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L'Hyper ! N°240/07 3 mai 2007 18 pages http://www.cfdt-carrefour.com / E. Mail: [email protected] Aucun signataire pour les NAO 2007 Constat de désaccord

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L'Hyper !N°240/073 mai 2007

18 pages

http://www.cfdt-carrefour.com / E. Mail: [email protected]

Aucun signataire pour lesNAO 2007

Constat de désaccord

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2 • L'Hyper n°240/07 du 03/05/07

❏ EMPLOI

OUVERTURE

Sommaire et indices

▼ Ouverture

Sommaire et indices page 02

Votez page 03

▼ Elections présidentielles

Votez le 6 mais 2007 page 05

▼ Conditions de travail

Accident de travail page 06

▼ Développement CFDT

Deux nouvelles sections page 07

Elections et adhésions page 08

▼ Elections Champion

Elections nationales Championpage 09

▼ NAO 2007

Echec à la négociation page 10

▼ Caisse automatique

Action de sensibilisation CFDTpage 13

Ségolène Royal chez Championpage 14

▼ International

L'usine Spectrum, suite… page 17

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3 • L'Hyper n°240/07 du 03/05/07

par Serge Corfa

De cette campa-gne électorale onretiendra que pour

la première fois de toutes les cam-pagnes électorales du passé unecandidate à la présidence de la ré-publique s'est arrêté quelques in-stants pour rencontrer des caissiè-res et s'inquiéter de leur vie au tra-vail.

Oui on peut comprendre l'agace-ment de la société Carrefour quandest mis en pleine lumière grâce àcette candidate médiatique lesconditions de travail de ses sala-riés, quand on entend à la téléqu'une caissière à moins de 1000euros net pour vivre et que ce sa-laire est comparé à ceux des diri-geants, oui ça vous gène.

Merci Mme Royal et dans unemoindre mesure Mr Bayrou denous avoir permis d'exister quel-ques instants.

Parce que la CFDT depuis long-temps a décidé de ne plus donnerde consigne de vote, quand les va-leurs républicaines ne sont pas enjeu, cet édito ne se veut pas un ap-pel à voter pour l'un ou l'autre descandidats mais la relation d'un fait.

Les salariés de commerce ne doi-vent pas être naïfs il y a des pro-positions qui ne vont pas dans lesens d'une meilleure qualité devie pour nous.

Le travail le dimanche, la réformedu droit constitutionnel de fairegrève, l'absence de coup de pouceau smic, le retour du CPE, les 35 h

remis en cause nous serons lespremiers à les subir demain.

Si les électeurs veulent croire auxpromesses des jours meilleurs, auxengagements à consulter les syndi-cats avant toutes décisions socialespourquoi pas ! On sait ce que de-viennent les promesses …

Il faudra dimanche faire unchoix , faites le sans illusion maisfaites le ! Nous avons des politi-ques, hommes ou femmes dequalité en France il suffit dechoisir puis se mobiliser avec laCFDT pour faire entendre votrebulletin de vote.

Quel que soit le président ou laprésidente élu(e) par les Françaisle 6 mai prochain, il nous faudraêtre toujours plus nombreux pourfaire reconnaître la prolétarisationdes salariés de la grande distribu-tion.

Le syndicalisme d'adhérents, queprône la CFDT est la seul garantiepour demain Il est seul capable deporter haut nos ambitions revendi-catives.

Cet impératif de syndicalisationest d'autant plus crucial que lareprésentativité syndicale reposerademain sur les électionsd'entreprise.

Or, pour réaliser de bons scoreslors de ces scrutins, il estindispensable d'avoir de nombreuxadhérents.

Conquérir de nouveaux adhérentspour mieux se faire entendre parles politiques comme par les pa-trons!

OUVERTURE

Editorial

Au momentoù aucune

organisationne signe l'ac-

cord 2007,que la paupé-

risation desemployés

s'accélère,que la CFDTs'inquiète desconséquences

sur l'emploide l'arrivéedes caissesautomati-

ques, que lesemployeurss'octroient

des rémuné-rations miro-

bolantes,

les électionsprésiden-

tielles sont unenjeux pour

notre avenir.

Du choix dessalariés dé-pendra une

partie de no-tre avenir.

Votez !

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4 • L'Hyper n°240/07 du 03/05/07

Avec un taux de participation exception-nel, le premier tour de l'électionprésidentielle rompt avec une période dehausse constante et régulière del'abstention depuis près de vingt ans.Après une campagne qui a visiblementintéressé les Français, c'est une bonnenouvelle pour la démocratie.

La CFDT a souhaité que lespréoccupations des salariés soientprises en compte dans le débat, enparticulier à travers le plein emploi, lepouvoir d'achat, la cohésion sociale, larelance de la construction européenne

Interview de François Chérèquedans Les Echos (extraits)Le 1er Mai tombe entre les deux toursde la présidentielle. Partagez-vous le

mot d'ordre de Bernard Thibault, quiappelle implicitement à en faire unejournée de mobilisation contre NicolasSarkozy ?

La CFDT ne veut pas entrer dans unedémarche de mobilisation contre tel outel candidat. Depuis un quart de siècle,nous refusons toute expression partisanedans le cadre des élections.

Nous ne confondons pas l'UMP et leFront national. Cela enlèverait toutcrédit à notre initiative de 2002. Al'époque, il s'agissait de défendre ladémocratie. Cela ne nous empêche pasd'avoir certaines inquiétudes sur lespropos tenus par Nicolas Sarkozy surl'identité nationale, la répression de ladélinquance ou la génétique. Noussouhaitons qu'il précise ses propos avantle 6 mai.

Il existe une loi, votée en janvier 2007,qui engage tout gouvernement à passerpar la négociation avant de légiférer.Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal sesont engagés à la respecter.

Quel que soit le président élu, nousdemanderons la mise en place d'unagenda social, sous la forme d'unsommet dès le mois de juin. Il permettra

ELECTIONS PRESIDENTIELLES

Votez le 6 mai 2007

La CFDT nedonne pas deconsigne devote pour tel

ou telcandidat.

