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A2 r e v u e n e u r o l o g i qConclusions.– Stroke is inadequately studied in Afghanistanand Nepal. High mortality and DALY rates are seen and so isthe prevalence of risk factors. Most risk factors are lifestylerelated, therefore modifiable.
doi:10.1016/j.neurol.2012.01.403
CO27
AIT : diagnostic et prise en charge à HCM Ville,Viet NamM. Ngo Ba a, P. Cao Phi b, T. Le Tu Phuong c
a Service de neurologie A, hôpital 115-0084, HCM Ville-84.8, VietNamb Département de neurologie, université de médecine et pharmaciede HCM Ville-0084, HCM Ville-84.8, Viet Namc Département de neurologie, université de médecine Pham NgocThach-0084, HCM Ville-84.8, Viet Nam
Mots clés : Accident ischémique transitoireIntroduction.– L’accident ischémique transitoire (AIT) apparaîtcomme une affection sous-estimée à Ho Chi Minh (HCM) Ville,Viet Nam, en grande partie du fait de sa méconnaissance.Objectifs.– Nous avons mené une étude sur la prise en chargediagnostique et thérapeutique des AIT à HCM Ville.Méthodes.– Il s’agit d’une cohorte prospective, ayant enregis-tré tous les cas d’AIC rapidement régressifs pris en charge àl’Hôpital Populaire 115 (HCM Ville) entre août 2009 et avril 2010.Résultats.– Au total, 134 cas ont été enregistrés et suivis jusqu’à90 j après leur AIC. Les FDR observés : HTA (66,4 %), diabète(17,9 %), dyslipidémie (77,6 %) et FA (6,7 %). La répartition selonla durée des symptômes : ≥ 60 minutes : 69,4 % ; 10-59 minutes :12,7 % ; < 10 minutes : 4,8 %. Parmi eux, 40 % des cas ont béné-ficié de l’IRM cérébrale. L’échodoppler des vaisseaux du cou apu être pratiqué dans 118 cas : 5 cas présentaient une sténosecarotidienne à > de 70 %. Au total, 88 patients avaient un scoreABCD2 ≥ 4, le risque d’AIC ultérieur était de 5,7 % à j2, 10,2 % àj7, 13,6 % à j30, 14,8 % à j90.Discussion.– Si les AIT récidivants ou ceux survenant sous trai-tement antiplaquettaire font peur aux patients et conduisentà une consultation neurologique, les AIT isolés ou sans traite-ment préalable sont souvent considérés comme sans gravité.L’intérêt et l’importance de l’IRM est sous-estimée. Plusieurscas de sténose carotidienne serrée n’ont pu être pris en chargede manière satisfaisante, du fait du manque de chirurgiensvasculaires expérimentés.Conclusion.– Une éducation de la population vietnamienne auxsymptômes d’AIT et à l’urgence est nécessaire. Une sensibi-lisation des médecins en première ligne pour le diagnostic(médecins généralistes. . .) en est le complément indispen-sable.
doi:10.1016/j.neurol.2012.01.404
CO28
Identifier les sujets à risque vasculaire en milieutropical : un nouveau challenge ?P. Lacroix , I. Desormais , V. Aboyans , P.-M. PreuxInserm U 1094-2, rue du Dr Marcland, 87000 Limoges, France
Mots clés : Épidémiologie ; Population ; RisqueLa part des décès imputables aux maladies non transmissiblesaugmente de manière majeure dans le monde. Ces affectionslongtemps limitées aux pays les plus développés gagnent les
pays tropicaux. Elles sont à l’origine de 36 millions de décèsannuels dont plus de 24 millions dans les pays les moinsdéveloppés. En 2004, les affections cardiovasculaires représen-taient 29 % des décès, 80 % de ces derniers intervenaient dans1 6 8 ( 2 0 1 2 ) A1–A4
les pays les moins développés. Devant ce problème majeurde santé publique, une adaptation des stratégies médicalesest nécessaire. La première étape repose sur la préventionprimaire avec une diminution des facteurs de risque en par-ticulier du tabagisme, de l’hypertension, du diabète et desdyslipidémies. Les interventions de prévention doivent por-ter sur l’ensemble de la population, mais en complément ilest nécessaire d’identifier en population générale les sujets àrisque, qui pourraient bénéficier d’une prise en charge com-plémentaire. Les échelles d’évaluation de risque du type decelles de Framingham ou Score sont des outils efficaces maiselles ont été établies à partir d’études réalisées dans des paysdéveloppés ; leurs performances sur les populations tropi-cales ne sont pas connues. La découverte de marqueurs derisque permet aussi de dépister les sujets à risque ; certainscomme la recherche de calcifications coronaires au scan-ner ou de plaques en échographie semblent inapplicablesdans ce contexte. La recherche d’autres marqueurs commeune asymétrie tensionnelle, un index de pression systoliquepathologique et une augmentation du périmètre abdomi-nal pourraient être confiée à des techniciens de santé. Lameilleure combinaison de facteurs et marqueurs de risque entermes non seulement de sensibilité et spécificité mais ausside simplicité, reste à déterminer. Au regard de ces données,il est utile de réaliser des études de cohorte en populationgénérale tropicale dont le but serait d’établir un outil simple,reproductible, performant permettant d’identifier les sujetsà risque. L’acceptabilité de l’outil et son adaptation tant àla population qu’aux conditions locales du système de santéreprésentent des dimensions complémentaires importantes.
doi:10.1016/j.neurol.2012.01.405
CO29
Prévention des AVC en Afrique : focus sur lesfacteurs de risque majeursJ. Joubert a,b, P.-M. Preux b,c, M. Dumas b,c
a Neurology, Saint-Vincents hospital, 3065 Melbourne, Australieb Faculty of medicine, university of Melbourne, 3065 Melbourne,Australiec Faculté de médicine, CHU, CNRSFR3503 GEIST, Limoges, France
Mots clés : Accident cérébrovasculaire ; Facteur de risque ;AfricaineLes prévisions épidémiologiques indiquent qu’en Afrique, lefardeau des maladies vasculaires va augmenter et éventuelle-ment apporter la contribution la plus importante à la fois à lamortalité et à l’incapacité chronique de ce continent. Ainsi,une « pandémie » de la maladie vasculaire dégénérative estémergente en Afrique sub-saharienne (ASS).Quant aux facteurs de risque, l’hypertension est la princi-pale cause de décès dans le monde en développement et enAfrique, c’est le principal facteur de risque pour le dévelop-pement d’AVC et d’insuffisance cardiaque. La prévalence del’hypertension doublera en Afrique entre 2000 et 2025.Inquiétant, des taux élevés records de tension systoliquemoyenne (les plus élevés au monde) ont été enregistrés dansles populations africaines. De plus, le groupe de facteurs derisque cardiovasculaires de corpulence, diabète et hyperten-sion augmentent avec l’urbanisation, comme beaucoup denoirs africains déménagent dans une zone de haute densitéurbanisée, et souvent socio-économique plus faible.La détection et la prise en charge de l’hypertension artérielleen SSA est inférieure à la norme. Pour une multiplicité de
raisons, les taux de prescription de médicaments et de laconformité de médication sont faibles en Afrique. Le contrôlede l’hypertension pourrait réduire le risque d’AVC de 35–40 %et le risque d’infarctus du myocarde de 16 % environ. La pré-