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www.IKEA.com/fr/store/reimsÉDITION CHÂLONS N°290 du 19 déc. 2014 au 9 janv. 2015> > c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Tournez musiquesRÉFORME TERRITORIALELes présidents des Ceser Alsace, Lorraine etChampagne-Ardenne se réunissent à Châlonspour évoquer la future région p.8

CARILLON DE LUMIÈREMusiques, lumières et vidéos embellissent Notre-Dame-en-Vaux p.13

CENTRE HOSPITALIERUn coup de pouce de 214 000 euros pour améliorer l'accueil des patients aux urgences p.7

Interview

Le Père Noël ne connait pas la crise

Cadeaux, lutins, travail le dimanche... Sur son travailcomme sur l'actualité, le vrai Père Noël s'exprime àl'occasion de son passage dans la région. P.4

>> www. lhebdoduvendredi .comN°290 du 19 décembre 2014 au 8 janvier 2015

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La déco de Noël de la semaineLe Père Noël confie sa roulotte aux FagniérotsHeureux retraité et passionné de bricolage,Michel Bohain est le Monsieur déco deFagnières. Halloween, Pâques, Noël… toutesles occasions sont bonnes pour égayer la com-mune grâce à son talent. Installée dans le jardinde Francis Ponsart, un ami de longue date, sadernière création illuminée mesure une quin-zaine de mètres de long. Et force l’admiration.« C’est la reconstitution d’un ensemble forain,avec le manège et la roulotte du père Noël,explique l’artiste. 100 % récup’ ! Il a fallu envi-ron deux mois pour la concevoir. Je remercied’ailleurs tous les habitants qui m’ont rapportéleurs vieux meubles et des matériaux, ainsi queles amis qui m’ont aidé à la construire. »L’histoire ne dit pas si le père Noël loge danscette roulotte entre deux tournées de cadeaux,mais nombre d’objets semblant lui appartenirsont exposés sur place… A découvrir jusqu’au1er janvier au n°33 route d’Epernay.

S.L> Plus de photos sur www.lhebdoduvendredi.com.

La roulotte et le manège du père Noël ont élu domicile à Fagnières, dans le jardin d’un particulier. © l'Hebdo du Vendredi

Le temps des possiblesTout doucement, la douzième page du chapitre2014 se referme quand, en ces temps de sapinsdécorés, de guirlandes et de vin chaud, une nou-velle année nous rappelle toujours combien elle estle moment propice aux bonnes résolutions etautres projets d'avenir. Cet instant précis quandvient le temps de dresser le bilan mais aussi lechamp des possibles, pour nous permettre d’imagi-ner ou de décider de ce que sera notre « après ».Un changement de cap ou d'horizon en planifiant,pourquoi pas, quelques jours de repos au pays del'Oncle Sam avec, cette fois enfin, la possibilitéd'une escale à La Havane. Envisager aussi d'al-ler « rougir » sur la principale place moscovite etde prendre l'air à l'Ermitage, tout en priant pour nepoint voir son budget de vacancier subitement«  roublé  ». Et parce qu'il faut bien revenir pouraller de l'avant, au retour, regarder dans le rétrovi-seur le cœur un peu serré ; garder le sourire desbelles rencontres et les souvenirs que l'on raconte,avant de laisser la plume de son destin guider lamain vers un nouveau chemin. Au début du siècle dernier, Anatole France rappe-lait que «  tous les changements avaient leurmélancolie » ; alors si l'aventure de l'Hebdo s'ar-rête pour moi aujourd'hui, à ses côtés se glissentles cinq petites lettres d'un pudique merci.

Aymeric Henniaux-Lebas Shocking à Buckingham !Un célèbre jardinier, par ailleurs présenta-teur à la télévision anglaise, a fait une biensurprenante découverte il y a quelques jourstandis qu'il préparait sa prochaine émissiondans les jardins du palais de Buckingham.En arpentant les jolis espaces verts privés dela reine Elisabeth II, ce dernier est en effettombé sur un amanite tue-mouches (Amanitamuscaria), considéré par certains commeappartenant à la famille des champignonshallucinogènes. Une cocasse anecdote qui,évidemment, n'a pas manqué de faire lesgros titres des tabloïds britanniques, obli-geant même le porte-parole de Buckinghamà préciser que, bien entendu, les champi-gnons n'étaient pas utilisés par les cuisinesdu palais.

« L'esprit » Canal ?La petite histoire, confirmée ou non, a fait letour du web et des médias à la vitesse de lalumière. Elle nous vient du journalistePhilippe Vandel qui, alors qu'il était invitésur le plateau de La Médiasphère sur LCI à

l'occasion de la sortie de son dernier livre, aconfié comment, à la fin des années 1990 etau début de la décennie 2000, les équipes dela chaîne Canal+ sur laquelle il officiaitalors, embarquaient au Festival de Cannesdes quantités non négligeables de droguequ'elles prenaient un malin plaisir à cacher...dans la tête de la marionnette de JacquesChirac (alors Président de la République)des Guignols de l'Info. Amusant, mais évi-demment interdit et condamnable !

Désolé messieurs......mais les dames seraient scientifiquementplus futées que la gente masculine. Tellessont en tout cas les conclusions de la der-nière étude du très sérieux British MedicalJournal, dont les chercheurs viennent d'offi-cialiser leur Théorie de l'homme idiot. Selonces derniers, la plupart des morts les plusstupides concernent les hommes. A l'imagede cet instituteur Canadien ayant voulu testerdevant ses élèves la solidité des vitres de sa classe et qui, après leur avoir donné uncoup d'épaule, a fait une chute du 24e étage.

Ou cet Américain s'étant noyé dans 50 centi-mètres d'eau après s'être bloqué la tête dans une bouche d'égout alors qu'il cherchaitses clefs. Des drames aussi terribles qu'improbables.

Cot, cot ?L'expression « quand les poules auront desdents » vient de trouver un écho après qu'uneétude de la revue Science ait affirmé récem-ment que si les poules n'avaient pas de dents,c'est qu'elle les avaient en réalité perdu il y aun bon moment : depuis 116 millions d'an-nées pour être tout à fait exact. Les scienti-fiques, après de nombreux tests et moultrecherches, sont en effet arrivés à la conclu-sion que les volatiles, que l'on a toujoursconnu pourvus d'un bec, avaient bel et biendes dents à une époque et les auraient per-dues au fil de l'évolution, le bec étant devenuplus efficace pour picorer la nourriture ets'adaptant plus facilement à des environne-ments différents.

Coup d’oeil sur le monde

ÉDITO

L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims Tél. 03 26 36 50 13

E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.comPublicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com

Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com)Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com)

Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com)Sonia Legendre (sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com)

Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne.laggia@lhebdoduvendredi.com)

Responsable diffusion : Alexandre Percheron (distribution@lhebdoduvendredi.com)Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens www.lhebdoduvendredi.com

A.S.S.E.T.Par des exercices pratiques et une étude nouvelle

des différentes Traditions spirituelles,

Association pour l’Etude des Traditionswww.enseignement-gurdjieff-reims.org

il est proposé une recherche intérieure du sens de la Vie.

Pour toute personne intéressée, contacter le�: 06 47 59 09 73

A l’aise dans ses bottes, le PèreNoël a posé sa hotte enChampagne. A quelques jours deNoël, il se livre sur le moment del’année le plus attendu par lesenfants, nous révèle les coulissesde la fabrication des jouets etdonne, au passage, son avis surl’actualité.

L’Hebdo : Dans moins d’unesemaine vous entrerez dans leschaumières pour déposer les

cadeaux sous le sapin. Commentvivez-vous cette période ?Père Noël : C’est une fin d’annéeextrêmement chargée et très fatigantepour moi, mais elle n’arrive qu’une foispar an. Il faut donc la rendre la plusagréable possible. Côté livraison, toutles colis sont prêts à être distribués auxenfants. J’ai reçu de nombreuses lettres.Parmi les cadeaux les plus demandés,des poupées et des jeux vidéo. J’ai dû memettre à la technologie et apprendre à yjouer, moi aussi !

Parlez-nous des cadeaux. Qui s’oc-cupe de leur fabrication et de leurstockage le reste de l’année ?Tous les jouets sont fabriqués à l’aide demes lutins, dans mes entreprises. Cettemain d’œuvre vient exclusivement desforêts du Grand Nord.

Les jouets ne sont pas Made inFrance…Pas forcément. En revanche ils sont tousestampillés Made in Grand Nord !

