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VENDREDI 14 AOÛT 2009 - 23 CHAÂBAN 1430 - N° 5699 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 DE NOMBREUSES F AMILLES GAGENT LEURS BIJOUX POUR F AIRE F ACE ÀL A FL AMBÉE DES PRIX Pour quelques dinars de plus… Photo : DR SIDI-BEL-ABBÈS Un militaire et un Patriote blessés dans l’explosion d’une bombe Photo : Newpress COMMUNAUTÉ ASTRONOMIQUE MONDIALE L’impossibilité d’observer le croissant lunaire jeudi 20 août confirmée Dans l’après-midi de mardi, les forces combinées de sécurité, qui mènent une lutte sans répit contre les hordes terroristes, ont été surprises, alors qu’elles effectuaient une vaste opération de ratissage dans une région limitrophe des wilayas de Saïda et Sidi- Bel-Abbès, par l’explosion d’une bombe artisanale enfouie dans une forêt située non loin de la localité de Tafessour (Sidi-Bel-Abbès). L’explosion a fait deux blessés, un militaire et un Patriote, qui ont été évacués vers l’hôpital. Nos sources précisent que les blessures occasionnées aux victimes par les éclats de l’obus ne sont pas graves et que leurs jours ne sont pas en danger. A. M. Le simple citoyen pas convaincu des arguments de Karim Djoudi SUPPRESSION DU CRÉDIT ÀL A CONSOMMA TION PAGE 5 PAGE 4 PAGE 3 Photo : Samir Sid

I N LEURS BIJOUX POUR FAIRE FACE S I À LA … · Le mois de Ramadan fait peur aux petites ... En effet, des femmes accompagnées de leurs enfants, des jeunes gens, ainsi ... débats

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VENDREDI 14 AOÛT 2009 - 23 CHAÂBAN 1430 - N° 5699 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51

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DE NOMBREUSES FAMILLES GAGENTLEURS BIJOUX POUR FAIRE FACE

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Pour quelquesdinars

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Un militaireet un Patrioteblessés dans

l’explosiond’une bombe

Photo : Newpress

COMMUNAUTÉ ASTRONOMIQUE MONDIALE

L’impossibilité d’observer le croissantlunaire jeudi 20 août confirmée

Dans l’après-midi de mardi, lesforces combinées de sécurité, quimènent une lutte sans répit contre leshordes terroristes, ont été surprises,alors qu’elles effectuaient une vasteopération de ratissage dans une régionlimitrophe des wilayas de Saïda et Sidi-Bel-Abbès, par l’explosion d’unebombe artisanale enfouie dans uneforêt située non loin de la localité deTafessour (Sidi-Bel-Abbès).L’explosion a fait deux blessés, unmilitaire et un Patriote, qui ont étéévacués vers l’hôpital.

Nos sources précisent que lesblessures occasionnées aux victimespar les éclats de l’obus ne sont pasgraves et que leurs jours ne sont pasen danger.

A. M.

Le simple citoyenpas convaincu

des arguments deKarim Djoudi

SUPPRESSION DU CRÉDITÀ LA CONSOMMATION

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La population d’El-Milia, relevant de la wilaya de Jijel, a frôlé la catas-trophe dans la journée du 10 août dernier lorsque bon nombre decitoyens ont eu la désagréable surprise de voir couler des eaux usées

de leurs robinets. L’alerte a été donnée par la radio locale qui n’a cessé, tôt le

matin, de diffuser des bulletins d’alerte concernant cegravissime laisser-aller des services des eaux decette région.

Le hic, c’est qu’aucun communiqué ou déclara-tion officielle ne sont venus expliquer à la popula-tion le pourquoi de ce gravissime précédent.

ContresensA contre sens de toute logique économique,

la désignation d’un administrateur judiciaire

chargé de gérer le groupe Tonic n’a fait…qu’augmenter la masse salariale ! A se fier à

une source bien informée, celle-ci était de 60

millions de dinars avant l’arrivée de l’admi-

nistrateur. Elle dépasserait les 70 mil-lions, actuellement.

Edité par la SARL

SIÈGE :DIRECTION-RÉDACTION :

Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar

Place du 1er -Mai - Alger - Tél. :

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COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2

BNA : Agence «G»

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Djamel SAÏFIFouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSI

Mohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

PUBLICITÉToutes les Agences ANEP

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IMPRESSIONCentre : S.I.A Alger

Est : S.I.E ConstantineOuest : S.I.O Oran

DIFFUSIONEst : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : El-Watan

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

ERISCOOPERISCOOPVendredi 14 août 2009 - Page 2

[email protected] précédent à El-Milia

Déficit chezKhalida

C’est un rapport inter-ne du département deKhalida Toumi qui lerévèle : sur les 1 541municipalités du pays,seulement 183 comptentune bibliothèque munici-pale, alors que les 35millions d’Algériensn’ont à leur dispositionque… 320 salles delecture en tout et pourtout !

Des chiffres qui endisent long sur le niveauculturel de l’Algérien de

2009.

Le Soird’Algérie Actualité Vendredi 14 août 2009 - PAGE3

DE NOMBREUSES FAMILLES GAGENT LEURS BIJOUX POUR FAIRE FACE À LAFLAMBÉE DES PRIX

Pour quelques dinars de plus…

Mehdi Mehenni - Alger(Le Soir) - C’est devenupresque une coutume.Devant la flambée des prixet la baisse du pouvoird’achat, chaque année àl’approche du mois deRamadhan, les Algérienssont de plus en plus nom-breux à recourir au prêt surgage.

La cherté de la vie, lapauvreté et la misère pous-sent dans la plupart descas les petites bourses àhypothéquer leur bijouxpour survivre en ces tempspeu cléments. C’est ce quiest d’ailleurs constaté auniveau de l’agence BDL deOued Kniss, où selon unagent de service qui a pré-féré garder l’anonymat, lenombre d’hypothécaires apratiquement doublé enl’espace de quelques jours.

Cette banque spéciali-sée dans le prêt sur gage,qui accueillait habituelle-ment environ 80 personnes

par jour, reçoit en cestemps difficiles entre 160 et200 personnes. «Ce n’estpas nouveau. C’est lemême scénario qui se pro-duit chaque année. Lemois de Ramadan fait peuraux petites bourses», nousexpliqua-t-il.

En effet, des femmesaccompagnées de leursenfants, des jeunes gens,ainsi que de viellesfemmes, tous l’air débous-solé, arrivent en massedès les premières heuresde la journée.

Une femme, au momentde sortir de la banque,nous dira, après quelqueréticence : «J’ai été obli-gée d’hypothéquer lesdeux dernières bagues quej’ai hérité de ma mère. Ilfaut bien manger. La vian-de est à 950 DA/kg !»

Une autre dame,accompagnée de sa petitefille, semblant hésitante,nous dira, avant de franchir

la porte de la banque :«Je n’aurais jamais puimaginer qu’un jour je ser-rais obligée d’hypothéquerces quelques bijoux, quisont le seul souvenir quej’ai de ma mère».Toutefois, mis à part lasomme dérisoire contrelaquelle les gens gagentleurs bijoux, à savoir 500DA le gramme, il est àsignaler que peu sont ceuxqui les récupèrent après

les avoir hypothéqués. Carle taux d’intérêt appliquéest de 8 %. Ce qui donne800 DA d’intérêt pour10 000 DA. De l’autre côté,à quelques encablures dela banque, plus précisé-ment au niveau du jardinpublic de Oued Kniss, c’estle grand marché informelde l’or cassé. Malgré legrand nombre de gensvenus vendre leurs bijoux,le prix du gramme n’a

pas bougé d’un iota. Aucontraire, les prix ontgrimpé jusqu’à 1 750 à 1800 DA. Cet espace publicqui s’est transformé par laforce des choses et surtoutl’insouciance des autoritéscompétentes en un lieu derendez-vous pour«Delalates» est depuisquelques jours fréquentépar toutes les catégoriesde la société. «Je ne suisni une Delala, ni j’ai l’habi-

tude de vendre mes bijoux.Mais que voulais-vous queje fasse ?

Avec la baisse du pou-voir d’achat, l’approche dumois de Ramadan et lesalaire minable que touchemon mari, je suis contrain-te de vendre ces quelquesgrammes d’or pour subve-nir aux besoins de ma peti-te famille», nous dira unefemme l’air totalementabattue. Selon cette der-nière, presque plus per-sonne ne vient acheter del’or. C’est tout le monde quivend. «Cela fait trois joursque je suis là, du matin ausoir, et je n’est venduaucun gramme.

En ces temps de crise,c’est tout le monde qui abesoin d’argent», ajouta-t-elle. Ainsi, il est vraimentdésolant de constater quedans un pays riche commel’Algérie, des famillesrecourent au bradage deleurs bijoux pour faire faceà la cherté de la vie.

Lorsqu’on sait qu’àdéfaut de bijoux il y en aqui sont prêts à cédermême leurs meubles, il y ade quoi prendre unebarque et s’enfuir à jamais.

M. M.

LUTTE CONTRE LA SPÉCULATION

Le ministère renforce le contrôle

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -L’invité de l’émission «Lesdébats de l’été» a expliqué quecette mission tripartite concernele contrôle de l’ensemble despratiques commerciales : dusimple affichage des prix à lavérification de la facturation, enpassant par la lutte contre larétention de stocks, l’écoulementde produits périmés ou l’abattageclandestin, ainsi que le respectde la chaîne de froid, la vérifica-tion de la qualité des produitssensibles comme la viandehachée. Le responsable duministère du Commerce a préci-sé que ses services procéderontà des vérifications des registresde commerce pour détecter toutéventuel changement d’activité,comme c’est de coutume durantle mois sacré. «Sans un registrede commerce conforme, l’activitéest illégale», martèle le fonction-naire. Et c’est à partir de samedi15 août que «les agents desdirections de commerce vontassurer un contrôle permanentau sein des wilayas. Cette sur-veillance permettra de trans-mettre des rapports journaliers

au ministère du Commerce». Ilssont environ 5 000 agents del’administration du Commerce àprendre part à ce programme.Une partie veillera sur les pra-tiques commerciales et l’autre sechargera du contrôle de la quali-té. «Nous avons eu l’accord pourrecruter 7 000 agents dans l’ave-nir», a annoncé Ouali Yahiaoui.Interrogé sur la disponibilité desproduits de large consommation,l’invité de la Radio les classe entrois catégories. D’abord, les pro-duits d’épicerie tels la semoule,l’huile, la farine, le beurre, lesucre, importés ou produits loca-lement, dont les stocks, précise-t-il, «dépassent souvent deuxmois de consommation».Ensuite, les fruits et légumesdont «la production nationaleaugmente chaque année». «En2008, nous avons atteint uneproduction de 9 millions detonnes sans compter l’importa-tion de certains fruits tels que lapoire, la banane et le raisin».Enfin, les viandes rouges,blanches et les œufs. Des pro-duits également disponibles enquantité suffisante sur le marché,

soutient le responsable du com-merce. «Chaque année, notrepays produit 300 000 de tonnesde viande. Nous avons entre 35000 et 40 000 tonnes de vianderouge et entre 250 000 et 270000 tonnes de poulet», a-t-ilexpliqué. A signaler que l’Algérien’importe ni du poulet ni desœufs car «la production localeest suffisante». Abordant la ques-tion des prix, le directeur de larégulation au ministère duCommerce rappelle que ces der-niers dépendent du mécanismedu marché. Actuellement, seulsles prix de la semoule, de la fari-ne, de la baguette de pain et dulait en sachet sont fixés par l’Etatqui les subventionne. «Cette

année, l’Etat a versé 1 200 mil-liards de dinars pour soutenir lesprix de ces produits.» Pour assu-rer une bonne régulation du mar-ché, l’invité de la Chaîne II diraqu’«il faut que la productionnationale puisse faire face à lademande et que l’Etat assure lasurveillance et que le marché soitrégulé».

Pas moins de «35% desquantités de la production localene passent pas par le marchéofficiel. Elles sont écoulées parles intermédiaires ou au niveaudu marché informel», reconnaît-il. Le directeur du ministèredéplore le manque de marchésde gros et l’état dégradé danslequel ils se trouvent. «Nous ne

comptons que 42 marchés degros à travers le territoire natio-nal, souvent dans un état dégra-dé, et 835 marchés couverts oude détail qui sont petits, sales etdans un état lamentable».

Afin de faire face à ce manqueen infrastructures, un programmeadéquat a été mis en place. Enpremier lieu, il s’agit de la réhabi-litation des 42 marchés de grosexistants. Pour cette opération,l’Etat a débloqué une enveloppede 6 milliards de dinars. En outre,4 nouveaux marchés de gros àintérêt national sont prévus, 24autres marchés de gros à intérêtrégional ainsi que 25 marchés degros dans les wilayas qui ne dis-posent pas de ce type de lieux denégoce seront réalisés.Cependant, 1 838 marchés cou-verts ou de proximité sont inscritségalement dans ce programme.«Près de 200 marchés de détailsont déjà en cours de réalisa-tion», dira-t-il. S’inscrivant dansun cadre quinquennal (2010-2014), ce programme comporteégalement la création de 13pêcheries dans les wilayascôtières, des marchés pour lebétail, des marchés hebdoma-daires et l’organisation de quin-zaines commerciales et defoires. En attendant la réalisationde ce programme, le consomma-teur pense à la manière de faireface aux dépenses du Ramadan.

R. N.

La lutte contre la spéculation sur les produits de largeconsommation semble de nouveau à l’ordre du jour, à l’approchedu mois de Ramadan. En effet, le ministère du Commerce vient derenforcer le dispositif de contrôle. Un ambitieux programme éla-boré avec la participation de la Sûreté nationale, de laGendarmerie nationale et des bureaux d’hygiène communaux aété annoncé hier par le directeur de la régulation au ministère duCommerce M. Ouali Yahiaoui, sur les ondes de la radio Chaîne II.

La Banque de développement local (BDL) deOued-Kniss, spécialisée dans le prêt sur gage,connaît ces derniers jours une grande affluencede gens venant hypothéquer leurs bijoux contredes sommes dérisoires, afin de pouvoir faireface à un Ramadan qui s’annonce d’ores et déjàdifficile voire pénalisant.

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Le mois de Ramadan angoisse les petites bourses.

L’Etat assure la surveillance et la régulation du marché.

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Le Soird’Algérie Actualité Vendredi 14 août 2009 - PAGE 4

SUPPRESSION DU CRÉDIT À LA CONSOMMATION

Le simple citoyen pas convaincudes arguments de Karim Djoudi

Mais en revanche, il n’endemeure pas moins quepour le commun descitoyens ayant accordéquelque intérêt aux explica-tions de Karim Djoudi,relayées hier par la pressenationale, les temps sonttoujours à l’incompréhen-sion.

Première remarque :usés par les vicissitudes duquotidien ou carrément pasintéressés, les citoyensabordés hier dans les ruen’étaient pour leur majoritépas intéressés par les expli-cations avancées par leministre des Finances surles dispositions les pluscontroversées de la loi definances complémentaire,même si certains se sontdits concernés, évidem-ment à travers le chapitreayant trait au crédit à laconsommation.

Pour ceux qui ont prisconnaissance totalementou en partie de l’entretienaccordé par Karim Djoudi àl’APS, beaucoup decitoyens interrogés, pour ne

pas dire tous, n’ont pastrouvé très convaincante«cette inaccoutumée gen-tillesse», comme la qualifieun enseignant à l’universitéde Tizi-Ouzou, des pouvoirspublics à «protéger lecitoyen du surendette-ment». Argument avancépar le ministre desFinances quand il lui fallaitjustifier l’interdiction auxbanques de compter lescrédits à la consommationparmi leurs produits.

«Au prix où en est ledernier logement enAlgérie, ce n’est pasdemain la veille que j’auraismon propre toit.Maintenant, avec la dispari-tion du crédit auto, que jeregrette de n’avoir pascontracté l’hiver dernierlorsque l’idée m’avait effleu-ré l’esprit, je demeure sous-citoyen comme beaucoupd’Algériens», poursuit lemême enseignant d’univer-sité qui, sur sa lancée, trou-ve hilarante (il a insisté surle mot) cette justification deKarim Djoudi qui, en plus

de vouloir éviter le suren-dettement aux ménages,espère que les dispositionsde la LFC 2009 permettrontde réguler l’importation desvéhicules et favoriser l’in-vestissement sur le marchénational où les Algérienspourront trouver des auto-mobiles produites enAlgérie avec des conditionspréférentielles.

«Des véhicules produitsen Algérie ? Le ministre estdans la science-fiction ouquoi ?», interroge le mon-sieur, déclenchant un fou-rire autour de lui puis unpetit débat sur la questionde l’industrie automobile en

Algérie. Ça rigolait certes,mais quand ils se sont lan-cés pour de vrai dans lesujet, l’universitaire et sestrois camarades, réunisautour d’une table de café-téria, ils avaient des chosesà dire. «Ce que je n’arrivepas à comprendre en toutpremier lieu, c’est cetteincroyable facilité aveclaquelle on décide à laplace d’une banque dûmentétablie chez nous de ne pasproposer, comme cela sefait dans tous les pays dumonde, des crédits auto»,fait remarquer notre ensei-gnant d’un coup extrême-ment sérieux au point d’exi-

ger que son nom et «mêmeles initiales» ne soit pasmentionnés, tant «on n’estplus sûr de rien par lestemps qui courent», avantde revenir au sujet pour sedemander : «Commentvoulez-vous que desconstructeurs automobilesviennent s’installer cheznous, bien qu’ils aient ungrand intérêt, quand lespouvoirs publics eux-mêmes les découragent enbrandissant des interdic-tions, ce qui est contraire àla philosophie de l’écono-mie de marché.

