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preposiciones griegas

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  • CHAPITRE X

    PRPOSITIONS ET PRVERBES

    504. Les cas concrets ne situaient leurobjet dans I'espaee ou dansle temps que de facon imparfaite : J' ablatif indiquait grossierement lepoint de dpart ; le locatif, une position dans I'espace ou dams le temps ;l'instrumental, les conditions qui entourent une action ou l' aident a se ra-liser. L'acc71..sati, cas abstrait , n'tait pas plus rigoureux dans l'e x-pression du mouvement dirig: tvIXL't"OV7t0't"IXfL6vsignifie alier aufleuve , sans que rien ne dtermine si c'est uers, dans, a proximit, enremontant ou en descendar. De plus, des syncrtismes ayant eu poureffet en grec de donner une forme unique a des fonctions ditJrentes, ilpouvait tre utile, voire ncessaire, de prciser si un gnitif, par exemple,tait un gnitif proprement dit (partitij ou adnominal), ou le reprsentcntd'un ablatif indo-europen : rien, dans la forme, n'indique que, en'P' 518,(~7t7t0c;) avIXx't"IX~AXYlO"LV7te:OLOLOde cheval) entraine son maitrea travers la plaine , le gnitif est partitif, tandis qu'il est un ablatif ena 8 'OOUcr-Y'IXOLWXe:'t"O01:006fLoLO il voulait chasser Ulysse de sa propredemeure . Enfin il ne faut pas oublier que, constitus en indo-europena une date relativement tardive, lBScas concrets ont donn de bonneheure des signes de faiblesse ( 404): les prpositions ont t poureux des sortes de bquilles qui ont aid a leur marche, en mme tempsqu'elles prcisaient la position spatio-temporelle et vitaient touteconfusion a 1'intrieur des cas syncrtiss.

    505. Le terme mme de prposition (lat. praepositio, calqu sur legrec 7tp66e:mc;) est traditionnel, mais assez malencontreux, Alors que laprposition et le nom flchi sont, en principe, entierement autonomes,I'lment adverbial est dfini relativement a l'lment nominal; de plusle mot postule que l'lment adverbial doit ncessairement prcderl'lment nominal- ce qui est assurment le eas le plus frquent, maisn'a rien de necessaire, comme le prouve l'anastrophe. Enfin l'emploi de oeterme conduit a creuser un foss entre prpositions et prverbes, alorsqu'il s'agit en ralit du mme lment adverbial, mis en rapport avee dostermes ditJrent.s : il n'y a aueune diffrence essentielle entre un emploi absolu de &v~, comme dans Z 331 &M' avIX allons ! dobout ! , unemploi relatif a un verbe (prverbe), oommo &'vot6odv(J) montor u, ot unemploi relatij a un nom (prpo8ition ()1I1){),~IJ()Hililln),0011I11I0&.v~7to't"IXI.LOVou 7to't"()(fLOVOCVIX on romontant lo IlIlIlVII 1). Hi II~plI~P()Hit.il)ll01. lo OI~Hqu'elle ({1'6giL 6tni(lllL illdpmulnlll," I~1'0"11(11111,111"duux (MIIIII\IIt,H0111,fOl'm(1 11110ILHHOIII~I.flll"1 1',1."011,11'1"11 1'I~dvl,,,,)1) n. Ilor(lu Non I~Ollnlltproprn lIiulIl\ d., ""11 IUlI,.JIIOIIlIc',,,1.fllIl,dUVljlllI ~,rl)dIUlllla, 111'111, 1"'lIlml.I.,

    l'nm"III4I"'JI) WI' l'uR\'lmlll

    'JII'IIIIAt.lII\lIic-n du VOHIc'llIln,qunud il dlllUil, 'PCUYhl rln,dlLIIH1'(IHpl'it,I'illm~()

  • 300 l'II1i11'II1'11'I'IIlNIIiWI' I'IUQVI~IUII~

    attendu, mais aveo lo (Jitif, 1IUIIH ""11 c'I\'1I11I1.I1I1IW'IIU"I'ulo, II~ lallgllo alimin les constructions a cas multlplos 'lJO/I/' II'II/' 8/11181,:tl/('1' ?ne 8eulconstruction, rajeunissant par ailleurs la plupurt, dO'l prpostions dtype ancien au moyen de locutions prposibionnelles plus expressioes.'Avft. qui, chez Homere , se construit encore avec le gnitif, l'accusatijet le datij, n'admet plus en attique que l'accusatif ; 7tpae;qui, en attique,atteste une triple construction, perd de bonne heure le gnitif (une seuleiois attest dans le N ouveau Testament) et le daii]. Le rajeunissement deces outils grammaticaux apparait avec vidence quand on compare l'tatmoderne a l'tat ancien : il ne subsiste des prpositions hrites que crE:(issu de de;), YL,):(reprsentant ~Lft.), (forme rduite de fLe:1'ft.)et &7tO(rest gnralement intact) ; par contre 7tt a t remplac par &mxvwOE:, Imo par xeX't'w crE:,7tpOpar fL7tpocr1'cXcrE:,7tpae; vers par tcrcx fLE:; cequi rpond a l'ancien 7te:pl est yupw crE:(eautour de , dja en puissancedans le tour XUXA(l 1'Oa1'pcx1'o7t~ouet tout a fait comparable a la pri-phrasc romano in giro (duns la Pere qriruitio /F,/heriae 3,8 : in giroparir/es aulour des murs ) el fr. environ en face de virer ,

    PREMIERE PARTIE : PRPOSITIONS

    1. Prpositions proprement dites.

    508, 'AMI. 'AfL

  • 0' l' l'III1lVII:llIIlnH

    1"\111,)'(I(IOIIVI'il'UII ablati], 0011I1111\(l'I'Ht. H{\nlll\(\llt lo O/lHpOli)' np/J(""mnt,iqll(IIHIIIL t,l'tl/'1VOiHi11dll cXV't"t IWOO lo HOllH primi t,i1'du (11\fnoo

    ellIll,I'1I1/lIl'/lInt (do J'objet cppos). (~uoi qu'il en soit, lo HUila concret dovTl n ',';d,~II! 7Jl'U,Y, pour ainsi diro, en attique, et n'est attollt dialeo-

    Inlrlllllllll, 1I0 (hl.l1H quolques expressions figes : seules sont rcstesvv'~IIL(\H101'1vuleurs flgures pour prix de , de prirence a. , cte. La1"'POHil,illll/'I'oHLmaintenue en g. m. sous la forme &.v'd(c;).

