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VEND. 19 - SAM. 20 JUILLET 2013 - 10-11 RAMADHAN 1434 - N°6926 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL: 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Le Bonjour du «Soir» La politique ? Un simple tremplin ! Sinon comment expliquer l'hémorragie du HMS au profit du TAJ ? En décidant d'intégrer l'opposition, le parti de Mokri n'a plus de sous à offrir à ces entrepreneurs douteux et carnassiers qui émigrent massivement là où il y a des projets à gogo, chez le samaritain Ghoul ! A Sonatrach et dans l'importation, sources de devises, sur les routes et les chantiers, sources de dinars à gogo, les nouveaux archi- milliardaires ne lâchent rien ; leurs intérêts sont soudés par des pratiques occultes nourries par le favoritisme, le népotisme et le clientélisme. Ce système de la corruption aurait-il pu prospérer loin des centres de décision ? L'homme qui traîne aujourd'hui sur un fauteuil roulant a encore toute sa lucidité pour mesurer le mal qui a été fait en son nom, derrière son dos ! Continuera-t-il à la tête de ce pouvoir gâteux et incompétent qu'il continue d'incarner malgré lui ou aura-t-il la lucidité, comme le conseillent certains de ses proches — mais pas tous ! —, de préparer dignement sa retraite pour laisser une chance à ce pays de se débarrasser de la nouvelle maffia des hauteurs ! [email protected] «Trois mois n'ont pas suffi à soigner cette “maladie sans séquelles” que nous annonçaient hommes politiques et médecins ! Et vu l'état du malade, on ne peut que féliciter les praticiens français ! Ne vaut-il pas mieux passer aux herbes du cheikh Banania et aux talismans du Taleb Roqui 5 ?» (Tata Aldjia) La grande solitude de l'homme au fauteuil roulant S Sa am me ed di i 2 20 0 J Ju ui i l l l l e et t 2 20 01 13 3 - - 1 11 1 R Ra am ma ad dh ha an n 1 14 43 34 4 Samedi 20 Juillet 2013 - 11 Ramadhan 1434 V V i i l l l l e e A A l l g g e e r r 2 2 0 0 h h 0 0 7 7 2 2 0 0 h h 1 1 9 9 1 1 9 9 h h 5 5 3 3 O O r r a a n n C C o o n ns s t t a a n nt t i i n ne e I I f f t t a a r r Ville Alger 03 h 49 04h 09 03h 37 Oran Constantine Imsak IL EST DÉCÉDÉ MERCREDI À P ARIS Henri Alleg est parti 47 quintaux de kif traité saisis à Ouargla Plus de 47 quintaux de kif traité ont été saisis jeudi dernier par les éléments de l’Armée nationale populaire. L’opération menée par l’unité du secteur opérationnel de Ouargla, 4 e Région militaire, en coordination avec les services des Douanes algériennes, a également permis de récupérer deux véhicules 4x4 type Station, ainsi que l’arrestation de deux criminels après une course-poursuite vers 19 heures, sur l’axe Hassi Messaoud-Illizi, précise le communiqué du ministère de la Défense nationale. Synthèse R. N. À L’INITIA TIVE DE L A FOREM Le «Mandela Day» célébré à Bentalha PAGE 4 PAGE 4 ÉDUCA TION Baba Ahmed dit non à la réhabilitation des tricheurs au bac PAGE 6 Photo : DR Photos : DR Photo : Samir Sid VENTES EN BAISSE EN 2013 LES ALGÉRIENS ACHÈTENT MOINS DE VOITURES Kassa Aïssi convoque le BP du FLN L A RÉUNION EST PR É VUE POUR AUJOURD’HUI PAGE 5 PAGE 3

IL EST DÉCÉDÉ MERCREDI À PARIS Henri Alleg est … · chance à ce pays de se débarrasser de la nouvelle maffia des hauteurs ! [email protected] «Trois mois n'ont pas suffi

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VEND. 19 - SAM. 20 JUILLET 2013 - 10-11 RAMADHAN 1434 - N° 6926 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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4Le Bonjour du «Soir»

La politique ? Un simple tremplin ! Sinoncomment expliquer l'hémorragie du HMS auprofit du TAJ ? En décidant d'intégrerl'opposition, le parti de Mokri n'a plus de sous àoffrir à ces entrepreneurs douteux et carnassiersqui émigrent massivement là où il y a des projetsà gogo, chez le samaritain Ghoul !

A Sonatrach et dans l'importation, sources dedevises, sur les routes et les chantiers, sourcesde dinars à gogo, les nouveaux archi-milliardaires ne lâchent rien ; leurs intérêts sontsoudés par des pratiques occultes nourries parle favoritisme, le népotisme et le clientélisme.

Ce système de la corruption aurait-il puprospérer loin des centres de décision ?L'homme qui traîne aujourd'hui sur un fauteuilroulant a encore toute sa lucidité pour mesurer lemal qui a été fait en son nom, derrière son dos !Continuera-t-il à la tête de ce pouvoir gâteux etincompétent qu'il continue d'incarner malgré luiou aura-t-il la lucidité, comme le conseillentcertains de ses proches — mais pas tous ! —, depréparer dignement sa retraite pour laisser unechance à ce pays de se débarrasser de lanouvelle maffia des hauteurs !

[email protected]

«Trois mois n'ont pas suffi à soigner cette“maladie sans séquelles” que nous annonçaienthommes politiques et médecins ! Et vu l'état dumalade, on ne peut que féliciter les praticiensfrançais ! Ne vaut-il pas mieux passer aux herbesdu cheikh Banania et aux talismans du TalebRoqui 5 ?»

(Tata Aldjia)

La grande solitudede l'homme au

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l IL EST DÉCÉDÉ MERCREDI À PARIS

Henri Allegest parti

47 quintaux de kiftraité saisis

à Ouargla Plus de 47 quintaux de kif traité ont été

saisis jeudi dernier par les éléments del’Armée nationale populaire.

L’opération menée par l’unité du secteuropérationnel de Ouargla, 4e Région militaire,en coordination avec les services desDouanes algériennes, a également permis derécupérer deux véhicules 4x4 type Station,ainsi que l’arrestation de deux criminelsaprès une course-poursuite vers 19 heures,sur l’axe Hassi Messaoud-Illizi, précise lecommuniqué du ministère de la Défensenationale.

Synthèse R. N.

À L’INITIATIVE DE LA FOREM

Le «MandelaDay» célébré

à Bentalha

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ÉDUCATION

Baba Ahmed dit nonà la réhabilitation

des tricheurs au bacPAGE 6

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VENTES EN BAISSE EN 2013

LES ALGÉRIENS ACHÈTENTMOINS DE VOITURES

Kassa Aïssiconvoque

le BP du FLN

LA RÉUNION EST PRÉVUEPOUR AUJOURD’HUI

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En attendant l’émirSi au niveau de l’Entreprise por-

tuaire d’Alger (EPAL), le syndicatd’entreprise a réussi à désamorcer lacrise en engageant des négociationsmarathons avec l’employeur, les tra-vailleurs de DP World, la filière géréepar les Emiratis, brandissent toujoursla menace de la grève générale pré-vue la semaine prochaine. A l'origine

de cette radicalisation, lerefus de la direction deDP World d’engager desnégociations tant que lepremier responsable del’entreprise appartenant àla famille royale n’est pas

sur Alger.

Abdelmalek Sellal a octroyé une enveloppe de 39,5milliards de dinars pour la wilaya de Tizi-Ouzou, à l’issue de sa visite, le 16 juillet

dernier. Ce montant, le plus important desbudgets supplémentaires dégagés par l’Etat àchacune des visites du Premier ministre pourchaque wilaya, s’explique par les énormesretards qu’accuse Tizi-Ouzou, quasiment àl’arrêt depuis les événements de 2001.

39,5 milliards de dinarspour Tizi-Ouzou

[email protected]

Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

Sous-exploitationLa vingtaine de laboratoires chargés du contrôle de

la qualité répartis à travers les différentes wilayas nereçoivent qu’entre 10 000 et 14 000 échantillons àanalyser alors que leurs capacités réelles peuvent

atteindre 40 000 échantillons par an. Unesous-exploitation due essentiellement

au manque de ressourceshumaines. Le déficit en contrô-

leurs n’a, en effet, toujourspas été comblé.

Un jour, un sondage

Pensez-vousque la vente de

véhiculesneufs

continuera àbaisser durantles prochains

mois ?

OUI NON Sans opinion

Pensez-vous que lapériode de convalescence de Bouteflika

en Algérie va dépasser un mois ?RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEOui : 87,04%Non : 8,94%Sans opinion : 4,03%

PP

Précisions de la SNTFSuite à l’article paru dans la rubrique Per-

iscoop de votre édition du 17 juillet 2013sous le titre «La SNTF perd du terrain», laSNTF tient à apporter la mise au point sui-vante :

L’opération de réhabilitation et modernisationde 202 voitures voyageurs lancée par la SNTFvise à une mise à niveau de l’ensemble de sonparc existant (datant de plus de 25 ans) par l’in-troduction de nouvelles technologies, offrant demeilleures performances en termes de disponi-bilité, fiabilité et sécurité des personnes et desbiens transportés, une meilleure qualité de ser-vice et des conditions de voyage confortables.

Il est à rappeler que cette opération de réha-bilitation et modernisation des voitures sera réa-lisée, à l’exception de certains équipements, parles propres moyens de la SNTF, par le person-nel des ateliers de maintenance ferroviaire deSidi-Bel-Abbès et Hussein-Dey.

Une première action similaire a déjà été réa-lisée, avec succès, sur quarante (40) voitures(dont quatre voitures-restaurant) par les ateliersde Sidi-Bel-Abbès, lesquelles sont en exploita-tion commerciale sur les relations Alger-Oran etAlger-Constantine.

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 3

S’il est vrai que l’on est loindes +42% de l’exercice dernier,l’évolution en cours reste toute-fois limitée à quelques marquesautomobiles et pas d’autres avecdes écarts parfois remarquables,jusqu’à +160% pour Seat et -49%pour Opel. Et pour la premièrefois depuis plusieurs années, levolume global mensuel de mai etjuin a été en baisse nette, res-pectivement -8,6% et -13,5% parrapport à 2012.

C’est dire d’emblée que cesrésultats semblent dessiner lescontours du marché de l’automo-bile algérien de demain. Lesindices d’une maturation tantsouhaitée et qui supplantera àterme les approximations etl’amateurisme. Revenir à destaux de progression sensés, c’est

sans doute l’expression d’at-tentes nouvelles d’une clientèle àla recherche de la qualité de pro-duits et de prestations en serviceaprès-vente aux standards inter-nationaux. Espérons que l’heurede la professionnalisation quenous avons tant louée est arrivée.

Les résultats de ce premiersemestre font émerger Peugeoten tête du classement avec unvolume global de l’ordre de 48617 ventes et un taux qui atteintles +63%. Il est talonné de prèspar son compatriote, Renault qui,à travers ses performances aucours des deux derniers mois,réaffirme sa détermination àrevenir au-devant de la scène. Iltotalise un chiffre global de 43392 unités pour un recul de -4%par rapport à l’année dernière. En

troisième position, c’est l’autremarque du groupe, Dacia, quiconfirme son avancée dans notrepays avec 23 972 ventes et unegamme renouvelée, moderniséeet un design autrement plus raffi-né. La marque japonaise Toyotase positionne à la 4e place en réa-lisant 19 867 ventes suivie ducoréen Hyundai qui voit sesventes, 19 078 unités, chuter de -19%.

Comme on le soulignait plushaut et contrairement à un grandnombre de constructeurs, desmarques ont affiché pour cettepremière moitié de l’année, unétat de santé resplendissant avecdes volumes de vente en crois-

sance fulgurante et des nouveau-tés qui séduisent beaucoup.C’est le cas notamment de Seatavec +160% et 12 818 ventes,Skoda +102% et 4 727 unités,Audi +91% et 1 480 ventes,Citroën +82% et 9 802 ventes,Volkswagen +34% et 18 672véhicules vendus. Une progres-sion localisée qui résume la ten-dance générale du marché et leschoix réorientés du client versdes véhicules modernes fiableset labellisés. Certes, le prix conti-nue à déterminer le gros des nou-velles acquisitions mais nousconstatons cependant une migra-tion réfléchie vers des marques etdes modèles de moyen et haut de

gamme. C’est le cas notammentdes marques françaises et alle-mandes qui s’accaparent plus de63% de parts du marché national.Et la Clio 4 se démarque claire-ment comme la voiture la plusvendue au cours de ce semestre.

Dans le détail, le véhicule par-ticulier enregistre 216 290 ventespour un taux de l’ordre de +17%,c’est presque 80% des ventesglobales du marché. Au mêmemoment, le véhicule utilitairemarque un recul de -8% compa-rativement à l’année dernièremais en l’absence hélas deschiffres de vente des marqueschinoises bien présentes dans cemarché notamment les utilitaireslégers.

Pour sa part, le segment B,des petites berlines (Clio, 208,301, Symbol, Polo, Ibiza, C-Elysée, Logan…) totalise 149239 ventes, soit 70% des perfor-mances du véhicule particulieravec une domination continue dela marque Renault et ses infati-gables Clio4, Symbol et ClioCampus.

Du côté des utilitaires, c’estencore l’increvable Toyota Hiluxqui joue le maître des lieux grâceà une image de fiabilité et derobustesse qui fait sa réputationdepuis des années. Il représenteà lui seul plus de la moitié desventes globales de Toyota enAlgérie.

Ceci étant, les résultats de cepremier semestre sont les signesannonciateurs d’une mutationinévitable et nécessaire de lastratégie des concessionnairesen Algérie. L’agressivité commer-ciale doit être désormais de mise,le client doit être choyé et bientraité, les véhicules d’une qualitémeilleure et le service après-vente, un enjeu majeur dans leurpolitique de développement dansle pays.

B. Bellil

Comme attendu dès le début de l’année en cours, la ten-dance générale du marché de l’automobile en Algériesemble marquer un recul de la croissance contrairementaux années précédentes. Un ralentissement nuancé dèslors que les résultats globaux au terme du premiersemestre sont toujours en courbe ascendante, soit 257170 ventes et un taux de l’ordre de +13,6%.

LUTTE CONTRE LA CONTREBANDE DES CARBURANTS

Benbada plaide pour la politique des prix réels

Mohamed Kebci - Alger (LeSoir) - C’est ainsi qu’au momentoù le gouvernement a pris unéventail de mesures à même decontrecarrer les contrebandiersdont la saisie de tous les moyensde contrebande du carburant,des biens des contrebandiers,ainsi que d'autres mesures auniveau des stations Naftal, un deses éléments «nage» à contre-courant de cette doctrine.

C’est ainsi que le ministre duCommerce, donc directementconcerné par le dossier, estimeque la parade efficace à mêmede venir à bout de ce phénomè-ne est dans l’instauration des prixréels de ces produits sensibles.

Dans un entretien accordé ànotre confrère arabophoneEchourrouk, jeudi dernier,Mustapha Benbada a plaidé pourl’alignement des prix des carbu-rants aux seuils qui sont les leursau Maroc où ils ont subi deuxaugmentations en une année.«Une fois le carburant au mêmeprix au Maroc que chez nous, iln’y aura plus de contrebande»,a-t-il argumenté, non sans évo-quer le coût politique d’une tellemesure synonyme de suppres-sion du soutien étatique à ce pro-duit de première nécessitécomme c’est le cas pour le lait, lepain et autres produits de base.«Il est politiquement difficile de

l’appliquer», reconnaîtra-t-il, fai-sant cas de tentative dans cesens de sa part.

«Nous avons à maintes foistenté de revoir à la hausse lesprix des carburants d’un dinar,nous avons eu affaire à une très

forte résistance», a-t-il dit. Etpourtant, en opiniâtre qu’il est,Benbada a estimé que l’applica-tion des prix réels pour les pro-duits sensibles est impérative.«Je pense que la rareté de ceproduit localement ne réside pasque dans la contrebande mais dufait que le Maroc a procédé àl’augmentation des tarifs de sescarburants à deux reprises enune année. Ce qui fait que lamarge bénéficiaire des contre-bandiers a doublé avec l’aug-mentation du nombre de ces der-niers», a soutenu le ministre pourqui la contrebande s’est «démo-cratisée» avec pratiquement toutle monde qui pratique ce«métier».

Mais Benbada se veut pru-dent, lui qui plaide pour unedémarche graduelle avec, a-t-ilaffirmé, «un discours de véritéque doit tenir le pouvoir à l’en-droit du citoyen» quant à «lanécessité de faire face à la réali-

té des prix de consommation».Car, pour lui, «il s’agit dedéfendre la protection de l’éco-nomie nationale».

Et la contrebande n’est pas«l’apanage» des carburantspuisque, a poursuivi le ministredu Commerce, touchant les pro-duits alimentaires. Ainsi, selonBenbada, si la facture d’importa-tion du pays s’élève à 28 mil-liards de dollars les six premiersmois de l’année en cours, c’esten grande partie en raison de lacontrebande mais aussi du gas-pillage.

Et de citer les exemples du laitet du blé qui représentent à euxseuls 80% de cette facture d’im-portation. Deux produits qui fontl’objet d’autres usages ; pour lelait, son utilisation dans les diversproduits dérivés du lait, fromageset yaourts entre autres. Une fac-ture qui constitue, selon lui, un«danger».

M. K.

Combattre le phénomène de contrebande de carburantsqui «est désormais un problème tant sécuritaire qu'écono-mique», comme l’a qualifié Daho Ould-Kablia dimanchedernier quand il évaluait à près de 25% la production natio-nale de carburants «gaspillée et exportée», ne semble pasprendre la même signification pour des membres del’équipe à Abdelmalek Sellal.

VENTES EN BAISSE EN 2013

Les Algériens achètent moins de voitures

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Renault Clio4, la préféréedes Algériens

La voiture la plus vendue au terme de ce premier semestre aété de loin la nouvelle Renault Clio4 qui a cumulé plus de 16 910exemplaires vendus avec une nette dominance de la motorisationessence au détriment du diesel. La Clio4, lancée au cours de l’au-tomne 2012, arbore un design moderne et innovant qui marqueune rupture radicale avec l’ancien style. Elle propose également unhabitacle accueillant et confortable et une dotation en équipementsde nouvelle génération à l’image de l’écran tactile qui trône aubeau milieu de la console centrale et offrant une fonctionnalitévariée, radio, Bluetooth, navigation, possibilité de connexionexternes, USB…

Dès son lancement en Algérie, elle a séduit la clientèle ainsi quele club des journalistes automobile qui lui a décerné le titre tantconvoité de voiture de l’année 2013 en Algérie. Son prix de venteà partir de 1 390 000 DA TTC reste compétitif dans le segment.

B. B.

Benbada dénonce aussi le gaspillage.

TTOOPP 1100 DDUU 11EERR SSEEMMEESSTTRREE 220011331- PEUGEOT 48 617 + 81%2- RENAULT 43 392 + 27%3- DACIA 23 972 + 32%4- TOYOTA 19 867 +133%5- HYUNDAI 19 124 - 11%6- VOLKSWAGEN 18 672 + 43%7- SEAT 13 564 +175%8- CHEVROLET 9 231 - 46%9- CITROËN 9 802 +143%10- KIA 8 633 + 20%

L’heure de la professionnalisation est arrivée.

Ce samedi 23 avril 2011 au cime-tière du Père Lachaise, Henri Allegvenait de prendre un sacré coup devieux. Une foule nombreuse d’amis,pour la plupart d’anciens cadres et diri-geants du PAGS (Parti de l’avant-garde socialiste), d’anciens militantsanti-colnialistes sont venus rendre undernier hommage à Gilberte, sonépouse et sa compagne de lutte : elleavait pris une part importante dans lapréparation de son évasion de la pri-son de Rennes en 1961. Nombreuxétaient ceux qui pressentaient ce jour-là qu’Henri Alleg n’allait pas tarder àsuivre sa femme. Moins d’un an etdemi après, le 9 juillet 2012, il est victi-me d’un AVC, trois mois après sa der-nière apparition publique lors d’undébat organisé par les Amis del’Humanité au cinéma Max Linder deParis sur le 50e anniversaire de l’indé-pendance de l’Algérie. Un an après, le17 juillet, il décédait. «On s’y attendait.Il dormait depuis quatre jours. Hier(mardi) il ne s’est pas réveillé. Il estparti. Depuis son AVC, il y a eu deshauts et des bas. Depuis quelquetemps, il ne lisait plus, ne regardaitplus la télé. Il est resté impressionnant

de courtoisie et de gentillesse quanddes amis le visitaient», témoigne sonfils André.

