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A.CHEMIDI Page 19 III. Modélisation de la machine asynchrone III.1. Hypothèses simplificatrices La modélisation est une étape importante sur le chemin de la simulation et la réalisation, ou le modèle choisi doit décrire l’ensemble des phénomènes de la machine. Les machines électriques sont des systèmes complexes. Cependant, ce n’est pas évident de tenir en compte de tous ses phénomènes. Par conséquent, la mise en place de quelques hypothèses simplificatrices lors de la modélisation est alors essentielle [rez] : - La machine asynchrone est parfaitement symétrique ayant p paires de pôles. - Les pertes fer sont négligeables. - La force magnétomotrice crée par chaque phase (stator et rotor) est à répartition sinusoïdale. - Les résistances des enroulements sont constantes. - L’effet de peau est négligeable. - L’entrefer est d’épaisseur uniforme. - La saturation du circuit magnétique, l’hystérésis et les courants de Foucault peuvent être négligé. III.2. Modèle de la Machine Asynchrone dans le repère abc Le modèle de la machine dans le repère abc est donné par la figure III .1 : Le stator est constitué de trois enroulements ( , , ) décalés de 120° dans l’espace et traversés par des courants variables. Le rotor est constitué de trois enroulements ( , , ) décalés de 120° dans l’espace, ces enroulements sont court-circuités. Représente l’angle entre l’axe de la phase rotorique et l’axe fixe de la phase statorique . Figure III.1 Représentation schématique du modèle abc de la machine asynchrone III.3. équations électriques de la machine asynchrone La loi de Faraday et la loi des mailles nous permet d’écrire les équations qui régissent le fonctionnement de la machine pour les phases statoriques et rotoriques : = 0 0 0 0 0 0 . + (III.1) θ S a R a S b S c R b R c

III. Modélisation de la machine asynchrone

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III. Modélisation de la machine asynchrone

III.1. Hypothèses simplificatrices

La modélisation est une étape importante sur le chemin de la simulation et la réalisation, ou le modèlechoisi doit décrire l’ensemble des phénomènes de la machine.Les machines électriques sont des systèmes complexes. Cependant, ce n’est pas évident de tenir encompte de tous ses phénomènes. Par conséquent, la mise en place de quelques hypothèsessimplificatrices lors de la modélisation est alors essentielle [rez] :

- La machine asynchrone est parfaitement symétrique ayant p paires de pôles.- Les pertes fer sont négligeables.- La force magnétomotrice crée par chaque phase (stator et rotor) est à répartition sinusoïdale.- Les résistances des enroulements sont constantes.- L’effet de peau est négligeable.- L’entrefer est d’épaisseur uniforme.- La saturation du circuit magnétique, l’hystérésis et les courants de Foucault peuvent être

négligé.

III.2. Modèle de la Machine Asynchrone dans le repère abc

Le modèle de la machine dans le repère abc est donné par la figure III .1 :Le stator est constitué de trois enroulements ( , , ) décalés de 120° dans l’espace et traversés pardes courants variables.Le rotor est constitué de trois enroulements ( , , ) décalés de 120° dans l’espace, cesenroulements sont court-circuités.

Représente l’angle entre l’axe de la phase rotorique et l’axe fixe de la phase statorique .

Figure III.1 Représentation schématique du modèle abc de la machine asynchrone

III.3. équations électriques de la machine asynchrone

La loi de Faraday et la loi des mailles nous permet d’écrire les équations qui régissent lefonctionnement de la machine pour les phases statoriques et rotoriques :

= 0 00 00 0 . + (III.1)

θ

Sa

Ra

Sb

Sc

Rb

Rc

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= 0 00 00 0 . + (III.2)

III.4. équations magnétiques de la machine asynchrone

Les courants qui circulent dans les enroulements statorique et rotoriques permet de créer un flux dansces enroulements. La relation entre les courants et les flux est donnée par l’équation suivante :

= . (III.3)

Avec :

