1
LA 1-ilKSbt, MOMUI.AU .ru 1)1 Mi .sLrlLMUHL ID-'H LA PRESSE F.niTION QCOTimr>XF. ««< lmrrim»« «t pubill* »u No 61 ru« fi«lnt-Jiicque». Montré»!. I»r la Compaïnl* Publication lin " La lBKKbK Limitée . , ABTIH B BKRTHlAt'MK. l'rfnldnnl ft t.érant t.fnfrml SCIENCES SOCIALES Cest de nos jours, principalement, que le savoir doit sacquérir en vue de la fonction so- fera les frais. , . , . . j ^ , ■,,( Ainsi, l'opinion publique, victime dune rwifoortfiapontabcbdoiti ^.A PRESSE montrr.M. r.fl siale. Le jeune homme qui entre dans la Vie ; .. __ Hrt?f nf>(lvrtir s(. OTlWpr rfans lentremélement desP«^euse appétence prepare elle-même le te.- ram que sauront cultiver les exploiteurs. les gens, politiciens ou industriels, en profile-1 Dautres, appartenant au même groupe, nous ront pour tâcher darracher quelque nouvel disaient que les membres des logés launes , ' , i t lui avaient voulu protester de cette manieie con- avantage pécuniaire ou tarifaire dont la nation trp ^ djacourf,Hde Hamiiton et contre le refus de lhon. M. Meiphen dinclure parmi le per- sonnel de son cabinet M. Edwards, de Fron- L A PRESSE, telle quétablie par l'honorable TREFFLE BERTHIAUME, e.t une Institution Irrévocablement dévouée au* Intérêts es na die ns-franca Is et catholiques: indépendante des psrtls politique», elle traite tout le monda aveo Justice, protège les petits et les faibles con re es grands et les forts, lutte pour le bien contre le mal, tient plus à éclairer qu'à gouverner, fait rayonner la vérité par son puissant service d'information, est le champion des réformes pouvant améliorer le sort clauses soc'ales. ____________ tenac, ou M. Hocken, de la Sentinel. Le landslide, lavalajche, Aest produite, t„ _«n niais Pas du côté que les partisans du gouver- Les Etats-I nu n ont rien a red n i nement prédisaient. A Ottawa, limpression tait, de la concurrence que pourraien. tenter do qUj pxjsfp eK^ (|(ie lorgie de paroles et de des- doit pouvoir se guider dans lentremêle ment classes, des idées, des intérêts. Il a besoin d un fil conducteur que ne saurait lui donner 1 ins- truction primaire. Ses études ne porteront tous . . . . ,, u . „„„„ ; . .. leurs fruits que si elles se couronnent dune for- !eui- faire 1('s industnes métaHurgiquea euro-1 criptions nauséabondes des orateurs conserva- . , * . ... , ; péennes. i teurs sur la question des douanes, c est-à-dire 7 , * . , . , , . i neennes. - | leurs sur la question mation et de connaissances spemlemo ...l- ^ .j faut oonvenir qu*à |a 8UitP j lexposé dun principe négatif, autant que la t*OCS EU rôle SOOIEI CJ U 11 veut lompili . } ... ! ^ic?^ o 1-x/mm ilo % ■*•£% r Q%»r»lT nil Tlnii limnort-jinci» Hcm sciences sociales, a I , \. »ii. protestation populaire contre larbitraire du !de la réorganisation de ces industries en minis^ marqu- a|| front du signe du VERS LUNIFICATION moc lUniversité de Montréal, réunit encore un . .... ,, MONTREAL, 16 SEPTEMBRE 19.6 nombrp (i-d!èves si restreint. Surtout, arrive- ,a çn réfl!,té 16 le bat les Wesse. _______ ______ __________ _~ t-on difficilement a saisir la ou les raisons qui empêchent nos étudiants de suivre les cours de | ______ lEcole. A-t-on peur de trop entreprendre et j de négliger quelque matière? Pourtant, léco- La bataille électorale est tel minée e ce , nornjfi politique, la philosophie sociale, lhygiène formais toute récrimination est vaine, comme même je journalisme sont des matières im- toute vantardise est malvenue. i portantes sans létude desquelles le profession- La bataille, cest le passé; faisons tace au | n^j ^ peut se flatter d'exercer la pleine mesure. . présent et surtout à lavenir. de son influence au sein de la société. Puis, à' e ('raT,<îou !l 1**^ lrne malson La LES CROIX DE CHEMIN Toujours soucieux de perpétuer nos coût li- mes nationales, M. Victor Morin, président de la Société Historique de Montréal, vient de; ! faire ériger une croix de chemin à Saint-Basile; ont fini par triompher et il est providentiel quà la veille dune importante conférence impériale le pays ait. pour le représenter à Londres, un chef qui interprète si bien le sentiment popu- laire sincèrement autonomiste autant que loyal à la couronne britannique. FULGENCE. VOUS laimerez aussi LUPORTt MARTIN LIMITE* ^ VICTORIA Un des ffcoduiis de Qualité VICTORIAi: ■/ P* LL/d.r; Ce que nous devons seul retenir ««jour* j françhement par]er; nos étudiants ne pour- bénédi<:tion du monument aura lieu dimanche dhui de ce verduct populaire, c est sa signifi , faient-ils pas, sans trop de fatigue, cumuler cation en fonction de l'intérêt national. leurs cours de faculté et ceux <le lEcole? Com- Un premier point reste ai qui.-, oi > f 1 ; ment explique-t-on que certains dentre eux y toute contestation: 1 assurance pour e j réussissent sans trop de peine et avec succès? LETTRE DE QUEBEC^ DURA LEX, SED LEX .<,5 «l'une administration stable : c était, somme j toute, le vœu dominant de 1 électorat. On se plaint aujourd'hui de ce que le pro- ! fessionnel perd de son prestige au milieu des sont pas encore dotées. Sa Grandeur Mgr Gau thier, archevêque coadjuteur du diocèse de Les 119 libéraux et les 11 libéraux-progrès-| foulea N,esUe pas sa faute ? Comment sistes élus mardi constituen. un groupe loira. pçy^jj eSpérer convaincre et entraîner le peu- compact de b>0 députés disposant dans e nou pje g.jj n*a pas apprjR a ]uj parler et. surtout, à veau parlement d une majoi ité terme e < '01x'|juj rendre service? On oublie trop, en effet, Cest peu. mais cest suffisant. D ailleurs. que jes jeun€s gens qui entrent à luniversité ne à ce noyau viendront sagglomérer nécessaire-;vont y cqlt>rcher seulement un formation nient d'autres éléments. qui ]eur permettra de devenir bon avocat, ingé- Faisons remarquer, en passant, que ces 11 nieur habile ou excellent médecin. Ils doivent, libéraux progressistes se répartissent entre en outre, se préparer à leur mission sociale. Et trois provinces: deux pour l'Ontario, quatre oette mission, ils ne sont pas libres de l'accepter pour le Manitoba et deux pour la Saskat- 0u de la refuser. Elle leur est imposée par le chewan. fait que, en recevant un entraînement universi- Parmi les apports sur lesquels peut à bon taire, ils se