Promulguer une loi puisproduire une autre stipulant

le contraire quelquesannées plus tard, ce n’estpas un gage de stabilité. Et,à mon avis, il ne faudraitpas trop compter sur cespotentiels investisseursdans le secteur de l’indus-trie automobile auxquels onfait appel pour venir monterdes usines chez nous.Après la taxe sur les véhi-cules neufs instaurée l’an-née dernière, c’est au crédità la consommation que lesautorités s’attaquent main-tenant. On ouvre le marché,on le referme sans rien pro-poser en substitution. Çane fait pas très sérieux,assène le prof d’université,religieusement écouté parses trois amis, avant depoursuivre comme dans unréquisitoire : «Je ne suispas économiste, mais lesquelques notions que j’aidans le domaine me per-mettent de dire que lesinvestisseurs de chez nouscomme les étrangersauront encore plus peur dese lancer dans les affairesen Algérie.»

Jugements parfoisextrêmement durs, mais lefait est là. Il suffit de procé-der à un petit recueil d’avissur la suppression du crédità la consommation pourcomprendre encore unefois que le fossé entre lespouvoirs publics et le «petitcitoyen» n’a pas fini de secreuser.

A. M.

La controversée loi de finances complémen-taire pour 2009 n’en finit pas de susciter lesinterrogations et les grognements. Si lespatrons ont été très prompts à crier leur désar-roi et étaler leurs interrogations dès les disposi-tions de cette loi complémentaire connues, ilsse retrouvent maintenant quelque peu éclairés.

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Sid.

L’opérateur téléphonique Nedjma vient de rassurerses clients. Il n’y aura aucune augmentation des prix devente de ses cartes de recharge et du coût de rechar-gement électronique.

«Nedjma annonce officiellement qu’elle prendratotalement en charge la taxe de 5 % instaurée dansl’article 32 de la loi de finances complémentaire pour2009», a indiqué un communiqué rendu public parl’opérateur. L’opérateur se conforme ainsi aux instruc-tions de la direction des impôts et de l’Autorité de régu-lation de la poste et des télécommunications, qui ontconfirmé que cette taxe doit être prise en charge tota-lement par l’opérateur.

«En aucun cas, le montant de la taxe ne doit êtrerépercuté en sus des prix affichés par les opérateurs detéléphonie sur le prix de la carte ou sur le coût durechargement», ajoute-t-elle, avertissant qu’«en consé-quence, tout montant prélevé par des personnes autresque les opérateurs de téléphonie concernés exposeleurs auteurs à l’obligation de reversement du montantdu prélèvement majoré de pénalité, et ce conformé-ment à la législation fiscale en vigueur».

Nedjma, qui a fait part de cette instruction à l’en-semble de ses boutiques, demande à ses clients designaler toute augmentation constatée au niveau despoints de vente.

Soulignons que Nedjma a répercuté la taxe de 5%sur ses clients depuis l’entrée en vigueur le 26 juilletdernier de la loi de finances complémentaire pour2009.

S. A.

AUCUNE RÉPERCUSSIONSUR LE CLIENT

Nedjma assumerala totalité

de la taxe de 5 %

Mehdi Mehenni - Alger(Le Soir) - Après avoirdonné un bref aperçu surl’historique du mouvementet l’importance du rôle quepeut jouer la jeunesse ausein de son parti en particu-lier et dans la société engénérale, le SG d’El-Islah aapplaudi des deux mainsles mesures prises par legouvernement dans lecadre de la loi de financescomplémentaire 2009.

«Il était temps d’en finiravec l’anarchie qui régnaitsur le marché algérien», a-t-il d’emblée indiqué. Maisce qui semble le plus dugoût de Ben-Abdessalam,c’est la suppression du cré-

dit à la consommation.Selon lui, cette option péna-lisait plus les simplescitoyens qu’elle ne leur ren-dait service.

D’autant plus, explique-t-il, que tout cet argentengrangé au détriment desAlgériens ne profitait qu’auxétrangers. «Pourquoi n’ac-cordent-t-ils pas de crédit àl’investissement.

C’est ce dont ont le plusbesoin nos citoyens», a-t-ilajouté. Selon le conféren-cier, les crédits à laconsommation n’ont faitque diminuer le pouvoird’achat des Algériens.

Avec un SNMG aussibas, un faible pouvoir

d’achat, une flambée desprix à la veille du mois deRamadan qui coïncide cetteannée avec la rentréesociale, le maintien des cré-dits à la consommationaurait porté un coup fatalaux foyers algériens.

Le SG d’El-Islah désa-voue le système fiscal ins-tauré la LFC 2009. «Achaque reprise, il est ques-tion d’une augmentationdes taxes.

Cela n’est ni de l’intérêtdu citoyen ni de celui duTrésor public, car l’augmen-tation des taxes encouragel’évasion fiscale. Ce quiprovoque un véritablemanque à gagner à l’Etat»,a-t-il souligné.

A en croire Ben-Abdessalam, il existe enAlgérie plus de 40 taxes,qui «raflent» 60 % desrevenus des Algériens.Dans un autre chapitre,Ben-Abdessalam a dénon-cé ce qu’il appelle les

«dépenses inutiles», àsavoir les festivals et lescarnavals organisés àcoups de milliards, alorsque le simple citoyen faitface au chômage et à lacherté de la vie. «Avec toutcet argent dépensé inutile-ment, on aurait pu trouverune solution pour tous cesjeunes qui s’aventurent enmer à la recherche de cieuxplus cléments», a-t-il marte-lé. Enfin, le SG d’El-Islah aréfuté toute menace sur lastabilité du parti.

En précisant que depuisla fin de l’élection présiden-tielle d’avril 2009, beaucoupde cadres-militants prochesde Djaballah ont rejoint lesrangs du parti.

Et d’ajouter que de nom-breux militants d’El-Nahdaqui avaient pressenti unrapprochement entreDjaballah et leur parti ontégalement rejoint El-Islah.

M. M.

APRÈS L’UGTA ET LE PT

El-Islah apporte son soutienau gouvernement

Après Sidi-Saïd et Louisa Hanoune, c’est autour de Djamel Ben-Abdessalam, secrétairegénéral du mouvement El-Islah, d’apporter sonsoutien au gouvernement. Profitant d’une jour-née d’étude consacrée à la restructuration de lajeunesse au sein de son parti, le successeur deDjahid Younsi s’est prononcé en faveur de la loide finances complémentaire pour l’année 2009.

Le Soird’Algérie Actualité Vendredi 14 août 2009 - PAGE 5

F.-Zohra B. - Alger(Le Soir) - Pour l’asso-ciation Sirius, les don-nées astronomiquessont formelles. Il seraimpossible de voir lecroissant lunaire dans lanuit du doute, c’est-à-dire le jeudi 20 août pro-chain.

Ainsi, explique le pro-fesseur Mimouni, prési-dent de l’associationSirius, la conjonction du

mois lunaire correspon-dant au début duRamadan 1430 aura lieule jeudi à 11h02, ce quirendra impossible l’ob-servation du croissantlunaire ce jour-là à l’heu-re du coucher du soleil.

Ces données ontaussi été confirmées parla communauté astrono-mique ainsi que danstous les endroits de laterre. En effet, explique

l’association Sirius, lanouvelle lune se produi-sant après le coucher dusoleil, la lune se couche-ra donc avant le soleil etsera donc en dessousde l’horizon à cemoment-là. Elle se cou-chera une minute avantle soleil à La Mecque, 4mn avant en Algérie duNord et avec le soleil ausud du pays.

«Toute prétentiond’avoir vu le croissant lejeudi soir ne peut êtreque rejetée et considé-rée comme erronée»,maintient le professeurMimouni. Ces donnéessont valables pourl’Algérie et pour tous lespays pour lesquels le

29 chaâbane coïncideavec le jeudi 20 août,soit la plupart des paysarabes.

Selon Sirius, ces don-nées sont en parfaitaccord avec les rapportset communiqués sur lesujet émanant des diffé-rentes instances scienti-fiques dans le monde. Ils’agit notamment del’ICOP (Islamic CrescentObservation Project), del’Institut national derecherches astrono-miques géophysiquesdu Caire, de l’IMCCE(ex-bureau de longi-tudes ) à Paris, du SouthAfrican AstronomicalObservatory, de l’USNaval Observatory

(Virginia USA) ainsi quedu Craag de Bouzaréah.

Pour les pays où le29 du mois de chaâbaneest le le vendredi, ledébut du Ramadandevrait avoir lieu lesamedi 22 août ou ledimanche 23 août, sui-vant l’observation ounon du croissant ven-dredi soir, selon le com-muniqué de Sirius.

Ceci inclut donc laplupart des pays asia-tiques, l’Iran, Oman, leMaroc, ainsi que la plu-part des autres paysafricains. Ce croissantdevrait être visible cejour-là à l’œil nu,quoique difficilementdepuis lAfrique du Nord

et relativement facile-ment d’Afrique du Sud.Selon le professeurMimouni, le croissant del’aube du chaâbanepourra être vu assezfacilement le mercredi19 août de l’horizon estavant le lever du soleil,ce qui est une autremanière de s’assurer del’impossibilité de l’obser-vation du croissant lelendemain 21 août.

Sirius rappelle, enoutre, que seul le comitédes croissants lunairesdu ministère des Affairesreligieuses est habilité àémettre la fetwa sur ladate effective du débutdu Ramadan.

F.-Z. B.

L’association Sirius d’astronomie a rendupubliques des informations simplifiées sur lesdonnées scientifiques relatives à l’observationdu croissant lunaire en prévision du mois deRamadan. Pour le premier jour du mois de jeûne,des associations scientifiques, du monde arabenotamment, ont aussi communiqué les résultatsde leurs recherches. Selon ces dernières, leRamadan débutera le samedi 22 août.

ALORS QUE LE GROUPE CÉLÈBRE SON 40e ANNIVERSAIRE

Rien n’est décidé sur la recapitalisationde Sonelgaz

Rien n’est décidé à pro-pos de la recapitalisation dugroupe Sonelgaz. C’est ceque le ministre de l’Energieet des Mines, Chakib Khelil,a laissé entendre hier à l’hô-tel El-Aurassi, en marge dela cérémonie organisée parla Société nationale del’électricité et du gaz quicélébrait le 40e anniversairede sa création, le 28 juillet1969.

Cherif Bennacer - Alger(Le Soir) - Solution alternativeà la hausse des tarifs deman-dée depuis 2006 par Sonelgazmais rejetée par les pouvoirspublics, la recapitalisation del’opérateur énergétique natio-nal est soumise à l’apprécia-tion gouvernementale qui resteencore inconnue.

Une recapitalisation, voireune subvention directe del’Etat à Sonelgaz, estimée à 3milliards de dollars par anselon le secrétaire général dela Fédération nationale des tra-vailleurs des industriesgazières et électriques, AchourTelli, qui avait exprimé aupara-vant son refus de toute révisiondes tarifs.

A propos de cette demandede subvention, le ministre del’Energie ne s’est pas pronon-cé. Quelle que soit la décisionde l’Etat, elle devrait permettreau groupe énergétique,contraint notamment par un

endettement important, depoursuivre son programmed’investissements tous azimutspour répondre à une demandeénergétique nationale de plusen plus croissante. Mais aussipermettre à la holdingSonelgaz de poursuivre sondéveloppement organique etdiversifié, malgré une certaineérosion de son encadrement etla faiblesse de la masse sala-riale — la question de la révi-sion des salaires restant tribu-taire des résultats de la pro-chaine tripartite (gouverne-ment-UGTA-patronat).

Même si le ministre del’Energie et le P-dg du groupeSonelgaz, NoureddineBoutarfa, sont demeurésmuets sur la question lancinan-te des coupures et autresdélestages de l’énergie élec-trique, cette cérémonie com-mémorative a cependantconstitué l’occasion d’un hom-mage solennel. Celui renduaux dizaines de milliers de tra-vailleurs de la société, dont lesmartyrs de la décade 1990,dont le défunt directeur régio-nal Hamdane Hakem, qui ontœuvré à satisfaire les besoinsdes abonnés, assurant à l’heu-re actuelle un taux d’électrifica-tion de 98% et un taux depénétration du gaz de 43%,des taux inégalés.

C. B.

En marge de la cérémonie de commémora-tion du 40e anniversaire de Sonelgaz, leministre de l’Energie et des Mines, ChakibKhelil, a estimé, à propos de la prochaineréunion de l’Organisation des pays exporta-teurs de pétrole (Opep) que «tout est ouvert».Une locution de rhétorique mais qui exprimel’incapacité de l’Organisation à définir un choix

devant les incertitudes persistantes sur l’étatde l’économie mondiale. Même si les prixactuels du pétrole tournent autour des 70 dol-lars, Chakib Khelil a estimé que la situationreste fluctuante et dépend de l’évolution endents de scie des niveaux des stocks pétro-liers, de la parité du dollar et d’autres facteursconjoncturels. C. B.

COMMUNAUTÉ ASTRONOMIQUE MONDIALE

L’impossibilité d’observer le croissantlunaire jeudi 20 août confirmée

Phot

o:S

amir

Sid

RÉUNION DE L’OPEP LE 9 SEPTEMBRE PROCHAIN

Tout est «ouvert», selon Chakib Khelil

Chakib Khelil.

Le Soird’Algérie Reportage Vendredi 14 août 2009 - PAGE 6

La célébration d’Aqwedar : sur les sentiersAu-delà de son caractère

festif et convivial qui a mobi-lisé tous les villageois,Tafaska Bweqdar (fête del’estivage) organisée, ven-dredi dernier, par les habi-tants de Tala n’Tazart, dansla commune d’Iboudrarène,reste un clin d’œil à lamémoire. Une manière deréinventer un rite agraire etpastoral observé, à l’imagede nombreuses sociétéshumaines, depuis dessiècles.

Si l’âge d’or d’une activitépastorale et d’élevage, qui étaitla principale source nourriciè-re et de revenus pour la majo-rité des montagnards, semble,aujourd’hui, révolu, de nou-velles préoccupations éclairentd’un nouveau jour les enjeuxd’une tradition et d’une pra-tique ancestrale qui mettent enjeu la relation entre la nature,l’homme et son cheptel.

Entre référence au passé etune ruralité qui se perd,Tafaska Bweqdar est une invi-tation au voyage dans l’espaceet dans le temps. C’est le sensqui se dégage de la cérémonieorganisée par les habitants deTala n’Tazart, l’un des nom-breux villages d’Iboudrarène,une commune de la hautemontagne, à environ 30 km deTizi-Ouzou.

Le déplacement du villagejusqu’au lieu de l’estivage, unvoyage dans un monde végétalet de rocaille, est aussi unerandonnée sur les sentiers destranshumances animales etdes migrations humaines. Il estpresque dix heures, dans lamatinée de vendredi 31 juilletqui marque la fin du cycle del’estivage et le début d’un

autre. L’entrée du village, justeen contrebas de la mosquée,où nous accueillent lesmembres du comité du villageet de l’association culturellelocale, auxquels se joindront lemaire et son adjoint, a desallures d’un hall de gare.

Une foule de villageois, deshommes, des femmes et desenfants, est déjà là, attendantle retour des véhicules qui fontla navette entre le village et lamontagne. Destination : Agwnilahwa (le plateau de la pluie)où se trouve aussi la mythiqueTamdoucht n’laz qui signifie, lit-téralement, la source de lafaim.

«Une source dont l’eau estréputée apéritive, pour lesgens d’ici, car ouvrant grandl’appétit à quiconque la boit»,nous raconte Kader, le jeuneadjoint au maire qui, visible-ment, ne croit pas aux vertusmagiques et fabuleuses attri-buées aux sources de la mon-

tagne par les contes d’autre-fois.

Pour lui, c’est la débauched’énergie provoquée par l’acti-vité sur les hauteurs qui exci-tent la soif et la fringale denourriture qui s’en suit.

Noms de lieux, mémoiredes hommes

Agouni l’hwa, Tamdouchtn’Laz, Thirkavin, Tizi n’Kouilal,Avrid n’Charq… Ces noms delieux et ces parcours que nousempruntons pour rejoindre lelieu d’estive sont chargés desens et racontent des bouts devies, des bribes d’existences etd’histoires. On quitte le village.

Dans le cortège qui seforme, un invité surprise,Lounis Aït- Menguellet. Pourbeaucoup, le chanteur poètedu village voisin, IghilBwammas, constitue l’autreattraction du jour.

On débouche sur la RN 30.C’est le début de l’ascensionsur une voie qu’on désignait,jadis, ici, par Avrid n’Charq, laroute de l’est, et qui se trouvesur le tracé des sentiersempruntés autrefois par tousles montagnards d’ici pour lesmigrations vers l’est.

