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MARDI 14 JUIN 2016 - 9 RAMADHAN 1437 - N° 7820 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l FINANCES

l NOUVEAU CODE DEL'INVESTISSEMENT

Pourquoi lesAlgériensboudent

le systèmebancaire

Des députésdénoncentle projet

l L’affaire El Khalifa Bank a définitivement marqué l’histoire bancaire algérienne et a rompula confiance, déjà fragile, qu’avaient les Algériens en les établissements financiers. La pratique

des intérêts par la quasi-totalité des banques activant en Algérie est explicative de cetteindocilité. La finance islamique a-t-elle les moyens d’inverser cette tendance ?

Editio

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- ISSN

IIII

- 0074

l LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION CATÉGORIQUE :

«Risque zéro»à la session

partielle du bacl Plus de 557 000 candidats sont concernés par la deuxième session du baccalauréat de dimanche

prochain. Le ministère de l’Education a préconisé un plan de sécurisation contre la fuite de sujets avecun «risque zéro ». «A part de faux sujets, vous ne trouverez aucun sujet authentique sur les réseaux

sociaux», affirmait hier l’inspecteur général au ministère de l’Education, en s’adressant aux candidats.PAGE 3

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l IL Y COMPTE DÉSORMAIS 16 MINISTRES

Le FLN dominele gouvernement

l Le dernier remaniement partiel dugouvernement de Abdelmalek Sellal,effectué samedi dernier, a eu commeconséquence politique immédiate deconsacrer le face-à-face, désormaisexclusif, entre les deux plus grands

partis du pouvoir, le FLN et le RND. Maisaussi, celle d’accentuer la position

dominante de l’ex-parti unique au seindu gouvernement et au-delà, à savoir à

tous les étages de l’édificeinstitutionnel.

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Sellall MÉMORIAL DEBOGHARI (MÉDÉA)La stèle,en état de

dégradation,est à l’abandon

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Un jour, un sondage

OUI : 33,5%

NON :58,9%

S. OPINION : 7,6%

Résultat sondage

Pensez-vous que l’équipe nationale de football peut rester aussi longtemps sans entraîneur ?

NON Sans opinionOUI

PPAmmar Saâdani se fait désirer

Mardi 14 juin 2016 - Page 2

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

L’âge canoniqueOn ne peut pas dire que ça

se rajeunit, oui ! Le retour auxaffaires de Boualem Bessaïehfait tout de suite grimper lamoyenne d’âge du gouverne-ment. Nous voilà avec unenouvelle spécificité, celle derepousser l’âge de la retraitele plus loin possible. On faitmieux que l’Allemagne, là !On ne va pas laisser tout demême autant d’expériencedépérir… Sacrée réforme !

A. T.arrisetouffan@yahoo.frarrisetouffan@yahoo.fr

Soirperiscoop@yahoo.fr

ERISCOOPERISCOOP

L’exceptionIl est rare de voir des ins-

titutions confier destravaux aux seulesentreprises issues dudispositif Ansej.Pourtant, c’est le casde l’OPGI d’Oran quivient de lancer unappel d’offres auxseules entreprisesAnsej pour la réha-bilitation desimmeubles de laville.

Ghoul animera une conférence de presseLe désormais ex-ministre du

Tourisme, Amar Ghoul, effectuera sapremière sortie publique dès demain,apprend-on auprès de son entourage.

Le président de TAJ animera, eneffet, une conférence de pres-se au siège de son parti àDély-Ibrahim, avant de prési-der la réunion du bureaupolitique.

Une sortie très attenduepour celui qui quitte legouvernement après 16ans.

La «sortie» très attendue de Ammar Saâdani, notamment après le derLa «sortie» très attendue de Ammar Saâdani, notamment après le der--nier remaniement gouvernemental, n’aura finalement pas lieu de sitôt !nier remaniement gouvernemental, n’aura finalement pas lieu de sitôt !Dans son entourage on confie que le SG du FLN ne compte effectiDans son entourage on confie que le SG du FLN ne compte effecti--vement pas animer la moindre activité publique pendant cevement pas animer la moindre activité publique pendant cemois de Ramadhan. Saâdani sera d’ailleurs absent pourmois de Ramadhan. Saâdani sera d’ailleurs absent pourquelques jours durant lesquels il séjournera à l’étranger.quelques jours durant lesquels il séjournera à l’étranger.

Le récent remaniementaugure-t-il, selon vous,

d’un changementd’orientation dans

la politiquedu gouvernement ?

SOIT DIT E N PASSAN TSO IT DIT EN PA SSA NT

I l est des jours comme ça où il m’arrive,alors que je navigue sur les réseauxsociaux, de croiser des informations

qui me laissent sans voix. Dans un besoinrapide de confirmer le propos, je m’interro-ge sur le bien-fondé de la nouvelle tout enme demandant si elle ne relève pas d’uneplaisanterie de mauvais goût.

Summum du divertissement, je lis,donc, qu’un prédicateur, très actif sur unechaîne de télévision, appendice de l’autori-té suprême, recommande aux femmes dene pas utiliser de levure importée.L’argument avancé, pour crédibiliser leprécieux conseil, est que ladite levure estfabriquée à base de porc. Allez savoir où

le gourou mégalo et très remonté est allépuiser son inspiration. Sans doute dansquelque encyclopédie consacrée au bien-être de musulmans tatillons. Je me sou-viens qu’à une certaine époque, je ne saisplus quel abruti avait déconseillé aux dia-bétiques d’utiliser de l’insuline importéesous prétexte qu’elle était fabriquée àbase de graisse de porc. Et en contrepar-tie, il n’offrait rien. Je m’étais alors surpri-se à me demander pourquoi les malades,en plus d’avoir été abandonnés par le ciel,seraient voués par lui à l’enfer ? Une pré-tendue complicité entre celui-ci et notregourou semblant établie, peut-on admettrequ’il ait tranché en faveur d’un charlatan ?

Pourquoi une chaîne de télé travaille-t-elleà la promotion de l’ignorance ?

Un média dont le ton est ponctuéd’agressivité quand la torpeur rituelle n’estpas au rendez-vous. Qui cela arrange-t-il demaintenir la culture au ras des pâquerettes? On dirait qu’en haut lieu on n’aurait pastrop le temps de s’en inquiéter, occupéque l’on est à dénombrer les potentielsdauphins. Voilà un système qui met beau-coup de cœur à contenir et narguer lemoindre élan vers le progrès. Quand onpense que des médias lourds se font lesrelais d’une pensée rétrograde en forteévolution, on se dit que le pire reste àvenir ! On nous diffuse à des heures de

grande écoute des inepties à coups d’ef-fets de manche détestables. Quand onpense que les propos en question passentpour divertissants aux yeux de ceux quiles conçoivent !

M. B.

Par Malika Boussoufmalikaboussouf@yahoo.fr

La levure hram ? Sans blague !

Kamel Amarni - Alger (Le Soir)- La domination du FLN s’exprimeeffectivement au sein de tous lespouvoirs : exécutif, législatif, sansparler de l’administration ou desgrands corps de l’Etat où les respon-sables se recrutent dans le comitécentral du parti, comme c’est le casdu wali de Tipasa, du directeurgénéral des douanes ou celui d’AirAlgérie.

Au sein du gouvernement, l’hé-gémonie du FLN est flagrante. Avecle départ du président du parti TAJ,Amar Goul, le parti de AmmarSaâdani n’a, en face de lui, que leRND de Ahmed Ouyahia qui estdrastiquement contenu dans sonmodeste quota de six ministres.

Le RND y est ainsi représentépar les ministres AbdesselamBouchouareb (ministre de l’Industrieet des Mines), Bakhti Bélaïb(Commerce), Azzedine Mihoubi(Culture), Tayeb Zitouni(Moudjahidine), Mohamed Mebarki(Formation professionnelle) et«l’éternel» ministre secrétaire géné-ral du gouvernement, Ahmed Noui.

Une représentation presque«symbolique» face à la pléthorequ’exhibe fièrement l’ex-partiunique, depuis son dixième congrèsde juin 2015 et le ralliement massifqu’il suscitera auprès des «techno-crates» qui se bousculent au gou-vernement depuis l’arrivée deAbdelmalek Sellal à sa tête le 3 sep-tembre 2012 et à la suite des rema-niements successifs qu’il subira.

Si l’on additionne les «authen-tiques» ministres FLN et les «ral-liés», l’on comptabilisera pas moinsde quinze membres du gouverne-

ment, sans compter le Premierministre lui-même qui se proclamera«militant» depuis juin 2015. Plusprécisément, on y trouve, respecti-vement, Tayeb Louh (ministre de laJustice, garde des Sceaux),Abdelkader Messahel (ministre desAffaires maghrébines et africaines etde la Ligue arabe), AbdelouahabNouri (Tourisme), AbdelmadjidTebboune (l’habitat), BoudjemaâTalai (Transports et Travauxpublics), Abdelkader Ouali(Ressources en eau), Tahar Hadjar(Enseignement supérieur),Mohamed El Ghazi (Travail etProtection sociale), Mounia Meslem(Solidarité nationale) AbdelmalekBoudiaf (Santé), Imane HoudaFeraoun (Postes etTélécommunications) MustaphaRahiel (ministre, directeur de cabi-net du Premier ministre ).

A ceux-là, il faut ajouter les troisnouveaux membres du gouverne-ment nommés samedi : d’abord levétéran Boualem Bessaïeh, qui faitson entrée avec le titre de ministred’Etat, conseiller spécial et envoyépersonnel du président de laRépublique, AbdesselamChelghoum, ministre de l’Agricultureet du Développement rural etGhania Idalia , ministre chargée desRelations avec le Parlement.

L’on pourra même y ajouter unautre ministère, dont on ne parlejamais, celui de la Défense nationaledétenu par… le président du parti !

Abdelaziz Bouteflika, qui est enfait l’inspirateur et l’architecte de ceretour en force de l’ex-parti unique,et ce, depuis son arrivée au pouvoiren 1999, détient, et en vertu des sta-

tuts, le poste de président du FLN.C’est même expressément précisédans un article depuis le 8e congrèsbis de 2005. De ce fait, le FLN peutalors se targuer de détenir la totalitédu pouvoir exécutif représenté par laprésidence de la République et legouvernement, en plus del’Assemblée populaire nationale.

Le RND, quant à lui, ne peut seconsoler que de deux postes straté-giques : la direction du cabinet de laprésidence de la République, dirigépar Ahmed Ouyahia avec le titre deministre d’Etat, ce qui en fait unmembre éminent du gouvernement,et la présidence du Sénat, qu’assureAbdelkader Bensalah.

Avec une telle configuration quioctroie au FLN une position dedomination absolue qu’il n’a jamaisatteinte depuis l’écroulement du sys-tème du parti unique au lendemaindes événements du 5 Octobre 1988,il est tout de même curieux queAmmar Saâdani s’acharne, avecune rare obstination, à «exiger» ledépart de Ahmed Ouyahia de la pré-sidence de la République.

A l’évidence, les motifs ne sontpas du tout d’ordre politiquepuisque, s’agissant des prochainesélections de 2017, avancées commeprétexte à cette requête, le FLN n’arien à craindre à partir du momentoù c’est lui-même qui les organisera,à travers le gouvernement Sellal.

L’acharnement de Saâdanicontre Ouyahia, au fait, une originelointaine remontant à l’ère Zeroual.Au lendemain des fameuses élec-tions de 1997, le pouvoir d’alorsentreprendra le «montage» de lapremière coalition gouvernementale.Il était question d’une grande allian-ce entre le RND, le FLN, le MSP etEnnahda.

Sur la liste du FLN, figurait uncertain Ammar Saâdani. Un nomproposé par… le général Toufik à ladélégation du parti qui négociaitavec le pouvoir. Or, Ahmed Ouyahia,qui devait conduire ce gouverne-

ment, émettra un veto catégoriquecontre ce nom, proposé pour leposte de ministre délégué, chargédes Relations avec le Parlement.

Une vingtaine d’années plustard, Ammar Saâdani, qui a à peuprès obtenu tout ce qu’il voulait,réussira-t-il à prendre sa revanche

sur Ouyahia ? En tout cas, le SG duFLN avait échoué dans son premierassaut contre Ouyahia, lancé le 30mars dernier sur les ondes de laradio nationale et a été même sévè-rement rappelé à l’ordre et censurébrutalement par les médias publics.

K. A.

Le Soird’Algérie Actualité

Le dernier remaniement partiel du gouvernement deAbdelmalek Sellal, effectué samedi dernier, a eu commeconséquence politique immédiate de consacrer le face-à-face, désormais exclusif, entre les deux plus grands partisdu pouvoir, le FLN et le RND. Mais aussi, celle d’accentuerla position dominante de l’ex-parti unique au sein du gou-vernement et au-delà, à savoir à tous les étages de l’édifi-ce institutionnel.

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IL Y COMPTE DÉSORMAIS SEIZE MINISTRES

Le FLN domine le gouvernement Sellal

Abdelmalek Sellal, Premier ministre.

LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION CATÉGORIQUE :

«Risque zéro» à la session partielle du bac

Pour El Islah, le tout dernier remaniement gouverne-mental «n’obéit à aucune norme scientifique et poli-tique» comme cela c’est le cas partout de par le monde,mais il se décline comme une autre «étape de prépara-tion de la prochaine étape de la succession au sein dusérail avec, comme objectif pivot, le renforcement del’allégeance».

«C’est un changement qui ne répond pas à une quelconque demandepopulaire ou une nécessité politique ou intellectuelle», soutenait, hierlundi, le secrétaire général de ce mouvement islamiste à l’occasion d’uneconférence de presse qui se dit «habitué, comme le reste des Algériens àces changements qui suscitent interrogations et étonnements». Des chan-gements anticonstitutionnels, estimera Fillali Ghouini puisque laConstitution ne les évoque point, se limitant à parler des seules nomina-tions du Premier ministre et des ministres après concertation avec ce der-nier. Aussi, le secrétaire général d’El Islah considérera que ce remanie-ment «ne répond pas à des impératifs de fond avec présentation de bilansd’étapes des ministres concernés» puisque procédant de «simples calculspoliticiens de clans du pouvoir que de valeur ajoutée au développementdu pays. Autre «incongruité» de ce tout dernier remue-ménage gouverne-mental, selon Ghouini, le fait qu’il n’ait pas concerné des ministres dontl’échec est patent, citant en exemple la «ministre de l’Education nationalequi aurait dû, affirmera-t-il, démissionner par éthique ou carrément êtreremerciée».

Le secrétaire général du mouvement islamiste estimera, par ailleurs,que «le véritable problème réside dans le fait que malgré son échec latent,du propre aveu du Premier ministre, le gouvernement poursuit sa fuite enavant». Ghouini considérera, sur un autre plan, que les résolutions du der-nier Conseil des ministres portant loi électorale et haute instance de sur-veillance des élections «ne répondent aucunement aux doléances de l’op-position» en la matière. «Ce que l’opposition réclame depuis des mois,c’est une instance indépendante de supervision des élections et pas desurveillance des élections», précisera le chef d’El Islah pour qui la nuanceest de «taille».