trouvent à avoir plus dobligations ?de Pbls en Tb!s rares. Il est temps d intervenir droit compter le bloc libéral figurent en pre- que dautres envers la communauté. Ils sont J j on n<> veut Pa}:qu ellesfinissent par dispa- mière ligne les 7 députés élus comme progrès-, les chefs, lélite, a qui lhomme de la foule de-jra!tTe toutes. Bien plus, il est n désirer que, sistes tout court et qui proviennent eux aussi mande conseil et direction. Idans un avenir prochain, chaque municipalité d'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. Sachons donc réaliser nos responsabilités a |de ia Province ait sa croix de 4chemin- instruite, Ces députés progressistes ont -triomphé |ce point de vue très important. Profitons des autant qüe en matériaux permanents, dadversaires conservateurs pour la plupart : précieux avantages quoffre lenseignement de Us sont donc forcément amenés à faire cause : {’geôle î De son côté, que lUniversité soccupe commune, en principe, avec la politique de la de rendre ses leçons aussi accessibles que faire majorité libérale. jse pourra! Que nos étudiants, en particulier. prochain après-midi et donnera lieu à une fête paroissiale qui ne manquera pas de laisser les meilleures impressions dans la mémoire des personnes qui y assisteront. Le but poursuivi par M. Morin est, en don-if0*; 11 «era intéressant, à la fin. den dresser . ... . ,1a statistique. Elle contiendra des chiifres exemple, d encourager 1 erection i respectables car lon nous assure que le courant croix de chetnin dans les campagnes qui nen I a ^té remarquablement intense. Lon pour- i SE R V IC E SPECIAL A LA "PRESSE,,I Québec, 16. La saison des immigrants va bientôt se terminer, du moins dans notre li" m contre lindigestion Maniez-en une - Mangez n'importe quel Chez tous les pharmaciens 25c rait opposer, comme dans maints domaines, que le côté quantitatif pouvait peut-être sup- Montréal, et M .labbé Maurault, curé de Notro- P!éer a» tôt^ qualitatif. Mais te] ne serait pas le cas du moins, toujours, en ce qui regarde Dame, ont montré lintérêt quils portent à la pieuse entreprise conçue par le président de la Société Historique, le premier en acceptant dofficier à ia cérémonie de dimanche, le second en consentant à prononcer lallocution de cir- constance. Nos districts ruraux comptent encore plu- sieurs croix de chemin, mais elles deviennent La dépense initiale sera peut-être un peu plus Québec. Il paraît que les officiers de limmi- gration ont été plus sévères que jamais. 11 ne sest pas passé une semaine que lon ait ren- voyé dans leur pays respectif quelques indé- sirables, A tel point quil faut se demander dune façon générale, si lon ne va pas quel- quefois un peu loin. On se rappelle quau cours de lété les journaux ont annoncé, par exemple, quune famille composée du père, de la mère et de huit enfants avait été renvoyée au pays ancestral parce que lun des enfants ne sem- blait pas jouir de toutes ses facultés mentales. Lautre jour, on nous racontait laventure, assez remarquable, du reste, dun immigrant russe qui, de par les lois de limmigration ca- nadienne, a été obligé de se marier en arrivant à Québec après seulement deux jours de veu- vage. sans quoi il eut immédiatement passé roi,.e. mais on aura un monument capable de;p0ur indésirable et eut été expédié dans son fournir une durée plus longue, sans quil soit! pays par le prochain bateau, nécessaire de le réparer fréquemment, comme j Loin de nous la pensée de médire des lois T., ... , , .... ^ ; 1 cest le cas des croix de hnk a/'t-iipllAs. | de limmigration canadienne mais il faut avouer D ailleurs, leur petit nombre ne saurait : voient s ils ne peuvent pas suivre ces leçons . ' , ' s ; quelles ont des rigueurs à nulle autre pareil- leur permettre de poursuivre avec* quelque spéciales, non pas comme une fantaisie, mais j L exemple nonne par M. Morin suscitera j jeg Consolons-nous cependant et soyons con- chance de succès une tactique de marchandage, comme une discipline nécessaire, destinée à ac-;sans doute de nombreux imitateurs, La croix j tents qu'elles soient observées si nous ne rou- lis pourront bien différer d opinion ou de ten- - croître singulièrement leur compétence en leur Tui se dresse le long de nos routes est un mé- i Ions pas que notre pays devienne un retugium dance sur certaines questions, il ny a rien ; inspirant des ambitions plus hautes, plus lar- m°Ual. Elle rappelle ce que notre pays doit à i Pt-icatorum . . , . ., i r r r __ __ -1- , » .... i Nacmere. que de très naturel et bienfaisant, mais ils sont jges, plus généreuses que le souci de la réussite A QUOI CELA MENE M. de Talleyrand, que ce qui est exagéré est insignifiant; tout au contraire, à notre époque, il semble que, pour la majorité des gens, ce qui est exagéré est seul intéressant fatalement condamnés à se mouvoir dans 1 or- idans la carrière purement profession ne i le ! bite de ladministration libérale. Nous voici donc affranchis, grâce a ce fractionnement des anciennes forces progres- sistes. du facteur malencontreux qui a si fâcheusement compliqué la situation à Ottawa en cas dernières années. Nous assistons, de toute evidence, a un procesus dunification dans le parti liberal par absorption déléments jadis divergents. Au point de vue national, il convient de sen réjouir, car le ralliement autour d'un pro- gramme commun de ces factions dissidentes ne peut quinjecter dans le parti libéral une nou-' velle vigueur et déterminer chez lui une pro- gression plus active dont le pays bénéficiera. Un parti se désagrège fatalement qui pié- tine sur place, car les éléments les plus actifs sen échappent, ny trouvant plus satisfactions à leurs aspirations. Le symbole du Juif errant sapplique a tout ce qui constitue ici-bas une forme de la vie : il faut toujours marcher de lavant, sous peine de disparaître. Sans doute, ce bénéfice, le parti libéral ne peut le retirer quà condition de garder un con- trôle effectif sur ces forces nouvelles. La tâche, pour lui, sera dabsorber ces apports sans se laisser dominer par eux. Sa tâche sera dutiliser, en les modérant, ces forces nouvelles, tout en dominant la situa- tion, de façon à refréner toute exagération per- nicieuse. Or, l'expérience des dernières années justi- fie la confiance en la compétence de Monsieur Mackenzie King pour accomplir cette tâche - licate maLs fructueuse, et pour son parti et pour le pays. Très injustement, à notre avis, on a tenté de discréditer le chef du parti libéral en laccu ses évangélisateurs, leurs pénibles travaux' Na^uèreéi.