Henri Alleg, de son vrai nom HarrySalem, est né à Londres dans unefamille juive aux racines russes etpolonaises ayant fui «les pogroms et lamisère qui faisaient rage à la fin du 19e

siècle et du début du 20e siècle dansl’empire russe», écrit-il dans MémoireAlgérienne. Et ce, avant que sa famillene décide de s’installer en Francedans les années 20 où Henri Alleg afait une bonne partie de sa scolarité.Hasard de l’histoire, après avoir passéle bac à Aix en 1939 – il avait 18 ans —il embarque à Marseille à destinationd’Alger, «qui devait devenir ma ville»(in Mémoire Algérienne) et où il nepensait pas s’y «installer définitive-ment». C’est ainsi qu’a basculé le des-tin de l’auteur de la Question dont unegrande partie de son histoire va seconfondre avec celui de l’Algérie. Etquand il débarque à Alger, Henri Alleg,qui avoue ne lire l’Humanité qu’occa-sionnellement – il n’était pas encorecommuniste – c’est dans une entrepri-se de peinture située dans le faubourgde Bab-el-Oued qu’il prend sa «pre-mière leçon de lutte de classes» quandun ouvrier algérien lui intime de ne

transporter qu’un seul sac de peintureà charger sur le camion. «Je prends unsac, tu prends un sac, je pose un sac,tu poses un sac, pas plus» lui disait-il !La suite ? Alleg milite dans les rangsdu Parti communiste algérien (PCA).Avant le débarquement des forcesaméricaines en 1942, Alger était alorssous le joug pétainiste, avant de deve-nir la capitale de la «France libre».C’est à cette époque qu’il fait ses pre-mières armes de journaliste : il estalors le rédacteur en chef de la JeuneAlgérie organe de «l’Union de la jeu-nesse démocratique algérienne» dontfera partie l’adjudant Henri Maillottombé les armes à la main en 1956dans la région de Chlef (ouest d’Alger),et ce, avant d’aller travailler au syndi-cat des dockers d’Alger dirigé parMohamed Nefaa, dit «Hadj Moscou»,l’homme qui a contraint sous la mena-ce physique les gangsters marseillaisvenus dicter leur loi aux dockers à quit-ter précipitamment Alger par le premierbateau en partance vers Marseille. En1943, il est employé par France-Afrique qui devint après le déménage-ment de son siège à Paris, France-presse, la future AFP ! C’est à traversson travail de journaliste et de militantcommuniste qu’Henri Alleg va décou-

vrir la réalité de l’Algérie coloniale «desgroupes d’hommes décharnés, enhaillons qui, fantômes blafards avan-çaient dans la nuit, vers les cités juste-ment, dans l’espoir d’une improbableembauche (…) A chaque hiver de fami-ne, lorsque je voyageais à traversl’Algérie, je retrouvais ces spectaclesépouvantables (in MémoireAlgérienne). Et qu’avait déjà relaté en1939 Albert Camus, alors journaliste àAlger républicain dans une série dereportages Misère de la Kabylie !Journaliste à Liberté, «instructeur» duPCA, Alleg parcourt l’Algérie d’un boutà l’autre, avant d’entrer en 1950 àAlger Républicain pour en devenir unan plus tard le directeur jusqu’à soninterdiction par les autorités colonialesen 1955 pour sa dénonciation de la tor-ture et des atrocités commises par l’ar-mée coloniale envers les populationsciviles et, surtout, pour son engage-ment en faveur de l’indépendancealgérienne. Après l’interdiction du jour-nal et du PCA qui venait de créer sespropres groupes armés, lesCombattants de la libération (CDL),Henri Alleg plonge dans la clandestini-té et envoie des articles en Francepour l’Humanité. En juin 1957, en plei-ne bataille d’Alger, il est arrêté par lesparas du général Massu, séquestrédans un immeuble en constructiond’El-Biar servant de siège au comman-dement de la 10e division des parachu-tistes et de centre de torture. Il y seraaffreusement torturé durant un mois.C’est là qu’il croisera Maurice Audinqui lui dira ces seuls et derniers mots :«C’est dur Henri» !

Interné en France, Henri Allegs’évade en 1961. Un an plus tard, enjuin 1962, avec Abdelhamid Benzine etBoualem Khalfa, il relance AlgerRépublicain. Trois ans plus tard, suiteau coup d’Etat du 19 juin 1965, le jour-nal est interdit. Alleg quitte l’Algérie. De1966 jusqu’en 1972, il est l’un des diri-geants du PAGS (Parti de l’avant-garde socialiste) et journaliste àl’Humanité à partir de 1966, et ce,

avant de rejoindre le Parti communistefrançais (PCF).

Outre La Question, MémoireAlgérienne (ed.Stock 2005), HenriAlleg est l’auteur de plusieurs livresdont un monumental Guerre d’Algérie(en quatre tomes aux EditionsMessidor), Prisonniers de guerre (édi-tions de Minuit)… A quoi s’ajoute uneactivité inlassable pour faire connaîtrela vérité sur la guerre coloniale et sesatrocités dont l’«Appel des douze»dont il est l’un des signataires deman-dant au président Chirac et au Premierministre Lionel Jospin de dénoncer lapratique de la torture durant la guerred’Algérie.

Henri Alleg aura été de tous lescombats et les actes de solidaritéenvers les peuples opprimés et lesluttes des travailleurs : en faveur desjournalistes, intellectuels et démo-crates algériens assassinés par lesislamistes, pour la libération de laPalestine, pour exiger la cessation dela répression envers les journalistesalgériens en n’hésitant pas à prendrela parole publiquement en avril 2006devant l’ambassade d’Algérie à Paris.

H. Z.

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE4

IL EST DÉCÉDÉ À PARIS

Henri Alleg est parti

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Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir)- L’institution militaire a été représen-tée par le ministre délégué à laDéfense nationale, AbdelmalekGuenaïzia, et le chef d’état-major del’ANP, le général de corps d’arméeAhmed Gaïd Salah. Il y avait aussi laprésence remarquée de l’ancienministre de la Défense, le général à laretraite Khaled Nezzar, et l’ancienconseiller à la sécurité à la présiden-ce de la République, le général à laretraite Mohamed Touati.

Saïd Bouteflika, le frère cadet et

néanmoins conseiller du chef del’Etat, qui a pour habitude de repré-senter la présidence de laRépublique en pareille circonstance,était également présent en compa-gnie du directeur du protocole de laprésidence de la République,Mokhtar Reguieg. Si de nombreuxministres étaient arrivés tôt au cime-tière, il n’en a pas été de même pourle Premier ministre Abdelmalek Sellalqui est arrivé, lui, à la fin de l’enterre-ment.

Parmi les anciens chefs de gou-

vernement, il est à signaler la présen-ce de Mouloud Hamrouche, BelaïdAbdeslam, Sid Ahmed Ghozali etAhmed Benbitour.

Sid Ahmed Ghozali a témoignéque le défunt était de ces cadres quitravaillaient dans l’ombre pour l’inté-rêt de la Nation. L’institution parle-mentaire a été représentée par lesprésidents des deux Chambres duParlement, Abdelkader Bensalah etLarbi Ould Khelifa. La classe poli-tique ne s’est pas fortement signalée.

Hormis Bensalah, qui a aussi lacharge de secrétaire général par inté-rim du RND, aucun autre leader departi politique ne s’était rendu aucimetière de Sidi M’hamed où l’onaura noté la présence de l’ancienprésident du RCD, Saïd Sadi.

Le défunt Ahmed Senhadji,homme discret et rigoureux, a fait

carrière dans l’institution militaired’où il sort retraité en 2011 avec legrade de général-major. L’ultime

fonction qu’il a occupée était secré-taire général du ministère de laDéfense national (MDN). Il y a éténommé en août 2000. Il est restédans cette fonction jusqu’en 2011,année de son départ à la retraite.Avant de prendre en charge le secré-tariat général du MDN, AhmedSenhadji était attaché militaire à l’am-bassade d’Algérie à Paris. Il y a éténommé par le président LiamineZeroual en 1996.

Auparavant, il avait notammentoccupé le poste de directeur du géniemilitaire, puis celui de directeur duprotocole sous la présidence deLiamine Zeroual. Ses rares implica-tions politiques datent aussi du tempsde Liamine Zeroual qui l’avait associéà la commission du dialogue nationa-le.

S. A. I.

DÉCÉDÉ JEUDI À PARIS

Le général-major Ahmed Senhadji inhumé hier à Sidi M’hamed

La Forem et l’ambassaded’Afrique du Sud à Alger ont rendu cejeudi, un hommage à Nelson Mandelaen organisant une journée spécialeau centre pédopsychiatrique deBentalha à l’occasion de la Journéeinternationale consacrée au leader.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La Fondationnationale pour la promotion de la santé et le déve-loppement de la recherche (Forem) a décidé decommémorer la Journée internationale consacrée àNelson Mandela avec l’organisation d’une activitéspéciale au centre de Bentalha.

Ce jeudi, une activité spéciale régnait au niveau

du centre où plus d’une centaine de personnes s’ac-tivaient à nettoyer les lieux et à effectuer des travauxd’entretien.

L’ambassadeur d’Afrique du Sud à Alger ainsique le personnel de l’ambassade se sont joints auxmembres de la Forem pour donner un visage nou-veau au centre. Au niveau du jardin, dans les locauxet les dépendances, chacun a fourni un maximumd’efforts pour la réussite de la journée. Ils étaienttrente employés de l’ambassade et 150 bénévolesde la Forem à s’affairer dans une ambiance bonenfant en cette journée ramadanesque.

Le professeur Khiati, président de la Forem, arappelé à cette occasion que la Journée internatio-nale Nelson Mandela a été recommandée par lesNations Unies depuis l’année 2010. «Tous les ans,

le 18 juillet il y a des festivités pour rendre homma-ge au grand homme. Nous avons eu donc l’idée defaire un travail de bénévolat pendant 67 minutes enréférence aux 67 années consacrées au militantis-me par le leader», a déclaré le professeur Khiati,pour qui le programme arrêté a été consacré à unecampagne de propreté du centre.

S’agissant de l’hommage rendu à NelsonMandela, le premier responsable de la Forem a pré-cisé que les Algériens sont les plus habilités à orga-niser cette journée au vu du lien du leader avec larévolution : «Par ailleurs et après l’indépendance,l’Algérie et l’Afrique du Sud ont été partenaires,nous restons donc solidaires avec le leader», sou-ligne le professeur Khiati.

Le centre pédopsychiatrique de Bentalha,

région qui a vécu dans sa chair les attaques deshordes terroristes dans les années 90, a été créé ily a plus d’une dizaine d’années par la Forem en vuenotamment de prendre en charge les enfants et lesadolescents en difficultés.

Les recherches effectuées par les spécialistesont révélé d’ailleurs que la plupart des adolescentsde la région souffraient encore des séquelles psy-chologiques après le massacre perpétré dans lalocalité il y a de cela 16 années.

Par ailleurs, la campagne Nelson Mandela a tra-vers le monde est un appel aux communautés etaux entreprises en vue de consacrer 67 minuteslors de la journée du 18 juillet au service de la com-munauté.

F.-Z. B.

À L’INITIATIVE DE LA FOREM

Le «Mandela Day» célébré à Bentalha

Notre frère et camarade de combat Henri Alleg vient denous quitter. Il est décédé suite aux conséquences d’unaccident cérébral survenu l’an dernier.

Henri Alleg, de son vrai nom Harry Salem, a été anciendirecteur d'Alger Républicain avant son interdiction par lesautorités coloniales en 1955 et après l'indépendance jus-qu'à sa suspension après le coup d'Etat du 19 juin 1965. Ila été membre dirigeant du Parti communiste algérien puisdu PAGS.

Fuyant la répression anti-communiste déclenchéeaprès le coup d'Etat, il a dû rejoindre la France.Authentique internationaliste, il a été pris d'un immensesentiment de révolte contre l'oppression coloniale dès sonpremier contact avec l'Algérie en 1939. Il a adhéré au Particommuniste algérien réduit à l'action clandestine et pris faitet cause pour la lutte pour l'indépendance de l'Algérie.

Durant la guerre de Libération, il est activement recherchépar toutes les polices. Il est arrêté en juin 1957 par lesparas du sinistre Bigeard lors d'un traquenard qu'ils luiavaient tendu au domicile de son camarade Maurice Audin,dont le corps n'a jamais été retrouvé.

Henri Alleg est soumis à la torture comme tous lespatriotes et les combattants anti-colonialistes pris dans lesgriffes de l'armée française. Il réussira à faire sortir de pri-son son retentissant témoignage La Question dans lequelil fera connaître au monde entier les atrocités commisespar la soldatesque coloniale sur les patriotes.

Notre camarade Henri sera inhumé le 29 de ce mois,Alger Républicain présente ses condoléances les plusattristées à la famille, aux amis et aux camarades dudéfunt.

Zoheir Bessa, Directeur d'Alger Républicain

L’hommage de Zoheir Bessa

Décédé jeudi à Paris, des suites d’une maladie, l’anciensecrétaire général du ministère de la Défense nationale (MDN),le général major à la retraite Ahmed Senhadji a été inhumé hierau cimetière de Sidi M’hamed, à Alger. Plusieurs membres dugouvernement, des militaires de haut rang à la retraite et enfonction, des personnalités politiques se sont mêlés à la foulenombreuse pour rendre un dernier hommage au défunt.

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Henri Alleg.

Par Hassane Zerrouky

Général-major Ahmed Senhadji.

Le Soird’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 5Actualité

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -Le Front de libération nationale,première force politique d’Algérie,est géré par texto. C’est en effetvia un simple sms que lesmembres du Bureau politique ontété convoqués par Kassa Aïssi.

Une initiative personnelle dontl’objectif est de dresser une éva-luation de la situation du parti.«J’ai demandé aux membres duBP de nous réunir samedi. C’estune rencontre informelle pour fairele constat sur les différents dos-siers en cours. C’est une réuniond’évaluation», a expliqué, hier,Kassa Aïssi. Selon lui, la tenue duBureau politique s’avère être com-pliquée du fait des emplois dutemps de ses membres. MaisKassa Aïssi avoue ne pas savoir siles 13 autres membres participe-ront ou pas à cette réunion.«Madani Bradaï s’est excusé car ila eu un problème personnel. Pourles autres, les confirmations sonten cours. Je ne peux rien dire pource qui est de AbderrahmaneBelayat. Mais il est certain que toutle monde est concerné», soulignele chargé de la communication duparti.

Il serait, en effet, malvenu quele coordinateur du parti ne se pré-sente pas à une réunion duBureau politique. Même si, théori-quement, il est seul habilité àconvoquer les membres de cetteinstance. Pour Abdelhamid Si Affif,cette réunion est un «non-événe-ment». «Il y a quelques jours, j’aireçu un sms de la part de KassaAïssi disant en substance : je suisdisponible samedi pour tenir uneréunion du BP. Mais ce n’est passérieux. Je n’y participerai pas.D’ailleurs plusieurs membres nedevraient pas y participer non plus.C’est le cas du coordinateur quiest actuellement absent», indique-t-il. Si Affif estime que cette initia-tive n’est qu’un nouveau coup deforce pour convoquer une sessiondu Comité central et installer unnouveau secrétaire général. Selonlui, deux grandes tendances selivrent une véritable guerre en pré-vision des élections présiden-tielles. Le premier clan regroupeAbdelaziz Belkhadem, Amar

Saïdani, Tahar Khawa et l’en-semble des députés hommes d’af-faires du groupe parlementaire duFLN à l’Assemblée. «Leur plan estle suivant : ils installent AmarSaïdani à la tête du parti et ce der-nier se charge de désignerBelkhadem candidat du Front delibération nationale en 2014.» SiAffif estime que ce clan peut s’avé-rer particulièrement dangereux dufait de la puissance de l’argent.«Jeudi, Mohamed Djemaï s’estdéplacé à la wilaya d’Alger et auministère de l’Intérieur avec ungroupe de députés afin d’obtenirl’appui de l’administration pourconvoquer une session du Comitécentral. Encore une fois, ils ontreçu une fin de non-recevoir»,

note-t-il. L’autre clan, auquelappartient Si Affif estime que leFLN ne dispose pas de «candidatmaison» pour 2014 et qu’il sou-

tiendra une personnalité «d’enver-gure nationale». «Le prochain pré-sident de la République sait qu’ildevra compter avec le FLN. Nous

serons le premier à le soutenir,aucun parti ne nous devancera.Cette personnalité devra êtreproche du FLN, elle sera progres-siste et républicaine. Mais au seindu parti, nous devons avant toutnous débarrasser de la tendanceislamo-conservatrice.

Et pour cela, le FLN a besoinde stabilité. Voilà pourquoi je sou-tiens l’idée de consacrerAbderrahmane Belayat en qualitéde secrétaire général par intérimjusqu’à la tenue d’un congrès enmars 2015», affirme Si Affif. Cedernier se montre particulièrementinsistant à propos d’une candidatu-re FLN. «Je m’opposerai à unéventuel soutien du parti à la can-didature de Abdelaziz Belkhademou de Ali Benflis. D’ailleurs, jem’opposerai également àAbderrahmane Belayat s’il serange aux côtés de Benflis.»

T. H.

LA RÉUNION EST PRÉVUE POUR AUJOURD’HUI

Kassa Aïssi convoque le Bureau politique du FLN

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Abder Bettache - Alger (Le Soir) - «Depuissa désignation à la tête du parti, AbdelkaderBensalah n’a respecté aucun de ses engage-ments. Il est à noter le recul de celui-ci sur unedécision prise lors du dernier Conseil national,ayant trait à l’interdiction faite aux membres dela Commission nationale de préparation ducongrès de siéger au sein des commissions dewilayas». Les animateurs du mouvement deredressement maintiennent que l’enjeu restebien évidemment dans les conditions de prépa-ration du prochain congrès du parti. Et pouraccentuer la pression sur Bensalah, lesmembres du mouvement pour la sauvegardedu RND ont décidé de se retirer de toutes lesstructures du parti, y compris du bureau tech-nique. Ce dernier, présidé par Bensalah, comp-te notamment parmi ses membres : YahiaGuidoum, Tayeb Zitouni et Bekhti Belaib. Il y aquelques jours, soit moins d’une semaine, lesanimateurs du mouvement de redressementont adressé une lettre à Bensalah pour luidemander de respecter ses engagements. «Onlui tend la main pour la dernière fois», précise

notre source. Et pourtant, le successeurd’Ouyahia à la tête du RND avait implicitementindiqué lors de sa dernière sortie médiatiqueque la crise au sein du RND fait «désormais dupassé». Et en guise d’arguments, il affirme«que l’élection des structures du parti au niveaude l’Assemblée populaire nationale (APN) est lapreuve que le rassemblement a surmonté lesdifficultés qui se dressaient devant lui». Mieux,l’ancienne ministre déléguée chargée de laFamille et de la Condition féminine et de sur-croît la chargée de communication de cette for-mation politique, Nouara Djaâfar avait soutenupour sa part préférer regarder les choses d’unœil positif, estimant que le 4e congrès prévuavant la fin de l’année se déroulera dans «debonnes conditions et que le futur SG sera éluavec la bénédiction de tous les membres duconseil national».

Pour rappel, de profondes divergences sontapparues entre le secrétaire général par intérimet le chef de l’ex-mouvement de redressementdu RND au sujet de la participation des coordi-nateurs régionaux à la commission de prépara-tion de ce congrès qui élira le successeurd’Ahmed Ouyahia, démissionnaire, à la tête duparti. M. Bensalah, selon des sources sûres,avait décidé d’impliquer les mouhafadhs régio-naux, malgré l’opposition de Guidoum à la pré-paration du congrès. Cette situation avaitd’ailleurs poussé à maintes reprises les deuxhommes forts du RND à des altercations ver-bales «Yahia Guidoum considère les coordina-teurs régionaux comme étant des partisans

d’Ouyahia, mais sa demande de les écarter dela préparation du congrès a été rejetée parBensalah qui a tranché pour la participation deces coordinateurs», affirment nos sources. Etd’ajouter : «Depuis sa désignation à la tête duparti, Bensalah ne cesse de gagner du temps.La preuve est qu’aucun coordinateur n’a étéarrêté, à l’exception de celui de Béjaïa qui adémissionné». En somme, au sein du RND, lacrise est désormais entière.

A. B.

Le chargé de la communication du Front de libérationnationale a adressé une convocation aux membres duBureau politique afin de tenir, aujourd’hui, une réunion«d’évaluation».

Kassa veut faire le constat sur les dossiers en cours.

Bensalah n’a respecté aucun de ses engagements.

MALGRÉ LES PRÉSOMPTIONS DE CORRUPTION SUR LES RESPONSABLES DE SA FILIALE SAIPEM

La relation d’ENI avec les autoritésalgériennes nullement affectée

RND

La crise persiste

Les jalons de coopérationposés par le fondateur d’ENI,Enrico Mattei, avant l’indépen-dance même de l’Algérie,résistent bien à l’usure dessuspicions de corruption quiplanent sur l’activité de sa filia-le de génie civil Saipem.

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) -Paolo Scaroni, actuel patron dugroupe italien, a été reçu jeudi, àAlger par Youcef Yousfi. Dans uncommuniqué publié par le géanténergétique européen sur son siteInternet, les deux responsablesont discuté «des activités encours, de leur évolution et, égale-ment, des projets futurs du groupe

dans le pays». Yousfi et Scaroniqui «partagent l’importance straté-gique de la présence d’ENI enAlgérie» ont ainsi annoncé de pro-chaines activités de prospectionqui seront lancées dans l’AtlasTellien en partenariat avecSonatrach.

«Le PDG a souligné l’intérêt dela compagnie à développer denouvelles activités d’explorationoffshore (en mer profonde et ultraprofonde) – pour lesquelles ENI ade l’expérience et est un leader enMéditerranée – ainsi que desrecherches on shore, dans l’Atlasnotamment à 100 km au sudd’Alger où elle a déjà mené des

études durant les dernièresannées. A cet égard, des techni-ciens de Sonatrach ont bénéficiéd’une formation», lit-on dans lemême communiqué.

Ce faisant, l’option d’exploiter legaz de schiste algérien est évo-quée. «Paolo Scaroni et YoucefYousfi ont également abordé lacoopération entre ENI etSonatrach dans de futurs projetsd’exploration et d’exploitation degaz de schiste. Les deux compa-gnies ont finalisé un mémorandumd’entente dans ce domaine et vontassocier leurs efforts pour la pro-duction d’hydrocarbures nonconventionnels.», annonce-t-on.