Le convoi formé par lesnombreux véhicules montepresque en escalier, à traversune route sinueuse et quasi-ment arrachée à la roche quela terre colore de sa teinte àdominante grise, sertie de par-ticules blanchâtres et ocre.

« L’endroit s’appelleThirkavine (escaliers), le che-min est emprunté, bien avantl’ouverture de la route, pouraller vers l’est et le sud-est,vers Bouira», commente l’ad-joint au maire, Kader Smaïli,assis à côté de nous dans levéhicule qui ne tardera pas ànous déposer au col de Tizin’Kouilal.

Le lieudit qui a été si biendécrit dans la Colline oubliéede Mouloud Mammeri est unplateau étroit qui a l’apparence

d’un univers de pierres et derocailles balayé par tous lesvents.

Situé à 1 560 m d’altitude etfaisant face au célèbre montLalla Khedidja, le col de Tizin’Kouilal est un carrefour depassage qui prolonge la RN 30vers Bouira, en passant parAswel.

A gauche, une autre bifurca-tion rocailleuse et étroitemène à Agouni Lahwa, sur troiskilomètres. Chemin deconvergence de tous les trou-peaux qui montent auxalpages et aux lieux d’estive,c’est aussi un long couloir quitraverse la montagne jusqu’aucol de Tirourda, sur les hau-teurs d’Iferhounène.

Il était emprunté jadis parles gens d’ici dans leur migra-tion vers les villes des Hauts-Plateaux de l’est, M’sila, Sidi-Aïssa, Sétif … et même versla Tunisie, à l’extrême est dupays, nous dit-on encore. NaDjedjiga, une sexagénaire deTala n’ Tazart, que nous avonsrencontrée lors de notre ran-donnée, devisant avec uneautre vieille dame du même vil-lage, sur le chemin d’AgouniLahwa, se souvient : «Monpère, raconte la vieille Djedjiga,a emprunté ce chemin pouraller à Sidi-Aïssa.

De retour de ce voyage, ilavait les pieds en sang à forced’avoir cheminé à travers laforêt. Mon père nous a dit com-ment il avait senti une présen-ce invisible mais sécurisantederrière lui et qui l’a accompa-gné tout au long de la traverséede la forêt jusqu’à son arrivée àla maison.»

Son témoignage, mêlant lesouvenir et le récit légendaireet fabuleux, rappelle la lutteopiniâtre des montagnardscontre la misère et le dénue-ment, nous renseigne aussisur la survivance de certainescroyances qui font de la mon-tagne un lieu habité par despuissances surnaturelles. De

nos jours, la montagne, qui seconfond avec le maquis, exer-ce encore une fascinationquasi mystique sur beaucoupde personnes qui lui vouentvénération et respect.

L’ourar (la fête) sur le plateau :éloge de l’homme à la bête et à

la montagneNous laissons nos deux

vieilles sexagénaires, intaris-sables d’anecdotes et de sou-venirs. Cap sur AgouniLahawa. Halte végétale pourles hommes et les animaux,entre cèdres, érables etchênes verts.

Lieu d’estive et de regrou-pement des animaux, AgouniLahwa est aussi le pointd’orgue de ThamaghraBweqdar.

Une célébration ponctuéepar l’ourar (la fête) animé parles femmes du village et unewaâda offerte à l’ensembledes participants à la randon-née. «C’est le couscous de lasolidarité et du partage qui per-met de resserrer le lien socialet les rapports entre lesmembres de la communauté»,commente Abdeslam Lakhal,P/APC d’Iboudrarène.

«Cette festivité vise deuxobjectifs essentiels : réhabiliterun héritage ancestral et sensi-biliser à l’amour et à la protec-tion de la nature», ajouteral’édile communal qui penseque l’aménagement et le bitu-mage de la piste agricole quivient de Tizi n’Kouilal jusqu’àAgouni Lahwa et qui donneaccès sur le côté est duDjurdjura, via le col deTirourda, est nécessaire.

Un avis nullement partagépar un fonctionnaire du PND,Parc national du Djurdjura.«C’est la porte ouverte à toutesles agressions et au braconna-ge», objecte ce fonctionnaire.«Un trafic dense et régulier devéhicules à travers ces lieuxserait ruineux pour lesessences végétales et, surtout,pour les arbres qui risquent deservir pour le bois de coffrage»,argumentera le garde forestierqui n’a pas raté l’occasion defaire la leçon d’écologie à uncollégien qui venait d’ arracherune branche de pin qui porteencore ses fruits, des pommesen cours de croissance.

«Si tu n’avais pas stoppé sacroissance, cette pomme depin va éclore et lâchera desdizaines de graines quiauraient donné naissance àdes dizaines d’arbustes et quiparticiperont, à leur tour, aurepeuplement de la forêt», dirale garde champêtre qui nousgratifia d’un remerciement encoin de l’œil, content d’êtreappuyé dans son explicationpédagogique prodiguée à uncollégien devant un enseignantet des membres du comitéd’organisation de la festivité.

Reportage de Saïd Aït-Mébarek

IBOU

DRARÈNE

Une source dont l’eau est réputée apéritive.

Le Soird’Algérie Reportage Vendredi 14 août 2009 - PAGE 7

Ses récriminations contreles visiteurs du jour qui aban-donnent leurs déchets sur les-lieux n’ont pas manqué desusciter des commentairesapprobateurs. «Les déchetssolides comme les boîtes desardines ou les sachets enplastique qui sont laissés pardes visiteurs indisciplinés sontnocifs, voire mortels pour lesbêtes», commente Achour quine partage pas la propositiondu maire. «L’aménagement etle bitumage de la piste consti-tueront, à coup sûr, undésastre écologique», dira-t-il.

Issu d’une famille d’éle-veurs, ce jeune licencié en lit-térature française, diplômé del’Université de Tizi-Ouzou, estplutôt satisfait de porter leshabits et le bâton de bergerdont il veut désormais faire lemétier. «Une moyenne de dixfamilles par village vit de l’éle-vage», témoigne l’ex-étudiantde l’Université de Tizi-Ouzouqui parle de l’intérêt voué ici àl’élevage, soutenant, quandmême, qu’il reste beaucoup àfaire de la part des pouvoirspublics pour que cette activitéretrouve son lustre d’antan.«Sur le plan sanitaire, l’Etat

continue à mettre gracieuse-ment à la disposition des éle-veurs des vaccins contre lafièvre aphteuse et la clavelée,

des maladies occasionnelleset peu fréquentes, alors quedes médicaments contre desmaladies ravageuses et fré-

quentes comme la rage et lecharbon sont chers et pas tou-jours disponibles», se plaintAchour. Lamara, l’homme

«tout-terrain», devenu ber-ger

A côte de lui, Lamara, unberger au long cours. A 72 ans,Lamara de Darna, un autre vil-lage de la communed’Iboudrarène, a été, tour àtour, camionneur, manipula-teur d’explosifs dans la carriè-re communale d’agrégats,maçon et soudeur avant dedevenir berger. «Un métier quej’ai embrassé en 1986. Avant,j’étais un tout-terrain (uneexpression pour dire qu’il apratiqué plusieurs métiers).

Aujourd’hui, j’ai 72 ans et63 jours et toujours bon piedbon œil et je ne me plains derien. J’ai appris à vivre libre etindépendant au contact de lanature. Une situation que jen’échangerai contre aucunautre mode de vie», se racon-te Lamara, un familier de lamontagne et de l’estivage quiperpétue, avec d’autres, unrituel agropastorale quitémoigne qu’une activité éco-nomique est possible danscette montagne et ne deman-de qu’à être redynamisée etsoutenue.

S. A. M.

Aqwedar : réalité et enjeux

Dans certaines régionsde la haute montagne kaby-le, des villageois tentent deredynamiser une activitépastorale résiduelle et deperpétuer une tradition surfond d’enjeux économiqueet de pouvoir. Selon lestémoignages rapportésdans la régiond’Iboudrarène, aqwedar, quise termine avec le débutdes premières neiges, com-porte un cycle intermédiairequi commence le 1er mai,période durant laquelle lestroupeaux sont conduits surla façade est du Djurdjura.

Après cette période, lesbovins sont conduits sur lafaçade sud de la montagne.C’est le début du cycle prin-cipal, correspondant à lasaison des fortes chaleursd’été, appelée smayemunavdu. Ce cycle débute le1er juillet et se termine le 31du même mois.

Une période durantlaquelle l’alpage est stricte-ment réservé à cinq villagesdu arch Iboudrarène : Talan’Tazart, Darna, IghilBwamas, Bouadnane etAït-Ali Ouharzoun. A partirdu 1er août, le lieu d’estiveest ouvert aux troupeauxissus d’autres villages et

même à ceux de passage. «Le rituel de transhu-

mance, nous dit HouriaAbdenbi-Oularbi (voir résu-mé de La transhumancedans le Djurdjura, un rituelautrefois collectif in :crasc.org.), était une mani-festation tribale qu’ont plani-fiée les pôles d’autorité quereprésentaient les zawiyarelayées par les ssuq. Latranshumance concernaitune population de bergersqui faisaient de l’estivage unlieu de vie. Cela donnait lieuà des réjouissances :zerda, chants, tir à la cible.La fermeture de certaineszawiyas après 1863 commede certains ssuq de l’écono-mie coloniale a rompu lessolidarités intertribales quiont eu pour conséquencede dépouiller le rituel detranshumance de sa densitésociale jusqu’à n’êtreaujourd’hui qu’une banalemanifestation économiqueconcernant certainesfamilles, parfois, certainsindividus.»

Une analyse qui éclairece témoignage deBelkacem Ali, retraité deTala n’Tazart : «Le débutd’aqwedar est conditionnépar la montée à l’estive d’un

ovin des Aït-Ouhrab, unetribu du nord du Djurdjuradirigée par une femme,Lalla Khedidja. L’un desmonts du Djurdjura porteaujourd’hui le nom de cettesainte patronne des lieuxqui était aussi chef spirituel-le des Aït-Ourhab qui diri-geait une zawiya dont lesvestiges existent encore»,raconte le vieux retraité.

Poursuivant : «C’estLalla Khedidja qui a venduAgouni Lahwa au aârchd’Iboudrarène vers la fin duXVIIIe siècle. La transactions’est effectuée à Souk l’Had(Yattafène).

Aujourd’hui encore, ledébut de l’estivage de juillet

est signalé par la montéeen tête des troupeaux qui serendent à l’alpage d’un ovinappartenant à une famillede Tala n’Tazart. Un céré-monial hérité de LallaKhedidja et qui consiste àprodiguer protection (laâ-naya) au troupeau pour évi-ter mortalité et perte debovins.»

Une protection qui n’apas réussi à prémunir lestroupeaux de la razzia desterroristes. «Plus de deuxcents têtes de bovins ontété prises de force aux ber-gers durant les années1990 par les terroristes»,témoigne un berger.

S. A. M.

Estivage, transhumance estivale ou aqwedar enKabyle, si les mots sont multiples et déclinés danstoutes les langues, la signification est une et renvoieà un rite agropastoral et saisonnier observé par denombreuses sociétés humaines.

LOUNIS AÏT-MENGUELLET

Le poète et la montagne

A y a n trépondu àl’invitationdes organi-sateurs eten tantqu ’amou-reux de lade la mon-tagne qu’ila si bienc é l é b r é edans unec h a n s o nau titreéponyme,Lounis Aït-Menguellet, qui a participé à larandonnée du début jusqu’à la fin, aconstitué l’autre attraction de la célébra-tion de la fête de l’estivage dont a ilconstitué l’autre attraction, distribuant,par-ci, des poignées de main, signant,par-ci, des autographes et se prêtant debonne grâce à la prise de photos souve-nirs avec de nombreuses familles dontcertaines sont venues essentiellementd’Alger.

Répondant à notre question consis-tant à savoir ce que pense le poète qu’ilest d’un tel événement, Lounis Aït-Menguellet aura ces mots : «La fêtecomme le cadre où elle se déroule inci-tent à la poésie. C’est une initiative extra-ordinaire qui permet de resserrer lacohésion et le lien social. C’est un retouraux sources, une manière de se réappro-prier la nature dont on s’est éloignés.»

S. A. M.

Le mont de Lalla-Khedidja.

Phot

os:D

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de l’estivage et des migrations humaines

Le couscous de la solidarité et du partage permet de resserrer les rapports entre les membresde la communauté.

Le Soird’Algérie Régions Vendredi 14 août 2009 - PAGE 8

L’UGCAA PRÉVOIT UNE PERTURBATION DU MARCHÉÀ ORAN AU MOIS DE RAMADAN

Seul le renforcement du contrôlepeut remédier à la situation

Pour lui, cette haussedes prix, prévue parl’UGCAA, aura pour causela hausse de la demandeexprimée par lesconsommateurs durantcette période, ainsi qu’à laspéculation de certainscommerçants illicites quiprofiteront probablementde la situation pourimposer leur diktat et fairedes bénéfices.

Dans ce contexte,Abed Mouad, le coordinateurde l’UGCAA, a estimé quel’ouverture des marchés deproximité, finalisés déjàdans certaines communes,à l’instar de la communede Bir El-Djir, pourra bienconstituer une alternative,elle permettra de mieuxrépartir la marchandiseécoulée sur le marché etdonc de contribuer aurenforcement de l’offre, quiamènera la baisse des prixdes produits de consom-mation.

D’après M. Mouad,cette action soulagera les

grands marchés de la villede la pression qu’ilssubissent habituellementdurant la période du moisde ramadan.

«Le consommateur doits’approvisionner avecmodération, durant lespremiers jours du moissacré, sinon c’est lapénurie et donc la flambéedes prix », a-t-il averti.

M. Mouad a expliquéque l’UGCAA a lancéplusieurs recommanda-tions, à l’issue de laréunion des membres deson bureau de wilaya le 6août, à l’adresse desdifférentes institutionschargées du contrôle desactivités commerciales auniveau de la wilaya d’Oran,telles que le contrôle desbalances, notamment à laDirection du commerce, demême qu’elle a procédé àla sensibilisation descommerçants, plus particu-lièrement à propos durespect des dates depéremption, de celui des

marges de bénéfice ainsique du choix de la qualitédes produits.

Le coordinateur aexpliqué également que lenuméro de téléphone dubureau de wilaya d’Orande l’UGCAA, le 041 42 6073, sera réservé, duranttout le mois de ramadhan,aux commerçants de laville et aux consomma-teurs, afin de pouvoir

répondre à leurs doléan-ces ou suggestions. M.Mouad a stigmatisé lecommerce informel qui està l’origine des défaillancesde la chaîne d’approvision-nement du marché local enlégumes et fruits.

Selon ce responsable,les réserves en pommesde terre conditionnée, quiavoisi-nent, selon lui, àl’échelle nationale, les

130 000 tonnes, sontassez suffi-santes pouralimenter le marchénational avec cette matièreindispensable durant leramadan. Les consom-mateurs doivent, selon lecoordinateur de l’UGCAA,éviter de s’approvisionner,notamment en gâteauxorientaux auprès desvendeurs occasionnels quiexercent dans l’informel,

vu la menace que celaconstitue sur leur santé(certains produits, selon M.Mouad, risquent même deprovoquer des cancers).La production nationale enmatière de viande aurait purépondre, selon notreinterlocuteur, à la demandedes consommateurs locaux,si l’exportation illicite de ceproduit avait pu êtrestoppée.

D’après M. Mouad, pasmoins de 40 000 tonnes deviande rouge congeléesont annuelle-mentimportées par l’Algériepour répondre au besoinlocal, au moment où 300000 tonnes de vianderouge sont produiteslocalement, au même titreque 250 000 tonnes deviande blanche. «Nousavons appelé lesboulangers de la wilaya àassurer la disponibilité dupain durant le mois deramadan de même qu’àveiller au maintien de sonprix, tout en souhaitant quela Sonelgaz remédiera auxfréquentes coupures decourants», a ajouté lecoordinateur de l’UGCAA.

Ben Aziz

TLEMCEN

La Tafna, la rivière du traité

La Tafna aurait pu être unerivière comme tant d’autres, oùmême sans ses eaux, à cause dela sécheresse de ces dernièresannées, continue néanmoins devivre avec les murmures de sesflots et de l’histoire. Elle fait parlerd’elle, souvent avec nostalgie.Déjà au XIe siècle, El-Bekriaffirmait que la Tafna étaitnavigable. Elle recevait de petitsnavires qui la remontaient jusqu’àl’ancienne ville de Siga, capitalede l’ancien royaume du roi berbèreSyfax.

Selon le géographe El-Bekri, laville de Siga était bâtie à 4 km del’embouchure de la Tafna. Dans unouvrage-mémoire dédié àTlemcen, Dans Tlemcen au passéretrouvé, Louis Abadis mentionnele rôle capital de cette rivièredepuis les Phéniciens jusqu’auArabes, en passant par lesRomains. Mais l’histoire de laTafna fut plutôt marquée par letraité du 30 mai 1837.

Selon toujours l’auteur, l’EmirAbdelkader recevait des armesdes Anglais, et c’est pour cette

raison que Clauzel fit occuper l'îlede Rachgoune et verrouiller leport. Le ravitaillement des troupesfrançaises à Tlemcen arrivaitd’Oran par mer.

