La mort de marat

Huile sur toile

Peinte en 1793 par

Jacques Louis DAVID (1748-1825)

Style : néoclassique

Conservée au Musée des Beaux-

Arts de Bruxelles, Belgique

Ce tableau représente Jean-Paul Marat, révolutionnaire, qui a été assassiné chez lui le 13 juil-

let 1793 par Charlotte Corday.

L’inscription « À Marat, David » qu’on retrouve sur la boîte de bois, qui ressemble une pierre

tombale, indique qu’il s’agit d’un hommage à Marat que le peintre connaissait personnellement.

Marat passait beaucoup de temps dans cette baignoire où il soignait une maladie de peau.

Dans le tableau, on le voit alors qu’il vient d’être poignardé. Il vient de lire une lettre de

Charlotte Corday qu’il tient encore dans sa main gauche. Cette lettre est un indice sur la culpabi-

lité de Charlotte.

Marat apparait comme une victime, un martyre. Il venait d’écrire un mot ordonnant qu’on

donne de l’argent à Charlotte Corday. Son visage est serein, presque beau et il a la même position

que le Christ descendu de sa croix dans les « Pieta ».

David prend donc le parti de Marat dans ce tableau.

Le détail de la lettre reçue et

de la réponse écrite par Marat

Rococo Néo-classique Style Baroque (ou Classique)

Louis 14 Louis 15 Louis 16 + Révolution Française

^ La mort de Marat, version BD

Tableau de 1860 par Baudry → Charlotte Corday y est peinte

comme une héroïne et Marat

comme un monstre.

Tableau de Weerts, vers 1880

Tableau de Picasso, la

femme au stylet, 1931

Hommages

Et Autres

Interpretations