Vous êtes donc un entrepreneur !Bien sûr ! Ne voyez-vous pas les milliersde cadeaux qu’il faut préparer ?J’embauche plus de 500 lutins. Je suisdans le business, mais attention, je n’entire aucun profit. En tant que Père Noël,

je livre les jouets, sans toucher d’argenten retour.Votre activité est-elle été affectée parla crise qui se prolonge dans notrepays ?Je n’ai pas constaté de baisse dans lescommandes. Au contraire, elles aug-mentent ! Noël reste unmoment très important auxyeux de tous. Les parentsveulent perpétuer la tradi-tion pour faire plaisir àleurs enfants, et ce plus quejamais. Ce n’est pas seulement une his-toire de cadeaux, mais de présence. Nosenfants en ont besoin. Je suis là pour leurapporter du bonheur !

Pour votre tournée, vous avez déloca-lisé votre chalet dans la région.Qu’avez-vous emmené ?Tout d’abord, tous les jouets à livrer auxenfants. Le chalet dispose aussi d’un

établi équipé de nombreux outils pourtravailler le bois. Je me suis aménagémon espace personnel, près du sapinbien sûr !

Où sont passés vos rennes ?Ils ne m’ont pas accompagné cette année

car ce n’est pas facile deles amener jusqu’ici. Enplus, il y a trop de voitures,ce serait trop compliqué dese garer avec eux et letraîneau. Ils sont restés

chez moi, à l’entraînement.

Vous travaillez la nuit et de surcroît,un jour férié. Quel est votre avis sur letravail le dimanche, que notre gou-vernement veut étendre ?Pour un Père Noël, c’est normal. Je doispréparer Noël, quitte à travailler tout letemps. Le repos, je ne sais pas ce quec’est ! Quant au travail le dimanche, cha-

cun doit faire son choix : celui qui aenvie de travailler devrait pouvoir lefaire, celui qui ne le veut pas ne doit pasy être contraint. Pour moi, c’est dif-férent. Je n’ai pas ce choix, mais je gardele sourire !

Finalement, malgré le contextemorose, vous êtes le remède anti-crisede fin d’année…Quand je rencontre les enfants, je leurdemande toujours s’ils ont été gentilsavec leurs parents, s’ils ont été sages ets’ils vont continuer à bien travailler àl’école. L’école est l’une des choses lesplus importantes ! Et à chaque fois, ilsont droit au petit bisou du Père Noël et àune friandise. Ils ont peut-être perdu unpeu de leur joie au cours de l’année, envoyant ce qui se passe autour d’eux. Jeredonne de la gaîté dans leurs yeux d’en-fants.

Propos recueillis par Fanny Lattach

L’année dernière, L’Hebdovous relatait le cas deRudolphe, le renne au nez

rouge, menacé de licenciementalors que le Père Noël était pressen-ti au gouvernement. Ce derniern’ayant finalement pas été contactépar l’Elysée, Rudolphe, comme seshuit collègues, a conservé sonposte. Il n’a en revanche pas du toutapprécié de ne pas faire partie duvoyage en France et d'être privé dela distribution de cadeaux. Contactépar Skype, Rudolphe s’est dit « choqué par l’attitude du PèreNoël, qui préfère louer de la maind’œuvre locale par souci

d’économies ». Les chevaux de traitfrançais semblent en effet privi-légiés pour tirer le traineau. Quid del’éclairage, les équidés n’étant paséquipés de nez rouge clignotantpour se diriger la nuit... Rudolphene compte pas en rester là. Ayant euvent des actions de Julian Assangeet d’Eward Snowden, le valeureuxrenne veut à son tour devenirlanceur d’alerte. « J’ai profité del’absence du Père Noël pouraccéder à la salle des ordinateursde l’entreprise. Ce que j’ai décou-vert m’a scié les bois. Des millionsd’enfants sont placés sur écoute etleurs informations personnelles

stockées sur des serveurs. Est-cevraiment dans le but de savoir cequ’ils veulent au pied du sapin ?Leurs parents sont-ils au courant ?Je ne le pense pas. Le monde entierdoit connaître ce scandale degrande envergure. » Annoncéespour le 25 décembre, les révélationsde ce Noëleaks pourraient sérieuse-ment ébranler le Père Noël et frag-iliser les relations diplomatiquesave le Grand Nord. Rudolpheprévoit de demander l’asile enSibérie au cas où un mandat d’arrêtinternational serait émis contre lui.

F.L.

Des nouvelles du NordLe renne se rebelle

Pas de rennes cetteannée à cause de problèmes de stationnement

S'il prend la pose marteau à la main, le Père Noël ne fabrique pourtant pas les jouets, déléguant ce fastidieux travail à ses lutins. © l'Hebdo du Vendredi

Rudolphe a fait une découverte fracassante... © l'Hebdo du Vendredi

Le Père Noël, un entrepreneur au grand coeurBarbe blanche et bonnet rouge

Le Père Noël, un entrepreneur au grand coeur

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Offrir une seconde vie aux sapins de NoëlQue faire de son sapin après les fêtes de fin d’année ? En marge des traditionnelles collectes de déchetsverts ou d’un dépôt en déchèterie (chemin des Grèves à Châlons), la communauté d’agglomération pro-pose aux habitants de recycler leurs épicéas – naturels uniquement ! – dans l’un des dix espaces vertssuivants : les parcs du Perthuis et Belle Vue, les aires de loisirs des Grévières et du Mont-Héry, lessquares Gouraud, Charcot, Antral et du Verbeau, le petit Jard ou encore le nouveau jardin de la ValléeSaint-Pierre. Ils seront broyés puis réutilisés. A partir du 30 décembre et jusqu’au 22 janvier 2015.

La mise à jour de la Carte famille, c’est maintenantEt impérativement avant le 31 décembre ! Rendez-vous dans l’espace web citoyen (http://citoyen.cha-lonsenchampagne.fr) munis de l’avis d’imposition 2014 sur les revenus 2013. Ou aux guichets del’Hôtel de Ville (place Foch) et de la mairie annexe (rue Henri Dunant). Cette démarche permet dedéterminer, dès janvier 2015, les tarifs des prestations municipales en fonction des ressources desfamilles. A défaut, la facturation s’effectuera sur la base du tarif maximum.

La Chambre régionale de métiers provisoirement à ReimsLa Chambre régionale de métiers et de l’artisanat de Champagne-Ardenne quitte provisoirement seslocaux de Châlons-en-Champagne pour s’installer à Reims, au 68, boulevard Lundy (derrière laChambre métiers et de l’artisanat de la Marne). En effet, le siège historique situé dans la ville préfec-ture est actuellement indisponible en raison de travaux qui doivent durer 24 mois. Les numéros de télé-phone et mails restent inchangés.

Le Conseil Général et la SNCF signent une convention de coopérationLundi, René-Paul Savary, président du Conseil Général de la Marne, et Patrick Auvrèle, directeur régio-nal SNCF Champagne-Ardenne, ont signé une convention de coopération visant à renforcer les liensqui unissent le département de la Marne et SNCF, ainsi que leur volonté commune de concourir, pardes actions partagées, à la promotion des territoires marnais et à l’amélioration de la vie quotidiennedes personnes qui y vivent et qui y travaillent. Trois axes de travail ont été retenus pour 2015 :- Un diagnostic de l’offre de mobilité autour du bassin économique de Bazancourt- Une analyse et une recherche d’optimisation de l’articulation des transports scolaires- Un engagement de coopération sur la mise en œuvre d’opérations visant à développer l’accès à l’em-ploi et à l’insertion professionnelle de populations fragilisées

La Halle des arts va s’en donner A cœur joie !Invitée par l’association Graines de Champagne, la chorale châlonnaise A Cœur joie s’associe pour lapremière fois à la Halle des arts. Au programme : du gospel, des chants zoulous et russes, ainsi que lesplus beaux classiques de Noël. Concert prévu à 16 h ce dimanche 21 décembre, au marché couvert.

Orientation : un nouveau salon étudiant en févrierLe salon Studyrama des Etudes Supérieures de Reims donne rendez-vous à tous les futurs bachelierset étudiants le samedi 7 février prochain, au parc des expositions. Sur place, université, BTS, lycées,écoles de commerce et d’ingénieurs, écoles de métiers - organismes régionaux et nationaux - aurontpour mission de conseiller et guider les jeunes vers le cursus adapté à leur niveau d’études et leur spé-cialisation. Ils proposeront leurs programmes dans des secteurs aussi variés que les sciences, les arts,l’industrie, le commerce, la santé, l’informatique ou encore l’environnement. Reims : www.study-rama.com

Les mémoires de la Coole dédicacéesAnne-Marie Lévêque, auteure des Mémoires de sept villages de la Vallée de la Coole, dédicacera sonlivre à l'Office de tourisme (quai des Arts) ce samedi 20 décembre de 15 h à 17 h 30. L’occasion d’ensavoir davantage sur le parcours de cette historienne passionnée et sur sa démarche artistique. Et aussiune belle idée de cadeau de Noël ! En vente à l’Office de tourisme, à la Librairie du Mau et à l’espaceculturel E. Leclerc.

