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Le programme L’objectif général de ce programme panafricain est de contribuer à rendre disponibles des systèmes d’information de bonne qualité, fiables et accessibles grâce à l’usage de SIG-P en vue d’améliorer la gestion des ressources naturelles (eau, terres, forêts, etc.) et de promouvoir la sécurité alimentaire. Le programme entend également appuyer les dynamiques de changement social au niveau des pays concernés (Bénin, Kenya, Malawi, Rwanda, Sénégal, Tunisie) en mobilisant les SIG-P comme outils méthodologiques de participation et d’aide à la prise de décisions. ict4d article Les systèmes d’information géographique participatifs (SIG-P) dans la gestion des ressources naturelles et la sécurité alimentaire en Afrique www.leadinafrica.org/sigp Avril 2012 Connaissances endogènes et cartographie participative Que traduit le regard de la population locale sur une carte représentant leur territoire ? Sans pour autant s’attarder sur ce que renferme la notion de « connaissance » qui pourrait faire l’objet de vastes discussions de salon entre philosophes, on peut croire qu’elle est une ressource stratégique pour toute organisation quelle que soit sa taille. Qu’il s’agisse d’une entreprise, d’un laboratoire pharmaceutique ou d'une administration, la connaissance et sa gestion revêtent un grand intérêt (Jean-Louis Ermine, 2003). Pour toutes ces organisations, elle représente une richesse et un capital dont la valeur économique peut être évaluée et valorisée (Jean-Pierre Bouchez, 2004). En simplifiant à l’extrême, il apparaît que les connaissances se répartissent en deux principaux types : (i) les connais- sances explicites : il s’agit de l’ensemble des connaissances qui sont facilement codifiées, énoncées, communiquées. Dans le cadre d’une entreprise, ces con- naissances se situent généralement dans les bases de données ou les manuels ; et (ii) les connaissances tacites : elles se définissent comme des savoirs intuitifs, difficiles à énoncer, à formaliser et à com- muniquer par le langage. Le support de ces connaissances est l’individu (Serrour Belkacem et Djouadi Slimane, 2007). Dans ce papier, nous n’abordons pas la valeur spécifique aux types de connaissances. Nous ne nous intéressons pas non plus aux modèles et méthodes de gestion de ces connaissances. Il est plutôt question d’analyser le rôle que peuvent jouer les individus dans la validation et la gestion des connaissances dans un type d’organisation particulier : la collectivité locale. Par Ibrahima SYLLA, Chercheur, Programme ICT4D, ENDA Lead Africa Séance de présentation des cartes locales aux représentants de la communauté et aux autorités locales

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Le programmeL’objectif général de ce

programme panafricain est de

contribuer à rendre disponibles

des systèmes d’information

de bonne qualité, fiables et

accessibles grâce à l’usage

de SIG-P en vue d’améliorer

la gestion des ressources

naturelles (eau, terres, forêts,

etc.) et de promouvoir la

sécurité alimentaire. Le

programme entend également

appuyer les dynamiques

de changement social au

niveau des pays concernés

(Bénin, Kenya, Malawi,

Rwanda, Sénégal, Tunisie) en

mobilisant les SIG-P comme

outils méthodologiques de

participation et d’aide à la prise

de décisions.

ict4da r t i c l e

Les systèmes d’information géographique participatifs

(SIG-P) dans la gestion des ressources naturelles et la

sécurité alimentaire en Afrique

www.leadinafrica.org/sigp

Avril 2012 Connaissances endogènes et cartographie participativeQue traduit le regard de la population locale sur une carte représentant leur territoire ?

Sans pour autant s’attarder sur ce que renferme la notion de « connaissance » qui pourrait faire l’objet de vastes discussions de salon entre philosophes, on peut croire qu’elle est une ressource stratégique pour toute organisation quelle que soit sa taille. Qu’il s’agisse d’une entreprise, d’un laboratoire pharmaceutique ou d'une administration, la connaissance et sa gestion revêtent un grand intérêt (Jean-Louis Ermine, 2003). Pour toutes ces organisations, elle représente une richesse et un capital dont la valeur économique peut être évaluée et valorisée (Jean-Pierre Bouchez, 2004).