Un autre géographe, MacCarthy, rappelle qu’en 1850, despêcheurs espagnols remontaientla Tafna lorsque la mer étaithouleuse pour remplir leurs soutesde poissons de rivière. La Tafnareste à la fois une rivièremystérieuse et légendaire. Elletraverse des gouffres qui ont attiréexplorateurs et spéléologues etson mythe reste entier.

Un ingénieur électricien deTlemcen, Marcel Henry, fut lepremier à tenter, en 1931,l’exploration à Merchiche. Il y aaussi Ghar Lkhal (la grotte noire),une véritable merveille. En 1935,une équipe dirigée par LouisDolfus et des membres du cercleJeanne d’Arc s’intéressent auxlieux. Un des participants àl’expédition, R. Douffiaques, livreses impressions dans un articleparu dans le Petit Tlemcenien : «Devant certaines stalactites, on

aura envie de se mettre à genoux.On croit être en présence d’unchef-d’œuvre divin. On resteébloui devant ces splendeurscontemplées qui frappent, c’estsurtout le coloris de la roche, d’unrose comparable à celui précédantle lever du soleil.» Le pays de laTafna ne laissait personneindifférent, même les objetsinanimés avaient une âme. Dansle bulletin des Amis du vieuxTlemcen de 1954, Paul Martin dit :«Ma mère Tafna (oumma Tafna)réussit cent mauvaises

plaisanteries. Elle vous tord leschevilles sous les éboulis, ellevous arrose… du plafond, vous faitglisser brutalement la tête enavant, elle crève votre bateau surses récifs pointus.» Il termine sonarticle par cette observationémouvante : «La vieille mer Tafnan’a rien inventé. A Mechiche,comme ailleurs en Algérie, il y a del’eau, mais elle se cache à l’ombreavec raison. Quand on la cherchelongtemps on la trouve.»

L’histoire de la Tafna est aussiun vrai chef-d’œuvre de passions

et de souvenirs et nostalgies.Louis Abadie, dans sa préface àl’ouvrage Tlemcen au passéretrouvé n’a apparemment rienoublié.

Il termine son œuvre avec unedédicace un peu triste : «A mesparents restés là-bas, à mescompatriotes retrouvés ici.»

Tlemcen, quand elle murmureson histoire, on a l’impression quela Tafna traverse aussi laMéditerranée.

M. Z.

Tlemcen a son propre désert

Phot

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amir

Sid

Le coordinateur régional de l’Union généraledes commerçants et artisans algériens(UGCAA) bureau d’Oran n’a pas écartél’éventualité d’une hausse de la mercurialedurant les premiers jours du ramadhan.

«Jusqu’à une époque assez récente, dès qu’onquittait le petit village d’Imama, on se retrouvait en pleinbrousse. Les rivières, les rigoles et la végétationfaisaient de ce village un endroit rêvé pour les chasseursd’oiseaux et les gens en quête de repos ou d’aventure.

Les enfants de Mansourah, de Boudhène ne sesouviennent pas de ces étangs qui dataient de l’èrecoloniale, tels que Sarl DJ Makhoukh, Le cimenté,Saridj la paix, Aïn Dheb et beaucoup d’autres endroitsqui réunissaient en été les enfants qui ne connaissaientni Rachgoune, ni Béni-Saf.

Aujourd’hui, dès que vous quittez la station de villageNedfma, en allant vers les 400 logements et Bouhanek,vous vous retrouvez en plein désert, un endroit qui nediffère guère de Aïn Sefra ou de Mecheria.

Sur les bords des routes qui mènent vers la cité des400-logements et le campus universitaire, l’APC a plantédes arbres qui malheureusement sont livrés auxanimaux qui ne laissent rien sur leur passage. Danscette contrée à vocation agricole, dans les années 1980,

le béton avançait au détriment des terres fertiles. Pourles malheureux habitants, aucun arbre ne les protège dusoleil de plomb qui écrase le paysage. On ne sait mêmepas ce qu’est devenu l’Office national des forêts quis’occupait de la protection des sols. A l’époque, onorganisait régulièrement des campagnes dereboisement, alors qu’aujourd’hui, on assiste à ladisparition des arbres centenaires. L’oued pollué de Sidi-Ben-Abbès a eu raison de ces majestueux eucalyptusqui protégeaient l’homme et la nature, ces endroits quiservaient de lieu de repos aux bergers.

On ne le répétera jamais assez. Tlemcen a connuces dernières années un total délabrement. D’ailleurs,qui s’en soucie ? Avant, cette banlieue était considéréecomme le poumon de la ville, il suffit de planter quelquesarbres et de les protéger pour que tout redeviennenormal. Est-ce trop demandé à nos honorablesdéfenseurs de la nature.

M. Z.

Elle arrive du sud de Tlemcen et prend naissance prèsdu mont Merchiche (Sebdou), à 1 600 m d’altitude. Elleenserre la ville avec ses nombreux affluents, traverse laplaine des Gaâdi (Remchi) et se jette finalement dans lamer, face à l’île de Rachgoune, berceau de l’ancienroyaume de Siga.

Le Soird’Algérie Régions Vendredi 14 août 2009 - PAGE 9

URGENCES MÉDICALES À ORAN

Chut ! on dort Nous avons toujours

entendu parler de la situationd’abandon dans laquelle setrouvent les structureshospitalières de la wilayad’Oran, notamment celles desurgences, mais ce dimanche 9août 2009, le hasard aura vouluque nous vivions l’expériencepar nous-mêmes.

Le petit tour qui nous a conduitd’abord vers les urgences de lapolyclinique d’Es-Senia puis versles urgences du CHU d’Oran etau pavillon 16 (ORL) de la mêmestructure hospitalière était uneexpérience inédite. Ce jour-là,vers les coups de 3h du matin,nous nous sommes rendu auxurgences de la polyclinique d’Es-Senia. A notre arrivée, la premièreanomalie constatée étaitl’absence du gardien qui devaitlever la barrière pour nouspermettre de franchir l’entrée.Devant cette situation, nousavons été contraint de lever cettebarrière par nous-même. Enpénétrant, nous constatons quel’agent de sécurité se trouvait àproximité de la porte d’entrée, etmalgré nos innombrables coupsde klaxon, il ne réagira pas.Normal puisqu’il était allongéauprès de deux autres individusque nous n’avons pas puidentifier. Tous dormaient d’unsommeil profond.

Après avoir stationné notrevéhicule, sans que personne nes’aperçoive de notre présence,nous nous sommes dirigé versl’intérieur de la structure. Mêmeconstat : personne n’était à laréception, ni infirmier, ni médecinde garde, ni agent de sécurité…le hall était désert.

Face à cette situation, nousavons décidé d’avancer un peuplus, rentrant cette fois-ci au seinde la salle de soins, une fois deplus aucun signe de vie.

La chambre réservée au reposdes médecins de garde n’était

pas loin. Après avoir passéquelques minutes à frapper sur laporte, une dame portant uneblouse blanche nous a ouvert laporte : c’était le médecin degarde. A moitié réveillée, c’est àl’issue d’une chaude altercationverbale (car nous avions osé laréveiller) qu’elle a finalementaccepté de nous examiner. Ellenous prescrit, à la va-vite, uncalmant (anti-inflammatoire) et seprécipita pour rejoindre son lit.Peu convaincu par saconsultation, nous avons décidéde voir un autre médecin, cettefois-ci nous nous sommes renduaux urgences médicales duCHUO.

A notre arrivée au niveau decette structure, l’heure indiquait3h40. Contrairement auxurgences de la polyclinique d’Es-Senia, les agents de sécuritérelevant de la société de sécuritédite «vigilante» étaient nombreuxà l’entrée des urgencesmédicales du CHUO, il n’en étaitmalheureusement pas de même

pour le personnel médical àl’intérieur de cette structure. Surles lits, normalement réservésaux malades, les infirmierssommeillaient à leur tour.

Les informations nous ont étédonnées par un garde-malade quiaccompagnait un de ses prochesqui nous a indiqué l’endroit où lepréposé paramédical, en gardecette nuit, se trouvait. Après unevingtaine de minutes d’attente, ledocteur de garde qui a été appelépour consulter notre cas, aprèsexamen, a décidé de nousorienter en urgence vers lepavillon 16, celui de l’ORL (oto-rhino-laryngologie).

A 4h10 du matin nous avonsrejoint le Centre hospitalo-universitaire d’Oran, qui se situetout près du service des urgencesd’où nous avons été orienté. Surplace, sans l’assistance desagents de sécurité de laditestructure hospitalière qui nous ontindiqué le pavillon, nous n’aurionsjamais pu repérer le lieu enquestion. Le pavillon 16 se trouve

tout juste près de l’entréeprincipale de l’hôpital, dans uncoin peu éclairé (fauted’éclairage) et ne porte aucunpanneau indicateur. Tapant detoute notre force à la ported’accès de ce bloc médicalspécialisé, personne ne s’estmanifesté.

C’est au bout d’environ unequinzaine de minutes de patienceque nous avons décidé depénétrer à l’intérieur du pavillon.Tant bien que mal nous avons puouvrir la porte.

A l’intérieur, la scène étaitterrifiante, digne des filmsd’Hitchcock. En plus de la saletéqui règne en maître, des tâchesde sang étaient visibles partout :sur les cadres des portes demême que sur les fauteuils de lasalle de consultation et celle dessoins, sans parler desnombreuses compresseschirurgicales toutes tâchées desang et de crasse, des filsélectriques traînant à même le solet d’autres raccordés à l’aide de

sparadrap… : aucune notiond’hygiène n’était respectée.L’infirmier qui devait assurer lagarde, de même que le médecinORL affecté à ce service cettenuit-là, étaient tous deuxendormis.

Apparemment, l’astuce de cesagents médicaux était des’endormir sur les lits vacants despatients pour éviter d’être repéréset donc d’être dérangés. Cettefois-ci encore, ce n’est qu’à l’issued’une longue altercation verbalequi aurait pu prendre une tournurefâcheuse que l’infirmier a, contreson gré, accepté de se lever etappeler le médecin, lequel étaitplongé dans un profond sommeil.La consultation fut brève, sansnous adresser le moindre mot, lemédecin nous a rédigé uneordonnance et a repris de mêmeque son infirmier leur activité deprédilection : le sommeil.

Face à cette drôled’expérience au niveau desurgences médicales, le mieuxserait de rajouter sur leurspanneaux : ne pas déranger, ondort ! et surtout de prendre sonmal en patience jusqu’au lever dujour où chacun aura eu sa dosede sommeil.

Ben Aziz

TIZI-OUZOU

Les pêcheurs dans la tourmenteà Tigzirt

Tigzirt, c’est le soleil, les plages ausable fin, les ruines romaines, ou encore,son îlot paradisiaque.

Tigzirt, c’est aussi des difficultés auquotidien. Les marins pêcheurs, eux, ensavent quelque chose. A chaque sortie enmer, les quelque 120 marins pêcheurs deTigzirt prient Dieu pour que leursembarcations ne chavirent pas.L’ensablement de la passe du port rend leurtravail, déjà périlleux, plus pénible encore.L’entrée au port qui était, à l’origine, de plusde trois mètres de fond, n’est aujourd’hui quede 1,30 mètre par certains endroits. Lesprofessionnels de la pêche, dont le tirantd’eau (partie immergée) de leur bateau estassez important, devraient connaître cettepasse sur le bout des doigts.

Pour l’anecdote, il y a quelques semaines,un voilier battant pavillon belge, à son bordun couple de touristes, a dû rebrousserchemin. Impossible pour lui d’amarrer.Pourtant, à la fin du mois de mai, le directeurde la pêche et de l’aquaculture, présent lors

de la présentation du bilan de la chambre dumême secteur et répondant à la question,nous a déclaré : «La Direction des travauxpublics de la wilaya a été saisie pour le

dessablement de la passe du port de pêcheet de plaisance de Tigzirt.» Plus de deux moisse sont écoulés et rien n’a été fait, la situationa plutôt empiré. L’autre préoccupation desmarins pêcheurs de Tigzirt, c’est l’absenced’une poissonnerie au niveau du port.

Certes, et dans le sillage del’embellissement de la ville, la municipalité aprocédé à la démolition des baraques servantjusqu’ici à cet effet, mais les pêcheurs necomprennent toujours pas pourquoi leslocaux construits par l’office du port, pourtantfinis, ne sont toujours pas attribués. Commele port de Tigzirt est géré par l’EGPP deBéjaïa (Entreprise de gestion des ports et desabris de pêches), il nous a été impossibled’entrer en contact avec un responsable decet organisme. En attendant, les pêcheurs,eux, se débrouillent pour la vente de leurspoissons, mais aussi pour l’achat de l’amorcequi leur sert à pêcher certains poissons. Pourcela, certains d’entre eux font le déplacementà Dellys ou même Azeffoun.

K. Bougdal

SÉTIFL’ADE dans

le collimateurà El-Eulma

A l’approche du mois deramadan, les habitants de lacité Houari-Boumedienne et deses environs n’arrivent plus àsuivre le rythme del’Algérienne des eaux. Ladistribution de l’eau se fait unjour sur deux dans ce quartiertrès populeux, chose qui a étéacceptée. Mais tenez-vousbien, l’eau arrive dans lesrobinets vers les coups de 22h, alors que tout le monde estcensé être dans les bras deMorphée, avec une pressionqui frise le ridicule. Alors,inutile de chercher à prendreune douche, contraints quevous êtes de passer delongues heures àemmagasiner de quoi boiredurant la journée, et aller lachercher ailleurs pour lajournée «sans». Certainshabitants n’hésitent pas àpointer du doigt lesresponsables de l’ADE et leursemployés qui font preuve dediligence dès qu’il s’agit de lafête d’un proche ou d’unepersonnalité de la ville pouraugmenter la pression et letemps de distribution.

Cette situation, qui duredepuis plusieurs mois, exigel’intervention des hautsresponsables de la wilaya et dela daïra pour une plus justerépartition de cette denréevitale, surtout pendant cettepériode caniculaire. Lesservices de l’ADE doiventcesser de jouer avec les nerfsdes citoyens.

Mostefa Djafar

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Le Soird’Algérie Culture Vendredi 14 août 2009 - PAGE 11

Leur ancêtre Ahitos serait,d’après la tradition orale,et selon la thèse la plus

plausible parmi les trois en vogue,un forgeron grec ayant accosté auXVIe siècle en Kabylie maritimeavant de s’installer à Ath-Idjeur,actuellement Bouzeguène, sur lesterres du saint homme Sidi Moussaqui l’a accueilli pour offrir ses bonset loyaux services à la société pay-sanne de la région qu’il pourvoyaiten matériel aratoire, et à laquelle ilréparait et fabriquait tous les outilsnécessaires à l’agriculture ainsiqu’au confort de ses habitantscomme les lampes à huile, les ser-rures et tous les objets en fer.

Les sept enclumesd’Ihitoussène

Ahitos a tôt fait de transmettreson exceptionnel savoir-faire à saprogéniture qui a su perpétuer latradition pour porter le métier endehors de la localité et investir laquasi-totalité du territoire nationaloù l’on a comptabilisé environ troiscents forges toutes générationsconfondues. Les Ihitoussène fabri-quaient eux-mêmes leursenclumes dans la forge mère duvillage. Ils conçurent d’abord septenclumes, une par famille de lalignée d’Ahitos, un chiffre impairque les Grecs liaient à l’activité età la masculinité. Mais une autrethéorie fait référence à la symbo-lique du chiffre sept tenant comptedes attributs du fer et de son ouvra-ge. Plus tard, les Ihitoussène fabri-queront des enclumes à tous leursenfants qui désiraient exporter leurmétier tout comme aux artisansd’Algérie qui en formulaient lademande.

Leur philosophie transcendaittout égoïsme pour transmettre leursavoir-faire à leurs apprentis desautres régions, perpétuant indirec-tement le métier dans les coins lesplus reculés du centre et de l’est dupays. Les Ath-Idjeur juraient àl’époque au nom des sept pré-cieuses enclumes «Ahaq SevaaZvari Ihitoussène». Cela en réfé-rence à la générosité des hommes,d’un métier et de la solidarité. Lesforgerons d’Ihitoussène n’étaientpas payés à l’époque en espèces.Ils se faisaient rétribuer en nature,une fois l’an lors des récoltes, pardes mesures d’orge, de figuessèches et autres produits de l’agri-culture selon un barème qui satis-faisait les fellahs. Cela se déroulaitdans une ambiance festive dansles villages où s’accomplissaientdes rituels anciens. La baraka desforgerons leur valait bien des attri-buts. Témoignant de la même atti-tude suggestive de l’apaisement etde la conciliation, les forgeronssont appelés au règlement desconflits tribaux.

La route du chemin de fer

L’Est algérien fut la destinationprivilégiée des forgeronsd’Ihitoussène où ils ont commencéà s’installer au XVIIe siècle. Un iti-néraire qui suivait naturellement leprogrès et la civilisation : à pied ilsjoignaient Ighzer Amokrane d’où ilsprenaient le train vers Beni

Mansour puis vers les villes et vil-lages de l’est avec des haltes com-munautaires et un transit àMansoura, dans les ateliers deSadi Saïd et ses frères Amezianeet Tahar qui leur offraient gîte etcouvert. Cette forge fut considéréecomme un véritable centre d’ap-prentissage où les apprentis rece-vaient leur sacre avant de s’instal-ler à leur propre compte.

