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Consulat général de Suisse à Montréal

www.eda.admin.ch/montreal

www.facebook.com/consulatsuissemontreal

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HorizonN o 101

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Éditorial

Chères lectrices, Chers lecteurs,

Quand : Mai 2018 sur les écrans québécois | Infos : www.kristinawagenbauer.com

« Sashinka », le premier long métrage de fiction de 78 minutes de notre compatriote Kristina Wagenbauer, sera à l’affiche partout au Québec en mai 2018.

Produit par Nellie Carrier et Hany Ouichou de l'Association La Boîte à Films québécoise Art et Essai, « Sashinka » traite d’une relation mère-fille difficile et tendue, mais aussi source de résiliences transformatrices. Les problèmes affectant Elena, immigrée russe fantasque et imprévisible, en rejaillissant sur sa fille induit chez celle-ci une conduite malsaine. Comment se construire en tant que jeune femme avec, comme modèle, quelqu’un qui ne correspond ni aux attentes de la société, ni à la logique du sentiment d’appartenance familiale ? Durant les 24 heures que Sasha passera avec sa mère, elle sera face à qui elle est vraiment. Elle aura besoin de comprendre et d’accepter la souffrance de sa mère afin de pouvoir elle-même avancer dans sa vie.

Née en Russie, la famille de Kristina Wagenbauer émigre en Suisse lorsqu’elle n’a que 8 ans. Elle grandit à Lugano où elle obtient un diplôme universitaire en Sciences de la communication. Kristina Wagenbauer part ensuite au Canada pour continuer ses études à l'Institut National de l’Image et du Son de Montréal (INIS) d‘où elle sort, en 2010, avec un diplôme en Réalisation cinéma. Scénariste et réalisatrice, ses courts-métrages, tournés aussi bien en Europe qu’au Québec, ont été sélectionnés dans de nombreux festivals dont le Festival du Film de

Locarno, Regard sur le court-métrage à Saguenay et le Festival international du court-métrage à Oberhausen. Remarquée pour sa sensibilité, son humour décalé et son excellence dans la direction d’acteurs, Kristina Wagenbauer a été invitée à participer à plusieurs ateliers importants, comme le Summer Film School durant le festival de Locarno en 2008, le Berlinale Talent Campus en 2011 et le EAVE producer's workshop en 2014. « Sashinka » a fait partie de la sélection officielle du Festival du nouveau cinéma 2017.

CinémaKRISTINA WAGENBAUER LANCE SON PERMIER LONG MÉTRAGE

À peine ai-je commencé à saisir quelques mots bien québécois, que me voilà appelé par mon Département à occuper le poste

de Consul général ad interim auprès de notre Consulat général à San Francisco. Je dois donc – plus tôt qu’anticipé - prendre congé de vous, fidèles lecteurs d’Horizon, artistes et institutions avec lesquels j’ai eu le plaisir de coopérer pendant ces trois dernières années. J’ai la certitude que mon successeur assurera, avec le professionnalisme de notre collègue Sara Bagdasarianz, la continuité de la visibilité des activités de la présence culturelle suisse dans l’arrondissement du Consulat général de Suisse à Montréal. Je tiens également à remercier nos sponsors pour leurs publicités ; c’est principalement grâce à leur soutien continu que cette publication peut vous être offerte.

Revenons à présent à notre 100e édition et plus précisément au concours où notamment derrière le code postal R.Z.P 7-2-5 était caché le premier prix sous forme de « Goldvreneli » destiné à l’heureux gagnant. Je tiens à le féliciter, ainsi que ceux qui ont remporté les autres prix, et aussi tous ceux qui ont participé. À ceux dont cette fois-ci l’espoir de remporter le grand prix n’aura été que de courte durée, sachez que nous continuerons à vous offrir de temps à autre, et ceci surtout via notre page Facebook, la chance de pouvoir participer personnellement à un événement culturel, ou de recevoir d’autres prix. Il sera par exemple possible, ces jours à venir, de gagner des

billets permettant l’entrée à l’exceptionnelle rétrospective consacrée à cet artiste suisse de renommée mondiale Alberto Giacometti. Je vous recommande vivement d’aller voir cette exposition unique, non seulement en raison de sa qualité, mais aussi du fait qu’elle a lieu dans notre province, en exclusivité au Canada ! Elle nous quittera le 13 mai 2018 pour se rendre ensuite au Guggenheim de New York.

Vous le voyez, l’année a donc bien démarré et de plus vous aurez droit à une vaste sélection d’événements culturels liés de près ou de loin à quelques-uns de nos compatriotes s’étant distingués dans le domaine de la culture ou/et des québécois brillant sur sol helvétique, ce dont il est question dans cette édition et régulièrement via notre infolettre mensuelle et sur notre page Facebook.