M. K.

«Une fuite en avant»,selon El Islah

REMANIEMENT DU GOUVERNEMENT

«Dépourvu de sens», estime le parti de BenflisLe parti des Avant-

gardes des libertés estimeque le tout dernier remanie-ment du gouvernementcomme les nombreux quil’ont précédé peut, tout auplus, «susciter de la curio-sité, dépourvu de sens»qu’il est.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Uneappréciation découlant du «videdurable au sommet de l’Etat qui,ayant profondément anesthésié toutevie institutionnelle dans le pays, fait

que le gouvernement ne gouverneplus depuis très longtemps, ne tientplus que des réunions devenuesrarissimes, l’on ne lui connaît aucuncap ni aucun projet et son ineffectivitéest de notoriété publique», écrit leparti dans un communiqué rendupublic, hier lundi. Pour les Avant-gardes des libertés, les gouverne-ments qui se sont succédé depuisune décennie «ont conduit le pays àl’impasse politique, à la faillite écono-mique et à la déstabilisation socialedont les signes avant –coureurs semultiplient et s’accumulent». Desgouvernements qui ne sont, ajoute-t-il que «le bras exécutif d’un système

politique qui porte lui-même la res-ponsabilité de l’ensemble de ceséchecs».

Et de conclure que «faute d’unemodernisation de ce système poli-tique, il serait vain d’attendre d’unremaniement ministériel qu’il consti-tue la panacée aux maux politiques etinstitutionnels qui assaillent la nationde toute parts», considérant que legouvernement remanié n’a ni crédibi-lité, ni légitimité aux yeux de nosconcitoyennes et nos concitoyenspour prétendre pouvoir les mobiliser àl’effet de faire face aux multiples défisactuels».

M. K.

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Le plan de sécurisation dessujets du bac ne risque-t-il pas deconnaître des failles durant les exa-mens partiels du bac ? Le ministèrede l’Education semble plus queconfiant. Intervenant sur les ondes de

la Radio chaîne 3, AbdelhakimBelabed, inspecteur général auministère, a affirmé que de nouvellesmesures draconiennes ont été prisespour assurer un «risque zéro» defuite de sujets. Il recommande,d’ailleurs, aux candidats de ne pas

perdre de temps en allant chercherdes sujets d’examen sur internet.«Ce n’est pas la peine de chercherdes sujets, ils ne trouveront pas», aaffirmé M. Belabed. Ce dernier s’estabstenu, cependant, de divulguer lenouveau plan du département del’éducation pour éviter le scénario dubac du mois de mai dernier.

Le ministère de l’Education a visi-blement retenu la leçon. Puisque,selon l’invité de la radio, même sifuite il y a, chose qu’il écarte catégo-riquement, mais si c’est le cas, laministre, dit-il, a préconisé un proto-cole qui solutionnerait toutes lessituations.

Selon lui, toutes les mesures ontété prises afin de réussir le bondéroulement des examens partiels dubaccalauréat et éviter une nouvellefraude lors de ces examens.

M. Belabed refuse, toutefois, d’ac-cuser l’Onec d’être derrière la fuitedes sujets. «Il est encore tôt de direque c’est l’Onec qui est derrière lafuite des sujets, la fuite il faut la cher-cher partout» a-t-il déclaré. Pour rap-pel, plus de la moitié des candidas aubac, 557 000, sont concernés par ladeuxième session prévue entre le 19et le 23 juin prochains.

Les candidats vont repasser leurexamen dans les mêmes centres où

ils étaient affectés la première fois. 2067 centres sont mobilisés pour cettesession.

Les candidats scientifiques sontles plus touchés avec sept matières àrecomposer. Les candidats desautres filières repasseront dans lesquatre épreuves qu’ils ont en com-mun avec les scientifiques.

Le ministère de l’Education recon-duit aussi les mêmes mesures contrela fraude et interdit les téléphonesportables dans les salles d’examens.Les résultats du bac prévus, initiale-ment, pour fin juin début juillet, serontannoncés vers le 15 juillet.

S. A.

Plus de 557 000 candidats sont concernés par ladeuxième session du baccalauréat de dimanche prochain.Le ministère de l’Education a préconisé un plan de sécu-risation contre la fuite de sujets avec un «risque zéro ». «Apart de faux sujets, vous ne trouverez aucun sujet authen-tique sur les réseaux sociaux», affirmait hier l’inspecteurgénéral au ministère de l’Education, en s’adressant auxcandidats.

Le Soird’Algérie Mardi 14 juin 2016 - PAGE 4Actualité

sAmel Bentolba - Oran(Le Soir) - Dans son intervention, leministre de l’Intérieur et desCollectivités locales a instruit leswalis de l’Ouest à redoubler d’effort,estimant que jusque-là leurs actionssur le terrain restent insuffisantes auvu des dernières orientations du gou-vernement pour pallier la baisse duprix du pétrole. Seul, dira le ministre,l’investissement économique localest à même de booster cette nouvellevision. «L’ère où l’Etat comblait lesdéficits budgétaires pour la gestiondes dépenses à travers les wilayasest révolue. Que chacun tente detrouver d’autres ressources et assu-rer la continuité de sa gestion et neplus se contenter des projets inscritsau préalable».

Pour le ministre, les collectivitéslocales ne doivent pas être un poidspour l’Etat mais un support indéniable.

M. Nourredine Bedoui n’arrive pasà expliquer ce déséquilibre qui existe

entre les wilayas, alors que, dit-il, cer-taines enregistrent des réalisationsappréciables. «Par exemple pour lesactes de concession, vous avezquatre wilayas avec des taux zéro,alors que les arrêtés sont signés parles walis. Ces quatre wilayas où ça nemarche pas, je voudrais qu’il y ait uneinspection, mettre en place desmécanismes, avant la rencontre avecle gouvernement où nous devronsrendre compte. Celui qui arrive ànous suivre il est le bienvenu et celuiqui n’y arrive pas, qu’il suive un autrechemin», dira-t-il sans détour.

Rien ne justifie les lenteurs pourle ministre, «aujourd’hui, nous avonsplus de 50% de souscripteurs poten-tiels, il faut faire confiance en cesinvestisseurs et alléger les entravesbureaucratiques. On n’avancera pas,non impossible si on a des orienta-tions au niveau local et d’autres auniveau central avec des interpréta-tions diverses».

En intervenant, le wali d’ElBayadh donne sa réponse auministre puisque figurant parmi lesquatre wilayas à taux zéro concer-nant les actes de concession. «Pourle foncier industriel, El Bayadh, unewilaya où il n’y a pas de base indus-trielle, en terme d’offres, il n’y en apas, sans parler des contraintes.C’est une région enclavée, il n’y apas de chemin de fer, l’aéroport estfermé, pas de voie express. Donc, cen’est pas facile d’attirer les investis-seurs. Concernant l’acte d’investisse-ment en lui-même, c’est bien beau dedécentraliser les décisions pour l’acted’investir, seulement, le seul docu-ment signé par le wali, c’est l’arrêtéde concession. Vis-à-vis des autresopérateurs, il n’a aucune valeur, je

me pose la question à quoi sert cedocument auquel on accorde uneimportance particulière qui ne vautrien vis-à-vis du reste, c’est un élé-ment de blocage».

Le wali de Mostaganem a pris laparole et n’a pas manqué de rappor-ter pour sa part les entraves du ter-rain concernant les critiques duministre de tutelle sur les actes deconcession. «Les banques ne don-nent pas les financements s’ils n’ontpas les 30% de l’investissement surle terrain ; ça veut dire qu’ils prennentdes précautions, je pense que nousdevrions prendre les mêmes précau-tions que les banques, sachant que70% des programmes ne sont pasréalisés. Moi, j’ai trouvé des projetsimmenses qui n’ont même pas de

business-plan. Je pense que l’assai-nissement est utile pour ne pas seprécipiter de donner des terrains etaprès on revient à la récupération.».

En réaction à cette intervention, leministre dira : «Moi, je considère quele wali est un manager qui doit avoirle coup d’œil. Le banquier qui n’ac-corde pas de crédit jusqu’à 30% detaux de réalisation doit partir, il doitdéguerpir, le principe du banquier,c’est celui qui prend des risques. Jereste encore une fois très accroché àce principe où tu me donnes ou pas,si tu vois en moi un réel investisseur,s’il n y a pas de confiance vous nepouvez pas avancer. Beaucoup sesont plaints auprès de moi.»

Le ministre est revenu à plusieursreprises sur le refus de certains walisd’octroyer l’acte de concession.«Nous avons encore certains col-lègues qui disent, «moi je ne donnepas l’acte de concession», mais dequel droit ? Un investisseur quand ilvient, il est le bienvenu, bien accueilli,bien orienté. Il est interdit de dire non,ce non il faudrait qu’on l’efface.

Il faudrait encourager, c’est notredéfi. Nous ne détenons pas lescentres de décisions et la gestionabsolue pour agir comme on veut.Notre bonheur c’est que l’investis-seur vienne créer des richesses et denouveaux emplois en respectant ceque vous dites : des projets structu-rants, etc.».

A. B.

BEDOUI AUX WALIS DE L’OUEST ;

«De quel droit bloquez-vous les actesde concession ?»

Nourredine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales.

Le P-dg de la Banque nationaled’Algérie (BNA) se dit satisfait desrésultats obtenus par l’opérationde l’emprunt obligataire. Selon lui,l’opération a atteint 70% de l’ob-jectif assigné.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Lancée enavril dernier, l’opération de l’emprunt obligatai-re semble être une réussite pour la BNA.Selon son P-dg, Achour Abboud, l’initiative dugouvernement a atteint 70% de ses objectifsen «dépassant les 40 milliards de dinars».

Intervenant hier, à Alger, à l’occasion du50e anniversaire de la BNA qui coïncide avecle 13 juin, il annonce le lancement prochain dulivret électronique. Un document utilisable,précise-t-il, aussi bien dans les agences de labanque qu’au niveau des distributeurs auto-matiques de banque.

Il évoque également l’introduction de

«mobigab» qui sera réalisé en collaborationavec l’opérateur de téléphonie mobile,Mobilis. Une solution qui, explique-t-il, «per-mettra aux abonnés de Mobilis d’effectuer destransferts d’argent et de consulter leurscomptes. Dans une deuxième étape, ils pour-ront payer leurs factures téléphoniques etd’électricité».

Première banque économique algérienne,la BNA a été créée par décret en 1966 dans lesillage de la nationalisation de banques fran-çaises. Elle a assuré le financement du sec-teur public commercial ainsi que le secteuragricole.

Restructurée en 1982, la BNA a cédé lesdeux tiers de son patrimoine à la Banque del’agriculture et du développement rural.

Aujourd’hui, la BNA détient 25% des tran-sactions financières sur le marché de l’inter-médiation. Aujourd’hui, un bilan total de 2 719milliards de dinars, un produit net bancaire

(PNB) de 116 milliards de dinars et un résultatnet de 29,5 milliards de dinars.

Présente sur tout le territoire national avecun réseau d’exploitation de 210 agences, «laBNA détient le plus grand réseau avec 90 gui-chets automatiques de banque et 140 distri-buteurs automatiques de banque», affirmeAchour Abboud.

Il rappelle, à cet effet, que quatorze millemicro-entreprises créées dans le cadre desdispositifs d’aide à l’emploi, ont été financéespar la BNA. «Aujourd’hui, ces micro-entre-prises ont créé 25 000 postes d’emploi», dit-ilencore.

La BNA s’est également mise au crédit à laconsommation notamment pour le logement,au financement du secteur du médicamentainsi qu’à celui du tourisme. D’ailleurs précisele P-dg de la banque, «la signature d’uncontrat avec le ministère du Tourisme est pré-vue prochainement».

Ry. N.

TÉLÉPHONIE MOBILE

Lancement du 1ercomparateur algériensur les forfaits decommunication

Avec la diversification de l’offre dans la télé-phonie mobile, notamment durant ce mois sacréde Ramadhan, et la forte concurrence entre lestrois opérateurs, le consommateur se retrouve aubeau milieu de nombreuses campagnes promo-tionnelles sur les forfaits proposés ; et l’absenced’outils de comparaison neutre rend les consom-mateurs captifs et tributaires de «messagespublicitaires des opérateurs». WebStar-Electro.com, premier «Guide d’achat et compara-teur de prix» algérien de produits électroniqueset électroménagers lance un comparateur de for-faits mobiles afin d’aider consommateurs et utili-sateurs à choisir la meilleure offre et le forfait leplus adapté à leurs besoins.

Le fonctionnement du comparateur consiste àrépertorier de manière systématique toutes lesoffres mobiles (particuliers, entreprises, sansabonnement, avec abonnement) dans un mêmemoule de document, et de les comparer à l’aided’un moteur de recherche multicritères. Ainsi leconsommateur, selon son profil, pourra faire desrecherches selon le budget, le forfait appelsoffert, le forfait data, les gratuités offertes etc…Et comparer le résultat sous forme d’un tableau(matrice) permettant ainsi la comparaison point àpoint des différentes offres sélectionnées.

En fait, cet outil informatique utilisé dans denombreux domaines (voyage, hôtel, location devoiture,…) sera l’outil idéal pour tous ceux quiveulent choisir le forfait le plus adapté à leursbesoins. C’est trouver le meilleur forfait parmitoutes les références de forfaits mobiles dispo-nibles chez les trois réseaux d'opérateursmobiles algériens.

Webstar-electro.com, c’est aussi comparezles prix de tous les produits électroniques dumarché et les avis des internautes ou encore lesderniers bons plans et campagnes promotion-nelles en plus des fiches descriptives de tous lesproduits !

Ah. A.

Cet appel à projets est ouvertjusqu’au 24 juillet 2016, a précisé lamême source, ajoutant qu'il s'agitd'un programme, dénommé ProfasC+, «inscrit dans le DocumentCadre de Partenariat signé entreles gouvernements algérien et fran-çais en décembre 2012 et dédié àla coopération d’exception entrel’Algérie et la France».

Il vise à «améliorer et renfor-cer les capacités des servicespublics algériens en encoura-geant les échanges de compé-tences et les transferts de savoir-faire entre administrations algé-riennes et françaises».

Dans cette perspective,Profas C+ soutient des projetsstructurants, qui engagent des

actions de coopération«concrètes» et qui s’inscriventdans le cadre de partenariats éta-blis entre les institutions algé-riennes et françaises.

La priorité sera donnée auxprojets relevant de «l’une desquatre grandes thématiquesfixées par le gouvernement algé-rien pour le renforcement de sesinstitutions», note le communi-qué, en l'occurrence «le montage,le suivi et l’évaluation des grandsprojets de développement», «labonne gouvernance des institu-tions et des établissementspublics», «la négociation et la

médiation», et «la prospective». Afin de répondre à ces théma-

tiques, seront soutenus en prioritéles projets ciblant l’un des sec-teurs suivants : «sécurité intérieu-re», «lutte contre les grandstrafics et la corruption», «habitatet urbanisme, gouvernance finan-cière santé, diversificationde l’économie et développementhumain», «environnement etclimat».

Ne seront retenus que lesprojets engageant «au moinsdeux partenaires institutionnels,algériens et français», conclut lecommuniqué.