C’est lacondition de

sonautonomie.

Mais elleappellechaque

citoyen à userde son droitde choisir.

Elle inter-vient dans les

débats !

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5 • L'Hyper n°240/07 du 03/05/07

de définir ce qui est de laresponsabilité des partenairessociaux, ce qui est de laresponsabilité de l'Etat et ce qui estde la responsabilité commune.Nous nous réjouissons d'un retourau débat politique.

Si nous voulons que cela continue,il faut que les syndicats prennentleurs responsabilités en faisantfonctionner la démocratie sociale.

Peut-il y avoir un risque detroisième tour social si NicolasSarkozy accède à l'Elysée ?

Le principe du troisième toursocial, c'est de contester dans la ruele résultat des urnes. C'est unedémarche antidémocratique. Letaux de participation a été de 85 %au premier tour. Nous allons avoirun président ou une présidente quiaura reçu la légitimité du suffrageuniversel. C'est la démocratie quiaura gagné et nous respecterons ladémocratie.

Pour la première fois, audeuxième tour, nous avons deuxcandidats qui reconnaissentl'économie de marché.

La candidate socialiste ditclairement que les entreprises nedoivent pas se sentir coupables defaire des bénéfices. La question estdonc maintenant : comment régulercette économie de marché ?

Que pensez-vous du sondagepublié récemment par « Liaisonssociales » qui met en évidence undéplacement vers le centre dessympathisants de la CFDT ?

Il n'est pas étonnant qu'un

syndicat comme la CFDT qui al'ambition de représenter tous lessalariés soit à l'image del'électorat en général.

Cela fait déjà quelque temps queles sympathisants de la CFDT serecentrent sur les partis de gouver-nement et qu'ils laissent peu deplace aux extrêmes.

Est-ce une bonne idée à vos yeuxd'expérimenter la TVA sociale ?

Il faut cesser de traiter la fiscalitépar appartements. La TVA socialedoit s'inscrire dans une cohérencefiscale, sinon elle ne fera querenforcer un peu plus l'impôtproportionnel au détriment del'impôt progressif. Le principe de laCSG, instaurée pour financernotamment l'assurance-maladie,c'est que chacun paie en fonctionde ses revenus et est soigné enfonction de ses besoins. La CSG,c'est la garantie que chacun restedans le système collectif deprotection sociale. La TVA sociale,c'est l'inverse : ce sont les hautssalaires qui paieront proportionnel-lement moins et les bas salaires quipaieront plus car ils consommentl'essentiel de leur budget et n'ontpas la capacité d'épargner.

La « finale » de la présidentielletraduit un choix entre deuxgrandes politiques économiques :une politique de l'offre défenduepar Nicolas Sarkozy, unepolitique de la demande soutenuepar Ségolène Royal. Selon vous,de quoi la France a-t-elle besoinaujourd'hui ?

Des deux. Personne ne peut dire

que les salariés n'ont pas besoin depouvoir d'achat. C'est une revendi-cation constante de la CFDTdepuis 2005. Cela dit, pourredistribuer de la richesse, ilfaut la créer. L'économiefrançaise doit retrouver le cheminde l'emploi et du développement.Elle n'y parviendra pas seule. Il luifaudra aussi s'appuyer sur larelance des politiques européennes,thématique trop absente de cettecampagne.

Vous vous êtes rapproché deBernard Thibault pour tenterd'imposer une réforme de lareprésentativité.

Nous sommes allés suffisammentloin dans cette volonté de réformepour résister aux pressions. Nousavons pris l'engagement, y comprispersonnel, d'aller jusqu'au bout surce sujet-là. Donner à tous lessalariés la capacité de voter pour lesyndicat de son choix est unélément fondamental dansl'évolution de la démocratiesociale. Le principe d'électionsprofessionnelles dans l'entrepriseest maintenant soutenu par leMedef. La seule à ne pas s'êtreexprimée, c'est Ségolène Royal. Jesouhaite qu'elle nous dise pourquoielle ne soutient pas la positioncommune de la CFDT et de laCGT.

Nicolas Sarkozy s'engage àmettre en place une garantie deservice minimum dans lesservices publics dès cet été. Sadémarche vous convient-elle ?

Il nous dit de négocier mais enfixant à l'avance le résultat et lecalendrier ! Cette méthode ne nousconvient pas. La négociation doitse faire au cas par cas, dans chaqueentreprise publique. A la RATP,les syndicats ont fait leurs preuvesen mettant en place un systèmed'alerte sociale pour éviter lesconflits. Bizarrement, c'est dans lapériode où il y a le moins de grèvesdans le service public que l'on enparle le plus.

Votez le 6 mai 2007

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6 • L'Hyper n°240/07 du 03/05/07

Carrefour VenetteElle s'appelait Margareth, elle avait 42ans et travaillait depuis 28 ans dans lemagasin actuellement au textile.

Elle devait être en congés mais elle lesa repoussé pour venir travailler du faitdu manque d'effectif au rayon.

Elle est décédée, écrasée par un 19tonnes qui reculait dans la cour deréception de son magasin, le chauffeurdu poids lourd ne l'a pas vu.

Le camion n'avait pas d'avertisseur derecul. Elle n'a pas eu le temps de s'écar-ter, au dos au camion elle ne l'a pas vuvenir à temps.

Elle est décédée lundi 26 mars quelquesjours avant son anniversaire.

Carrefour SegnyRené avait 56 ans 2 enfants . Salarié de-puis 4 ans il était au niveau IV.

Samedi 24 avril à 14 h 30 il était seul aurayon et en prenant des articles dans unrack en équilibre sur les pales d'un ger-beur il a perdu l'équilibre est est tombésur la tête.

Un collègue a tenté de lui porter secoursen vain. Il est décédé.

Accident de travailCes deux accidents mortels en quelquessemaines doivent nous interpeller.