Bien cordialement et au revoir,

Urs WüestConsul et Premier collaborateur

© «Sashinka »

Agenda événements

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Arts visuels –> 15.04 Madeline Deriaz à la Maison des arts et de la culture de Brompton

Arts visuels –> 13.05 Rétrospective Alberto Giacometti à Québec

Musique 05.0406.04

Pêcheurs de Rêves à la Cathédrale Holy Trinity, Québecet à la Salle Alec et Gérard Pelletier, Sutton

P.7

Littérature 11.04 –> 15.04 Joël Dicker et Mark Zellweger au Salon international du livre de Québec

Arts de la scène

05.04 –> 09.0505.0406.0407.04 + 08.0411.0413.0414.04 + 15.0420.0421.04 + 22.0427.0429.0402.0507.0509.05

« Saloon » en tournée au Québec et en OntarioMaison des arts Desjardins, DrummondvilleThéâtre des Deux Rives, St-Jean-sur-RichelieuThéâtre Gilles-Vigneault, St-JérômeLe Palace de Granby, GranbyVASLPEC, ValleyfieldMaison de la culture, GatineauLe carré 150, VictoriavilleCentre des arts Juliette-Lassonde, St-HyacintheThéâtre Hector-Charland, L’AssomptionThéâtre Banque Nationale, ChicoutimiCentre culturel de l’Université de Sherbrooke, SherbrookeSalle Albert-Rousseau, QuébecRichmond Hill Center for the Performing Arts, Richmond Hill

P.9

Musique 27.04 + 29.04 Henri Dès à l’auditorium de la BAnQ - Bibliothèque et Archives nationales du Québec P.3

Arts numériques 05.2018 « Disorder.ark » à la SAT de Montréal P.7

Cinéma 05.2018 « Sashinka » sur les écrans québécois P.2

Arts de la scène 30.05 + 31.0502.06 –> 06.06

« La Nuit des taupes » au Carrefour international de théâtre, Québecet au Festival TransAmériques, Montréal

P.11

Musique 04.06 – 09.06 Nouvelle édition du Festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec P.9

Cinéma 06.06 Hommage à l’œuvre de Nicolas Frichot à la Cinémathèque québécoise de Montréal P.10

Musique 26.06 + 27.06 Le Samuel Blaser Trio en concert à Ottawa et à Toronto P.8

CRÉDITS PHOTOS DE LA PAGE COUVERTUREDe haut en bas, de gauche à droite : © Mark Zellweger • « Disorder.ark » © CENC • © « Sashinka »

Henri Dès © Jacques Charpentier • Samuel Blaser Trio © Alex Troesch

BOUCLAGE HORIZON N° 102 : LE 11 MAI 2018Merci de nous transmettre toute information concernant des événements culturels avec participation suisse par courriel à : mon.kultur@eda.admin.ch

Design et impression : Boo ! Design inc • 400 av. Atlantic, suite 700, Montréal QC H2V 1A5 • www.boodesign.ca

AVIS À NOS LECTEURSSuivez les actualités culturelles avec participation suisse sur notre page Facebook et cliquez sur « J'aime » pour ne rien manquer !

Facebook : www.facebook.com/consulatsuissemontreal ou en vous inscrivant à notre infolettre culturelle mensuelle : mon.kultur@eda.admin.chConsulat général de Suisse à Montréal : 1572, av. du Docteur-Penfield, Montréal, QC H3G 1C4, Canada • Tél : 514 932-7181 • Fax : 514 932-9028

Internet + « Horizon » en ligne : www.eda.admin.ch/montreal

Quand : Le 27 avril 2018 à 19h30 + le 29 avril 2018 à 14h00 | Où : 475 de Maisonneuve Est, Montréal | Infos : www.henrides.net

Henri Dès est né en 1940 à Renens (VD) et a enchanté des générations d’enfants à peine plus jeunes que lui ! Après 20 ans d’absence de la scène québécoise, notre compatriote viendra présenter son spectacle « En solo », à guichets fermés, les 27 et 29 avril 2018, à Montréal, à l’auditorium de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).

Les chanceux détenteurs d’un billet pourront assister à ce spectacle dans le-quel on redécouvre celui qui a semé tant de charmantes mélodies dans le cœur de ceux qui aujourd’hui sont plus âgés ; gageons que comme eux, ils auront aussi envie de reprendre à l’unisson et à tue-tête ses paroles tendres et drôles ! Attention séquence émotion garantie !

MusiqueHENRI DÈS À MONTRÉAL

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Originaire du canton de Fribourg et auteur suisse, Mark Zellweger est né en 1959. Il est diplômé en Histoire romaine de la Sorbonne et en marketing stratégique de deux écoles de commerce. Il a été directeur du marketing et des ventes dans l’industrie pharmaceutique en Suisse et à l’étranger durant une trentaine d’années. En parallèle, il fut conseiller particulier de directeurs de services de renseignements internationaux de tout premier plan. Aujourd’hui, il se consacre totalement à l’écriture. Il est considéré comme « le nouveau maître du roman d’espionnage » par de nombreux critiques spécialisés. Son tout nouveau roman « Les Espionnes du Salève : L’envers du miroir » est sorti au Québec le 28 mars dernier. Pour celles et ceux qui auraient manqué Mark Zellweger lors de son passage dans la belle province à l’occasion du Salon du livre de Montréal 2017, il sera de retour, à Québec cette fois, du 11 au 15 avril 2018, pour le Salon international du livre de Québec. Québec, ville officiellement devenue en novembre 2017, la première municipalité francophone à être reconnue « Ville de littérature » par l'UNESCO !