Education prioritaireLa nouvelle carte adoptée par le ministère

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Après une première mobilisation le 11 décembre, les enseignants et parents d'élèves de Châlonset Fagnières (collèges Nicolas Appert et Louis Grignon en tête) et d’Epernay (collège Terresrouges) ont reconduit leur mouvement de grève à Châlons, puis devant le Rectorat, à Reims. En

cause : la nouvelle carte des Réseaux d’éducation prioritaire (REP), dont sont exclus plusieurs éta-blissements scolaires, et qui implique la suppression des avantages qui leur étaient accordés jusqu’icipour renforcer leur action pédagogique et accompagner les élèves en difficulté.Ce mercredi 17 décembre, le ministère de l’Education nationale validait ladite carte. Une déceptionpour les manifestants. « La Directrice académique des services de l'éducation nationale de la Marne(Dasen) a assuré qu’on ne nous abandonnerait pas, et que nous disposerons de moyens supplémen-taires pour accompagner nos projets, rappelle Arnaud Gorbonnoff, professeur à Louis Grignon. Maisil ne s’agit que d’une bienveillance orale et toute relative. Sans aucun chiffre, ni engagement écrit.Ceci étant, nous connaîtrons mi-janvier le montant de la dotation globale accordée au collège. Nousrestons mobilisés, et espérons que la Dasen tiendra ses promesses. Le cas échéant, il nous faudra fairedes choix, et certainement supprimer des sections, voire des aides aux élèves en difficulté. On peut nepas être d’accord sur les choix de l’Etat, mais on doit malheureusement appliquer ses directives. »

Environ 600 manifestants ont protesté contre le retrait d’établissements scolaires châlonnais et sparnaciens duRéseau d’éducation prioritaire. En vain. © l'Hebdo du Vendredi

Nocturne des commerçantsMagie et ambiance jazzy…

Impulsée par l’Union commer-ciale, industrielle et artisanale(UCIA), une nouvelle « noctur-

ne » des commerçants s’organisait aucentre-ville de Châlons vendredi der-nier. Le principe ? Accueillir lesclients jusqu’aux alentours de 21heures, animations et offres exclu-sives de rigueur. Si l’affluence n’apas été à la hauteur de toutes lesespérances, ceux qui ont participé sesont régalés. Et tandis que les musi-ciens du Hot Swing Orchestra ontoffert au public leurs meilleurs mor-ceaux de jazz, l’ambiance était auxpetits fours et au champagne dans denombreuses boutiques. D’autres ontprofité des joies du petit train pour faire un tour en ville, ou de certaines remises pour leurs achats deNoël. Un peu plus tard en soirée, les jeunes talents marnais se retrouvaient autour d’une session rap etslam chez Wizywear. Mention spéciale au magasin A l’Est d’Eden, où petits et grands ont pu dégusterles tours de magie de Guillaume Beaufort, invité pour l’occasion. Avec la complicité de César, un cra-paud presque charmant !

Dans la boutique A l’Est d’Eden, César, le crapaud du magicien, a faitl’unanimité. © l'Hebdo du Vendredi

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Lancé en septembre dernier, l’appel àprojets de l’Agence régionale desanté (ARS) Champagne-Ardenne areçu les copies de neuf centres hospi-taliers souhaitant améliorer leursconditions d’accueil d’urgence.Verdict : plus de 582 000 euros sontaccordés aux établissements deTroyes, Charleville-Mézières, Reims etChâlons. Dont environ 214 000 eurosà celui de Châlons.

La bonne nouvelle est arrivée le 3 décem-bre dans la boîte mail de DanielleHerbelet, directrice du centre hospitalier

de Châlons. L’ARS accorde une subvention de214 600 euros à l’établissement pour l’accom-pagner dans son projet d’aménagement desurgences. « Dès mon arrivée, en mars, j’ai étéinterpellée par le personnel et le respon-sabledes urgences sur les conditions d’accueil et deprise en charge des patients, rappelle-t-elle.Nous avons donc travaillé en concertation surun projet qui permettrait d’améliorer tout cela,et présenté notre dossier à l’ARS. Nous pen-sions obtenir une aide plus importante, mêmesi ce n’est déjà pas si mal. »

Pour rappel, en 2013, environ 25 000 person-nes se sont rendues aux urgences de Châlons.Actuellement, ce service accueille enmoyenne 80 passages chaque jour. « La salle

de gestion centrale est devenue inadaptée. Ilfaut absolument revoir son organisation pourfluidifier l’arrivée des patients et éviter lesattentes sur brancard. Nous disposons d’envi-ron 1 400 m2 de superficie, ce n’est pas assez.Le hall est vétuste, mal éclairé, et nousn’avons aucun système de vidéosurveillan-ce. » Sans compter les difficultés d’accès pourles véhicules comme les piétons, puisque lesurgences sont situées en sous-sol. « Noussouhaiterions créer un accès direct entre les

filières courtes et les autres activités desurgences. La filière psychiatrie, par exemple,n’est pas assez sécurisée. Les patients ontbesoin d’un accompagnement et d’une sur-veillance spécifiques. La mise en place d’unefilière pédiatrique digne de ce nom, avec unaccueil adapté, fait aussi partie du projet.L’an passé, environ 1 500 enfants ont étéaccueillis en pédiatrie après 17 heures, lesdimanches et jours fériés. Il faut redéfinir lesinterfaces entre la pédiatrie ambulatoire ethospitalière. Pour l’instant, les petits doiventtraverser tout le service. Ça peut être angois-sant pour eux. »Autre priorité de l’hôpital : la création d’unservice d’accueil dédié aux urgences vitales, àproximité de l’accueil global. Au total, l’éta-blissement a demandé à l’ARS une subven-tion de 500 000 euros pour financer cesaméliorations. « Dont environ 130 000 pour lavidéosurveillance, la signalétique et le renou-vellement du matériel. Nous allons retra-vailler sur ce dossier avec toute l’équipe pourvoir comment on peut œuvrer avec cettesomme, missionner les architectes et lancerles premiers travaux. L’hôpital pourrait peut-être en autofinancer une partie, mais pas plusde 50 000 euros. Ces crédits sont débloquéspour l’année 2014, nous présenterons à nou-veau notre dossier en 2015. »

Sonia Legendre

Centre hospitalier

214 000 euros pour améliorer l’accueil des urgences

L’accueil et la prise en charge des patients, une priorité pour l’hôpital de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

Inauguration

La plus grande machine à laver de Châlons !

Opérationnelle depuis fin juillet, la nouvelle blanchisserie du syndicat interhospitalier tourne àplein régime dans la zone des Escarnotières. Mardi, une visite était organisée à l’occasion deson inauguration officielle. Sur 1 638 m2, le bâtiment racheté à l’ancienne blanchisserie

Triomphe rassemble désormais quantité de machines dernier cri. De quoi automatiser le nettoyage-pliage-repassage du linge des hôpitaux et des maisons de retraite alentours (Châlons, Vienne-le-Châteauet Sainte-Ménehould, Thiéblemont, Vitry-le-François). « Soit quasiment six tonnes de linge par jour »,précise Florian Bos, le responsable du site. La plus grande machine à laver de la Marne ? «Non, la blan-chisserie de Reims traite entre douze et treize tonnes chaque jour. Mais grâce à cet investissement, nousavons simplifié les manipulations des 28 personnes qui travaillent ici. Et nous obtenons des cycles enmachine beaucoup moins long. Avec ce séchoir, par exemple, environ 20 minutes suffisent à sécher 50kg de serviettes. » Un peu plus loin, le tunnel de lavage reçoit les articles préalablement triés par infor-matique, tandis que le linge est défroissé et plié automatiquement au cœur du tunnel de finition. «Cettetechnologie ne fonctionne quasiment qu’au gaz. Avant, c’était à la vapeur. Ca nous permet de réduireconsidérablement notre consommation. » Au total, la facture s’est élevée à 4 millions d’euros pour lesyndicat. Dont 1,3 million dédié à l’achat du bâtiment et à sa mise aux normes. « Nous espérons trou-ver encore d’autres clients pour développer cette belle entreprise », a conclu le président du conseild’administration, Alphonse Schwein. A bon entendeur... S.L

La blanchisserie interhospitalière peut traiter jusqu’à six tonnes de linge par jour. © l'Hebdo du Vendredi

Vidéosurveillance et accueil desurgences vitales

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Lutte contre les cambriolages