S'agit-il d'erreur humaine, de négligen-ce, les règles de sécurité ont-elles fonc-tionnées, la fatigue morale ou, physiquea t-elle jouée un rôle. Subissaient-ils unesurcharge de travail où s'agit-il d'un sim-ple accident ?

L'enquête que doit mener obligatoire-ment le CHSCT définira les circonstan-ces exactes de ces accidents.

La CFDT refuse d'employer le mot fata-lité et nous souhaitons que la commis-

sion nationale de sécurité soit saisi pourque de tels faits soient rendus impossi-bles.

Courrier à la directionEdwige Bernier Déléguée syndicalecentrale CFDT a été choquée par l'acci-dent survenu dans un magasin de sa so-ciété (Hyaprlo). Elle s'est immédiate-ment adressée à la direction rappelantles mises en garde faites 2 jours aupara-vant.

Nous avons eu une réunion le 27/04/07,durant laquelle nous avons dénoncer lemal être qui se fait ressentir depuis uncertain temps dans les magasinsHyparlo.

En effet, les salariés et les cadres, sontdans une situation de fatigue morale etphysique extrême du fait, d'un manqued'effectif, mise en place de Mercure,productivité ,pression, départ de cer-tains cadres non remplacés .

Nous vous avons demandés d'agir rapi-dement par exemple par le biais de dé-clenchement d'enquête CHCST, misemise en place de cellule psychologiqueou tout autre moyen à votre convenancepour que ce mal vivre s'arrête.

Suite à cette réunion un fait tragiquec'est malheureusement produit, à savoirla mort d'un salarié au magasin deSegny.

Cette tragique nouvelle me touche per-sonnellement en tant que salariée et re-présentante du personnel.

Nous nous devons de tout mettre enoeuvre pour que cela ne se reproduiseplus jamais.

Ne demandez pas aux hommes et auxfemmes qui travaillent dans les maga-sins de préférer la productivité au dé-triment de la sécurité

En tant que femme, salariée, élue, je mesent concernée et vous ?

CONDITIONS DE TRAVAIL

Accidents de travail

Plus de 7.000personnes

meurentchaque

année d’unaccident du

travail oud’une

maladieprofessionnel

le.

La sécuritéau travail

devrait êtretraitée avec lamême priorité

que lasécuritéroutière

" Nous nousdevons de

tout mettre enoeuvre pour

que cela ne sereproduise

plus jamais."

Accidents mortels chez CarrefourAprès l'accident mortel à Carrefour Venette un

deuxième décès au magasin de Segny.

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St Jean de VedasCe magasin de 6000 m2 ouvert en 1986 emploie 340 personnes. Philippe Askermanager métier a décidé de quitter la CFE-CGC est de construire avec la CFDTune véritable représentativité du personnel où employés et cadres oeuvrent ensem-ble.

Message reçu puisque dès la première élection 60% du personnel votent pour lescandidats CFDT au grand déplaisir de la direction et de FO qui ne cessent de nousmettre des bâtons dans les roues.

7 • L'Hyper n°240/07 du 03/05/07

DEVELOPPEMENT CFDT

Deux nouvelles sections

Deuxnouvelles

sectionspour laCFDT

Dans cesdeux casla direc-

tion a faitpressionsur nos

candidatset n'a pas

respectéle choix

des sala-riés.

Noussommes

bien loindes va-

leurs queCarrefour

affiche !

VillabéCe magasin de 9600 m2 ouvert en 1992 emploie 530 personnes. La liste FO faisait50/50 avec une liste sans appartenance syndicale. De élus FO et SAS ont décidé de

mettre en place une sectionCFDT. Olivia Rodriguescaissière à été nommée dé-léguée syndicale.

Malgré de fortes pressionsde la direction entraînant ladémission de deux candi-dates CFDT, des manoeu-vres lors des élections al-lant jusqu'au refus de nousremettre les procès ver-baux d'élection nos sixcandidats font jeu égaleavec FO.

L'équipe CFDT de St Jean de Vedas avec les responsables locaux

L'équipe CFDT de Villabé avec Lola Tourinoresponsable régionale CFDT

CFDT 107 sectionschez Carrefour (192 hypermarchés)

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8 • L'Hyper n°240/07 du 03/05/07

Elections et adhésions

En 13 électionsdepuis le débutde l'année laCFDT obtient134 élus soit 31élus supplémen-taires par rap-port à 2005

Antibes, Bourges, Chalons en Champagne, Or-léans, La Ciotat, Laon, Nice TNL, Paimpol, Queti-gny, St Jean de Vedas, Villabé, Vitrolles.

AntibesDur, dur dans ce fief historique de FO. La CFDT quin'avait obtenu aucun siège en 2005 double ses voix etobtient 2 délégués du personnel avec 13% des voix.Il faudra attendre 4 ans pour de prochaines électionsse sera dur.

Ivry sur SeineAvec 62,12% des voix la CFDT progresse de 5

points face à 4 syndicats (FO, CGT, CFTC, CAT).Les salariés montrent ainsi leur adhésions aux délé-gués qui sont montés au créneau en décembre pourdénoncer le licenciement d'un employé SDF

Laon12% de moins de suffrages exprimés par rapport auxélections de 2005 conséquence un léger tassement devoix et la perte de 2 sièges pour la CFDT. L'écart seresserre avec FO mais la CFDT fait toujours jeu éga-le .

La CiotatSurprise dans ce magasin où la CFDT présenten'avait aucun élu. Aux dernières élections la CFDTrafle tous les sièges devant FO qui n'en revient tou-jours pas.

Orléans, Forte progression de la CFDT qui obtient 4 élus sup-plémentaires par rapport à 2005 mais reste minoritai-re avec 35% des voix face à FO.

La CFDT progresse un peu plus à chaque électionet confirme sa deuxième place chez Carrefour !

803.635 adhérents au 31 décembre 2006 (806 829 adhérents fin 2005)

Avec une baisse de 0,43 %, la CFDT stabilise ses effectifs. L'exercice2006 confirme le redressement de la courbe de syndicalisation. Pourmémoire, la baisse des cotisations était de 6,39 % en 2004 et de 1,37% en 2005.