é un Peu surpris d'une , I mesure de moralité prise par le Tribunal cana- ieurs sou, t rances, leurs martyres. Elle est en j dien> _ jfi tribunal en général. - à loccasion outre un témoignage public de la foi religieuse dun triste et retentissant drame de famille qui anime nos populations rurales.A la con-:dont nous rfavons guère eu connaissance du templer, notre population nourrira ses senti-1 dernier acte' nous de lAmérique. Bien des ment- chrétiens et les milliers détrangers qui Ibons Européens, à ce sujet ne sont pas encore 6 M revenus de leur etonnement et n ont pu se faire II n'est pius vrai de dire, comme laffirmait ;Ilous visitent passeront, émus et édifiés. A un I dexécution soignée, elle forme un ornement Fâcheux travers auquel sacrifie de plus en ; incomparable, plus notre génération, obéissant à un besoin ; Erigeons donc des croix' de chemin, choi- démotivité qui la distrait de ses lancinantes ! sissant les endroits propices. Ce seul geste préoccupations quotidiennes. sera déjà une source de bénédictions pour les Pour échapper au prosaïsme d'une lutte ! municipalités de la province de Québec qui pour ia vie chaque jour plus absorbante, on re- cherche la sensation. Afin de satisfaire cette appétence du public, des dispensateurs de la j nouvelle quotidienne singénient, par le recours j à lexagération, a créer, à tout propos et hors; de tout propos, cette illusion: dune taupinière! ils ont tôt fait de créer le mirage dune mon- j tagne. Cette déformation entraîne de sérieux dan-; gers et dans tous les domaines. Cest ainsi que, tout récemment encore, une certaine presse américaine a fait grand bruit au sujet des importations de produits - tallurgiques beiges ou français aux Etats-Unis. Aussitôt se sont élevés des cris dalarme, envi- sageant une menace pour lindustrie métallur- gique chez nos voisins. Simple exagération profondément inepte et. ridicule, comme sest employé à le démontrer laccompliront. encore à lidée de cette institution canadienne autre point de vue, la croix constitue un attrait j en vertu de laquelle on rembarque poliment de plus en bordure de nos chemins de plus en létranger ou létrangère que lon a des raisons plus fréquentés. De conception artistique. de trouver indésirable. Ce dernier qualifi- catif est évidemment le dernier mot de la cour- toisie envers des gens que lon penserait plutôt devoir expulser par la force constabulaire. Les gens les plus étonnés, assurément, sont ceux pour qui le mot Amérique veut dire Liberté. Comment, se récrie avec stupeur le voyageur qui a fui la tyrannique Europe pour la libre Amérique, vous marrêtez sans même me permettre une promenade sur vos quais, et vous me renvoyez chez moi !... Mais je ne suis pas un voleur, vous savez; je nai pas de casier judiciaire; aucune poursuite nest diri- gée contre moi. .etc., etc. Nous ne contestons pas ces points, - pond le Tribunal canadien, et nous avons plei- ne confiance en votre parole. Seulement, pour des raisons qui ne regardent que nous, nous ne vous considérons pas comme désirable. Vous allez donc reprendre le bateau et retour- ner dvous êtes parti. Au besoin même, ; nous allons vous payer votre billet de passage | de retour... Largent ce nest pas une ques-1 tion. Nous sommes désolés, croyez-nous. Al- j Ions, portez-vous bien. . . Bon voyage !Et puis voilà. Le Canada a perdu un habitant ep puissance mais il a sauvé son in- CHRONIQUE DOTTAWA Des surprises électorales (SERVICE SPECIAL A LA '.'PRESSE) Ottawa, 16. Les grandes surprises de la dernière campagne ont été, pour les conser- vateurs. le vote de lOuest, sur lequel ils comp- taient pour mettre la main sur le pouvoir, et pour les libéraux, le vote de lOntario, quils n'espéraient pas aussi favorable quil la été. Après lépineuse élection de 1925. le revire- ment. de mardi dernier remet en équilibre la j représentation parlementaire du Canada, et | ï100611dote la nouvelle administration King dun ter- me dau moins quatre ans pour continuer loeu- vre de prospérité nationale entreprise au len- aussitôt le bulletin mensuel de la New York [demain des déficits du régime Meighen et si City Bank. ! avantageusement poursuivie par le budget 11 est bien vrai que, grâce à l'abaissement ! , ,. . . * , r, , . , . , Dans 1 Ouest, le parti de M. Meighen se extraordinaire des changes, la Belgique et la c|jaajt assuré de gains solides. Au Manitoba, France ont réussi à exporter quelques lingots ; ils avaient réussi à capter 7 sièges aux élec- sant dindécision, de: faiblesse et. donc, d'inca- de fer et quelques produits dacier sur le mar- ; tiens de 1925. et cette année ils en escomp pacité à gouverner. Cest ignorer fâcheusement ie véritable rôle qu'a joué M. King depui- 1921, au milieu de circonstance- difficiles, quil navait pas crées mais dont i! avait héritée.-. Habilement, avec sagesse, mais sans cesse avec perspicacité et persévérance, il a su manœuvrer avec un trè- ovident succès: il a gagné la partie. Homme de bonne volonté et homme de pa- tience avisée, il a gu idla barque nationale de façon très efficace, évitant les récifs et les ouragans. Il est donc bien qualifié pour entreprendre la nouvelle tâche, dont lobjectif ultime ne&t |>as seulement dunifier le. parti libéral, mais surtout de travailler à lunifieation dan tout le pays. Trop de gens oublient que petit, a petit loiseau fait son nide!. que, œmblablemen!, une nation, pour bâtir son nid. doit, procéder avec une infinie patience et beaucoup de dexté- rité à lassemblage des matériaux. Grâce au verdict de mardi, le Canada a fait un grand pas sur la route de lunification, et M. King, artisan responsable pour , borna part «le ce résultat, saura justifier la confiance que 1e pays lui a témoigné, en attelant a faire pro- gresser cette unification. ehé américain. Mais à quoi, cela peut-il mener? La capacité métallurgique de la Belgique est de 3 million- et demi de tonnes, en ce qui concerne la production du fer en gueuse, et à peu de chose près-la même en ce qui concer- ne lacier. Or, daprès lévaluation officielle dun jour- nal technique américain, la capacité théorique des Etats-Unis est. pour le fer en gueuse, de plus de 50 millions de tonnes, et pour lacier, de 45 millions de tonnes ! La capacité de lindustrie métallurgique beige tout entière est sensiblement égaie à celle dun seul établissement américain, la Youngs- town Steel and Tube”, établissement secondaire dans lorganisme américain. 