    Xc'!lI. An. 01, 7, () OIXO'Unh'uO'~ o~IXAe:moO'IX~C;fLe:y&AIX~C;,&'v8' WV O',t"Yx6-'U~ &V~pE~'1'( rlv nocO'xo~e:v (endroit) couvert de grands pins espacselI'V'~III, IllHqUplH (nous dirions plutt: derrire) je me demande ce que1"'"I'1'ldlln!, oruindre nos hommes en position 11.

    (1I't" IXV't'LILOtL't'UpWV devant tmoins ,'1' IlIO IJllt 0& Ocot 't'wvo' &v1't X&p~v fLe:voe:~X1XOOLe:V que les Dieux,

    )1111I'prlx el" /'11111,cela t'accordent d'agrables faveurs ! 11111'11. A nt. 1H~ XlXtfLd~ov' 50'1'~e; &V1't1'~e; IX1'OUnoc1'plXC;cp(AOVVOfL~e:L

    lul IJIlI f,~it, plua do oas d'une affection que de son propre pays ... qUI, 'Alltl 111.lil~c.laont, ave e Iha. (pour laquelle les raisons sont

    "111". (l1'(\I'HHlt IIIIIK

  • :10 l'ItIllI'II"I'I"1I 1
  • :IOU WI' .I'IU!VICltIIIOl'

    ntendu II : IIIniH 11I1l'l~nlil,l\ 1II1"L~il, dI' hL IICIIIHIII'Vnt,ioll d'UIIII .ournunpartitive, d'auLILIIL IIIOillH MIII'PI'C'IIIUII,II 'l"" In g(lItiW' 1)ltI'Lil,if pouvui,quivaloir, on lo sait, ( f'I:I), (1 lI'il/ljlol'/,('. que! cas de la flexion,

    Plat. Banq. 174 A erct 8d1tvQV de; 'AYcXOwvoe; (je vais) diner chozAgathon .

    Xn, Mm. 3, 13, 3 EV 'Acrx)..:Y)mol dans le temple d'Asclpios .

    518, 2 Sous la forme EV (E'IL en posie), la prposition indiquece qui se situe dans l'espace ou dans le temps, tant exclue par hypoth esetoute tendance a sortir de ces conditions, Au figur, elle traduit ce quipeut apparaitre comme un tout bien dfini - qu'il s'agisse d'un ensemblde conditions donnes, ou de la sphre d'activit dpendant d'une personme.

    A 14 a't'~.t.tIX't"EXWVEVx

  • :HHI PRPOSITIONS E'l' PRVERBES

    OhOHC. Les valeurs concretes de Ex sont tres uoisines de celles qui ont tprcises a propos de a7to, et il est souvent impossible de distinguer leJitiL de s'loigner d'un lieu de celui d'en sortir. Au figur, Ex indique la.cauee, l'instigation, le moyen, la mesure. En g. m., EX a t absorb partX7tO, avec lequel il avait tant de points communs ; c'est seulement danslo dialoote des Iles Ioniennes, que 0X, issu de EX, s'est maintenu, aumolns jusqu' l'poque de Solomos (dbut du XIXe sieole).

    O 680 EX 7tOAWV 7t[crupoce; crUVoc:dpE1'OC:LL7t7tOUe; sur beaucoup dehovaux il (en prend et) en attelle quatre . Peut-tre partitif, ainsi que

    lo suivant.11d t. 5, 87 fLovoe; E~ (d. lut. ob) il ya, des ohances pour qu'il s'agisse d'un locatif ; cependanti, I~\I poi nt do vue du sens, cette hypothese se justifie bien, on a quelque

    clilliollll, ti. admettre qu'un locatif pusse ainsi attester, outre le degr ed,ll'lulu dnns &7tt, en meme temps un degr o et un degr zro. Quoiqll'l IHI Hoit, e7tt exprime avant tout l'image d'un contact avec une11I'1'111'11; I,ti la prposition se construit, comme on dit, avec trois cas

    rI,!/1 iti], (J,nti! et accusatif - c'est paree que le contact de l'objet ou duIIJIII. II,VOI) II~ surface considre se fait sous des modalits diffrentes

    lii'l.'M 1\ h\ vulour memo des cas employs.

    * 523, LO Lo gnitf - qui est partitif - comporte, comme iLcstntllllpl'I'lllOllHiblo, uncontactdel'objetavec la aurfaoc =rel, maisz.imit;f,I'I~IIMptlH() do l'ospaco n,1I tomps, il exprimo uno priodo clfinie ; pris enVI~IIIIII' !i,(jIl'h', il roprscnto ce 81r qual IIn tJIJmil' . cotulitions d'cxisf"//I\,', '1/'(II(,/I/,('lIot8 sur IOHC\"OIH011 /'lO fOlldo, m,.t;'(!/II,,rif,1 qui OHI.1\ I'or'i:{inod'un 11011I, nll.lo/'iflr IJIIO lo 0111'1'illlpl'illlll ,\ MI'M II'IIIII'IIH, ,r/,I"",'nf8 Il(' t)((w'd'lIlIn Il'lIml,ioll lIIilil.ldl"', ,-,1,0",

    X"III, ..In, .1, a, :.1M )((),CI'lIrL (11'111' clCl1I11C1 1'01'111'1I del 1"'1411\1' ,IUIIII 1/1 I,~t, I~M\I 1(\ MIII\II "',\11,

    l \'/11/ n'-"/YI/"I; 11 ilvu hvnr

    1111ti,

    1. PRPOSITIONS: 'EllI 309

    Thc. 2, 15 E7tt Kxporeoc xcxt -rwv 7tpw1'

  • 3]0 PRPOSITIONS E'l' PRVERBES1 492 l7d coi fLAO:7tOAA' :7to:80v je me suis donn bien de la peine a.

    ton endroit .Thc. 1, 102 ,,~v ye:vOfLv"Y)vEn:t 'TM~8c> crufLfLO:Xo:v I'alliance qui se

    fit contre le Perse ,Xn. An. 1, 6, 10 :AO:OOV'T~e; (wvr,e; 'Tev 'Op6v-ro:v E:7tt 8(Xv'TC> ils

    saisirent Orontas par la ceinture pour le mettre a mort . quivaut a :tvo: 8o:vo:'Twcr~v wh6v~

    Hdt. 1, 68 E:7tt XO:X&.\l8:w7tou cr8rpoe; &.ve:pYl'TO:~ c'est pour le mal-heur de 1'homme que 1'on a dcouvert le fer , quivaut a: wcr'Te: xo:xevye:vcr8o:~ 'T&'v0Fw 7tC>.