Les nouvelles adhésions sont à 72 % réalisées dans des secteursprofessionnels très divers : Services, Santé, Communication etCulture, Métallurgie, Transports, Collectivités territoriales, etChimie Energie. La fédération des services (auxquelles adhèrentles sections Carrefour) est la deuxième fédération en terme deprogression

Les nouvelles adhésions, dont le nombre est reparti à la hausse, ne parviennent pas à compenser, entreautres, les départs à la retraite de la génération du papy boom Pour les trois premiers mois de 2007 plus de20 000 salariés, du public et du privé, ont rejoint la CFDT au cours de ce trimestre.

La dernière étude de la Dares, qui met en lumière que la CFDT est l'organisation la mieux implantée dans lesentreprises, quelle que soit leur taille. Cette présence CFDT dans plus d'une entreprise sur trois (36 %) estsynonyme de développement.

C’est sur un syndicalisme d’adhérents, représentatif de la diversitédu salariat, que doit reposer une démocratie sociale modernisée.

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9 • L'Hyper n°240/07 du 03/05/07

ELECTIONS CSF

Elections nationales Champion

Le 23 mars2007 les sala-

riés des 615Champion

étaient appe-lés à élire

leurs délé-gués dans les

10 comitésd'entrepriserégionaux .

18 632 sala-riés (70,69%des inscrits)ont expriméleurs suffra-

ges.

Ils ont dési-gnés 128 dé-

légués au co-mité d'entre-

prise et denombreux

délégués dupersonnel

Remarque: ChezChampion il n'y apas de délégués de

personnel dans tousles magasins. Un ac-cord prévoit une re-présentation régio-

nale.

La CFDT toujours en progression !La CFDT se présentait pour la première fois dans toutes les régions 74candidats dans le collège employés, 9 candidats dans le collège agentde maîtrise, 2 candidats dans le collège cadre.

La CFDT progresse en voix et en élus (+ 5 par rapport à 2005) et ob-tient pour la première fois des élus dans le collège maîtrise

Si la CGT reste la première organisation syndicale elle subit une éro-sion de voix, la CFDT disputant la deuxième place à FO mieux im-plantés dans la maîtrise.

Employés Agt Maîtrise Cadres TotalVoix % Voix % Voix % Voix %

CFDT 3807 22,15 143 14,8 17 3,56 3967 21,29CFTC 2143 12,47 64 6,63 10 2,1 2217 11,9CGC 0 0 369 38,2 343 71,91 712 3,82CGT 7249 42,17 74 7,66 1 0,21 7324 39,31FO 3990 23,21 316 32,71 106 22,22 4412 23,68

Total 17189 100 966 100 477 100 18632 100

Voix CSF (Champion) 2007

21,3% CFDT

11,9% CFTC

3,8% CGC

39,3% CGT

23,7% FO

2007

NO

RD

PE

RP

O

CE

NT

RE

-ES

T

SU

D - E

ST

NO

RD

-OU

ES

T

OU

ES

T

CE

NT

RE

SU

D-O

UE

ST

SIE

GE

Em

ployés

Maîtrise

Cadres

Total

CFDT 4 2 3 2 2 2 3 1 1 0 20 2 0 22CFTC 3 2 0 1 1 2 2 1 0 0 12 0 0 12CGC 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 5 2 7CGT 4 5 8 5 2 6 6 5 3 0 44 1 0 45FO 3 3 1 5 1 2 1 4 2 0 22 6 1 29SAS - - - - - - - - - 1 1 3 9 13Total 14 12 12 13 6 12 12 11 6 1 99 17 12 128

2007

2005

2003

CGT 44 46 42FO 23 20 24

CFDT 20 17 16CFTC 12 12 11CGC 2 2 2

101 97 95

Résultats des votes au premier tour, tous collèges

Elus CSF (Champion) 2007

19,1% CFDT

10,4% CFTC

6,1% CGC

39,1% CGT

25,2% FO

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10 • L'Hyper n°240/07 du 03/05/07

Pas d'accordLa direction sensible aux réactionsdu personnel, à l'appel de la CFDTqui a oeuvré dans ce sens, a décidéd'accorder unilatéralement l'aug-mentation de salaire prévue parl'accord bien que celui-ci ne soitpas signé.

Pour le reste rien puisqu’il n’y apas de signataire (à préciser quel’accord modulation de 2006 estcaduque on revient à +6/-6)

Précisons que la loi ne permetpas à l'employeur de modifierunilatéralement les accords saufà les dénoncer.

Vous n’obtenez aucun desavantages sociaux que vous auriezobtenu si vous aviez signé maisvous obtenez l'augmentation desalaire.

A chacun de réfléchir s'il fallait si-gner ou non. Particulièrement tousceux qui ne se sont pas exprimés.

En ce qui concerne les salariésHyparlo la situation devrait être lamême.

Mesures unilatéralesLa Direction prend unilatérale-ment les mesures suivantes :

Augmentation de la grille desalaires de référence Carrefouret Continent 2001

Niveaux 1A / 1B / 2A :

1% à compter du 1er mars 2007,

2,2% à compter du 1er juillet2007.

Niveaux 2B à 5 :

1% à compter du 1er mars 2007,

1,2% à compter du 1er octobre2007.

Pour Continent 2001 cesaugmentations viennent encomplément de l'accord derattrapage de la SociétéContinent 2001 du 28 avril 2005.

Nous verrons si la direction aeu raison de laisser les salariésmécontents !

NAO 2007

Echec à la négociation 2007

Le fait est as-sez rare pourêtre souligné,aucune orga-nisation syn-dicale ne si-gne l'accordproposé parla directionpour 2007.

Un constat dedésaccord aété signé le23 avril par

les organisa-tions syndica-les suivantes:

CFDT, FO,CGT, CFTC,

CAT.

Aucune organisation syndicale ne signe !