La gendarmerie lanceune nouvelle appliDédiée aux pros comme aux parti-

culiers, l’application smartphone« Stop cambriolages » fait son entrée

dans la Marne. Elle a été conçue et expéri-mentée par le groupement de gendarmeriede l’Hérault, et fait déjà l’objet d’environ32 000 téléchargements dans 54 départe-ments de France. Objectif : informer davan-tage les usagers pour lutter contre les cam-briolages. Prévenir pour moins guérir, enquelque sorte. Et surtout, renforcer le lienentre la population et les forces de sécurité.Il faut dire que les nouvelles technologiess’y prêtent particulièrement bien. « Depuistrois ans, le cambriolage est l’une de nospriorités, rappelle le général Bruno Jockers,commandant la région de gendarmerie deChampagne-Ardenne. Nous essayons derendre les citoyens plus attentifs. Cette nou-velle application s’inscrit en complémenta-rité avec d’autres dispositifs déjà en pla-ce. » La participation citoyenne « voisinsvigilants », par exemple, les alertes SMSpour les commerçants et les agriculteurs, ouencore l’opération tranquillité vacances.Concrètement, après avoir personnalisé leurcompte au département de la Marne, les uti-lisateurs peuvent accéder gratuitement à dif-

férentes fonctionnalités : des conseils poursécuriser leur habitation ou leur commerce,des messages de prévention en lien avecl’actualité, la marche à suivre pour les vic-times de cambriolage, une recherche pargéolocalisation de la brigade la plus proche,une mise en relation directe avec le centreopérationnel de gendarmerie, etc. En cas dedélit avéré et après validation du Parquet,des alertes sont également diffusées entemps réel par notification.

S.L

L’application « Stop cambriolages » est compatible avecles systèmes Android et iOS. © l'Hebdo du Vendredi

Conseil régional

Le budget primitif 2015 acté

Lundi 15 et mardi 16 décembre, le budget primitif 2015 de la Région Champagne-Ardenne était soumis au vote des conseillers régionaux. Conforme aux orientationsbudgétaires présentées fin novembre, il prévoit 422 millions d’euros de dépenses de

fonctionnement et 153 millions d’investissements. Ni plus ni moins qu’en 2014. Avec unmot d’ordre : poursuivre les objectifs fixés ces dernières années en faveur de l’emploi, desjeunes, de la formation et de l’environnement, sans augmenter la fiscalité. Et ce, malgré lesincertitudes qui pèsent sur les collectivités territoriales. Dans le détail : 291 millions d’eu-ros consacrés à l’accompagnement des jeunes et à la formation (contre 286 millions en2014), près de 42 millions pour améliorer la qualité de vie des habitants et développer lesactions culturelles (contre 47 millions), 126 millions dédiés à l’organisation administrativerégionale (contre 147 en 2014), 142,5 millions pour l’environnement et 82,6 millions pourl’emploi et le développement économique (contre respectivement 140 et 75 millions d’eu-ros en 2014). S.L

Deux jours durant, les conseillers régionaux de Champagne-Ardenne ont étudié puis voté le budget primitif 2015. © l'Hebdo du Vendredi

Adoptée par le Parlement cemercredi 17 décembre, lanouvelle carte des régionsentrera en vigueur le 1er jan-vier 2016. Autant dire après-demain. Ce vendredi, lestrois présidents des Conseilséconomiques, sociaux et envi-ronnementaux régionaux(Ceser) de Lorraine, d’Alsaceet de Champagne-Ardennese réunissent à Châlons.Objectif : avancer ensemblesur l’organisation de la futurerégion. Vaste chantier enperspective…

Si les choses sont actées d’unpoint de vue géographique, ilreste encore beaucoup d’incon-

nues à l’équation en matière d’orga-nisation et de fonctionnement descollectivités. Et tandis que les mani-festations contre la fusion des troisrégions se multiplient en Alsace, lesCeser ouvrent une phase de concerta-tion pour plancher sur l’avenir. Loindes querelles politiciennes suscitéespar la réforme territoriale. De l’avisde Roger Cayzelle, le président du

Ceser Lorraine, il y a urgence. «Notre rôle, c’est de conseiller lesélus, mais aussi de les alerter sibesoin. D’autres régions comme laFranche-Comté et la Bourgogne sesont déjà bien organisées sur leurfusion. Nous, on est complètementstatique. Les Alsaciens vivent trèsmal ce mariage, il leur faudra peut-être plusieurs années pour se faire àl’idée. Mais nous devons bougermaintenant. Tout est à construire. »Surnommée « Alca » comme AlsaceLorraine Champagne-Ardenne, lafuture région s’étendra sur plus de 57 000 km2 – soit près du double dela Belgique - et comptera 5,4 millionsd’habitants. Se pose alors évidem-ment la question de la proximité. «Gérer les lycées de la Vallée de laMeuse depuis Colmar par exemple,

ce n’est pas pensable, illustre PatrickTassin, le président du CeserChampagne-Ardenne. Et trouver lemoyen de préserver cette proximitéavec les acteurs de terrain est un vraidébat. La loi portant sur la Nouvelleorganisation territoriale de laRépublique (Notre) redistribuera uncertain nombre de compétences entreles collectivités, mais pour l’heure,nous n’avons pas vraiment d’élé-ments sur la future organisation.Notre objectif, c’est de faire en sorteque les choses se passent au mieuxpour le développement de la nouvellerégion. En regardant ce qui peut ras-sembler les territoires, et leur per-mettre d’avancer ensemble grâce auxoutils dont ils disposent. Larecherche sur les matériaux, l’agri-culture, les énergies renouvelables,

les relations transfrontalières, etc.Nous avons déjà travaillé sur lesprospectives économiques de chacun.L’idée, c’est de voir comment lesfaire se recouper. »

Autre sujet à aborder : l’avenir desCeser. Car si ces assemblées ont étédésignées jusqu’en 2019, la loi neprévoit qu’un Ceser par région. Et lesélections régionales se déroulerontfin 2015. Logiquement, donc, ilsdevraient eux aussi être amenés àfusionner. « Ce qui risque de poserdes problèmes juridiques sans nom,craint Roger Cayzelle. Mais à partirdu moment où les politiques ont prisleur décision, nous devons nous atte-ler à esquisser un projet commun,

avec une vision globale et des pôlesde compétence. Identifier les spécifi-cités de chaque territoire, et trouverdes effets leviers. »Convaincu de la légitimité deStrasbourg pour devenir chef-lieu dela future région, le président du CeserAlsace, Marcel Czaja, relativise : «Le chef-lieu ne fait que désignerl’emplacement de la préfecture deRégion, c’est-à-dire des services del’Etat. Le Conseil régional qui seraélu dans un an décidera lui-même del’implantation de son épicentre et deses différentes antennes. On regrou-pera certainement des directionsgénérales, mais ça ne concerneraqu’une petite partie des fonction-naires. Je ne pense pas que les per-manents des Conseils régionauxsoient amenés à déménager. D’ici là,nous devons être forces de proposi-tions pour accompagner au mieuxtoute cette réorganisation. Sinon, lesort des Ceser sera déterminé sansnous. » Cette concertation des troisprésidents devrait aboutir à la mise enplace de groupes de travail inter-Ceser sur le sujet. A suivre…

Sonia Legendre

Réforme territoriale

Les Conseils économiques, sociaux et environnementaux en ordre de marche

Roger Cayzelle, président du Ceser Lorraine. © Bodez, Patrick Tassin, président du Ceser Champagne-Ardenne. © l'Hebdo du Vendredi, MarcelCzaja, président du Ceser Alsace. © Jean-Luc Stadler / Région Alsace

Une seule région… un seul Ceser ?

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Paris-VatryUn nouveau directeur aux manettes de l’aéroport

Stéphane Lafay a pris ses fonctions dedirecteur général au sein de la Sociétéd’exploitation de Vatry Europort (Seve),

qui gère l’aéroport Paris-Vatry. Il succède àGérard Lévêque, et a été recruté par la CCI deChâlons (actionnaire majoritaire de la Seve)pour son expérience dans le secteur aéropor-tuaire. Il a notamment travaillé pour les groupesAir France et Warning, à Paris et à Lyon. Sesprincipales missions : poursuivre la relance del’activité fret et maintenir le trafic passagers del’aéroport.