    525, L' accusatif traduit, a la diffrence du datif locatif et du gnitifpartitif, une prise de contact directe (et souvent totale) ave e une surface :il en souligne l'extension, quand il s'agit d'espace, la dure quand ils'agit de temps. Susceptible de prsenter, avec E:7tt,ses valeurs ordinaires- en premier le u ce1le de direction -, il sert souvent a exprimer lefigur, ce qui n'tonne pas du plus abstrait des cas grammaticaux : sevidant de son contenu concret, il peut ne souligner qu'une notion derapport, partioulierement frquente dans des expressions quasi-adver-biales.

    A 12 ~Aflv E:rcL vTjac; 'AXaLwv il arriva aux nefs rapides desAchens.P 447 )crcr 'Te: y(XLO:V:m 7tVde:~ 'Te: xo:t ~p7te:~ tous les tres qui res-

    pirent et marchent sur 1:1 surface de la terre .A 577 o' E:7t' E:vvo:Xe:L'TO7tAe:0FO: (Tityos) tendu recouvrait une

    tendue de neuf arpents ,Thc. 2, 25 ol 'A0Y1YO:;o~E:ofouv 'T~V y~v E:1.( Mo +,fLFo:e; les Ath-

    niens ravagrent le pays pendant deux jours entiers .Xn. An. 6, 2, 2 :vHo: Mye:'TO:~ (HFO:XA~e; E:7tt -rv K:oe:pov xv

    x(x'TO:o~\'o:~ c'est I, dit-on, qu'Hracls descendit pour (rnaitriser) lechien Cerbre .

    Soph, Ant. 889 ~j.l.e:;e;ya.p &yyot 'TOU7tt 'T~Y8e: 'T~V x6pYlv nous avonsles mains pures pour ce qui est de cette fille .

    Thc. 2, 51 'E:7tt 7tAOY8e: )fLUle;ol 8lo:7te:epuy6'Te:e; ,,6v 'Te: fhfcrxov'TO: %(Xt-rey 7tOVOfLe:vovci>x-r~ov-ro pourtant ceux qui avaient chapp (aumal) avaient davantage (= dan s une plus large mesura) piti desmoribonds et des malades )1.

    526. En grec moderne, rien ne subsiste de cette prposicion, si on'est la locution prpositionnel1e &.7tVUlcre: sur, issue de E:7tCK.YUlde;.Les valeurs concretes (approche, extensioii xont 1'OlldU08 pnr x6v-ro: cre:ou fLcr(Xcre:; tout ce qui rossortiliHlti t, 1\ la nut.iun do direction. O/it, ttllgrossir les emplois de cre: ; tout, (\0 qlli nx pd lilIL1,l' inl/'nlion a t,('l ahHOl'h(par y~O: ; IOfl notion d'C/llft8H/'!nI'//I, do ,~//I'I'IW,~i(j//, del ('i/'I'/I//81111//'/'8 (/('('('880i1'('.Q Ii(JIIL OX p"i IIU'\"M,\ 1',~jdo del 11

    ~ 1i~7, 1\ NI',\. ("'I!tl 1""PIIHllh'll tI", iflIlV"""1111l1 'I'I'!"~IiNII.c1" 111111

    1. PRPOSITIONS: KATA 3Llles langues indo-europennes : elle n'a pour srs correspondants quocant avec en vieux gallois et cai-ta en hitbite ! : dans cette dernierolangue, elle se construit avec trois cas : datif locatif, au sens de : parrni,en-dessous, chez, ave o ; gnitif: avec ; ablatif: venant de, deseen-dant de . Mme si on ne fait pas entrer en ligne de compte lato cum 01,sl. s, il semble que la notion fondamentale soit celle de avec ; unoimage, commune au grec et au hittite, semble ancienne: celle duglissement d'un objet qui pouse ume surjace incline ; aussi bien le V. irl.cet combine, comme prverbe, les sens de avec, chez, le long do lI.On ne s'tonne pas de voir se dvelopper en grec l'ide de descendre Cl/Isuivant pour ainsi dire, a la facon d'un fleuve, l'inclinaison du terraiu,Elle admet deux cas, qui rpondent a trois fonctions distinctes : ] 0) I'accusatif d' extension partielle ou temporelle; 2) le gnitif reprsentan L 11/1ablatif de point de dpart et aussi un vritable gnitif partitif de oontaotpartieJ.

    528. 10) C'est a I'accusatf qu'apparaissent de facon la plus oompltles deux valeurs fondamentales de xO:'TO:en grec : le fait d' pouser 11/10surface et de descendre le fil de l'eau (xO:'TO: p60v). A cat des signill-oations concretes: a travers, en descendant de, dans le mme temps qur,les principaux sens abstraits sont les suivants : d'apre.s (cf. pour I'in\l~/l:(\lato secundacm et fr. suivant), en raison. de, par (au sens distributif : 0/1peut descendre une srie numrique aussi bien que la remontor), dunles conditions de ...

    Hdt. 3, 109 :X~8Yo:~xO:'TOC7ti1.cro:y'T~V y~Y da il y a des ViPOl'O/i MIli'toute la terre ,

    Hdt. 4, 44 ~7tAEOV xO:'TO:7t0'TO:fL6v ils naviguaient en dosocndnnf lofleuve ,

    Xn. Mm, 3, 5, 10 'TWV x(X6' O:U'TOUe;&.V8pW7tUlV &.p~(J"re:\q(x.v't' s'tant distingus patmi les hommes de leur temps ,

    Pla t. Gorg. 483 E XO:'TO:epcrLV-r~v 'TO\) 8~xo:tou 'TO:U'TO:7tpeX.'r'TOUn'L iItIagissent ainsi d'apres la nature (vritable) du Dl'oit ,

    180cr. 17, 4 E:~7te:fL~e:V&'fLO:xO:'T' E:fL7tOpto:y xo:t x()(''TO:Oe:(,)p(cx.y '1 ilI'onvoys a. la fois pour dos raisons d'affairoa ot do roligiou .

    Hdt. 6, 79 OC7tOLV(X...8o l.Lvo:~ 'TE'TO:YfLvo:~x(X't" &.Y~po: cx.lXIL,xAI,ITIVx-rverv oommo 1'anQoJ1 ... on aVI~it ix lo tl~UX do doux mill(11i ,\ 1"~Y(lJ'11It!'prisonnicr .