11 est donc absurde denvisager comme une menace la concurrence de l'industrie métallur- gique belge sur le marché américain. Une goutte deau peut-elle avoir raison du débit dun fleuve ! taient dix. Sur quoi basaient-ils leurs calculs? Impossible de le dire, car ils avaient obtenu quatre des sept sièges, par suite dune lutte triangulaire, et trois seulement par votes di- rects. Le 14. ils ont perdu les trois sièges assurés par des fortes majorités, ceux des honorables MM. Meighen et Robert Rogers, et de M. W.-W. Kennedy, dans Winnipeg. Les quatre autres divisions à lutte égale allèrent a des libéraux progressistes. En Saskatchewan, les gains conservateurs sont nuis, et en Alberta ils ont obtenu deux sièges, avec trois U. F. A. qui leur sont favo- rables. Nul doute que la politique tarifaire du chef conservateur, trop faite pour plaire à une seule partie de la population, celle des villes ontarienne-, ne la pas aidé dans les prairies. On répète aussi que le fameux discours de lhon. R.-B. Bennett, dans Portage-Ja-Prairie. le comté de M. Meighen, contre la construction du chemin de fer de la Baie dHudson, leur a causé un tort incalculable. Le résultat, du vote dans les prairies a renversé les stratèges con- servateurs qui comptaient sur lOuest pour gouverner Et. cependant, grâce a la ridicule exagé- ,, . De Iel{r c6.t<x le!S libérailx ?nt obt«nu; «n , .. ,, , ) Ontario, plus de gains qu ils rien espéraient. IJ faut croire qu'un puissant mouvement de réaction sest produit contre la façon tyranni- que dont le gouvernement sest installé au pouvoir, au lendemain de la crise parlemen- taire. Quelques conservateurs nous déclaraient ration de cette nouvelle, habillée par un corres- pondant à la rechercheh du mets sensationnel quotidien, il se trouvera chez nos voisins de braves gens qui, honnêtement, verront une menace pour la prospérité de leur pays; tandis que, profitant de cet émoi imusonna de d ha >i- dan8 |t.;, comtés ou les libéraux ont été élus. SAINTE-FOY. LINJUSTICE DEMAGOGIQUE La reconnaissance na pas droit de cité au pays politique : chacun sait ça ou le devrait savoir. Du moins, pourrait-on exiger que la vérité ait droit dêtre entendue sur la place pu- blique. Les adeptes de la démagogie sy refu- sent, et pour eux, comme pour le légendaire chasseur, cest toujours le lapin qui a attaqué. Du moins en s emit-iis accusés par un journaliste parisien, <lans ces termes : Nimporte ! On ne persuade pas les sourds volontaires. Les démagogues sèment la haine par métier. Leurs procédés sont les mêmes dans tous les temps, Ils consistent à jeter en pâture au peuple., comme responsable de ses maux, des victimes expiatoires dont le sacrifice innocentera les véritables auteurs de la détresse publique. On se croyait gardé contre le retour de pareils excès par la déclaration des Droits de lhomme qui va jusquà dicter la résistance à loppression! Ah ! le bon billet protesté ! Au- jourdhui, non seulement on continue à viser une classe de profiteurs, mais encore on veut que, formant cible, elle ait. le sourire et se mon- tre généreuse. On fait appel à son concours et à son obligeance pour quelle ,se retourne toute seule sur le gril. Jamais on ne lui marque la moindre reconnaissance de sa passivité, au con- traire. Les grandes banques ont aidé les gou- vernements successifs de toutes les manières: qui donc ose même le dire parmi ceux qui ont "profitéde leur asisstance? Douze cent cin- quante mille Français paient 70 pour cent des impôts :qui donc leur en manifeste quelque gré? I.a libre pensée ne puni pas plus être une ini'. U)elle d'éducation nationale que la nrêie un pnicédé île cuit n i'1 agrtrele (Oe«*i(p»«i OHNKT1. A la partie! vu s> J / À s y/ a •O i Rafra ich issez-vous ' il ~'V.5v- Tt>T j Buvez Délicieux et Rafraîchissant m? Protégez la santé de votre famille contre les dangers qui se cachent dans les coins occultes du bol des cabinets les brosses ne peuvent atteindre i-Flus For |Ui Clcanif# ClosrtB#* Ofjtj 1 i San î-Flush pu- rifie le renvoi caché, extirpa 1 e s sédiments et chlsse les odeurs fétides. ' .N >• > - y CHtt I** épieirru, 1Ifi* fTurrwvrWJirr*, ou SI* pour ns r«r*ri©»r uné (TOëif boit*. HAROLD F. RJTCHIB * OO. HA Toronto. Canuflâ* 4P ACHETEZ UN POELE À GAZ GARANTI en êtes-vous avec ce Poêle Neuf ? Celui dont vous aviez besoin le printemps dernier et dont vous avez retardé lachat. Ne commencez pas lhiver sans lui à moins que vous vouliez gaspiller de largent et de lénergie à vous débattre avec je vieux. LES NOUVEAUX SMOOTHTOPS SONT ECONOMIQUES I*'* pntaftants super-brûleurs non seule- m ment cuisent environ 2.%% pins vile, mais un seul <l'cuire eux tient toute la surface du poêle as-*-/, rhaude pour faire outre tout le dîner. Ri«m qui puisse se renverser, les vaisseaux peuvent être jKniesé* de côté cl d'autre aussi facile- ment que sur un poêle à ehar- liun. Nous en ferons lInstallation gratuitement ri vous le paioee/, tout en vous en servant. pii km non <LQ AA JAIKMKNT . . NETF PAIKMKNTS MEN- si'KiiH id: 88.00 Prix au comptant t>our or for- mat .............................. 875.00 D'autres à punir de *»S, Demain nous von* parlerons dun poêle u rha Itèrent il dessus carré. AH*'/ à noire maRasIri-Micrursale le plus pixxiie et examinez les divers modèles. MONTREAL LIGHT, HEAT & POWER rovKouh.vri;») linituMihlf Pcm«*r, HH ru#* 4Tai^ Ouest (jO!> Ste-Catherine O- 1407 St-Denl*. pres Ste Catherine. üfj/B St©-Catherine E... pre» Lasalle. 4&07 Papineau, pre» Mont-Royal. 4062 St-Denis. pr*s Duluth. 6140 avr, du Parc, pre» Laurier. t»022 Sherbrooke Ouest, N.D.G. 4156 Wellington, Verdun. A. Dubuc, 248 Boul. Monk. M Miller, 40 Notre Dame, Lathlne. î Vn