Il convient de souligner qu’ENIest le premier groupe étranger enAlgérie avec une production quoti-dienne de 80 000 barils d’équiva-lent pétrole. Il a des intérêts dans24 licences d’exploration et dedéveloppement qui sont actuelle-ment en production ainsi que 8autres permis d’exploration quisont au stade de développement.

Il faut néanmoins rappeler quesa filiale Saipem est au cœur d’unscandale de corruption impliquantses plus hauts responsables. Il faitl’objet d’une enquête internationa-le menée par des juges italiens etalgériens. La filiale qui réalise legros de son chiffre d’affaires en

Algérie est soupçonnée de décro-cher des marchés importants pardes moyens déloyaux. Elle auraitversé près d’un milliard de dollarspour obtenir des marchés deconstructions d’infrastructurespétro-gazières au sud, le gazoducMed-Gaz notamment.

La visite de Scaroni à Algeraura en tout cas dissipé le doutedes Italiens, après la tempêtemédiatique qui a terni son imagedes suites des agissements desresponsables de Saipem. La rela-tion d’ENI avec l’Etat algérien estsi forte qu’un scandale de corrup-tion ne saurait l’ébranler.

L. H.

La crise qui secoue le RND n’est pasprête de connaître son dénouement. Pourpreuve, la montée au créneau il y aquelques jours des principaux animateursdu mouvement de redressement attesteplus que jamais du profond malaise quirègne dans ce parti. Les Guidoum, Zitouniet autres Belaib et Hafsi ont de nouveauinterpellé Abdelkader Bensalah.

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Nawal Imès - Alger(Le Soir) - Après le flou provoquépar les déclarations du Premierministre au sujet des candidatsau bac ayant triché, le ministrede l’Education recadre le débat :pas question que des candidatssur lesquels pèsent des soup-çons de triche puissent êtreconsidérés comme bacheliersaprès enquête. Certains d’entreeux pourront néanmoins échap-per à la sanction d’exclusion pou-vant aller de 3 à 10 années.

Le ministre de l’Education metainsi un terme aux rumeurs lesplus folles et aux supputationsqui n’avaient pas tardé à faireréagir le corps enseignant. Unecorporation qui, au terme de l’en-

quête diligentée par le départe-ment de Baba Ahmed, se retrou-ve également pointée du doigt.

La commission qui a finaliséet rendu son rapport au ministrede l’Education évoque la compli-cité de certains surveillants etdirecteurs de centres d’examen.Ces derniers ne sont pas à l’abride sanctions. Lesquelles ?

Le ministre de l’Educationn’hésite pas à évoquer l’éventua-lité de les exclure. Des déclara-tions qui n’ont pas laissé indiffé-rents les concernés.

Le porte-parole du Cnapestest formel : les procès-verbauxémanant des centres d’examenoù la triche était généralisée indi-quent que c’est l’administration

qui a poussé enseignants etchefs de centre à ne pas quitterles salles où les candidats ten-taient de travailler en groupe.

Lors de l’épreuve de philosophieplus particulièrement et aumoment où les candidats ontcommencé à rouspéter puis à tri-

cher, les enseignants qui ontrefusé de cautionner cette situa-tion ont reçu des instructions dela part de l’administration leurdemandant de ne pas quitter leurposte. Il était alors question detenter de contenir la colère desélèves et éviter tout déborde-ment puisque dans certainscentres d’examen, des candidatsont tout simplement saccagé dumobilier.

Comment accuser aujourd’huices enseignants de complicité,s’interroge le porte-parole duCnapest, pour qui évoquer dessanctions à l’encontre des ensei-gnants est malvenu.

En évoquant les sanctions quipourraient toucher les ensei-gnants, le ministre de l’Educationne dévoile pas le nombre de sur-veillants qui pourraient êtreconcernés. Ce qui est certain,c’est que cette mesure ne laisse-ra pas indifférents les concernésqui montent déjà au créneau.

N. I.

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE6

ÉDUCATION

Baba Ahmed dit non à la réhabilitationdes tricheurs au bac

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Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -Les prévisions des spécialistes sont confir-mées.

La température des prix des légumesest beaucoup plus clémente en cettedeuxième semaine du mois de Ramadhan.Le marché de Belouizdad affichait hiermatin, des prix en baisse au grand bonheurde la ménagère qui peut s’approvisionnersans se ruiner.

Ainsi la tomate, la courgette et la carot-te, produits très prisés, qui se sont venduesà 100 dinars le kilo les premiers jours dumois de Ramadhan ont été cédées entre60 et 80 dinars le kilo hier. La tomate amême atteint les 30 dinars le kilo dans cer-tains endroits. La pomme de terre égale-ment, cédée à 50 dinars le kilo, elle s’estvendue à 35 dinars.

«Les légumes ont connu une baissed’une moyenne de 20 dinars le kilo cha-cun», a indiqué un commerçant. Le

consommateur, pour sa part est contentmême si d’après une dame, «les prix prati-qués les premiers jours du mois deRamadhan ont déjà vidé les portefeuilles».Zineb qui était en train de passer comman-de pour un kilo de tomate, de pomme deterre et du poivron rebondit dans le mêmesens.

«Les prix sont, certes, abordables maisils nous ont déjà coûté les yeux de la tête»a-t-elle souligné. Les viandes blanches nesont pas en reste.

Le poulet, vendu jusqu’à 420 dinars lekilo la semaine passée a été cédé à seule-ment 300 dinars. Les quantités de viandesblanches déstockées semblent enfin influersur le prix. L’Union générale des commer-çants et artisans algériens (UGCAA) qui adonné ses prévisions quelques jours avantle début du mois de Ramadhan a estimé lahausse des prix à 30%. L’UGCAA quiexplique cette situation en raison d’une

consommation irrationnelle a indiqué éga-lement qu’en raison du retour à la normaledu mode de consommation des Algériens,la mercuriale a connu cette semaine unebaisse de 50 % par rapport au premier jourdu mois de Ramadhan.

Une tendance qui va se poursuivre,selon l’UGCAA puisque dit-elle, la deman-de a baissé. La preuve, estime M.Boulenouar, porte-parole de cette organi-sation, que le mode de consommationinflue beaucoup sur les prix.

Selon ce dernier, depuis le début de cemois, plus de trois millions de quintaux delégumes ont été mis sur les marchés degros. Soit, les Algériens ont consommé plusde trois millions de quintaux de légumes endix jours. M. Boulenouar a également sou-ligné que l’approvisionnement des marchésde gros se fait quotidiennement.

La mercuriale, prévoit l’UGCAA, vapoursuivre sa tendance à la baisse en rai-son de la baisse de la demande qui vas’orienter vers d’autres produits à l’ap-proche des fêtes de l’Aïd.

S. A.

MERCURIALE

Les prix plus clémentsProduit prix au kiloOignon 25 à 35 DACarotte 60 à 80 DACourgette 60 à 80 DANavet 80 DALaitue 100 DAConcombre 60 DATomate 50 - 80 DAPoivron 100 DAPiment 100 DAHaricot vert 100 DAHaricot rouge 220 DAAubergine 80 DABetterave 80 DACitron 250 DAPomme de terre 35 DAChou-fleur 150 DAFrik 350 à 450 DABouquet h’chiche 20 DAPoulet 300 DAViande de bœuf 1450 DAViande d’agneau 1300 DAEscalope de poulet 850 DADioul 50 DAPruneaux 380 à 450 DAAbricots séchés 700 DARaisin sec 600 DAPêches 100 DAPastèque 35 à 40 DAMelon 100 DA

La mercuriale connaît une tendance à la baisse. Hier, au début de ladeuxième semaine du mois de Ramadhan, les prix étaient plus au moinsabordables.

Aucune possibilité pour les candidats ayant triché lorsdes épreuves du baccalauréat d’être admis au terme del’enquête initiée par le ministère de l’Education. La com-mission d’enquête a non seulement retenu le principe d’al-léger les sanctions mais n’écarte pas l’éventualité de sanc-tionner surveillants et chefs de centre. Une décision qui aaussitôt fait réagir les concernés.

Baba Ahmed évoque l’éventualité de l’exclusion.

AVIS DE DÉCÈS

Zahia, son épouse, née Bensalem, Mounir et Ghizlène, Ghalib et Mounia, ses enfantsLayna, Jalil Ahmed, Dalya, ses petits-enfants, les familles Senhadji, Bensalem, Ghrib,Boudabbous, parents et alliés ainsi que tous les amis ont la douleur de faire part du décèsde leur cher et regretté

Hadj Ahmed SENHADJIdes suites d’une longue maladie dans sa 73e année.L’enterrement a eu lieu le 19 juillet 2013 après Salat Edhour au cimetière de Sidi M’hamed.

Mehdi Mehenni - Alger (LeSoir) - Les procédures d’obten-tion d’agrément en faveur des ini-tiateurs de projets d’investisse-ment connaîtront un allègement,avec la suppression des disposi-tions spécifiques, à savoir lesmodalités d’octroi des avan-tages, selon le ministre duTravail, de l’Emploi et de laSécurité sociale.

Tayeb Louh, qui s’est renduce jeudi au niveau de quelquesannexes de proximité desagences de l'emploi et descentres de paiement de la CNASde la wilaya d'Alger, a aussi faitsavoir, dans le cadre de l’encou-ragement de la micro-activité que

la prorogation des périodesd'exonération au profit des micro-entreprises ANSEJ-CNAC enmatière d'IRG, IBS et TAP, à 6ans dans les wilayas des Hauts-Plateaux et à 10 ans dans leswilayas du Sud. Il en est demême pour la taxe foncière dontla période d’exonération a étéprorogée à 6 ans pour les Hauts-Plateaux et à 10 ans pour le Sud,toujours au profit des micro-entreprises ANSEJ-CNAC.

Par ailleurs, le ministre a rap-pelé que l'article 87 bis du coderégissant les relations de travailsera soumis à la prochaine tripar-tite pour amendement. TayebLouh qui a expliqué que «le salai-

re minimum national garanti doitcomprendre le salaire de base,les primes et l’ensemble desindemnités, sauf celles verséespour payer les dépenses assu-mées par le travailleur», a forte-ment appuyé la nécessité de cetamendement pour que «l'article87 bis soit conforme à la politiquedes salaires en vigueur et avec laréforme de la Fonctionpublique».

Enfin, et s’agissant du rem-boursement des frais des médi-caments en Algérie, le ministre aaffirmé que son seuil a dépassécelui fixé par l’Organisation mon-diale de la santé (OMS). «Jedirais même qu’il n’y a pas lieude faire la comparaison avec lesautres systèmes de sécuritésociale dans les pays dévelop-pés», a-t-il soutenu.

M. M.

En marge d’une tournée d’inspection ce jeudi à Alger, leministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale,Tayeb Louh, a annoncé de nouvelles mesures de facilita-tions quant à l’investissement et la micro-activité.

Le Soird’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 7Actualité

INVESTISSEMENT ET MICRO-ACTIVITÉ

Louh annonce de nouvelles mesures

Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - C’est ce que leministre du Tourisme et del’Artisanat, hôte dans la soiréeramadanesque de jeudi dernierdu complexe touristique deSidi-Fredj à Alger, a indiqué.Ainsi, plus de 35% des hôtelsont été classés et 35% autresinfrastructures sont en cours declassement, à fin juin 2013,observe Mohamed Benmeradiqui précise que la plupart deshôtels de 2 à 4 étoiles sontconcernés.

Toutefois, 30 % des infra-structures d’accueil ne sontpas encore concernées parcette opération, notamment lespetits hôtels. A ce propos, leministre du Tourisme a indiquéque les hôtels et établisse-ments d’accueil privés notam-ment fermés peuvent bénéficierd’une réhabilitation, à l’instar deceux du secteur public. Ainsi,ces infrastructures privées sontéligibles au dispositif d’appui àla mise à niveau par le biais del’Agence nationale de dévelop-pement de la petite et moyenneentreprise (ANDPME).

Selon M. Benmeradi, l’Etatest disposé à accompagner cesétablissements privés notam-ment en termes de finance-ment, un comité ayant été misen place pour faciliter les opé-rations bancaires.

Concernant le processus deréhabilitation des centres tou-ristiques, Mohamed Benmeradia indiqué que les études rela-tives sont finalisées au niveaudes 17 entreprises de gestiontouristique.

Ainsi, les travaux de réhabi-litation et de réaménagementdevraient être entamés d’icitrois à quatre mois, sans impli-

quer cependant la fermeturedes établissements qui «reste-ront ouverts», dira-t-il.

A ce propos, le ministre detutelle évoque le développe-ment de la formule Appart-Hôtel, notamment au niveau decertains établissements de SidiFredj.

Un complexe touristiquebondé d’estivants et oùMohamed Benmeradi s’estenquis des mesures prises en

vue d’assurer les meilleuresconditions de détente et d’ani-mation, en particulier durant lasoirée.

Outre les conditions «suffi-santes et conséquentes» enmatière de sécurité et de pré-servation de la quiétude, leministre du Tourisme a ainsirelevé une amélioration assezsensible de la qualité de servi-ce.

C. B.

Plus de 70% des infrastructures hôtelières du payssont déjà classées ou en cours de classement.

SELON LE MINISTRE DU TOURISME

Plus de 70 % des hôtels sont déjà classésou en cours de classement

LE MINISTREDE L’AGRICULTURE

À BLIDAVers une

réductionde la taxe fiscalepour les grands

producteursde blé tendre

Lors de sa visite, jeudi dernier àBlida, le ministre de l’Agriculture etdu Développement rural, RachidBenaïssa, a indiqué que son départe-ment envisage la possibilité de rédui-re à 20% la taxe fiscale pour les pro-ducteurs de blé tendre qui arrivent àfournir 70 000 quintaux par hectare.

Cet allègement de l’impôt entredans le cadre de l’exhortation desagriculteurs à la production de la fari-ne, un produit de large consomma-tion en Algérie, dont une grandequantité est importée.

Si le ministre a reconnu que laproduction du blé tendre connaît unecertaine amélioration, il a insisté tou-tefois sur l’opportunité d’en produiredavantage afin de satisfaire lesbesoins du consommateur et, par-tant, réduire la facture d’importation.

Aussi, il a mis l’accent sur le ren-forcement des capacités de stockagedes produits de large consommation.Pour le ministre, cet élan vise àatteindre, dans l’immédiat, une capa-cité générale de stockage de60 000 m3, laquelle pourra, dansl’avenir, faire l’objet d’accroissementet s’élever jusqu’à un million de m3.

Par ailleurs, Rachid Benaïssa aémis le vœu de voir la plaine de laMitidja redevenir le terroir de la pro-duction des agrumes comme ellel’était par le passé.

Avant de quitter Blida, le ministrea eu à visiter une plantation de kiwiappartenant à un exploitant privé.Pour les besoins de développementde la production de ce fruit enAlgérie, Rachid Benaïssa a enjointcet agriculteur à dispenser son savoirà d’autres cultivateurs par le biaisd’une formation dans le domaine.

M. B.

Le projet Emiral, opérationnel dès 2015

Près de2 millions

de touristesétrangersattendusen 2013

Près de deux millions detouristes étrangers sont atten-dus en 2013 en Algérie.

C’est ce que prévoit leministre du Tourisme,Mohamed Benmeradi, sebasant sur les entréesd’étrangers enregistrées auxfrontières au cours du premiertrimestre de l’année.

Ainsi, 400 000 touristesétrangers sont entrés sur leterritoire algérien durant lestrois premiers mois de 2013contre 280 000 entréesrecensées au cours du pre-mier trimestre 2012.

Si la tendance se poursuit,l’Algérie devrait accueillir en2013 quelque 1,5 million detouristes étrangers, voireplus, selon les prévisionsministérielles.

C. B.

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Louh veut encourager la micro-activité.

Phot

o:N

ewPr

ess

Le projet de complexe multifonctionnel,lancé à Moretti-Sidi Fredj par la société algéro-émiratie de promotion immobilière (Emiral),devrait être opérationnel dès 2015. C’est cequ’a laissé entendre jeudi dernier le ministre duTourisme et de l’Artisanat, estimant que ce pro-jet avance bien.

Certes, un projet qui a accusé un retard,concédera Mohamed Benmeradi tout en impu-tant ledit retard à une reconfiguration straté-gique opérée par cette société. L’occasion pourle ministre du secteur de relever le dynamismeque connaît la wilaya d’Alger en termes d’exten-

sion des capacités d’hébergement et réalisationde projets hôteliers.

D’autre part, les Plans d’aménagement tou-ristique (PAT), certes, ne sont pas tous finalisésau niveau des Zones d’expansion touristique(ZET), rappelle Mohamed Benmeradi.Toutefois, les walis sont autorisés à attribuerles assiettes foncières pour l’investissementdès la présentation des «esquisses» des PAT,en collaboration avec l’Agence nationale dudéveloppement du tourisme (ANDT) qui sechargera de l’aménagement.

C. B.

Sur les lieux du débutdes investigations, parmiles indices et autres effets,les enquêteurs de la gen-darmerie ont retrouvé unevieille copie d’un acte demariage d’un couple origi-naire de Mekla, dans lawilaya de Tizi-Ouzou.

Deux jours après lesfaits et le début desrecherches, les enquê-teurs de la gendarmeried’Azazga ont procédé àl’arrestation du couple, N.Ahmed, âgé de 42 ans, et

A. Rachida, 41 ans. Selonleurs aveux, il s’agit d’unvéritable réseau, avec descomplices aguerris et desreceleurs de divers hori-zons, de Sétif à Blida enpassant par Boumerdès.

Le couple, cerveau dugang, recourait aux ser-vices de transporteurs horswilaya de Tizi-Ouzou où ilsse rendaient à chaque fois,mais où n’arriveront jamaisleurs victimes.

En cours de route, eneffet, N. Ahmed et son

épouse s’arrangeaientpour glisser des somni-fères et autres produitssoporifiques avant des’occuper de leur victimequi, si d’aventure osaitrésister, était brutaliséepuis allègrement délestéede son véhicule, dans laplupart des cas pas loindu col de Chellata, sur laroute reliant Béjaïa à Tizi-Ouzou.

L’identité des com-plices et des receleursétablie, l’arrestation desmembres du gang deve-nait, dès lors, un jeu d’en-fant pour les gendarmesqui, en plus de diversmatériels et d’une sommede près de 60 millions de

centimes, arriveront àrécupérer quatre desdouze véhicules volés etrevendus dans d’autreswilayas du pays. Ilsétaient six à passerdevant le parquetd’Azazga mercredi der-nier, tard dans la soirée,qui les a placés sous man-dat de dépôt alors qu’unesixième personne seracitée à comparaître direc-tement.

Tous sont accusésd’association de malfai-teurs, tentative d’assassi-nat, vol qualifié, menaceavec arme blanche, blan-chiment d’argent et usur-pation d’identité.

M. Azedine

Tout est parti d’une enquête sur une agres-sion et un vol de véhicule dont a été victime unvieux transporteur de marchandises de Batna àla frontière entre les wilayas de Tizi-Ouzou etBéjaïa, le 7 juillet dernier.

Le Soird’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 8Le Soir du CentreIL SÉVISSAIT ENTRE TIZI-OUZOU ET BÉJAÏA

Un gang spécialisé dans le volde véhicules arrêté

SÛRETÉ DE WILAYA D’ALGER

100 armes blanches saisies et 40 personnes

interpelléesLes mesures de sécurité mises en place par la Sûreté

de wilaya d’Alger, en ce début du mois de Ramadhan,n’ont pas tardé à donner les premiers résultats.

Les éléments de la Sûreté de la wilaya d’Alger ontréussi, depuis le début du mois de Ramadhan, à inter-peller une quarantaine de personnes, dont certaines fontl’objet de recherches par les services de sécurité, et lasaisie d’une centaine d’armes blanches.

La stratégie sécuritaire mise en place par les respon-sables de la Sûreté de wilaya d’Alger, et ce, «conformé-ment aux orientations du premier responsable de laSûreté nationale» a permis aux services de police de«récupérer une quantité importante de psychotropes etdes barrettes de résine de cannabis».

Les services de police ont, par ailleurs, réussi àmettre «de l’ordre» dans les principaux quartiers popu-laires en procédant à l’élimination des points noirs oùcertains marchés informels ont vu le jour en ce début dumois de Ramadhan notamment dans les quartiers deBachdjarah, Belouizdad, El Madania, Bourouba etStaouéli.

A. B.

Selon le communiqué, la semainepassée, une opération coup-de-poing aété engagée à l’extrémité Est de l’agglo-mération urbaine de Cherchell, aux envi-rons de18 heures.

En effet, lors d’un barrage dressé parles services de la police, le comporte-ment douteux des occupants d’un véhicu-le de Type Kyu Kyu, avait attiré l’atten-tion des policiers. Ce fut notamment la

nervosité du propriétaire du véhicule quia manifesté des signes qui ont trahil’autre occupant du véhicule, le dénom-mé S. A., 32 ans, célibataire, résidant àCherchell. Compte tenu du comporte-ment et des réponses suspectes de S. A.,les policiers ont procédé à un contrôlephysique. Une plaquette de 50 grammesde kif traité a été découverte dans sonveston.

Le chauffeur de taxi clandestin, qui ris-quait d’être accusé de complicité, auraitavoué qu’il avait l’habitude de louer sonvéhicule au dénommé S. A., pour serendre dans la ville de Nador, pour qu’ilutilise un autre clandestin, vers une des-tination qu’il ignore.

Quant à S. A., il a avoué que cettequantité de drogue découverte en sapossession a été acquise auprès d’unfournisseur anonyme de la ville de Nadorprès de Tipasa, pour un montant de 6 000dinars, en vue d’une consommation per-sonnelle. Cela semblait invraisemblable

aux policiers qui ont décidé d’affiner leursinvestigations. Ainsi après vérification etun interrogatoire poussé, le dénommé S.A. finit par avouer qu’il découpait cettedrogue en morceaux de 100 et 200dinars et qu’elle était destinée à sa«clientèle».