APS

«Nous sommes comptables devant le gouvernementdes résultats de notre gestion, un responsable, quelle quesoit sa fonction, s’il ne suit pas le rythme des nouvellesmesures, n’a qu’à partir. S’il y a des responsables qui netravaillent pas, nous devons soumettre cela à qui de droit,quel que soit le secteur». C’est dans un langage directqu’hier à partir d’Oran, Nourredine Bedoui, ministre del’Intérieur et des Collectivités locales s’est adressé aux 13walis de l’Ouest venus prendre part à la rencontre d’éva-luation de leurs activités.

EMPRUNT OBLIGATAIRE

«70% de l’objectif assigné réalisés»

ALGÉRIE-FRANCE

Lancement d'un appel à projets de partenariat institutionnel

Un appel à projets de partenariat institutionnel aété lancé par l'ambassade de France à Alger et leministère des Affaires étrangères dans le cadre d'unprogramme ayant pour objectif d'«améliorer et renfor-cer les capacités des services publics algériens», aindiqué hier un communiqué de l'ambassade.

Phot

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Sid

Le Soird’Algérie Mardi 14 juin 2016 - PAGE 5Actualité

Younès Djama - Alger(Le Soir) - Le ministre de l’Industrieet des Mines, AbdesselamBouchouareb, a présenté hier le pro-jet de code de l'investissement àl'Assemblée populaire nationale(APN) en session plénière. Aussitôtle texte présenté, les députés ont prisla parole. Hormis les députés du FLN et du

RND qui ont salué le texte, quandbien même la plupart d’entre euxsont passés à côté, les élus de l’op-position (Alliance de l’Algérie verte,Parti des travailleurs) ont dénoncé enappelant à son abrogation. Le député du PT, Ramdane

Taâzibt, met en avant le rejet de sonparti dudit texte «globalement etdans le détail». «C’est un code del’investissement qui accentue unepolitique faite d’exonérations fiscales

et parafiscales. C’est un code qui vaouvrir la voie au pillage des res-sources mais aussi au détournementde fonds publics parce que noussavons que très souvent les investis-seurs étrangers et nationaux tirentprofit des avantages qui sontoctroyés par l’Etat et après la fin de lapériode d’exonération, ils fermentboutique ou bien changent d’activitéou de statut», relève-t-il d’emblée.«Nous pensons que c’est un leurreque de croire que l’économie algé-rienne sera construite par les inves-tissements directs étrangers (IDE).Tout le monde sait qu’il y a une chutedes IDE dans le monde, et mêmechez nous ce sera la même chose»,pronostique-t-il, dénonçant les tenta-tives de fragilisation de la règle 51/49et le droit de préemption. «La règle51/49% a été transférée vers la loi de

finances 2016, ce qui de fait la fragi-lise et sera à la portée des pressionsextérieures, ce qui laisse supposerqu’elle sera supprimée à toutmoment. Elle a été retirée du code del’investissement pour ne pas effrayerles investisseurs étrangers qui refu-sent en réalité d’être contrôlés et quel’Etat ait un droit de regard dans lespartenariats avec les étrangers»,soutient le député du PT qui bat enbrèche l’argument des députés favo-rables à sa suppression sous prétex-te qu’elle freine les flux des IDE. «Ceux qui disent que la règle

51/49% freine les investissementsétrangers ont tout à fait tort, car avant2009 et l’instauration de cette règle,nous n’avions pas eu de flux d’IDEextraordinaires. Mieux, il y a eumême une petite augmentation desIDE avec l’instauration de la règle»,martèle-t-il tout en regrettant que desdéputés censés représenter les inté-rêts du pays réclament sa suppres-sion. «Nous considérons aussi quepour un Etat comme l’Algérie, jeunenation où nous avons tout à construi-re, tous les secteurs sont straté-giques. Nous allons introduire desamendements en vue de rétablir larègle», souligne Taâzibt. Même topo

du côté des députés de l’AAV, qui onttous relevé l’absence d’une visionéconomique claire de la part du gou-vernement. Le député Hamdadouche Nacer a

regretté que le code sur l’investisse-ment ait été présenté d’abord auxhommes d’affaires américains etfrançais avant d’atterrir àl’Assemblée. «Nous sommes dansune situation de hors-jeu», fait remar-quer le député qui ajoute : «Nous

avons l’impression que noussommes face à un nouveau gouver-nement et non pas de la même équi-pe qui est là depuis 16 ans.»Lors de sa présentation,

Abdesselam Bouchouareb a indiquéque le code de l’investissement s’ins-crit dans le cadre de la politiquegénérale du gouvernement visant lamodernisation et l’amélioration conti-nue du climat des investissements.

Y. D.

NOUVEAU CODE DE L'INVESTISSEMENT

Des députés dénoncent le projet

Bouchouareb présentant le projet de code de l’investissement à l’APN.

L'exposé des motifs du projet de texte explique que ledroit de préemption «a perdu le rôle d'instrument decontrôle de l'accès des étrangers à l'économie nationaledepuis la suppression de la procédure d'examen préa-lable par le Conseil national de l'investissement (CNI)», etque la règle 51/49% rend difficile le contrôle de l'ensembledes flux entrants des investissements étrangers.

L’affaire El Khalifa Banka définitivement marquél’histoire bancaire algérien-ne et a rompu la confiance,déjà fragile, qu’avaient lesAlgériens en les établisse-ments financiers. La pra-tique des intérêts par laquasi-totalité des banquesactivant en Algérie estexplicative de cette indoci-lité. La finance islamique a-t-elle les moyens d’inversercette tendance ?

Naouel Boukir - Alger(Le Soir) - Contrairement à ce quel’on raconte, la finance islamique nedate pas d’hier ou des années 1970.Mais, c’est seulement ces dernierstemps qu’on lui accorde une impor-tance particulière vu les crisescycliques et récurrentes que génèrele système financier internationalultra-capitalistique. Le forum écono-mique du quotidien El Moudjahid aréuni, hier, certains économistes enla matière. Ils ont confirmé que lespremières réflexions autour de cettequestion ont d’abord germé chez l’undes ulémas de Béni Mzab qui aexposé son étude à la Banqued’Algérie coloniale en 1929 déjà.Evidemment, aucune suite n’a étédonnée à sa requête. Et étrange-ment, cette analyse coïncide avecl’énorme krach boursier de 1929 quia pris son envol un sombre jeudidepuis Wall Street, New York.Le professeur chercheur

Mohamed Djellal a rappelé l’aspecttourbillonnaire d’un système finan-cier roulant en boule de neige ladette des individus mais surtout celledes Etats, qui est naturellement plusconséquente. Christine Lagarde,directrice générale du Fonds moné-taire international (FMI) depuis 2011,a déclaré le caractère vicieux de lasphère financière actuelle conduitepar le jeu de la spéculation. Lors de

la dernière réunion du G20, elle ainsisté sur la nécessité de «s’inspi-rer» des finances islamiques afin decogiter la réforme du système actuelen pleine dérive. Cependant, même si sont nom-

breux les individus, les entreprises etles Etats qui ont pris goût ou prisdans le piège de ce jeu spéculatif, laplupart des Algériens n’y adhèrentpas. D’ailleurs, plus de 3 000 mil-liards de dinars échappent au circuitbancaire aujourd’hui ; sans parlerdes devises, a précisé M. Djellal. Lescandale de la banque El Khalifa a,

certes, marqué les esprits et le fantô-me de l’incertitude que véhicule lapratique des intérêts les effrayeencore. «La finance islamique trou-vera certainement sa place dans cecontexte», a-t-il soutenu.Quelle est la véritable significa-

tion de cette terminologie ? L’expertfinancier et directeur de la banque AlSalam, Nacer Bouchedad, a voulunuancer cette appellation afin d’évi-ter les confusions. Selon lui, il nes’agit en aucun cas «d’une financereligieuse ou dogmatique» mais«d’une finance inspirée de la sunna

et qui s’adosse à l’existence d’unéchange commercial ou économiqueréel, à l’inverse des pratiques spécu-latives». Malheureusement, conti-nue-t-il, il n’existe que deux banquesqui fonctionnent selon les principeset les normes de la finance islamiqueen Algérie : El Baraka et Al Salam.Elles n’occupent que 2% du marché,«bien en deçà de leurs potentiali-tés». Sachant que les services ban-

caires qu’elles proposent bénéficient«de beaucoup d’engouement, de lapart des particuliers principalement

puisqu’ils n’ont pas à s’investir éter-nellement dans le remboursementdes dettes, spécialement si leur bud-get est limité». Cependant, la faiblesse du

réseau de ces banques et la concur-rence des banques publiques histo-riques font que les services decelles-ci sont peu connus. Mêmes’ils peuvent certainement dynami-ser le circuit bancaire et pérenniserl’activité économique des entre-prises étouffées par le poids de leursdettes aujourd’hui.

N. B.

FINANCES ISLAMIQUES À LA RESCOUSSE

Pourquoi les Algériens boudent le systèmebancaire actuel

L’ordonnance 97-13 du31 mai 1997 instituant ledépart à la retraite sanscondition d'âge actuelle-ment en vigueur sera bien-tôt abrogée par une autreordonnance. Selon unesource proche du ministèredu Travail, de l’Emploi et dela Protection sociale, lanouvelle ordonnance inter-viendra avant la fin dusecond trimestre de l’an-née en cours.

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Au niveau du ministère duTravail, on indique que les textesd’application de la future ordonnancesont d’ores et déjà prêts. «Il ne resteque la décision présidentielle portantpromulgation de la nouvelle loi», dit-on. Pour rappel, lors de la séance declôture de la tripartite (gouverne-ment-UGTA-patronat), le Premierministre, Abdelmalek Sellal, avaitannoncé un nouveau projet de loimodifiant l'ordonnance 97-13 insti-

tuant le départ à la retraite sanscondition d'âge. La même source a indiqué qu’une

commission sera mise sur pied pourélaborer ce projet de loi, qui fixe l'âgede départ à la retraite à 60 ans parsouci d'équité et de préservation descapacités de la Caisse nationale desretraites, a-t-il ajouté. L'ordonnance 97-13 du 31 mai

1997 stipule dans son article 6 bisque «le bénéfice de la pension deretraite peut être accordé avec jouis-sance immédiate, avant l'âge prévu(60 ans) à l'article 6 dans les cas et

selon les modalités», cités par la loi. Il est précisé également que la

retraite peut être accordée «sansaucune condition d'âge lorsque letravailleur salarié a accompli unedurée de travail effective ayantdonné lieu à un versement de cotisa-tions égales à trente-deux ans aumoins». Il est également stipulé qu'«à par-

tir de l'âge de 50 ans, le travailleursalarié qui réunit une durée de travaileffective ayant donné lieu à un verse-ment de cotisations égales à 20 ansau moins peut demander le bénéfice

d'une pension de retraite proportion-nelle». «L'âge et la durée de travailprévus à l'alinéa ci-dessus sontréduits de 5 ans pour les travailleurssalariés de sexe féminin», expliquela même loi. Cela dit, selon dessources syndicales, le gouvernementrisque de faire quelque peu marchearrière quant au timing de l’entrée envigueur de la future ordonnance. L’agitation sociale qui a suivi l’an-

nonce par la tripartite au sujet dudépart à la retraite est sérieusementprise en considération par le Premierministre. La grogne sociale qui s’estexprimée au niveau de la zone indus-trielle de Rouiba risque de se propa-ger aux autres zones, notamment lesrégions du Sud. Même constat auniveau de la Fonction publique, où ondéclare que «la mauvaise gestiondes uns et des autres n’incombe pasaux travailleurs qui se voient ainsiprivés d’un acquis ». Reste à savoirsi le gouvernement Sellal, qui vientde procéder à un remaniement surfond de critiques, ira au bout desdécisions prises lors de la 19e tripar-tite.

A. B.

ABROGATION DE L’ORDONNANCE 97-13 ET FIXATION DE L’ÂGEDE LA RETRAITE À 60 ANS

La nouvelle ordonnance avant fin aoûtPh

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L’âge de départ à la retraite est maintenu à 60 ans.

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Sid.

Cependant, il a été donné deconstater, lors des auditions desautorités locales de cette ville parle premier responsable de l’exé-cutif, qu’un grand nombre de pro-jets n’a pas été concrétisé sur leterrain, «privant ainsi les citoyensdes prestations de base» pourune vie décente.

Et c’est ce qui a été consignédans le procès-verbal des audi-tions. D’ailleurs, cet état de fait acontraint le wali à poser desquestions pour en savoir plus surles raisons de ces retards. Pource faire, il a tenu à ce que cesprojets soient repris en urgence,à savoir avant le début du moisde septembre.

Aux fins de lever toutes lesentraves étant derrière cesretards, le premier responsable

de l’exécutif a enjoint tous lesresponsables locaux de cettedaïra de tenir des réunions heb-domadaires, et ce à l’effet d’étu-dier, au cas par cas, le contenudes projets de développementinscrits sur le budget de la wilayaet de prendre les décisions adé-quates.

Il est à noter que la daïra deBouinan a bénéficié de 125 pro-jets dont 29 concernent le pro-gramme communal de dévelop-pement, PCD, pour un montantglobal de 46 milliards de cen-times. Les infrastructures sco-laires ne sont pas en reste dansle cadre du développement deBouinan du fait que trois opéra-tions ont été inscrites au titre deces projets pour un montant depresque 5 milliards de centimes.

Il est à signaler enfin que les pro-jets concernant les travaux de rac-cordement en électricité, gaz natu-

rel, eau potable et la création deroutes dans la daïra de Bouinan ontatteint un taux de réalisation qui

varie entre 90 et 98%. Ceci permetd’améliorer la situation des habi-tants de cette région. M. B.

Le Soird’Algérie Mardi 14 juin 2016 - PAge 6Régions

BLIDA

110 milliards de centimes pour le développement de la ville de Bouinan110 milliards de centimes, tel est le montant qui a été

injecté dans le budget de la daïra de Bouinan, à 15 kilo-mètres à l’est de Blida, et ce, pour permettre un dévelop-pement conséquent dans la région, surtout que cettedaïra tend à devenir un grand pôle urbanistique que l’onappelle communément la nouvelle ville de Bouinan.

SIDI-BEL-ABBÈS

La police offreun f’tour

à 100 usagersde la routeLa police de Sidi-Bel-Abbès,

dans un souci d’atténuer lesaccidents de la circulation, aoffert un f’tour à 100 usagers dela route samedi avec, en plus,des recommandations pré-cieuses pour éviter les dramesde la route.

En effet, elle a dressé destentes l’une au niveau du barra-ge de Trig Wahran, et l’autre à lasortie est de Sidi-Bel-Abbèsmenant vers Tlemcen. Les usa-gers conviés étaient biencontents de se reposer et derompre le jeûne, repas offertgracieusement, avant dereprendre la route.

Cette opération placée sousle slogan «Un Ramadhan sansaccident de la route» a été l’oc-casion de sensibiliser les usa-gers sur les erreurs à ne pasfaire en matière de conduite surles routes.

Policiers et usagers ontrompu leur jeûne dans uneambiance bon enfant où lemaître mot était «Prudence surles routes pour épargner vosvies et celles des autres».