[ ] = [ ] =[ ] = [ ] = cos ( ) cos ( + 23 ) cos ( − 23 )cos ( − 23 ) cos ( ) cos ( + 23 )cos ( + 23 ) cos ( − 23 ) cos ( )

En remplaçant les expressions des flux dans les équations des tensions on obtient :[ ] = [ ]. [ ] + [ ][ ] + [ ][ ][ ] = [ ]. [ ] + [ ][ ] + [ ][ ] (III.4)

III.5. équations mécaniques de la machine asynchrone

L’équation mécanique de la MAS est donnée par la relation suivante :

Ω + Ω = − (III.5)

Avec :

J : Moment d’inertie de l’ensemble des parties tournantes

f : coefficient de frottement visqueux.

Ω : vitesse angulaire de rotation.

Cem : couple électromagnétique

Cr : couple résistant.

En appliquant la transformée de Laplace on obtient :Ω = (III.6)

III.6. Modèle de PARK

Le modèle de la machine asynchrone par ces équations est fort complexe et non linéaire, car lesmatrices des inductances mutuelles de l’équation (I.11) contiennent des éléments non constants et lescoefficients des équations (I.13) sont variables avec l’angle de rotation Ө et la résolution

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analytique de ce système d’équations est difficile particulièrement, lors de l’étude des phénomènestransitoires. Pour rendre les coefficients du système d’équations de ce modèle indépendants de Ө,on a recours à la Transformation de PARK.La transformation de Park, permet d’obtenir un système d’équations à coefficients constants ce quifacilite sa résolution.

III.6.1. Transformation généralisée de Park

Un changement de variables exprimant une transformation triphasée des éléments d’un circuit en unsystème de référence arbitraire, peut être schématisée par la figure suivante:

Figure III.2 Transformation de Park pour un système énergétique triphasé.

En écriture matricielle, nous pouvons écrire : = [ ( )][ ]Et [ ] = [ ( )]Avec

( ) = 23 −cos ( ) cos ( − 23 ) cos ( − 43 )sin ( ) −sin ( − 23 ) −sin ( − 43 )12 12 12[ ( )] = cos ( ) −sin ( )cos ( − 23 ) −sin ( − 23 )cos ( − 43 ) −sin (− 43 )

Remarque: Dans les équations ci-dessus, X peut représenter un système triphasé de tensions, decourants ou de flux.

III.6.2. Transformation orthogonale de Park

Afin de conserver la puissance, il faut que la transformation soit orthogonale pour cela nous devonsvérifier l’égalité mathématique : [ ( )] = [ ( )]

Xb

Xa

Xc

Xa

Xc

ψ

Xb

Xd

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Donc, il faut choisir = = √La transformation orthogonale de Park, sera :

[ ( )] = 23 −cos ( ) cos ( − 23 ) cos ( − 43 )sin ( ) −sin ( − 23 ) −sin ( − 43 )1√2 1√2 1√2Vu que la transformation est orthogonale son inverse est ainsi égale a son transposé :

[ ( )] = 23cos ( ) −sin ( ) 1√2cos ( − 23 ) −sin ( − 23 ) 1√2cos ( − 43 ) −sin ( − 43 ) 1√2

Remarque: Cette transformation est souvent utilisée dans les problèmes de commande des machinesélectriques. Elle conserve la puissance, mais pas les amplitudes des grandeurs.

III.6.3. Transformation non-orthogonale de Park

Cette transformation est caractérisée par les coefficients = 1 = 1 D’où :

[ ( )] = 23 −cos ( ) cos ( − 23 ) cos ( − 43 )sin ( ) −sin ( − 23 ) −sin ( − 43 )12 12 12[ ( )] = cos ( ) −sin ( ) 1cos ( − 23 ) −sin ( − 23 ) 1cos ( − 43 ) −sin ( − 43 ) 1

Remarque: cette transformation conserve l’amplitude des grandeurs mais pas la puissance ni lecouple.

III.6.4. Décomposition de la Transformation ParkLorsque l’angle de rotation ψ est égal à zéro, la transformation orthogonale de Park, porte le nom« transformation de Concordia », [C], et les axes (d,q) sont habituellement désignés par (α, β) .