En simplifiant à l’extrême, il apparaît que les connaissances se répartissent en deux principaux types : (i) les connais-sances explicites : il s’agit de l’ensemble des connaissances qui sont facilement

codifiées, énoncées, communiquées. Dans le cadre d’une entreprise, ces con-naissances se situent généralement dans les bases de données ou les manuels ; et (ii) les connaissances tacites : elles se définissent comme des savoirs intuitifs, difficiles à énoncer, à formaliser et à com-muniquer par le langage. Le support de ces connaissances est l’individu (Serrour Belkacem et Djouadi Slimane, 2007).

Dans ce papier, nous n’abordons pas la valeur spécifique aux types de connaissances. Nous ne nous intéressons pas non plus aux modèles et méthodes de gestion de ces connaissances. Il est plutôt question d’analyser le rôle que peuvent jouer les individus dans la validation et la gestion des connaissances dans un type d’organisation particulier : la collectivité locale.

Par Ibrahima SYLLA, Chercheur, Programme ICT4D, ENDA Lead Africa

Séance de présentation des cartes locales aux représentants de la communauté et aux autorités locales

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Au Sénégal, et même dans beaucoup de pays africains, il est fréquent de voir se réunir des professionnels de tous horizons géographiques pour débattre des questions liées au développement. Un problème majeur reste la faible implication des populations à la base qui vivent au quotidien les problèmes débattus. Qu’est-ce que l’on gagne véritablement à intégrer les communautés dans les processus de production des connaissances ? En quoi la participation des populations est-elle utile dans la gestion des connaissances générées sur leur territoire ? Quels sont les enjeux liés à la participation des communautés ?

L’atelier de « cartographie participative et gestion foncière » qui s’est tenu le 26 août 2011 à Diaglé, dans la communauté rurale de Mbane (Nord du Sénégal), constitue un cadre prospère pour répondre à ces interrogations. Organisé par le Groupe de recherche sur Genre et Sociétés (GESTES) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, en partenariat avec Lead Africa, l’atelier a rassemblé plusieurs catégories d’acteurs : (i) autorités administratives (Sous-préfet) ; (ii) autorités locales (Président de la Délégation spéciale, Chef du village) ; (iii) élus locaux (conseillers et conseillères, assistante communautaire) ; et (iv) populations locales (groupes de jeunes, de femmes et de vieux). Les acteurs étaient venus de Dakar, de Saint Louis, de Diaglé, de Niassanté, de Ndombo, de Mbane et des villages environnants.

L’atelier visait à permettre une bonne compréhension de l’apport des outils de représentation spatiale ainsi que

l’utilité du système d’information géographique participatif (SIG-P) dans la gestion du territoire et de ses ressources. De façon spécifique, les objectifs poursuivis consistaient à amener la population, les élus et les administrateurs de la communauté rurale de Mbane à : (i) s’approprier la représentation cartographique des ressources de leur territoire en participant à sa réalisation ; (ii) apprécier les modes de gestion antérieurs et actuels du territoire ; (iii) identifier les défis majeurs à relever relativement aux avantages et incohérences constatés grâce aux représentations cartographiques ; et (iv) s’initier à la gestion foncière du territoire communautaire à l’aide d’un SIG-P (Dah Dieng, 2011).

En intégrant les membres de la communauté rurale, les chercheurs ont manifestement voulu rompre avec les démarches classiques de la cartographie et se donner des chances d’ajouter à leurs savoirs de la valeur et du poids issus des connaissances spatiales locales. Comme le mentionne Giacomo Rambaldi (2010), de telles pratiques permettent aussi d’interagir avec des autorités extérieures et d’utiliser les cartes produites pour planifier et optimiser la gestion des ressources locales.