« ESPIONNAGE 101 » AVEC MARK ZELLWEGER

Qu’est-ce qui vous a inspiré pour « Les Espionnes du Salève : L’envers du miroir » ?

J’avais envie de changer de ma saga habituelle qui se passe dans l’actualité d’aujourd’hui. Il y a deux ans, j’ai entrepris sur internet des recherches concernant la Seconde Guerre mondiale et suis tombé sur un article de Christian Rossé qui parlait du rôle de la Suisse durant cette période. Il disait que la Suisse avait participé à aider des Alliés en tant que base pour leurs services d’espionnage... Ça a tout de suite piqué ma curiosité et j’ai découvert un rôle de la Suisse que personne ne mentionnait nulle part ! Du coup, je me suis dit qu’il fallait en parler. En grattant davantage, j’ai découvert que Genève, Berne et Zurich étaient des plaques tournantes de l’espionnage mondial ; surtout l’espionnage des Alliés, que la Suisse a aidés en catimini. Voilà comment est née ma nouvelle saga !

Comment avez-vous entrepris vos recherches sur le sujet ?

Dans un premier temps, j’ai procédé comme tout le monde l’aurait fait : via internet. J’ai par la suite rencontré Christian Rossé qui m’a donné sa thèse de doctorat « Le service de renseignements suisse face à la menace allemande, 1939-1945 ». En la lisant, les références qu’elle contenait m’ont amené à me référer à des documents universitaires importants émis à Fribourg, à Genève et aussi en France. Ces thèses ont toutes été écrites par des gens qui se sont intéressés au sujet. La troisième phase a été d’essayer de rencontrer diverses personnes et d’interroger des communes en Suisse et en France. D’un côté, j’ai essuyé soixante pourcent de refus ou de non-réponses, alors que d’un autre côté j’ai rencontré des êtres extraordinaires. Un des meilleurs exemples se trouvant être l’Ambassade d’Allemagne à Berne qui, en me mettant en contact avec la Cheffe des archives de l'office des affaires étrangères d’Allemagne à Berlin, m’a donné accès à tout ce qui était disponible sur l’armée allemande, l’Allemagne et la Suisse à cette période. J’ai ainsi reçu de nombreuses informations. Le livre est monté sur une trame historique incontestable, à partir de laquelle j’ai inventé des choses. Mes espionnes sont toutes inventées, mais pratiquement tous les autres personnages en dehors des Allemands ont existé.

Pourquoi figurent-ils dans ce livre ? Car on ne trouve aucune information sur eux et pourtant leur rôle a été primordial. Prenez par exemple Monsieur Victor Farrell, qui est un Anglais. Ce monsieur avait en 1939 le titre officiel de Vice-consul du Royaume-Uni à Genève. En réalité il ne faisait absolument pas de diplomatie, il était le patron du M6 à Genève directement rattaché à Churchill. De ’39 à ’45, il était basé le long du lac Léman, au 60 quai Wilson, dans le consulat et son job consistait à servir de relais du renseignement des Alliés pour les Américains, pour les Français, pour les Polonais et quelques autres. Cependant si vous cherchez Victor Farrell sur internet, vous ne trouverez rien. Il y a ainsi dans mon livre de nombreux personnages qui ont existé et dont on ne trouve pratiquement aucune trace sur « la toile ». Mon livre traite justement de ces civils des deux côtés de la frontière entre Genève et la France, qui se sont retrouvés dans une guerre durant laquelle il y avait au nord les troupes allemandes dans la zone interdite dont Gex, et au sud de la Suisse, se trouvait la zone française qui était encore libre car sous le régime de Vichy. Et vous avez là des civils qui ne se sont pas posés de questions. Ils ont agi. Quand un réfugié juif ou un résistant venait, ils ouvraient la porte. Beaucoup les ont laissé entrer, beaucoup de résistants sont repartis, beaucoup ont travaillé pour le service de renseignements de la Confédération, mais leurs noms sont restés très discrets. Ces gens m’intéressaient et, mêlés à des intrigues d’espionnage, sont devenus le thème de mon livre !

Quelle est votre façon d’écrire ?

Ma façon d’écrire est très proche d’un scénario de cinéma. Je suis aussi extrêmement proche de l’écriture américaine. C’est à dire, une écriture minimaliste qui va droit au but et qui s’abstient de descriptions trop détaillées. Les personnages peuvent ainsi être imaginés par chaque lecteur. Les chapitres sont également plutôt courts, de deux à sept pages. J’entremêle les intrigues pour que la vérité éclate uniquement à la fin. Cette manière d’écrire entraine une lecture dynamique. Mon ambition est que les lecteurs se disent en lisant mon livre : « Je passe un moment magnifique ». Et si en plus ils apprennent quelque chose qu’ils ne connaissaient pas sur l’histoire de la Suisse ou de l’Europe... J’en suis fort heureux !