    Hdt. 1, J 2'l xO:'t'O: 't'eX.X.IJ~ dl~1I1i dOM ooudition do mpidlt.6. mpld(\IllonL , LI~ pl'(,poliit,lo/l ('lit, 1)/'OHq\lO vid(\1\ d(llio/l HO/lli PI'OIH'(I: 0/1 (1011I11"1'(II'a (fUV -r&ytL, lv TXCL, IJ,C't'

  • .JJ I'll ml'''"I'I'lflNI4 WI' I'ItIllV ICltIIlQH

    111f1" c\J(ltlnnlnlll, d. 1/(1111d,' (,11' nunu !l1'8(1('nrlrrr) 111,(( (/1/, ,mj('t de (r1r rr 1J11.//jrn) ; d(l Imrl, ot d'nutro 011 !lo bien affaire 1\ un al(lC' /lOllf, d(\H looutions prpositionnelles qui expriment aujourd'hui leII//(/ di', d(/'II,~ 011 ,907'&9.

    ~ 6:U, Mil;'!'/\.. La prposition .t.e:'t"11,hiou flj,"1I : II entro, parml li, 'I"lc'I\t, d'nlll(""'H .d,t c'Ht,('Iluw lo grol'OIlIl"Iiqllo. MCTOC pout, MI'('0,,"11'11"'(1 IWr'l' trol. I'I~H: !t') ItI dntlf lucuti],CJII 1411"1' I'ol>jlll 1/(17'1/1j d'ltllt 1',," Ut,) 1,\ trdnlur '/"11'/;1;/, c" P"(~OiH(\II~

    I 1."NI1J1I1I1II,I"/I.III,yrl ,," ',,;I,IM,IIII_ N,"'''', /lilll (1' 4111), ~'!'"d'lIl111illl''''p"llnll'"111111'111I'11.1.,1,," I',,"r 1"111\"'''' (O, rll l"I'IiII'"I. 1\,';;1 ,'""1,

    1. I'It(,JI'OMI'I'IONM: 1\.1 1]'fA 313

    potlit,iOIl do l'uhjo, comuu: lai.9ant partie d'un tout ; 3) l' accusatif derlirl'('/.i01I, qui indique que l'objot va Fl'agrger a un groupe.

    ~ 632 ti< 10) Lo datillocatif n'est plus employ que chez Homere ou dansIn. languo potique : il signifie le plus souvent : au milieu de, parmi ,Copondant, dja dans les textes les plus anoiens, il subit vivement laoonourronce du gnitif partitif et, comme oe dernier cas, prend le sensd(\ aveo . Il est probable que ce sont des expressions militaires tellesque .t.e:T

  • ,114 l'I"II'OIfI'rHlI"IM WI' 1'ltlWIr.IUlIr.,

    (.11011 II1'tl) 11111,0011111111"' 1}1I1'1'I'"pOlldnlloc' nl'ml',"ieIIIlUllll'f, 1'11111.(IXpl'ilIl"I'II~ MII'('I',~.~/:()I/. 1III'(IHt, paH illt l'l'dit do Hlq>pOHOI' l)IIU'11 dll hOIlIll\ "I'UI'II1"WI~lIlnLlI' dc' 'uo!. IIC(ll'Ldllll,t, 1\ In lili/ll If. 1I'lIltir 'IHII",'il di' Ilrllil~LI.'"11

  • ,1111 l' Itlll1'/1111'1'10 1!l'I'l'ItIi:Vlmlll~

    CIllllfo!l' C'MJI" C'CI,Ic' datlr ',11'" 1,'I elc,,~lllIlIHOII (11011Ii '" i1,",1,iv IJ) e1a11MI '11Ml"teIC'.'lIIUII 1"L(1(l\l~'Ltifd,\dll'l'I'I,IIIII'oI d"'\I,II'I/'IiOIl MplI,t.iIlIIlMIIOJdCtlldllllH,

    ~ 1i40, 10) AV(I( 111gllltif l)(/'/'/':/'j, m:pt indiqu quo l'oJjol, qui 0111',lIou,'(' ('11111P Ic\L(\111011LU1\aul ro n 'oce Upo q 11'UII(' port J/I 1,III/:/t' d' ('8 paco "1111priur-i JlII. i1110devrait s'agir q 1I0 cl'un invostiffornoll 1,imondiat. MtiH,C'OIlIlIlC'i1II.I'I'iVOsouven L, la 1im it.ation dans I'ospaco n 'cst plus sen tio dofil'~'1I1l('oll(,,'M,(', 0(, prat.iqucmont., au moins au propre, it n'y a qure detI,/,r,."I/,/:(' entr le r;niti/ (partitif) et le datij (Iocatif'), Des valeurs//(/11/'11,'8 HOHO,lt dveloppes au dpart du sens concret, telles quo :1111, u]! ti, 1iOW' la djense de,

    IIH ~ S' oc't'o 't'E:'t'

  • ,11 WI' 1'11Jlj\'If.1I1110

    1S4/L 111) Lc' K6111tlt 11'11141I"L" /'1'C\'1111'1111111'111c'llIplo'yc\ I~II HI'1H41'(/111'1'1'1d., I( 111'111111/,111'///1111 d,' ", HILII!' 1"111/' IIldi'llllll' IIL /108i/;o/l fIIIO(rIt,/I/l//I/.I' 011I'fI/'il'II/(/II:o/l, eI'l/lI ilru. ; 1\11 I'CIVILIIClIII', il OHL HOI/VOII(. nLt,oHL.\ 'LII fi.(III"\pe 1111'ox pri mor l' origi?{l, t'a(Jent (oonsidr oonune 1(, 'l)OI,t di' rlI1i1t/'t di'f'orlI/l), la porHonrlO - divino ou humaino - do qui UIl nSollHIIO 1'1I88i,~./(1//.1:1' ()\I dont on tient certaine -pouooirs.

    IIdt.. :1, JOL olxouct 7tpOe; vrou &VfLOU ils habitont au ("'= du ctrlu) vont c111Sud .