i t • Publication lin La l’BKKbK Limitée . , l’aimerez ... filetruction primaire. Ses études ne porteront tous . . . . ,, u . „„„„ ; • . .. ... leurs cours de faculté

Embed Size (px)

Citation preview

LA 1-ilKSbt, MOMUI.AU .ru 1)1 Mi .sLrlLMUHL ID-'H

LA PRESSEF.niTION QCOTimr>XF. ««< lmrrim»« «t pu bill* »u No 61 ru« fi«lnt-Jiicque». Montré»!. I»r la Compaïnl* J« Publication lin " La l’BKKbK Limitée . ,ABTIH B BKRTHlAt'MK. l'rfnldnnl ft t.érant t.fnfrml

SCIENCES SOCIALES

C’est de nos jours, principalement, que le savoir doit s’acquérir en vue de la fonction so- fera les frais.

, . , . . j ^ , ■,,( Ainsi, l'opinion publique, victime d’unerwifoortfiapontabcbdoiti ^.A PRESSE montrr.M. r.fl siale. Le jeune homme qui entre dans la Vie ; .. „__ Hrt?f nf>(lvrtir s(. OTlWpr rfans l’entremélement desP«^euse appétence prepare elle-même le te.-ram que sauront cultiver les exploiteurs.

les gens, politiciens ou industriels, en profile-1 D’autres, appartenant au même groupe, nous ront pour tâcher d’arracher quelque nouvel disaient que les membres des logés launes

, ' , i t • lui avaient voulu protester de cette manieie con-avantage pécuniaire ou tarifaire dont la nation trp ^ djacourf,Hde Hamiiton et contre le refusde l’hon. M. Meiphen d’inclure parmi le per­sonnel de son cabinet M. Edwards, de Fron-

L A PRESSE, telle qu’établie par l'honorable TREFFLE BERTHIAUME, e.t

une Institution Irrévocablement dévouée au* Intérêts es na die ns-franca Is et catholiques: indépendante des psrtls politique», elle traite tout le monda aveo Justice, protège les petits et les faibles con re es grands et les forts, lutte pour le bien contre le mal, tient plus à éclairer qu'à gouverner, fait rayonner la vérité par son puissant service d'information, est le champion des réformes pouvant améliorer le sort

clauses soc'ales. ____________

tenac, ou M. Hocken, de la “Sentinel”.Le “landslide”, l’avalajche, A’est produite,

t„ _«n niais Pas du côté que les partisans du gouver-Les Etats-I nu n ont rien a red • n i nement prédisaient. A Ottawa, l’impression tait, de la concurrence que pourraien. tenter do qUj pxjsfp eK^ (|(ie l’orgie de paroles et de des­

doit pouvoir se guider dans l’entremêle ment classes, des idées, des intérêts. Il a besoin d un fil conducteur que ne saurait lui donner 1 ins­truction primaire. Ses études ne porteront tous . . . . ,, u . „„„„ ; • . ..leurs fruits que si elles se couronnent d’une for- !eui- faire 1('s industnes métaHurgiquea euro-1 criptions nauséabondes des orateurs conserva-

. , * . ... , ; péennes. i teurs sur la question des douanes, c est-à-dire7 , * . , . , , . i neennes. - | leurs sur la questionmation et de connaissances spemlemo ...l- ^ .j faut oonvenir qu*à |a 8UitP j l’exposé d’un principe négatif, autant que lat*OCS EU rôle ‘SOOIEI CJ U 11 veut lompili . } ... ! ^ic?^ o 1-x/mm ilo % ■*•£% r Q%»r»lT nil

Tl’nii l’imnort-jinci» Hcm sciences sociales, aI , \. »ii. protestation populaire contre l’arbitraire du!de la réorganisation de ces industries en minis^ marqu- a|| front du signe du

VERS L’UNIFICATION

moc l’Université de Montréal, réunit encore un . .... ,,MONTREAL, 16 SEPTEMBRE 19.6 nombrp (i-d!èves si restreint. Surtout, arrive- ,a çn réfl!,té q»16 le bat les Wesse.

_______ ______ __________ _—~ t-on difficilement a saisir la ou les raisons quiempêchent nos étudiants de suivre les cours de |

______ l’Ecole. A-t-on peur de trop entreprendre et jde négliger quelque matière? Pourtant, l’éco-

La bataille électorale est tel minée e ce , nornjfi politique, la philosophie sociale, l’hygiène formais toute récrimination est vaine, comme même je journalisme sont des matières im- toute vantardise est malvenue. i portantes sans l’étude desquelles le profession-

La bataille, c’est le passé; faisons tace au | n^j ^ peut se flatter d'exercer la pleine mesure. .présent et surtout à l’avenir. ■ de son influence au sein de la société. Puis, à' e ('raT,<î’ ou !l 1**^ lrne malson La

LES CROIX DE CHEMIN

Toujours soucieux de perpétuer nos coût li­mes nationales, M. Victor Morin, président de la Société Historique de Montréal, vient de;

! faire ériger une croix de chemin à Saint-Basile;

ont fini par triompher et il est providentiel qu’à la veille d’une importante conférence impériale le pays ait. pour le représenter à Londres, un chef qui interprète si bien le sentiment popu­laire sincèrement autonomiste autant que loyal à la couronne britannique.

FULGENCE.

VOUSl’aimerez

aussi

LUPORTt MARTIN LIMITE* V̂ICTORIA

Un des ffcoduiis de Qualité ‘VICTORIA’

i: ■/P* LL/d.r;

Ce que nous devons seul retenir ««jour* j françhement par]er; nos étudiants ne pour- bénédi<:tion du monument aura lieu dimanched’hui de ce verdu’ct populaire, c est sa signifi , faient-ils pas, sans trop de fatigue, cumuler cation en fonction de l'intérêt national. leurs cours de faculté et ceux <le l’Ecole? Com-

Un premier point reste ai qui.-, oi > f 1 ; ment explique-t-on que certains d’entre eux y toute contestation: 1 assurance pour e j réussissent sans trop de peine et avec succès?

LETTRE DE QUEBEC^

DURA LEX, SED LEX

.<,5

«l'une administration stable : c était, somme j toute, le vœu dominant de 1 électorat. On se plaint aujourd'hui de ce que le pro-

! fessionnel perd de son prestige au milieu des

sont pas encore dotées. Sa Grandeur Mgr Gau thier, archevêque coadjuteur du diocèse de

Les 119 libéraux et les 11 libéraux-progrès-| foulea N,esUe pas sa faute ? Comment sistes élus mardi constituen. un groupe loira. pçy^jj eSpérer convaincre et entraîner le peu- compact de b’>0 députés disposant dans e nou pje g.jj n*a pas apprjR a ]uj parler et. surtout, à veau parlement d une majoi ité terme e < '01x'|juj rendre service? On oublie trop, en effet,

C’est peu. mais c’est suffisant. D ailleurs. que jes jeun€s gens qui entrent à l’université ne à ce noyau viendront s’agglomérer nécessaire-;vont y cqlt>rcher seulement un formation nient d'autres éléments. qui ]eur permettra de devenir bon avocat, ingé-

Faisons remarquer, en passant, que ces 11 nieur habile ou excellent médecin. Ils doivent, libéraux progressistes se répartissent entre en outre, se préparer à leur mission sociale. Et trois provinces: deux pour l'Ontario, quatre oette mission, ils ne sont pas libres de l'accepter pour le Manitoba et deux pour la Saskat- 0u de la refuser. Elle leur est imposée par le chewan. fait que, en recevant un entraînement universi-