Port

rait

© MZ

Comment en êtes-vous venu à l’écriture ?

À la base, je suis un universitaire pur et dur. J’ai au départ un diplôme en Histoire romaine

de la Sorbonne à Paris. J’ai également des diplômes en marketing et j’ai travaillé dans

l’industrie pharmaceutique internationale. Je suis plutôt cartésien comme personne, mais

en 2009 j’ai eu des ennuis de santé qui m’ont forcé à revoir mes plans de carrière. Un jour

mon épouse me dit, sur le balcon tout en regardant le lac Léman : « Pourquoi n’écrirais-tu

pas un truc sur l’espionnage ? », je l’ai bien entendu regardée de travers et lui ai répondu

« Tu sais très bien que je ne peux pas parler de ce que j’ai fait à l’époque ! ». Car j’ai été

stratège de grands services comme le M6, la CIA et d’autres. Sur quoi elle me rétorque :

« Tu ne peux pas parler de ce que tu as fait, mais tu es quand même bien placé pour

raconter comment ça marche. » C’est ainsi que j’ai écrit le premier livre et que de manière

générale je parle de ce que je connais.

Vous serez au Salon international du livre de Québec. Où vous trouverez-vous ?

Je serai effectivement à Québec du 11 au 15 avril 2018 afin de lancer « Les Espionnes du

Salève : L’envers du miroir ». Les éditions Eaux Troubles seront placées sous la bannière du

distributeur québécois Nomade Diffusion, une filiale de Québec Amérique et Leméac. Bien

entendu, je posterai toutes mes nouvelles sur ma page Facebook, ainsi le public pourra me

suivre à la trace (rires) !

Sara Bagdasarianz

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Quand : Du 11 au 15 avril 2018Où : 1000 René-Levesque Est, QuébecInfos : www.mark-zellweger.com / www.silq.ca

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Le Centre d’Expression Numérique et Corporelle de Genève se produira, en la personne de Kevin Ramseier et de son spectacle « Disorder.ark », en mai 2018 à la Société des arts technologiques (SAT) de Montréal. Pour les dates et horaires, veuillez vous référer au site internet de la SAT.

Ne manquez pas l’expression de ce projet proposant une théorie imaginaire de la matière et de son fonctionnement, tout en se basant sur des faits acquis par la recherche scientifique. Saviez-vous que la matière est constituée de plus de 90 % de vide dont les atomes sont tenus ensemble par une énergie invisible ? « Disorder.ark » rendra visible les énergies invisibles qui constituent

la matière et proposera un nouveau point de vue de l’Univers. En même temps, Kevin Ramseier narrera une fiction des matières dont les propriétés sont imaginaires. De la matière dans laquelle nous trouvons dans un seul atome des univers parallèles entiers. Certaines n’ont pas de masse et résistent à la force de la gravitation, d’autres peuvent exister simultanément à deux endroits. Lumineuses, sonores et en mouvement, ces diverses formes de la matière communiquent, se touchent, s’entrechoquent et se repoussent.

« Disorder.ark » essayera de prouver que quelque chose peut être à la fois chaotique et ordonné. C’est la vision d’un monde qui se plaît à être une sorte d’approximation de l’univers, tel que notre perception, conditionnée et limitée par nos capteurs sensoriels, nous le présente.

Kevin Ramseier est né en Suisse en 1985. Danseur et comédien, il a suivi une for-mation au Conservatoire et au Studio des Bains à Genève. Co-fondateur du Centre d’Expression Numérique et Corporelle, il y a conçu et interprété, en collaboration avec François Moncarey, différents projets de danse et de vidéos ainsi que des créations sonores. Très actif, Kevin Ramseier travaille également au sein du DAF Festival en tant qu’organisateur et programmateur.

Le Centre d’Expression Numérique et Corporelle (CENC) a été créé au printemps 2010 à Genève et aspire à devenir un espace artistique pluridisciplinaire de rencontre, de création et de partage. Il se fonde sur la recherche de nouvelles expériences esthétiques et sen-sorielles, à travers la fusion de l’art numérique et de l’expression corporelle. Afin de favoriser une émulation artistique et accompagner la mise en œuvre de projets variés, le CENC met en place une plateforme commune au sein d’un réseau d’artistes et de créateurs.

Fondée en 1996, la Société des arts technologiques (SAT) est une organisation à but non lucratif reconnue internationalement pour son rôle actif et de précurseur dans le déve- loppement de technologies immersives, de la réalité virtuelle ainsi que l’utilisation créative des réseaux à très haut débit. Avec sa triple mission de centre d’artistes, de recherche et de formation en art numérique, la SAT a été fondée pour soutenir une nouvelle génération de créateurs/chercheurs adeptes de l’ère du numérique. Rencontres d’intelligences, de curiosités, de savoirs et de talents multiples, la Société des arts technologiques est un laboratoire créatif vivant aux expériences éclatées où le tangible côtoie l’improbable.