Le lendemain, ils reprenaient lechemin de fer vers Bordj-Bou-Arréridj, Sétif, Constantine,Teleghma, Batna et autres villes etvillages jusqu’à la frontière tuni-sienne. Les dompteurs de fer ontsu, à chaque fois, s’adapter à leurnouveau milieu et s’imposer parleur métier avant de fondre dansleur nouvelle société sans concé-der de leur culture ni de leurs tra-ditions. Le premier départ en famil-le fut l’œuvre de AmiroucheMeziane à Tazmalt, un militant dela cause nationale de la premièreheure dont la forge avait accueilliAbane Ramdane et Boudiaf et biend’autres artisans de la Révolution.

Les armes de l’insurrection armée

Le génie des forgeronsd’Ihitoussène leur a valu de verserdans la fabrication des armesanciennes et de la poudre à canonayant servi durant les insurrectionsarmées de 1857 et 1871(Icheridhen, El-Mokrani, ChikhAheddad, Fadhma n’Soumeur) etbien avant, en 1852, lors de l’inva-sion des Ath-Idjeur par l’arméecoloniale. Lors de ces batailles, levillage perdit dix-sept de ses guer-riers dont Mohand ou Moussa,Mohand vou Thchenfirth, HamouT’aamroucht, Mohand Ahitos ouencore Mohand vou Thchenfirth.

Plusieurs ouvrages feront réfé-rence à la fabrication des armespar les forgerons d’Ihitoussène. SiAmar Oussaïd Boulifa dans sesMéthodes de langue kabyle, paruaux éditions Jourdan à Alger en1913, écrivait : «Les maîtres forge-rons d’Ath-Idjeur (actuellementBouzeguène) fabriquaient desarmes…» Tout comme Boukhalfa

Bitam qui, dans son ouvrage Lesjustes raconte comment les armesde l’insurrection armée fabriquéesà Ihitoussène étaient acheminéesà dos de mulet vers les ateliers dehaute précision des Ath-Yenni poury subir les finitions.

Des archives inédites de lapériode turque y faisaient égale-ment référence dans un chapitretraitant de l’artisanat en Kabylie. Ily est fait mention, selon un histo-rien, de la sociologie des forgeronsd’Ihitoussène, de l’art de la fabrica-tion des armes et de leur mode demigration.

Un fait inédit illustre le savoir-faire des forgerons d’Ihitoussène :le bureau de poste de Aïn Azel(Sétif) sollicite un jour les servicesd’un forgeron pour fabriquer unenouvelle clé au coffre-fort del’agence postale. Ils en fabriquè-rent deux dont l’une sera remiseaux résistants locaux de l’époquequi déroberont une forte sommed’argent destinée à préparer larévolte. Les forgeons d’Ihitoussènepayeront cher leur outrecuidancepuisqu’ils périront dans la prison deLambèse.

Pour l’anecdote, les lourds por-tails de cette prison fabriqués enfer forgé et sans soudure sontl’œuvre du forgeron d’IhitoussèneAmirouche Lahcène, un détenu dedroit commun…

La division d’Alger pourcontenir les défenseurs

d’IhitoussènePour venir à bout des guerriers

d’Ihitoussène – lors de cettefameuse invasion à laquelle lesAth-Idjeur firent face vaillamment,notamment lors de l’attaque deTaourirt –, en 1852 , la solda-tesque coloniale mobilisa, selonl’extrait du livre Histoire de ChérifBou Baghla du commandantJoseph Nil Robin, un impression-nant dispositif militaire pour faireface aux guerriers d’Ihitoussènequi disposaient d’armes à feu et decanons : «La division d’Alger, quiavait pour mission de contenir lesdéfenseurs d’Ihitoussène en for-

mant la deuxième ligne, s’étaitmise en marche de la manière sui-vante : à gauche, sous les ordresdu général Bosc, deux bataillonsdu 25e léger, un bataillon du 60e, lescanonniers à pied, les chasseurs àpied.» Certains de ces forgerons,également concepteurs des pre-mières serrures de la région, pous-seront encore plus loin leur art enfrappant de la fausse monnaiepour perturber l’économie colonia-le. Deux de ces faux monnayeursseront arrêtés à Constantine etincarcérés à Lambèse.

Participation à la surviede l’économie ruraleLa réputation des forgeons

d’Ihitoussène dépassera large-ment les frontières de la région. Ilsseront les ambassadeurs de lalocalité dans des dizaines de villeset bourgs à vocation agricole,notamment de l’est du pays, parti-cipant de ce fait par leur labeur à lasurvie de l’économie rurale dansde lointaines et isolées contrées.

La vie et le génie de ces domp-teurs de fer n’a pas échappé àGermaine Laoust Chantréaux,directrice de l’ouvroir des jeunesfilles d’Aït-Hichem, qui a photogra-phié pour la postérité ces valeu-reux forgerons en 1935.

Une sublime photo qui illustreson fameux livre Kabylie côtéfemmes où l’on retrouve égale-ment la photo d’un Ahitos, celle duchahid Aliane Mohand Larbi encompagnie de ses enfants.Facteur à Ifigha, il sera torturé puisexécuté par l’armée coloniale qui aéventé ses accointances avec leFLN auquel il sortait des mandatsdestinés à la Wilya III portant desnoms de bénéficiaires fictifs.

Un patrimoine à sauvegarder

Les habitants du villageIhitoussène doivent absolumentsauver ce lourd patrimoine.L’association Sevaa ZvariIhitoussène, longtemps en hiber-nation, entend relever le défi deperpétuer cet art ancestral et de lefaire connaître au pays à traversdes actions scientifiques et loin dela folklorisation.

Pas très loin dans le temps, levillage Ihitoussène était présentdans les manifestations culturelles,à côté des régions de la wilayaexcellant dans certains arts, avecdes expositions d’armesanciennes, de lampes à huile etautres objets liés à ce métier.L’armée coloniale qui avait occupéle village en 1960 a dilapidé deprécieuses pièces de la forgemère. Un soufflet de forme hori-zontale dit à la caucasienne etdont la représentation figure surcertaines stèles romaines, deslampes à huile et autres objetsfabriqués par les forgerons du villa-ge sont exposés au musée duLouvre. Dans les temps lointains,le forgeron était considéré commele sauveur de l’humanité, celui quiest à l’origine de la vie et de lamort, car c’était lui qui fabriquait lalame qui coupe le cordon ombilical,la charrue pour labourer la terrenourricière et la pioche qui creusela tombe de l’homme.

Salem Hammoum

ARTISANAT À TIZI-OUZOUL'épopée des forgerons d'Ihitoussène

FESTIVAL ARABE DE DJEMILA

Aujourd’hui : soirée avecSalah El Eulmi, Khallas,

Houari Dauphin

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Pionniers de la forge et de la maréchalerie au Maghreb, les forgerons du village Ihitoussène, tribu qui porte comme nom son métier (ihitoussène, plurieldu nom berbère ahitos qui veut dire forgeron ou encore fils du dieu de la forge dans la mythologie grecque), avaient installé près de trois cents ateliers

de forge à travers dix-sept wilayas d’Algérie et trois pays, la France, l’Allemagne et la Syrie.

Samoussas à la viande

Pour 4 personnes, préparation : 30 min, cuisson : 10 min

Pour la pâte : farine : 250 g, eau froide : 1 dl, sel :1 pincée. Pour la farce : bœuf haché : 150 g,

oignon : 1, thym : 1 branche, curry en poudre :1 c. à café, huile d'olive : 1 c. à soupe, sel,

poivre, huile de friturePréparez la farce : émincez l’oignon et faites-lerevenir doucement dans l’huile avec la viandeémiettée. Ajoutez le thym, le curry, salez,poivrez et laissez cuire 3 min. Préparez la pâteen mélangeant doucement la farine, l’eau et lesel. L’étalez et coupez en 16 carrés. Faites chauffer l’huile de friture. Disposez lafarce sur chaque carré de pâte et refermez defaçon à faire un chausson triangulaire enpinçant les bords avec les doigts mouillés.Mettez les samoussas dans l’huile bien chaude,égouttez-les lorsqu’ils sont bien dorés. Serveztiède ou froid.

La vulnérabilité des enfants au soleil

Avant l'âge de 15ans, les systèmesnaturels dedéfense de la peauet des yeux sontimmatures.Jusqu'à 2 ou 3ans, ils sont mêmepratiquementinexistants. Lapeau et les yeuxdes enfants sontdonc trèssensibles au soleil,que la peau soitclaire ou mate.

Carrés aux datteset aux figues

Pour 6 personnes, préparation : 20 min, cuisson : 30 min

Dattes : 500 g, figues sèches : 500 g, maïzena :100 g, beurre : 200 g

Dénoyautez les dattes et retirez la queue desfigues. Portez 2 verres d'eau à ébullition dansune cocotte. Ajoutez-y les fruits secs et laissezcuire doucement pendant 15 minutes. Écrasezle tout avec une fourchette. Réservez.Préchauffer le four th.6 (180°C). Faites fondrele beurre et mélangez-le avec les 100 g demaïzena. Étalez la moitié de la préparation dansun moule rectangulaire ou carré. Couvrez avecla purée de figues et de dattes puis mettez lereste de la préparation. Enfournez pour 15minutes. Laissez refroidir avant de démouler etdécoupez en carrés.

Originaire du Bassinméditerranéen, elle estaussi cultivée en Inde,en Amérique du Nord eten Amérique latine. Elleest semée au printempset au début de l’été.Les graines ont un goûtlégèrement amer serapprochant de celui ducumin. Les fleursfraîches sont surtoututilisées dans lespotages, commecondiment etaromatisant. L’anethaccompagneagréablement lespoissons et les saucesà base de fromageblanc.Les graines d’anethécrasées assaisonnentparfaitement un plateaude fruits de mer, lechou cru en salade etles pommes de terre.

L’aneth

VERTUS ATTRIBUÉES :digestive apaisante

diurétique

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vendredi 14 août 2009 - PAGE 13

[email protected]

BBoonn àà ssaavvooiirr

BBoouuggeezz !!

Dès le premier jourde votre séjour,délaissez votretransat pour, auchoix, unebaignade, unebalade en vélo, unepromenade lespieds dans l'eau.

Savourez le plaisir depratiquer chaque jour à votremanière des activités douces

mais efficaces.

La station assise, ou pire,allongée, ne favorise

guère le transit. La bonnetonicité des muscles

abdominaux estessentielle pour que

l'intestin fasse sontravail. Le massage

exercé par les musclessur la zone abdominaleaméliore la contraction

des intestins et accélèreainsi le transit.

Intégrez l'activité physique à votre vie de vacancière

Malheureusement,les dommages dusau soleil sontcumulatifs etpeuvent avoir, plustard, desconséquencesgraves, comme lecancer de la peau.

En effet, les rayons ultravioletsabîment les cellules.

Des expositions répétées affaiblissentle système qui permet de les réparer.Attention donc aux coups de soleil etaux grains de beauté qui apparaissent

dans l'enfance et à l'adolescencesous l'effet du soleil.

Et pourtant, lesenfants jouent

souventen plein air, avec

des vêtementslégers,

voire torse etjambes nus.

Le Soird’Algérie

Vendredi 14 août 2009 - Page 14 Page animée par Nacéra D. et Hayet Ben

Le Soir Consommation

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Le Soird’Algérie Le carnet sportif Vendredi 14 août 2009 - PAGE15FOOTBALL PRÉPARATION CM-CAN 2010

Les adversaires des Verts en difficulté L’Egypte tenue en

échec à domicile par laGuinée (3-3), la Zambie ato-misée par le Ghana (4-1) etle Rwanda surpris par laTanzanie à Kigali (1-2), lesadversaires de l’Algérie enqualifications jumelées dela Coupe du monde etCoupe d’Afrique desnations 2010 n’ont pasbrillé mercredi soir lorsdes matchs amicaux depréparation.

Les doubles championsd’Afrique égyptiens n’ont pasconfirmé leur large victoirecontre le Rwanda (3-0) lorsde la troisième journée desqualifications, passant à côtéd’une défaite certaine face àune formation guinéenne,pourtant en position délicatedans son groupe de qualifi-

cation. Les hommes deHassan Shehata, menés auscore 3 à 2, ont attendu l’ulti-me minute de la rencontrepour égaliser grâce à AhmedAbdelmalek. Cette prestationest loin de rassurer le sélec-

tionneur national HassanShehata, et encore moins lapresse locale, à moins d’unmois de son déplacement àKigali pour affronter leRwanda dans un match capi-tal. «Nous avons commisbeaucoup de fautes indivi-duelles qu’on va essayer decorriger lors de notre pro-chain stage en vue de la ren-contre contre le Rwanda.C’est un test bénéfique pourle groupe malgré les insuffi-sances constatées. J’ai bienadmiré la prestation deChikibala et AhmedAbdelmalek», a déclaré lecoach des Pharaons à l’issuedu match. Pour sa part, laZambie a mal préparé, dumoins sur le plan psycholo-gique, son prochain déplace-ment à Alger pour affronterles Verts le 6 septembre, ens’inclinant lourdement devant

les Blacks Stars du Ghanasur le score sans appel de 4à 1 à Londres. LesChipolopolo ont été large-ment dominés par lesGhanéens, pourtant privésde plusieurs joueurs cléspour cause de blessures.

Les hommes de MilovanRajevac ont fait la différenceen première période grâcenotamment aux buts deSulley Mutari et JuniorAgogo. Les protégés deHerve Renard, qui ont termi-né la rencontre à dix aprèsl’expulsion de Denis Banda,ont sauvé l ’honneur parSunzu (32). Enfin, leRwanda, lanterne rouge dugroupe C avec un seul point,a essuyé une défaite surpriseà domicile face à la Tanzaniesur le score de 1 à 2. Lestrois buts de la rencontre ontété inscrits en dix minutes.Les Tanzaniens ont ouvert lescore par Gumbo (53). LesGuêpes rwandaises ont éga-lisé deux minutes plus tardgrâce à Mwiseneza (55),avant que Tegete ne redon-ne l’avantage aux visiteurs.Une défaite qui confirme lesdifficultés rwandaises depuisle début des qualifications etqui risquent de compliquerdavantage leur situation,d’autant plus que leur pro-chain adversaire l’Egypte vajouer son va-tout le 5 sep-tembre prochain à Kigali.

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IL A JOUÉ 55 MINUTES CONTRE L’URUGUAY MERCREDI

Une première réussie pour MeghniConvoqué à sept reprises

en équipe de France espoirsentre 2003 et 2006, MouradMeghni a choisi de jouer enfaveur de la sélection algé-rienne, tout comme HassanYebda. Meghni a joué 55minutes contre l ’Uruguaymercredi. Mourad Meghni,milieu offensif évoluant à laLazio Rome, a évolué pour lapremière fois sous le maillot

de l ’équipe nationaled’Algérie mercredi face àl’Uruguay (1-0). Il a été rem-placé à la 55e minute parBouazza. Hassan Yebda(Benfica Lisbonne) a égale-ment opté pour la nationalitéalgérienne.

Le président de la FAF asouligné lors d’une déclara-tion à la radio que le milieude terrain nantais DjamelAbdoun pourrait égalementles rejoindre.

ZAMBIE

Le stage aux Pays-Bas annulé Le stage de la sélection nationale de Zambie prévu fin août

aux Pays-Bas en prévision de la rencontre face à l'Algérie le 6septembre prochain à Alger, pour le compte de la 3e journéedes qualifications jumelées de la Coupe du monde et Couped'Afrique des nations 2010, a été annulé, a annoncé laFédération zambienne de football (FAZ). Le porte-parole de laFAZ, M. Erick Mwanza, a précisé que son instance est en trainde chercher un autre lieu pour effectuer le stage afin de bienpréparer le match décisif face à l'Algérie. Mwanza a indiqué il yavait beaucoup de raisons pour lesquelles le stage des Pays-Bas a été décommandé, mais il a estimé que ce changementne va pas affecter la préparation des Chipolopolos. La Zambie,qui partage avec l'Egypte la seconde place du groupe C avecquatre points, a essuyé une sévère défaite face au Ghana (4-1) mercredi soir à Londres en match amical

Madjer encenseYebda

Rabah Madjer, ancienjoueur du FC Porto etchampion d’Afrique 1990,ne tarit pas d’éloges surHassan Yebda (25 ans) lemilieu de terrain du Benficaqui vient de renforcer lasélection algérienne.Aujourd’hui consultant deprestige de la chaîne qatariAl Jazeera, Madjer affirmeque l’ancien Manceau estun renfort de poids pour lesFennecs.» C’est un joueurque j’ai vu jouer à plusieursreprises et je peux vousassurer que Yebda est trèstrès élégant, affirme Madjer.On voit tout de suite quec’est un excellent joueur. Ilest précieux pour son équi-pe et il apportera sans lemoindre doute un «plus»,voire des «plus» pour l’équi-pe nationale. Sincèrement,je suis très heureux qu’il aitdécidé de jouer pourl’Algérie. Il fait partie desvaleurs les plus sûres dufootball algérien. «Parolesd’expert.»