Présenté au procureur de laRépublique de Cherchell, il fut écroué etplacé sous mandat de dépôt à la prisonde Sidi Ghilès, tandis que le chauffeur detaxi clandestin a bénéficié d’une citationà comparaître directe.

Larbi Houari

La cellule de communication de la police de Tipasa a rendu public uncommuniqué annonçant le démantèlement d’un réseau de dealers quitransportaient de la drogue en se relayant à l’aide de taxis clandestins.

Ces marchés sont tous dumême type à savoir que chacund’eux offre 22 locaux et 18 box. Ila été inauguré, mercredi dernierpar une délégation officielle avecà sa tête le chef de l’exécutif dela wilaya.

Situé dans le quartier de SidiMerzoug, il permet à une popula-

tion nombreuse de venir s’appro-visionner en légumes et autresproduits, à des prix très abor-dables. La région d’El Amra, enplus de sa vocation céréalière,connaît une intense activitémaraîchère.

Ce marché d’El Amra, le 4e dugenre, fait partie d’un ensemble

de 14 marchés couverts qui sonten train d’ouvrir les uns après lesautres, les 3 premiers ont étéinaugurés par les ministres,Daho Ould Kablia pour l’Intérieuret Mustapha Benbada pour leCommerce.

Selon le premier responsablede la wilaya, les 14 marchésouvriront au courant de ce moisde Ramadhan sauf celui de laville d’El Attaf dont l’avancée des

travaux est à 50%, l’ouvertureétant prévue aux environs de lami-août.

On indique que l’ouverture deces marchés couverts a pour butd’organiser l’activité commercialeanarchique qui a gangréné l’es-pace public de nos villes et vil-lages. Eu égard à l’ampleur duphénomène du commerce infor-mel, c’est un marché de ce typedans chaque rue qu’il faudrait…

et encore !! On a l’impressionque celui qui ne sait rien faire deses mains s’improvise commer-çant, d’autant plus que c’est unmarché lucratif sachant qus lescharges sont minimes, les taxesinexistantes, et exempté de toutcontrôle, de toute sanction encas d’infraction, notamment celleconcernant la qualité des pro-duits.

Karim O.

AÏN DEFLA

Ouverture d’un marché couvert à El Amra Désormais, la ville d’El Amra, située à 15 km au nord-est de Aïn

Defla, vient de se doter d’un marché couvert à l’instar des autresvilles comme Rouina, Bourached et Aïn Defla.

CHERCHELL

Il utilisait des taxis clandestins pour le transport de la drogue

CommuniquéCommuniquéNedjma lance une promotion spéciale sur son offre ONE

Jusqu’à la fin du Ramadhan : Achetez un abonnement «ONE»et repartez avec un Smartphone 3G offert

Nedjma continue de célébrer l’arrivée du moissacré avec ses clients et lance une nouvellepromotion exceptionnelle sur ses abonne-ments «ONE» valable jusqu’à la fin duRamadhan.En achetant l’une des formules abonnementONE au niveau des boutiques et City ShopsNedjma et avec un paiement à l’avance dedeux mensualités sur l’offre ONE 4000 ousix mensualités sur l’offre ONE 1500, le clientbénéficiera d’un Smartphone 3G offert.Pour rappel, les formules d’abonnementNedjma sont les plus compétitives du marché

avec les tarifs les plus adaptés aux différentsbesoins des clients particuliers, avec deux for-mules au choix : • La formule ONE 4000 qui propose pourun abonnement mensuel de 4 000 DA : descommunications à 0 DA vers tous les numé-ros Nedjma de 6h à 18h, des tarifs extrême-ment compétitifs à 4 DA/Min vers lesréseaux nationaux fixe et mobile 24h/24 etdes SMS à seulement 2 DA vers tous lesréseaux nationaux. • La formule ONE 1500 qui permet de béné-ficier, pour un abonnement mensuel de 1500

DA : du double du forfait soit 3 000 DA dis-ponible au début du chaque mois et utili-sable vers toutes les communications, jus-qu’à 500 minutes d’appels et des SMS gra-tuits 24h/24 vers un numéro favori Nedjmaet de Facebook sur mobile gratuit et illimité.

Afin de faire bénéficier l’ensemble de sesclients, cette promotion spéciale Ramadhanest valable également pour les clients déjàdétenteurs de l’abonnement ONE.

Saha Ramdankoum avec Nedjma !

Le wali de Jijel, Ali Bedrici, adéclaré à la radio locale que legouvernement a donné sonaccord, mercredi dernier, pourconfier la réalisation de cetimportant projet à un groupementd’entreprises algéro-italien parmilesquelles figurent les algériensENGOA et ETRHB et l’italienRizzani de Eccher.

Le suivi et le contrôle serontassurés par un bureau d’étudesfrançais.Cette décision vient

après l’annonce faite par lePremier ministre AbdelmalekSellal à Béjaïa au sujet du lance-ment prochain des travaux de lapénétrante de Jijel-El Eulma.

ll faut rappeler que AmarGhoul, ministre des Travauxpublics, avait annoncé que cettepénétrante allait être lancée aucourant du second semestre2013.

Soulignons que ce méga-pro-jet, une fois réalisé, va relier le

port de Djendjen aux Hauts-Plateaux. Lors de sa récente sor-tie pour le lancement des travauxde protection de la digue ouest dece port, il y a quelques jours, lewali Ali Bedrici a énuméré lesefforts consentis par l'Etat pour ledéveloppement de ce port futuris-te : «l'Etat a injecté plus de 30 mil-liards de dinars dans différentesopérations dans ce port, dont lerétrécissement de la passe, laréalisation d'un terminal de contai-ners, la protection de la digueouest. Le port de Djendjen est lepoumon économique de la wilayade Jijel et de l'est du pays.»

Bouhali Mohammed Cherif

La réalisation du projet de la pénétrante autoroutièrereliant la wilaya de Jijel à la ville d'El Eulma, le cheval debataille de l'ancien wali de Jijel, est passée à la vitessesupérieure.

Le Soird’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 8Le Soir de l’Est

JIJEL

La pénétrante autoroutière Jijel-El Eulma confiée à un groupement d'entreprises algéro-italien

Les stationnements anar-chiques, accentués par l’absen-ce d’un véritable plan de circula-tion, rendent la situation de plusen plus intenable à longueur de

journée et surtout aux heures depointe. En effet, plus on s’ap-proche du centre-ville, plus letissu urbain et la contexture duréseau de voirie apparaissent

inadéquats à supporter un traficmotorisé considérable, alors quela multiplicité des activités génè-re un grand nombre de déplace-ments et asphyxient pendant lesheures de pointe.

Conscients de cette problé-matique, la Direction des trans-ports de la wilaya de Souk Ahrasen collaboration avec les collecti-vités locales et les parties pre-

nantes de cette démarche vien-nent de revoir leur carte et ontconfié à un bureau d’études spé-cialisé, la réalisation d’une étuded’un nouveau plan de circulationde la ville de Souk Ahras dontl’objectif essentiel est de préser-ver le centre-ville à court termedu goulot d’étranglement dû à lacirculation automobile. Pour cefaire, la mise en œuvre technique

de gestion de la voirie et d’amé-nagements spécifiques a été pré-conisée afin de cerner les dys-fonctionnements tant sur lesplans de la sécurité que de l’ex-ploitation permettant une meilleu-re régulation du trafic routier auniveau de la ville de Souk Ahras.

Barour Yacine

La ville de Souk Ahras, qui s’étend sur une superficie de812 km2, étouffe depuis une décennie avec la circulation pié-tonne et automobile inadaptée. Réellement, le chef-lieu de lawilaya de Souk Ahras souffre de plus en plus des désagré-ments occasionnés par les milliers d’automobilistes quiempruntent les routes de ce centre urbain.

Jeudi, le voyage de trois personnes atourné à la catastrophe quand leur voi-ture est entrée en collision avec unpoids lourd, sur la RN 21, reliantGuelma à Annaba.

Bilan du choc : trois morts sur le coup. Ilétait environ 6h 30 du matin, quand l’accidents’est produit à l'entrée de la commune deNechmaya, au lieu-dit Souaïda, la descentede tous les dangers.

Le conducteur d’un camion-citerne aperdu le contrôle du véhicule et est allé per-cuter violemment une Renault 19, danslaquelle se trouvaient trois passagers. Lechoc a été si violent que tout l'avant du véhi-cule avait été écrasé par le poids lourd.

Rapidement arrivés sur place, les élé-ments de la Protection civile n’ont pu queconstater le décès des trois occupants de la

voiture, trois hommes âgés de 22, 24 et 62ans. Les corps ont été transportés à lamorgue de l’hôpital Okbi de Guelma pour yêtre authentifiés. Une enquête a été ouverte

par les services de sécurité pour déterminerles causes exactes de cet énième accidentmortel sur la RN 21.

Noureddine Guergour

GUELMA

3 morts dans un tragique accident sur la RN 21

SOUK AHRAS

Étude pour un nouveau plan de circulation de la ville

Saci Benhamla, nationaliste et moudja-hid, fondateur de l’Association du 8 Mai-1945 à Guelma, est décédé jeudi matin, àl’âge de 87 ans à Alger des suites d’unelongue maladie, selon un membre de safamille.

Avec le décès de cette figure de proue dunationalisme, l’Algérie a perdu un grand mili-tant connu pour son franc-parler, ses ana-

lyses pertinentes sur les massacres du 8 Mai1945 et ses prises de position politiques, quilui ont valu une longue détention dans lescachots et les prisons érigés par les coloni-sateurs français, jusqu’à l’indépendance.

Ammi Saci a été inhumé le même jour,après la prière d’El Assr, au cimetière deSidi Yahia (Hydra), à Alger.

N. G.

KHENCHELA

Mort suspected'un bébé

«SOS»Selon une source crédible,

un bébé, âgé d'un mois, rési-dant au centre «SOS» d'ElHamma, 5 km du chef-lieu dela wilaya, est arrivé sans vie àl'hôpital Salhi-Belgacem deKhenchela. Cette mort a susci-té des interrogations sur sescauses et les circonstancesdans lesquelles le bébé a ététransporté, sachant qu’il étaitvivant avant d'être transporté àl'hôpital.

Les services de police ontouvert une enquête, en atten-dant les résultats de l'autopsie.

Benzaïm A.

Saci Benhamla, une figure du nationalisme algérien, nous a quittés

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CommuniquéCommuniquéNedjma lance une promotion spéciale sur son offre ONE

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Saha Ramdankoum avec Nedjma !

Le Soird’Algérie Région Ouest Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 8

Fini donc, le calvaire desmarchands des fruits etlégumes qui étalaient de façonanarchique, et en l’absence deconditions d’hygiène adéquatesleurs produits à la consomma-tion sur les abords des voies,sur les trottoirs, voire même sur

les espaces pollués. Fini aussile casse-tête du consommateurqui, désormais, trouvera desproduits de qualité, frais,propres et à l’abri dans un lieusain et salubre. Un tirage au sorteffectué par l’APC a désigné lespropriétaires de ce nouveau

marché, qui ont commencé leuractivité dès mardi passé à lagrande joie des Séfraouis.

Le marché couvert sera élar-gi à d’autres activités supplé-mentaires.

Notons que la région d’AïnSefra, est une région agricoleoù le marché des fruits etlégumes se tient deux fois parsemaine (vendredi et lundi) etoù tous les fellahs de la région

des ksour y prennent part pourla vente de leurs produits. Parailleurs, durant cette premièredécade du Ramadhan, la mer-curiale est restée stable, surtoutpour les produits locaux.

Ainsi, on peut même avoirune poignée de persil à 5,00DA, la patate reste entre 30 et35,00 DA/kg, la tomate varieentre 50,00 et 60,00 DA/kg, lespoivrons à 100,00 DA/kg, les

oignons entre 10 et 20,00DA/kg. Néanmoins, la vianderouge et les fruits sont hors deportée, mis à part la pommelocale qui est cédée à partir de100,00 DA/kg selon la qualité,pour la viande d’agneau, elle està 1 200,00 DA/kg, le veau à800,00 DA ; pour les dattes,elles sont affichées jusqu’à600,00 DA/kg ; le melon entre80,00 et 100,00 DA/kg, et le

melon d’eau (ou la pastèque)entre 30,00 DA et 40,00 DA/kg.Concernant le lait, le maître dela meïda, il est disponible et unevariante qualité est proposée auconsommateur.

En plus de la fabrique locale,plusieurs wilayas limitrophes,Saïda, Tlemcen et Sidi Bel-Abbès, approvisionnent la villeet la région.

B. Henine

Un nouveau marché couvert pour fruits et légumesvient d’ouvrir ses portes en ce début du mois deRamadhan, à la grande satisfaction des citoyens etde vendeurs.

FORMATION PROFESSIONNELLE À AÏN-TÉMOUCHENT

Des campagnes de sensibilisation tous azimuts

Les jeunes de la wilaya pourrontsuivre une formation professionnelle ouun apprentissage, selon le directeur ducentre. «Nous avons lancé une cam-pagne de sensibilisation et d’informa-tion sur les plages afin de toucher un

grand nombre de jeunes», a déclaréjeudi dernier M. Belhadj, directeur duditcentre.

Des émissions radiodiffusées ontété réalisées, des dépliants distribués,des affiches collées sur les murs des

établissements scolaires, les struc-tures des jeunes, les mairies et autreslieux publics.

Une caravane est programméepour sillonner les milieux ruraux dansles 28 communes afin de sensibiliserégalement les femmes rurales qui sontdans le besoin pressant d’un outil detravail.

En plus des 80 spécialités, deuxautres nouvelles seront introniséesdans la liste des disciplines dispen-

sées, à savoir agent de transit en doua-ne et agent de réception en hôtellerie.Concernant les spécialités réservées àla formation de la femme au foyer, il yaura une reformulation des spécialitésselon la nouvelle nomenclature duministère de tutelle, notamment enfetla, broderie, couture et pâtisserie etle niveau d’instruction inférieur à la 4e

année moyenne est accepté. D’autres spécialités en apprentissa-

ge seront ajoutées à la nomenclature :

conducteur de grue, poseur de canali-sation et installation du réseau de com-munication.

Selon la même source, les servicesdu centre Ayad-Benouda ont adressédes convocations à tous les élèves dusecteur de l’éducation de la wilayad’Aïn-Témouchent exclus lors de ladernière année scolaire en vue de lesorienter vers une formation profession-nelle ou l’apprentissage.

S. B.

RELIZANE

Une antenne administrative à Mehafid

Dans la commune de Belacel-Bouzegza, une antenne de cegenre est inscrite pour le village deMehafid. Une commission, compo-sée de plusieurs services, s'estdéplacée sur les lieux où le choixdu terrain a été fait. «Nous avonsappris qu'un échantillon a été prispour l'étude du sol», nous dira unmembre du comité de village.

La population de Belacel-Bouzegza a bien accueilli cettenouvelle.

Cette structure, en effet, lui ren-dra un grand service et évitera auxvillageois les déplacements jus-qu'à la mairie du chef-lieu commu-nal.

Signalons qu’après la construc-tion de cette annexe, les structures

du genre seront de l’ordre de deuxdans cette commune.

Si ce projet, inscrit pour ce vil-lage, est un atout, les jeunes,quant à eux, souhaitent laconstruction d’établissements cul-turels et sportifs. «Le projet de l'ai-re de jeu est à la traîne depuis desmois. Une entreprise a été choisiepour achever les travaux maispour le moment, rien n'est encorefait», nous dira un jeune du villageen ajoutant : «Même pour jouer aufootball, il faut aller jusqu'à

Belacel-Bouzegza et parfoismême jusqu'à Yellel».

La masse juvénile de Mehafidlance un appel aux responsableslocaux pour inscrire, pour cettelocalité, un foyer de jeunes.

Ce dernier urge dans ce villa-ge. Bien que des efforts soientfaits, ici et là, de nombreux villagesde la commune enregistrent tou-jours un manque en matière d'in-frastructures sportives et cultu-relles.

A. Rahmane

La politique de rapprocher l'administration du citoyen, prônée audébut des années 1980, est relancée par l'ensemble des municipali-tés. Ainsi, des annexes administratives sont programmées dans denombreux villages.

SIDI BEL-ABBÈSLes voleurs

et «désosseurs» devéhicules loués arrêtés

A la fin de la semaine dernière, la Sûreté dela localité de Benbadis a traité une affaire devols de véhicules loués auprès d’agences enarrêtant cinq personnes accusées de vol devéhicules, d’abus de confiance, de recel etd’écoulement de pièces détachées.

Suite à des informations parvenues à sonniveau, la police a procédé à la perquisition d’ungarage dans la localité de Benbadis où elle adécouvert un véhicule du genre Hyundai Accenten pièces détachées. Exploitant la plaque d’im-matriculation du véhicule, la police a mis en évi-dence que cette voiture avait été louée auprèsd’une agence de location dans une autrewilaya, avant qu’elle n’atterrisse dans ce gara-ge, pour être désossée et ses pièces reven-dues.

La police a récupéré un lot très important depièces détachées de véhicules volés en plusdes documents d’un véhicule de type RenaultSymbol qui s’est avéré, lui aussi, avoir été voléd’une autre wilaya.

Les cinq accusés ont été déférés devant leprocureur de la République de Benbadis, sousles chefs d’inculpation : association de malfai-teurs spécialisés dans le vol de véhicules etécoulement de leurs pièces détachées. Le prin-cipal accusé a été écroué et les quatre autresont bénéficié d’une citation directe.

A. M.

AÏN SEFRA

Ouverture d’un marché des fruits et légumes

Dans le but d'attirer le maximum de jeunes pour suivre uneformation professionnelle dans les établissements de la wilayade Aïn-Témouchent, la direction du CFPA Ayad-Benouda duchef-lieu de wilaya a ouvert la période des inscriptions qui setiendront du 7 juillet au 13 septembre au profit des jeunes.

CommuniquéCommuniquéNedjma lance une promotion spéciale sur son offre ONE

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Saha Ramdhankoum avec Nedjma !

TIARET

Quand la confusion entre deux dépouilles suscitedes désagréments à Sougueur

La confusion entre deux dépouilles qui a eulieu jeudi matin au niveau de la morgue de l’hô-pital Aït-Idir d’Alger a été mal digérée par lafamille Lakkari de Sougueur, dans la wilaya deTiaret.

Celle-ci ne s’est aperçu de l’erreur quequelques moments avant l’enterrement susci-tant ainsi de sérieux désagréments parmi l’en-tourage du défunt. En effet, après avoir récu-péré le cercueil devant contenir LakkariMohamed, 53 ans, dudit hôpital pour l’achemi-

ner au domicile mortuaire à Sougueur, la famil-le du défunt a eu la désagréable surprise dedécouvrir que les services de la morgue sesont trompés de corps.

C’est l’un des amis les plus proches duregretté qui a donné l’alerte.

Entretemps, la gendarmerie, informée de labourde à partir d’Alger, est intervenue pourfaire le constat et établir les procédures y affé-rentes.

Il a fallu réacheminer de nouveau le

cadavre «étranger» dans la même journéevers Alger pour pouvoir récupérer le «bon». Cedernier devait être inhumé le lendemain matinau cimetière de la ville.

Reste à imaginer les tracasseries engen-drées dans de telles circonstances d’autantque cela s’est passé en plein carême.

A noter que l’acheminement du «cadavreinconnu» s’est effectué à bord d’une ambulan-ce privée contre une somme de 30 000 DA…!

Mourad B.

Le Soird’Algérie Culture Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 9

SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH-EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER)Du 19 au 26 juillet à 22h : 8e édition duFestival culturel national de la chansonchaâbie..SALLE LE MAGHREB, EX-RÉGENT(ORAN)Samedi 20 juillet à 23H : Concerts del’Association Ennahda d'Oran et deHamidou. Entrée libre.

PORT DE PLAISANCE DE SIDI-FREDJ (ALGER)Jusqu'à la fin du mois de Ramadan :Ahmed-Karim Labèche signera seslivres sur les villes du Sahel algérois :

Chéraga, une banlieue d’Alger,haouchs et villages du Sahel algérois ;Dély Ibrahim, Douéra, Maâlma,Souidania et nouvelle ville de SidiAbdellah et Monographies III ; Baba-Hassen, Draria, El-Achour, Ouled-Fayet, Khraicia.

COMITÉ DES FÊTES DE LA VILLEDE BÉJAÏASamedi 20 juillet à Béjaïa : 11e éditiondu festival de la chanson amazighe.

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNEET CONTEMPORAIN D’ALGER (25,RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 30 août : Dans le cadre du

50e anniversaire de l’indépendance del’Algérie, le Musée public national d’artmoderne et contemporain d’Alger etl’Institut culturel italien d’Algerprésentent l’exposition «Lesphotographes de guerre», avec lesphotographies Algérie 59 de VittorugoContino.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) :Du 11 juillet au 4 août : Exposition-vente d’objets d’artisanat d’art et dedécoration. Horaires : 22h-01h du matin.

ESPACE PLASTI (28, RUE DESFRÈRES KHELFI (EX-RUE

BURDEAU, ALGER-CENTRE) Samedi 20 à 22h30 : Soirée hommageà Réda Doumaz, animée par KarimAmiti. Concert des frères Bouchakour.

THÉÂTRE DE PLEIN AIR CASIF DESIDI-FREDJ (EST D’ALGER) Samedi 20 juillet à 22h : Concerts deNaïma Fethi, Toufik Nadroumi, FayçalStaïfi, Boubaker Kheraz et MohamedLamine.