Ce spectacle bénéficie du soutien financier de Pro Helvetia.

C’est vrai que les temps changent ! Mais au travers des mots de Laurent Brunetti, mis en musique par Mario Pacchioli, affleurent à notre mémoire les souvenirs épars de notre enfance ensommeillée. De fantaisie en tendresse, de prière en déferlement rageur, les deux acteurs-interprètes nous entraînent dans un voyage tout en relief et profondeur. Comme tant de spectateurs, laissez-vous transporter, grâce à ces pêcheurs de rêves audacieux, vers de nouveaux courants, tantôt troubles, tantôt limpides... Quand ? Le 5 avril 2018 à 20h00 à la Cathédrale Holy Trinity de Québec et le 6 avril 2018 à 20h00 à la Salle Alec et Gérard Pelletier de Sutton.

Depuis 2013, Laurent Brunetti et Mario Pacchioli, deux Helvètes établis à Paris, présentent leur récital « Pêcheurs de Rêves » aux quatre coins du globe… D’Est en Ouest, d’Europe en Asie et plus récemment en Amérique du Sud ainsi qu’au Québec. Cette année, ce spectacle unique, un récital composé entièrement d’œuvres originales dans lequel de grands noms de la chanson française se rappellent à nous, sera également bonifié d’un medley dédié aux chansons populaires suisses permettant ainsi à tous de découvrir nos quatre langues nationales.

Pascal Arbeille est le metteur en scène de ce récital. Il est donc le magicien qui, en jonglant avec les disciplines du théâtre, de la musique, du chant, de la danse et des arts plastiques, transforme les rêves en réalité ! Il nous dit que le récital « Pêcheurs de Rêves » est né en France, sur l’île de Noirmoutier, dans un bassin d’huîtres… dès lors il n’est pas surprenant que le spectacle qui en résulte donne l’impression d’un collier de perles de grande valeur qui s’égrènent une à une au fur-et-à-mesure des chansons interprétées avec un rare

souci de pureté de communication et des textes choisis avec soin et déclamés avec art et sensibilité par Laurent Brunetti. Tout concourt à ce que le spectateur puisse emporter avec lui ces trésors chantés qui viendront par la suite peupler ses rêves et dès lors ses réalités du lendemain ! Et le complice de cette création, le musicien qui avec sa maîtrise du piano (qu’il a commencé à jouer à l’âge de sept ans) compose et opère l’arrangement musical des textes où chaque mot vaut son pesant d’or, se nomme : Mario Pacchioli.

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Quand : Mai 2018 | Où : 1201 Saint-Laurent, Montréal | Infos et programmation : www.cenc.ch • www.sat.qc.ca

Quand et où : Le 5 avril 2018 à 20h00, 31 rue des Jardins, Québec • Le 6 avril 2018 à 20h00, 4C rue Maple, SuttonInfos : www.laurentbrunetti.com • www.cathedral.ca • www.salleagpelletier.com

Arts numériques« DISORDER.ARK » SUR SCÈNE @ LA SAT

MusiqueLES PÊCHEURS DE RÊVES AU QUÉBEC

«Disorder.ark » © CNCG

© « Pêcheurs de Rêves »

Quand : Le 26 juin 2018 + le 27 juin 2018 | Où : Ottawa + TorontoInfos : www.samuelblaser.com • www.ottawajazzfestival.com

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Notre compatriote de La Chaux-de-Fonds, Samuel Blaser, et son trio entameront une tournée en Amérique du Nord et en Europe dès le 12 juin 2018 avec une trentaine de dates à leur calendrier. Ils se produiront notamment à Ottawa le 26 juin 2018, dans le cadre du TD Ottawa Jazz Festival et le 27 juin 2018 à Toronto.

Né en 1981, Samuel Blaser a longtemps vécu à New York avant de s’installer à Berlin où il réside aujourd’hui. Il débute ses leçons de trombone à l’âge de 9

ans. Ses intérêts musicaux à cet âge-là vont de la musique folklorique suisse au R&B et au jazz. Il progresse rapidement et entre au conservatoire local à l’âge de 14 ans. Ce surdoué de la musique obtient très jeune plusieurs prix, tant en jazz qu’en musique classique dont le Benny Golson Prize en 2002. Ses participations avec le Vienna Art Orchestra et la station européenne Radio Big Band le conduisent à gagner une bourse Fullbright, ce qui facilite ses études aux Etats-Unis à l’Université de SUNY-Purchase. Pendant sa carrière relativement courte et déjà si grande, Samuel Blaser a collaboré avec le clarinettiste François Houle, le légendaire percussionniste Pierre Favre, le pianiste Hal Galper, le batteur John Hollenbeck, le saxophoniste Michael Blake, et le producteur Robert Sadin – gagnant de nombreux prix Grammy. En France, il se produit régulièrement avec Marc Ducret, Benoît Delbecq, Dominique Pifarély, Alban Darche ou encore Sébastien Boisseau. Samuel Blaser a été reconnu en peu d’années pour ses qualités d’improvisateur et pour sa recherche de sonorités nouvelles, et aussi pour son talent indéniable tant dans ses compositions que dans son jeu.