F. C.

La partie réservéepar les organisateursaux famil les algé-riennes, invitées par laFAF à soutenir lesVerts dans leur sortieface à l’Uruguay, n’apas du tout suffi face àcôtéd’une foule de sup-porters, il a bien falluaux services d’organi-sation d'aménager unespace supplémentaireaux famil les algé-riennes, venues pour lapremière fois assister àun match de football autemple olympique du 5-

Juil let, dans uneambiance conviviale :«Je suis très contentepar cette louable initiati-ve de la FAF, celle-cinous a permis d’assis-ter au match de notresélection», nous diraFatiha une mère defamille venue avec sesfilles. Sans exception,toutes les famil lesarboraient le maillotdes Verts avec des dra-peaux algériens.L’opération a connu ungrand succès.

A. A.

PELOUSE DU 5-JUILLET

Loin d’être meilleure

Les familles à l’honneur

Questionné sur l’état de la pelouse dustade du 5-Juillet le coach national nous dira: «Pour ce qui est du terrain, je préfère réser-ver mes remarques et mon avis aux servicesde l 'Office du complexe olympique». Ilsemble bien que le sélectionneur RabahSaâdane n’est pas totalement satisfait de laqualité de l’herbe sous laquelle sa formationa évolué dans la soirée de mercredi. Mêmeconstat chez les joueurs qui nous ont révélé

que dans certaine zone de terrain, le balloncircule moins bien «la pelouse n’a pas étébien tondue», dira Saïfi, et dire que le l’OCOavait procédé à la fermeture de ce complexepour une période de deux années avec unrésultat pareil.

Notre sélection affrontera la Zambie le 6septembre prochain, d’ici là, les services del’OCO doivent se rattraper.

A. A.

QUALIFICATION À LA COUPEDU MONDE 2010

L’Allemagne et la Franceassurent mais ne se

rassurent pas

Loin de dominer leursujet face à des adver-saires modestes,l’Allemagne et la Francese sont imposées respec-tivement et petitement enAzerbaïdjan (2-0) et auxFéroé (1-0), mercredi lorsd’une journée allégée (5matches) de qualificationspour le Mondial-2010.

Groupe 4 D’abord dominée en

Azerbaïdjan, l’Allemagnes’impose finalement (2-0) etconforte sa 1re place avecdésormais quatre pointsd’avance sur la Russie. LaMannschaft a ouvert lescore sur sa première occa-sion, une frappe lourde deSchweinsteiger, avant defaire le break à la reprisegrâce à l’inévitable Klöse,incertain avant la rencontre.

Groupe 7Peu rassurante et même

parfois inquiétante, laFrance a fait l’essentiel (1-0)devant les Féroé. Un petitbut de Gignac avant lerepos suffit au bonheur desBleus face à une équipe quia fini dans la douleur aprèsêtre partie pied au plancheravec l’envie de bousculerphysiquement son adversai-re. Avec désormais cinqpoints de retard sur laSerbie et un match enmoins, l ’équipe de

Domenech reste dans sestemps de passage pour dis-puter sa «finale» décisive àBelgrade le 9 septembre.

Groupe 6 Vainqueurs logiques (3-

1) du Belarus, qui a réagitardivement et voit s’éloignerses rêves de barrages, lesCroates s’emparent seuls dela 2e place, avec trois pointsd’avance sur l’Ukraine. Anoter le doublé du néo-munichois Olic, et la réalisa-tion du Gunner Eduardo,définitivement remis de lablessure qui l’avait tenu éloi-gné plus d’une année.

Groupe 9 En cartonnant (4-0, dou-

blé de Pedersen) l’Ecosse,bloquée à sept points, laNorvège revient dans le jeuet à un point de la 2e place.

Groupe 3 Hôte du très faible Saint-

Marin, plus que jamais der-nier du groupe, la Slovénieréalise le carton du jour (5-0).

Avec désormais 11points, les Slovènes, provi-soirement 3e, doublent laPologne et la Républiquetchèque, qui comptent unmatch en moins. Au passa-ge, le milieu Koren, avecdeux réalisations, doubleson total de buts internatio-naux.

MATCHES AMICAUX

Nul entre les Pays-Baset l’Angleterre

Menée et f inalement privée de Messi, diminué,l’Argentine a inversé la tendance autour de la pause (3-2) ets’est rassurée en Russie avant d’affronter le Brésil en sep-tembre. Hormis son gendre Agüero, Maradona peut remer-cier ses remplaçants Lisandro Lopez et Jesus Datolo,buteurs moins d’une minute après être entrés en jeu alorsqu’Arshavin n’a pu tirer son épingle du jeu. Le rival brésiliende l’Argentine s’est également imposé (1-0) sans forcer sontalent et sans Ronaldinho, grâce à un but de Luis Fabianoavant le repos en Estonie. Fidèles à leurs habitudes, les«Oranje» — déjà qualifiés pour le Mondial — et les Anglais—presque qualifiés — ont fait le spectacle et repartent dosà dos (2-2). Kuyt et Van der Vaart ont d’abord profité dedeux passes en retrait bien naïves de Ferdinand et Barrypour faire le break en 37 minutes. Mais Defoe a parfaite-ment réagi en 2e période en inscrivant un doublé.Offensivement, les deux nations semblent au point.Défensivement, en revanche, Capello et Van Marwijk ont dusouci à se faire... Avec une équipe expérimentale, l’Italie,privée de Toni, De Rossi et Gattuso, a été accrochée enSuisse (0-0). Avec Cannavaro et Gilardino, les championsdu monde ont fait preuve, comme les Helvètes qui ont tou-ché la barre par Barnetta, d’un cruel manque de réalisme.Menée à la pause (0-2) par la Macédoine et la grâce d’undoublé de Pandev, l’Espagne s’est révoltée en 2e période(3-2) pour éviter en cinq minutes une défaite historique.Torres, Piqué et Riera sont les héros du championd’Europe.

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Le Soird’Algérie Sports Vendredi 14 août 2009 - PAGE16FOOTBALL CHAMPIONNAT DIVISION I (2e JOURNÉE)

JS KABYLIE

Une première pour rassurer

Du rachat surtout du faitque lors de cette sortie faceau CABBA, les hommes deJean-Christian Lang n’ontpas étalé toutes ces qualitésqu’ils promettaient, pas plustard qu’i l y a quelquessemaines lorsqu’ils épataientplus d’un lors de leur prépa-ration et des matches livrés

à Casablanca. Il n’y a pas lefeu dans la maison kabyle,c’est sûr, mais une réactionpositive dès cette premièreprestation sur la pelouse du1er-Novembre remettrait sansdoute bien des choses à leurplace. Ceci, pour ne pas lais-ser le doute s’installer et, parla même occasion, éviter lesyndrome de la saison der-nière qui avait vu, rappelons-le, les Canaris tout rater pourse retrouver dans les tré-fonds du classement jusqu’àdeux journées de la phasealler du championnat.

D’ores et déjà, donc,c’est à un match de rachatque sera contrainte la JSKqui le moins que l’on puissedire n’a pas été, déjà, gâtéepar le sort comme l’illustre lalongue liste de joueurs qui

se bousculent à l’infirmerie. Heureusement pour eux

que Yahia-Chérif sera d’at-taque puisque, finalement,son problème de santé n’estpas aussi «sérieux» quecraint au lendemain dumatch chez le CABBA. Les

Harrachis doivent compterdonc avec cette vieil leconnaissance qu’ils ont croi-sée du temps des fameuxchauds duels lorsque le nou-vel attaquant kabyle défen-dait les couleurs kou-béennes avant d’être chargé

du poids de tous les espoirsdes supporters de la JSK quine demandent qu’à faire deYahia-Chérif leur nouveauchouchou. Le duo qu’il com-posera avec Farès Hamiti,l’autre «pointure» arrivée cetété chez les Kabyles, consti-tuera une des curiosités dece match face à El-Harrach.De bonnes raisons quidevraient donc susciter unbel engouement pour cettepremière apparition à domi-cile de la JSK cette saison.Mais qu’on se le dise,comme le premier matchchez le CABBA, la sortie dece samedi soir est loin deconstituer un match dont lepoids risque d’avoir degrandes incidences sur unesaison dédiée à la recons-truction, presque de fond encomble, d’une équipe queLang ne cesse de répéterqu’il veut qu’elle soit avanttout imprégnée de ce qu’ilappelle «l’esprit JSK».

A. M.

Phot

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200 DA le ticketd’entrée

au 1er-Novembre Désormais, pour

assister aux matches dela JSK au stade du 1er-Novembre, les fansdevront débourser 200 DA. C’est le nouveauprix, unique, qui seraappliqué cette saison àTizi-Ouzou pour les ren-contres comptant pour lescompétitions nationales.C’est en concertationavec les responsables duclub que la direction dustade du 1er-Novembre afixé le nouveau prix duticket d’entrée.

C’est une rentrée, à domicile s’entend, sous lesigne de la curiosité, d’une part, et du rachat,d’autre, que s’apprêtent à faire les nouveauxCanaris qui, doit-on le souligner, ont quelque maldigéré l’issue ratée de la première journée à Bord-Bou-Arréridj.

JSM BÉJAIA

Réparer l’accroc de la rentrée Les Kabyles de la Soummam s’ap-

prêtent à effectuer un périlleux déplace-ment dans la capitale où le CRB lesattend de pied ferme. Contraints au par-tage des points par la formation d’El-Eulma le week-end dernier dans leurantre à Bouira, les gars de Béjaïa, quiont raté, pour ainsi dire, leur rentréesportive cette saison, auront à endécoudre pour le compte de la deuxiè-me journée du championnat avec unecoriace équipe de Belouizdad, difficile àmanier chez elle. Une équipe rouge etblanc fermement déterminée à effacerla cinglante défaite par 4 à 1 enregis-trée devant les Hamraouas à Oran.C’est dire que la mission des coéqui-piers du néo-Béjaoui, Hamoulaoui, quiont l’intention de faire oublier le fauxpas el-eulmi, ne sera assurément pasaisée. La rencontre entre l’équipe deBéjaïa et celle de Belouizdad, toutesdeux en quête de rachat et pour les-quelles toute défaite est interdite, pro-grammée pour ce samedi à 17 h30 austade du 20-Août, s’annonce palpitante.Une rencontre qui sera à coup sûr mar-quée par une extrême prudence et unengagement physique de part et d’autreentre les camarades de Younès et deN’Djeng. Tout en reconnaissant la diffi-culté de la tâche pour ses protégés, lecoach des Vert et Rouge demeure tou-tefois optimiste quant à l’issue de la

partie contre les Rouge et Blancd’Alger. «On a fait du bon boulot durantla préparation de l’intersaison. On conti-nue à bosser durement car seul le tra-vail paie. Le faux pas contre le MCEEfait déjà partie du passé. Le groupe estconcentré sur le match contre le CRB.Un match difficile certes mais nousavons les moyens de revenir avec unbon résultat», a déclaré le technicienfrançais des Vert et Rouge. Durant lesentraînements, les capés de Chayétaient seriens et ne semblent nulle-ment perturbés par le revers de la pre-mière journée à domicile. «Il n’y paslieu de s’alarmer, le championnat ne faitque commencer. Nous disposons d’ungroupe solide sur lequel on peut comp-ter pour réaliser une grande saison. Lesemi-échec de la semaine dernière n’aaucune incidence sur l’état d’esprit desjoueurs déterminés à réaliser un bonrésultat devant le CRB.» Tel est le mes-sage des joueurs béjaouis farouche-ment résolus à faire oublier l’échec faceau MCEE. Le chairman de la formationphare de Yemma Gouraya, BoualemTiab, a fait un saut au stade mardi der-nier pour rassurer ses joueurs de sonsoutien après le démarrage raté del’entame du championnat. Le patrondes Vert et Rouge n’a pas manqué dedemander à ses poulains de faire plusd’efforts et de se racheter au plus vite.

Les gars de Béjaïa, auteurs d’une pres-tation toute juste moyenne la journéeprécédente, comptent se reprendredevant le CRB pour redonner le sourireà leurs fans et les rassurer quant à labonne santé de leur équipe fétiche pourcette saison. Conscients de la délica-tesse de la tâche qui les attend à Algerdevant une formation du CRB qui foule-ra la pelouse du 20-Août avec l’objectifd’empocher les trois points de la victoi-re devant de surcroît ses milliers desupporters, les hommes de Chay affir-ment être en mesure de relever le défi.Pour préparer dans de meil leuresconditions ce deuxième rendez-vous duchampionnat, les Kabyles de laSoummam rallieront dans la matinée dece vendredi la capitale où ils auront àeffectuer une dernière séance d’en-traînement à l’heure du match, soit à 17heures, pour être au top.

A. Kersani

PROGRAMMEDU WEEK-END

Division uneVendredi 14 août à 19h :

Bordj-Bou-Arréridj :CA Bordj-Bou-Arreridj -MC Alger

Batna : MSP Batna -MC Oran

Annaba : USMAnnaba - CA Batna

Blida (Tchaker) : USMBlida - AS Khroub

Samedi 15 aoûtAlger (20-Août) : CR

Belouizdad - JSM Béjaïa17h30

Chlef : ASO Chlef -NAHussein-Dey 19h

Tizi-Ouzou : JSKabylie - USM El Harrach19h

Alger (OmarHammadi) : USM Alger -WA Tlemcen 17h

El-Eulma : MC ElEulma - ES Sétif reportéau mardi 25 août.

Division deuxMohammadia (Ouali)

: SA Mohammadia - CSConstantine

Saïda : MC Saïda -USMM Hadjout

Mostaganem : ESMostaganem - ASM Oran

Alger (Baraki) : WRBentalha - USM Sétif

Sidi-Bel-Abbès : USMBel-Abbès - MO Béjaïa

Skikda : JSM Skikda -CR Temouchent

Oran (Arzew) : OMArzew -RC Kouba

Constantine : MOConstantine - ABMerouana (19h)

Alger (20-Août) :Paradou AC - US Biskra.

CABBA-MCALes Criquets

veulent renoueravec le succèsAprès une victoire précieuse,

bien qu’à l ’arraché contre lesCanaris, les Jaune et Noir, dont lecalendrier offre une secondeopportunité d’évoluer at-home,tiennent à tout prix à renouer avecle succès, en saisissant leur chan-ce de prendre dès l’entame uneoption sur les autres équipes deD1.

D’emblée, le débat s’annonceextrêmement disputé puisque lesdeux clubs s’en sortent déjà avecune victoire chacun et que chaqueformation tient à conserver soninvincibilité en ce début de cham-pionnat où tout est possible, à par-tir du moment où les teams ne sontpas encore au top de leur forme etdonc de leur niveau réel. Pour lesBordjiens, l’équation semble trèsclaire : «La victoire est obligatoireà domicile», tel que le préciseSamir Bentayeb. L’entraîneur ElHadi Khezar, très serein dans sesdéclarations, met déjà en gardeses poulains en leur interdisanttout excès de zèle injustifié : «Onjouera notre chance à fond en évi-tant de tomber dans la facilité»,déclare-t-il. Le Doyen confiantaprès un large succès sur lesTuniques rouges, compte énormé-ment sur le génie d’Alain Michel etde quelques jeunes individualités àl’exemple de Amroune, auteur dedeux buts au premier round,Bouguèche, Attafen, Boumechra etDerrag. L’on retiendra enfin, que laprestation des Jaune et Noirdépendra essentiellement du bonchoix du puzzle qui fera face à laformation algéroise.

SLIMANE ILLOUL(ATTAQUANTDU CABBA) :«Nous avons

plusieurs atoutspour prendre

le meilleursur le MCA»

Le Soir d’Algérie : Attaquantde métier, vous avez pourtantjoué par moments en défensecontre la JSK, est-ce uneconsigne du coach ?

Slimane Illoul : Un joueur dis-cipliné tactiquement est un joueurqui obéit à la lettre aux consignesdu driver mais c’est également unélément qui doit s’adapter à lamorphologie du débat. Défendre àmon sens est aussi une manièred’attaquer également.

Vous avez pris le risque enjouant avec une cheville foulée,est-ce une décision personnelle ?

Je ne me suis pas entraîné lestrois dernières séances pour accé-lérer mon rétablissement. A partirde là, je me suis senti capable dejouer au moins avec 80% de mescapacités.

Vous avez battu la JSK, qu’ensera-t-il pour le MCA ?

Nous avons un bon groupe, unesprit d’équipe et des joueurs devaleur. A mon avis, nous avonsplusieurs atouts pour prendre lemeilleur sur nos vis-à-vis, notam-ment sur notre pelouse et devantnotre public.