Emplois d’avenirL’Etat et le Département s’engagent pour les jeunes

Le point commun entre Pauline etPaulin (hormis leur prénom) ?Ils ont moins de 26 ans et ont

tous deux signé un contrat Emploid’avenir avec la mairie de Moncetz-Longevas. Pauline gère depuis sep-tembre les missions de secrétariat dela collectivité, Paulin travaille au ser-vice technique depuis bientôt un an.Pas de CDI à l’horizon pour l’ins-tant, mais les jeunes voient tout demême en ces expériences une belleopportunité. « Ça nous permetd’étoffer notre CV, de gagner enassurance. On en profite aussi pour préparer les concours de la fonction publique. » Enrégion, la formule semble avoir trouvé son public. En nombre de contrats signés, les quatredépartements ont dépassé les objectifs « fixés » par l’Etat. « Nous en dénombrons 976 dans laMarne depuis le début de l’année, précise Pierre Dartout, le préfet de Région. Pour un objec-tif de 972, sachant que 14 nouveaux Emplois d’avenir seront très prochainement créés au seindu groupe La Poste. L’an passé, la Champagne-Ardenne était classée avant-dernière régionde France en la matière. Nous avons rattrapé notre retard grâce à l’engagement de tous lesacteurs du territoire. Il faudra poursuivre et amplifier cette mobilisation collective en faveurdes jeunes en 2015. » Ce lundi, les services de l’Etat et le Conseil général de la Marne ontrenouvelé leur partenariat pour accompagner les emplois d’avenir. Et plus précisément, lerecrutement des jeunes bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) socle.Concrètement, le Département s’engage à aider les employeurs à hauteur de 400 euros parmois pendant un an. Ce qui s’ajoute à la part déjà financée par l’Etat, soit 75 % du Smic. Aufinal, seuls 5 % du salaire des jeunes restent à la charge de leur employeur. De quoi encoura-ger le recours à ce dispositif. S.L

De gauche à droite : Paulin, Pierre Dartout (préfet de Région), René-Paul Savary (président du Conseil général), Pauline et Marie-JeanneTronchet (maire de Moncetz-Longevas). © l'Hebdo du Vendredi

Stéphane Lafay, nouveau directeur de l’aéroportParis-Vatry. © DR

Avec l'inauguration, vendredi dernier,d'un nouveau bâtiment au cœur duquartier d'affaires Clairmarais, le fournisseur d'énergie pérennise saprésence à Reims. Au total, pasmoins de 200 collaborateurs travaillent déjà sur le site.

Dans une ville dont l'une des particu-larités est de précieusement conser-ver sa Sainte-Ampoule, Électricité

de France ne pouvait que se plaire... A telpoint que l'entreprise a choisi d'y construireune toute nouvelle structure, flambantneuve, rue Edouard Mignot. Il faut direqu'EDF, dont le poids économique repré-sente tout de même 600 millions d'eurosenviron par an, ne manque pas de culot, ouplutôt de courage, en ces temps de crise !S'étendant sur quelque 4 250 m2, l'immeublede cinq niveaux se veut un exemple enmatière énergétique. S'il est d'ores et déjàlabellisé BBC (Bâtiment BasseConsommation), il attend par ailleurs pro-chainement sa certification HQE (HauteQualité Environnementale). Car ici tout estbien pensé : l'utilisation du vent pour la ven-tilation intérieure et le renouvellement del'air, celle de la lumière naturelle pour éco-nomiser l'électricité (c'est toujours mieuxpour une entreprise qui en produit...), etl'utilisation de l'eau souterraine pour assurerle chauffage tout en profitant de la masse dubâtiment pour stocker la chaleur.Installé depuis longtemps dans la cité desSacres, EDF aurait pu, avec l'accroissement

des activités de sa filière Commerce GrandEst, envisager de poursuivre son développe-ment sur une autre ville.

Mais il faut croire que le courant passe bienentre les dirigeants régionaux et les acteursdu bassin rémois puisque selon Jean-PierreFrémont, délégué à l'Action Régionale duGroupe EDF, «  la décision de rester s'estfaite naturellement  ». Sur place, les 200salariés – qui travaillent en open-space

«  pour favoriser la dynamique d'équipe »,comme le précise Yves Chevillon, directeurrégional commerce Est - se voient offrir lapossibilité de travailler dans de bonnes

conditions, avec un réel confort (terrasse,salles de détente, etc.). De quoi éviter uneambiance  «  électrique  » au bureau donc...Âgés de 19 à 60 ans, ils représentent près de30 métiers s'articulant autour d'un centre derelations clients, notamment pour les parti-culiers (traitant entre 3 000 et 4 000demandes clients par semaine en moyenne),d'une équipe commerciale d'une dizaine depersonnes dédiée, elle, aux entreprises de larégion, d'une vingtaine de salariés au servicedes collectivités locales, d'équipes animantles réseaux de partenaires EDF et d'un pôleSolidarité du groupe pour tout l'Est. Ceregroupement d'activités dans un nouveaubâtiment est un geste fort du fournisseurd'énergie qui entend par là montrer son atta-chement à Reims et son intention de rester.Le second enjeu concerne désormais l'em-ploi : avec plusieurs centaines d'embaucheschaque année, Electricité de France est unemployeur qui compte et qui entend bienpoursuivre sur sa lancée. L'évolution de laconjoncture l'amènera-t-il à faire «  volt  »face à l'avenir ? « Watt » is the question...

Aymeric Henniaux

Inauguration

EDF reste branché à Reims

Flambant neuf, le bâtiment est situé juste derrière la gare. © l'Hebdo du Vendredi

Un lieu « tout-en-un »

Concours général agricoleLe champagne Sadi Malot reçoit le Prixd’excellence 2015

Récoltant manipulant à Villers-Marmery,Franck Malot avait déjà remporté, de 2012 à 2014 et grâce à trois millésimes dif-

férents, les médailles d’or du Concours généralagricole (CGA) dans la catégorie vins deChampagne. Ce qui lui a valu l’obtention, le 8décembre dernier, du Prix d’excellence 2015 duCGA. « La première bouteille de Sadi Malot a vule jour en 1929, rappelle le viticulteur. Je suis la4e génération de cette exploitation familiale.Nous produisons des vins 100 % chardonnay.Cette distinction me conforte dans mes choix :renouer avec les traditions et travailler lesvignes à l’ancienne, pour retrouver dans nos vins le goût typique du terroir. Nous avons égale-ment reçu la certification « Haute valeur environnementale », grâce aux efforts réalisés cesdix dernières années. » Parmi les projets de l’exploitant : investir dans un second foudre de80 hl pour vinifier son champagne. Et à découvrir prochainement : le premier millésime « coup de foudre 2009 » de Sadi Malot, tout en rondeur et en puissance.

S.L

Franck Malot, récoltant manipulant à Villers-Marmery,a obtenu le Prix d’excellence 2015 du CGA. © DR

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Basket Pro A (13e j.) : Strasbourg (1er) - Châlons-Reims (14e)

Surfer sur l'exploit limougeaudLe CCRB entame ce samedi soir àStrasbourg son dernier rush avant lesvacances de fin d'année, programméesle 29 décembre après la réception deNanterre. Entre-temps, l'équipe mar-naise aura joué deux autres rendez-vous face au Havre et Gravelines. Unesérie de quatre matches en moins de10 jours qu'il est important de biennégocier.

Depuis quelques saisons, la LigueNationale de Basket profite desvacances de Noël et de celles des

footballeurs de L1 pour multiplier les ren-contres. Ainsi, entre le 20 et 29 décembre, cene sont pas moins de 4 journées de champi-onnat qui sont au programme des clubs dePro A. Pour Châlons-Reims, le péripledébute par un déplacement à Strasbourg,suivi de la réception du Havre, puis d'unvoyage à Gravelines avant de conclure par lavenue de Nanterre. Un programme parti-culièrement copieux que le CCRB tentera denégocier au mieux. Ce qui est certain, c'estque Nikola Antic et ses hommes vont abor-der cette difficile série dans les meilleuresconditions possibles. L'extraordinaire vic-toire face à Limoges (103-92), mardi soir,est un bonus sans égal sur le chemin quimène au maintien. Surtout, au-delà de laréussite qui a permis au CCRB d'accrocher

la prolongation - 5 points marqués lors desdix dernières secondes - c'est bien le niveaude jeu du club marnais qui est à saluer. Bienque dominé durant l'ensemble de la rencon-tre, Michel Morandais et ses partenaires nese sont jamais désunis, restant toujours àportée de leurs adversaires. Quant à la pro-longation, portés par la rage de leur égalisa-tion et par un public de René Tys en feu, ellene fut qu'une formalité. Ce succès de pres-tige est sans conteste le plus marquant de lajeune histoire du CCRB. Un match surlequel le staff et les joueurs doivent s'appuy-er pour continuer à progresser. Mais gare àl'excès d'enthousiasme même si on peut faireconfiance à Nikola Antic pour recadrer la

troupe. C'est en effet Strasbourg qui se tientmaintenant sur la route de Châlons-Reims.Peut-être une équipe encore plus difficile àjouer que Limoges. Comme le CSP avant sadéfaite à René Tys, la SIG ne compte qu'unseul échec cette saison en Pro A. Son seulbourreau étant justement Limoges. Et hormisla défaite concédée cette semaine face àParis en Eurocup (71-75), lors d'un matchsans enjeu puisque les Strasbourgeois étaientassurés de terminer à la première place deleur groupe, l'équipe entraînée par VincentCollet est quasi irrésistible. Le bilan duleader du championnat depuis le début de lasaison est éloquent : 11 victoires et unedéfaite en Pro A et 8 victoires et deux