    PilLI" 'l'Mt, 173 D 7tp6yovo ~ ~ 7tpOe; &v~pwv ~ 7tpOe; yuvom

  • :tilO IG'I' ru re VIOIUlIO

    POI'". U/lllr;!I ,'11 fluJO dI) '/ll,n, In J(oL. uiur 111\ fnon do u]. (JI'UO 1l\(11I1lIvulour d 'oJlJloHi "ioll ItJlJlltmil, d 'ni 1I"III'H 1\11dolrOl'H dl'H I11'1"JloHit,iollH (lt11I'I"vCII'IHIH:!t, pilou (Itl~P()C;)OHL dfini par rnpporl, ILIl murLiur qu'ildOlllillll, uonuuo les cordagos d'untcnno (m!:poc) lo sont, IlIt!' rupport, 1\1"'111baJ'OItLiOIl ellc-mm

    ~ &50, 'fHO, rwo so construit avec trois oss roprscntant quatre(1IIIIHt,"1I0LioIlHdiffrentos : 1) le datif (locatif), qui, sans autre dtermi-nation, Hit.1I0 l'objct sous une surfaoe (ou sous un autro objet) ; 2) le

    nlt,lf (pal't.it.if), qui situe l'objet comme n'occupant qu'une partied'II/lIl MlIlof~100infrieure ; 30) )'accusatif de direction, qui montre l'objetullunt. se (ixer sous une surface, ou celui d'extension, qui se reprsenteI'objllt, oommo s'tendant en-dessous ; 4) enfin, a l'tat de traces et chezIn 1411111llomro, un gnitif (ablatif) qui donne a reo le sens de: de11"""1'1114n,

    1. 10) Lo datif indique que la position occupe par l'objet estII/""i,'/II"', nll propro comme au figur. Pratiquement, la diffrence

    IIIlt 1'" In pOHit,ioll dfinio plus prcisment par le gnitij partitif et la""til! IfllI Hllllpll'III(\lIL situe dan s l'espace par le locatif est ngligeable,;llIllItllllHIt\l propro :onpeutdireapeupresindiffremmentxe:~1'ocL reoy~~1( Ii l'OI)()HOHOUF\ la terre et Xe:L1'OCLreo y'ij. Cependant le datiflocatif"HI, pltlM concrei et, de ce fait, plus expressif : pour indiquer la positiond'lI/1(\ villa ItU picd d'une montagne, le datif est le plus usit ; et c'estH"'"Mdouto cotte valeur plus concrete du datif qui fait que les poetes etClI\/'1ILillHcrivains qui subissent lenr influence prferent la constructiondo (rr:onvoo lo dati/ a celle du gnitif pour exprimer le complment dupll.HHir. 1)'''"0 Iacon gnrale, le datif rend, au figur, l'ide de dpen-dauc en parbiculier celle de l'leve au maitre et du sujet au souoerain,

    X ' J1 '3 4 24

  • :\11.

    554. -10) ()11 pC'lIf.volr dI'" 1,'"1,111 dIc xcmplcs de la 1:llIglI\: 1l111l1l"1'Iqlll', oilou : dessoiis, mui s : de (/l'.I'SO/lS :

    L 140 IXU'ro:p ErCL XPIX'rOe:; AqJ.voe:; peL cXyAlXov u8wp, xp~vY) 7t~) rmdou

  • .1:':,' WI'I'II 11\'1'1111\111

    ~ 600, ~\np 11 t~ l't'i't,,., ti'.' ", i, ,WI,IIH ", IIHt, 1\ 1)(111I)I'.\H Hyllllll,yll\ll dupn'I(lt'\lI.'lIt, i IImiH il HOt'l'lIlIVII l'I~I'IIIIHlllt, nll pl'OHO,ot, OHt,HUI'(,O\l!, .'Iuploy1111lunion 0\1 dnm la 11~lIg\l I~piqll(\ :

    \ ,II)H ((pcv(Sy)v &:rep ~fLevov &AAWV le Cronido sio~ottnL u.l'6oML UOHI~II!,I'OHlI,

    O :,w:.! u yap &npye ZY)v6e;... ce n'ost pas sana (l'avou do) Zous ... .

    ~ 561. 6(X1, 1\1"11, 111111"11/ "'''(II'41l/''~''II~''11I ft"""II "Vl'f'Ufllllll

  • ,IIW ",t ""'ON" I~'I' l'II(oVI~ItIlIO/'lIIl1qll'/\ l'nt.Li
  • :J:.!H J'lll~l'fIHI'I'I()NH '10'1' I'H~IVIQHIIICH

    T lIIi11r. NI~It\()fI IIIU flioolo av, ".-o. (A th. Al tu. '", :.!ti) l(,)~ ~O(p>;*w.I( JIIHqll'l\ HI~I'c1oH 1>.

    676. MIt't'oc;v dans l'intervalle s'appquo ll. lo. Iois o. l' nur (J1~X)) oL au temps : pendant 1>.Lo gnitif partiLif s'y justiflodoublornont, puisque I'intcrvallo suppose deux poinie nettement dflnitld,tllfl 1'os paco ou dans le temps. Au figur, il indique ce qui tient le mili e?(111LI'Il deux caractristiques.

    I'lltL. Rp, 583 e .te:'t'O(~V 't'OU't'O,V O:.tcpo,v v .tto"(> /Sv se trouvantentro COI:!doux ohoses, juste au milieu 1>.

    Plnt. Phdre 230 A .te:'t'O(~v 't'wv A6ywv pendant I'entretien ,IIdL. 7,. 85 O"xe:u~v .te:'t'oc~v T~e; Te: rre:pO",x~e; xO((. T~e; rro(XTu'ix~e; un

    un quipcment qui tient le milieu entre celui des Perses et celui desI'I~Ot.y(lfl 1>.

    ~ ~77. MXp,(C;), hom. .ttcrcpO( jusqu'a ce que , se comporte comme"". : il l1'nppliquo a l'espace, au tem/ps et a toute quantit mesurable.

    {'''"I"III 1)1)11/'~(,)~, on voit de bonne heure des loeutions prposition-1111111'/4oOllHLit,lI60s a l'aide de de; (.tXp, de;).

    A,', (///(11)('8700 &.7tO't'o II6v't'ou .ttXPL ~ocpooe; du Pont jusqu'a laIWd,~igllo 1>.l lrlt; :l, 160 .tXPL T~C; E>

  • 330 I'ltli;I'OMI'I'IIINI'I N'I' 1'ltJo:VNItIlI,;H

    I'ide de proximit se rattechcnt IUI:lvulours figur60H d(, )!lI'/'n//1 tll dIressemblance. '

    K 274 eyyuc;; (aoio pres du chemin ,Ar. Ois. 1665 't'oic;; eyyu't',x't'l yvouC; fLe:ni'icx~ 't'wv XP'Y)fL&'t'lV (il

    disait que) les parents les plus proches ont la dvolution des biens ,Plato Rp. 508 e eXfLOAUW't"t'oucr['t'e:xcx1eyyuc; ~ocx[vov't'cx~'t'UcpAWV (les

    yeux) perdent leur acuit et sont prs d'etre aveugles .El 259 0.)fLlV fLe:crcr'Y)yUC; entre les paules .