Saâdène Ammara

L’USM Blida, qui aeffectué une belle pres-tation football ist iquelundi dernier face àl’équipe nationale U23,au stade Tchaker deBlida, croisera ce soir lefer à une équipe qui nefait pas dans la dentelle.S’agissant du club d’El-Khroub qu’on connaîttrès déterminé à l’exté-rieur de ses bases, leslocaux n’auront pas droità l’erreur s’ils veulent seréconcil ier avec leurpublic. Souffrant toujoursdu compartiment d’at-taque puisqu’il n’y a paseu un bon recrutement,l’USMB comptera énor-mément sur les services

de Negrache pour venirà bout de son adversairedu jour. Fernandes s’estdit satisfait de la presta-tion de Negrache lors dumatch amical et son ali-gnement est indispen-sable.

Ce dernier, qui com-mence à voir les fruits deson travail, est contentde la cohésion de sonéquipe.

Et justement, c’estsur cette cohésion que lecoach blidéen comptepour enregistrer de bonsrésultats. Hier, lors d’uneséance d’entraînement,axée exclusivement surles repères, Fernandesaffichait une mine opti-

miste. Pour lui, l’équipekhroubie ne fait paspeur. I l a les moyenstactiques pour la contrervoire même la piéger.Une séance d’entraîne-ment à l’heure du match,à savoir à 19h, était pro-grammée.

Tous les joueursétaient unanimes que ladéfaite face au NAHD nesera qu’un mauvais sou-venir.

«Ce soir, nos suppor-ters vont oublier cettedéconvenue», nousdiront quelques joueursque nous avions rencon-trés à la sortie du stadeTchaker.

M. B.

USMB-AS KHROUBLes locaux n’ont pas droit à l’erreur

COUPE DE LACONFÉDÉRATION

(3E JOURNÉE)

Des arbitresguinéens pour

Santos FC-ES Sétif La Confédération africaine de

football (CAF) a confié à des arbitresguinéens la direction du match entrel’équipe angolaise du Santos FC etla formation algérienne de l’ES Sétifprévu le 16 août à Luanda pour lecompte de la troisième journée de laCoupe de la Confédération, groupeA. La rencontre sera dirigée parAboubacar Bangoura, assisté deMoussa Binto Kaba et MamadouDiallo. Le quatrième arbitre est KabaMamadou Silva.L’ES Sétif estconfortablement installée en tête dugroupe A avec six points à l’issue dela seconde journée. Les Angolais deSantos FC et les Congolais de VitaClub partagent la seconde placeavec trois points. Les Egyptiensd’ENPPI ferment la marche aveczéro point. Les deux premiers dugroupe se qualifient pour les demifinale

Le Soird’Algérie Sports Vendredi 14 août 2009 - PAGE17ATHLÉTISME CHAMPIONNATS DU MONDE DE BERLIN (15-23 AOÛT)

Plein feux sur le duel Bolt-Gay

Quatre athlètes algériens ferontle déplacement à Berlin

Triple champion olym-pique et triple recordman dumonde (100m, 200m,4x100m), Usain Bolt se pré-sente en Allemagne en favorides épreuves de sprint àBerlin, malgré son déficit deperformance face à TysonGay cette année. L'Américaina couru en 9.77 secondes àRome le mois dernier, contreles 9.79 de «Ligthning» Bolt àSaint-Denis. Sur 200 m, Gaya réalisé 19.58 secondes, uncentième de mieux que le

showman jamaïcain. Maisdans les deux cas, Usain Bolta couru sous la pluie, et avecun vent défavorable. Et, àPékin, Tyson Gay était com-plètement passé à côté desJeux en raison d'une saisonmarquée par les blessures.Berlin devrait donc départagerles deux hommes les plusrapides du monde, qui s'af-fronteront pour la premièrefois cette saison. Premier élé-ment de réponse avec la fina-le du 100 m, programmée dès

dimanche soir. «J'ai toujourssu que je pouvais le défier.Ce n'est pas comme s'il avaittoujours été le recordman dumonde (9.67 secondes, Ndlr)ou le médaillé d'or olympique.Pour moi, il a toujours étéUsain Bolt», déclare TysonGay, triple champion dumonde (100m, 200m,4x100m) lors des derniersMondiaux, à Osaka, il y adeux ans. «Je l'ai déjà battu, ilm'a déjà battu.» Au-delà duduel Gay-Bolt, les Etats-Unischercheront également àretrouver leur rang de premiè-re nation du sprint mondial,perdu l'an dernier à Pékin auprofit de la Jamaïque, quiavait raflé tous les titres, à

l'exception du relais 4x100 mféminin. Reste encore àmesurer les conséquencesdes dissensions apparues ausein de l'équipe jamaïcaine, etdes contrôles positifs à unproduit stimulant de cinq cou-

reurs en juin. Les athlètes ontdepuis été innocentés parmanque de preuves. Sur 400m masculin, au moins, l'af-frontement devrait être 100 %américain. Jeremy Wariner,double champion du mondeen titre, visera la passe detrois face au nouveau maîtredu tour de piste, LashawnMerritt, qui l'avait battu pour letitre olympique à Pékin. Si unrecord du monde n'est jamaisà exclure lorsque Usain Boltfoule le tartan, la règle s'ap-plique également à YelenaIsinbayeva à la perche. Aprèsson record à 5,05 m à Pékin,la Russe a connu une saisondélicate, allant jusqu'à se fairebattre par la Polonaise AnnaRogowska le mois dernier àLondres. Mais la «tsarine» apour habitude de marquer sonterritoire lors des grandesoccasions... Autre momentattendu chez les femmes, leduel annoncé au saut en hau-teur entre la championne dumonde en titre, la CroateBlanka Vlasic, et la star mon-tante allemande ArianeFriedrich. Devant son public,la jeune Allemande de 25 ansa battu la vice-championneolympique lors de leur uniqueconfrontation cette année, enGolden League à Berlin, avecun saut à 2,06m. Doublémédaillé d'or olympique (5000 m et 10 000 m),l'Ethiopien Kenenisa Bekeletentera à Berlin de décrocherson quatrième sacre mondialconsécutif sur 5 000 m, etpourrait doubler sur 10 000 m.Avec en ligne de mire, le titrehonorifique de plus grandcoureur de fond de l'histoire,devant son compatriote HaileGebreselassie.

17e

CHAMPIONNATDU MONDEJUNIORSGARÇONS

L’Algéries’incline

devantle Groenland

A la surprise générale,l’équipe nationale algérien-ne cadette garçons s’estinclinée, hier jeudi à lasalle Suez Moubarak, faceà celle du Groenland (38-33) pour le compte desmatches de classemententre la 17e et la 20e placede ce Mondial égyptien. Ala suite de cette défaite, lesVerts disputeront cetaprès-midi, le match declassement pour la 19e-20e

place face au vaincu de larencontre opposant lesQataris aux Iraniens.

Il faut avouer que lesRouges du Groenland ontaffiché une ferme intentionde vaincre devant desVerts vraiment fébriles àsouhait. Les coéquipiersde Midoune n’ont mené auscore au’une seule etunique fois, à la premièreminute de jeu après avoirouvert le score parDjebnoune. Puis, i ls sesont illustrés par d’innom-brables ratés aussi bienen défense qu’en attaque.Cela a donné du tonus auxRouges du Groenland pourattaquer et inscrire desbuts au fi l du temps.D’ailleurs, le redoutable etrapide Rosing a fait voir detoutes les couleurs auxdéfenseurs Verts. Cetteréussite des Rouge leurpermet de prendre l’avan-tage au tableau d’afficha-ge, lors de la premièrepériode de jeu où ils onttrois longueurs d’avance(17 -14 a la 24e). LesAlgériens reviennent rédui-sent leur retard a un butmais les Rouges accélè-rent et arrivent a la pause-citron avec deux butsd`avance (22 - 20 ).

Dès la reprise, le scé-nario ne change pas d’uniota. Aux buts desGroenlandais répondentles bévues algériennes etl’inefficacité des gardiensde but, à savoir Matallah etTani. Avec ces donnes,inutile d’espérer un quel-conque nivellement duscore qui est resté toujoursen faveur des Rouges,malgré les efforts deBerkous (7 buts), Bélaïd (6buts).

Ces derniers, nullementbousculés ou inquiétésdans leur évolution, s’envont secouer les filets algé-riens sous l’impulsion deKreutzmann, le meilleurbuteur du match avec 11réalisations. Ainsi, i lsconstruisent laborieuse-ment un fort joli succèsavec en prime 5 butsd’avance.

O. K.

HANDBALL

73 ANS APRÈS SES 4 MÉDAILLES D’OR AUX JO DE BERLIN

De notre envoyé spécialau Caire, Ouahid Karimi

Jesse Owens hante toujours le Stade olympiqueSoixante-treize ans après son qua-

druple sacre olympique en forme d'af-front au régime nazi, l'Américain JesseOwens hante toujours le Stade olym-pique de Berlin où se déroulent du 15 au23 août les Mondiaux 2009 et inspireplus que jamais les athlètes américains.

C'est pour Tyson Gay et les autresmembres de l'équipe des Etats-Unisplus qu'un symbole : ils porteront osten-siblement sur leur maillot les initiales Jet O en hommage à Owens, vainqueurdes 100 m, 200 m, concours de lon-gueur et relais 4x100 m des JO-1936.«A plus d'un titre, Jesse Owens est unhéros pour moi. Cela sera très spécialde courir dans le stade où il a couru»,répète Tyson Gay, dont le duel sur 100m avec son rival jamaïcain, Usain Bolt,sera l'une des attractions les plus atten-dues à Berlin. De la Fédération améri-caine d'athlétisme aux organisateursdes Mondiaux-2009 en passant par laFédération internationale, tous ont vouluévoquer le souvenir du sprinteur noiraméricain, descendant d'esclaves, qui agâché à lui seul le tr iomphe del'Allemagne nazie voulu par Adolf Hitler.

LégendeOrganisée en marge des épreuves,

dans le Parc olympique, l'exposition«Jesse Owens, une légende du sport»retrace les exploits d'Owens en 1936,mais aussi l'enthousiasme que le sprin-teur américain, décédé en 1980, avaitsuscité parmi la population allemande.Le 3 août, il s'impose sur 100 m en 10

sec 3/10. Le lendemain, il remporte leconcours de saut en longueur devantl'Allemand Luz Long. Le 5, il est sansrival sur 200 m, puis achève sa moissonle 9 août en compagnie de ses parte-naires du 4x100 m. Comme ses exploitsinfligeaient un cinglant démenti à lasupériorité supposée de la «race aryen-ne», Hitler aurait refusé de lui serrer lamain. Les historiens ont depuis établique le chancelier allemand avait étéréprimandé la veille du premier titred'Owens par les officiels du Comitéinternational olympique, pour avoir félici-té tous les vainqueurs des épreuvesprogrammés ce jour, sauf CorneliusJohnson, Noir américain vainqueur duconcours de la hauteur. Il avait ensuitedécidé de ne plus saluer aucun vain-queur en public. Dans ses Mémoires,

Owens affirma plus tard qu'Hitler luiavait adressé un signe de la main.

AmitiéDans ces JO de propagande, son

amitié avec l'Allemand Luz Long, sonadversaire malheureux du saut en lon-gueur, fut, elle, passée sous silence.C'est pourtant Long qui lui avaitconseillé d'allonger sa course d'élanalors qu'il était en difficulté lors des éli-minatoires, incapable de franchir les7,15 m requis. A l'issue du concoursremporté par Owens avec un bond à8,06 m, les deux hommes se congratu-lèrent chaleureusement et posèrent côteà côte pour les photographes. Après lesJO, ces clichés et ceux du concoursfurent néanmoins utilisés par les idéo-logues du régime nazi dans les livresd'écoles pour illustrer les différencesentre les races, Long montrant «lecontrôle du corps de la race nordique»et Owens «tel l'animal dans la nature».

Berlin n'a jamais oublié Owens quifut reçu à plusieurs reprises en grandepompe après la Seconde Guerre mon-diale. Lors d'un de ses voyages, il ren-contra Kai Long, le fils unique de sonancien adversaire décédé lors de l'inva-sion britannique en Sicile, en juillet1943. Kai Long et l'une des petite-fillesde Jesse Owens seront au Stade olym-pique le 22 août pour remettre lesmédail les aux trois premiers duconcours de saut en longueur desMondiaux-2009, 73 ans après la nais-sance d'une improbable amitié.

Quatre athlètes algériens sontengagés dans les Mondiaux-2009d'athlétisme prévus du 15 au 23août à Berlin, après l'annonce duforfait officiel de Nadjim Manseur,apprend-on hier auprès de laFédération algérienne d'athlétisme(FAA).

Les quatre athlètes algériens, spé-cialistes du demi-fond, engagés dansces Mondiaux 2009 sont AntarZerguelaïne, Makhloufi Toufik, etTarek Boukenza (1 500m), alors queBouraâda Larbi est engagé dans ledécathlon, précise la FAA. Quant àNadjim Manseur, spécialiste du 800m, il a déclaré forfait en raison de«douleurs au niveau du mollet», avaitindiqué mercredi la Fédération. Lacommission médicale de la FAA adécidé de «mettre au repos» l'athlèteet de lui éviter la participation aux pro-chains Mondiaux pour ne pas «entra-ver son avenir sportif». Manseur, 21

ans, a été finaliste du 800 m aux JOde Pékin et auteur de bonnes perfor-mances en 2009. Antar Zerguelaïnereste, quant à lui, sur de bonnes sor-ties aux meetings de Genève (7 juillet

2009) où il a remporté le 1 500 m, etgagné la médaille d'or aux JM 2009 dePescara (Ital ie). Boukenza etMakhloufi sont également capables defaire une bonne sortie aux Mondiaux

de Berlin. «A Berlin, les meilleurs ath-lètes du monde seront présents», aaffirmé Amar Brahmia à l'APS.

«Zerguelaïne s'est rétabli de sesblessures et nous partons sereins àBerlin», a-t-i l souligné quelquesheures avant le départ de la déléga-tion algérienne vers la capitale alle-mande. «Nos objectifs sont clairs :nous visons les finales du 1 500 m»,a t-il souligné, précisant que «pourBoukenza comme pour Zerguelaïne,l' important est d'arriver en finale.Après, on avisera». Pour Makhloufi,un jeune moins aguerri que Boukenzaet Zerguelaine, Brahmia table sur unedemi-finale que doit atteindre l'athlètealgérien dans l'épreuve du 1 500 m,une des épreuves en plus «célèbres»avec le 100 m de l'athlétisme. La délé-gation sportive algérienne a rallié jeudila capitale allemande où sont déjà pré-sentes les stars mondiales de l'athlé-tisme.

Un an après le sacre d'Usain Bolt à Pékin, les cham-pionnats du monde d'athlétisme de Berlin (15-23 août)devraient à nouveau vibrer au rythme des foulées dusprinteur jamaïcain, qui aura toutefois avoir fort à fairecette année face à l'Américain Tyson Gay, en tête desbilans mondiaux sur 100m et 200m.

Tarek Boukenza

Phot

os:D

R

MOTS FLÉCHÉSDétenteLe Soir

d’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Vendredi 14 août 2009 - PAGE 18

Film italien----------------

Privatif

Titre----------------

Calcium

Mer----------------

GlaceNéons

----------------Roches

----------------Mesure

Foot àMarseille----------------Pronom----------------Shoots

Dans le tour----------------

Note

Colère----------------

Article

Cri d’arène----------------

Souk

Mal d’oreille----------------Plus âgée

Surface----------------

Grades

Condition----------------Assemblée----------------Lettresd’Oran

Détester----------------

Série----------------Semblables

Crack----------------

PaysCentre

----------------Etat US

----------------Père italien

Os----------------Cœur tendre----------------

UniversHéros de BD----------------

Sous-préfecture

Borne----------------

Golfe----------------De la main

Naturel----------------

Capitale----------------

Pour rire

Extrémités----------------

RécitéeInterjection----------------Existence

----------------Récompense

Unie----------------Détestera

----------------Glacés

Fleuve----------------Note (inv.)