défaites en Eurocup. Du solide donc et ilfaudra clairement un nouvel exploit pourl'emporter samedi soir en Alsace. Mais au-delà de ce nouveau match de gala, nul douteque le regard acéré de Nikola Antic se portedavantage sur les autres rencontres program-mées avant la fin de l'année et bien plusabordables. Car même si en battant Limogesl'équipe marnaise a pris ses distances avec lazone de relégation (4 succès d'avance surBourg et cinq sur Boulogne), il serait dom-mage de laisser passer l'occasion d'en-granger de nouvelles victoires. D'abord faceau Havre (13e), mardi à Châlons, une forma-tion qui évolue dans la même catégorie quele CCRB. Et ensuite, pourquoi ne pas ga-gner à Gravelines, certes 4e du classementmais qui reste sur trois défaites de rang ?Quant à vaincre Nanterre (3e), le 29 décem-bre, c'est encore une autre histoire, mais quipeut dire que c'est impossible ? En battantLimoges, Châlons-Reims s'est fait un nomsur la carte de France du basket et il lui fautassumer. J.D> Le calendrier du CCRBSamedi 20 décembre, à 20h, Strasbourg -Châlons-Reims (13e j.), au Rhénus.Mardi 23 décembre, à 20h, Châlons-Reims -Le Havre (14e j.), à Châlons.Vendredi 26 décembre, à 20h, Gravelines -Châlons-Reims (15e j.), au Sportica.Lundi 29 décembre, à 20h, Châlons-Reims -Nanterre (16e j.), à Reims.

Mark Payne (21 pts, 6 rbds et 7 pds face à Limoges) et le CCRB doivent maintenant confirmer leur succès face au CSP.© l'Hebdo du Vendredi

Foot L1 (19e j.) : Rennes (7e) - Reims (10e)

Dernier devoir avant les vacancesLe Stade de Reims se déplace sur lapelouse de Rennes, samedi à 20h,avec l'objectif de ramener au minimumun point, synonyme à mi-saison d'uneplace dans le Top 10 de la L1.

La victoire face à Evian (3-2) a fait leplus grand bien, permettant au Stade deReims de mettre rapidement fin à sa

série de deux défaites (à Lyon et face àGuingamp). Ce succès lui permet ainsi d'en-trevoir la trêve de Noël comme une pausesalutaire, qui plus est dans la premièremoitié de classement de la L1. Actuellementen 10e position avec 25 points, les Rouge etBlanc comptent 3 unités d'avance sur leurpremier poursuivant, Nice. Seule une défaiteà Rennes, samedi soir, couplée à une victoiredes Aiglons face à Lens, changeraient ladonne. Et cette 10e place, les Rémois y tien-nent. A mi-championnat, elle validerait lerenouveau du club après des premièressemaines particulièrement compliquées.Cette rencontre face à Rennes n'est donc pasà aborder à la légère. Jean-Luc Vasseurprévient d'ailleurs : « il y a encore troispoints à prendre avant la trêve face au StadeRennais, ce ne sera pas facile face à uneéquipe de qualité, qui aura à cœur de réagiraprès ses récents résultats défavorables ».La formation entraînée par PhilippeMontanier reste en effet sur deux défaites derang en L1 : face à Montpellier (0-4) et à

Bastia (2-0). Deux gifles cinglantes qui ontmis fin à leur série de 9 matches d'invinci-bilité (7 victoires et deux nuls). Le succèsobtenu en Coupe de la Ligue face à Créteil(1-0), mercredi soir, ne peut rien effacer.Philippe Montanier le sait. Seuls l'obtentiondes trois points lors de la réception desRémois pourrait faire oublier les déboires deces deux dernières journées. Trois points,c'est justement l'écart comptable entre lesdeux adversaires. Mais si pour Reims l'enjeuest de rester dans le Top 10, il est bon de rap-peler que pour Rennes il est de se position-ner aux portes du Top 5. Dans ces condi-tions, un bon match nul satisferait sans douteles Rouge et Blanc, même s'ils ambitionnent

de remporter ce dernier match de l'année. Auvu du déroulement d'une première partie desaison qui a vu les Rémois végéter unmoment dans la zone rouge, une victoire enterres rennaises serait un formidable cadeaude Noël.

J.D

> Rennes (7e) - Reims (10e), samedi 20décembre, à 20h, stade de la Route deLorient.

> Prochain match de championnat à domi-cile : Reims - Saint-Etienne (20e j.), samedi10 janvier, à 20h, stade Auguste Delaune.

A Rennes, Johny Placide et ses coéquipiers veulent terminer l'année en beauté. © l'Hebdo du Vendredi

Déplacements des supporters à Rennes Pour le dernier match des Rouge et Blancde l'année, le groupement officiel des sup-porters organise un déplacement à Rennes.Départ à 10 h sur le parking de l’anciennepatinoire à Delaune : prix 50 euros pour lebus, plus 10 euros pour le billet du match àacquérir au stade de la Route de Lorientdirectement. Inscription à la boutiquejusqu'au vendredi, de 10h à 12h et de 14h à18h.

Aïssa Mandi avec l'Algérie à la CAN Le sélectionneur de l'Algérie ChristianGourcuff a dévoilé sa liste des 23 joueurspour la Coupe d'Afrique des Nations. Sanssurprise, le défenseur du Stade de Reims yfigure et sera donc du 17 janvier au 8 févri-er en Guinée Equatoriale.

La Coupe de France pour commencer la nouvelle année Le Stade de Reims débutera 2015 par undéplacement en région parisienne dans lecadre de la Coupe de France, dimanche 4janvier (coup d'envoi à 15h15). En effet, lesRémois se déplaceront sur le terrain d'undes petits poucets de la compétition, l'USLusitanos Saint-Maur - club où a débutéOdaïr Fortes - qui évolue en Divisiond'Honneur. Au 8ème tour, les franciliens ontsorti l'US Moulin (3-1 AP).

magazine

VENDREDI 19 DÉCEMBREFANFARE ÉTUDIANTELes boules de feu, fanfare de la faculté de méde-cine de Reims aux sons cuivrés, dynamiques, po-pulaires et festifs, investit les rues châlonnaisesdu centre-ville.À 16h30.

FAITES VOS JEUXSéance de jeux spéciale « fantasy », dans lecadre de la semaine fantastique. A partir de 8 ans.À 17h00. Gratuit. Bibliothèque Georges-Pompidou

SAMEDI 20 DÉCEMBRECOURTS MÉTRAGES FANTASTIQUESLa semaine fantastique s’achève avec « Le jour leplus court », manifestation nationale dédiée auxcourts métrages. La bibliothèque diffuse des filmsfantastiques et de science fiction, de 13 h 30 à14 h 45. Puis de 15 h à 17 h, le film de Guil-laume Legrand « Le souffle court » sera projeté,en présence du réalisateur châlonnais.À 13h30. Entrée libre, à la bibliothèque Georges-Pompidou. Rensei-gnements au 03 26 26 94 26

DIMANCHE 21 DÉCEMBRECONCERT DE NOËL À JUVIGNYL’ensemble vocal Filigrane dirigé par Jean-Phi-lippe Billmann, dressera le tableau de la nativitéen musique, à travers les oeuvres de Victoria,Schütz, Poulenc etc.À 16h30. Tarifs : 15 et 10 euros gratuit moins 18 ans. Réservation à ass.orgue.juvigny@orange.Eglise de Juvigny

MARDI 23 DÉCEMBRECHANTS CORSESSarocchi, trio de chanteurs corses fera résonnerla magie des polyphonies a capella, accompa-gnées du violon et de la cetera, le cistre corse.Un voyage sonore qui fait écho à l’île de Beauté.À 17h00. Gratuit, place Foch

JUSQU’AU MARDI 23 DÉCEMBRECONCERT DE CARILLONSCarillon de Lumière est un concert qui mélangela musique avec une création pour 56 cloches etdes jeux de lumière. Une association féerique,qui met à l’honneur les 150 ans d’histoire entrele carillon et la collégiale.À 18h00. Gratuit. Du 18 au 22 décembre tous les soirs à 18 h.Mardi 23 décembre à 18 h 30, concert du plus jeune maitre ca-rillonneur de France, Quentin Leriche. Face à la collégiale Notre-Dame-en-Vaux.