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Figure III.3 Décomposition de la transformation de Park pour un système triphasé.

Remarque : dans le cas où on décompose la transformation non-orthogonale de Park, la transformationrésultante, caractérisée par ψ = 0, est nommée «transformation de Clark ».

En conclusion :

la transformation de Park est constituée de deux opérations : une transformation linéaire(triphasée- diphasée), et une autre de rotation d’angle ψ .[ (ψ)] = [ (ψ)][ ]Avec

= 231 − 12 − 120 √32 − √321√2 1√2 1√2

[ ]Ou : = [ ][ ]Et

= cos (ψ) sin (ψ) 0−sin (ψ) cos (ψ) 00 0 1= [ ]

Xb

Xa

Xc

Xa

Xc

ψ

Xb

Xd

Xq

Xb

Xa

Xc

Xa=Xα

Page 6: III. Modélisation de la machine asynchrone

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X représente un vecteur électrique ou magnétique.

Les coefficients de la transformation linéaire (triphasée-diphasée) sont au choix del’utilisateur (conservation de puissance ou amplitude). Le tableau suivant donne un aperçu surles coéfficients de chaque transformation :

Transformation de Concordia Transformation de Clarke

[ ] = 231 − 12 − 120 √32 − √321√2 1√2 1√2

[ ] = 231 − 12 − 120 √32 − √3212 12 12

Remarque : pour la suite du travail, nous avons choisi de garder les coefficients quipermettent de conserver la puissance. Ainsi pour la matrice de Park l’angle ψ est remplacé parθs et θr pour les grandeurs statoriques et rotoriques respectivement.

θs et θr représentent l’angle électrique entre l’axe d et l’axe a des phases statoriques et rotoriques (figureIII.4)

Figure (III.4) : Repérage angulaire des systèmes d’axes fictifs de la machine.

A partir de la figure on remarque que θs et θr sont liés par la relation :

θ = θs – θr

Et par suite : θ = θ − θLa transformation des grandeurs statoriques est définie par := [ ( )][ ]= [ ( )][ ]= [ ( )][ ]Avec :

θ

Sb

Ra

Sa

Sc

Rc

Rb

d

q

θr

θs

Page 7: III. Modélisation de la machine asynchrone

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[ ( )] = 23 −cos ( ) cos ( − 23 ) cos ( − 43 )sin ( ) −sin ( − 23 ) −sin ( − 43 )1√2 1√2 1√2La transformation des grandeurs rotoriques s’obtient en remplaçant l’indice (s) par l’indice (r).

III.7. Passage du repère abc au repère dq

III.7.1. équations des tensions

En multipliant les membres de l’équation des tensions statoriques par [ ( )] on aura :

[ ( )][ ] = [ ( )] [ ] + [ ( )]Après calcul et développement on obtient les équations des tensions dans le repère diphasé :

= + −= + += +De la même manière on obtient les équations des tensions rotoriques.

Remarque :

Quand les sommes des composantes (a,b,c) sont nulles (système équilibré), la troisième équation, esttoujours vérifiée et devient inutile.

III.7.2. équations des flux

Les équations des flux dans le repère dq sont obtenus en multipliant les membres de l’équation des fluxstatoriques par [ ( )] : [ ( )][ ] =En développant : = [ ( )] [ ][ ] + [ ][ ]Après un long calcul on obtient la relation matricielle suivante :

=−003 /200

0−000000+ 2000

3 /200−0003 /200−0

00000+ 2On pose :

Ls = ls - Ms : inductance cyclique statorique.M= 3/2 Msr : mutuelle inducatance cyclique statorique-rotorique.

Page 8: III. Modélisation de la machine asynchrone

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Los = ls + 2 Ms : inducatnce homopolaire statorique.