THÉATRE DE VERDURE HASNI-CHEKROUNE (ORAN) Dimanche 21 juillet : Soirée variéeavec Aïssaoua (Mostaganem), GoupeKasmia (Mostaganem), orchestre

Liberté, cheb Réda, cheb Bilal Seghir,cheba Dalila, cheb Abbès, Anouar.Animation : Kader et Haroudi.

LIBRAIRIE DU TIERS-MONDESamedi 20 juillet à partir de 22h : Ledocteur Abdelhamid Zaïdi et le docteurBoussad Mahiout signeront leurouvrage Voyage au cœur des Aliments,édité chez le Palais du Livre.

GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER) Jusqu’au 6 août : Exposition collectivede l’artisanat (céramique décoration surbois, sur verre, florale).

T héoricien du langage etmilitant politique engagé,Noam Chomsky est mon-

dialement connu pour ses travauxdans le champ de la linguistiqueet son inlassable plaidoyer pourla démocratie.

Dans cet ouvrage, traduit del’anglais par Myriam Dennehy, ilnous présente Occupy, un mou-vement américain populaire né àl’automne 2011 à New York etauxquels des milliers de per-sonnes ont adhéré pour dénoncerles inégalités sociales qui divisentl’Amérique depuis ces trois der-nières décennies.

Grand coup de gueule contrele système capitaliste par unmouvement qui milite pour la jus-tice, l’entraide, la démocratie et laliberté : Occupy.

«… La concentration desrichesses entraîne forcément uneconcentration du pouvoir politiquequi se répercute dans la législa-tion. Ce cercle vicieux génère dela colère, du ressentiment, desfrustrations ; il creuse la fracturesociale. D’où l’importance de tis-ser des liens de solidarités.

Face à cette crise, Occupy estla première grande réactionpopulaire», écrit l’auteur qui sou-

tient ce mouvement (p 57). NoamChomsky a reçu, en 1988, le Prixde Kyoto en sciences fondamen-tales. Il vit actuellement à Lexing-ton dans le Massachussetts.

Il a notamment publié : L’An501, la conquête continue (2007); De la nature humaine : justicecontre pouvoir (2007) ; Raisoncontre pouvoir, le pari de Pascal(2009) et Pour une éducationhumaniste (2010).

SabrinalOccupy de Noam Chomsky,

Media-Plus Editions, 2013,600 DA, 114 P.

OCCUPY DE NOAM CHOMSKY

Lutte des classesDans les années 1960-70, beaucoup

d’Algériens qui revenaient d’Europe,après un court séjour, racontaient de tasd’histoires sur leurs prétenduesconquêtes féminines et sur le succèsfou que rencontraient «les bruns» algé-riens auprès des femmes en France, enSuède et dans d’autres pays européens.Aujourd’hui personne, ou presque, neraconte ce genre d’histoires et même s’ille fait personne ne va le croire.

Les pénuries d’eau ont sévi en Algé-rie jusqu’au jour où Salah Aougrout achanté Dja l’ma, une chanson écrite parAbdelmadjid Meskoud. Quand l’eau necoulait qu’un jour sur trois dans nosrobinets, les gens autour de nous neparlaient que de douches et de bainsqu’ils prenaient matin et soir à la mai-son. Maintenant que l’eau coule 24h/24,apparemment, personne (ou presque)ne prend de douche ou de bain quoti-dien.

Au début des années 1990, les télévi-sions étrangères entrèrent en forcedans nos foyers et deviennent le sujetde discussion préféré des Algériensdivisés entre «pro» et «anti» antennesparaboliques. A cette époque, des gens,devenus de mœurs nocturnes, pas-saient toute la nuit à suivre les chaînesTV françaises et dormaient le jour. On neles voyait presque jamais extra-murosoccupés qu’ils étaient à se gaverd’émissions TV occidentales.

Ces dernières années, la climatisa-tion artificielle est devenue, à son tour,le sujet préféré de discussion en Algérie(ou du moins à Alger). Il y a même celuiqui n’est pas content quand il ne fait paschaud, car il ne peut pas parler de sonappartement climatisé, de sa bagnoleclimatisée et de son bureau climatisé.Comme pour les débuts de la paraboleen Algérie, il y a maintenant des Algé-riens qui se vantent de passer la journéeentière dans leur appartement climatisé,car incapables de supporter la chaleur àl’air libre. Comment faisaient-ils avant laclim ?

Comportements maladifs ? C’estsouvent une question de personnalité etd’estime de soi. Certains ne voient leurpropre valeur qu’à travers lesautres.C’est ce qui pourrait expliquer leshistoires sur l’Algérien séducteur desfemmes européennes (sa valeur est pro-portionnelle au nombre de femmes qu’ildrague). Souvent, c’est quand quel-qu’un a été privé de quelque chose (oula découvre sur le tard) qu’il en abuse(comme dans l’exemple des chaînes detélévision étrangères) à défaut de fan-tasmer. La clim, c’est un autre problème.Apparemment, aucun Algérien ne sup-porte la chaleur. Mais en réalité, la plu-part de ceux qui se plaignent tout letemps de la chaleur veulent tout simple-ment nous faire comprendre qu’ils sontd’origine européenne. Complexe ducolonisé quand tu nous tiens encore !

K. [email protected]

CCoommpplleexxeessccuullttuurreellss

Par Kader Bakou

Le coup de bill’art du Soir

Le film Les jours d'avant du réalisateur algé-rien Karim Moussaoui sera en compétitionau 66e Festival international du film de

Locarno, prévu du 7 au 17 août dans cette villedu sud de la Suisse, a-t-on appris mercrediauprès des producteurs du film.

Réalisé en 2013, cette troisième réalisationde Karim Moussaoui concourt dans la catégo-rie internationale de la sélection «Pardi didomani», réservée au courts et moyensmétrages de jeunes auteurs qui n'ont pasjamais réalisé de longs métrages, aux côtés de23 œuvres en provenance de vingt pays

(Argentine, Singapour, Iran, Etats-Unis, Brésil,etc.) Cette coproduction algéro-française de47 minutes met en scène l'histoire de deuxadolescents, Yamina et Djaber (Souhila Mal-lem et Mehdi Ramdani) dans une cité algéroiseau début des années 1990.

Dans ce lieu «où les règles sociales restric-tives sont érigées depuis longtemps, les deuxhéros tentent de «concilier leurs aspirationsavec les lois implicites que leur impose lasociété», lit-on dans la présentation du film. Néen 1976, Karim Moussaoui est l'auteur de deuxautres courts métrages, Petit déjeuner en 2003

et Ce qu'on doit faire en 2006. Membre fonda-teur de l'association culturelle de promotion ducinéma Chrysalide, il a également travaillécomme premier assistant sur le film Inland duréalisateur algérien Tariq Téguia.

Créé en 1946, le Festival international dufilm de Locarno fait partie des plus prestigieuxrendez-vous du cinéma mondial, à l'instar desfestivals de Cannes, de Berlin et de Venise. Lejury de l'édition 2010 du festival avait distinguéle réalisateur algérien Yanis Koussim pour sonfilm Khoya (mon frère) qui avait obtenu le Prixdu jury jeunesse.

[email protected]

CINÉMA

Les jours d'avant de Karim Moussaoui au Festival de Locarno

Le chanteur compositeur d’expression amazi-ghe, Djaâfar Aït Menguellet, fils du grandpoète et chanteur Lounis Aït Menguellet, ani-

mera en soirée, aux mois de juillet et août, unesérie de concerts à Alger et Tizi-Ouzou, gratifiantainsi son fidèle public, en ce mois de Ramadan,d’un répertoire sans cesse renouvelé. Le premierconcert était prévu hier à la salle Ibn Khaldoun àAlger. Un autre concert est par ailleurs program-mé pour le 27 juillet à l’hôtel Hilton à Alger, a indi-qué à l’APS son coordinateur artistique FaridOuahmed qui se trouve à Paris.

Après sa tournée dans la capitale, le chan-teur se produira le 29 juillet à la maison de la cul-ture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, et revien-dra le 2 août à Alger pour animer un spectacle auCentre commercial et des loisirs Ardis.

Chansons d’amour, problèmes du pays, ceuxde la jeunesse, difficultés de la vie, autant dethèmes sur lesquels le chanteur reviendra, aidéen cela par son père, le poète et interprète Lou-

nis Aït Menguellet, auteur des textes qu’il inter-prète.

Mêlant à la fois folklore, style moderne etclassique, ce chanteur compositeur, né dansmilieu artistique, a découvert très tôt la magie dela musique. Né en 1974 à Tizi-Ouzou, Djaâfar AïtMenguellet a découvert la musique à 4 ans,avant de composer ses premières partitions àl’âge de 13 ans. Maîtrisant parfaitement le synthéet la flûte, il montera sur scène en 1988 à Aïn-El-Hammam en compagnie de son père Lounis.

En 2000, il sortira son premier album intituléAnargu (nous allons rêver). En 2004, il éditera unsecond album, Essalhine (les bienfaiteurs) et enjuillet 2010, Tirga Laâqel.

Durant 25 ans de carrière, Djaâfar n’a ratéaucun spectacle de son père, que ce soit à TiziOuzou, à Alger ou encore à Paris. Fin composi-teur et arrangeur, Djaâfar maîtrise, aujourd’hui,plus de dix instruments de musique, sans comp-ter les percussions.

La concentration des richesses entraîne forcément une concentration du pouvoir politique quise répercute dans la législation. Ce cercle vicieux génère de la colère, du ressentiment, desfrustrations ; il creuse la fracture sociale. D’où l’importance de tisser des liens de solidarité.Dans cet ouvrage, traduit de l’anglais par Myriam Dennehy, Noam Chomsky parle d’Occupy,un mouvement américain populaire né à l’automne 2011 à New York et auxquels des milliersde personnes ont adhéré pour dénoncer les inégalités sociales qui divisent les Etats Unis.

PLUSIEURS CONCERTS EN SOLO DURANT LE RAMADAN

Djaâfar Aït Menguellet en tournée

VVEENNTTEE--DDÉÉDDIICCAACCEELLAA LLIIBBRRAAIIRRIIEE IINNTTEERRNNAATTIIOONNAALLEE

AAUURRAASSSSII OOMMEEGGAA,, SSIISSEE ÀÀ LL''HHÔÔTTEELL EELL AAUURRAASSSSII

((AALLGGEERR)),, OORRGGAANNIISSEE

UUNNEE VVEENNTTEE--DDÉÉDDIICCAACCEEAAVVEECC

LL''ÉÉCCRRIIVVAAIINN EETT HHOOMMMMEE DDEESSMMÉÉDDIIAASS HHAAMMIIDD GGRRIINNEE,,

AUTOUR DE SON LIVRE PARU AUX ÉDITIONS CASBAH :

SUR LES ALLÉES DE MA MÉMOIRE,LLEE SSAAMMEEDDII 2200 JJUUIILLLLEETT 22001133

DDEE 2222HH ÀÀ 0000HH5555,,et ce, en présence d'un grandnombre des hommes et des

femmes qui ont fait l'objet de portrait.

LLee ppuubblliicc eett llaa pprreessssee ssoonnttccoorrddiiaalleemmeenntt iinnvviittééss..

Le Soird’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 10Actualité

Des cortèges partis de dix-huitmosquées du Caire à l'appel desFrères musulmans ont convergédans l'après-midi vers deux sitesque les islamistes occupent depuisprès de trois semaines : la mos-quée Rabaa al-Adawiya dans unfaubourg de la capitale, et lesabords de l'Université du Caire,plus proche du centre-ville.

A Rabaa al-Adawiya, la foulebrandissait de pancartes sur les-quelles on pouvait lire «où estpassé mon vote ?», en référenceau scrutin qui avait porté M. Morsiau pouvoir en juin 2012, premièreélection présidentielle démocra-tique en Égypte.

«Je suis sûr que Morsi va reve-nir comme président, si Dieu leveut. Le peuple aura le derniermot», affirmait Mohammed, unmanifestant de 45 ans.

Cette journée intitulée «briser lecoup d'Etat», allusion à la destitu-tion de M. Morsi par l'armée le 3juillet, «restera une date importan-te dans l'histoire du pays», prédi-sait Farid Ismaïl, un responsabledes Frères musulmans.

Une partie des manifestantss'est dirigée vers le ministère de la

Défense et le quartier général dela Garde républicaine, situés dansles environs de la mosquée, maisont été empêchés d'y accéder pardes barrages de l'armée. Le 8juillet une cinquantaine de per-sonnes avaient été tuées devant lesiège de la Garde.

Des avions de chasse et deshélicoptères militaires ont survoléla ville dans l'après-midi.

Des manifestations islamistesont également eu lieu en province,à al-Arich (nord Sinaï), MarsaMatrouh (nord-ouest) Beni Sueif etMinya (Moyenne Égypte), selon latélévision publique.

Des rassemblements desadversaires de M. Morsi sont éga-lement annoncés sur la placeTahrir et près du palais présidentieldans la soirée, faisant craindre depossibles heurts entre les deuxcamps. La mobilisation des anti-Morsi, dont l'objectif de chasser leprésident a été atteint, a toutefoisété moins forte que celle des isla-mistes ces derniers jours.

«Quiconque a recours à la vio-lence dans les manifestations devendredi mettra sa vie en danger»,a averti de son côté l'armée dans

un communiqué diffusé dès jeudi,qui précise que l'appel s'adresseaux «divers groupes politiques».

Le président par intérim AdlyMansour a prévenu quant à luijeudi à la télévision qu'il mènerait«la bataille pour la sécurité jus-qu'au bout» face à la volonté desislamistes de continuer à mobiliserdans la rue. Les violences depuisle renversement de M. Morsi ontfait plus d'une centaine de morts.

«Nous sommes à un momentdécisif de l'histoire de l'Égypte», a

ajouté M. Mansour, en accusant«certains» de vouloir «entraînerdans l'inconnu» le pays le pluspeuplé du monde arabe (84 mil-lions d'habitants).

Le président par intérim, magis-trat de profession, a été désignépar l'armée après la destitution parles militaires de M. Morsi, cible demanifestations de grande ampleurréclamant son départ.

Alors que M. Morsi est toujoursdétenu par l'armée et qu'unevague d'arrestations a eu lieu

parmi les membres des Frèresmusulmans, la confrérie a refusétoute négociation avec M.Mansour et affirmé qu'elle poursui-vrait ses rassemblements, pourréclamer le retour de l'ancien pré-sident.

Outre ces manifestations àrisques, le pouvoir est confronté àune nette détérioration de la sécu-rité dans la péninsule du Sinaï,dans l'est du pays, où sont implan-tés des groupes islamistes radi-caux. Les attaques contre la policeet l'armée mais aussi des civils sesont multipliées depuis le 3 juilletdans cette région, où l'armée arenforcé sa présence.

Quatre policiers y ont été tuésen moins de 48 heures, selon dessources médicales.

L'agence officielle Mena a indi-qué jeudi que dix jihadistes avaientété tués en deux jours lors d'uneopération de l'armée contre descombattants islamistes du Sinaï.

La Haut-Commissaire de l'ONUchargée des droits de l'homme,Mme Navi Pillay, a pour sa partdemandé aux nouvelles autoritéségyptiennes des explicationsconcernant les arrestations aprèsle renversement de M. Morsi.

Mme Pillay a notamment deman-dé la liste des personnes arrêtéeset la base légale des arrestations,notamment celle de M. Morsi.

ÉGYPTE

Mobilisation des islamistes, mises en garde du pouvoir

Phot

o:D

R.

Des dizaines de milliers de partisans de Mohamed Morsi sesont rassemblés hier en Égypte pour réclamer le retour du prési-dent islamiste déchu, après une mise en garde de l'armée affir-mant qu'elle était prête à intervenir en cas de violences.

Malgré la mise en garde de l’armée, les partisans de Morsi ne baissent pas les bras.

Égypte : la consécration de la contradiction antago-nique entre l’État moderne et l’islamisme politique !

Le retournement spectaculaire de lasituation en Égypte et la chute de l’isla-misme politique marquent un tournantmajeur dans l’évolution et la marchedes peuples qui appartiennent à cettesphère.

Les événements en cours, uniques dansl’histoire de l’humanité, consacrent définiti-vement le caractère démocratique modernedu soulèvement populaire contre le despo-tisme et la soumission. Ce qui se passeactuellement en Égypte rappelle le souvenirrécent de l’affrontement imposé par l’isla-misme à notre peuple et la défaite cinglantede l’islamisme. Une défaite que nous avionsqualifiée d’historique parce qu’elle a permisune rupture radicale en faveur du projet desociété et d’Etat moderne contre le projet desociété médiéval.

Ces événements, ainsi que ceux qui onteu lieu en Turquie et la situation queconnaissent des pays encore plus prochesde nous tels que la Libye et la Tunisie confir-ment l’exigence absolue de rupture avec l’is-lamisme politique qui a émergé à la faveurde la crise de valeurs qui a secoué le mondedepuis la chute du mur de Berlin et la dérivenéolibérale du capitalisme. L’islamisme quis’est alors présenté comme la troisièmecolonne entre le capitalisme décadent etl’échec du «socialisme réel». Cette troisiè-me voie qui prône «la régression féconde»,le retour au passé et à la soumission despeuples aux maîtres du moment ne peut pasfaire long feu pour deux raisons importantes: d’une part, les peuples de la région ne sontpas en marge de la dynamique contradictoi-re de la mondialisation marquée par la crisefinancière et économique, l’inquiétude légiti-me des peuples du monde soulevée par lesproblèmes d’environnement, mais aussi parles formidables conquêtes de la Révolution

scientifique et technologique, et la montéefulgurante des pays émergents. Cette dyna-mique accélérée ne manque pas d’aiguiserla conscience universelle. Désormais, lespeuples de la région revendiquent la moder-nité et le progrès. La tendance de fond estd’aller de l’avant, de conquérir leur placedans un monde où les faibles n’ont pas deplace,

Le message est clair : pour sortir de l’in-stabilité et trouver des solutions aux pro-blèmes de notre temps, il faut se placerdans la perspective du changement démo-cratique moderne et opérer, même dans ladouleur, et forcément dans la douleur, lesmutations profondes dans le socle écono-mique, politique culturel et institutionnel.

Les tergiversations et les politiques decompromission obscures entre des projetsde société et d’Etat antagoniques inconci-liables mènent inéluctablement à l’impasse.Il est impossible de rassembler et de«réconcilier» (pour rester dans le jargon dupouvoir) tout un peuple autour de deuxvisions irréconciliables du monde. Il estnécessaire d’inscrire les mouvements formi-dables de contestation qui secouent larégion et le monde dans le contexte histo-rique de la crise universelle, générée par lesinjustices et la cupidité des nantis, et deprendre acte du caractère fondamentale-ment démocratique de leurs revendicationssociales, économiques, culturelles et identi-taires. Tous les efforts pour étouffer l’expres-sion de cette volonté et imposer des solu-tions négociées dans les coulisses entredes politiciens déconnectés du réel, avec entoile de fond, nécessairement des intérêtsparticuliers malsains, sont voués à l’échec etne feront qu’approfondir la crise.

Il s’agit d’une réponse cinglante auxthèses occidentales qui frisent le racisme etqui considèrent que les peuples de la région

seraient imperméables à la modernité, etque l’islamisme politique serait un malnécessaire. Par ailleurs, l’attitude mitigée,pour ne pas dire froide de l’Occident vis-à-vis du mouvement populaire est significativede son soutien intéressé à l’islamisme poli-tique. Le retournement en Egypte est consi-déré comme un coup d’Etat militaire ! Fini letemps où les Etats Unis plaçaient desPinochet à la tête des Etats qu’ils voulaientsoumettre avec la complicité de l’ensemblede l’Occident ? Gageons que désormais letourisme en Egypte sera relancé, et que lestouristes du monde entier viendront pouradmirer non pas les pyramides mais cettecuriosité que constituent le courage et lafougue du peuple égyptien contre la régres-sion ! Les médias occidentaux ne tarissentpas de commentaires : «La destitution deMorsi a soulevé une vague de joie en Égyp-te et une vague d’indignation dans la com-munauté internationale !»

Cette communauté internationale bien-pensante feint d’ignorer qu’on ne peut pasréduire l’Etat moderne démocratique au pro-cessus électoral. Surtout lorsque ce proces-sus peut aboutir à la remise en cause de lanature moderne et démocratique de l’Etat.Cette crise est en réalité la confirmationmagistrale du caractère antagonique de lacontradiction entre deux catégories radicale-ment différente : la modernité et l’islamisme.L’Occident qui n’est pas embarrassé par ledespotisme des Etats du Golf, s’offusque duretournement en Égypte en évitant dereconnaître le contenu de cette contestationpopulaire de l’islamisme !

La tournure que prennent les événe-ments contrarie fortement les pays occiden-taux parce qu’elle est en porte-à-faux avecla stratégie dans laquelle ils voulaient enfer-mer toute la région. C’est sous leur pressionque la classe politique dans les pays arabes

a été formatée depuis sa naissance avecune malformation congénitale, en dehors decertains partis historiques, pour aboutir àune seule conclusion : la coexistence paci-fique est impossible entre des formationsstructurées autour de préoccupations reli-gieuses, ethniques, confessionnelles, identi-taires.

Il s’agit d’une différenciation qui reproduitles archaïsmes sur une base communautai-re, qui voile les intérêts matériels, et mènerainéluctablement vers l’éclatement des Etats.Seule une refondation démocratique de laclasse politique sur la base des intérêtssocioéconomiques des couches et classessociales peut prémunir les Etats de la régiondu démantèlement programmé.