Un constat de désaccord est signé.

La direction accord unilatéralement l'augmenta-tion de salaire prévue dans l'accord.

La CFDT n'a pas ménagé ses efforts pour tenterd'obtenir un front commun afin d'obtenir de la

direction la réouverture des négociations et en casd'échec une action commune.

Aucune réponse, le résultat est là !

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11 • L'Hyper n°240/07 du 03/05/07

La CFDT est fortement déçue !

Nous avons été la seule organisa-tion syndicale a demander la ré-ouverture des négociations afinde tenter d'obtenir un plus sur lesocial. Nous n'avons été suivi parpersonne.

Encore une fois, la directionmontre que le social n'est pas lapriorité. Nous aurions pu aboutirà un accord il s'en est fallu depeu, un geste que l'entreprise n'asu faire.

Comment peut-on refuser de dé-plafonner la remise sur achat,alors que ça ne coûtera rien àl'entreprise et lui rapportera desclients !!!

Pourquoi n'obtenons nous pasune augmentation dès le 1er jan-vier comme c'est le cas dans plu-sieurs filiales, juillet aurait été unpremier pas.

HistoriqueLa CFDT avait, avant même lesnégociations, annoncée son pland'action

Avis des négociateurs dès le 16mars, consultation des salariés du19 au 22 mars, consultation des dé-légués syndicaux le 29 mars et en-gagement "si la CFDT ne signepas nous appellerons les salariésà arrêter le travail vendredi 6avril 2006"

Avis partagésDès le 16 mars les négociateursdonnent un avis favorable à la si-gnature. "le sentiment d'avoir étéau bout des possibilités de négo-

ciation de la direction"

La CFDT consulte les salariés7000 d'entre eux (10% des effec-tifs) donnent un avis avec une ma-jorité défavorable (57,3%) à la si-gnature mais dans le même tempsbeaucoup ne souhaitent pas fairegrève.

Le 29 mars 58 délégués syndicauxsur les 107 sections CFDT Carre-four soit 53,70 % se déplacent pourdébattre et donner leur position.

Si on ajoute les sections qui se sontexprimées par écrit se sont 68 sec-tions CFDT qui se sont exprimées(63,55%).

- 33 sections se sont prononcéespour la signature soit 58 mandats

- 34 sections contre la signatureet pour la grève soit 57 mandats

- 1 section s'est abstenue soit 3mandats

- 38 sections ne donnent aucunavis !!

Notre décisions étant à 50/50. Ilétait difficile de prendre une déci-sion dans un sens comme dans l'au-tre tout en respectant la démocratie.

IntersyndicaleA l'initiative de la CFDT les orga-nisations syndicales se sont misesd'accord lors de la négociation du15 mars pour agir de concert.

La direction a répondu positive-ment à une de nos demandes surles deux présentées.

Constatant que Force Ouvrière estconfrontée au même dilemme quela CFDT, à savoir un partage des

avis des sections, la CFDT lescontacte pour agir de concert.

Nous tentons de créer un frontcommun des syndicats afin d'obte-nir de la direction la réouverturedes négociations et en cas d'échecune action commune.

DirectionDans le même temps nous écrivonsà la direction pour préciser nos de-mandes.

La CFDT souhaite améliorer l'ac-cord sur divers points

- une augmentation enjuillet au lieu d'octobre (une desdemandes communes en paritairenon prise en compte par ladirection),

- le déplafonnementmensuel de la remise sur achat(cette demande est sans coût pourl'entreprise).

- et autres revendications àdéfinir unitairement dont la pos-sibilité d'un accord social et sala-rial distinct.

La direction n'a même pas la po-litesse d'accuser réception !

Mobilisation insuffi-sante La CGT avant les négociations,sans connaître les propositions dela direction, a appelé à des arrêts detravail. Incapable de mobiliser ellemontre à la direction sa faiblesseavant les négociations.

A la CFDT dans les sections contrela signature de l'accord certaines nesouhaitent pas faire grève, d'autressont incapables de mobiliser.

Plusieurs sections qui ont dans lepassé démontrées leur capacité deforte mobilisation ne sont pas favo-rables à la grève ne "sentant" pasles salariés réceptifs.

La période de campagne présiden-tielle n'est pas favorable à une ac-tion syndicale.

Alors que nous étions optimistes

Echec à la négociation 2007

Quand on veut quelque chose il faut se donner les moyens de l'obtenir.

Pour cela une forte adhésion des salariés est nécessaire.

Ce fut le cas en 2004 et 2005

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12 • L'Hyper n°240/07 du 03/05/07

sur nos chances d'obtenir des avan-cées par la concertation entre lessyndicats de l'entreprise rien nes'est produit.

Pendant plus d'un mois FO n'a prisaucune initiative. Nos appels àleurs responsables n'ont obtenu au-cune réponse claire.

Pourquoi ? Qu'est-ce qui empêchece syndicat d'agir de concert pourobtenir plus. A lui de s'expliquer !

La CFDT a tenu compte de tousses facteurs avec ces conséquences.

ConclusionLes instances nationales CFDTCarrefour bien que favorable àune signature ont respectél’absence d’avis fort. Une grèveça se conduit dans l’adhésion.

La CFDT a occupe le terraindepuis les paritaires pendant qued’autres se taisaient et se taisenttoujours.

Là où les sections se sont mobiliséselles ont été écoutée par leur direc-tion locale. La CFDT a tentéd’aboutir à une action intersyndica-le se fut un échec.

Si dans l’immédiat nous n’avonspas obtenu de mobilisation des sa-lariés pour l’avenir notre potentielest renforcé.

La situation aurait pu être pire ladirection donnant moins que l'ac-cord, la CFDT affaiblit (ce n’estpas le cas).

Le CFDT a décidé d’aller del’avant .

Nous avons posé des jalons pourl’avenir et nous sommes en forcetactiquement et numériquementmaintenant c’est aux salariés de ré-pondre massivement présents à nossollicitations.