    584, "Evcx'l't'1X et ~vcxvn en face de , On a vu ( 510), a propos dela prposition &v't'l, que la question se posait, du moins au point de vuede I'indo-europen, de savoir si eXv't'ln'tait pas le locatif du themenominal *ant front . "Evcxv't'lX pourrait reposer sur l'ancienne cons-truction, conserve pa,r nombre de dialectes de EVet de l'accusatij, lelocali] n'ayant pas besoin de justification avec ev ; en tout cas, ni wxv't'cx,ni ~vcxv't'~n'6taiont analysables pour le sujet parlant.

    -Y' 7[) ot lv Oe:ot &.v't'cx 8e:wv 'crcxv eux, des dieux, ils allaientuflrontor d'autros dioux ,

    ACi, A1)Ost, 8, 21 ~ xlXpa[1X cou ox ~cr't'~ve:u8e:icx~vcxv't'~'t'ou Ele:OU'tonCOOlll' n'ost pas droit devant Dieu n, "EvcxV't'~qui, dans cette expression,rpond a un tour smitique bien connu, est frquent dans la langue dela Ko~v~,

    585, "Eve:xlX (ion, e:ZVe:XIX) el cause de, en vue de possede, encommun avec EXIX't'~(ion, EX'Y)'t'~) par la volont de , un lment nominalexprimant la volont et se rattachant a. fe:xwv voulant bien,Il est probable que EVe:XIXrepose sur EV une chose II et *fe:xcx('t') volont , tandis que Exa't'L semble devoir son existence a unehaplologie de *fe:X!. eo prvorbe, qui n'ost jarnais vide , POHH(\d" HolL11111)vnlour concrete : (W,(0?1'(le' n, soi. uno valour abstraiu. : 1,,'inlhN tI/" 1)or , qui HOmttaoho sana douto a l'imago dOH Imldnt.M 11'dj\felllelllllt. '"1 Oltnlllrndo (In lo couvrant HUI'R~1.gaucho ot sur HI~dl'()It

    H 11M'1Ii).,w,1':111', '''''/1'1'1/1, II:.!II )(cx"'W\l"I)~ I~lv ~VIX)(OtAr"'/ILC()' IX') ()CI'IJ~ fI eJCl\!1 )j(111

    111I\110\11.I\\'IIIIM ill\'lIqlll\I4, III1I1N1''-H'I)III1II1111\'1II1H,11111\li)i", 0111101'11,11. "111\'1111'11'""

    141'. l'I'I~I\'ClI'I",,, vid" ", IIIIMi",II', Nlld111'1'IIIf(lr~ ",1/11'11/4/1/"II//' ItI I"i/l' "IIIII/Ii,

    111''" d~pArt d'l I '/L(\t.joll , "etlliflll eIIlIlMe\el'"'lIe'I', iI /LII,(IIiI,1!

  • :la"uuveut, ot, JULI'IlppllHlt.111f1ILII \'1'1'111'Hillllll" l'OI'l'(IHIHllld/Lnt" 111\11vuleurItU'tiUfll' :

    1';HoII, OI/op/, :l20 01, :328 cpOCLvtL'Ucr't'POI)pycX

  • ,\lItl N','I'/! RV 1"IU\JI:

    Plnl, Lol IHUII; tX7tM\~ !l\lTlrr)(~T('1 "qtl'il HoiL puronu-nt. nI, HirlpIOlII'"LIIOllcl'LIIlIlI~ 1\ (1\01'(, n. 1I H'HHit, d'1I1lCl U()II(JtIltIHLLiOIl r-u uppul qui, enpl'illllipLl'onillHi .. , , 011 joue HIII' lit

  • :1:16 PRPOSITIONS ET PRVERBES

    onstruire aveo le datif ; mais tout se passe comme si l'ide de direc-aun - et l'accusatif qu'elle comporte - envahissait le domaine lgi-timo du datif - et cela sams aucune contre-pmtie favorable el.ce derniercae.

    ~ 656 't"6't"e ~'e:fL~hVY)L IIAov~e alors il s'est embarqu sur unnavire on direction de Pylos ,

    Polyb. 30, 11. 9 ev~Y) 7t(XA~V't"av AfLOOV il remonta sur la chaloups .Hdt, 5, 109 wpY)av dY)... ~fL~e; ee; 't"d:e;v~e; efLo~ve~v 't"d:e;fLe't"p~e;

    00 serait pour nous ... le moment de nous embarquer sur vos names ,Hdt. 3, 41 evoY)Ee; ~u't"~v (~v 1tevt"'Yxv't"epov) il s'y embarqua

    (sur le navire a cinquante rames) .Xn. Gyr. 1, 4, 27 T~'t"' &p~, d1te!:v 't"av Kpov, X~L evewp~e; fLo~

    vola pour quelle raison, dit Cyrus, tu me regardais avec tant d'inei:lance . On pourrait voir dans le prverbe un reste de valeur concrete : rogar del' dans le blanc des yeux , comme on dit ; mais Hippocratemploie le verbe voisin EV~xoe~vaveo le sens de percevoir les sons

    IWOO une sensibilit excessive. 'Ev n'indique plus que l'intensit deI'not,ion exprime par le verbe.