Parmi les apports sur lesquels peut à bon taire, ils se trouvent à avoir plus d’obligations ?de Pbls en Tb!s rares. Il est temps d intervenirdroit compter le bloc libéral figurent en pre- que d’autres envers la communauté. Ils sont J j on n<> veut Pa}: qu elles finissent par dispa-mière ligne les 7 députés élus comme progrès-, les chefs, l’élite, a qui l’homme de la foule de-jra!tTe toutes. Bien plus, il est n désirer que, sistes tout court et qui proviennent eux aussi mande conseil et direction. Idans un avenir prochain, chaque municipalitéd'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. Sachons donc réaliser nos responsabilités a |de ia Province ait sa croix de 4chemin- instruite,

Ces députés progressistes ont -triomphé |ce point de vue très important. Profitons des autant qüe en matériaux permanents,d’adversaires conservateurs pour la plupart : • précieux avantages qu’offre l’enseignement de Us sont donc forcément amenés à faire cause : {’geôle î De son côté, que l’Université s’occupe commune, en principe, avec la politique de la de rendre ses leçons aussi accessibles que faire majorité libérale. jse pourra! Que nos étudiants, en particulier.

prochain après-midi et donnera lieu à une fête paroissiale qui ne manquera pas de laisser les meilleures impressions dans la mémoire des personnes qui y assisteront.

Le but poursuivi par M. Morin est, en don-if0*; 11 «era intéressant, à la fin. d’en dresser „ . ... ’ . ,1a statistique. Elle contiendra des chiifresexemple, d encourager 1 erection i respectables car l’on nous assure que le courant

croix de chetnin dans les campagnes qui n’en I a ^té remarquablement intense. L’on pour-

i SE R V IC E SPECIAL A LA "PRESSE,,IQuébec, 16. — La saison des immigrants

va bientôt se terminer, du moins dans notre

li"m

contre l’indigestionManiez-en une - Mangez n'importe quel

Chez tous les pharmaciens

25c

rait opposer, comme dans maints domaines, que le côté quantitatif pouvait peut-être sup-

Montréal, et M .l’abbé Maurault, curé de Notro- P!éer a» tôt^ qualitatif. Mais te] ne serait pasle cas du moins, toujours, en ce qui regardeDame, ont montré l’intérêt qu’ils portent à la

pieuse entreprise conçue par le président de la Société Historique, le premier en acceptant d’officier à ia cérémonie de dimanche, le second en consentant à prononcer l’allocution de cir­constance.

Nos districts ruraux comptent encore plu­sieurs croix de chemin, mais elles deviennent

La dépense initiale sera peut-être un peu plus

Québec. Il paraît que les officiers de l’immi­gration ont été plus sévères que jamais. 11 ne s’est pas passé une semaine que l’on ait ren­voyé dans leur pays respectif quelques “indé­sirables”, A tel point qu’il faut se demander d’une façon générale, si l’on ne va pas quel­quefois un peu loin. On se rappelle qu’au cours de l’été les journaux ont annoncé, par exemple, qu’une famille composée du père, de la mère et de huit enfants avait été renvoyée au pays ancestral parce que l’un des enfants ne sem­blait pas jouir de toutes ses facultés mentales.

L’autre jour, on nous racontait l’aventure, assez remarquable, du reste, d’un immigrant russe qui, de par les lois de l’immigration ca­nadienne, a été obligé de se marier en arrivant à Québec après seulement deux jours de veu­vage. sans quoi il eut immédiatement passé

roi,.e. mais on aura un monument capable de;p0ur indésirable et eut été expédié dans son fournir une durée plus longue, sans qu’il soit! pays par le prochain bateau, nécessaire de le réparer fréquemment, comme j Loin de nous la pensée de médire des lois

T., ... , , “ .... ^ ; 1 c’est le cas des croix de hnk a/'t-iipllAs. | de l’immigration canadienne mais il faut avouerD ailleurs, leur petit nombre ne saurait : voient s ils ne peuvent pas suivre ces leçons . ' , ' s ; quelles ont des rigueurs à nulle autre pareil-leur permettre de poursuivre avec* quelque spéciales, non pas comme une fantaisie, mais j L exemple nonne par M. Morin suscitera j jeg Consolons-nous cependant et soyons con- chance de succès une tactique de marchandage, comme une discipline nécessaire, destinée à ac-;sans doute de nombreux imitateurs, La croix j tents qu'elles soient observées si nous ne rou­lis pourront bien différer d opinion ou de ten- - croître singulièrement leur compétence en leur Tui se dresse le long de nos routes est un mé- i Ions pas que notre pays devienne un retugiumdance sur certaines questions, il n’y a là rien ; inspirant des ambitions plus hautes, plus lar- m°Ual. Elle rappelle ce que notre pays doit à i Pt-icatorum .

. , . ., i r r r __ __ -1- , » .... i Nacmere.que de très naturel et bienfaisant, mais ils sont jges, plus généreuses que le souci de la réussite

A QUOI CELA MENE

M. de Talleyrand, que “ce qui est exagéré est insignifiant”; tout au contraire, à notre époque, il semble que, pour la majorité des gens, “ce qui est exagéré est seul intéressant

fatalement condamnés à se mouvoir dans 1 or- idans la carrière purement profession ne i le ! bite de l’administration libérale.

Nous voici donc affranchis, grâce a ce fractionnement des anciennes forces progres­sistes. du facteur malencontreux qui a si fâcheusement compliqué la situation à Ottawa en cas dernières années.

Nous assistons, de toute evidence, a un procesus d’unification dans le parti liberal par absorption d’éléments jadis divergents.

Au point de vue national, il convient de s’en réjouir, car le ralliement autour d'un pro­gramme commun de ces factions dissidentes ne peut qu’injecter dans le parti libéral une nou-' velle vigueur et déterminer chez lui une pro­gression plus active dont le pays bénéficiera.

Un parti se désagrège fatalement qui pié­tine sur place, car les éléments les plus actifs s’en échappent, n’y trouvant plus satisfactions à leurs aspirations. Le symbole du Juif errant s’applique a tout ce qui constitue ici-bas une forme de la vie : il faut toujours marcher de l’avant, sous peine de disparaître.

Sans doute, ce bénéfice, le parti libéral ne peut le retirer qu’à condition de garder un con­trôle effectif sur ces forces nouvelles. La tâche, pour lui, sera d’absorber ces apports sans se laisser dominer par eux.

Sa tâche sera d’utiliser, en les modérant, ces forces nouvelles, tout en dominant la situa­tion, de façon à refréner toute exagération per­nicieuse.

Or, l'expérience des dernières années justi­fie la confiance en la compétence de Monsieur Mackenzie King pour accomplir cette tâche dé­licate maLs fructueuse, et pour son parti et pour le pays.