----------------Accord

Ville arabe----------------

Quais----------------

Espèce

Sentinelle----------------

Carte

Argon----------------

Mesure

Pronom----------------

Désert

Idéale----------------

IdiotBlague

Dégueulasses----------------

MétroJoie----------------Bateau----------------Consonnedouble

MaIpropres----------------Type----------------ConsonnedoubleAtlas

----------------Comploté

Orifices----------------

Fêtes----------------

RasoirRécitaient

----------------Gracieuses

Sous-sols----------------

Capitale

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

C H A R L E S T A Y L O R - N AA U B E S - O R N E E - I R A NL E U R - S U - E N - V A - I EF E S - B A T I S - V E N I N SE S - P E R E S - L E N T S - TU - P L I A S - C A R T E - H HT E L A G H - M O R T S - G U ER U I N E - F A U V E - S O T SE T E S - H O U L E - C O N T IS E S - S A U V E - L O N G E S- S - C E L L E - L O R D S - TP - T A N T E - S A I D A - M EA V O R T E - P A I R E - S U SS O U R I - R A I D S - T O N -S U R E - S A I N S - P O T I NA L I - N A V E T - N E U T R EG U - L U T I N - V A S T E - VE - R A B I N - G A I T E - T RR A I S I N - V A L V E - C R AE V A S E - S A L V E - P O I LS I L O - T E - E E - F A R A G- L S - M U L E T - P O T - S IB I - J U R O N - C R U E S - QI - O E - I N - T R I E S - V UB O S T O N - R A B A T - J O EA V I O N - T A N - S - P U I SN - E N - T A I G A - M A R C -S E R S O U - S O U S T R A I T

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSTANZANIE-SPORTIFRIE-RODEE-OUENZAAR-ETRES-VU-DA-CN-ATOME-RELIS-SUSORTIE-PETIT-COLATRES-DODUE-MONTCAIN-SERIE-RUT-ATIS-LENTS-TETENTIS-PANSE-RASAS-IO-SUITE-NANTI-AFNOIRCI-MINCE-PU-SURES-OTAGE-TEST-RET-OR-NERVEUSEASSEMBLAGE-PARIS

SSOLUTIONSOLUTIONSENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

14 villes d’Irak.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«fleuve d’Irak»

1- BASSORAH2- BAGHDAD3- KIRKOUK4- MOSSOUL5- KERBALA

6- NADJEF7- SULEIMANIA8- NACIRIA9- KUFA10- FALUDJA

11- ARBIL12- AMARA13- DUKAN14- HAMRIN

MOT RESTANT = TIGRE A4-B6-C8-D10 - E 1F3-G7-H9-I5-J2

FAITES LE TRIEtablissez les bonnes relations

et cochez le bon tri (exemple A7)

S O L U T I O N S

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

Footballeurs

Blokhine

Eusebio

Hagi

Maier

Dalglish

Kopa

Butragueno

Baresi

Cruyft

Ancelotti

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Clubs

Liverpool

Milan AC

Reims

Dynamo Kiev

AjaxAmsterdam

BenficaLisbonne

Real Madrid

DynamoBucarest

Juventus Turin

BayernMunich

TRI

A-

B-

C-

D-

E-

F-

G-

H-

I-

J-

B A S S O R A H B A G HM O S S O U L K E R B DS U L E I M A N I A A AN F A K L DA A R U A KC L B F N II U I A A RR D L A M A R A I T D KI J H A M R I N G E J OA A D U K A N E R F K U

DétenteLe Soird’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Vendredi 14 août 2009 - PAGE 19

MOTS FLÉCHÉS GÉANTSPrès

de Béjaïa----------------

GâtéBelles-filles----------------

Déprimé

Sanssaveur

----------------Pays

Divinité(pho.)

----------------Article

Version----------------

Luirent----------------Tête blonde

Trompes----------------Fin de série

Médecine----------------

Malade----------------

LavéesSécrétion

----------------Vole

----------------Fixe

Excès----------------

Pierre

Eroder----------------Changement----------------

Piège

Chaîne TV----------------

Rappel----------------

RamesSinge

----------------Irrigué

----------------Vagues

Cinéaste du muet

----------------Stations

Macéré----------------

Cacher----------------

Tournes

Cartes----------------

Cordon----------------

Roche

Ville du carnaval----------------Divinité----------------ÎlePalmipèdes----------------

Auberge

Père duMondial

----------------Fins des

joursDepuis

----------------Poisson

----------------Gaz

Domestique----------------

Imites----------------Silencieux

Pièces----------------Livre saint

----------------Halée

Invite----------------

Note----------------

Titres

Espèces----------------

Bois----------------

Changer

Mesures----------------

LégendeFormed’avoir

----------------Festin

BordsPour deux

----------------Aperçu

----------------Europe

Note----------------Préposition----------------

DevoirAdditions

----------------Espace

----------------Sacré

Habits----------------Ville antique----------------

CordonIncitatives

----------------Monnaie

Emerge----------------

Blessure

Dompte----------------Couronnement

Monstre----------------Sans relief

Blocs----------------

Aride----------------Bénéfices

Rigoles----------------

Prime

Céder----------------

Pour rien

Raté----------------Perturbera

Néon----------------Concepts

Cartes----------------

Actes

Bovidé----------------

Ville du Portugal

Partirait----------------

Ville deFrance

Agir----------------Dormeurs

Dans lapeine

----------------Sodium

Pense----------------

Montré les dents

Etoffe----------------

A nous----------------

ArmeLa première----------------

Réfuter

Egards----------------

Gabarit

Lot----------------

VTT

Humide----------------

Cobalt

Sied----------------

Loupée

A toi----------------

Mesure

Amas----------------

Leçons

Note----------------

Mesure

Feinte----------------

AnnéeAnnée

----------------Ville deFrance

Savouré Brosse

Démonstratif----------------

Pays

Mesure----------------Condition

Laveur----------------

Festival

Dans le pli----------------

Plus qu’assez

Pays----------------Gisement

Géniteurs----------------

Mois----------------

Afin deEmergé

----------------Illusion

----------------Métal

Vas----------------

Parasite

Décoratives----------------

Crack

Instrument----------------

Trompé

Ultime----------------Consonne

double

Accès----------------

Dans le côté

Essaye----------------Existence

Sous la loi----------------Empresser

Allé----------------

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PENSÉES––––––––––––––––––––

Déjà 5 années qu’elle nous a quittés.Tout peut s’oublier, mais aucun de sesenfants ne pourrait oublier cette grandedame au grand cœur, toujours digne jus-qu’à son dernier souffle rendu en ce dou-loureux souvenir du 15 août 2004.

Mme Bendjebbas Baya née MedjebriF113805

––––––––––––––––––––Triste et douloureuse fut la journée du

15 août 2008, lorsque nous a quittés àjamais notre cher père

Sadeklaissant derrière lui un immense vide quenul ne pourra combler.

Sa présence physique nous manqueterriblement, mais dans nos cœurs, il esttoujours présent.

Ne meurent que ceux que l’on oublie,ce ne sera pas son cas.

J’espère que tous ceux qui l’ont connuauront une pieuse pensée en sa mémoire,tout en priant le Tout-Puissant de l’ac-cueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nousappartenons et à Lui nous retournons.

Pour B.S. F39919/B11

––––––––––––––––––––A notre tendre

père et mariMerrati

Si El Mouloud Triste fut pour la

famille Merratid’Azazga et de Aïn-El-Hammam la datedu 14 août 2008 oùnous avions perdu à jamais notre cher ettendre père et mari Si El Mouloud, raviaux siens à l’âge de 72 ans.

En cette pénible circonstance, nousdemandons à tous ceux et celles qui l’ontconnu et côtoyé d’avoir une pieuse penséepour lui qui avait consacré toute sa vie à

faire du bien et prêcher la bonne parole.Cher père et mari, tu resteras toujours

présent dans nos cœurs et nos esprits quetu as su ennoblir par ta sagesse et les pré-cieux conseils que tu nous as laissés.

Nous n’oublierons jamais ta tendresse,ton courage et ta sagesse légendaire bienancrée dans la mémoire collective. Tuétais vraiment un père et un mari uniquequi avait marqué son époque de sonempreinte indélébile.

Repose en paix, ton message de paix etd’amour confraternel sera transmisconformément à tes vœux.

Tes enfants, ta femme et ta famille.F111763/B13

––––––––––––––––––––Il y a trois ans, le

15 août 2006, nousquittait notre cher

Ould HamouAbdelhamid

dit AmarEn cette pénible

circonstance, sa filleZahoua, son mari etses enfants demandent à ceux qui l’ontconnu d’avoir une pieuse pensée pour lui.F113777

––––––––––––––––––––Il y a 2 ans, le 15

août 2007, nous aquittés à jamaisnotre cher et regrettéfrère et ami

Khima Zahirà l’âge de 40 ans.Ses frères et sesamis demandent àtous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoirune pieuse pensée en sa mémoire.

Que dieu le Tout-Puissant t’accorde SaSainte Miséricorde. Repose en paix, cherami. A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons. F112623/B4

NECROLOGIE

ANNIVERSAIRE–––––----------------------Demain 15 août 2009,notre adorable bébé

Céline Halisoufflera sa premiè-re bougie.Maman, papa, titouMaïssa, ses grands-mères et son grand-père ainsi que toutela famille et les amislui souhaitent heureuxanniversaire et que de lajoie dans vie, inch’Allah.Gros bisous à toi, petite princesse.

F113776

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PENSÉECela fait une

année, le 12 août2008, nous quittaità jamais notre trèscher et regrettépère, grand-père etfrèreRACHID

DJERMANEUn immense

nuage et de l’obs-curité, sans toi papa la vie n’a plus de senset le vide que tu as laissé nul au monde nepourra le combler.

Ainsi a été la volonté de Dieu.Allah yarahmek, tu as été un papa mer-

veilleux. Ta femme et tes enfants ainsi quetes frères et tes amis demandent à tous ceuxet celles qui t’ont connu d’avoir une pieusepensée à ta mémoire.

Que Dieu le Tout-Puissant t’accorde SaMiséricorde. Repose en paix papa.

F. 113790

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IL ÉTAIT EN ROUTE VERS LE PORT DE BÉJAÏA

La mystérieuse disparitionde l’Artic Sea

PPANORAMAANORAMA

Les grands moyens dontdes bateaux de guerrede la marine ont été

mobilisés par la Russie pourretrouver le cargo Arctic Seabattant pavillon Maltais et dis-paru depuis la fin juillet der-nier. Le bateau devait arriverau port de Béjaïa le 4 aoûtprochain, mais il n’a jamaispassé le détroit de Gibraltarselon les autorités espa-gnoles. Géré par une compa-gnie russe, le bateau pourraitavoir été victime d’un acte depiraterie, selon les experts. Unacte commandité par la mafiaa aussi été avancé. Le bateaua été affrété par un groupeforestier scandinave et devaitamener sa cargaison du portfinlandais de Pietarsaari àcelui de Béjaïa. Toutefois lebateau n’est jamais arrivé adestination et est porté dispa-ru depuis. Le dernier contactavec son équipage remonteau 28 juillet dernier à 2 h52quand ont été contactés auniveau de la manche lesgardes-côtes de Douvres. Ilest tout de même repéré dansla nuit du 29 au 30 juillet aularge de Brest. Depuis, aucunsigne du bateau. Cette dispa-rition a suscité un véritablebranle-bas de combat chezles autorités maritimes, et un

mandat de recherche a mêmeété lancé par Interpol. Le mys-tère reste entier à ce jour,d’autant qu’il a disparu dansune région maritime fortementfréquentée. L’implication desmembres de l’équipage dansla disparition du cargo amême été évoquée en plus

de la possibilité d’un acte depiraterie ou d’une action de lamafia. L’Arctic Sea transportaitune cargaison de bois finlan-dais estimée à 1,16 millionsd’euros. Ce qui est intrigueaussi les enquêteurs, c’est unincident survenu le 24 juilletdernier. En effet, une dizaine

d’hommes qui ont affirméappartenir a la police anti-drogue suédoise sont montésà bord du bateau et l’on fouilléaprès avoir ligoté et bâillonnéles marins. Le présidentRusse Medvedev a ainsi déci-dé de mobiliser des moyensmilitaires importants pour

retrouver la trace de l’ArcticSea dans les eaux de l'OcéanAtlantique. Il a chargé, mer-credi, son ministre de laDéfense, Anatoli Serdioukov,de prendre toutes les mesuresnécessaires pour retrouver lecargo et son équipage russe.

Synthèse F.-Z. B.

BATNA

Une grande foule accompagne Katchou à sa dernièredemeure à Hamla

La star algérienne de la chanson chaouie,Katchou, de son vrai nom Ali Nasri, a été accompa-gnée ce jeudi à sa dernière demeure au cimetièredu village de Hamla, à 15 km à l'ouest de Batna, parune grande foule. Ont assisté aux funérailles de cetartiste, aux côtés de ses proches, le secrétairegénéral du ministère de l'Intérieur et desCollectivités locales, M. Abdelkader Ouali, les auto-rités locales civiles et militaires, le directeur del'Office national pour la culture et l'information(ONCI) ainsi que de nombreuses personnalités etartistes de la scène nationale. Selon des sourcesconcordantes, ils étaient quelque 5 000 personnes,venues même des wilayas voisines de Biskra, deKhenchela et de Oum-El-Bouaghi, à assister à l'en-

terrement. La radio locale de Batna a cessé sesémissions ordinaires pour donner l'occasion, endirect, aux fans et admirateurs de l'artiste de pré-senter leurs condoléances aux proches du défunt età toute la famille artistique nationale. Katchou arendu l'âme à l'hôpital de Aïn-Touta suite à un acci-dent de la circulation routière survenu mercredi der-nier vers 18h30 sur le tronçon de la RN 3 reliantBatna à Aïn-Touta, près de la Carrière géante, selonses proches. Le corps du défunt Katchou, qui nousa quittés à l'âge de 46 ans, a été transporté jeudimatin vers sa demeure familiale, à la cité Kechidade Batna, puis vers son domicile parental, à Hamla,où la prière de l’absent devait être accomplie à lamosquée du village.

POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

[email protected]@[email protected]

Malgré l’actualité chargée, je rappelle à tout hasard, pourceux que ça intéresserait encore, qu’il est toujours en pri-son.

Le moudjahid et Patriote Mohamed Gharbi

Allez ! Encore un petit effort. Oui ! Oui ! Je sais ! Tous ces vendredis passés àflemmarder au lit, à déambuler nonchalamment ausouk, à musarder entre la cuisine, le café dehors et lelavage astiquage de la voiture, ce n’est pas facile àgommer d’un trait. Mais on s’y fait. Pensez à vous faireplaisir pour ce premier vendredi. Moi, je ne manqueraiscette occasion pour rien au monde. Il faut dire quelégèrement dépravé, un brin chtarbé sur les bords, j’aides plaisirs assez bizarres. Que je m’en vais satisfairedès ce midi. Une sorte de vengeance froide. De cesactes que l’on a gardés depuis des lustres cachés,enfouis en soi. Et que l’on fantasmait littéralement deréaliser, de commettre un jour. Et ce jour est enfin arri-vé, alléluia ! Je sais que je le trouverais au carrefourhabituel. Ce carrefour qu’il ne quitte jamais et d’où ilm’a fait subir les pires humiliations. Assis tous les ven-dredis devant son échoppe faite de bois et de plaquesde zinc mal jointes, un rideau de tôle froissée etrouillée à demi baissé sur son «commerce», il avait

toujours le même sourire carnassier, la même dégainegoguenarde et le rictus mauvais lorsque s’il me voyaitdébouler devant lui, pour compléter en catastrophemes achats avant la grande prière et la transformationde la cité en ville fantôme : «Ma n’biîch khouya ! Je nevends pas ! C’est l’heure de la prière !» Ah ! ceregard, combien il m’a traumatisé. J’avais l’impressiond’être le canard boiteux du quartier, l’incorrigiblecancre impie qui ne comprenait toujours pas qu’unbon musulman ne fait pas commerce à l’heure de lagrande prière. Dépité, furieux et incapable d’expliquercalmement à ce gugusse l’incongruité de cette pra-tique, je repartais à chaque fois la queue entre lesjambes, le panier vide et la fureur impuissante.Aujourd’hui, c’est mon heure. Je vais me le faire, moncommerçant ! Parce que vu le nombre d’administra-tions, d’entreprises, d’usines et de sociétés ouverteset en activité ce vendredi, vu le nombre d’Algérienneset d’Algériens au travail ce jour et qui voudront se res-taurer à la mi-journée, ça m’étonnerait que mon tyranode commerçant ne vende pas à l’heure de la prière.Mumm ! A nous deux, mon coco ! Je fume du thé et jereste éveillé, le cauchemar continue.

H.L

www.tacervellesarrete.blogspot.com

Je vais me le faire !

Pho

tos

:DR

GRIPPE PORCINEDes experts européens

jugent inutile la fermetu-re préventive des écoles

Des experts de l'Unioneuropéenne ont jugé «inutile»la fermeture à titre préventifdes écoles face à la menace dela grippe porcine, ou de différerla rentrée des classes, esti-mant que le virus A/H1N1 de lamaladie allait frapper lesenfants à l'occasion des pre-miers rassemblements. Selonces experts européens, il est«inutile» de fermer les écolespour se prémunir contre le virusde la grippe porcine, estimantque cette pandémie allait tou-cher les élèves à l'occasion deleurs premiers regroupements.Chaque pays «reste libre» dedécider des mesures àprendre, a insisté laCommission européenne, enprésentant un avis adopté «àl'unanimité» par les représen-tants des Etats lors d'uneréunion du Comité pour lasécurité sanitaire de l'UE. Cecomité a expliqué que les Etatsmembres «ne voient pas lanécessité, pour le moment,d'ordonner des fermetures«massives» d'écoles à titre pré-ventif. Ils préconisent toutefois«la fermeture locale d'écolesen cas de diagnostic d'infectionchez les élèves dans le but deretarder la transmission duvirus». «L'utilité de cetteapproche dépend clairementde la rapidité des actions», ainsisté le Comité. Les expertseuropéens recommandent, enoutre, de «prévenir d'autresformes de rassemblementd'enfants». «L'objectif est d'évi-ter que des parents mettent enplace des structures parallèles,comme des garderies, en casde fermeture des écoles, ce quine ferait que déplacer le pro-blème», a expliqué un expert.Le Comité poursuit sesréunions afin de formuler desrecommandations sur la vacci-nation. «Nous espérons pou-voir faire une annonce dans lesjours qui viennent», a déclaréun des porte-parole de laCommission, Dennis Abbo.

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