A. M.

Le P/APC de Sougueur, MahieddineAdda, d’obédience RND, a officielle-ment remis sa démission en début desemaine à l’Assemblée communalequi l’a validée pour la transmettredans la même journée au chef dedaïra.

Cette décision pour le moins «prévisible»est motivée par le fait que le maire démission-naire n’arrivait plus à faire face à la masse deproblèmes marquée par une revendicationcitoyenne au quotidien. Pur produit de l’Ecolenationale polytechnique d’El Harrach, M

Mahieddine aurait éprouvé des difficultés às’inscrire dans la dynamique de développe-ment conçue par les autorités en l’absenced’une assistance réelle de la part de certainsde ses collaborateurs directs.

Interrogé à cet effet, ce dernier s’estcontenté d’assimiler sa décision aux condi-tions de travail devenues au fil du temps peuconvenables, ajoutant que dans ce genre desituation, «le mieux pour un responsable estde savoir céder sa place», réplique-t-il .

Par ailleurs, autorité oblige, le gel «tempo-raire» de certaines opérations dédiées àl’amélioration du cadre de vie comme l’amé-

nagement de pistes aux douars Aïn Gueramtaet Matlas, l’aménagement urbain d’un mon-tant de 30 milliards de centimes ainsi qued’autres opérations relevant d’autres secteursfigurent aussi parmi les causes ayant pousséle maire à jeter l’éponge.

Cela dit, au moment où le maire sortantbénéficie du soutien de certains représen-tants de la société civile et du mouvementassociatif local pour l’exhorter à revenir à demeilleurs sentiments, des élus se frottent déjàles mains pour pourvoir le poste de premiermagistrat de la ville…

M. B.

Le maire de Sougueur explique sa démission

Un programme de sorties surterrain ciblant une multitude depoints importants aurait été établipar la wilaya pour permettre juste-ment aux responsables locaux des’enquérir de visu de l’étatd’avancement des projets lancéset des problèmes entravant éven-tuellement leur évolution.

Déjà, en fin de semaine, unehalte effectuée au niveau d’uneécole primaire à Tousnina, unecommune rattachée administrati-

vement à la daïra de Sougueur, apermis aux autorités locales dedébloquer une enveloppe finan-cière au titre du budget de wilaya,et ce, à l’effet de doter l’établisse-ment d’une cantine scolaire, unedécision fortement appréciéeaussi bien par les élèvescontraints d’effectuer des navettesbiquotidiennes que par leursparents.

La tournée a aussi concerné lepôle universitaire de Sougueur

dont l’ouverture est prévue officiel-lement cette année. Il s’agit, enfait, d’un projet d’une capacité de1 000 places pédagogiques et de500 lits, de quoi désengorger lasaturation que connaît l’universitéde Tiaret.

Au cours de la même visite, lewali de la wilaya qui parcourait lesartères de la ville de Sougueur n’apas caché son mécontentementen raison de la prolifération ducommerce informel auquel recou-rent certains vendeurs en érigeant des locaux de fortune enviolation avec la réglementationen vigueur.

Le courroux du premier res-ponsable de la wilaya s’est inten-

sifié en s’apercevant que juste àcôté, existe un nouveau marchéde proximité carrément inoccupé.Sur place, des instructions fermesont été données au P/APC pourdémolir les kiosques illicites etprocéder illico presto à l’affecta-tion des locaux à usage commer-cial et professionnel aux jeunes,selon les modalités réglemen-taires à savoir le traitement aupréalable des dossiers, l’afficha-ge des listes nominatives desbénéficiaires…, une opération quidevrait être généralisée à traverstoutes les communes, rapporte uncommuniqué de presse de lawilaya.

Mourad Benameur

RENTRÉE SOCIALE 2016-2017

Les préparatifs s’intensifient à Tiaret…Figurant depuis plusieurs mois parmi les priorités, la

préparation de la rentrée sociale 2016-2017 connaît unecadence remarquable à Tiaret avec des visites régulièresde chantiers relevant du secteur de l’éducation nationaleet de l’enseignement supérieur.

Cette ouverture est un messagedes pouvoirs publics : le Ramadhann’est pas un handicap pour l’activitésociale. Dans le jargon politique, onappelle cela l’esprit républicain.Dimanche matin donc, laministre/wali de Boumerdès, YaminaZerhouni, a présidé les festivités mar-quant l’ouverture de la saison estiva-le 2016. La DJS a mobilisé des cen-taines de jeunes et d’enfants qui ontdonné un caractère festif à cetteouverture.

De leur côté, la Protection civile,les services des forêts et les servicesde la santé ont mobilisé leur matérielpour défiler. Les corps constitués etles autres directions intéressées parla saison estivale ont installé des

stands pour donner des informationsaux estivants.

C’est Abdelwahab Nouri, ancien-nement ministre des Ressources eneau, qui devait venir jusqu’àBoumerdès pour présider cette céré-monie. Entre-temps, il s’est vu confierjustement le département de l’amé-nagement du territoire, du tourisme etde l’artisanat. Il est donc resté à Algerpour la traditionnelle cérémonie depassation des consignes.

Sur le plan pratique, Nor Zoulim,directeur du tourisme de la wilaya,nous a fait part de l’ouverture de 36plages à la baignade. Ces 36 plagestotalisent une longueur de 29 400mètres. «La nouveauté de cetteannée, c’est l’ouverture de 8 sites de

camping libre à Boudouaou El Bahri,Zemmouri, Sidi-Daoud et Dellys. Cescamps qui seront dotés de commodi-tés seront réservés en priorité auxassociations et aux groupes organi-sés. Nous avons également réservé40 écoles pour loger des enfants quiviendront de l’intérieur du pays toutparticulièrement du Sud», diraZoulim.

Si cette option de camping libreest agréée par les services de sécu-rité de la région, cela veut dire que lasituation sécuritaire revient à la nor-male sur les plages de la wilaya deBoumerdès. «Pour nous, Ramadhanou pas Ramadhan, la saison estivaleest ouverte et les estivants sont lesbienvenus. Notre dispositif de sur-veillance et de sécurité est fonction-nel», nous a confié le directeur de lacommunication de la Protection civilele commandant Mokanine.

Pour l’heure, 250 agents saison-niers et 100 agents professionnelssont déployés. Dès la fin duRamadhan, ce dispositif sera renfor-

cé pour atteindre 387 agents saison-niers et 24 plongeurs de métier. Laprise en charge des 32 plages enmilieu rural s’insère dans le dispositifdu plan national Delphine mis enplace chaque année par le HautCommandement de la Gendarmerienationale à travers les 14 wilayascôtières.

Pour Boumerdès, il y a le disposi-tif de 9 postes – de petites brigades— sur les plages et le dispositif enamont qui cible particulièrement lesgrands axes routiers de la wilaya deBoumerdès. «Pour cette saison,nous avons mobilisé 1 909 gen-darmes et 240 motards», assure lecommandant Salhi du Groupementde Boumerdès.

Ce qui est sûr c’est que les gen-darmes de Boumerdès auront dès lafin du Ramadhan à multiplier leursefforts par dix pour veiller sur lasécurité des estivants. Cela a déjàcommencé chez les policiers puisqueles plages autour du vieux Rochernoir sont envahies toutes les nuits. 

«Nous déplacerons des petitesSûretés urbaines au niveau de 5plages en zones urbaines. Ces petitscommissariats qui fonctionneront en3x8 seront commandés par un lieute-nant de police et comprendront uneffectif de 14 à 18 agents, y comprisceux en civil», nous a confié Krimo lechargé de communication de laSûreté de la wilaya.

Abachi L.

Ce monument réalisé suite à delongues démarches menées par d’an-ciens détenus auprès del’Organisation nationale des moudjahi-dine (ONM) et des autorités, est desti-né à entretenir la mémoire sur l’exem-plaire résistance des Algériens face àla barbarie de la France coloniale.

Les travaux démarrés en 2008 ontété financés en deux phases par desapports de 40 millions DA en 2008 etd’un complément de 10 millions DAen 2009. Ce financement a été entiè-rement consommé. Les travaux de laconstruction de l’édifice ont été finan-cés par la wilaya de Médéa sur lebudget de la commune de Ksar ElBoukhari. Ils ont été coûteux parcequ’il a fallu d’abord transformer lapiste qui y mène en route goudronnéeet décaper le haut d’une colline avantde pouvoir ériger la stèle.

Le mémorial devait compter unmusée dédié aux innombrablescamps d’internement ouverts par l’ar-mée coloniale dans plusieurs régionsainsi qu’une buvette pour répondreaux besoins des visiteurs. Ces deuxderniers compléments n’ont, pour

l’heure, pas encore été réalisés.Pourquoi cet édifice d’une aussi

grande importance est-il en train detomber en ruine si peu de tempsaprès son inauguration ? C’est à lawilaya de Médéa, à l’ONM et, pour-quoi pas, aux autorités nationales demener leur enquête pour répondre àcette question, en cherchant notam-ment à percer le secret de la fragilitéde la construction. Un recours auxcompétences de l’organisme deContrôle technique et de normalisa-tion des constructions, connu sousl’appellation de CTC est nécessairepour déterminer les responsabilitésd’un tel fiasco survenu peu de tempsaprès son inauguration. Ce mémorialdoit demeurer debout afin de témoi-gner sur le sens d’un combat et lessacrifices consentis par des milliersd’hommes. Ce lieu de détention, rapi-dement spécialisé dans l’emprison-nement, la torture et l’assassinat des«Pris les armes à la main» (PAM) aété révélé à l’opinion algérienne etinternationale par le livre du détenufeu Abdelhamid Benzine au titre évo-cateur : Le Camp, publié par les

Editions sociales en 1960 et rééditéaprès l’indépendance la Sociéténationale de l’édition (Sned).

La vie au Camorra était une vie degrande souffrance pour les quelque 3000 internés qui y ont été enfermésentre 1957 et 1962. Les baraque-ments du camp Morand ont comptéau même moment jusqu’à 900 pri-sonniers. Les maladies, la faim, lefroid, la chaleur, l’enfermementn’étaient, entre ces murs hérissés debarbelés, de 1957 à avril 1962 que de

moindres maux. Les internés, privés des droits

reconnus aux prisonniers de guerre,ont connu l’humiliation, la torture etmême, pour certains d’entre eux,l’exécution sommaire. Chakib, de sonvrai nom Mustapha Khalef, parexemple, osa réclamer ces droits. Laréponse du sinistre tortionnairequ’était le capitaine Samary fut toutsimplement «la corvée de bois». Ondénommait ainsi l’assassinat des pri-sonniers ALN-FLN lors d’une soi-

disant opération de ramassage debois. Le prisonnier était accusé detentative de fuite et lâchement abattusans autre forme de procès d’unerafale dans le dos. De nombreux pri-sonniers, suite à de véritables ousimulées tentatives de fuite furentassassinés de cette façon.

Pour rappel, le camp Morandavait connu, une quinzaine d’annéesavant 1954, les souffrances de mil-liers d’Espagnols républicains quiavaient fui la répression franquistesuite à la guerre civile qui ravagea,entre 1936 et 1939 l’Espagne. Lesautorités coloniales de la régiond’Oran leur ayant refusé l’exil, ilsfurent redirigés sur le Titteri où ilsfurent parqués à Boghari. Le pouvoircolonial obligea par la suite par lechantage et la contrainte les plusjeunes et les plus aptes physique-ment à s’engager dans les rangs deson armée d’occupation.

Ce lieu de remémoration est àvisiter et à faire visiter afin de com-battre l’oubli et sensibiliser la jeunes-se sur les différentes facettes ducombat libérateur. C’est aussi unemanière de rejeter les démarches decertains Algériens qui sont montéssur la tribune parisienne du Sénatpour prêcher la fin de «la guerre desmémoires», à un moment où lesmédias français effectuent des rap-pels continus sur la barbarie nazie.

A. A.

Le Soird’Algérie Mardi 14 juin 2016 - PAGE 7Régions

MÉMORIAL DE BOGHARI (MÉDÉA)

La stèle, en état de dégradation, est à l’abandonLe mémorial érigé à Boghari et livré au début des

années 2010, est déjà en voie de dégradation avancée. Lesarceaux entourant l’ouvrage principal commencent à s’ef-fondrer. La liste des victimes emprisonnées par l’arméecoloniale dans le tristement célèbre «Camorra» (campMorand) gravée sur la stèle est en train de s’effacer.

Hamid Belkebir, élu sur la liste duRND, anciennement vice-présidentcommunal, est le nouveau maire de lamunicipalité de Zemmouri, agglomé-ration balnéaire de l’est de la wilayade Boumerdès.

Belkebir remplace à ce poste, Brahim L. (FLN)qui a été destitué par la ministre/wali deBoumerdès, Yamina Zerhouni, laquelle a mis enexécution l’article 43 du code communal. Ce der-

nier a été, rappelons-le, condamné, le mois passé,en première instance par le tribunal correctionnelde Rouiba, à une année de prison ferme et 100 000DA d’amende (Le Soir d’Algérie du 16 mai).

L’ex-P/APC de Zemmouri est accusé d’avoir éta-bli de faux documents officiels, document en relationavec la gestion de l’institution dont il a la charge.

Pour rappel, le RND dispose de 8 sièges ausein d’une assemblée qui en compte 19. Le FLN(3), le PRA (2), l’ANR (2), le MPA (2) et les indépen-dants (2) se partagent le reste des sièges. Par

ailleurs, les services de sécurité ont ouvert d’autresdossiers concernant la gestion de cette commune.Il est, en effet, question de l’affectation illégale d’unterrain de 2 000 m2 appartenant aux services desforêts suivie de la destruction d’arbres par un parti-culier. Ce dossier est entre les mains des servicesde sécurité.

Il est également question de la constructiond’une villa sur un terrain domanial de plus de 1 000m2 avec délivrance d’une autorisation.

A. L.

Le RND récupère la mairie de Zemmouri

BOUMERDÈS

Ouverture de la saison estivale«Pour nous, Ramadhan ou pas Ramadhan la saison

estivale est ouverte et les baigneurs sont les bienvenus»,dit avec le sourire le commandant Mokanine, chargé de lacommunication auprès de la Protection civile. Une chosede bien faite à Boumerdès, la saison estivale est ouvertedepuis dimanche.

Arceau détruit.

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DON DE SANG

Les fidèlessollicités

Le Centre culturel islamique etla Direction de la santé et de lapopulation de la wilaya deBoumerdès organisent une cam-pagne de collecte de sang. Pource faire, les deux institutionsciblent les fidèles en ce mois derahma et de solidarité.

En effet, les services médicauxs’installeront entre le 13 et le 17de ce mois aux alentours des mos-quées des centres-villes deBoumerdès, Thénia, Bordj-Menaïel, les Issers et Zemmouripour permettre aux fidèles de faireacte de solidarité envers lesmalades. Par ailleurs, le mêmecentre organise, le 16 juin à partirde 10 heures, une table rondeouverte au public, sur le sens dujeûne. A. L.

Au total, 10 personnes ont été arrê-tées et devaient être présentées auparquet de Sour-El-Ghozlane hierlundi. Celles-ci sont, selon nos informa-tions, poursuivies pour des délits defaux et usage de faux, falsification dedocuments et établissement de fauxpapiers et participation à un trafic trans-national de véhicules.

