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376 SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 345–377
Patients et méthode.– Cent trente-huit enfants porteurs d’une trisomie 21 ontété adresse par l’ANIT. Tous les patients ont bénéficié d’un examen clinique etendocrinien complet ainsi que d’un bilan général et métabolique complété d’unbilan thyroïdien, recontrôle annuellement en cas de normalité.Résultats.– Une hypothyroïdie nouvellement diagnostiquée a été retrouvée chez21 patients (12 garcons, 9 filles) alors que 12 (7 filles, 5 garcons) étaient déjà sui-vis et traites pour une hypothyroïdie enfin une hyperthyroïdie a été diagnostiquéechez 2 enfants.Discussion et conclusion.– La trisomie 21 est associée à une prévalence élevée demaladies autoimmunes en particulier thyroïdiennes, maladie cœliaque et diabètesucre de type 1. Parmi les patients trisomiques, 35/138 (25 %) pressentaient unedysthyroïdie confirmant les chiffres rapportes par la littérature. Le dépistageet la prise en charge précoce des anomalies thyroïdiennes permet d’améliorerl’apprentissage et l’intégration de ces patients.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.477
P1-331
Hypothyroïdie du sujet âgé : à propos de49 casB. Fadia , M. Jemel ∗, Y. Hasni , H. Marmouch ,H. Sayadi , I. KhochtaliDépartement d’endocrinologie et de médecine interne, CHU FattoumaBourguiba, Monastir, Tunisie∗Auteur correspondant.
L’hypothyroïdie du sujet âgé est sous-évaluée puisque le tableau est réputé frusteet paucisymptomatique et pose le problème de comorbidités associés.Objectif.– Décrire les caractéristiques clinico-biologiques et le devenir de49 patients âgés de plus de 65 ans ayant une hypothyroïdie primaire.Patients et méthodes.– Étude rétrospective de 49 cas d’hypothyroïdie des sujetsâgés, colligés à notre service.Résultats.– L’âge moyen était de 74 ans [65 et 85 ans], avec une prédominanceféminine. Les signes d’appels étaient dominés par l’asthénie (84,4 %). La symp-tomatologie clinique était pauvre, contrastant avec la sévérité du bilan hormonal.L’étiologie la plus fréquente était la thyroïdite atrophique (75 %). Les comorbidi-tés les plus fréquentes étaient l’HTA, les troubles de la repolarisation cardiaque(48 %). L’anomalie biologique la plus fréquente était l’hypercholestérolémie(47 %). La cause principale était la thyroïdite chronique autoimmune atrophique(75 %). Les incidents cardiovasculaires lors de l’initiation du traitement substitu-tif ont été constatés dans 6 % des cas. L’évolution à long terme chez nos patientsmontre, malgré la non spécificité et la variabilité des signes, une bonne réponseà l’hormonothérapie. La dose d’entretien de L-thyroxine permettant ce béné-fice clinique était de 1, 3 ± 0,34 �g/kg/j afin de maintenir la TSH à des valeurssatisfaisantes (3,54 ± 2,7 mUl/L).Conclusion.– L’hypothyroïdie primaire encore de diagnostic tardif chez le sujetâgé. Les incidents cardiovasculaires lors du traitement substitutif incitent unevigilance. Cependant, l’efficacité et la simplicité du traitement justifient larecherche de cette affection au moindre signe d’appel et sa prise en charge.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.478
P1-332
Les effets secondaires du traitement médicalde la maladie de BasedowA. Ben Abdelkrim , I. Slim , Z. Elfekih , Y. Hasni ∗,M. Kacem , A. Maaroufi , K. Ach , M. Chaieb , L. ChaiebService d’endocrinologie et diabétologie, CHU Farhat Hached, Sousse∗Auteur correspondant.