La séparation entre le politique et le reli-gieux est bel et bien au cœur des enjeuxd’avenir pour ces pays. Le pourrissement enSyrie est une autre démonstration des luttesacharnées qui sont menées pour asseoirl’hégémonie des grandes puissances surune région et défendre leurs intérêts. Le rap-port de force au sein de l’opposition syrien-ne est-il favorable à l’établissement d’unEtat démocratique moderne ? Rien n’estmoins sûr. Pourtant, les pays occidentaux etles potentats du Golfe la soutiennent sansréserve…

Pour notre pays, qui a vécu des événe-ments plus terribles encore, il est temps detirer les enseignements aussi bien de notrepropre expérience que de celles des autrespays du Maghreb et du monde arabe. Laseule alternative salutaire est dans la sépa-ration du politique et du religieux, et laconsécration de la citoyenneté. Un tel socleconstitutionnel posera l’exigence d’unerefondation démocratique des institutions del’Etat dont la classe politique.

Dr Ali Hocine

CONTRIBUTION

Mansour, 51 ans, cadre Que le Ramadan coïncide

avec l’hiver, le printemps, l’été oul’automne, certains s’arrangenttoujours pour rédiger leurdemande de congé avant l’arri-vée de ce mois sacré. Le prétex-te est quasiment le même pourtout le monde : nervosité, sus-ceptibilité, voire dangerosité. «Jen’ai pas envie de me retrouveren tôle pour avoir étranglé quel-qu’un», admet Mansour. «J’ai 51ans et mes trois enfants ontencore besoin de moi. Je suis ungrand fumeur, et par manque denicotine, je suis vraimentà prendre avec des pin-cettes. Un mot de travers,et voilà que je tape surtout ce qui bouge. Ainsi,pour éviter la casse, j’aipris l’habitude de fairerelâche au boulot durantce mois.»

Kamel, 45 ans,employé de

banqueDans la famille «soupe au

lait» au tempérament volcanique,qui s’embrase à la moindrecontrariété, j’appelle Kamel. Il a45 ans, il est employé dans unebanque. Pour lui, Ramadan rimeavec congé, autrement, il faudraitlui accrocher une pancarteautour du cou : «Attention, chienméchant !» Grrr ! «Sans maclope et mon café du matin, jesuis un véritable zombie», recon-naît-il. «Comme je travaille direc-tement avec le public, je préfèreéviter le clash. Je me souviensde l’année où j’ai bossé durant lemois sacré, ça a failli tourner audrame. Je n’ai pas pu éviter l’em-poignade avec des clients casse-pieds. Donc, par mesure desécurité, je préfère m’enfermer àla maison toute la journée. C’estma pauvre épouse qui trinque !C’est plus fort que moi, sous l’ef-

fet du manque denicotine et de caféi-ne, je suis ‘‘inchou-fable’’ en diurne !»

Lamia, 29 ans, cadresupérieur dans une

entreprise Lamia préfère elle aussi se

mettre en mode off durant ce moissacré. «Le grignotage memanque, les embouteillagesm’exaspèrent, la chaleur m’éner-ve et, franchement, je n’ai pas dutout les idées claires pour bosser !

Sincèrement, pendant leRamadan, je préfère encore res-ter chez moi. Ainsi, je peux profi-ter de mes soirées et dormir jus-qu’à midi.»

Louisa, 32 ansAutre point de vue, autre son

de cloche. Durant le Ramadan, il

y a ceux qui ne jurent que par letravail. Louisa, 32 ans, ne sup-porte pas rester inactive touteune journée. Alors, pour tuer letemps, elle continue à pointer

dans son entreprise tous lesmatins. «Rester à la maison àtourner en rond, à bayer aux cor-neilles et à surveiller les minutesqui ne veulent pas passer, troppour moi. Le fait d’aller aubureau jusqu’à 15h30 rythmemes journées et me permet ainsid’éviter l’ennui mortel qui nousguette avant la rupture dujeûne.»

Hassan, 28 ans, fonctionnaire

Les inconditionnels descongés payés pendant leRamadan n’en démordent pas.«Pour moi, hors de question deme coltiner la mauvaise humeurdes collègues et les ordres demes chefs. Je suis d’une humeurexécrable, coléreux, et mieuxvaut ne pas trop me chercher.Voilà pourquoi je préfère mettreune croix sur le bureau pendanttout le mois !»

Kenza, 43 ans, journaliste

D’autres, beaucoup moinsnombreux, coupent la poire endeux. C’est le cas de Kenza : «Jetrouve que le temps est moinspesant lorsqu’on travaille», dit-elle. «Et puis, il faut bien garderquelques journées pour s’offrirdes vacances, non ? J’ai doncdécidé de prendre 15 jours derepos à partir de la dernièresemaine. Ça me permet de pré-parer mes gâteaux de l’Aïd tran-quillement, puis partir une semai-ne en bord de mer.»

Pour conclure, découvrons cetémoignage d’un atypique.

Aziz, 55 ans «Discuter de la question du

travail pendant le Ramadan estun faux débat ! De nos jours,notamment en ces temps decanicule, de cherté et d’agressionen tous genres, jeûner toute unejournée, c’est déjà un travail àplein temps… N’est-ce-pas ?» n

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 11

Du haut de ses 1,70 m, Rachidobserve la ruée vers les boucheries.Comme des affamés, nos quidamsscrutent, pèsent et soupèsent lesmoutons dépecés, sanguinolentsaccrochés à l’entrée.

Les yeux plus gros que le ventre etla peur de mourir de faim, ce sont desquartiers de viande, voire des car-casses entières qui sont acheminéesvers les malles de leurs voitures,qu’on entasse, mêlées à d’autres pro-duits alimentaires en tous genres.

Lyes, j’ai omis de le préciser, est végé-talien. Cela fait près de deux ans qu’ilne mange plus de viande ni ses déri-vées. Une décision prise suite à seslectures philosophiques, ses convic-tions naturalistes, ses rapports avecles animaux et tous les êtres vivants.Un choix que ne partagent pas sonépouse et ses amis du reste.

- Je me demande comment tu peuxtenir pendant le mois de jeûne ?Manger une chorba frik sans de bonspetits morceaux de viande, Une batata

k’bab sans des côtelettes bien char-nues, un bon poulet rôti avec despommes de terre au four, des boureksfarcis de crevettes et un bon flan audessert. Rien qu’à en parler j’en bave,lui lance son ami.

- Tu sais, on s’habitue à tout.Manger simplement et se contenter depeu : avoir la qanaâ de nos ancêtres.Je ne supporte plus la vue de cescadavres et toutes ces atteintes aumonde animal.

Cette cruauté envers ces bêtes,nos semblables. Pour moi c’est inhu-main, immoral. Il faut voir se débattre,souffrir et pleurer comme un bébé unlapin qu’on égorge, pour ne plus avoirenvie d’avaler de la viande. Dieumerci, je me porte bien, je déguste ma

chorba aux légumes et aux herbes,mon ragoût de pommes de terre etpois chiches, ma salade de tomates etde laitue, ma pomme au dessert, etpour finir, mon thé fumant accompa-gné d’un bon morceau de zlabia. C’estmon deuxième Ramadan, et j’avoueque je ne me plains pas, sauf que çafait du travail supplémentaire à mafemme mais je me rattrape en lavant lavaisselle.En fait, pour tout vous dire,je ne peux plus cautionner ce mas-sacre réservé aux animaux. Et puis jene veux pas polémiquer, chacun estlibre de vivre, de manger de penserselon sa conscience et ses convic-tions. Je n’ai pas de leçons à donneraux autres, même pas à ma fille, qui,elle, est carnivore. n

SAUTESD’HUMEURLLaa ccooll��rree

dduu ccoorrddoonnnniieerrDurant le mois du

Ramadan, letempérament de

l’Algérien est souventà l’ire, et l’on pointe

un doigt accusateur lejeûne. Ali en estl’exemple vivant.

Lire en page 12............

C’EST MA VIEMMoohhaanndd TTaahhaarr,,llaa ffoorrmmiiddaabbllee��ppoopp��ee ddÕÕuunn

mmoonniitteeuurrLes moniteurs des

écoles isoléessouffraient le plus deces aléas parce que

livrés à l’inconnu desprogrammes et de la

gestion administrativedes écoles. La plupart

avaient aussi encharge la direction

de leurs écolesrespectives et la

gestion de la cantine.Lire en page 13

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VOYAGECULINAIRE

SSffiirryyaa,, ppoouurr nneeppaass oouubblliieerr llaa

ssaavveeuurr ddÕÕaannttaannNous allons savourerune recette simple ettrès facile à préparer.Il s’agit de la sfirya,un tadjine de poulet

ou de viande accompa-gné de croquettes depain au fromage en

forme de jolies petitespêches que l’on

déguste avec plaisir.Lire en page 13

AAnn ii mm�� ppaa rr NN aa �� mmaa YYaacchh ii rr

Par Soraya Naïli

NNuumm��rroo [email protected]

Par Naïma [email protected]

Le végétalienATTITUDES

Soirmagazine Ramadan. Congé or not congé ?«Aimez-vous travailler durant le Ramadan ?» C’est la question que nous avons posée autour de nous.

Les avis sont partagés. Bon nombre de jeûneurs préfèrent se mettre au vert durant ce mois sacré parce qu’ils onttendance à se transformer en zombies sous l’effet du manque de nicotine et de caféine. D’autres, au contraire, nejurent que par le travail. Principal argument : «Mieux vaut s’occuper le ciboulot que de passer sa journée, les yeux

rivés sur sa montre en attendant l’heure de la rupture du jeûne.»

«Pour moi, hors dequestion de me coltiner la

mauvaise humeur descollègues et les ordres demes chefs. Je suis d’une

humeur exécrable,coléreux, et mieux vaut nepas trop me chercher. Voilàpourquoi je préfère mettre

une croix sur le bureaupendant tout le mois !»

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Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - Page 12

SSAUTESAUTES DD’’HUMEURHUMEUR

LL e tempérament nerveux de l’Algérien estconnu pour être assez excessif mais éga-lement pour oublier rapidement et pardon-

ner. Seulement, durant le mois de Ramadan, lacolère disproportionnée, et tous pointent d’un doigtaccusateur le jeûne pour justifier leur réaction quivire souvent au ridicule. Depuis le début de ce moissacré, Ali, dit «el cordonnier», qui tient une petiteboutique dans un quartier populaire à Oran, ouvreson commerce à partir de 11h, et a un rituel que leshabitants connaissent par cœur, celui de fairebriller sa vitrine. Une fois sa tâche accomplie, ilentame son travail. Ali n’est pas le seul à avoir sonrituel durant le mois de Ramadan, son voisin, Saïd,propriétaire d’un magasin mitoyen aime rafraîchirson entrée jusqu’au trottoir en procédant à un arro-sage devant son magasin. Souvent, Ali lui reprochecette habitude la jugeant salissante pour sa façadeéclaboussée, ce qui l’oblige souvent à nettoyer plusd’une fois dans la journée. Samedi, quatrième jourde Ramadan, vers 14h, la même scénario a eu lieu

entre les deux hommes, une dispute publique, saufque cette fois-ci, le ton est monté d’un cran, et Ali,le cordonnier, fou furieux, en est arrivé aux mains.L’empoignade dura quelques minutes, et l’on eudu mal à séparer les belligérants. Mais Ali ne s’estpas pour autant calmé. Il s’est mis en face dumagasin, pris des pierres et, avec une hargneindescriptible, il jettera les projectiles sur la devan-ture en verre qui vola en éclats. Il était entré dansune colère noire et personne n’a pu le calmer oul’arrêter, jusqu’à ce qu’il entende une voix émanantde la foule sidérée, qui s’était amassée autour delui, répétant : «Espèce de fou, tu es en train decaillasser ta façade pas la sienne !» La maréehumaine, agglutinée, assistait impuissante à cespectacle tragi-comique, prise d’un fou rire.

L’hilarité n’était pas du goût d’Ali qui, en se ren-dant compte de sa bêtise, hurlait et proférait desinsultes. Son voisin, lui, après avoir évité les jets depierre et constatant que sa vitre n’avait été qu’ef-fleurée et fissurée quelque peu s’est mis à son tour

à rire. Une fois les espritscalmés, les deux hommes se sont retrouvés

après le f’tour et ont convenu de partager les fraisdes réparations. Quant à la raison ayant déclenchécette dispute,

Saïd a promis de s’y prendre autrement pourrafraîchir l’entrée de son magasin. Ali, quant à lui, aconfié à son voisin avec une note d’humour : «Je tepromets que si tu recommences je viserai mieux !»

Amel Bentolba

SS alima est une inconditionnelledes feuilletons arabes. Elle n’enrate pas un surtout celui de 17h.

Pour ne pas être en retard, elle prendses devants et veille à ce que tout soitprêt avant le rendez-vous. Ses boureks

sont confectionnés, ses salades figno-lées, son deuxième plat cuit à point, satable dressée, il ne reste plus que lefrik à ajouter à sa soupe. Elle jette undernier coup d’œil sur ses marmites etlaisse mijoter sa chorba sur feu doux.

Elle s’allonge confortablement sur ledivan du salon en face de la télévisionet, les yeux rivés sur l’écran, suit, dansun silence sidéral, les rebondissementsde sa série préférée. Comme hypnoti-sée, rien ne la fera bouger de son siè-ge avant la fin du film. Mais ce jour-là,Salima n’ayant pu rattraper ses heuresde sommeil après son insomnie s’estassoupie. L’odeur du cramé lui cha-touillera ses narines et la sortira brus-quement de son somme. Elle se lèveen sursaut, se dirige vers la cuisine, lapièce est en fumée et l’air irrespirable.Elle éteint le feu, sort sa cocotte au bal-con et ouvre toutes les fenêtres. Elleregarde la pendule, il est 19h, son mariva rentrer d’une minute à l’autre, ellepanique et ne sait plus quoi faire. «MonDieu, je n’aurai jamais le temps derefaire une autre.»

Elle entend la clé tourner dans laserrure, c’est lui, Si-Ali. Il a les mainschargées et, content, lui annonce la

bonne nouvelle : «Je suis allé à Boufa-rik, je t’ai apportée ta zlabia.»

Elle a le visage livide. Il rentre dansla cuisine et, avant même de se débar-rasser des provisions, il renifle l’air.«Ça sent le brûlé. Ne me dis pas quec’est chez nous ?» Salima n’a plus devoix. Il a tout compris. «Ne me dis pasque c’est la chorba.»

Elle acquiesce. Il entre dans unecolère noire, jette tout parterre, la ser-monne et sort en claquant la porte.Salima est effondrée. Elle découvreson mari. Elle ne l’a jamais vu dans cetétat. C’est le premier Ramadan qu’ellepasse seule avec son époux aprèsdeux ans de mariage, et voilà que sa

chorba part en fumée. Elle éclate ensanglots et se sent nulle. Sid-Alirevient. Il est muet comme une carpe.Il s’installe à table. Le muezzin annon-ce la rupture du jeûne. Il prend sonverre de lait et une datte. Puis quitte lasalle à manger pour griller sa premièrecigarette. I l retourne à sa place etregarde Salima avec compassion : «Jesuis regrette, je n’aurai jamais dû mecomporter de la sorte. C’est stupide.Je crois que c’est le manque de nicoti-ne qui me rend nerveux.» Soulagée,elle lui lancera avec un large sourire :«Ça doit te donner à réfléchir : il estpeut-être temps d’arrêter de fumer.»

Naïma Yachir

La colère du cordonnier

LLaa cchhoorrbbaabbrrûûllee

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Cette page est la vôtre. Elle vous accom-pagne tout le mois de Ramadan.

Si vous avez été témoin de scènes lou-foques, merci de les partager avec nos lecteurs.

Il se rappelle, les larmes auxyeux, comment ceux de sa généra-tion, qui avaient alors pour la plu-part le niveau de cours moyen etavaient en charge les classesd’examen, c'est-à-dire d’élèvesayant le même niveau, étaientcontraints de refaire tout le chemi-nement de la leçon et de la résolu-tion d’exercices et problèmes com-plexes pour les présenter le lende-main devant eux.

La solidarité entre enseignantsétait alors de rigueur, se rappelleMohand Tahar. Les baraquementsde fortune qui servaient de salles declasses, glaciales en hiver et dehauts fourneaux en été, étaientinjoignables en hiver à cause de laneige et des crues des rivières.Beaucoup, comme lui, se rendaientà leurs établissements respectifs àpied, d’autres à dos de mulet ou,pour les plus chanceux, en mobylet-te avec des crevaisons à répétitionsur les routes caillouteuses et cesbougies qui n’arrêtaient pas denoyer. Un enseignant motocyclistese rappelle combien il redoutait cesattaques de meutes de chiens qui lemordaient aux jarrets durant sesallers-retours par piste.

A l’époque, raconte MohandTahar, ceux de sa générationbalayaient eux-mêmes leursclasses, allumaient les poêles avec

du bois rapporté par les élèves. Ilsétaient directeurs d’école, gestion-naires de la cantine, agents d’entre-tien, écrivains publics et mêmeaide-soignants. Ce qu’il ne dira pas,par modestie, c’est comment il aréussi à gravir les échelons, lui quia été chargé de lancer le premiercollège de la région dont il assura ladirection et le poste de professeurde français à son ouverture.

C’était en 1968, soit cinq ansaprès son recrutement ! Ce qu’il nedira pas aussi, ce sont les sacri-fices qu’il consentait pour acheterlivres et magazines comme JeuneAfrique dont les piles d’exemplairesservaient de papier emballage àson épicier de père.

Cette promotion vertigineuseétonna même ses supérieurs hié-rarchiques et l’académie de Tizi-Ouzou qui le nommeront par lasuite surveillant général du lycéeChihani-Bachir d’Azazga. En 1972,il est admis à l’Ecole normale deBouzaréah pour être affecté uneannée après au CEM Ibn Khaldounde Bouira en qualité de professeurd’enseignement moyen (PEM). Cequi était considéré comme uneascension. Il y passera cinq bellesannées sanctionnées par les élogesde ses supérieurs, comme l’attestecette fulgurante appréciation du 3avril 1977 signée par son inspec-teur et dont se souvient encore cedévoué de l’éducation : «Le travailde M. Aliane inspire confiance.L’examen des différents documentsle prouve amplement. De l’aisance,du savoir-faire et des résultats. Féli-citations.» Mohand Tahar qui nemanquait pas d’ambitions seranommé une année plus tard DEEMstagiaire, c'est-à-dire Directeur sta-giaire du collège de Aïn Bessem à20 km de Bouira. Non sans appré-hensions, le collège en questionétant précédé d’une réputationd’établissement difficile à gérerd’autant que son prédécesseurvenait d’être sanctionné pourincompétence et reversé dans soncorps d’origine. Moult anecdotes

sur la façon dont gérait M. Alianeson établissement lui vaudront laconfiance et la sympathie de sesresponsables hiérarchiques,comme cette histoire de fourgonqu’on voulait affecter vers un autreétablissement plus huppé. De sonpassage dans cette belle ville, ilretiendra l’hospitalité des gens, etsurtout cette belle amitié avec soncollègue Abdelhamid Bouzid, sonconseiller et confident. Comme iln’oubliera pas son autre collègueMohand Arezki Dahmani, le respon-sable du 3e collège de Aïn Bessempromu plus tard inspecteur générald’administration. Modeste, M. Alia-ne met en avant la rigueur et lacompétence de ses deux collèguesqu’il dit mériter la reconnaissancede la nation, omettant au passagede dire que cette distinction honori-fique mériterait d’être décernée à

bon nombre d’enseignants de sagénération au vu des services ren-dus à l’éducation nationale.Mohand Tahar trouvera aberrantaussi que notre pays ne dispensaitpas de palmes académiques. Cequi est faux, puisque ces distinc-tions existaient bel et bien mais

elles étaient décernées à titre sélec-tif et au préjudice de ceux qui lesméritaient vraiment. Son départ deAïn Bessem à destination de Fréhase fera de manière loufoque. Lemouhafedh de l’époque, chargéprotocolairement d’assister à lapassation de consignes, demande-ra à l’assistance ébahie qui est lepartant et qui est le directeur ren-trant, car, de par sa discrétion, M.Aliane faisait plus parler son travailque sa personne.

Anecdotique fut aussi cettephrase de l’inspecteur général venule titulariser à Fréha en 1980, aubout de 30 mn seulement d’inspec-tion de son travail : «Cet établisse-ment est trop petit pour vous.»Quelque temps après, le directeurde l’éducation le reçoit avec quatrede ses collègues pour leur deman-der les motivations derrière leur

préférence pour la wilaya de Tizi-Ouzou. Tous se sont versés enéloges sur la wilaya présentéecomme le paradis de l’éducation,sauf lui. Le DE l’apostropha et lui dit: «Et vous, qu’avez-vous à dire ?»Et à Mohand Tahar de répondre :«Je ne suis pas en mesure de don-

ner mes impressions sur cettewilaya que je connais depuis unejournée seulement !» Cette réactionn’était pas du goût du DE qui gron-da son fonctionnaire avant d’enreconnaître la franchise et le franc-parler.En mai 2001, il part à laretraite non sans regret estimantqu’il pouvait encore être utile àl’éducation nationale. Quelquesjours après, il fait une rencontre pro-videntielle avec un inspecteur à laretraite, M. Gasmi, qui administreune école privée à Tizi-Ouzou. Il luidemande alors s’il voudrait bienintégrer l’équipe pédagogique del’établissement. Ce qui fut fait unmois plus tard, et voilà de nouveaunotre sympathique enseignantengagé dans une nouvelle aventureéducative et humaine qui ne s’arrê-tera que lorsqu’il n’en pouvait plus.Aujourd’hui, il compte cinquante etun ans de bons et loyaux services.Avant de clôturer son fabuleux récitet sa formidable épopée pédago-gique, il ne manquera pas de parlerde ses anciens élèves. Reconnais-sants, ils l’accostent pour lui diretoute leur gratitude, parfois en destermes émouvants, comme cetémoignage d’un élève démuni quifaisait l’école buissonnière parcequ’il n’avait pas de cahiers ni stylos: «Vous m’avez amené au bureau etremis toutes les affaires néces-saires pour l’année scolaire. Etdepuis, je ne me suis plus absentéet j’ai réussi grâce à vous ma scola-rité.» Essuyant discrètement unelarme, l’inusable enseignant esquis-se alors un sourire ineffable. Lesourire des gens ayant la conscien-ce tranquille. n

Le Soird’Algérie Soirmagazine Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 13

Amir est un jeune stylistealgérien qui vit à Dubaïdepuis peu. Comme chaqueannée à cette période, il rendvisite à sa famille.