Ainsi les équations des flux statoriques s’écrivent := += +=De la meme manière les équations des flux rotoriques s’écrivent :

= += +=III.7.3. équations de la puissance et du couple

La puissance instantanée absorbée par le moteur est :

Pa = ua ia+ ub ib+uc ic

En remplaçant les tensions et les courants on obtient :

= + + 2 + + + 2 + −La puissance est composée de trois termes :

- Le premier terme représente les pertes joules statoriques.- Le deuxième terme représente la variation par unité de temps de l’énergie magnétique

nécessaire à l’établissement du flux.- Le troisième terme est la puissance électromagnétique.

Le couple électromagnétique est donné par :

= ΩΩ =p : nombre de paires de pôles

D’où le couple s’écrit : = −III.8. Choix du référentiel

Il existe plusieurs possibilités concernant le choix de l’orientation du repère d’axe (d, q), l’étude dumoteur asynchrone à l’aide des composantes de Park nécessite l’utilisation d’un repère qui permet desimplifier au maximum les expressions.

Il existe trois choix importants concernant l’orientation du repère d’axes (d, q). En pratique, le choix sefait en fonction des objectifs de l’application :

1) Repère lié au stator (θs = 0) : étude des grandeurs rotoriques.2) Repère lié au rotor (θr = 0) : étude des grandeurs statoriques et des défauts.3) Repère lié au champ tournant (θs ≠ 0), θr ≠ 0: étude de la commande

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le champ tournant est celui crée par le bobinage statorique et qui tourne, en régime permanent, à lavitesse de synchronisme. Si on choisit de fixer le repère d,q au champ tournant alors on a:

== − = − ΩΩ: la vitesse mécanique, elle est reliée à la pulsation rotorique par : ω = Ω p.

ωs : est la pulsation statorique.ω : est la pulsation rotorique.ωr : est la pulsation du glissement.

III.9.Modèle en régime permanant :

En considérant les tensions d’alimentations triphasées et équilibrées, on aura := cos= cos( − 2 /3)= cos( − 4 /3)On choisis de fixer le repère d,q au champ tournant := cos( − )= sin( − ) == 0En introduisant la notation complexe = +Le système s’écrit := + = + + + − ( − )= + + + + ( + )D'où :

= + +En régime permanent : = +On a : = 0 = +Le flux est exprimé comme suit :

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= + = + En remplaçant dans l’équation des tensions on obtient := + + 0 = + + Ces équations permettent d’établir le schéma par phase en régime permanent :

Figure (III.5) : schéma par phase en régime permanent.

Ce type de schémas est peu utilisé, on lui préfère des schémas faisant intervenir les inductances defuites.

Donc on ramène ce schéma au stator avec les fuites magnétiques totalisées au rotor (Nr ωs ). Pourcela on pose := = − ; = (Rapport de transformation).

Composantes ramenées au stator :

== =A partir des équations du schéma par phase, on peut écrire := + + 0 = + +

= + ( + ) = + ( + ′ )Pour ramener au stator on divise sur m :

0 = + + 1 = + + ( + ′ − ′ )= ′ + ( + ′ ) + + ′= ′ + ′ + ( + ′ )

On obtient finalement les équations suivantes qui nous permettent d’établir le schéma équivalent austator avec les fuites magnétiques totalisées au rotor :

LrLs

Rss

s

r

M

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= + ( + ′ )0 = ′ + ′ + ( + ′ )

Figure (III.6) : schéma équivalent au stator avec les fuites magnétiques totalisées au rotor.

III.9.1. Couple en régime permanent

Au régime permanent la puissance est exprimée par:

= 3Le couple est donnée par :

= Ω = 3= −+

Afin de simplifier le modèle on néglige la résistance statorique :

= ( ) + ( )= 3 ( ) + ( )

Figure (III.7) : Couple électromagnétique en fonction du glissement.

Le couple électromagnétique sera maximal si le dénominateur est minimal. Ceci est vrai dans le

cas où les deux termes du dénominateur sont égaux [( ) = ( ) ].

Ls

Rss

s

gm0.2 0.4 0.6 0.8 1 g

Cmax

0

20

40

60

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= =Par conséquent le couple maximal correspond à :

_ = 3 2IV. Commande de la machine asynchrone

Pour la machine asynchrone on distingue deux types de commandes ; les commandes scalaires etles commandes vectorielles.