Musique LE SAMUEL BLASER TRIO EN CONCERT

© Alex Troesch

Cette année, le Festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec aura lieu du 4 au 9 juin à Pully. Il rassemblera sur sol helvétique une brochette impressionnante de personnalités de la chanson québécoise, dont, entre autres, Garou, Les Cowboys Fringants ou encore Fred Pellerin et Éric Lapointe.

Fondé en 1996 par Rico Perriard, le Festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec a lieu tous les deux ans. Mais à présent pendant les dix jours que dure l’événement, il reçoit plus de 40 000 personnes venant des quatre coins de la Suisse, et aussi de la France, voire de la Belgique. Avec les années, ses infrastructures ont été adaptées afin de pouvoir accueillir, dans les meil-leures conditions possibles, un nombre toujours croissant de visiteurs. Ce grand festival au budget de deux millions de dollars canadiens, avec 200 bénévoles, une vingtaine d’employés, et auquel participe une cinquantaine d’artistes canadiens, dont plus des trois quarts sont issus du Québec, est devenu une attraction majeure dans cette ville de 18 000 habitants située au bord du lac Léman et juste à côté de Lausanne. Le Festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec est un tremplin européen pour les artistes qui s’y produisent et un incontournable du mois de juin…

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Après un franc succès à Montréal et en Europe, « Saloon », le spectacle du Cirque Éloize, se produira dans tout le Québec, et même en Ontario, du 5 avril au 9 mai 2018. Ne manquez pas l’occasion de voir, ou de revoir, cette troupe québécoise composée de trois musiciens et huit acrobates, dont un Suisse en la personne de Jérôme Hugo, à la bascule coréenne (Horizon n°99).

« Saloon » c’est l’Amérique en pleine construction, le Far West en ébullition. Le chemin de fer se déve- loppe. Une ville s’anime, le Saloon ouvre ses portes. Lieu de rassemblement et de rencontre, ce lieu devient le théâtre de toutes les histoires. L’énergie contagieuse de la musique folk donne le ton à une comédie acrobatique qui entraîne les spectateurs dans une course folle. Personnages énigmatiques et colorés s’y rencontrent et se dévoilent. Une série de situations des plus loufoques s’ensuit au rythme de prouesses acrobatiques intégrées dans des chorégraphies originales... En se laissant charmer par la belle du Saloon, l’amoureux éperdu et impénitent déclenche une poursuite digne des plus grands westerns. Les tourtereaux en déroute sèment l’émoi partout sur leur passage ; des plaines désertiques aux profondeurs des mines, jusqu’à l’ultime duel acrobatique... Passer les portes du Saloon, c’est accepter de se retrouver dans une ambiance mythique portée par la musique en direct et la cadence exaltée de performances spectaculaires !

Arts de la scène« SALOON » REMET ÇA !

Quand : Du 4 au 9 juin 2018 | Où : Pully - Suisse | Infos et programmation : www.pully-quebec.ch

MusiqueFESTIVAL PULLY-LAVAUX À L’HEURE DU QUÉBEC

D O S S I E R DE PRESSEQuand et où : Le 5 avril – Maison des arts Desjardins, Drummondville • Le 6 avril – Théâtre des Deux Rives, St-Jean-sur-Richelieu •

Les 7 et 8 avril – Théâtre Gilles-Vigneault, St-Jérôme • Le 11 avril – Le Palace de Granby, Granby • Le 13 avril – VASLPEC, Valleyfield • Les 14 et 15 avril – Maison de la culture, Gatineau • Le 20 avril – Le carré 150, Victoriaville • Les 21 et 22 avril – Centre des arts Juliette-Lassonde, St-Hyacinthe • Le 27 avril – Théâtre Hector-Charland, L’Assomption • Le 29 avril – Théâtre Banque Nationale, Chicoutimi • Le 2 mai – Centre culturel de l’Université de Sherbooke, salle Maurice O’Bready, Sherbrooke • Le 7 mai – Salle Albert-Rousseau, Québec • Le 9 mai – Richmond Hill Center for the Performing Arts, Richmond Hill | Infos : www.cirque-eloize.com

Noemi Lapzeson, chorégraphe, pédagogue et fondatrice de la compagnie Vertical Danse à Genève, lauréate, en octobre 2017, du Grand Prix suisse de danse (Horizon n°100), s’est éteinte à Genève, le 11 janvier 2018, à l’âge de 77 ans.