CE WEEK-ENDÀ CHÂLONS

Carillon de lumière

Notre-Dame-en-Vaux retrouve une seconde jeunesseMercredi soir, près de 400 curieux se sont réunis devant la collégiale Notre-Dame-en-Vaux pour découvrir le fameux Carillon de lumière dont on parle tant à Châlons. Unconcept inédit en France, expérimenté en 2005 et remis au goût du jour pour ces festi-vités de fin d’année. Grâce à une création artistique sur-mesure, les 56 cloches du ca-rillon de Notre-Dame ont repris les plus beaux airs de Noël (et d’ailleurs !),accompagnées d’un spectacle de lumières visible depuis les baies vitrées de la tourNord. Musique et illuminations à l’unisson. Dans la foule, une petite fille émerveillée ainterrogé sa maman : « Est-ce qu’il y a un magicien en haut de l’église ? » C’est peu dire! Eric Brottier, à qui l’on devait ce concert, figure parmi les plus grands carillonneurs del’Hexagone. Et pour l’avoir restauré dans les années 70, ce châlonnais d’origine connaîtparticulièrement bien l’instrument. En parallèle, le public a pu apprécier une reconstitu-tion du porche sud de l’édifice par projection vidéo, signée Patrick Legouix, directeur ar-tistique de l’association Musiques sur la ville. Il a réalisé pour l’occasion plusieursmontages d’images à partir de décors datant de la même époque que la collégiale.Dans le respect des styles et des couleurs utilisés à la base. Une excellente façon de fairerevivre et de sublimer cet emblème du patrimoine châlonnais. Chaque soir, le carillonautomatique et ses lumières tintinnabuleront en centre-ville. Puis rendez-vous le 23 dé-cembre pour le concert exceptionnel de Quentin Leriche, le plus jeune maître carillonneur de France.

Sonia Legendre> Carillon de lumière – Chaque soir à 18 h jusqu’au 22 décembre – Concert de Quentin Leriche mardi 23 décembre à 18 h 30 – Accès libre – Plus d’infos surwww.musiquessurlaville.com.

Toute la féérie du Carillon de lumière, à déguster chaque soir depuisla collégiale Notre-Dame-en-Vaux. © l'Hebdo du Vendredi

Concert de Noël

Voyages au coeur d'une Corse méconnueC’est une tradition à Châlons. Chaque année à cette période, la Ville confie àMusiques sur la ville la programmation des concerts de Noël sur la place pu-blique. Et cette fois, l’association a nommé le trio Sarocchi, made in Corse.Fondé en 1998 par Benedettu Sarocchi, il marie avec brio chants ancestraux acappella, musique instrumentale et poésie populaire. En renouant avec des ins-truments d’antan tels que le cistre. « Nous sommes au départ des chanteurs depolyphonie, explique le leader. Mais nous souhaitons également partager avecle public toutes les facettes de la musique traditionnelle corse, comme les piècesà danser ou d’autres morceaux instrumentalisés par exemple. Avec quelquesexplications souvent appréciées. » Ainsi qu’une bonne dose d’humour !Avec intelligence et sensibilité, les compagnons de route ont ainsi réussi à or-chestrer des chants qui témoignent d’une culture bien plus riche que celle desseules polyphonies. Une escapade authentique ponctuée de récits sur une Corseméconnue, mais aussi sur l’amour, la nature et sur des modes de vie parfoisoubliés. Dépaysement assuré…

Claire Lagrange et Sonia Legendre> Sarocchi - Chants et musiques corses - Mardi 23 décembre à 17 h place Foch - Accès libre - Plus d'infos sur www.sarocchi.com.

Partez à la découverte des chants corses en compagnie de Sa-rocchi. © DR

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Visite accompagnéeChâlons by night, à la lueur d’une lanternePour terminer l’année en beauté, le service Animation du patrimoinepropose une excursion des plus insolites : la traversée de Châlons…à la lanterne ! Entre ombres et lumières, les visiteurs pourront (re)dé-couvrir la ville sous un angle différent et admirer ses trésors architec-turaux d’une façon originale. A commencer par les caves médiévalesqui sillonnent le centre-ville, datées du XIIIe et du XVe siècles. « Une lé-gende raconte qu’elles permettaient autrefois de relier, par souterrains,la collégiale Notre-Dame-en-Vaux à la basilique de l’Epine, confieChristiane Jacquin, guide conférencière agréée. Ça paraît complète-ment improbable ! Notamment à cause des cours d’eau qui traver-saient la ville. En tout cas, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Elles ont étéconçues d’abord pour être utilitaires, mais elles sont aussi très esthé-tiques, avec des piliers sculptés vraiment étonnants. »Gravures et documents d’archéologie à l’appui, l’historienne accom-pagnera ensuite les curieux jusqu’à la cathédrale Saint-Etienne, pourleur conter les mystères de sa crypte. « Toujours à la lanterne, un peu comme au Moyen Âge. L’ob-jectif, c’est d’apporter une touche ludique à la visite. Cette crypte date du tout début du XIIe siè-cle, lorsque la cathédrale romane a été construite. » Et pour ajouter à la convivialité du moment,une petite surprise a été spécialement concoctée pour les participants… A savourer sur place !

S.L> Visite accompagnée – Ombres et lumières - Samedi 20 décembre à 17 h Départ devant l’Office detourisme (3, quai des Arts) - Tarif : 3 euros (gratuit pour les moins de 18 ans) - Inscriptions obligatoires au03 26 65 17 89.

Les caves médiévales de Châ-lons, à la lueur d’une lanterne… © Ville de Châlons

Bords 2 scènes - ConcertTaïro, le reggae à l’état purÀ seulement 36 ans, Taïro s’impose déjàcomme une référence sur la scène reggae /rap française. Et pour avoir collaboré avec denombreux artistes ces vingt dernières années– on citera notamment Akhenaton pour labande originale de Taxi 2, Disiz la Peste, Faf laRage ou encore Pierpoljak – il fait désormaispartie de cette grande famille. Plusieurs mil-liers de ventes et des millions de vues sur You-tube à son actif, il flirte avec brio entredancehall, hip hop et reggae. L’auteur-com-positeur-interprète partagera volontiers sonunivers original avec le public de l’Orangebleue.Rendez-vous également avec Ya-Ourt pour unepremière partie made in Champagne. Un « objet musical non identifié » (pro-noncez OMNI), basé sur le concept de voice-music et le mélange des genres. Elec-tro, hip-hop, pop-rock, musiques du monde… et onomatopées en délire. Avecune bonne dose d’improvisation. A voir pour le croire !

S.L> Taïro - Samedi 20 décembre à 20 h 30 à l’Orange bleue - Avec Ya-Ourt en première partie –Tarif : 16 euros (tarifs réduits 13 ou 5 euros) Réservations au 03 26 41 00 10 – Plus d’infos surwww.bords2scenes.fr.

Soirée reggae avec Taïro, ce samedi soir àl’Orange bleue. © DR

LES HORAIRES

Asterix et le domaine des dieux – 3D Mer,Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h30 | 15h15| 17h00 | 18h45 | 20h30 | 22h15 Jeu, Ven :13h30 | 15h15 | 17h00 | 18h45 | 20h30 |22h15Benoit brisefer les taxis rouges Mer, Sam,Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h30 | 15h15 |17h00 Jeu, Ven : 13h30 | 15h15 | 17h00Dumb & dumber 2 Mer, Sam, Dim, Lun,Mar : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 20h00 | 22h15Jeu, Ven : 13h30 | 15h45 | 20h00 | 22h15Exod gods and kings – 3D Lun : 19h30La famille bélier Mer, Sam, Dim, Lun, Mar :11h00 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h00 |22h15 Jeu, Ven : 13h30 | 15h45 | 18h00 |20h00 | 22h15Le chant de la mer Mer, Sam, Lun, Mar :11h00Le pere noël Mer : 11h15 | 15h45 | 18h00 |20h00 Jeu, Ven, Dim : 13h45 | 15h45 | 18h00| 20h00 Sam, Mar : 11h15 | 13h45 | 15h45 |20h00 Lun : 11h15 | 13h45 | 15h45 | 18h00 |20h00

Hunger games la revolte partie 1 Mer, Sam :19h30 | 22h00 Jeu, Ven, Dim, Mar : 13h45 |19h30 | 22h00 Lun : 13h45 | 22h00La french Mer, Mar : 19h30 | 22h15 Jeu,Ven, Sam, Dim, Lun : 16h30 | 19h30 | 22h15Le hobbit la bataille des cinq armees – 3DMer, Sam, Dim, Lun, Mar : 10h45 | 13h30 |16h30 | 19h30 | 22h15 Jeu, Ven : 13h30 |16h30 | 19h30 | 22h15Les héritiers Tous les jours sauf Dim : 18h00Le labyrinthe Tous les jours : 22h15Les pingouins de madagascar – 3D Mer,Sam, Dim, Lun, Mar : 11h15 | 13h45 | 15h45| 18h00 | 20h00 | 22h00 Jeu, Ven : 13h45 |15h45 | 18h00 | 20h00 | 22h00Paddington Mer, Sam, Dim, Lun, Mar :11h15 | 14h00 | 16h00 | 18h00 | 20h15 Jeu,Ven : 14h00 | 16h00 | 18h00 | 20h15Samba Tous les jours : 22h15Le roi lion Mer, Sam : 14h00 Dim : 11h00

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

De la Neige pour Noël VF Sam 16h. L'Homme du Peuple VO Jeu 18h. Eden VF Mer 18h; jeu sam 20h30. La Prochaine Fois, Je Viserai le Coeur VFMer 20h30; sam 18h; lun 14h30.