    X n. An. 4, 2, 1 ExAeuov whoue; EfLrP~y6V't"~e;1topeecre~L ils11111r ordonnaient de se hter de manger et de partir ,

    1 'Ial s, Gorg. 526 C Evo't"e o' &AAY)Vdcr~owv creue;~eoLeuxu~~v parfoisILIIHHI,aporoevant une ame qui a vcu saintement ne s'oppose pas,11(111/'l'aspcot, El, Esch. Pers. 221 crov 1tcrLVLl~pe~ov, )v1tep qrne; LOe!:V

    T' cucpp6vY)v ton poux Darius, que tu dis avoir vu au cours de lalIuiL : de;, dans le premier cas, ajoute simplement cette nuance que le/"oWtl'd se porte sur une ame, ce qui se rattache sans difficult ala valeurcuncrete de de;. Tout au plus pourrait-on soutenir que la prsence dupJ'6vorbe apports une lgere valeur de dtermination, en attirant I'atten-tion sur l'objet de la vision,

    Romo.rque. - La valeur d 'intensit ou de rapidit de ;v prverbe vide "110111.uous avons donn des exemples signitlcatifs et sentis par le sujet parlant,Il C'lI/lIIO(ld'(ltre quelque chose de tres anotan, et qui explique de nombreux faits1111Vl)(lllblllll.ire : ainsi vlle:((vu,J.t dnoncer, dmontrer " ou le verbe solennelwi,((.) Invoquer, clbrer " auquel correspond en vieux latin inseco.

    cJo (1('1,1,(\ do leur corps, ils l'enduisaient de pltre , Le prverbe attire notre atten-l.lon plutt sur le rsultat obtenu que sur l'accomplissement mme de l'ac-tlon, Tout diffrent est le sens dumme verbe e~cxAdq:>eu,quand le prverbeprsonte sa valeur pleine : effacer d'une liste, comme dans Ar. Gav. 877.Plat. Phd. 85 A q:>~crLv~u't"oue;epY)vov't"~e;'t"ov e&v~'t"ov Imo M1t1JC;~8(::LV on prtend que c'est de douleur et pour pleurer leur mort que

    (1(lI~ cygnes) exhalent un dernier chant. L'emploi du prverbe estd'auLant plus signifieatif que le verbe e~4~eLV s'oppose au simple ~oeLv,plwieurs fois employ dans le passage.

    1~]Hoh.Ghoph. 549 exop~xov't"euede; o' eyw xrsvco "LV me chan-OI~Jlt en serpent, je la tuerai . Procd frquent, a. partir de la KOLV~,

    nt, prinoipalement dans la langue des techniciens : exy~A~x't"W trans-lormor en lait , ~xocx~w transformer en rsine , ete.

    fi08. ' ICII l. Co pr6verbe n' est j amais susceptible de se vider de son sensJlrtlfI'i'. lCxoluAivomont plein , il conserve a. peu pres toutes los valeurs'IlIl out. (11.6indiquea ( 522 Rqq,) lorsqu'il a t tudi comme prpo-I(,ou : 1I11'y I~ ~1I0l'U do dflronoo entro ~m6~veu yYje;et ~cxvc.u1tt yYjc;.

    1\11 HIIJIH (!01I/l/'d, &7d Hil.(lIiflll Hltr ))IWOOlo gnitif, vera aveo l'accusatif,k d),l di', ronlr ) IWllIl In dati]. (~III~ut, ILUX VIL!IlIlI'H (tbHtra,it(!,~, olLoHsont,

    JllJllrll~ plullILrt" 111\1'" I~U dal_f _.qu'Il H'IL~iHHn du ,{(ltiflllmtif 1111du dl~t'f1r'f1Jrlwumt ,jt : '~II d"I,IJ' luol~t.lf do I"'oxIIllILc'I n 1I\Lll~nhnl\t. 1.,,1IIMIlII eln

  • 1M WI' 1'11 JlV IQIUI I~

    //'1111"1//1"', d'/ldjlll/l'lillll c'l cft, 1'1///81' ; du daUf pl'OpI'C'IIH1I1I, elil, rc,lc\vlIlo l'lit qu'une Iwl ion (MI. a('('olllplio en /((,/)('71/' ou (1//, drl/'i1ll.('nt eloquolqu'uu (dati'U'lIs cO?l/modi el incommodi); I'ido d'(/'/.lm'ill OX(II'(I(.(\ aur1(II0lqll '1111 cnnt.inuc 1\ tro Ji60 au gnitij (pa1,titif),

    :WU V~xt ~' ~7re:Ly6fLe:voe; rrooiv ~7rdpou m6~VCXL il nagon.it vit1'1/111'I 1/110IHlI' IILtorre formo do sos pieds .l ld], 7, no TWV &'v xou mOlfLe:v Y~v XCXL:Ovoo (1 vide )1, XCX'l'O:exprime au mieux l'aspect dtermin1'11' I 'uet.ion vorbn.lo peut revtir : il attire notre attention sur ce fait'11111l'uution 11m'te efllcacement sur son objet; selon la signification duV"I'ftll, lIt dtorminat.ion s'appliquera, soit 3iU dpart de l'action, soit,JlIIIM souvcnt encere , a son aboutissement, Il en rsulte que, mettantJlIIIII' lItillHi dire l'objet en vedette, le prverbe X(l("t'O:donne au verbe unevuh-ur ubsiraite, tandis que le verbe simple r.orrespondant prsente unC'IIHamcret, Comme dans une action, le moment qui mesure le mieux1',./1i(!lwiL6 de celle-ci sur l'objet est Yachvemeni, XC

  • o1'lIlbl'OHl'l'lONH 10'1' I'HJ'ilv IOltllIO/'!

    IU'('poHition auiv] du yniti/-.- 01/0 n'nppolJo pnH du r

  • :1"'tlWe IH""" INH WI' I'ltlilVIIJltll"lH

    '1'111'. r" ti 1 ){IXt npf)(1){IX()a:~(J.tVfH'r(JV 'OpXO(.Le:VOV7t'Ixvn~ btoAL6p){ouv" Ilf" vC'lInlll, 1i0 pOHt,el' 00 faco d'Ol'chomeno, ils p~HticipoJ'ollt tous auit\go de h~villa 11.'I'hn, 2, 70 't'oL~ npocryLyvofL:vOL~... E7t'L't'WEV't'IXL ils marchent ... contre

    1f'1il'OIlf'OI'(Hqu arrivont , Par dfinjtion, oes renforts vjennent s'ad-jnilldl'O nllx t roupcs de l'adversaire.