Selon le premier responsable de laSûreté de daïra, tout a commencé endécembre dernier avec des informa-tions faisant état d’un réseau nationalspécialisé dans la vente de véhiculesen provenance de l’étranger avec éta-blissement de faux papiers et d’autresdocuments au niveau de Sour-El-Ghozlane. Les investigations menéespendant plusieurs semaines ont aboutidébut février 2016 à l’arrestation d’unfonctionnaire de l’administration quiavait un lien direct avec ce réseau.

Les aveux de ce dernier ont permisl’arrestation de quatre autres fonction-naires de l’administration, ainsi que

d’autres personnes spécialisées dansle trafic d’autres pièces de véhiculesqui sont introduits depuis l’Europe viales postes frontaliers d’une manièrelégale, avant de leur changer depapiers et certaines pièces pour ensui-te les écouler sur le marché nationalsous de faux-vrais papiers. De faux-vrais papiers puisque le réseau étaitconstitué de fonctionnaires qui établis-saient des pièces nécessaires pour lacirculation de ces véhicules en termesde cartes grises, de carnets de contrô-le, etc. Pendant toute la durée desinvestigations, les éléments de laSûreté de daïra de Sour-El-Ghozlane,qui étaient en contact permanent avecplusieurs autres Sûretés de wilaya dupays, ont pu récupérer au total 26 véhi-cules au niveau de la Sûreté de daïrade Sour-El-Ghozlane et un autre véhi-cule qui se trouvait au niveau de la

Sûreté de wilaya d’Alger. Des véhiculesrécupérés depuis une dizaine dewilayas et qui sont auparavant achetésen Europe et introduits dans le paysd’une manière légale avant de leurchanger, avec la complicité de cesfonctionnaires de l’administration, despapiers et les écouler sous de nou-

velles fausses identités. Ce lundi, auniveau du parc du siège de la policejudiciaire de Sour-El-Ghozlane, nousavons retrouvé sur place ces dizainesde véhicules flambant neuf et qui sontde différentes marques dont Mercedes,Peugeot, Toyota, Renault Mégane, etmême des véhicules tout terrain y figu-

raient. Par ailleurs et selon le chef deSûreté de daïra de Sour-El-Ghozlane,lors de leurs investigations et en exploi-tant les données contenues dans desmatériels utilisés par ce réseau etretrouvés dans la demeure de l’un desfonctionnaires incriminés, les élémentsde la Sûreté de daïra ont réussi à récu-pérer une quarantaine d’autres véhi-cules qui circulaient sur le marchénational sous de faux papiers.

Au total, pour cette deuxième affai-re, les éléments de la Sûreté de daïraont récupéré 38 véhicules et l’enquêtese poursuit toujours, selon notre interlo-cuteur qui rappelle que le parquetdevait statuer hier lundi uniquement surla première affaire.

Ainsi, pour les deux affaires, leséléments de la Sûreté de daïra deSour-El-Ghozlane auront réussi à saisir65 véhicules et arrêter 10 personnes,âgées de 25 à 65 ans, et parmi les-quelles, il y a des émigrés, alors qu’uneonzième, celle qui est considéréecomme le cerveau de ce réseau, esttoujours en fuite.

Y. Y.

Le Soird’Algérie Mardi 14 juin 2016 - PAGE 8Faits divers

APRÈS PLUSIEURS MOIS D’INVESTIGATIONS

Démantèlement d’un réseau de trafic de véhicules à Sour-El-Ghozlane

Les insecticides domestiques lesplus en vogue de ces dernières annéesne sont plus efficaces dans les mai-sons à Relizane et aucune astuce n'estparvenue à mettre fin au calvaire que

vit quotidiennement la population. Etpour cause, il n'y a pas eu cette annéede campagne de démoustication effi-ciente, alors que la hausse de la tem-pérature est un facteur prépondérant

pour l'accroissement et la multiplicationdes insectes en tout genre et jamaisvus dans la zone. C'est à se demanderà quoi ont servi le curage et l'entretiendes berges en béton.

Les eaux usées continuent de cou-ler dans le lit de l'oued, dégageant desodeurs nauséabondes en plein centre-ville et nourrissant les roselières, don-nant l'impression d'une véritable jungle,

à quelques encablures du siège del'APC et de la daïra.

Dans ce contexte, les habitants descités populaires susmentionnéesdemandent l’intervention du premierresponsable de la wilaya afin deprendre le taureau par les cornes etmettre fin à cette situation qui pèse, àchaque saison estivale.

A. Rahmane

Les deux premiers départs de feuse situent à la commune de Ras ElÂagba au lieu-dit Mechta Bouhkim(daïra de Aïn Hessainia) et à KifaneLaâssel, une localité de la communede Oued Zenati. Ils se sont déclaréssimultanément jeudi dernier entre14h45 et 16h41.

Toujours selon la même source,l'intervention des éléments de l'unitésecondaire de Oued Zenati a été salu-taire. Les pompiers ont réussi à sau-ver une quarantaine d'hectares de bléet à empêcher les flammes de gagnerune importante surface agricole et unespace forestier. Mais pas moins de56 hectares entre blé dur et tendre, 60bottes de foin et 3 hectares de récoltesont partis en fumée. Les pompiersont mis environ trois heures pour maî-triser les deux incendies.L'intervention a nécessité deuxcamions de pompiers et deux engins.

Enfin, un troisième incendie s'estdéclaré samedi dernier dans la com-

mune d'El Fedjoudj à la fermeBounefla (daïra d'Heliopolis) à 13h18.Deux camions de pompiers et deuxengins ont été mobilisés.

L'opération d'extinction qui a duréenviron 2 heures a permis de sauver60 hectares de blé dur, 200 bottes de

foin et une vingtaine d'arbres fruitiers.Toutefois, le même bilan communiquépar les services de la Protection civilede la wilaya fait état de la destructionde 6 hectares de blé dur, 20 bottes defoin et 6 abricotiers.

A Guelma, plusieurs sites sontdéclarés à haut risque d'incendie dansles régions de Aïn Ben-Beida, GuelaâtBousbaâ, Aïn Larbi, Tamlouka et AïnMakhlouf. Avec les fortes chaleurs quis’abattent ces dernières années sur la

wilaya, la récolte s’avère délicate avecles risques de départ de feu. Les agri-culteurs doivent impérativementredoubler de vigilance.

La campagne de moisson-battagea été entamée et les risques dedéparts de feu sont à leur optimum.

Avec des températures qui frôlentles 40 degrés, les agriculteurs doiventprendre toutes les mesures de pré-caution pour éviter les départs de feu.

Noureddine Guergour

GUELMA

Trois départs de feu maîtrisés à Oued Zenatiet El Fedjoudj

Les éléments de la Sûreté de daïra de Sour-El-Ghozlane, à30 kilomètres au sud de Bouira, ont réussi après plusieursmois d’investigations et d’enquête, à démanteler un vasteréseau de trafic de véhicules, a-t-on appris hier auprès dupremier responsable de cette structure.

Deux incendies se sont déclarés à Oued Zenati et un àEl Fedjoudj (daïra d'Heliopolis). La situation a été maîtri-sée grâce aux sapeurs-pompiers, selon la cellule de com-munication de la Protection civile de la wilaya.

Selon le communiqué de la Protectioncivile, les moyens matériels utilisés lors deces opérations ont été assurés par 53 camions incendie, 50 ambulances, 4 camions de troupes, 67 groupes élec-trogènes et 16 scies mécaniques. Ainsi,pour 2015, le bilan des feux de forêt s’éta-

blit globalement sur 134 foyers d’incendieayant affecté 405,769 hectares, dont 36foyers ayant dévasté 198,494 hectares deforêt à Cherchell, 22 foyers à Sidi Amarayant dévasté 56,915 hectares de forêt ;22 foyers d’incendie ayant dévasté 46,36hectares de forêt à Gouraya et 21 foyers

ayant dévasté 83,77 hectares de forêt àDamous. Le reste des autres foyers d’in-cendie n’est pas significatif car il repré-sente une superficie sinistrée équivalenteà 20 hectares. Ce bilan des feux de forêtspour 2015 conclut que c’est la partie ouestde la wilaya, la plus boisée, qui reste laplus touchée, mais caractérisée aussi parla nature et la variété des espèces fores-tières existantes, soit 57% en pinsd’Alep,17% de chêne-liège, 23% demaquis, soit une superficie totale forestiè-re existante de 32 660 hectares

Houari Larbi

SIDI-BEL-ABBÈS

Le mairede Benbadisagressé

A la fin de la semaine écoulée, leP/APC de la localité de Benbadis aété pris à partie par des personnes,lors d’une opération de démolitiond’une construction illicite, érigée surle trottoir attenant à leur habitation,un incident qui a valu à la victime uneincapacité de travail de six jours.Trois personnes dont le propriétairede la maison, ont été arrêtées etécrouées alors que l’épouse de cedernier a été placée sous contrôlejudiciaire.

Les mis en cause ont été arrêtéspour outrage à corps constitué etinsurrection contre l’application d’unarrêté municipal de démolition,agression physique sur la personnedu P/APC, tentative d’incendie lorsde l’opération. Selon nos sources, lepropriétaire en question avait squattéune parcelle attenante à sa demeurepour y ériger une construction illicite.

Le maire a réagi à ce fait et aordonné la démolition de la construc-tion. Ne voyant pas de suite à sonordre, le P/APC, accompagné de laforce publique, s’est rendu sur leslieux pour démolir la construction,c’est l’étincelle qui a embrasé lasituation.

Dans la mêlée, le P/APC a étéblessé physiquement. Quant au feucausé par de l’essence, il a été vitemaîtrisé par la Protection civile, qui aété alertée. Les services de sécuritéont intervenu, les quatre personnesont été arrêtées et la construction illi-cite démolie. Ces derniers compa-raissent aujourd’hui devant le tribunalde Benbadis, pour répondre de leursactes supposés.

A. M.

TIPASALutte contre les feux de forêt et de récoltes

RELIZANE

Prolifération des moustiquesLe centre-ville de Relizane, Zergaoui, Satal, Chemérik, les 600

logements, la cité des Roses, autant de quartiers longeantl'oued Esfaâ peinent à vivre durant ces dernières nuits canicu-laires à cause de la prolifération des moustiques.

Phot

o : D

R

Les personnes composant le réseau de trafiquants de véhicules.

La cellule de communication de la Protection civile de la wilaya deTipasa vient de rendre public un bilan des feux de forêt et de récoltespour l’année 2015, où il a été précisé que cette opération de lutte a étéassurée par 1 216 agents de la Protection civile, 50 camions, une colon-ne mobile de 55 agents et 10 camions, 17 unités et une unité marine.

Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 14 juin 2016 - PAGE 9

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — e.mail : soiretraite@gmail.com

«Nous sommes un groupe d’ensei-gnants retraités, qui avons reçu durantces derniers mois, des mises en demeurede la part de certaines APC de la wilayad’Alger, nous sommant d’évacuer leslogements que nous occupons dans undélai de 8 jours sous peine d’expulsionpar le tribunal administratif siégeant enréféré, et ce, sur la base d’informationserronées, considérant nos logementscomme des logements d’astreinte inces-sibles et que nous sommes des indusoccupants sous prétexte que noussommes retraités. Par conséquent, nousavons été condamnés à tort, en dépit detous les justificatifs que nous avons four-nis à la justice. Sachant que nous occu-pons des logements de fonction, réunis-sant toutes les conditions légales pourleur cession à notre profit. Ces logementsque nous occupons avec nos famillesnous ont été attribués depuis près de 40ans, en vertu de contrats de locationconclus en bonne et due forme avec lesAPC, pour des durées indéterminées et

nous nous acquittons régulièrement desredevances locatives auprès des trésore-ries communales, et ce, jusqu’à la fin del’année 2016.

«Ces mesures n’ont touché qu’une partie des retraités»

Ces modestes logements, comme lesont leurs occupants, se situent en dehorsdes établissements scolaires dans desimmeubles totalement indépendants, avecleurs propres accès, en attestent les pro-cès-verbaux établis par l’huissier de justi-ce. Ces logements sont cessibles confor-mément à la loi 81-01 portant cession desbiens de l’Etat. Ces mesures n’ont touchéqu’une partie des retraités parmi tant

d’autres occupants des logements defonction, qui n’ont pas été inquiétés par lamajorité des APC auxquelles ils appar-tiennent. Pendant que certains sontcondamnés à l’expulsion, nous consta-tons que d’autres APC ont engagé la pro-cédure de cession de logements de fonc-tion au profit de leurs occupants en vue deleur acquisition. Ceci se passe dans lawilaya d’Alger et dans une même daïra.Pourquoi cette discrimination flagrante ?Nous sommes un échantillon d’ensei-

gnants retraités, nous appartenons à uneclasse sociale très précaire, âgés de plusde 65 ans, atteints de maladies chro-niques, nous avons servi notre pays avecloyauté et dévouement pendant plus de

40 ans, consacrés à l’enseignement etl’éducation des générations malgré lesconditions particulièrement difficiles, sousla menace du terrorisme pour lequel lecorps enseignant a payé un lourd tribut.Nous avons obtenu ces logements demanière légale, à l’instar de nos collèguesdont une partie a vu leur situation régula-risée par des actes de vente.

«Nous préserver de la hogra»Nous avons déposé des dossiers

d’acquisition de ces logements auprèsdes commissions de daïra et desDomaines de l’Etat avant le délai du31/12/2000, conformément à la loi.Depuis, nous n’avons cessé de revendi-quer auprès des administrations concer-nées la régularisation de notre situation,mais vainement. Si le passage devant letribunal administratif siégeant en référéest incontournable pour le traitement denotre situation, faudrait-il que ceciconcerne tout le monde et pas seulementune partie dont les familles sont aujour-d’hui en situation de détresse, car arbi-trairement expulsées sur la base d’infor-mations erronées communiquées à cettejuridiction. Nous soumettons notredoléance à Votre Excellence, en votrequalité de premier magistrat du pays, ensollicitant votre intervention diligente envue de nous préserver de la «hogra» ennous rétablissant dans nos droits consa-crés par les lois de la République algé-rienne et de faire procéder à l’annulationdes décisions d’expulsion prises à notreencontre de manière abusive.»

Un lecteur

TÉMOIGNAGE

J'ai 60 ans, plus de 15 ans de travail et de 7,5 ans de

cotisations à la Sécurité sociale :vive ma retraite normale !