Un plan d’action pour l’année 2007a été établi.

Ce n'est pas une fin, continuonsle combat pour retrouver notre1/4 d'heure d'avance !

Echec à la négociation 2007

Améliorons la situation des temps partielsCe qui était prévu dans l'accord.

Ce test n’aura pas lieu faute de signataire.

Salariés à Temps Partiel ayant un horaire hebdomadairecontractuel égal à 30 heures de Travail effectif

Principe : permettre aux salariés volontaires de porter leur basehebdomadaire contractuelle de 30 heures à 35 heures, eneffectuant le complément d'heures sur un autre rayon ou

service du magasin, dans un emploi équivalent.(Sont exclus de ce test les salariés ne relevant pas du régime général de la

Sécurité Sociale, bénéficiant d'un contrat en alternance, relevant d'unrégime de préretraite progressive ou de mi-temps thérapeutique et les

étudiants titulaires d'une carte d'étudiant).

Organisation d'un test du 1er septembre 2007 au 28 février2008 dans 4 magasins.

La CFDT veut cet accord tout de suiteDés à présent il faut se mobiliser pour que la direction ac-

cepte de le mettre en place et de le déployer.

Pour les tests sur Mercure ou les caisses automatiques ladirection n’a pas eu besoin d’accord.

Pour détruire des emplois ils vont vite, alors pour en créeron peut aussi aller vite.

Pour faire un test sur les temps partiels un accord estpossible dès demain. Il sera signé par la CFDT.

Pour la CFDT le test sur les temps partiel doit débuter en2007 et être étendu avant la fin de l’année.

Travailler plus pour gagner plus, les caissières à temps partiel de chez

Carrefour disent oui ! A la direction de montrer sa volonté de créer des emplois

stables et durables.

La CFDT dit NON à la précarité !Une salariée à temps partiel c’est 845,86 euros net par mois

pour 30 heures de travail.

Elles demandent à travailler 5 heures de plus par mois.

C'est possible, il faut le faire !

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13 • L'Hyper n°240/07 du 03/05/07

Sbam, la CFDT Carre-four dans l'actionDepuis le début de l'année laCFDT a lancé une mobilisation degrande ampleur pour sensibilisertous les acteurs (clients, patrons,salariés) au danger que représentela mise en place de caisses auto-matiques.

Dans 72 magasins les équipesCFDT ont interpellé les clientspour leur expliquer les conséquen-ces sociales de la mise en placedes caisses automatiques

Les sections Carrefour ont répon-dues présentes à l'appel de la fédé-ration et de nombreux déléguésCFDT Carrefour ont participées àl'opération devant les magasins del'enseigne où chez Casino et Au-chan.

La fédération des services en-tend ne pas en rester là et denouvelles actions sont program-mées dans les différentes ensei-gnes pour fin mai début juin

RobotiqueUne démonstratrice robot dans ungrand magasin

Une grande enseigne de la capitalenipponne a recruté une intérimaire ro-bot!

Plus vraie que nature, cette charmantehôtesse à pour rôle est de répéter enboucle un message publicitaire pré-enregistré du matin au soir, tâche plutôtlassante pour un humain. Le ministèrejaponais de l'Economie, du Commerceet de l'Industrie encourage lesrecherches en robotique, celles notam-ment qui portent sur les robotsd'assistance aux personnes et auxentreprises.

Le robot a été conçu par un laboratoireuniversitaire spécialisé.

Pour aller plus loin, elle pourrait faire labise et souhaiter de bonnes fêtes.

CAISSE AUTOMATIQUE

Action de sensibilisation CFDT

Dans 72 ma-gasins la

CFDT infor-me les clients

des consé-quences so-ciales de la

mise en placedes caissesautomati-

ques.

Chez Carre-four 25 sec-tions hyper-marchés se

sont mobili-sés

Chez Champ-ion commechez Atac,

Auchan, Ca-sino les équi-

pes étaientaussi devant

les enseignespour sensibi-liser la clien-

tèle.

26 sections CFDT sur le terrainLes équipes de 15 hypermarchés ont distribués les tracts et ont fait signé les péti-tions. Elles ont été aidées par une dizaine de section . Cette opération a été étendueà d'autres enseignes (Casino, Auchan) avec l'aide de sections CFDT Carrefourcomme à Casino Marseille

Paris Auteuil, Gruchet le valasse, Anglet, Angers Gd Maine, Château Thier-ry, Trans en provence, Amiens, Brest , Chartres, Lyon la Part Dieu ,Montes-son, Etampes (avec l'aide de Villiers en Bière), Hérouville (avec l'aide de Mon-

deville,), Mérignac (avec l'aide deLormont, Bègles), Antibes (avec l'aidede Nice lingo, Nice TNL), CasinoMarseille (avec l'aide des Carrefour deGd Littoral, Le Merlan, Bonneveine,Aix les Milles).

Des sections participeront à la prochainevague…

A Brest de nombreux clients signentla pétition

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L'ampleur de la mobilisation CFDTsur les caisses automatiques n'a paséchappé aux candidats à la présiden-ce, certains profitant de nos actionspour s'informer.

Qu'on soit d'accord ou non avec lesidées des candidats à la présidentiel-les, quand une candidate qui demainsera peut être présidente de la répu-blique souhaite se rendre dans un ma-gasin pour constater de visu la réalitédes caissières la CFDT répond pré-sent et se met en quatre pour lui per-mettre de rencontrer les salariéesconcernées.

François Bayrou avait déjà pris uneinitiative de ce type.

Quand Monsieur Sarkozy souhaiteras''intéresser au sort des caissièresnous serons à sa disposition.

En visitant au débotté un supermarchéChampion du XIIIe arrondissement deParis à la mi-journée, la candidatesocialiste à la présidentielle s'est offertune tribune au confluent de la plupart deses mots d'ordre de campagne entretravail des femmes, préoccupations de lavie quotidienne, travailleurs pauvres etenvolées contre le grand capital.