La première phase de la démarche a consisté à présenter des cartes produites sur des bâches par les chercheurs de l’équipe de GESTES. Le sentiment suscité chez les populations est de la fascination face à cet outil auquel elles attribuent inopinément beaucoup de vertus : (i) visualisation des informations sur le territoire « comme une photo » ; (ii) facilitation de la gestion et de la planification basée sur des données fiables ; (iii) compréhension du « trop plein » et du « trop vide » d’infrastructures sur le territoire ; (iv) répartition de la propriété foncière au niveau local ; etc. La seconde étape, avant les discussions avec le public, revient à expliquer aux populations les éléments constitutifs de la carte qui permettent sa lecture et son interprétation. Entre autres éléments, il y a : (i) l’orientation que les populations comprennent bien notamment lorsqu’elles se réfèrent à la direction de la Mecque vers laquelle elles se tournent en faisant leur prière ; (ii) l’échelle qui leur permet d’appréhender les rapports de réduction des distances sur l’espace qu’ils ont l’habitude de parcourir et leurs dimensions sur la carte ; et (iii) la légende qui est expliquée comme un système de signes qu’ils ont parfois la possibilité de concevoir librement. Quant au GPS, il a été cité simplement à titre informatif, cela en raison de la complexité de l’outil et du fait que la majorité des participants découvrent son existence.

Saisies par la puissance des technologies de cartographie qu’elles projettent comme un support d’enrichissement de l’intelligence territoriale collective, les populations ont souleve d’importantes questions sur l’approche des chercheurs et la qualité des données produites. Une critique essentielle formulée à ce propos concerne les toponymes et la localisation des villages au sein de la

Vue de la carte de la communauté rurale de Mbane présentée au

public

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communauté rurale cartographiée. En effet, sur toutes les cartes figurent des localités qui, selon la population locale, sont mal positionnées. C’est l’exemple de Saneinte Kaw cartographié comme un village appartenant à la zone de gestion de Mbane (chef-lieu de communauté rurale) alors qu’il fait partie véritablement de la zone de gestion de Diaglé. C’est aussi le cas de la localité de Kéba qui est figurée sur la carte alors qu’elle n’existe plus (tous ses habitants étant partis s’implanter dans un autre village du nom de Ndiakhaye). Le public a aussi proposé d’autres améliorations aux cartes présentées, en l’occurrence : i. L’ajout de villages non représentés sur la carte des

zones de gestion : Sanène Kanène et Diamewéli dans la zone de Diaglé ; Mapoudji dans la zone de Kaouel Niassanté ; Weyndou Samba près de Matamoulana, Singou Diéri, Temeye Soubalbé dans la zone de Thiago ;

ii. La suppression d’éléments : Sanène Kanène dans la zone de Mbane ;

iii. La correction des toponymes : Bisnabé Bouteyni au lieu de Bisnabé Boutey ;

iv. L’actualisation des cartes comme celle des infrastructures scolaires de la communauté rurale : des écoles primaires (plus d’une dizaine) et des collèges d’enseignement moyen (2 au total) ont été implantés dans la zone alors que la cartographie ne les prend pas en compte. La même lacune est soulignée sur la carte sanitaire de la communauté rurale de Mbane : beaucoup de postes de santé et de cases de santé ont été ignorés par les chercheurs ;

v. L’enrichissement des cartes à travers la prise en compte des autres types d’infrastructures dont le forage de Mbelogne, la piste de production reliant Mbane et Diaglé, les parcs de vaccination du bétail implantés à Niassanté et Balandé ;

vi. La révision des cartes en faisant apparaître les disparités dans la répartition des infrastructures : les populations estiment que ce problème mérite d’être pris en considération dans les processus de planification.