Quand Vient la Nuit VF Ven 20h30. A Girl at My Door VO Ven 18h; lun 20h. Courts métrages VF Sam 11h, 14h, 16h,18h, 20h.

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

magazine

Le marché de Noël accueille les visiteurs place Foch jusqu’au24 décembre (fermeture à 17 h ce jour-là) : lundi de 14 h à19 h, mardi, jeudi, vendredi et dimanche de 12 h à 19 h, mer-credi et samedi de 10 h à 19 h. Bon à savoir : ce dimanche21 décembre, les boutiques de la Galerie de l’Hôtel de Villeainsi que quelques commerces alentours seront ouverts (park-ing souterrain offert).Prochains spectacles prévus au théâtre du père Noël : les con-tes musicaux de Romain Changenot (samedi 20 décembre à14 h 30 et 16 h), les acrobaties de la compagnie A tout va(dimanche 21 à 14 h et 16 h 30), les jongleries de Mister Fred(lundi 22 à 15 h), les interventions de Terry, magicien illusion-niste (mardi 23 décembre à 15 h) et les rencontres avec Anitale clown (mercredi 24 à 14 h).Côté arts de la rue et concerts : fanfare de la faculté de médecine de Reims vendredi 19 décembre à partir de 16 h 30, déambulations du Red Pepper Jazz Band et de lacompagnie Akouma le samedi 20 (11 h et 17 h), histoires àrêver de la compagnie d’Ailleurs le dimanche 21 à 15 h et 17 h, concert du trio Sarocchi le mardi 23 décembre à 17 hpuis arrivée du père Noël à 18 h. Les balades en barque fonc-tionneront les samedis 20 et 27 décembre. Enfin, les tradition-nelles expositions de crèches et de jouets restent visibles jusqu’àla fin de l’année à l’Hôtel de ville et en l’église Saint-Alpin.Programme complet sur www.chalonsenchampagne.fr.

Sonia Legendre

Festivités de fin d’année

Demandez le programme !

Les festivités de Noël se poursuivent à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

Exodus Gods and Kings

Genre: Histoire Pays: USADurée: 2h31Réalisateur : Ridley ScottActeurs: Christian Bale, Joel Edgerton, John TurturroIls étaient frères liés par unamour que l’on croyait indé-fectible. Il suffit d’unelégende et d’une bataillepour que ce dernier, sur le

métier à tisser de la vie, s’effiloche. Moïse et Ramsès pen-saient que la planète bleue ne se transformerait pas, qu’ilsvivraient ensemble même quand Ramsès deviendrait undieu pour son peuple. Mais un autre dieu unique changerailes cartes du destin et les brouillerai. Moïse devient unparia, un exilé. Son statut est remis en cause, tout ça pourun peuple qu’il ne connaît pas. Le tarot du monde se met enroute, les cartes sont jetées et rien ne peut les modifier. Unveau d’or et 10 commandements attendent Moïse, un règneimprégnant l’histoire de sa marque profonde au-delà de cepremier échec est destiné à Ramsès.Ridley Scott renoue avec le spectacle hollywoodien à laCecil B. DeMille avec les moyens de la technologiemoderne. La 3D offre un décor grandiose à cette histoireuniverselle remontant aux origines. Christian Bale com-pose un Moïse convaincant avec plus d’humanité et dedoute sur son rôle. L’originalité vient de la vision des dixplaies d’Egypte et de quelques trouvailles s’inscrivant dansun récit où le spectateur en prend plein les yeux et lesoreilles !

Retrouvez les autres sorties de la semaine, des interviewssur www.cine-region.fr, et nos chroniques sur France BleuChampagne Ardenne 95.1 tous les jours à 17 h 10 et notresaga des dix films des fêtes de fin d’année.

LES SORTIES

Patrick Vanlanghenhoven

>> www. lhebdoduvendredi .comN°290 du 19 décembre 2014 au 9 janvier 2015

Semaine du 17/12 au 23/12

>> www. lhebdoduvendredi .comN°290 du 19 décembre 2014 au 9 janvier 2015

Dimanche4°10°

Lundi7°11°

Vendredi8°12°

Samedi4°10°

Vendredi 19 décembre Samedi 20 décembre

Dimanche 21 décembre

3Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

La météo La qualité de l’air

Lundi 22 décembre

La CLCV Vous informe Quelles sont les garanties après réception de travaux ?

Le consommateur qui constate des désordres après la réception des travaux dans sonlogement peut agir en actionnant des garanties à l'encontre des constructeurs ou entre-preneurs. Il existe 3 sortes de garantie :- la garantie de parfait achèvement impose au constructeur de réparer toutes les mal-façons survenues au cours de l'année qui suit la réception des travaux, quelles quesoient leur importance et leur nature.- la garantie biennale impose au constructeur de remplacer tout équipement dont lefonctionnement n'est pas opérationnel au cours des 2 années qui suivent la réceptiondes travaux. Le remplacement de l'équipement doit se faire sans détériorer le loge-ment.- la garantie décennale impose au constructeur de réparer les dommages qui compro-mettent la solidité et ses équipements indissociables touchant à la structure même dela construction ou qui rendent le logement impropre à sa destination (par exemple,défaut d'étanchéité à l'air, fissures importantes) et qui surviennent au cours des 10années qui suivent la réception des travaux.

CLCV de la Marne – ReimsContact : 03 26 05 03 88 ou par mail à marne@clcv.org

L’horoscope de l’hebdo

BÉLIER du 21.03 au 20.04 Avec le soutien des astres qui vous apportent joie et vitalité, la semaine sera à vous. Vous allez assister à un changement de décor. Il sera question de contacts aussi imprévus qu’originaux.

TAUREAU du 21.04 au 20.05Il est question d'une véritable augmentation devos revenus. L'horizon s'éclaircit, le soleil de laréussite darde ses rayons sur vous, votre aura vaprendre de belles couleurs.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06Que du beau, que du bon ! Aucun nuage noir à l'horizon de votre semaine. Au travail, vous serez soutenu(e) compris(e), ce qui vousdonnera envie de bien faire, et même d'en faire plus !

CANCER du 22.06 au 22.07Les astres seront tout sucre tout miel avec vous. Cette fin d’année marquera le début d’un renouveau spectaculaire. Au travail vossupérieurs vous feront confiance.

LION du 23.07 au 22.08C'est le moment de vous mettre en avant, deprendre des décisions quant à votre avenir.Profitez de l'hiver pour prendre du recul etrecharger vos batteries.

VIERGE du 23.08 au 22.09Vous récolterez les fruits de vos efforts. On vousfélicitera et comme dans la vie un bienfait n'arrive jamais seul, l'amour lui aussi n'auraqu'une envie, vous faire plaisir.

BALANCE du 23.09 au 22.10Croyez à ce que vous faites, suivez votre intui-tion... Au bout, il y a un épanouissement maté-riel. Une grande transformation intérieure auralieu d’ici la fin d'année.

SCORPION du 23.10 au 22.11Vous avez de belles cartes à jouer. Il est temps demettre les bouchées doubles afin de concrétiserune situation qui vous tient à cœur. Vous allezaimer et connaîtrez le plaisir.

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12Au travail comme en amour c'est une très bellesemaine, au goût plein de sève et de vigueur.Vous allez étonner et vous étonner vous-même.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Lentement mais sûrement les bonnes nouvellesse présenteront à vous. Vos projets se mettronten marche et rien ni personne ne ralentira votredéveloppement.

VERSEAU du 21.01 au 19.02Le rythme de votre semaine va prendre de lavitesse. Coté affectif, la force de vos sentiments etl'intensité de vos désirs vous feront obtenir ce quevous cherchiez.

POISSONS du 20.02 au 20.03La chance est là, et bien là. Aujourd’hui, l'atmo-sphère sera plus détendue, facile, conviviale, etvous parviendrez à un nouvel équilibre affectif.

B. MELVHILLE