Ses attaques contre la grandedistribution, engagée à ses yeux dansune "logique d'élimination des salariés",surviennent après toute une série de"marqueurs" - visuels ou sémantiques -très à gauche dans la dernière lignedroite.

"Il y a un rapport de force à faire avec lagrande distribution", a déclaré SégolèneRoyal lors d'une brève déclaration à lapresse avant le déplacement, dont lesjournalistes n'ont été informés qu'à la

Ségolène Royal en visite à Champion 18 avril 2007

Ségolène Royal en visite chez Champion suite à l'action CFDT sur

les caisses automatiques

L'action dela CFDT sur

les caissesautomatiques

a attiré l'at-tention d'une

candidate

une femmeun hasard ?

Lors d'unevisite dans unsupermarché

parisien,Ségolène

Royal s'estdéclarée prêteà engager un

"rapport deforce" avec

la grandedistribution,

qu'elle aaccusé

d'engendrerun "nouveau

prolétariatféminin".

Ségolène Royal arrive reçue par les caissières et par Sophie Jacobik déléguéesyndicale centrale CFDT Champion Supermarchés F rance (CSF)

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15 • L'Hyper n°240/07 du 03/05/07

dernière minute.

"Compte tenu de ses profits et du caractère insolent des rémunérations"de ce secteur, les grandes surfaces doivent "montrer l'exemple", a-t-elleinsisté.

La candidate de gauche s'en est particulièrement prise au groupeCarrefour, à qui l'enseigne Champion appartient, et à son ancien PDGcontraint à quitter l'entreprise en 2005.

"Je comprend la révolte des salariés"

Daniel Bernard avait alors touché une indemnité globale de départ deneuf millions d'euros auquel s'ajoutait une "retraite chapeau" de près de30 millions d'euros.

Une somme "révoltante (...) Cela représente 2.500 emplois!", a dénoncéla présidente de la région Poitou-Charentes lors d'une rencontre avec sixsyndicalistes CFDT du supermarché, dont un seul homme.

"Donc de l'argent il y en a (...) Je comprends la révolte des salariés",a-t-elle expliqué à ses hôtes après avoir slalomé entre les rayons pendantune demi-heure, s'informant des avantages et des inconvénients descaisses automatiques, de la durée des pauses ou du trajet pour venir autravail.

Pendant toute la visite, elle a mis en avant certaines des "centpropositions" contenues dans son "pacte présidentiel" comme leremboursement des aides publiques si une entreprise licencie, la "sécuritéprofessionnelle", le droit à la formation tout au long de la vie et lerenforcement du dialogue social.

Plus de 80% des employés du supermarché de l'avenue d'Italie sont desfemmes et "70% des travailleurs pauvres" sont des femmes, a-t-elledéclaré, se posant en rempart contre le "libéralisme le plus rustique".

"Le salariat féminin, c'est le prolétariat d'aujourd'hui et leurspréoccupations ne sont pas prises en compte (...) C'est de maresponsabilité de réagir", a souligné la première femme à avoir une vraiechance d'accéder à l'Elysée.

"J'attends de la grande distribution qu'elle créé des emplois", a-t-ellemartelé, attaquant notamment la décision de certaines grandes surfacesde remplacer les caissières par des caisses automatiques. Pour elle, ils'agit là d'une "logique d'élimination" des salariés.

"Une société ne peut pas accepter la fatalité de la réduction des emploisdue au progrès technologique" qui doit au contraire "être saisi commeune chance", a-t-elle déclaré devant les caméras.

Face à la "mécanisation" du travail en caisse, elle propose de développerla "présence humaine dans les rayons" et de créer des "nouveauxmétiers", notamment l'aide aux personnes âgées, aux handicapés ou ledéveloppement de crèches, de halte-garderies ou de "lieux culturels"dans les centres commerciaux.

Carrefour mécontent !Le groupe Carrefour a regretté mercredi "la mise en cause systématiquedes entreprises de distribution" après les déclarations de la candidate duPS Ségolène Royal qui a notamment dénoncé "une logique d'éliminationdes salariés" dans la grande distribution.

Le groupe de distribution, qui rappelle qu'il "est le premier employeur

Ségolène Royal en visite à Champion 18 avril 2007

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privé en France avec plus de140.000 collaborateurs", souligneque les entreprises de distribution"contribuent positivement audéveloppement économique denotre pays, notamment par ledéveloppement de l'emploi et dupouvoir d'achat", dans uncommuniqué.

Ségolène Royal a dénoncémercredi devant la presse, avantune visite dans un supermarchéparisien Champion appartenant augroupe, les "suppressions d'em-plois" dans ce secteur, ntammentpar le biais de processus d'automa-tisation des caisses.

"On ne peut pas accepter de cesecteur qu'il supprime desemplois", a-t-elle affirmé enrappelant que l'ancien PDG deCarrefour Daniel Bernard étaitparti avec une enveloppe de 38millions d'euros.

Carrefour souligne qu'il créechaque année entre 1.000 et 1.500nouveaux emplois et que la quasi-totalité des collaborateurs estemployée en CDI dans ses 5.000magasins situés dans l'Hexagone.

Pour le groupe, seuls 23 hypermar-chés et 13 supermarchés disposentde quelques caisses automatiques

"pour répondre à la demande de sesclients, qui souhaitent gagner dutemps lors du passage en caisse".

Selon le numéro deux mondial dusecteur, "ces caisses libre-servicecomplètent les caisses traditionnel-les et ne sont pas destinées àremplacer le système de caisseexistant".

Concernant le départ de M.Bernard, Carrefour précise qu'il"n'a pas perçu une enveloppe de 38millions d'euros, mais une année etdemie de salaire au titre d'uneindemnité de non concurrence" de4,5 millions d'euros.

En 2005, Carrefour avait indiquéque Daniel Bernard avait bénéficiéen quittant le groupe d'une"retraite-chapeau" d'un montantmaximal de 29 millions d'eurosainsi qu'une indemnité en échanged'une clause de non-concurrence.