Vraisemblablement, les insuffisances soulevées

proviennent des données tirées des plans locaux de développement (PLD) de la communauté rurale et utilisées par les chercheurs sans un effort préalable de vérification et de mise à jour. En tout état de cause, la séance de « cartographie participative » revêt un intérêt évident en ce sens qu’elle est un cadre d’échanges contradictoires permettant de rectifier certaines sources et de produire de nouvelles données. Ces rencontres sont en même temps un tremplin pour mettre en évidence le niveau de connaissance des territoires par les communautés autochtones. Elles servent aussi à faire comprendre à quel point les savoirs académiques peuvent être absurdes et méritent d’être éprouvés et complétés parfois les connaissances locales.

Les défis que posent de telles pratiques sont multiples, allant de la question de la participation elle-même à celle liée au genre et à l’éthique. Du point de vue méthodologique, la démarche consistant à présenter des cartes toutes faites et à interpeler les populations sur la valeur de ces produits semble productive dans la mesure où elle offre une possibilité de confrontation des connaissances scientifiques à la perception des populations. Toutefois, elle paraît éminemment critiquable en ce sens que, selon les populations, c’est la communauté elle-même qui aurait dû constituer la première source de données. De toute évidence, il semble que si on leur avait demandé en amont de présenter la vue qu’elles ont de leur territoire, le travail de cartographie serait sinon plus pertinent du moins plus complet. Certaines personnes ont une bonne connaissance de leurs milieux et s’expriment aisément en public tandis que d’autres ne contribuent pas, sinon très peu, aux débats. De ce point de vue, il est utile de mettre en œuvre des stratégies et des moyens pouvant permettre de mettre à contribution toutes les catégories d’acteurs.

Bon nombre d’expériences de cartographie participative réalisées à travers le continent africain attestent qu’il y a de plus en plus chez les communautés locales un besoin de se départir de leur état d’isolement, de partager leurs savoirs avec les chercheurs et de communiquer avec les décideurs. Encadrée, cette dynamique peut influencer de

Intervention d'une participante à l'atelier de cartographie participative

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Financé par le Centre de Recherches pour le Développement International, organisme canadien, www.crdi.ca

ENDA Lead Africa,54, Rue Carnot, BP-3370, Dakar, Sénégal

t: +221 33 889 3430e: [email protected]: www.leadinafrica.org

façon significative l’évolution des méthodes participatives qui, depuis quelques années, sont l’objet d’une véritable « tyrannie » (Cooke et Kathari, 2001) avant de faire l’objet d’un nouvel éclectisme pluraliste et d’une créativité (Robert Chambers, 2006). En particulier, l’emphase mérite d’être portée sur la structure des organisations telles que les collectivités locales où le savoir se fait et se défait à travers des réseaux complexes ayant des ramifications parfois jusqu’à l’étranger. La communauté rurale de Mbane en est une illustration : que l’on parle d’une « appropriation des terres à grande échelle » (Burnod Perrine et al., 2010) ou que l’on se situe dans une posture « d’accaparement des terres » (GRAIN, 2010), il reste que le foncier met en compétition plusieurs types d’acteurs qui créent, se partagent et font évoluer les connaissances dans la zone.

Les supports sont aussi déterminants. Il est vrai que dans le cas de l’atelier de Diaglé présenté dans cet article, il n’y a pas eu de dilemme sur les options de dessiner la carte à même le sol ou sur le papier puisque c’est ce dernier support qui a été choisi a priori. Mais le résultat ne s’éloigne pas trop de ce à quoi l’atelier parviendrait en faisant précéder la carte sur papier par celle sur le sol. Dans les deux cas, un enrichissement des détails de la carte est observé car lorsque des populations locales sont appelées à copier la carte sur le sol, elles ont tendance à la redessiner et l’améliorer sur la version papier.