IV.1. Commande scalaire

IV.1.1.Principe

Le principe consiste a garder le flux constant et de régler la pulsation statorique (fréquenced’alimentation). Le choix du type de commande dépend de la topologie de l’actionneur utilisé(onduleur de tension ou de courant). Généralement l’onduleur de tension est le plus sollicité, parconséquent c’est la commande V/f qui est la plus utilisée.

IV.1.2.Principe de la commande V/f

Le but est de garder le flux constant, ceci revient à maintenir le rapport V/f=Constant. Ainsi le couplemaximum considéré comme proportionnel au flux.En générale, l’exploitation optimale du moteur asynchrone correspond aux faibles glissements g

(g < 0,1) ce qui permet de négliger ′ devant′.

Par conséquent le couple peut être exprimé par la relation suivante :

= 3On remarque que si le rapport reste constant, le couple en régime permanent sera

proportionnel à la pulsation de glissement ωr = g ωs.

Figure (III.8) : Déplacement de la caractéristique Couple-vitesse en fonction de la fréquenced’alimentation.

0

20

40

60

C

Ωs ΩΩs’ Ωs

’’

Cr

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La figure III.8 donne un aperçu sur le déplacement de la caractéristique (couple-vitesse) en fonction de

la fréquence d’alimentation. A partir de la figure on constate qu’on peut garder le rapport

constant jusqu’au la valeur maximale de la tension, de la le rapport commence à décroitre ainsi que lecouple produit par la machine (régime de défluxage). Ce régime permet d’atteindre des vitessessupérieures a la vitesse nominale (partie Ω>Ωs de la Figure III.8).

A basse vitesse, la chute de tension ohmique ne peut pas être négligée. On compense alors en ajoutantun terme de tension V0.

Figure (III.9) : Principe de la commande V/f.

La stratégie de commande, en boucle fermée, est résumée dans les points suivants :

- Un régulateur de vitesse : il permet de comparer la vitesse mesurée (Ω) et la vitesse deconsigne (Ωref) afin de calculer le couple de référence (Cem-ref ).

- La pulsation de glissement est obtenue à partir de la relation Cem-ref = K ·ωr

- La pulsation statorique ωs est calculée selon la relation: ωs = p Ω + ωr

- un onduleur de tension à MLI : permet d’imposer la valeur efficace et la fréquencedes tensions statorique.

IV.1.3.Commande en courant

Afin de pouvoir contrôler le couple électromagnétique de la MAS, il faut maintenir le fluxstatorique constant et contrôler la pulsation ωr .La machine dans ce cas est alimentée par un onduleur de courant, donc il est nécessaire de déterminerla loi Is =f(ωr ) qui permet de maintenir le flux φs constant.

L’équation du circuit rotorique : 0 = + +Le flux statorique est donné par la relation suivante := +A partir de L’équation du circuit rotorique on a := − +

RED ONDMAS Charge

p

ω* Reg 1/K

Cem*

ω

ωr* ωs

*

V0

MLI

Vs

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En remplaçant cette dernière dans l’équation du flux on obtient :

= ++Avec :

σ : coefficient de dispersionD’où l’expression du module de courant statorique :

= 1 + ( )1 + ( )τr =Lr /Rr : Constante de temps rotorique

Le schéma suivant décrit le principe de l’asservissement de vitesse de la machine alimentée encourant :

Figure (III.10) : Principe de la commande scalaire en courant.

La commande scalaire est simple à mettre en place ; notamment lorsque la machine asynchrone estpilotée par un onduleur de tension. Cependant, cette commande est basée sur le modèle en régimeétablit, ce qui n’est pas suffisant pour maintenir le flux constant en régime transitoire. Pour contournerce défaut, la solution proposée est la commande vectorielle.

RED ONDMAS Charge

p

ω* Reg 1/K

Cem*

ω

ωr* ωs

*

Is123*

CommandeIs123

Is=f(ωr)