Mais cette fois, il ne pour-ra pas passer tout le mois deRamadan avec les siens, caril doit commencer un nou-veau travail. Il a décidé doncde venir assister aux prépa-ratifs de ce mois sacré etpasser au moins le premierjour au bled parmi sesproches autour de plats tra-ditionnels.

C’est dans la grande mai-son, chez sa grand-mère,que le premier f’tour est pré-paré en son honneur. Toutela famille est conviée, carc’est l’occasion pour tous dese retrouver et de se souhai-ter mutuellement un bon

Ramadan plein de santé etde foi. Amir est très respec-tueux des traditions de sonpays et de sa famille, et tientbeaucoup aux réunions fami-liales qui lui font oublier sonéloignement. Il est présent àchaque occasion et suit dansle moindre détail les événe-

ments heureux qui se pas-sent dans sa famille. Il n’enrate aucun et c’est d’ailleursde cette manière qu’il arriveà supporter la distance qui lesépare des siens.Ce repasdu f’tour, c’est lui qui en a eul’idée. Il a préféré que toutela famille se regroupe dans

la grande maison plutôt qued’être invité chez chacun deses oncles ou tantes.

Sa grand-mère étant lepilier de la famille, il est donctrès sage de se retrouvertous chez elle autour d’unmenu copieux et généreux,tiré du terroir. n

Par H. Belkadi

C’estma vie

Voyageculinaire

Par Salem Hammoum

Mohand Tahar, la formidable épopée d’un moniteur

Pour la sauce500 g de poulet ou de viande d'agneau 1 bâton de cannelle, poivre et sel 1 bonne poignée de pois chiches trempée la veille 1 c. à soupe de smen ou beurre clarifié 1 oignon 1l d’eau

Pour les croquettes- 250 g de pain rassis - 150 g de fromage râpé - 1 œuf

- 1 paquet de levure chimique- Sel et poivre - 1 pincée de cannelle- De l’eau de fleurs d’oranger - Persil haché (facultatif) - Huile de friture

PréparationDans une marmite, faire revenir le poulet coupé enmorceaux dans le smen avec l'oignon râpé. Saler etpoivrer.Ajouter le bâton de cannelle et les pois chiches.Mouiller avec de l'eau jusqu'à recouvrir la viande etlaisser cuire pendant 45 min environ.

Pendant ce temps, tremper le pain rassis dans l'eaude fleurs d’oranger pendant 10 min. Presser le painentre les mains pour lui ôter toute l'eau. Dans unsaladier mettre le pain mouillé, le fromage râpé,l'œuf, le persil (facultatif), la cannelle et la levure chi-mique, saler et poivrer. Former de petites boulespuis les passer à la farine avant de les faire frire dansun bain d’huile chaud. Dès leur sortie de l’huile de fri-ture, les déposer sur du papier absorbant et réserver. Lorsque la viande est cuite, la retirer dans un plat deservice et laisser réduire la sauce de moitié. Dresser les croquettes autour de la viande et arrosergénéreusement de sauce. Décorer de branches depersil et de quartiers de citron. Servir aussitôt.

2e partie et fin

La recette

La solidarité entre enseignants était alors de rigueur, serappelle Mohand. Les baraquements de fortune qui servaientde salles de classes, glaciales en hiver et hauts fourneaux enété, étaient injoignables en hiver à cause de la neige et des

crues de rivières en furie qui coupent la route.

Sfirya, pour ne pas oublier la saveur d’antan

Les moniteurs des écolesisolées souffraient le plusde ces aléas car livrés àl’inconnu des programmeset de la gestionadministrative des écoles.La plupart avaientégalement en charge ladirection de leurs écoles etla gestion de la cantine.

Cette semaine, nous allons nous arrêter, lors de notre voyage culinaire dans la ville des Roses, Blida, pour y découvrir un plat traditionnel de la région

très apprécié à Alger, particulièrement pendant le mois du Ramadan.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

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300 g de farine, 1c. à c. de levureboulangère instantanée, 4 ou 5 c. à s.d'huile d'olive, une pincée de poivre

noir, selPOUR LA FARCE : un œuf dur ou

brouillé, du fromage en portions, duthon, des olives (vertes ou noires),

de l'huile pour frire

Préparer la pâte enmélangeant la farine, lalevure, le poivre noir,puis ajouter le sel etl'huile d'olive.Ramasser la pâte avecde l'eau tiède et laisserdoubler de volume.Préparer la farce enmélangeant tous lesingrédients découpésen petits.Ouvrir la pâte sur un

plan fariné, découper des rondelles,les aplatir encore pour les affinerencore.Mettre un peu de farce, plier et biensouder.Frire les bouraks/les chaussons dansde l'huile chaude non fumante.

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Coupez le blanc de pouleten dés.. Faites-les frire etégouttez. Faites bouillir les poischiches dans de l’eausalée, avec une feuille delaurier. Dans un saladier,mélangez les morceauxde poulet, les pois chichescuits, le poivre noir, le selet le persil hachéfinement. Versez le mélange dansun plat allant au four,préalablement beurré.Versez dessus les œufsbattus avec la moitié dufromage râpé. Ensuite, saupoudrez defromage râpé restant etlaissez gratiner au four.

100 g de piments douxverts, 150 g de tomates,4 œufs, 2 gousses d’ail,1 cuillère à café de carvi,

25 g de concentré detomates, 5 cl d’huiled’olive, sel, poivre

POUR LA FARCE DESBOULETTES : 150 g deviande de bœuf hachée,

1 oignon, 1 cuillère àcafé de carvi, 25 g depersil, 5 g de menthe

séchée, 1 cuillère à caféde harissa, sel, poivre

Dans un récipient,préparez la farce desboulettes en mettant, laviande de bœuf hachée,l’oignon ciselé, le persilhaché, le carvi, la mentheséchée, la harissa, le sel etle poivre puis mélangezafin d’obtenir une farce.Prenez un peu de farcedans les mains et roulez-laafin de confectionner depetites boulettes. Dans unfaitout, faites revenir 5 cl

d’huile d’olive puis mettrele concentré de tomates.Délayez et ajoutez lesgousses d’ail écrasées etles tomates coupées enpetits dés, le sel et lepoivre, puis le carvi etmélangez. Faites revenirenviron 5 minutes. Ajoutezde l’eau chaude à lapréparation et continuer lacuisson environ 20minutes. Ajoutez lespiments verts, épépinés et

coupés en petits dés etlaissez cuire environ 10minutes. Puis incorporezdélicatement les bouletteset poursuivez la cuissonenviron 7 minutes. Dansun saladier, cassez les 4œufs et disposez-lesdélicatement dans lapréparation. Dès que lesblancs coagulent, dressezl’ojja aux boulettes dans unplat de service avec dupersil haché si désiré.

OOuuddiinneett eell--kkaaddii

3 mesures de farine, 3/4 mesure debeurre ou margarine, 1/2 c. à c. de sel,

de l'eau pour ramasser la pâte, del'huile pour frire, du miel aromatisé

avec 1 c. à s. d'eau de fleur d'oranger,grains de sésame

Vous pouvez utiliser le pétrin ou bien pétrirà la main, c'est la même procédureMettre la farine et le sel en premier, ajouterla moitié du beurre fondu pour avoir unepâte sablée.Arroser d'un peu d'eau pour ramasser lapâte qui doit être ferme.Arroser alors petit à petit du reste debeurre fondu et tiède.Filmer la pâte et laisser reposer 30minutes.Ouvrir la pâte sur 2 mm d'épaisseur etdécouper des rondelles avec un emporte-pièce cannelé de préférence.Bien pincer au milieu pour avoir un genrede papillon. Terminer tout le travail avantde les frire dans de l'huile chaude nonfumante.Tremper directement dans du miel douxpas chaud et parsemer au fur et à mesurede grains de sésame.

4 poivrons rouges, 200g de fromage à l’ail,

150 g de thon aunaturel, 1 petit oignon,1/2 bouquet de persilplat, poivre du moulin

Préchauffez le four à180°C (th. 6). Enfermezchaque poivron dansune feuille de papierd'aluminium, puisdéposez-les sur uneplaque et enfournez-lespour 20 min.Pendant ce temps,égouttez le thon sansl’émietter. Pelez l’oignonrouge et coupez-le enfines lamelles. Séparezles anneaux avec lesdoigts. Ciselezgrossièrement le persilplat. Sortez les poivronsdu four, puis mettez-les

dans un sac de type«congélation». Laissezrefroidir 15 min. Sortezles poivrons rouges dusac plastique, puis deleur feuille d’aluminium.Pelez-les, puissupprimez le pédoncule,les graines et l’eau devégétation. Coupez lachair de chaque poivronen deux.Tartinez chaque portion

de poivron de fromagepuis garnissez de thonet de rondelles d’oignon.Parsemez de persil.Refermez la languettede préparation sur lesautres ingrédients,maintenez en placeavec une pique en bois.Réservez au fraisjusqu’au moment deservir.

EE llmmaaaaddnnoouussiiaa

250 g de viandehachée, 5 ou 6 œufs,

1 gros bouquet depersil, 1 oignon, sel,poivre, cannelle, 1/2cuillère de beurre,

fromage rapé

Dans une poêle, fairerevenir la viande etl'oignon haché avec lebeurre, le sel, le poivreet la cannelle sur feumoyen, ensuite laissermijoter 10 minutes.Verser dessus les œufsbattus salés enomelette avec le persilhaché. Mélanger le tout etverser dans un platbeurré allant au four.Faire gratiner pendant15 mn à 150°C.Ensuite retirer le plat etsaupoudrer toute lasurface ou de fromagerapée ou de chapelureet de quelquesnoisettes de beurre puislaisser cuire pendant 10à 15 mn.

Ojja aux boulettesTajine bounarine

Blanc de poulet, 1 poignée de pois chichestrempés la veille, 4 œufs, 150 g de fromage

rouge, 1 feuille de laurier, 1 bouquet depersil, poivre noir, sel

RROOUULLÉÉSS DDEE PPOOIIVVRROONN RROOUUGGEEAAUU TTHHOONN EETT AAUU FFRROOMMAAGGEE

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE15

FOOTBALLRENCONTRE WALI-APW ET INVESTISSEURS POUR AIDER

LES DEUX CLUBS D’ÉLITE DE BÉJAÏA

Cevital et le groupeIfri à l’index

Cette initiative louable ensoi n’aura finalement pas euvisiblement les résultats atten-dus par les organisateurs.Moins de 12 millions de dinarsont été collectés durant la ren-contre qui n’aura, faut-il lesouligner enregistré la présen-ce de seulement une vingtained’opérateurs sur la centained’investisseurs invitée par lawali. Un rencontre au cours delaquelle, faut-il le souligner, legroupe Cevital et Ifri ontessuyé les tirs croisés desélus, du président de l’APW etdu wali de Béjaïa qui estimentque ces grandes sociétés n’ai-dent pas les clubs de Béjaïacontrairement aux autreswilayas. L’exemple d’Ifri quisponsorise les clubs desautres wilayas a été ouverte-ment dénoncé par le P/APW,Mohamed Bettache.

Le wali affirme de primeabord, « Béjaïa est la deuxiè-me wilaya avec Sétif aprèsAlger à avoir deux clubs d’éli-te. La puissance publique n’apas suffisamment les moyensfinanciers pour venir en aide

aux clubs de notre wilayamême s’ils constituent notrefierté. Nous avons octroyéune enveloppe de 1 ,5 milliardde centimes à la JSMB etnous nous sommes engagés àl’achat d’un bus à hauteur de2,1 milliards de centimes auprofit du MOB après son histo-rique accession en Ligue 1», adéclaré d’emblée le wali. Dansune très longue plaidoirie, lapremière autorité de la wilayaa tenté de convaincre lesinvestisseurs présents àmettre les mains à la pochepour aider les trois clubs deBéjaïa. Citant au passage cer-taines grandes entreprises dela région à l’ image de LaBelle, Cevital, l’EPB, Ifri etSoummam, le wali a estimédans son intervention que ces«grands groupes implantésdans la wilaya se doiventaussi d’aider ces équipes defootball qui contribuent aussià la stabilité de la région»,indique-t-il en substance .

Le président de l’APW,Bettache Mohamed, abondedans le même sens en plai-dant pour un «cadre citoyende solidarité». Le premier res-ponsable de l’institution éluede la wilaya n’a pas manquédans son intervention dedécocher des flèches à l’en-droit de Cevital et le groupeIfri.En parlant de Cevital, leP/APW a ouvertement mis àl’index le géant algérien del’agroalimentaire qui, selon lui,«n’aide pas les clubs deBéjaïa». «Rebrab s’est tou-jours tenu loin de Béjaïa, Il y aun fossé entre lui et les clubsde Béjaïa», regrette le P/APWdans son intervention. Unconstat partagé aussi par lewali de Béjaïa qui, en repre-nant la parole après le P/APWdira : « Cevital se doit d’êtreun peu plus proche de Béjaïa,tel est le sentiment des élus,de l’administration et de la

population.» La P/APW a des-cendu en flammes le groupeIfri implanté à Ouzellaguen.«Ifri pompe toute la nappephréatique d’Ighzer Amokranemais ne fait rien pour la régionmais en sponsorisant unique-ment les clubs des autreswilayas», déplore MohamedBettache en parlant de cegroupe. Des élus présents à laréunion ont exprimé claire-ment de leur côté un senti-ment d’injustice dans la priseen charge financière des clubsprofessionnels. L’exemple deSonatrach avec l’argent dupeuple qui ne bénéficie exclu-sivement pour des raisonspolitiques qu’à certaines for-mations d’élite, a été dénoncépar les élus à la rencontre. Ladécision du Premier ministre,Sellal, prise lors de sa visite àTizi-Ouzou, d’ordonner àCosider de financer la JSK n’apas manqué d’accentuer cesentiment d’injustice chez lesélus APW de cette région deBasse Kabylie. Pour certainsintervenants, «le geste deSellal est «révélateur de lapolitique de marginalisationdepuis très longtemps de lawilaya de Béjaïa». «LePremier ministre aurait puaussi faire un geste pour aiderla région qui possède deuxclubs en Ligue 1 et un autreen division 2», fait constateramèrement un élu APW.

Dans leurs interventions,des élus de l’APW du groupeFFS n’y sont pas égalementallés avec le dos de la cuillèrepour fustiger notammentCevital qui, selon eux aussi,«n’aide pas les clubs deBéjaïa». Un élu du FFS aparlé d’une marche des sup-porters du MOB qui envisage-raient purement et simple-ment, selon lui, de fermerCevital pour absence d’aide àleur équipe fétiche.

Dans ses réponses, le walide Béjaïa a essayé de sedéfendre en affichant la volon-té de son administration «àfaire de son mieux pour aiderla JSMB, le MOB et l’USOA».

«On aurait aimé bien-sûrvoir aussi Sonatrach ou uneautre société prendre en char-ge nos clubs. Le Premierministre a instruit l’entrepriseCosider pour la prise en char-ge de la JSK. Mais ce pou-voir de décision n’est pas

entre mes mains. Moi je faisde mon mieux pour aider lesclubs de ma wilaya à traversce genre d’initiative avec leshommes d’affaires et autresinvestisseurs dans la région.Aux députés de frapper sur latable à Alger pour faire ensorte d’arracher de gros spon-sors à l ’ instar des autresrégions», s’est défendu le waliavant de lancer dans un tonironique à un élu qui s’interro-ge sur les raisons de la non-invitation des députés à laréunion ; «les députés aussipeuvent mettre la main à lapoche pour aider ces clubs ensacrifiant juste un mois desalaire de 40 mill ions».Prenant la parole Farid Zizi,patron d’une grande société àBéjaïa, la Nutagra, qui a étéchaleureusement remercié aupassage par le wali pour songeste ayant permis au MOBd’effectuer son stage d’inter-saison du 14 au 30 de ce moisen cours ne semblait pas tropapprécier certaines interven-tions des élus. «Je n’attendsrien ni du MOB ni de la JSMB,j’ai estimé que la meilleurefaçon de rendre service en cemoment au MOB et de faireen sorte qu’ils se préparentdans la sérénité. Maintenant, ilne faut surtout pas croire queles gens vont donner de l’ar-gent sous la contrainte. Enparlant de Cevital, je veuxjuste témoigner qu’il s’est tou-jours montré solidaire ; je saisde quoi je parle pour avoir tra-vail lé avec lui», a déclaréFarid Zizi qui s’est engagé àaider à hauteur de 200 mil-lions de centimes la JSMB etle MOB et 50 millions de cen-times pour l’équipe d’Amizour.

Le représentant de Cevital,le directeur de Kojek d’El-Kseur, pour défendre songroupe rappelle toutes lesactions de solidarité menéespar Cevital. «Cevital est uneentreprise citoyenne qui s’esttoujours rangée du côté descitoyens. Nous avons àchaque fois répondu présentslors des événements sportifs àl’image des festivités du 5-Juil let dernier à El Kseur.Rebrab fait de son mieux pourapporter son aide à chaquesollicitation», a-t-il déclaré ensubstance pour défendre songroupe.

A. Kersani

Tenter de collecter des fonds et trouver des spon-sors pour aider les deux formations phares de la valléede la Soummam évoluant en Ligue 1, la JSMB et leMOB ainsi que le nouveau promu en deuxième divi-sion, l’USO Amizour, a été l’objet d’une rencontreinitiée, dans la soirée de mercredi dernier au niveau dela salle de délibération de l’APW, par le wali de Béjaïa,Ahmed-Hamou Touhami qui a regroupé des opéra-teurs économiques de la région en présence du prési-dent de l’APW, Bettache Mohamed, et des élus dewilaya de différentes tendances politiques.

MO BÉJAÏA

Défaiteface àl’USC

Le MO Béjaïa, nouveaupromu en Ligue 1, s'est incli-né face à l'US Chaouia(Ligue 2) par 3-2 lors dumatch amical qui a opposéles deux équipes dans lasoirée de jeudi dernier à AïnDraham (Tunisie). Les deuxéquipes se trouvent sur leslieux depuis le début decette semaine dans le cadrede leurs préparatifs pour leprochain exercice 2012-2013. Trois autres ren-contres amicales sont aumenu des Béjaouis au coursde ce regroupement, face àla formation de Metloui (quivient d'accéder en premièredivision tunisienne) demainsoir, le MC El-Eulma (Ligue1) le 26 juillet, et le WATlemcen (Ligue 2), troisjours après, soit la veille dela clôture de leur stage tuni-sien. Par ailleurs, le gardiende but de la sélection algé-rienne militaire, MouradBerrefane, devait rejoindrele MOB à Aïn Draham hier,après avoir signé jeudi uncontrat de deux ans au profitdes «Crabes» en provenan-ce du MC El-Eulma, a-t-onappris auprès de la directionde la formation des«Hammadites».

SON CONTRAT AVEC LE CLUB QATARIDEVAIT EXPIRER EN JUIN 2014

Karim Ziani officiellementlibéré par El-Jeich

L'ex-international algérien, Karim Ziani, ne fera pas partie del'effectif de l'équipe d'Al-Jeich (D 1, Qatar) lors de la saison pro-chaine, après la résiliation de son contrat à l'amiable par ladirection du club. Ziani avait rejoint la formation qatarie lors del'été 2011 en provenance de Kayserispor (Turquie) où il a étéprêté pour six mois par le club allemand Wolfsburg. Il est resté,ainsi, deux saisons à Al-Jeich pendant lesquelles il a réalisé debelles prestations, selon les observateurs. D'ailleurs, le vice-pré-sident de la formation qatarie, Nacer Al Ali, n'a pas tari d'élogessur le joueur de 31 ans lors d'une conférence de presse qu'il atenue jeudi. La presse locale avait évoqué dernièrement unepossible libération du milieu de terrain algérien par le club d'Al-Jeich, mais les responsables de ce dernier se sont empresséspour démentir l'information. La direction d'Al-Jeich a organiséhier une cérémonie en l'honneur de l'ancien joueur del'Olympique Marseille (Ligue 1, France).