Introduction.– Le but de notre étude est d’évaluer l’efficacité des antithyroïdiensde synthèse (ATS) ainsi que leur tolérance chez des patients présentant unemaladie de Basedow (MB).Patients et méthode.– Il s’agit d’une étude rétrospective qui a porté sur 76 patientsd’âge moyen 33,8 ans, porteurs de MB et traités par les ATS avec un recul fixéà au moins 2 ans. La rémission a été définie par la survenue d’une euthyroïdiebiologique maintenue après l’arrêt des ATS.Résultats.– La durée de traitement était en moyenne de 28,7 mois avec un reculmoyen de 90,8 mois. La rémission a été observée chez 33 patients (43,4 %). La
rechute a été observée chez 22 patients : 7 cas lors de la dégression ; 29 cas ayantobtenu une rémission ; et un cas après passage à l’hypothyroïdie. La maladieest restée persistante chez 33 patients dont 11 avaient déclaré une incomplianceau traitement. Les effets secondaires ont été observé chez 16 patients : un casd’agranulocytose, 6 cas de troubles digestifs à, 2 cas de cytolyse hépatique,4 cas de rash cutané avec ANCA positifs, 1 cas de pancréatite aiguë, 1 cas deglomérulonéphrite à ANCA positifs, et 1 cas d’ hyalinose segmentaire et focale.Conclusion.– Nos résultats confirment que le taux de rémission durable sous ATSest relativement faible. La possibilité de survenue d’une vascularite à ANCAet leur gravité potentielle impose une attention particulière aux symptômessystémiques et un dosage des ANCA au moindre doute.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.479
P1-333
Hypothyroïdie du sujet âgéW. Chebbi , S. Arfa , W. Alaya , S. Chatti , B. Zntour ,M.H. SfarService de medecine interne, CHU Taher Sfar, Mahdia, Tunisie
Introduction.– L’hypothyroïdie touche 3 à 4 % de la population âgée. Elle posedes problèmes diagnostiques et thérapeutiques.Objectif.– Décrire les caractéristiques cliniques, biologiques et évolutives del’hypothyroïdie du sujet âgé.Patients et méthodes.– Étude rétrospective colligeant 22 cas d’hypothyroïdiediagnostiqués après l’âge de 65 ans.Résultats.– Il s’agissait de 12 femmes et 10 hommes, d’âge moyen de 74 ans.Le délai moyen de diagnostic était de 9,7 mois. Les signes cliniques les plusfréquents étaient par ordre croissant : un ralentissement psychomoteur dans18 cas, une constipation dans 15 cas, un syndrome dépressif dans 5 cas et unepéricardite dans 3 cas. Les anomalies biologiques les plus fréquentes étaientl’hypercholestérolémie dans 16 cas et une anémie dans 10 cas. Les étiologiesétaient une thyroïdite chronique autoimmune atrophique dans 19 cas, secon-daire à la prise de l’amiodarone dans 2 cas et post-chirurgicale dans un cas. Uneassociation à une maladie autoimmune était notée dans 8 cas : anémie de Bier-mer dans 4 cas, syndrome de Gougerot-Sjögren dans 3 cas et lupus érythémateuxsystémique dans un cas. L’évolution était caractérisée par une bonne réponse àl’hormonothérapie dans tous les cas.Conclusion.– L’hypothyroïdie est une affection encore de diagnostic tardif chezle sujet âgé. Les incidents cardiovasculaires lors de l’initiation du traitementsubstitutif incitent une vigilance stricte et une substitution à des doses progres-sives. Cependant, l’efficacité et la simplicité du traitement justifient la recherchede cette affection au moindre signe d’appel et sa prise en charge.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.480
P1-334
Une psychose délirante relevant une maladiede BasedowS. Chatti a, I. Marrag a, W. Chebbi a, M. Jmal b,H. Marmouch b, B. Zantour a,∗, M. Nasr a
a EPS mahdia, Mahdia, Tunisieb EPS Fattouma bourguiba Monastir, Monastir, Tunisie∗Auteur correspondant.
Introduction.– Les troubles psychotiques sont rarement décrits au cours del’hyperthyroïdie, seuls quelques cas ont été publiés. Le lien entre ces deux affec-tions est encore mal élucidé. L’objectif de ce travail était de discuter, à traversun cas clinique, les troubles psychotiques induits par l’hyperthyroïdie.Observation.– M. M.B., âgé de 40 ans, sans antécédents pathologiques notablesa été hospitalisé en psychiatrie pour hétéroaggressivité physique et port d’unearme blanche. L’examen psychiatrique a révélé la présence d’un syndrome déli-rant chronique à thème de persécution et de jalousie à mécanisme interprétatifet hallucinatoire. L’examen somatique a objectivé une exophtalmie bilatéralesymétrique et une tachycardie sinusale. Un bilan thyroïdien retrouve une TSHeffondrée (< 0,001 UI/L) et une T4 très augmentée à 49 ng/L. Les anticorps anti-peroxydases étaient positifs en faveur d’une maladie de Basedow. Un traitementantipsychotique par Halopéridol à 15 mg/j était prescrit associé à un traitement