Très injustement, à notre avis, on a tenté de discréditer le chef du parti libéral en l’accu

ses évangélisateurs, leurs pénibles travaux' Na^uère’ éi.é un Peu surpris d'une, I mesure de moralité prise par le Tribunal cana-ieurs sou, t rances, leurs martyres. Elle est en j dien> _ jfi tribunal en général. - à l’occasionoutre un témoignage public de la foi religieuse d’un triste et retentissant drame de famille qui anime nos populations rurales. A la con-:dont nous rfavons guère eu connaissance dutempler, notre population nourrira ses senti-1 dernier acte' nous de l’Amérique. Bien desment- chrétiens et les milliers d’étrangers qui Ibons Européens, à ce sujet ne sont pas encore

6 M revenus de leur etonnement et n ont pu se faireII n'est pius vrai de dire, comme l’affirmait ;Ilous visitent passeront, émus et édifiés. A un I

d’exécution soignée, elle forme un ornementFâcheux travers auquel sacrifie de plus en ; incomparable,

plus notre génération, obéissant à un besoin ; Erigeons donc des croix' de chemin, choi- d’émotivité qui la distrait de ses lancinantes ! sissant les endroits propices. Ce seul geste préoccupations quotidiennes. sera déjà une source de bénédictions pour les

Pour échapper au prosaïsme d'une lutte ! municipalités de la province de Québec quipour ia vie chaque jour plus absorbante, on re­cherche la sensation. Afin de satisfaire cette appétence du public, des dispensateurs de la j nouvelle quotidienne s’ingénient, par le recours j à l’exagération, a créer, à tout propos et hors; de tout propos, cette illusion: d’une taupinière! ils ont tôt fait de créer le mirage d’une mon- j tagne.

Cette déformation entraîne de sérieux dan-; gers et dans tous les domaines.

C’est ainsi que, tout récemment encore, une certaine presse américaine a fait grand bruit au sujet des importations de produits mé­tallurgiques beiges ou français aux Etats-Unis. Aussitôt se sont élevés des cris d’alarme, envi­sageant une menace pour l’industrie métallur­gique chez nos voisins.

Simple exagération profondément inepte et. ridicule, comme s’est employé à le démontrer

l’accompliront.

encore à l’idée de cette institution canadienne autre point de vue, la croix constitue un attrait j en vertu de laquelle on rembarque poliment de plus en bordure de nos chemins de plus en l’étranger ou l’étrangère que l’on a des raisons plus fréquentés. De conception artistique. de trouver “indésirable’’. Ce dernier qualifi­

catif est évidemment le dernier mot de la cour­toisie envers des gens que l’on penserait plutôt devoir expulser par la force constabulaire. Les gens les plus étonnés, assurément, sont ceux pour qui le mot Amérique veut dire Liberté.

“Comment”, se récrie avec stupeur le voyageur qui a fui la tyrannique Europe pour la libre Amérique, “vous m’arrêtez sans même me permettre une promenade sur vos quais, et vous me renvoyez chez moi !... Mais je ne suis pas un voleur, vous savez; je n’ai pas de casier judiciaire; aucune poursuite n’est diri­gée contre moi. .etc., etc.

—“Nous ne contestons pas ces points”, ré­pond le Tribunal canadien, “et nous avons plei­ne confiance en votre parole. Seulement, pour des raisons qui ne regardent que nous, nous ne vous considérons pas comme “désirable”. Vous allez donc reprendre le bateau et retour­ner d’où vous êtes parti. Au besoin même, ; nous allons vous payer votre billet de passage | de retour... L’argent ce n’est pas une ques-1 tion. Nous sommes désolés, croyez-nous. Al- j Ions, portez-vous bien. . . Bon voyage !”

Et puis voilà. Le Canada a perdu un habitant ep puissance mais il a sauvé son in-

CHRONIQUE D’OTTAWA

Des surprises électorales(SERVICE SPECIAL A LA '.'PRESSE”)

Ottawa, 16. — Les grandes surprises dela dernière campagne ont été, pour les conser­vateurs. le vote de l’Ouest, sur lequel ils comp­taient pour mettre la main sur le pouvoir, et pour les libéraux, le vote de l’Ontario, qu’ils n'espéraient pas aussi favorable qu’il l’a été.Après l’épineuse élection de 1925. le revire­ment. de mardi dernier remet en équilibre la j représentation parlementaire du Canada, et | ï100611™’ dote la nouvelle administration King d’un ter­me d’au moins quatre ans pour continuer l’oeu­vre de prospérité nationale entreprise au len-

aussitôt le bulletin mensuel de la New York [demain des déficits du régime Meighen et si City Bank. ! avantageusement poursuivie par le budget

11 est bien vrai que, grâce à l'abaissement ! ,,. . . * , r, , . , . , Dans 1 Ouest, le parti de M. Meighen seextraordinaire des changes, la Belgique et la c|jaajt assuré de gains solides. Au Manitoba,France ont réussi à exporter quelques lingots ; ils avaient réussi à capter 7 sièges aux élec-

sant d’indécision, de: faiblesse et. donc, d'inca- de fer et quelques produits d’acier sur le mar- ; tiens de 1925. et cette année ils en escomppacité à gouverner.

C’est ignorer fâcheusement ie véritable rôle qu'a joué M. King depui- 1921, au milieu de circonstance- difficiles, qu’il n’avait pas crées mais dont i! avait héritée.-. Habilement, avec sagesse, mais sans cesse avec perspicacité et persévérance, il a su manœuvrer avec un trè- ovident succès: il a gagné la partie.

Homme de bonne volonté et homme de pa­tience avisée, il a gu id” la barque nationale de façon très efficace, évitant les récifs et les ouragans.

Il est donc bien qualifié pour entreprendre la nouvelle tâche, dont l’objectif ultime n’e&t |>as seulement d’unifier le. parti libéral, mais surtout de travailler à l’unifieation dan toutle pays.

Trop de gens oublient que “petit, a petit l’oiseau fait son nid’’ e!. que, œmblablemen!, une nation, pour bâtir son nid. doit, procéder avec une infinie patience et beaucoup de dexté­rité à l’assemblage des matériaux.

Grâce au verdict de mardi, le Canada a fait un grand pas sur la route de lunification, et M. King, artisan responsable pour , borna part «le ce résultat, saura justifier la confiance que 1e pays lui a témoigné, en attelant a faire pro­gresser cette unification.

ehé américain. Mais à quoi, cela peut-il mener?La capacité métallurgique de la Belgique

est de 3 million- et demi de tonnes, en ce qui concerne la production du fer en gueuse, et à peu de chose près-la même en ce qui concer­ne l’acier.

Or, d’après l’évaluation officielle d’un jour­nal technique américain, la capacité théorique des Etats-Unis est. pour le fer en gueuse, de plus de 50 millions de tonnes, et pour l’acier, de 45 millions de tonnes !