Compte tenu de l’importance de la durée qu’exige le passage d’un support à l’autre, il semble que la méthodologie adoptée au cours de cette séance de cartographie a permis de gagner du temps. Mais elle ne règle pas pour autant certains problèmes réels que R. Chambers (2006) rapportait déjà dans son article, à savoir l’absence ou l’insuffisance des formations, la longue durée des processus de cartographie ou de modélisation, l’usage d’équipements auxquels les populations locales ne sont pas habituées, le besoin de vérification de certaines informations sur le terrain et la marginalisation de certaines catégories sociales.

Enfin, dans les processus de production, de validation et de gestion des connaissances par les méthodes participatives rattachées au SIG, les questions d’éthique, de propriété et d’utilisation des données produites restent prépondérantes. Si plusieurs classes sociales au sein de la communauté rurale de Mbane ont assisté à l’atelier de cartographie participative, toutes n’ont pas participé à la séance. De ce constat émanent et persistent un certain nombre d’interrogations assimilables à celles évoquées par un article paru en 1993 sous le titre provocateur ci-après : « Participatory GIS: opportunity or oxymoron? » (J. Abbot et al). Entre autres questions majeures, celles-ci sont cruciales : Qui participe véritablement aux exercices

cartographiques ? À qui appartiennent les cartes produites ? Qui les conservent et où ? Qui en a accès et suivant quelles modalités ? À quelle fin sont-elles destinées ?

Bien que posées parfois à l’entame des expériences de cartographie, ces questions sont généralement envisagées de façon hâtive sinon naïve. Les porteurs de projets s’empressent de lancer des initiatives et de communiquer sur celles-ci. En renonçant à cette réflexion en amont de l’action pour créer une cohésion de groupe, ils font fi de la nécessité de consolider l’intelligence territoriale collective. Or, des expériences l’ont démontré (G. Rambaldi, 2010), la cartographie participative est avant tout un moment de stimulation de l’estime de soi, de renforcement de l’identité culturelle et de l’autonomisation, d’apprentissage et de communication, de production de patrimoine et de pratiques documentées.

Bibliographie

Abbot, J., Chambers, R., Dunn, C., Harris, T., De Merode, E., Porter, G.,

Townsend, J. & Weiner, D. (1993) Participatory GIS: opportunity

or oxymoron? PLA Notes, 33: 27-34. IIED

Bouchez Jean-Pierre, Les nouveaux travailleurs du savoir, Éditions

d’Organisation, 2004.

Burnod Perrine, Anseeuw Ward, Even Marie Aude, « La menace de

l'appropriation foncière à grande échelle », in La Revue Durable,

n°37, 2010/05, pp. 27-29.

Chambers Robert, « Cartographie participative et systèmes

d'information géographique : à qui appartiennent les cartes ? Qui

en ressort renforcé, qui en ressort affaibli ? Qui gagne et qui perd

? », EJISDC, 2006, n°25, pp. 1-14.

Cooke Bill and Kothari Uma (eds), 2001, Participation: The New

Tyranny? Zed Books, London.

Dieng Dah, 2011, « TDR : Atelier de cartographie participative et

gestion foncière à Diaglé dans la communauté rurale de Mbane,

le 26 août 2011», GESTES, UGB Saint Louis, 4 p.

Ermine Jean-Louis, La gestion des connaissances, Hermès, Lavoisier,

2003.

GRAIN, « Il faut cesser l’accaparement mondial des terres », in La

Revue Durable, n°37, 2010/05, pp. 30-31.

Rambaldi Giacomo, 2010, Modélisation participative en 3D. Principes

directeurs et applications, édition 2010, CTA, 94 pages.

Rambaldi Giacomo, « Notre forêt… notre dignité…Modélisation

participative en 3D parmi les peuples Babongo et Mitsogo au

Gabon », Communication au Séminaire sur Géomatique et

démarches participatives. Comment dessiner le monde ensemble,

SupAgro, Campus de la Gaillarde, Montpellier, 1er mars 2011.

Serrour Belkacem et Djouadi Slimane, « Gestion des connaissances

dans le cadre du cours cognition et connaissances », Université

de Lyon, 2007.