    I'/nl. (lnt. 47 B n6't"e:pov 7t'Ixv't"0e;(Xv~pOe;E7t'lxvc>... 't"ov voiiv npocr:XEL;"lllif('1I 1\ "b louango ... de n'importe qui qu'il prte attention L. II

    * 006. "N. Prverbe plein )), cv exprime, soit l'union __ ou lal'rll/jll8io'/t d'objets jusqu'alors spars ou distincts, soit l'accompa-Ilomont pOII/' dos personnes, soit la participation a une action accomplie

    pnl' d 'nllf 1'0,0;: la notion comitative prend des sena varis selon qu'el1e'nppliqlle' h d('H sujete ou a des objete. Surtout a. partir de la. KOLV~,crU'la

    1.1lIcllIlIlIl\I'~''ItIiHociol' a d'autres prverbes, pour ndqus la participa-111111dl'lI I"'I'MIIIIIIIIHa /'aotion : on le voit combin a un, ou deux, voire1/'01" I'1'I'IVIIl'bl'M, (\0111mo crUVIXVOCA(crXlqui signifie a. la fois aiderqw"qll'lIl! 1\ cll'IIIf'IIH(\J'HOIIargent )1 et aider quelqu'un de ses deniers ,

    1111I1',vlXyrvVtrrptAIX~ il rassemblait les nuages 11.opll. NI. liMO (1I)(J.7t'6VCL7roc't"pt,crYXOCfLv'&~EAq0 viens au secours de

    ItHI 111'.n', \''''111; 1111nido \ ton frere ! 1).1\/,,,,, I\I/n\/(I 7, :W ufLnocPe:){'t"EVELVT~V VrcrLv TOLe; AEyofL:vOLe;

    , ('.I/I(rollf", nV(\(JHoill cc qu'on pense avec ce qu'on dit )l.

    1107. 11;11p'Ll'tttnL du sens plein de cruv, on s'explique aisment lesHI~lIifi{'nt,iol\.'i ~u'i1 prsente en tant que prve.rbe vide . La [ueion.d'(~II~,It(\'It,1ijusque-la distincts peut aboutir a un parjait alliage ; mais"I/Hlli In c:onjusion des lments composants peut etre le signe d'uneclc\llOlllpollition subite et totale. Suivant le sens du verbe, l'ide d'ache-1/1/11'111 (ll/ do de.struction l'emporte. Ces deux notions gardent encore'11111

    /'1111'11traces de concret; mais cv peut n'tre qu'un simple signetllI dhl'l'IiI'I:1/,at'ion de l'aspect. On voit que, comme prvel'be vide, cv11 '(IHI,pltH Iittl1HI'apport avec ano, E){ou ){oc't"

  • 344 l'lt!OJ'OHI'I'IONH 10'1' /'H(OVlm/JIO:;

    Ar. Theem; 424 7tpO -rou [Lev ouv ~v eXAA' 7tO;~IXL -nv OplXV 7tOL'Y)O"IX[LtvIXLC7LOIXX't"ALOV 't"pLl06AOU auparavant nous pouvions du moins entr'ouvr'notre porte ( nos amants) en faisant faire un anneau pour trois obolos .

    Eur. Ale. 638 OOUA(OU eXcp' IXt[LIX't'OC; [L1X0"'t'j) yuvIXLXOC; O"-Yc;7tE:OA~O'Y)VA&ep~ ; Faut-il penser - dit Admte a. Phrs dont il ne veut plus trele fils - qu'issu d'un sang servile, j'ai t mis au sein de ta femme,cJandestinement ? , Ici, comme dj dans l'exemple prcdent, lavaleur figure se mle a la valeur concrete: Admte a t mis au sein(= 80U8 le sein de sa mere), mais de facon pour ains dire non justifie,comme un enfant 8UPp08 (7tOOOAL[LIX~OC;).

    Thc. 3, 23 XIX~ ~ vu~ 't"OLO't'(.> (Xv[[L(.> 7tOVLcpO[L[V'Y) et la nuit o iltombait un peu de neige avec un. tel vent .

    Xn. An. 2, 4, 10 OL oe "EAA'Y)VEC; cpOPWV't"EC; 't"OTOUC; et les Grecsregardant avec dfiance ces gens-la. ,

    IX 321 7tt[Lv'Y)O"v 't 7t1X't"pOC; .UXAAOV 't"' Y n&pOLeEV (Athna) fiten sorte qu'il (T16maque) se souvint de son pere, encore plus qu'aupa-mvltlll, n. Lo verbo [LL[LViJaxl signifie par lui-mme : rappeler ; masU7tCJILLIL\I'faxc,) irU,jlitO BU!' la 8u(Jge8tion qui fait qu'on se rappelle.

    (:111\ I'['I'H.II] X

    LES N~GATIONS

    610. Lo greo dispoeo, on l'a vu ( 104), de deux ngatiou fO/llln,ruontnlca : uno ngation, qu'on pourrait appeler objective, ou(x), nt 11111lt'lgation subjective, [L~. Pour le sens, ces deux ngatons H'0I'PCIIlCllltYOOviguour : [L~ repousseum. vmu, un effort, une hypothese - o'c\HI,,\ el

    dOHtcndances de la volont ou des constructions de l' eeprii ; ou ClClIIHl.nhqu'uno a(firmation pose ne s'accorde pas avec la ralit (ou 00 qlHI 1'011oOIlHidore comme tel). Ainsi, dans les deux exemples SUiVU,llt,H. l111nIl%nt ngativo s'oppose a. un jugement non moins ngatif :

    Plut. Ap. 37 B ~ [L~ 7t!X.Ol 't"OU't"o ... 15q:>'Y)[LL06x dMvlXL oih' el cXylX()~\I/h' el xeocv EO""m; (Dois-je craindre) ... d'avoir a subir 1111 HOI'I,dlIVnnt lequel je dclare que je ne sais pas s'il est bon ou mauvnis " .

    'I'ho. 1, 44 "r~v Kpxupecv EooAoV't"o [L~ npo[crelXL KOpLVO[OLC; i1H IIUvoulaicnt pas abandonner Corcyre aux Corinthiens .

    611. Los ngations s'ajoutent a la phrase sams en modifier la H/11/'/'. ot on no pout jarnais dire qu'un verbe entmne ncessairomont111ohoix d'une ngation de prfrence a l'autre. 11 est bien vrni U',,"verbo tlclaratf, oomme Ayl, ouvre le plus souoent une compltivo hlll11.vo nio par o : mais les possibilits d'emplois de [L~ rOHt,ClIt1,11011I1I'I)IIHOH.Outro quo 00 verbo peut indiquer un commandement ot, /'C\MMII,'t.1tJ~IIX verbca do voloni, il suffit qu'une restriction. personnelle iutO/'Y!C\III1".11111111()hypothese do I'imagination, ou la coneidration. (momo 1(I~c~l'n)11"qllCllqllo (Jnralit, pour que la n6gation subjective so SUbHLiLuCl,\ h~III"WLt,iollobjcctivo.

    11)11/'./. JI. 823 ou OIXU[L!X.