Tout d'abord un grand merci à la tripartite 2016 de ce 5juin qui n'a pas changé l'âge légal au départ à la retraite nor-male qui est de 60 ans depuis fort longtemps... Ensuite jeparle de la tripartite des 4 et 5 septembre 2003, notammentde la circulaire du 11 septembre 2003 du chef du gouverne-ment aux ministères et de sa lettre du 7 octobre 2003 auministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherchescientifique lui donnant un délai jusqu'au 30 octobre 2003pour sa réponse concernant l'application des décisions dejustice des travailleurs de son département injustementlicenciés. A cette lettre était jointe la liste de ces travailleurs.Au fait, il n'y avait que moi sur cette liste-là. Depuis ce temps-là, voilà maintenant près de 13 ans, je

ne fus que recruté de nouveau au bas de l'échelle un certainpremier mai 2004. Mon retour au travail un premier mai,Fête du travail, tout un symbole, et me voilà déjà à l'âge dela retraite normale à 60 ans ce 28 juin 2016, car ayant plusde 15 ans de travail : les 5 ans du Cous de Blida du 19/09/85au 10/10/90 où il n'y a pas de trace des cotisations à laSécurité sociale, preuve à l'appui par les fiches de paye, etles 12 ans du DOU de Blida du 01/05/04 au 28/06/16 où il ya trace des cotisations à la sécurité sociale. J'ai tant réclamépar tant de moyens (lettres directes à la hiérarchie et indi-rectes par presse écrite Soir d'Algérie) pour que je soisrégularisé comme le veut la loi, notamment celle des rela-tions de travail du 27/02/1982 et spécialement son article 79dans son alinéa 3. Mais point de régularisation à ce jour oùarrive le jour de ma retraite normale et où ma pension seramoindre que celle que j'aurais dû avoir si les bureaucratesexistants entre moi et le Premier ministre avaient fait exécu-ter les décisions de justice en ma faveur... Qu’en pensez-vous Monsieur Djillali Hadjadj ?

Abdelkader-Kamel Ouahioune

OrientationBonsoir à toute l'équipe du Soir

d'Algérie, merci pour les efforts quevous faites pour aider les retraités.J'ai eu ma retraite le 10 décembre2014 mais je n'ai pas eu ma paiede ce mois. Que dois-je faire ?Orientez-moi s’il vous plaît.

Rabah Boudjata

RÉPONSE : Cher lecteur,pourriez-vous être plus explicite? Confusion entre paie de sala-rié et pension de retraité, entrela date de cessation de paye-ment du salaire et celle de la 1repension de retraite.

RenseignementsJ’ai l’honneur de vous deman-

der de bien vouloir m’informer ausujet d’un malentendu avec laCNR. Je suis né en 1951, j’aicumulé 20 ans de service entredes entreprises publiques et pri-vées. J’ai ouvert un commerce etj’ai cotisé auprès de la Casnosdurant 5 années (de 1981 à 1985). Mais la CNR de Naâma m’a

refusé les 5 années cotisées à laCasnos : elle ne m’a validé que les20 ans de services effectués avantet après les années de cotisationsauprès de la Casnos. Ma question : la CNR a-t-elle

raison de me refuser ces annéesCasnos ? Si oui, les raisons ?

Si non, à qui m’adresser? Merci.M. Henine Tadj Mohamed,

Aïn-Sefra

RÉPONSE : Les 5 années decotisations à la Casnos ne vousouvrent pas à une pension deretraite Casnos, encore moins àune allocation de retraite. Etmême si c’était le cas, vousn’auriez pu en bénéficier qu’àpartir de 65 ans.

L’UGTA et lasuppression desretraites

proportionnelle etsans condition d’âgeMerci pour le travail que vous

faites. Moi je vous demande uneinterview avec le secrétaire géné-ral de l’UGTA pour plus de détailssur la suppression des retraitesproportionnelle et sans conditiond’âge, pas spécialement dansvotre rubrique, à savoir surtout ladate d’entrée en vigueur de cetteloi, les métiers pénibles, les gensqui travaillent sur des installationspétrolières dans des conditionstrès pénibles, etc. Mes salutations.

Zoubir Rambi

RÉPONSE : L’UGTA, partieprenante à la tripartite du 5 juin

dernier, entérine de fait la déci-sion du gouvernement visant àsupprimer le dispositif desretraites proportionnelle et sanscondition d’âge. Elle ne s’estpas exprimée à ce sujet depuis,et ce, malgré les nombreusessollicitations de la presse.Même la FNTR garde le silence.Quant à la date effective d’appli-cation de cette décision, rienn’a encore été rendu public, legouvernement ayant annoncé lamise en place (quand ?) d’ungroupe de travail sous l’égidedu gouvernement, qui «veilleraà la mise en œuvre de cetterecommandation». Pour ce qui est de la pénibili-

té pour certains postes de tra-vail et de sa prise en comptedans l’âge de départ à la retrai-te, la loi 83-12 du 2 juillet 1983relative à la retraite l’a prévudans son article 7 : «Les tra-vailleurs occupés dans desemplois présentant des condi-tions particulières de nuisancebénéficient de la pension avantl'âge prévu à l'article 6 ci-des-sus (60 ans). Un décret fixera laliste des emplois visés à l'alinéaprécédent, ainsi que les âgescorrespondants et la duréeminimale passée dans cesemplois.» Malheureusement cetexte d’application, 33 ansaprès la promulgation de cetteloi, n’a toujours pas vu le jour !

COURRIERS DES LECTEURS

Au nom de ses collègues quisont dans la même situation — menacés d’expulsion dulogement dont ils sont loca-taires —, un enseignantretraité vient d’adresser unelettre ouverte au chef del’Etat lui demandant d’inter-céder pour annuler une déci-sion qu’il estime injuste.

LOCATAIRES EN BONNE ET DUE FORME

Des enseignants retraités menacés d’expulsion

Le Soird’Algérie Culture Mardi 14 juin 2016 - PAGE 11

ESPACE CULTUREL MENTOURI (5,RUE BACHIR-MENTOURI, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 27 juin : A l’occasion de laJournée nationale de l’artiste,exposition de différents arts, artsplastiques, tenues traditionnelles,livres et objets d’art.

Mercredi 15 juin à 21h30 : Dans lecadre du programme hebdomadaire«Mercredi du verbe», rencontre avecle Dr Nadir Bensegueni, autour de sonrecueil Les fleurs naissent pour faner(éditions El Fairouz).GALERIE ASSELAH (39, RUEASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 23 juin : Exposition de

l’artiste peintre Omar Regane. GALERIE D’ART AÏCHA-HADDAD(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER) Jusqu’au 23 juin : Exposition del’artiste peintre Imène Kaci-Moussa,intitulée «Challenge».MAISON DE LA CULTURE OULD-ABDERRAHMANE-KAKI (MOSTAGANEM)

Jusqu’a la fin du mois de juillet :Exposition de peinture «25eanniversaire du décès deMohammed Khadda».MUSÉE D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’à la fin du mois de juin :Exposition «Genèse II, une collectionqui s’agrandit» avec des œuvres de

Issiakhem, Khadda, Chegrane,Mokrani, etc.CIRQUE NATIONAL D’ALGÉRIECIRQUE AMAR (CHAPITEAU À PLACEARDIS, PINS MARITIMES, ALGER) Jusqu’au 30 juillet : Spectacles ducirque Il Florelegio.Horaires : Du dimanche au jeudi, à18h30, vendredi et samedi à 15h età 18h30.

Chérif Hamia, championd’Europe en titre, avait-ilvolontairement perdu soncombat pour le titre mondialface à Hogan Kid Bassey ?Dans son livre La fabuleusehistoire du sport algérien,paru aux éditions al.bayazin,Fayçal Chehat a écrit quedans une interview accordéeà Actualité de l’Emigration,la publication hebdomadairede l’Amicale des algériensen Europe, en 1986, leboxeur algérien avait révélé :«Le FLN avait refusé l’idéeque je devienne championdu monde sous les couleursde la France. J’avais reçules instructions juste avant laconclusion du match (…)A partir du moment où leFLN avait affirmé son oppo-sition à mon projet, il n’yavait plus la possibilité defaire cavalier seul.» Dans ce même domaine

du sport et du militantismepour la cause de l’indépen-

dance de l’Algérie, FayçalChehat consacre une bonneplace à «L’Equipe du FLN, lafarandole de la liberté».

La Fabuleuse histoire dusport algérien est une«encyclopédie» illustrée dusport algérien comportantquatre livres. Le livre 1,récemment sorti, aborde lapériode allant de 1912 à1962. Le lecteur apprendraque, dès 1912, Bouguerra ElOuafi avait remporté lamédaille d’or à la course dumarathon aux Jeux olym-piques de Stockholm, enSuède. Le champion d’athlé-tisme mondial Alain Mimounest en réalité Ali MimounOkacha, né le 1er janvier1921 à Maider (Telagh), enAlgérie.Sur la terre d’Algérie, en

1920, est créé le Club sportifalgérois (CSA), le premierclub de football entièrementalgérien. Mais les autoritésfédérales firent pression sur

la préfecture qui demandaalors au club d’intégrer aumoins trois Européens dansson équipe première.Le CSA préféra cesser sesactivités sportives. Quelquesmois plus tard, la veille duMouloud de l’année 1921,est né le Mouloudia Clubd’Alger, l’actuel doyen desclubs de football algériens.Mais intitulé Les moissonsde l’exil, ce numéro 1 de Lafabuleuse histoire du sportalgérien parle surtout deschampions sportifs algériensvivant ou activant sur la rivenord de la Méditerranée etconsidérés comme des«étoiles algériennes dans lanuit coloniale». Une attention particulière

est donnée à quatre person-nalités : le cycliste Abdelka-der Zaâf, celui surnommé «le

casseur de baraques», lefootballeur Rachid Mekhloufi,le boxeur Chérif Hamia et lemarathonien Bouguerra ElOuafi. Le lecteur trouveraaussi des portraits d’autresgrands sportifs dans diffé-rentes disciplines dont KaderFiroud (football), Omar leNoir (boxe) ou MohamedBedari (athlétisme).Le livre 1 de La fabuleuse

histoire du sport algérien estdivisée en deux parties,l’une en langue française etl’autre en arabe. Le livre 2,intitulé La Renaissance,abordera la période allant de1962 à 1978. Il sera suivi parFeux d’artifice consacré àla période 1978-1990. Lequatrième livre, intituléOmbres et lumières, s’étalede 1990 à 2014.

Kader B.

LA FABULEUSE HISTOIRE DU SPORT ALGÉRIEN DE FAYÇAL CHEHAT

L’or des braves Seul un malade mental pourrait faire ça !

Une émission de caméra cachée montre untype qui, entre autres «gentillesses», poussede paisibles pêcheurs dans l’eau, du hautd’un rocher, avant de se sauver. A-t-on penséau choc que reçoit quelqu’un jeté ainsi dans lamer et qui a peut-être dans ses poches de pré-cieux papiers et documents qui risquentd’être irrécupérables (cachet effacé, etc). A-t-on aussi pensé à l’influence que pourrait avoircette émission sur les enfants notamment, enbanalisant ce genre de comportements ?

K. B.bakoukader@yahoo.fr

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Au fou !Par Kader Bakou

En librairie

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

La Fabuleuse histoire du sport algérien estune «encyclopédie» illustrée du sport algériencomportant quatre livres. Le livre 1, récemmentsorti, aborde la période allant de 1912 à 1962.Le lecteur apprendra que, dès 1912, BouguerraEl Ouafi avait remporté la médaille d’or à lacourse du marathon aux Jeux olympiques deStockholm, en Suède. Le champion d’athlétismemondial Alain Mimoun est en réalité Ali MimounOkacha, né le 1er janvier 1921 à Maider (Telagh),en Algérie.

L es mordus de musique traditionnelle ou moderneet les amateurs de chants mystiques ou religieuxseront gratifiés, durant ce mois de Ramadan, à

Médéa, d’un riche et divertissant programme artis-tique, élaboré conjointement par la direction de la cul-ture et la maison de la culture Hassan-el-Hassani.Réunissant différents styles musicaux et genres

artistiques, le programme d’animation mis sur pieddonne, comme il est d’usage depuis plusieursannées, l’honneur aux chanteurs et musiciens locauxqui vont se relayer sur la scène de l’esplanade dulycée Houari-Houari, centre-ville de Médéa, ou à tra-vers la quinzaine de communes de la région où ilsseront de passage pendant le mois de Ramadan. Zouhir Briki, Mohamed Araba, Mustapha Belakhel,

Cheb Ahmed, ce sont quelques noms d’artistes quivont faire vibrer le jeune public médéen, qui n’hésiteplus à se déplacer en masse pour profiter, l’espaced’une prestation, d’un moment de détente et chargerles batteries pour le lendemain. Si le chaâbi, style musical le plus populaire dans la

région et ailleurs, sera fortement représenté lors deces veillées ramadanesques, d’autres sonorités ettempos auront également droit de cité, avec des soi-rées haouzi, malouf, algérois (dziri) et de la musiquemoderne, de manière à ratisser large, sans exclusiond’une quelconque catégorie de la population. Singula-rité de ces veillées, la présence en force du genre«aïssaoua», qui compte un nombre non négligeablede fans, aussi bien à Médéa, qu’à Ouzera, fief de lazaouïa El-Hadi Benaïssa, l’une des descendances dela longue lignée des maîtres de la «tarika el-aïs-saouia».Des spectacles de madih et d’inchad, animés par

les associations Anadhol, El-Wissal, Al-Aqsa d’Algeret El-Kabas de Laghouat, sont programmés, à tour derôle, à Médéa, Berrouaghia, El-Omaria, Beni-Slima-ne, Tablat, Si-Mahdjoub, Ouamri, Harbil et OuledAntar. Les amoureux du 4e art auront leur part de divertis-

sement, avec la programmation au niveau de la sallede spectacles de la Maison de la culture de Médéa decinq pièces théâtrales. Il s’agit en l’occurrence deEch-chatir, de la Coopérative artistique du théâtred’Alger, Hadithet el-mila’aaka, de l’association Mas-reh Chlef, Bouhmam El-Baghdadi de la Coopérativedes services artistiques de Tébessa, El-Hani de Mes-rah El-Bahdja (Alger) et, enfin, Houwa wa hiya de lacoopérative Afkar wa Founoun de Sétif.

D es manifestations artistiquesdiversifiées seront organisées àAlger dès la deuxième semaine

du mois de Ramadan 2016 par diffé-rents établissements culturels. Despièces de théâtre, des projections defilms, des concerts de musique, des expositions ainsi que des ren-

contres littéraires se tiennent depuis le12 juin dans les salles de spectacles etles espaces en plein air de la capitale. La salle Mustapha-Kateb du Théâtre

national Mahieddine-Bachtarzi (TNA) aprévu, en plus de l'animation musicale,une dizaine de spectacles dont la géné-rale de la pièce Terchaka (l'allumette),mise en scène par Ahmed Rezzag etprogrammée pour le 16 juin. L'Agence algérienne pour le rayon-

nement culturel (AARC) a, pour sa part,élaboré un programme regroupantconcerts de musique, expositions etrencontres littéraires, offrant ainsi aupublic algérois plusieurs genres artis-tiques au choix. De son côté, l'Office national de la

culture et de l'information (ONCI) aréuni une pléiade de chanteurs algé-riens dont Hamidou, Naïma Dziria,

Samir Toumi, Nadia Benyoucef et Maâ-lem Mejbar qui se produiront à la salleEl-Mouggar. L'œuvre de «grandes figures de la

chanson algérienne», disparues ouencore en vie, sera mise en valeur àtravers des soirées-hommage dans lamême salle de spectacles, consacrées,entre autres, à El Hadj M'hamed ElAnka, Dahmane Ben Achour, Sadek ElBejaoui, Na Chérifa, Djida, H'nifa, ElHachemi Guerouabi, Sid Ahmed Serri,Fadhila Dziria et Meriem Fekkaï.D'autres hommages seront égale-

ment dédiés à El Hadj Mohamed TaharFergani, El Hadj El Ghaffour, Amar ElAchab et à H'cisène Saâdi. La salleAtlas accueillera plusieurs formationsdans le madih autour d'un programmeintitulé «Layali et'tourath wa el mouwa-chah», alors que l'esplanade de laSablette d'Alger devrait accueillir desanimations variées, destinées auxfamilles et aux enfants notamment. D'autres points d'animation de l'Eta-

blissement Arts et Culture, dont la salleIbn-Khaldoun, la scène de la Pêcheried'Alger baptisée «Ettahtaha» et lethéâtre de verdure El-Aadi-Flici devront

accueillir divers divertissements, allantdes séances cinéma en plein air du boxoffice américain, aux concerts chaâbi etandalous.Par ailleurs, des rencontres litté-

raires et poétiques hebdomadaires,organisées par l'Entreprise nationaled'édition et de publicité (Anep), réuni-ront à la librairie Chaïb-Dzaïr musicienset poètes, autour d'œuvres de grandesplumes littéraires et célébrités artis-tiques, à l'exemple de Mahmoud Darwi-ch, Bachir Hadj Ali, Djamel Amrani,entre autres.