Les "retraites-chapeaux" neconstituent pas une somme verséed'un bloc, mais un complément deretraite dont le versement est étalépendant toute la durée de la retraitedes bénéficiaires. Pour M. Bernard,le montant annuel de ce complé-ment de retraite est 40% de sondernier salaire.

Action SBAMIl serait dommage des’arrêter en si bon chemin!!Une réunion s’est tenue le 27 avrilavec les DSC des enseignesChampion, Atac, Auchan,Carrefour et Casino. Un point aété fait sur les trois premièresactions SBAM, celle du du 13avril a été un réel succès

A ce jour, la FCD (fédération pa-tronale) se dit prête à rencontrer laCFDT,mais elle ne précise pas ladate !!!

Notre volonté - est d’arriver à unaccord limitant le nombred’automates dans les magasins,anticipant l’arrivée de la puceRFID, et dès à présent préparer laformation et le reclassement si né-cessaire de la population caisse.

Trois types d’actions ontété retenus :

- une 4ème vague SBAM levendredi 1er juin, sur 150 maga-sins.

- Interpellation descandidats aux législatives par lesSyndicats des Services CFDT.

Nous demanderons à chaquecandidat de s’engager à légiférersur l’emploi dans la grandedistribution en cas d’échec desnégociations avec la FCD

- demander à chaqueenseigne leur position sur unaccord négocié au niveau de labranche limitant le nombred’automates de caisse.

José Luis Duran a annoncéque Carrefour ne déploie-rait pas massivement lesautomates de caisse préfé-rant déployer des services àla clientèle.

A nous de faire de ces pro-messes des certitudes.

Ségolène Royal en visite à Champion 18 avril 2007

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17 • L'Hyper n°240/07 du 03/05/07

Une aide aux victimesLes survivants et les familles des 64travailleurs tués lors de l'effondrementde l'usine textile Spectrum , il y a deuxans jour pour jour, ont reçu ce 1er avrilleur premier paiement du fonds decompensation mis en place par certainesentreprises européennes clientes deSpectrum . Cette usine située auBangladesh produisait pour de grandesenseignes européennes telles queKarstadtQuelle , Carrefour et Inditex(Zara) .

Plusieurs sociétés s'approvisionnantauprès des usines Spectrum etShahriyar (usine mitoyenne) - Inditex(Espagne), KarstadtQuelle (Allema-gne), New Wave Group (Suède),Scapino (Pays-Bas) et Solo Invest(France) - se sont engagées à participerau fonds de compensation pour lessurvivants et les familles des victimes. Ils'agit d'une première dans l'histoire del'industrie de l'habillement auBangladesh.

Toutefois, les entreprises Carrefour(France), Cotton Group (Belgique),New Yorker Steillman , Kirsten Modeet Bluhmod (Allemagne), refusenttoujours de contribuer à ce fonds.

Pour L'éthique sur l'étiquette( plateforme française de la CleanClothes Campaign qui regroupe asso-ciations de solidarité internationale,syndicats et mouvements de consomma-teurs), qui pendant ces deux années asoutenu les demandes des travailleurs etdes familles vis-à-vis des clients deSpectrum , l'annonce des premiersversements du fonds d'indemnisation estune excellente nouvelle.

Pauvreté extrèmeL'effondrement de l'usine a en effetplongé les familles des victimes dansune situation d'extrême pauvreté, privantbien souvent les ménages de leur seulesource de revenus. « Je ne sais pas oùtrouver l'argent pour acheter du lait

pour mon fils de 6 ans, payer ses fraisde scolarité ou le traitement médicaldont ma mère a besoin », a confié NurE Alam, 30 ans, qui a perdu son brasgauche après avoir attendu les secourspendant 17 heures sous les décombresde l'usine. « Pour survivre, ajoute-t-il,nous avons été contraints d'emprunter».

« L'attente aura été longue pour lesfamilles, mais leur persévérance afinalement payé », a déclaré AmirulHaque Amin, secrétaire général duNGWF (National Garments WorkersFederation - Fédération nationale destravailleurs de l'habillement duBangladesh) , l'un des syndicatsreprésentant les travailleurs deSpectrum . « La lutte menée au niveaulocal et soutenue par la dénonciationinternationale de la situation injuste desvictimes a poussé des entreprisess'approvisionnant auprès de Spectrum àfaire ce qu'il fallait.

Responsabilités Nous poursuivrons notre démarchevis-à-vis de tous les clients pour qu'ilsprennent leurs responsabilités vis-à-vis des travailleurs de Spectrum aussibien que de l'ensemble des tra-vailleurs de l'habillement auBangladesh qui, pour la plupartd'entre eux, continuent à produiredans des conditions dangereuses».

La campagne internationale CleanClothes (vêtements propres) ainsi que laplateforme française de cette campagne,L'éthique sur l'étiquette, demandent àCarrefour et aux autres sociétés qui ontjusqu'ici refusé de se joindre au fondsd'indemnisation, d'y apporter immédia-tement leur contribution.

Comme toutes les sociétés clientes deSpectrum , ces entreprises ont tiré profitdes bas salaires, de l'absence decouverture sociale dont souffraient lesouvriers de Spectrum, fermant les yeuxsur les mauvaises conditions de travail.

En contribuant au fonds d'indemnisationet en collaborant sur le terrain avec desles ONG et les syndicats locauximpliqués dans cette initiative, cesentreprises ont l'occasion de montrerqu'elles prennent sérieusement encompte leurs responsabilités sociales.

INTERNATIONAL

Un fond d'indemnisation pour les victimes de Spectrum

Deux ansaprès

l'effondrement de l'usineSpectrum auBangladesh,

desentreprises

européennesparticipent à

un fondsd'indemnisati

on desvictimes

Exceptionnotable :

Carrefour

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L'Hyper !La gazette des délégués

CFDT Carrefour

A lire pour s'informer sur les actions de Carrefour pour l'environne-ment, les défis sociaux, les produits responsables , la diversité, la cons-

truction durables …