Née en 1940 à Buenos Aires, Noemi Lapzeson a étudié la danse à New York, où elle a été soliste dans la très célèbre Martha Graham Company. Depuis lors elle dansa sa vie, participant à la fondation du London Contemporary Dance Theatre et à celle de l’école qui lui est affiliée. Et après s’être établie à Genève en 1980, elle a bon an, mal an, infatigablement accompagné et inspiré plusieurs générations de danseurs suisses tout en présentant, dès 1981 des spectacles en solo : « There is another shore, you know », notamment à la salle Patiño. Elle donna des cours au Ballet du Grand Théâtre de Genève (GTG) et, toujours à Genève, à l’Institut Jaques-Dalcroze ainsi qu’à l’école de Beatriz Consuelo, la fondatrice du « Ballet Junior ». Tout au long de sa carrière, Noemi Lapzeson a profondément marqué le développement de la danse contemporaine et s’est entièrement vouée à insuffler dans un monde rigide et figé un peu de cette légèreté et de cette souplesse qui la caractérisait. Merci pour cet exemple !

UNE GRANDE DAME DE LA DANSE S’EST ÉTEINTE : UNE ÉTOILE DE PLUS BRILLE AU FIRMAMENT !

© BAK Grégory Batardon

© Jim Mneymneh

La Cinémathèque québécoise de Montréal présentera, le 6 juin 2018, à 19h00, une projection de l’œuvre de feu notre compatriote Nicolas Frichot. Son travail photographique sera également exposé dans les locaux du 335 boulevard de Maisonneuve Est à Montréal. À travers cet hommage, la Cinémathèque québécoise tient à « souligner la contribution de Nicolas Frichot au rayonnement de la créativité helvète sur sol canadien et son apport au cinéma indépendant d’ici. »

Né à Genève en 1967, Nicolas Frichot fut un créateur en arts visuels (photographe professionnel et peintre). Ses clichés et ses articles furent imprimés dans divers journaux en Suisse (24 heures, La Tribune de Genève), en France (Libération) et au Canada (The Mirror, Ici, Le Devoir, Voir). On trouve ses photographies dans des collections privées et publiques comme par exemple celle du Musée de l’Élysée de Lausanne. Il fut aussi un cinéaste indépendant. Ses films (courts-métrages 16mm) furent présentés dans différents festivals internationaux au Canada, en Suisse, aux États-Unis, en Croatie, en France, en Italie, entre autres. Ils sont d'ailleurs disponibles auprès du distributeur montréalais Cinéma Libre. Nicolas Frichot avait reçu des bourses et un prix Kodak. Dans l’exercice de son art, il avait toujours préféré exercer une approche sincère et innovatrice avec les sujets qu’il élaborait lui-même. Son travail antérieur en photographie se résumait à des mises en situations, des approches scéniques, des portraits, des instantanés et des reportages. Il fut durant ses dix premières années de pratique essentiellement « figuratif ». Il aimait avant tout le contact humain, le travail bien fait, découvrir et innover. En 1995, le Consulat général de Suisse à Montréal souligna l’apport artistique de Nicolas Frichot à la communauté canadienne à l’occasion du 25e anniversaire de la Chambre de Commerce Canado-Suisse. C’est ainsi que dès l’an 2000, il manifesta un vif intérêt pour les cultures primitives, axant sa représentation sur des sujets non-figuratifs ou symboliques. Il fut initié à la gomme arabique bichromatée (vieux procédé du début du siècle), par Monsieur Pascal Rouet. Nicolas Frichot décela

dans cette méthode une nouvelle approche ; une nouvelle porte pour continuer son exploration dans le monde de l’image. Cette façon de faire lui permit de créer des estampes originales. Pendant toute la durée de la maladie qui l’emporta en octobre 2016, il continua de tourner des films (plus précisément des vidéos) et à faire de la peinture à l'huile.

Cet hommage reçoit le soutien du Consulat général de Suisse à Montréal.

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CinémaLA CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE REND HOMMAGE À NICOLAS FRICHOT (1967-2016)

Quand : Le 6 juin 2018 à 19h00 | Où : 335 de Maisonneuve Est, Montréal | Infos : www.cinematheque.qc.ca

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Quand et où : Les 30 et 31 mai 2018 à 19h30, 369 rue de la Couronne, Québec • Le 2 juin 2018 à 13h00 dans les rues de Montréal • Du 3 au 6 juin à 20h00, 1345 avenue Lalonde, Montréal | Infos : www.nanterre-amandiers.com • www.vidy.ch • www.carrefourtheatre.qc.ca • www.fta.ca

Le Carrefour international de théâtre à Québec présentera, les 30 et 31 mai 2018 à 19h30, « La Nuit des taupes », une pièce du Théâtre Nanterre-Amandiers, créée notam-ment en coproduction avec le Théâtre Vidy-Lausanne. « Welcome To Caveland », titre anglais, occupera ensuite la scène de l’Usine C de Montréal, du 3 au 6 juin 2018 à 20h00, dans le cadre du Festival TransAmériques (FTA). À noter également qu’en lien avec le spectacle une « Parade des taupes », activité gratuite, se déploiera à l’extérieur le 2 juin dès 13h00 à Montréal. Les détails du parcours emprunté par les taupes seront disponibles sur le site internet du FTA.