Nassima Chabane animera, le20 juin, soit le 15e jour du mois deRamadan, à la salle El-Mouggar àpartir de 22h30, une soirée musi-cale et de chant en hommage àl’un des maîtres de la musiqueandalouse, cheïkh DahmaneBenachour. Un hommage qui se prolonge-

ra, puisque la même artiste se pro-duira le 30 juin, soit le 20e jour dumois de Ramadan, à partir de22h30, à la salle Ibn-Zeydoun.

RAMADHAN 2016

Alger s’anime la nuit

MÉDÉA

Musique traditionnelle et chants mystiques

Phot

os :

DR

Le Soird’Algérie Sports Mardi 14 juin 2016 - PAGE13

FOOTBALL

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DRB TADJENANET

Sidhoum Hamadache(O Médéa)

quatrième recrueLe défenseur de l'Olympique

Médéa Sidhoum Hamadache estdevenu la quatrième recrue estivaledu DRB Tadjenanet en s'engageantpour un contrat de deux saisons.Hamadache rejoint ainsi l'attaquant del'AS Khroub (Ligue 2) AbdelouahabDjahel, le défenseur du MC Saïda(Ligue 2) Ferloul Senouci et le milieude terrain de l'USM Harrach, BilelBenaldjia. D'autres éléments sontannoncés du côté du Difaâ dans lesprochains jours. Côté départs, lemeneur de jeu et meilleur joueur duDRBT la saison dernière Amir Sayouds'est engagé jeudi avec l'USM Algerpour quatre saisons. L'entraîneurLyamine Bougherara va enchaîner saquatrième saison avec le DRBT, luiqui avait mené l'équipe à une acces-sion historique en Ligue 1 lors de lasaison 2014-2015.

CA BATNA

Bouarata résilieson contrat

L'entraîneur Rachid Bouarata arésilié son contrat avec le CA Batnadimanche soir, quelques jours aprèsl 'avoir prolongé d'une année.Bouarata a pris sa décision en raison«des multiples problèmes financierset administratifs» dans lesquels sedébat le club depuis la fin de l'exerci-ce passé, menaçant sérieusementson avenir parmi l'élite, ajoute lamême source. Le technicien constan-tinois avait été l'architecte de la mon-tée des gars des Aurès en Ligue 1,deux années après leur relégation.

JS SAOURA

Le Français SébastienDesabre nouvel entraîneurl La JS Saoura est sur le

point d'engager l'entraîneurfrançais Sébastien Desabre envue de l'exercice 2016-2017qui verra l'équipe participerpour la première fois de sonhistoire à la Ligue des cham-pions d'Afrique. Desabre est depuis la

veille à Béchar où il a visitéles installations sportives etadministratives du clubavant d'entamer avec lesdirigeants les dernièresnégociations précédant lasignature de son contrat, aajouté la même source. Letechnicien de 40 ans a com-mencé sa carrière d'entraî-neur en France, en entraî-nant le club de l 'ESC

Rochevil le au Cannet, i lentame en 2010 une carriè-re à l'étranger qui le mènedans plusieurs clubsd'Afrique et notammentl 'ASEC Mimosas (Côted'Ivoire) pendant 2 saisons,de 2010 à 2012 lors des-quelles il remporte plusieurscoupes nationales. Lors de la saison 2012-

2013, il entraîne le CotonSport de Garoua, club qu'ilmènera au titre de cham-pion du Cameroun et endemi-finale de la Ligue desChampions de la CAF ens'inclinant aux tirs au butlors du match retour face aufutur vainqueur de la com-pétition (Al Ahly d'Egypte).

En 2013, i l rejointl 'Espérance sportive deTunis avec laquelle i ldeviendra champion deTunisie. Au début de l 'année

2015, il signe au RecreativoDesportivo Libolo, l'actuelchampion d'Angola. Il rem-porte, dès le début de sai-son, la Supercouped'Angola 2015 et quitte leclub en le laissant 1er à mi-championnat avec 4 pointsd'avance sur le second. Leclub Angolais terminerachampion avec égalité depoints avec le second,octroyant une ligne supplé-mentaire au palmarès deSébastien Desabre : cham-pion d'Angola. La dernièreformation de Desabre étantle Dubaï Club aux Emiratsarabes unis. La JSS, qui aterminé deuxième au clas-sement du précédent cham-pionnat algérien, a vu défilertrois entraîneurs à sa barretechnique la saison passée,à savoir le FrançaisSimondi, Khouda et Gourari.Par ailleurs, le club du Sud-Ouest a engagé dimanchesoir un joueur franco-algé-rien répondant au nomd'Abdelwahed Benmbarak(20 ans) devenant la qua-trième recrue du vice-cham-pion d'Algérie après FarèsAggoune, Fayçal Moundji etMehdi Benaldjia.

MO BÉJAÏA

Quelles recrues pourles Crabes ?

D’ailleurs, l’ancien Canari n’aplus donné signe de vie depuis saprésentation aux médias.D’aucuns s’interrogent si le nou-veau bureau directeur présidé parAttia est occupé à préparer le 1ermatch de poule de la coupe de laCAF au point de négliger le ren-forcement de l’équipe. D’autres sources annoncent

qu’avec l ’arrivée de NacerSandjak à la barre technique,celui-ci aurait confié la tâche àson manager de fonction, LyazidSandjak, pour proposer desjoueurs émigrés au MOB.

Lyès Benhaha nommé nouvelentraîneur des gardiens

Après la nomination de NacerSandjak et de Lakhdar Adjali à labarre technique du MO Béjaïa,respectivement entraîneur enchef et entraîneur-adjoint, ladirection du club vient de renfor-cer ce staff avec la nomination deLyès Benhaha entraîneur desgardiens de but en remplacementà Fouad Cheriet démissionnaire.

Benhaha, qui a occupé le mêmeposte à l’USMA, a déjà entaméson travail dimanche en présencedes trois gardiens des Crabes àsavoir Rahmani, Daïf et SidiSalah.

Le flou sur les joueurs en finde contrat !

Les joueurs du MOB, en fin decontrat au nombre de six, hormisceux qui sont partis officiellementà savoir Benali (MCO) et Zerdab(MCA), attendent de rencontrer leprésident Attia pour négocier res-pectivement leur nouveau contrat.Ainsi, le gardien Rahmouni exigeà ce que la direction réévalue son

salaire pour rempiler. I l a,d’ailleurs, chargé son managerpour négocier avec la direction.Mebarakou, qui avait annoncéson come-back aurait changéd’avis après que les supportersl’aient pris à partie la semainedernière lors de la séance d’en-traînement. La nouvelle directiondu MOB a, désormais, du painsur la planche…

Ahmed A.

MC ALGER

Chaouchi purgera intégralementses 10 matchs de suspension

La commission de recours de laFédération algérienne de football(FAF) a confirmé la suspensionpour dix matchs infligée au gardiende but du MC Alger, FawziChaouchi. «La sanction deChaouchi a été maintenue par lacommission de recours, selon lecourrier que nous venons juste deréceptionner», a indiqué OmarGhrib, responsable au sein du clubde la capitale. Chaouchi a été sanctionné la

semaine passée par la commissionde discipline de la Ligue de football

professionnel (LFP) suite aux inci-dents ayant émaillé la fin de la ren-contre face à l'ES Sétif (2-2), le 27mai passé au stade de Bologhinedans le cadre de la 30e et dernièrejournée du championnat. Il a étéaccusé d'avoir agressé le portier del'ESS, Abderaouf Belhani, lui cau-sant une blessure qui lui a valu unéloignement des terrains pourquatre mois.

Ghrib pas disposé à le renouvelerAu passage, Ghrib a fait savoir

qu'il n'était pas disposé à renouve-

ler le contrat de l'ancien portier dela sélection algérienne qui arrive àterme le 30 juin courant.«Désormais, je dois engager unautre gardien de but, car Chaouchiva manquer toute la phase aller oupresque, ce qui nous portera préju-dice», a précisé le responsablemouloudéen. Le club de la capitale,qui disputera la prochaine éditionde la Coupe de la Confédérationafricaine (CAF), a récupéré cet étéson gardien international olym-pique Farid Chaâl, prêté la saisonpassée à l'USM El Harrach.

l Alors que les clubs de la Ligue 1 Mobilis ont pratiquemententamé l’opération de recrutement pour la nouvelle saison, le MOBéjaïa n’a encore enregistré la venue d’aucun nouvel élément oupresque hormis Kamel Yesli qui, toutefois, n’a pas encore signé decontrat.

ES SÉTIF

Les «Olympiques» absents contreMamelodi Sundowns

Le sélectionneur de l'équipe nationale des moins de 23 ans(U-23) le Suisse Pierre-André Schürmann a refusé de libérerle quatuor de l'ES Sétif pour la réception samedi prochain desSud-Africains de Mamelodi Sundowns dans le cadre de la 1rejournée (Gr. B) de la phase de poules de la Ligue des cham-pions d'Afrique. Du coup, les Kenniche, Rebiai, Haddouche etAmokrane devraient rater le premier match de l'Entente enLigue des champions, du moment qu'ils sont retenus pour lestage des Olympiques, entamé jeudi dernier à Tikjda (Bouira)en vue des Jeux olympiques JO-2016 de Rio (5-21 août). Leprésident sétifien Hassan Hamar aurait même saisi le prési-dent de la Fédération algérienne de football (FAF) MohamedRaouraoua pour libérer ces joueurs, puisqu'il ne s'agit pasd'une date inscrite dans le calendrier de la Fédération interna-tionale de football (FIFA), en vain.

Le Soird’Algérie Sports Mardi 14 juin 2016 - PAGE14

l Après la cinglante défaiteface à l’Allemagne (7-1) lors de laCoupe du monde en 2014,leBrésil continue sa descente auxenfers, et son élimination lors dupremier tour de la Copa American'a fait que confirmer le déclindu football carioca. Pire, les«Auriverde» sont tombés devantle Pérou qui ne les avait plus bat-tus depuis trente et un ans.

Il faut dire qu'après la dérouteface aux Teutons, le choix deDunga comme remplaçant deScolari à la barre technique étaitune erreur de casting. En effet,l'ancien milieu défensif n'a jamaisété un adepte du jeu offensif et atoujours fait jouer le Brésilien àl'européenne c'est-à-dire un peucontre nature.

Sur ce point, la Fédération bré-silienne a toujours été conservatri-ce et n'a jamais voulu faire appel àdes techniciens étrangers à l'instardu Chili ou du...Pérou. Ensuite, lescentres de formation ne formentplus des «cracks» comme Pelé,Ronaldo ou Roberto Carlos.

Aujourd'hui, le seul grandjoueur de classe mondiale, c'estNeymar et il a été dispensé de laCopa America. En plus, les jeunespousses brésiliennes ne peuventplus s'aguerrir dans un champion-nat local déserté par les meilleursqui préfèrent al ler évoluer enEurope où ils sont mieux rémuné-rés. En tout cas, il est temps queles Brésiliens se remettent enquestion et procèdent à desréformes sous peine de rater leprochain Mondial en 2018, ce quiserait une première et demeureinimaginable au pays de Romario.

Une autre main de DieuTrente ans après la fameuse

«main de Dieu» de Maradona faceà l 'Angleterre au mondial duMexique en 1986, le même scena-rio s'est répété aux Etats-Unisdimanche soir, lors du match de laCopa America entre le Pérou et leBrésil.

En effet, alors que les deuxsélections étaient à égalité, sur unscore vierge, sur un centre enretrait, Ruidiaz, l'attaquant péru-vien reprend le ballon de la mainpour le mettre au fond et l'arbitreuruguayen accorde le but, malgréles protestations des joueurs brési-liens.

Le Brésil, grand favori, n'avaitbesoin que d'un match nul pourpasser aux quarts de finale maiscette défaite face à un adversairequi l’a battu pour la dernière fois ily a …trente et un ans, sur unegrossière erreur d'arbitrage l'élimi-ne, ce qui constitue une énormesurprise. A la fin de la rencontre,Ruidiaz n'a pas fait preuve de fair-play, et avec une mauvaise foi évi-dente il a déclaré : «la balle estarrivée très vite sur moi, elle arebondi sur ma cuisse pour mourirau fond et je ne comprends pastoute cette polémique sur ce but».Certes, l’action est allée très vite,mais on se demande comment lereferee et son juge de touche n'ontpas pu voir une main aussi fla-grante. En tout cas, cette nouvellebourde arbitrale devrait relancer ledébat sur l'utilisation de la vidéo età l'heure des réseaux sociaux et

de l'internet, la Fifa devrait s'adap-ter et accélérer l'introduction deces nouvelles technologies pourmettre fin à ces injustices et pourles «conservateurs», on citera

l'exemple de la goal-line technolo-gy qui permet de voir si le ballon abien franchi la ligne de but et quimarche très bien.

H. B.

LE BRÉSIL QUITTE LA COPA AMERICA-2016

Ou commenttomber si bas !

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 14 juin 2016 - PAGE15

Phot

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FOOTBALLLES ÉQUIPES DU GROUPE F EFFECTUENT LEUR GRANDE

ENTRÉE DANS LA COMPÉTITION

CR7, l’après-undecima !l C’est sa dernière compéti-

tion continentale qu’il aconnue, en 2004, alors qu’ilavait à peine 19 ans. EtCristiano Ronaldo, qui honoreraaujourd’hui sa 127e sélection,ne compte pas dire à dieu à uneépreuve si prestigieuse sans lamarquer de son empreinte, luiqui vient d’offrir le onzièmetitre européen aux Merenguesdu Real Madrid.