Un club français et Ittihad Djeddah le veulentAussitôt la cérémonie d’adieu terminée, des sources ont

évoqué les possibles destinations de l’ex-meneur de jeu desVerts. En effet, outre El-Arabi (Qatar), l’ex-troyen a reçu desoffres d’un club français de Ligue 1 et d’une équipe saoudienne,Ittihad Djeddah. Selon les mêmes sources, Ziani qui n’abandon-ne pas l’idée de rebondir et de retrouver surtout la sélection estplutôt intéressé par un retour en Europe et le championnat deFrance pourrait être à sa convenance. Dans cette perspective,il se murmure que Ziani prenne la place de… Boudebouz àSochaux. Une piste très sérieuse sachant que le coach socha-lien Eric Hély est toujours à la recherche d’un vrai leader poursa jeune équipe. Ziani qui avait déjà évolué à Sochaux (2006-2007) où il a disputé 44 matches (9 buts) avec lequel il a rem-porté la coupe de France contre l’O Marseille qu’il rejoindra lasaison d’après. Il est aussi possible de revoir Ziani du côté desMerlus (Lorient FC) au sein desquels il a réussi ses meilleuressaisons (entre 2004 et 2006) avec 71 matches et 12 buts ins-crits. Pour réaliser cet objectif, Karim Ziani doit revoir ses condi-tions salariales. A El-Jeich, l’Algérien touchait 2 millions d’eurospar an, lui qui avait un salaire de 300 000 euros quand il portaitles maillots de Marseille et de Wolfsburg. Des salaires que lesdeux clubs précités (Sochaux et Lorient, ndlr) ne peuvent passatisfaire.

MC ALGER

Zeghdane (Sedan) réussitses essais et accompagne

l’équipe au MarocLe défenseur de l 'équipe réserve de Sedan (Ligue

2/France) Toufik Zeghdane a réussi ses tests avec le MCAlger et accompagne son équipe de football au Maroc où ellea entamé hier, son premier stage d'intersaison. A la recherched'un latéral gauche pour remplacer le capitaine, RédaBabouche, suspendu pour deux années, les dirigeants mou-loudéens ont jeté leur dévolu sur Zeghdane, après plusieurstentatives non fructueuses pour engager un nouvel arrièregauche. Le joueur de 22 ans a entamé ses essais depuis dixjours, il a vite réussi à convaincre l'entraîneur suisse des Vertet Rouge, Alain Geiger, qui n'a pas hésité à l'encenser aprèssa prestation jugée «très bonne» lors du match amical face auRC Kouba (victoire 4-1) disputé dimanche passé au stadeBenhaddad de Kouba.

CR BELOUIZDAD

Pour Gamondi «le maintien,faute de moyens»

Le nouvel entraîneur duCR Belouizdad, l'ArgentinMiguel Angel Gamondi, aaffirmé que l'objectif duclub pour la saison prochai-ne est d'«assurer le main-tien», estimant que lemanque de moyens n'est pasfait pour aider le club àjouer les premiers rôles.

«En raison du manque demoyens, nous sommes obligésde viser le maintien commeobjectif majeur en vue de lasaison prochaine. Nous allons

tout de même essayer de bâtirune équipe qui pratique unbeau jeu pour faire plaisir à nosfans», a affirmé le coach duChabab lors d'un point de pres-se animé jeudi soir.

Côté préparatifs, le premierresponsable de la barre tech-nique des Rouge et Blanc aaffirmé que la préparationd'avant-saison aura lieu enAlgérie, refusant l'idée d'effec-tuer un stage à l'étranger.«Notre préparation se déroule-ra ici en Algérie, et je vise à

disputer huit matchs amicaux»,avant le coup d'envoi du cham-pionnat prévu le 24 août pro-chain. En ce qui concerne levolet de recrutement, Gamondia souhaité l'engagement del'attaquant du MC El-Eulma,Ramzi Bourekba, qui avait déjàporté le maillot du CRB par lepassé. «Bourekba est unjoueur qui m'intéresse, j'espèrequ'il sera avec nous. Il y auraégalement deux joueurs afri-cains qui vont subir des testsbientôt», a-t-il souligné.

RC ARBAÂ

Amani à Sétif pourla libération d’El-Ogbi

Djamel Amani, le président du RC Arbaâ, nouveau promu enLigue 1 algérienne de football a officiellement sollicité les ser-vices du meneur de jeu de l'ES Sétif, El-Ogbi Benhaddoucheauprès de la direction de son club, a indiqué le président de lasection football de la formation sétifienne, Hassen Hamar.«Amani s'est déplacé à Sétif pour demander la lettre de libéra-tion d'El-Ogbi. Pour le moment, on n'a rien décidé, car la balleest dans le camp de l'entraîneur Velud, lui seul est habilité àtrancher sur le sort du joueur», a déclaré à l'APS, le respon-sable sétifien. Le coach français de l'Aigle noir avait décidé enfin de saison précédente de mettre l'international militaire algé-rien sur la liste des libérés, mais les dirigeants sont intervenusces derniers jours pour lui demander de revoir sa décision. «Ona, certes, demandé à Velud de réfléchir encore sur le cas d'El-Ogbi, mais le dernier mot lui revient. Pour le moment, on attendtoujours sa décision finale, et c'est ce que j'ai fait savoird'ailleurs à Amani», a ajouté Hamar, qui ne voit pas d'inconvé-nient à libérer l'ancien joueur du NA Hussein-Dey au profit duRCA ou un autre club si l'ancien sélectionneur du Togo décidede se passer de ses services. Intronisé à la tête du RCA il y atrois semaines après la démission collective de l'ancienne équi-pe dirigeante, Amani a réussi à recruter plusieurs éléments enun laps de temps très court, à l'image des ex-joueurs du MCAlger, Hamza Zeddam et Mouaouia Meklouche. Il est égale-ment sur le point d'engager Farouk Belkaïd de l'ESS, en atten-dant de conclure avec un international comorien au nom deYoussouf M'chagama, qui a rallié jeudi Alger.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de six œuvres

de Karel Kapek.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Roman de Taher Ouettar»

1- LA PESTE BLANCHE2- LA GUERRE DES SALA-MANDRES3- LE METEORE

4- UNE VIE ORDINAIRE

5- LETTRES ITALIENNES

6- LA FABRIQUE D’ABSOLU

MOT RESTANT = AS

E U L A S U L O S B V ER G A R I Q U E D A I NR A P B A F A L S E E UE L E N O ED E S N R RE H T E D OS C E I I ES N B R E S I T A L N TA A L T T E L E R I A EL A M A N D R E S L E M

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

DARDIAF-ROUPIE-CECOUTA-GIVREE-BARODES-PM-ANT-LASERES-FECULE-LAICGER-PAR-SE-VO-LALS-SICILE-NEUF-DE-EU-ILE-HELVETE-OVIDES-BAVURE-SAMENES-SARA-E-N-VA-TS-CANADA-LOIINDE-FR-ARA-LE-RO-U-DIA-NE-HIVERNE-HEGIRE-FUTILES-CIMENT-MARREES-RU-ENT-PERLER-PRELENT-PO-CES-BOOP-UA-CARTES-MONDEUX-DATTES-VOUS

ETE-TERRER-VOILA-E-ESSAIS-BAS-OBV-EG-ITE-MU--ENIIMPAIRS-PARENT-LDAIRAS-MARINE-CIER-AR-MARINA-BITERES-POSEES-COTESEL-POISSE-SUIE--N-PRISES-NOIREESTABILISER-CREES

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-BLANKERSKOEN-ANFOIRE-VA-IR-AUNEA-ET-FILET-PV-TENUE-CITES-RIMER-NE-SAGES-NOIRE-LY-EE-E----USE-NA-ATRES----CE-DONAVARE-----E-DU-D

TOLE-LAINE-MONTAHUE-GUIDE-PIPE-ILE-PRIME-GELE-TSE-CIA-E-CIRE-IRETOI-IN-TANT-ASO-E-LONDRES-EUROPE

LETTRES DELETTRES DE

BIZERBIZERTETE----DEBIZERTE-----TUNISIE-------CABIZERTE-----SICILE------------KAROUBA-------PORT---------OLIVIER-------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Capitole

Le Soird’Algérie Détente Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonunivers

Elle ytravailla

Zélé----------------

Reposer----------------Sans le sou

Brûla Rome----------------

LiaisonIle----------------Ex-Assemblée----------------Perdu

Infinitif----------------Pholosophie----------------

Francium

Pronom----------------

Grecque----------------Fin de série

Saison----------------

Pronom----------------

Apporta

Ex-Sonelgaz----------------Berné----------------Titane

Intelligence----------------

Pronom----------------

Fruit

Son vrainom

Heurte----------------

Nerveux

Société----------------Assassinat----------------

Demeure

Mesures----------------

Fer (inv)----------------

AlimentLoto

----------------Germanium----------------

FlotteBoxeuralgérien

----------------Révélé

Débute----------------

Pari

Enlevées----------------

Sodium

Elle y estnée

Un àLondres

----------------Tournoi

Bâti----------------

Domptai

Attacha----------------

Chrome

Tribus----------------

Caresse

Plante----------------

Carton

Erbium----------------

Dent

Arbre----------------

Hutte----------------

Saine

Baryum----------------

Sommet

Auxiliaire----------------

Iridium

Néon----------------

Elite----------------

Mois

Foot àBéjaïa----------------Feuille----------------FleuveMélodie

----------------Article

----------------Drame

Baudet----------------Palladium

Têtue----------------

Cil----------------

PronomLivide

----------------Siège

Fleuve----------------

Mise

Son métierEscalada

----------------Pareil

1- MONTAGNE

2- PRISON

3- DIVINITÉ

4- EMPEREUR

5- EMPEREUR

6- VILLE

7- PAYS

8- DIVINITÉ

CAPITOLE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 19

Abrutisse-ment

----------------Exagère

Plane----------------Comiques

----------------Lancées

Wilaya----------------

SéléniumVoyelledouble----------------Habitant----------------Mesures

Dans letrain----------------Personnel----------------Amas

Exprime----------------

Appris----------------

Titre

Cité antique----------------

Dans lalivre

Terre----------------

Caches----------------

Néon

Limpide----------------

Libérai----------------

RiposteCapitale

----------------Clair

Capitale----------------Arsenic----------------Voyelledouble

Stock (inv)----------------Filet d’eau

----------------Réviser

Guette----------------

Fin deséries

Aseptisés----------------Nerveuses----------------Démonstratif

Assaisonnai----------------

Déclama

Désir----------------

EspèceNickel----------------Va àLondres----------------Possessif

Lac----------------Pied devigne----------------Mortelle

Préposition----------------

Sodium

Alphabet(inv)

----------------Argent

Formed’avoir

----------------Cérium

Obus----------------

Trésors----------------

A payerCycles

----------------Possessif

Calcium----------------

Institut----------------

Oiseau

Pronom----------------Filet d’eau

Article----------------Note (inv)

Détresse----------------Conjonction

Batracien----------------

Repos

Favorisées----------------

Tries

Démonstratif----------------

Placer

Mesure----------------

Sudiste

Fruit----------------Ote la peau

Arrêtde travail

Sorcier----------------

Plat

Note----------------

Avares

Indéfini----------------

OfficeStar

Amputée----------------

HonorerExténué

----------------Avant lamatière

Négation----------------

Arbres----------------

Syndicat

Fluctue----------------

CubeAllée enjustice

----------------Equité

Deviendrons----------------Chanta duhawzi----------------Possessif(inv)Compagnies----------------

Arrivais

Corps desécurité

----------------Fut apte

Flatteur----------------

Pronom

Sied----------------

Lac

Motif----------------

Gros titre----------------

Presse

Condition----------------Praséodyme

Queue----------------

Grotte

Iridium----------------Disc-jockey

Terrains----------------

Trafics

Empestai----------------

Pays

Tiroir----------------

RichesseRadium

Radium----------------Conviendra

Edition----------------

Prénom

Ex-Assemblée----------------

Molle

Mis à jour----------------

Paria

Négation----------------

Pareil

Cravateanglaise

----------------Espèceanimale

Colère----------------

MonsieurFormed’avoir

----------------Expédition

Cérium----------------

Dans lagelée

DéchiréFruit

----------------Dépôt

Editeur----------------

Ceinture

Rigoles----------------

GazPeintre

espagnol

Privatif----------------

Viril

Roues----------------

Dinar

Possessif----------------Comparatif

Lithium----------------

ArgentMonsieur

----------------Nord

marocain

Bravée----------------Possessif

Baguette----------------

Canaris

Rassembler----------------

Indéfini

Pronom----------------

Divinité----------------

Fut apte

Débit----------------

Pronom

Titre----------------Personnel

Règle----------------

ChampAsséché

Poisson----------------

Foot àConstantine

Enterre----------------

Fin deverbe

Groggy

Le Soird’Algérie Publicité Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 20

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qui nous a quittés le 20 juillet 2011, à l’âgede 77 ans.

Ses enfants qui pensent à elle tendre-ment.

Son aîné, Dr Aomar Chibane deChorfa.

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NECROLOGIE

HOMMAGE À PAPA JEDIEL HADJ NAFAA BOUBCHA

• Pas du tout facile de parlerd’un être cher ravi à l’affec-tion des siens.• Le 19 juillet 2011, papaJedi tu es parti pour unmonde meilleur.• papa Jedi, tu nous as léguéun incommensurable hérita-ge en nous transmettant «un code de la vie».• Papa Jedi, tu étais notre refuge à nous tes petitset arrière-petits-enfants.• Alors papa Jedi nous tous, voulons par desimples mots, honorer ta mémoire et te dire quenous t’aimons tant et tant. Allah yarahmekinch’Allah et que Dieu Tout-Puissant Créateurdes mondes t’élise parmi les soixante dix millecroyants qui rejoindront le Paradis sans avoir àrendre compte car tu étais un juste.• Papa Jedi, cet humble hommage t’est rendupar ton arrière-petite-fille… Sa maman Sabrina,Tati Katia et Tati Shanez.

ELISSA LA MIRACULÉE.Allpub/B1

In d i s c u t a b l e m e n t ,Bouteflika est gravementatteint. De fait, donc, son

retour au pays accréditemoins la thèse de sa guéri-son qu’une manœuvre dila-toire de plus, destinée àentretenir le flou sur les véri-tables solutions qu’exige ladéfaillance de l’institutionprésidentielle et dont lesauteurs sont d’ailleurs identi-fiés par l’opinion. En effet,dès l’instant où la communi-cation officielle avait évoquéla poursuite à «domicile» desa convalescence et sarééducation, il n’échappa àpersonne que son rapatrie-ment était avant tout poli-tique. Nous avons là l’illus-tration d’un formalismedévoyé de la raison d’Etat etau nom de laquelle sedéploient tous les vices poli-tiques lesquels sont précisé-ment à l’origine de l’enlise-ment de l’Algérie dans lemarasme.

En mal d’ingéniosité poursauver ce qui reste d’un régi-me autocratique crépusculai-re, ils mettent en scène desréunions de concertationsurréalistes entre les repré-sentants des principales ins-titutions de l’Etat (ANP-Parlement-Conseil constitu-tionnel et exécutif) saufqu’ils oublient d’imaginer uncommuniqué relatif à ce qui

était supposé être l’ordre dujour. Et c’est ainsi d’ailleursque les Algériens ont appré-cié le conclave muet autourdu Président à son retour !Un lamentable amateurismequi renseigne à la fois sur laqualité du personnel du pre-mier cercle et également surla férocité en bande dont ilest capable d’user pourempêcher l’effondrement durégime. Le constat a juste-ment été fait au cœur decette crise institutionnelleprovoquée par la maladie duchef de l’Etat. Durant 80jours, pas une seule institu-tion n’a pris sur elle le devoird’examiner le cas d’unevacance majeure puis d’exi-ger l’ouverture d’uneréflexion qui aboutirait, aumoins, à un mémorandum.Parmi ceux qui seraient misen accusation, il faudra citerd’abord le Conseil constitu-tionnel lequel, au prétexted’une contrainte juridique(l’auto-saisine), s’était inter-dit la moindre exégèse sur laquestion. Ensuite, il n’estpas injuste de pointer l’indexvers les deux Chambres duParlement qui ont verrouilléle débat sur le sujet. Enfin,l’ANP, qui préfère observeren surplomb le champ poli-tique en se prévalant d’uneexcessive neutralité alorsque la nation se délite.

Étonnamment, c’est aumoment où le Président estépuisé par la maladie et sûre-ment ravagé par la lassitudedu pouvoir qu’il s’aperçoitqu’il est indéboulonnabledans l’immédiat. Et c’est decette certitude d’avoir investitoute sa subtilité de manœu-vrier pour parvenir à édifierdes institutions croupionsqu’il tire encore des divi-dendes de longévité. En effetle «bouteflikisme» en tantque système de prédationpolitique est tout à fait bienillustré dans la stratégie quilui a permis de violer laConstitution le 12 novembre2008 et à se faire réélire unedeuxième fois l’année sui-vante. Ni l’armée, ni leConseil constitutionnel et afortiori le Parlement n’ont faitobjection à son messianismesans limites. Globalement,ils l’ont accompagné danstous ses choix et mêmeocculté les turpitudes de sonentourage. De la mêmemanière, les partis politiquesfurent dans leur majoritéminés de l’intérieur et fini-rent, dans l’ensemble, par nerien représenter en termesd’ancrage social. PourBouteflika, la boucle fut bou-clée en 2009. Maître incon-testé du jeu politique, grâce àun formatage par le biais del’épuration aussi bien au seinde l’armée que dans les cou-rants politiques dominants,qui d’autre que la rue pouvaitperturber son sommeil ? Etmême celle-là fut circonve-nue financièrement pouréteindre les feux.Effectivement, il avait acquis

la réputation de client géné-reux lorsqu’il s’agit de cor-rompre. C’est ainsi qu’il estperçu dans les milieux poli-tiques où les ambitieux sontévidemment majoritaires etles opportunistes bien plusentreprenants que moraux.Et c’est à partir du terreau dela faune la moins regardante,en termes d’éthique, qu’ilpuisa le personnel destiné àpeupler les appareils d’Etats.Celui qui de nos jours juste-ment lui sert en tous lieux decontre-feux face à ceux quidésirent en finir avec cettesituation de non-Etatpuisque le chef de l’Etat estinvalide. Une curieuse milicede «baltaguia» en costumeest en effet sur la brèchechargée de terroriser lescourants politiques qui s’at-taquent à ce tabou qu’estl’immunité de Bouteflika.Même lorsque les«outrages» biologiques ensont la cause.

Or, même s’il est admisque pour Bouteflika le tempsest désormais compté, enmois seulement, et que, parailleurs, l’on affirme que lesofficines, dont on parle tantsans rien connaître de leurobédiences, privilégient latemporisation afin de négo-cier sans soubresauts lesolde d’un pouvoir, il restetout de même à résoudre l’in-connue temporelle qui noussépare de sa succession. Enclair, que doit-il advenir del’Etat et de ses affaires entreaoût 2013 et avril 2014 ? Quiprésidera le Conseil desministres lorsque, notam-ment, viendront à l’examen

des avant-projets de loi ? Quisera l’interlocuteur des chefsd’Etat étrangers sur lesquestions sensibles ? Quiaura par exemple l’autoritéde trancher lorsque les can-didats à la présidentiellerécuseraient les ministres desouveraineté en place,comme ce fut le cas en 1999alors que Zeroual était unprésident démissionnaire ?Loin d’être des questionsd’intendance, ces cas defigure posent évidemment lanécessité d’une sorte dedélégation dont seul leConseil constitutionnel a lespistes. Quel que soit donc lesens à donner à ce retour,voire les arrière-pensées quile sous-tendent, Bouteflikaest bel et bien appelé à quit-ter le palais à court terme,dit-on. Mais comment et parqui cela se fera et se décide-ra ? Nul ne peut répondreavec certitude du scénariofutur.

B. H.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

Par Boubakeur [email protected]

Comment «désenvoûter» les institutionset les courants politiques ?

PPANORAMAANORAMA

Le gouverneur du Michigan(nord), Rick Snyder, a déclaré hierque la décision prise la veille dedéclarer Detroit en faillite était«l'occasion de mettre fin à 60 ansde déclin» et de revenir avec unenouvelle ville, «plus forte etmeilleure».

Etendard de l'automobile triomphanteau début du XXe siècle, Detroit est deve-nue jeudi la plus grande ville américaine àse déclarer en faillite, dernier acte en datede la lente agonie de «Motor City».

Intervenant hier lors d'une conférencede presse, le gouverneur Snyder a défen-du cette décision et tenté d'apaiser lesinquiétudes des habitants de la ville.

«Nous voulons rassurer les citoyens deDetroit : tout va continuer à fonctionnernormalement», a-t-il lancé.

«Le moment est venu de remettreDetroit sur les rails», a-t-il ajouté.«Réglons le problème de la dette.Réglons le problème des services publics.Aujourd'hui, nous avons l'occasion de

mettre fin à 60 ans de déclin. Nous allonsrevenir avec une ville plus forte et meilleu-re», a-t-il insisté.

Façade de l'Amérique triomphante desannées 1950, cette grande ville industriel-

le du nord des Etats-Unis offre à présentun paysage de désolation, avec ses grat-te-ciels désertés dans le centre, sesusines en ruine et ses maisons délais-sées.

Sa dette accumulée est vertigineuse :18,5 milliards de dollars. Acculée, la muni-cipalité avait déjà prévenu le mois dernierqu'elle serait obligée de faire défaut surune partie de cette somme.

En sautant le pas, Detroit devient ainsila plus grande ville du pays à se mettre enfaillite.

«Nous sommes arrivés à un point oùl'on ne peut plus continuer à repousseréternellement le problème», a déclaré,aux côtés du gouverneur, Kevyn Orr,expert responsable de la gestion descrises.

Ce dernier avait été mandaté par RickSnyder pour sortir de l'ornière.

«Remettons Detroit sur le bon cheminpour qu'elle redevienne une belle et gran-de ville, c'est capital pour l'ensemble del'Etat du Michigan», a encore déclaré M.Snyder.

Prochaine étape : un juge devra désor-mais dire si Detroit peut se placer sous laprotection de la loi sur les faillites qui luipermet de renégocier sa dette.

ÉTATS-UNIS

La ville de Detroit déclarée «en faillite»

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