Il était une fois sept taupes qui, alors qu’elles creusaient leurs galeries, déboulèrent dans une cage de scène. Sept taupes qui, soudain, vivent, mangent, dorment, meurent, tra-vaillent, copulent, donnent naissance, s’amusent et s’improvisent groupe de rock sous les yeux des spectateurs. Sept taupes qui vivent ensemble – une utopie pour cet animal réputé farouchement solitaire ! « La Nuit des taupes » invite le public à s’engouffrer dans un monde parallèle, un monde sans paroles et sans humains, qui se conquiert à coups de griffes et de pioche, un monde électrique traversé par une musique underground, celle qui se répercute dans les caves et les sous-sols. Dans ce spectacle à l‘énergie sourde et explosive, Philippe Quesne (concepteur, metteur en scène et scénographe) déserte la fable pour se concentrer sur les éléments qui sont au cœur de son travail : les matériaux, la construction de l’espace, les bains lumineux dans lesquels il trempe ses personnages et la puissance de la musique. Ce monde en plastique et tout en carton, où les rochers sont en mousse et les abris en bois, transpose avec rage et poésie une réalité précaire dans l’univers onirique et fantasmatique des cavernes. S’y mêlent la ré-manence de mythes anciens et l’atmosphère des films d’anticipation, les jeux d’ombres des premiers temps du cinéma et le plaisir punk de la destruction. Abordant la figure théâtrale par le biais du costume et de l’animal, Philippe Quesne livre ici une œuvre profondément théâtrale, où la scénographie est en permanente mutation. Tandis que les taupes effectuent leur percée obstinée, se dévoile un monde tout en tentures et en double-fonds, où l’artifice est révélé sans perdre pour autant de son merveilleux.

Un mot sur le Théâtre Vidy-Lausanne s’impose : il s’agit d’un lieu ouvert à tous et dédié à la création contemporaine. Il se définit comme un lieu de rencontre avec l’art d’aujourd’hui pour le plus grand nombre. Installé dans un bâtiment construit par l’artiste et architecte suisse Max Bill pour l’Exposition nationale de 1964, il dispose aujourd’hui de quatre salles et d’un foyer-bar ouvert sur la plage de Vidy, avec vue im-prenable sur le lac Léman et la chaîne des Alpes. Aux artistes, il offre un cadre de travail

exceptionnel doublé d’une structure de production solide et d’une équipe technique aux savoir-faire multiples. Aux spectateurs, il propose de vivre des expériences artistiques fortes, prolongées lors de nombreuses rencontres reliant les œuvres aux grandes questions qui traversent notre société.

Retour sur image à propos du FTA : On se souviendra qu'en 2007, le Festival de théâtre des Amériques se métamorphosa en Festival TransAmériques. Rappelons aussi que depuis 1985, le FTA a accueilli plus de 940 900 festivaliers et a présenté 511 spectacles, dont 118 coproductions, venant de 48 pays. En 2013, il fut lauréat du 28e Grand Prix du Conseil des arts de Montréal. Le FTA brille en poursuivant la pratique de la diversité des genres et des expériences scéniques. Aujourd’hui, le spectateur retrouve durant quinze jours, à la même enseigne, théâtre, danse, performance, formes classables et parfois éclatées. Il favorise les échanges entre les artistes et le public. Ateliers, débats et tables rondes, organisés en marge et en écho des représentations, suscitent la réflexion et attisent les questionnements. Multilingue, hybride, festif, le FTA se vit au rythme et à l’image de son port d’attache : Montréal, métropole culturelle !

Arts de la scèneDES TAUPES AU QUÉBEC

© Martin Argyroglo

À l’occasion de son 21e Gala annuel, le Conseil québécois de la musique (CQM) a remis le prix OPUS « Interprète de l’année » au Quatuor Bozzini. Nous félicitons les membres du Quatuor Bozzini pour cette réalisation ainsi que pour la bourse qu’ils ont obtenue !

Formé en 1999, le Quatuor Bozzini œuvre dans les domaines des musiques contemporaines expérimentales et classiques. L’ensemble cultive le sens du risque et emprunte sans hésitation les voies les moins fréquen-tées, rejetant d’emblée les idées reçues. Se démarquant par un jeu souple et un grand souci du détail, le Quatuor Bozzini offre à ses auditeurs des prestations brillantes et rigoureuses dans une atmosphère toujours inspirante. Construisant avec soin un répertoire diversifié qui ne cède jamais à la facilité ou aux modes, il a, au fil des ans, commandé plus de cent quatre-vingt œuvres et en a créées près de trois cents. Le Quatuor Bozzini est composé des Suissesses Isabelle et Stéphanie Bozzini, de Clemens Merkel et d’Alissa Cheung.

Le CQM a pour mission de regrouper les organismes et les artistes œuvrant dans le domaine de la musique dite de concert. Il promeut cette musique auprès des instances gouvernementales et des communautés locales, nationales et internationales. Le CQM travaille au développement, à la consolidation et à la cohésion du milieu musical professionnel québécois.

Saviez-vous ?LE QUATUOR BOZZINI SE DISTINGUE !

Infos : www.quatuorbozzini.ca • www.cqm.qc.ca

© Michael Slobodian

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