La capacité de l’industrie métallurgique beige tout entière est sensiblement égaie à celle d’un seul établissement américain, la “Youngs­town Steel and Tube”, établissement secondaire dans l’organisme américain.

11 est donc absurde d’envisager comme une menace la concurrence de l'industrie métallur­gique belge sur le marché américain. Une goutte d’eau peut-elle avoir raison du débit d’un fleuve !

taient dix. Sur quoi basaient-ils leurs calculs? Impossible de le dire, car ils avaient obtenu quatre des sept sièges, par suite d’une lutte triangulaire, et trois seulement par votes di­rects. Le 14. ils ont perdu les trois sièges assurés par des fortes majorités, ceux des honorables MM. Meighen et Robert Rogers, et de M. W.-W. Kennedy, dans Winnipeg. Les quatre autres divisions à lutte égale allèrent a des libéraux progressistes.

En Saskatchewan, les gains conservateurs sont nuis, et en Alberta ils ont obtenu deux sièges, avec trois U. F. A. qui leur sont favo­rables. Nul doute que la politique tarifaire du chef conservateur, trop faite pour plaire à une seule partie de la population, celle des villes ontarienne-, ne l’a pas aidé dans les prairies. On répète aussi que le fameux discours de l’hon. R.-B. Bennett, dans Portage-Ja-Prairie. le comté de M. Meighen, contre la construction du chemin de fer de la Baie d”Hudson, leur a causé un tort incalculable. Le résultat, du vote dans les prairies a renversé les stratèges con­servateurs qui comptaient sur l’Ouest pour gouverner

Et. cependant, grâce a la ridicule exagé- ,, . De Iel{r c6.t<x le!S libérailx ?nt obt«nu; «n , .. ,, , ) Ontario, plus de gains qu ils rien espéraient.

IJ faut croire qu'un puissant mouvement de réaction s’est produit contre la façon tyranni­que dont le gouvernement s’est installé au pouvoir, au lendemain de la crise parlemen­taire. Quelques conservateurs nous déclaraient

ration de cette nouvelle, habillée par un corres­pondant à la rechercheh du mets sensationnel quotidien, il se trouvera chez nos voisins de braves gens qui, honnêtement, verront là une menace pour la prospérité de leur pays; tandis que, profitant de cet émoi imusonna de d ha >i- dan8 |t.;, comtés ou les libéraux ont été élus.

SAINTE-FOY.

L’INJUSTICE DEMAGOGIQUE

La reconnaissance n’a pas droit de cité au pays politique : chacun sait ça ou le devrait savoir. Du moins, pourrait-on exiger que la vérité ait droit d’être entendue sur la place pu­blique. Les adeptes de la démagogie s’y refu­sent, et pour eux, comme pour le légendaire chasseur, c’est toujours le lapin qui a attaqué. Du moins en s emit-iis accusés par un journaliste parisien, <lans ces termes :

N’importe ! On ne persuade pas les sourds volontaires. Les démagogues sèment la haine par métier. Leurs procédés sont les mêmes dans tous les temps, Ils consistent à jeter en pâture au peuple., comme responsable de ses maux, des victimes expiatoires dont le sacrifice innocentera les véritables auteurs de la détresse publique. On se croyait gardé contre le retour de pareils excès par la déclaration des Droits de l’homme qui va jusqu’à dicter “la résistance à l’oppression’’! Ah ! le bon billet protesté ! Au­jourd’hui, non seulement on continue à viser une classe de “profiteurs”, mais encore on veut que, formant cible, elle ait. le sourire et se mon­tre généreuse. On fait appel à son concours et à son obligeance pour qu’elle ,se retourne toute seule sur le gril. Jamais on ne lui marque la moindre reconnaissance de sa passivité, au con­traire. Les grandes banques ont aidé les gou­vernements successifs de toutes les manières: qui donc ose même le dire parmi ceux qui ont "profité” de leur asisstance? Douze cent cin­quante mille Français paient 70 pour cent des impôts :qui donc leur en manifeste quelque gré?

I.a libre pensée ne puni pas plus être une ini'. U)elle d'éducation nationale que la nrêie un pnicédé ’île cuit n i'1 agrtrele (Oe«*i(p»«i OHNKT1.

A lapartie! vus>J / À

s y/ a

—•Oi

Rafra ich issez-vous' il

~'V.5v- Tt>T j

BuvezDélicieux et

Rafraîchissant

m?

Protégez la santé de votre famille contre les dangers qui se cachent dans les coins occultes du bol des cabinets où les brosses ne peuvent atteindre

i-FlusFor |Ui

Clcanif# ClosrtB#*

Ofjtj

1 i

S an î-Flush pu­rifie le renvoi caché, extirpa 1 e s sédiments et chlsse les odeurs fétides.' .N>• > - y ■

CHtt I** épieirru, 1*»Ifi* fTurrwvrWJirr*, ou SI*

pour ns r«r*ri©»r uné (TOëif boit*.

HAROLD F. RJTCHIB * OO. HAToronto. Canuflâ* 4P

ACHETEZ UN POELE À GAZ GARANTI

Où en êtes-vous avec ce Poêle Neuf ?

Celui dont vous aviez besoin le printemps dernier et dont vous avez retardé l’achat. Ne commencez pas l’hiver sans lui à moins que vous vouliez gaspiller de l’argent et de l’énergie à vous débattre avec je vieux.

LES NOUVEAUX SMOOTHTOPS SONT ECONOMIQUES

I*'* pntaftants super-brûleurs non seule- m ment cuisent environ 2.%% pins vile, mais un seul <l'cuire eux tient toute la surface du poêle as-*-/, rhaude pour faire outre tout le dîner.Ri«m qui puisse se renverser, les vaisseaux peuvent être jKniesé* de côté cl d'autre aussi facile­ment que sur un poêle à ehar- liun.Nous en ferons l’Installation gratuitement ri vous le paioee/, tout en vous en servant.pii km non <LQ AAJ’AIKMKNT . .NETF PAIKMKNTS MEN- si'KiiH id: 88.00Prix au comptant t>our or for­mat ..............................875.00D'autres à punir de *»S,

Demain nous von* parlerons d’un poêle u rha Itèrent il dessus carré.AH*'/ à noire maRasIri-Micrursale le plus pixxiie et examinez les divers modèles.

MONTREAL LIGHT, HEAT & POWERrovKouh.vri;»)

linituMihlf Pcm«*r, HH ru#* 4T‘ai^ Ouest(jO!> Ste-Catherine O-

1407 St-Denl*. pres Ste Catherine. üfj/B St©-Catherine E... pre» Lasalle. 4&07 Papineau, pre» Mont-Royal. 4062 St-Denis. pr*s Duluth.

6140 avr, du Parc, pre» Laurier. t»022 Sherbrooke Ouest, N.D.G.4156 Wellington, Verdun.A. Dubuc, 248 Boul. Monk.M Miller, 40 Notre Dame, Lathlne.

î Vn