Ce soir, le cuirassé deMadeira retrouvera un ensembleislandais qui fait sa premièreapparition dans une phase finalede l’Euro. Une simple formalité,dites-vous ? La Seleção dasQuinas de Fernando Santos a,certes, quelques marges d’avan-ce mais elle demeure raisonna-blement prudente devant uneéquipe de la Terre du Soleil deMinuit composée de jeunes issusde la sélection U21 qui a impres-sionné lors du championnatd’Europe 2011 au Danemark.Sous la coupe de l’ancien sélec-tionneur de la Suède, LarsLagerbäck, l ’ Islande ne s’encache pas. Surprendre lesgrands d’Europe, à commencerpar le Portugal ce soir à Saint-Etienne, serait une juste consé-cration du travail accompli cesdernières années. Face aux fina-listes de 2004, surpris alors parl’invité-surprise de la Grèce, etdemi-finalistes en 2012 (éliminés

par le champion de la 14e édition,l’Espagne), la mission risqued’être difficile, presque impos-sible. La génération Ronaldo(Nani, Bruno Alves, Quaresmaetc.) a vu arriver du beau renfortavec les jeunes Renato Sancheset autre André Gomes capablesde mener le Portugal sur le toitde l’Europe pour peu que CR7réédite ses performances sous lemaillot du Real Madrid.

La journée consacrée augroupe F débutera, à Bordeaux,par une inédite explication entrel’inconstante Autriche et les reve-nants Hongrois. Pas facile d’ima-giner un pronostic, encore même

le niveau de cette confrontationen tout point de vue équilibrée.Les deux sélections comptantplutôt sur leur collectif que surquelques individualités. Les starsde ces deux teams qui s’affron-tent pour la première fois dansune phase finale de l’Euro, étantleurs gardiens. En l’occurrence levieux et imposant Gabor Kiraly(40 ans, 1,90 m et 85 kg), aussicélèbre par son jogging râpé, etRobert Almer, le seul parmi les

23 joueurs retenus par le sélec-tionneur autrichien, le SuisseMarcel Koller, évoluant dans laBundesliga autrichienne. C’est le«nomade» par excellence.Retenu en sélection dès 2011, ilfera de nombreuses escales enclubs amateurs avant de s’instal-ler dans les bois de l’AustriaVienne. En clubs, il fera deuxannées blanches durant lesquatre dernières saisons réali-sées entre Düsseldorf etHanovre, en Allemagne. C’estl’un des rares éléments qui onteffectué l’intégralité (10 matchs,900 minutes) de la campagnequalificative pour cet Euro-2016.Pour la petite anecdote, le défen-seur munichois, David Alaba, estf idèle l ieutenant. Sur et endehors du terrain. Alors, laHongrie qui revient au-devant dela scène après une éclipse detrente ans, a-t-elle les moyens derenouer avec les grandes vic-toires d’antan sous la conduitedes Puskas, Bozsic et autreKocsic ? L’épreuve de force com-mencera cet après-midi face àl’Autriche qui rêve, elle aussi,d’une rédemption et d’une nou-velle place au soleil après leretentissant exploit (classée 3e)réussi en 1954, lors du Mondialen Suisse. M. B.

AUTRICHE

Simple et«Fuchsy»

Agitateur surréseaux sociaux, àla tête d'unemarque de vête-ments à couleursflashy, ou têtesde mort, et d'uneacadémie de foot

fondée à New York,l'hyperactif capitaine de

l'Autriche Christian Fuchs est, accessoi-rement, l'un des joueurs clés du titre dechampion d'Angleterre des «Foxes» deLeicester. «No Fuchs Given» : c'est leslogan qu'affiche l'arrière latéral de 30ans sur ses T-shirts ou sur les réseauxsociaux, qui signifie «rien à battre» enanglais. «C'est un jeu de mots qu'il aentendu quand il est arrivé enAngleterre, où son nom — qui se pro-nonce presque comme «Fuck», ndlr —fait beaucoup rire», explique sa femmeRaluca Gold-Fuchs, à l'AFP. «Quand ill'a entendu, ça l'a lui aussi fait rire et il adécidé de se l'approprier.» Fuchs neblague pas que sur son nom. «Quid'autre a remarqué que Ngolo Kantéétait à Avignon pour son footing dedécrassage?», s'est-il ainsi marrésamedi, tweetant un itinéraire suggérantque son coéquipier à Leicester, inte-nable avec l'équipe de France, couraitquelque 600 km par jour. C'est aussi luiqui a posté sur Twitter, outre une vidéode jongles avec des boîtes de conserveau supermarché, la séquence devenuevirale où on voit les joueurs de Leicesterhurler leur joie d'être sacrés championsd'Angleterre, dans le salon de JamieVardy. «Christian est extrêmementénergique et actif, dans sa vie person-nelle exactement comme il est sur leterrain», confie Raluca Gold-Fuchs. «Ilest le contraire d'ennuyeux.» Cela faitquatre ans que dure ce couple «pascommun» entre un footballeur profes-sionnel et une ancienne analyste dechez Goldman Sachs, également pas-sée par la Caisse de Dépôt etPlacement du Québec. «Je suis tombéeamoureuse direct, et même s'il y a eubeaucoup d'obstacles, il était très clairque nous voulions être ensemble.»

Footballeur, mais «humble»La raison du coup de foudre? La

«personnalité» du joueur, selon safemme. «Il est resté très humble, lespieds sur terre, même si c'est un foot-balleur. Il sait ce qu'il est, se soucie deses valeurs et est dévoué à sa famille.»Sur sa bio Twitter, avant de se dire foot-balleur, Fuchs se déclare «fier d'êtrepère ». Son orgueil est également gon-flé par son titre de champion de PremierLeague avec Leicester, inespéré pourun joueur qui venait de quitter Schalkeet l'Allemagne en étant en fin de contrat.Et ne pensait sans doute ne pas jouerplus que le maintien en s'installant enAngleterre. Dans le groupe «trèssoudé» des Foxes, sa bonne humeurcommunicative fait merveille - ainsi queses prestations en match, saluées parl'ancien attaquant de Leicester GaryLineker. «Individuellement, il a très bienjoué cette saison, je m'attends à ce qu'ilcontinue comme ça» lors de l'Euro,analyse quant à elle sa femme, deve-nue « fan de football par défaut ». Ellenuance toutefois : «Les dynamiquessont toujours différentes en fonction deséquipes.» En match de préparation,l'Autriche reste sur un revers 2-0 faceaux Pays-Bas, non qualifié, et auranotamment à faire face à un gros mor-ceau en phase de groupe, face auPortugal de Cristiano Ronaldo, samedi18 juin au Parc des Princes. Dans levestiaire autrichien, il y en aura aumoins un pour dédramatiser : capitaine«Fuchsy».

Programme du jour (en heure algérienne)Groupe FA Bordeaux (17h) : Autriche-Hongrie (BeIN 1 et 2)A Saint-Etienne (20h) : Portugal-Islande (TF1, BeIN 1 et 2)

PORTUGAL-ISLANDE

Un choc des mondesl L’Islande, petit poucet de

l'Euro-2016 avec ses 300 000habitants, va s'attaquer auPortugal de Cristiano Ronaldo,l'une des places fortes du foot-ball européen, en guise de bap-tême pour sa première compé-tition internationale de sonhistoire, ce soir (20h) à Saint-Etienne.

Et si l ' infranchissable«Montagne» n'était pas du côtéque l'on croit ? Dans une vidéoenregistrée pour la BBC, le mas-sif acteur islandais HafthorBjörnsson (2,06m; 181 kg),connu pour son personnaged'homme de main redouté dansla série «Game of Thrones», alivré un message on ne peut plusclair à l'encontre du triple Ballond'Or portugais. «J'ai un messagepour Cristiano Ronaldo. Si tuoses marquer contre mes com-patriotes, je te trouverai et t'écra-serai la tête comme je l'ai faitavec «Vipère Rouge» (l'une desscènes cultes de la série, ndlr)»,a-t-il menacé sur le ton de l'hu-mour. Les Portugais sont préve-nus, il ne faudra pas attendre deslutins islandais le moindre com-plexe, à l'image de leur parcourshistorique lors des éliminatoires,marqué notamment par deux vic-toires de prestige contre lesPays-Bas, troisièmes duMondial-2014, et une 2e placedans leur groupe de qualification.

Classée 108e nation mondialeselon le classement Fifa à l'arri-vée de Lars Lagerbäck en 2011,l'île volcanique a grimpé à la 34e

position aujourd'hui, grâce à unstyle de jeu plus ambitieux et augigantesque travail de son sélec-tionneur suédois. «Avant,l'Islande était en quelque sorteune équipe «Viking Style», avectrois ou quatre joueurs bonstechniquement et les autres plusrugueux. Ce n'est plus le cas,notre football a changé, nosjoueurs sont plus techniquesqu'auparavant», a expliqué àl 'AFP, le président de laFédération islandaise GeirThorsteinsson.

«CR7» en missionCar si l ' inusable Eidur

Gudjohnsen (37 ans), le meilleurbuteur de l'histoire de la sélec-tion, est toujours là pour rendreservice en fin de match, l'Islandepeut, désormais, s'appuyer surde nouveaux talents, issus pourla majorité d'entre eux de lagénération qui avait participé àl'Euro Espoirs 2011. Et avec sastar Gylfi Sigurdsson (26 ans),surnommé «le Beckham islan-dais» pour la qualité de son pieddroit, elle peut même espérercréer la surprise dans le GroupeF (Portugal, Autriche, Hongrie)en se qualifiant en huitièmesgrâce au format à 24 équipes. LePortugal, 8e du classement Fifa,

et sa star Cristiano Ronaldon'ont, de leur côté, qu'une seuleambition : remporter enfin un pre-mier trophée international et sefaire pardonner l'humiliante élimi-nation au premier tour duMondial-2014. «CristianoRonaldo est toujours le meilleurjoueur du monde, par contre lesautres joueurs sont sûrement àun meilleur niveau qu'en 2014»,a assuré le latéral Vieirinha, pourqui cette progression coïncideavec l 'arrivée de FernandoSantos au poste de sélection-

neur. Au-delà de l'apport de lastar du Real Madrid, les joueursde la Selecção pourront comptersur le soutien populaire de l'im-portante communauté portugaisevivant en France pour se sentirjouer presque à domicile. Unetouche de rouge bordeaux suffiraau chaudron de GeoffroyGuichard, l'habituel enceinte desVerts de l'AS Saint-Etienne, pourrecréer une atmosphère digne duEstadio da Luz de Lisbonne oudu Do Dragao de Porto. AuxIslandais de se faire entendre !

ATHLÉTISME : MEETING STANISLAS DE NANCY

Makhloufi au départ du 800 mUne année après avoir battu le record d’Algérie sur 1 000 m en

12:13.08, détenu jusqu’alors par Noureddine Morceli, TaoufikMakhloufi, champion olympique en titre de 1 500 m, sera au départdu 800 m au meeting d’athlétisme Stanislas de Nancy (France)aujourd’hui à 18h07, heure algérienne. Ce sera la quatrième sortiede Makhloufi cette saison qui enchaîne avec des courses en quêtede vitesse et de rythme en prévision des Jeux olympiques de Rio.Ainsi, après avoir débuté sa saison sur le 800 m au meeting deRabat (2e avec 1:44.91), Makhloufi a disputé deux autres meetings(Diamond League IAAF)-Eugene et Oslo sur le mile (1 609 m). Pourles responsables du meeting de Nancy, la participation de l’Algérienest un grand événement accueilli avec beaucoup de satisfaction. Enintitulant «Makhloufi, le retour !», le site du meeting n’a pas tarid’éloges notre champion olympique. Et comme l’année dernière,Makhloufi croisera le chemin du double champion d’Europe de ladistance, le Polonais Marcin Lewandowski, le Kényan, JeremiahMutai et l’Espagnol Kevin Lopez. Makhloufi a déclaré forfait pour lesChampionnats d’Afrique d’athlétisme 22-26 juin afin de se consacreraux JO de Rio. Sa prochaine sortie est prévue au meeting Herculisde Monaco le 15 juillet prochain sur 1 500m.

Ahmed A.

Abla Chérif - Alger (Le Soir) -Daesh a ciblé l’un des points les plussymboliques au monde : Orlando, enFloride, havre de paix et surtout unediscothèque reflet même de l’interditet du péché suprême chez les inté-gristes puisque s’y mêlent la musiqueprohibée par tous les groupes fonda-mentalistes, les boissons alcooliséeset les «mécréants» qui s’y adonnent.Le tireur avait bien préparé son coup. Lourdement armé, un fusil d’as-

saut, une arme de poing et un objetque les enquêteurs n’ont pas révélé,il force l’entrée de la discothèque, faitdes otages et ouvre le feu. Le maired’Orlando, qui improvise tout de suiteaprès l’affaire une conférence depresse dans la rue, annonce un bilanlourd : 50 personnes ont été tuées et53 autres blessées. On ignore si lesvictimes sont toutes tombées sousles balles de l’assaillant ou si le bilans’est alourdi lors de l’assaut donnépar les forces spéciales américaines.

Une certitude, cependant : le meur-trier est un afghan d’origine, qui a faitallégeance à Daesh. Selon le FBI, Omar Mateen a évo-

qué les frères Tsamaiev, auteurs desattentats de Boston en 2013. La tue-rie de Floride est un coup spectacu-laire, le plus meurtrier et le plusmédiatique depuis les attentats du 11septembre. Daesh revendique sanstarder l’attaque d’abord dans un com-muniqué, puis sur sa radio Al-Byan.Omar Mateen est qualifié de «soldatdu califat». L’homme n’avait pourtantjamais activé au sein d’un groupe ter-roriste. Il avait, cependant, été inter-rogé deux fois par la police américai-ne pour des commentaires islamistesémis au sein de l’université où il étu-diait. La même source indique qu’ilétait également soupçonné de liensavec un djihadiste kamikaze sansque le fait ait jamais été prouvé.

Les forces spéciales ayant menél’assaut affirment que Omar Mateena fait allégeance à Daesh au momentmême de perpétrer son acte dans ladiscothèque. De ce point de vue, toutlaisse penser pour l’instant que lemeurtrier était un sujet prédestiné,sans doute sensible aux méthodesde recrutement de Daesh. Un fruit dusuccès qu’enregistre malheureuse-ment l’organisation islamique à tra-vers le cyberendoctrinement.Le fait marquant est, cependant,

cette rapidité avec laquelle Daeshs’est empressé de revendiquer la

paternité de cet attentat. Certainsresponsables des services de rensei-gnement américains ont d’ailleursimmédiatement saisi l’enjeu, établis-sant le lien évident entre un attentatde ce genre et le recul de cette orga-nisation dans ses fiefs. «Ils reculentchez eux, il n’est pas surprenantqu’ils cherchent une sorte de victoirealambiquée», déclare l’un des res-ponsables de la police fédérale. EnIrak comme en Syrie et même en

Libye, où se mène une rude bataillepour la récupération de la ville deSyrte, Daesh encaisse des coups etse bat actuellement pour tenter d’as-surer sa survie dans ses fiefs auto-proclamés. Sans grand succès,apparemment, puisque les arméesrégulières des pays concernés,aidées par des forces de la coalitioninternationale, poursuivent leur avan-cée pour la récupération des terri-toires conquis par Daesh. Jeudi, une

chaîne de télévision irakienne amême annoncé qu’Abou Bakr Al-Baghdadi avait été blessé lors d’unefrappe aérienne de la coalition inter-nationale visant un bâtiment de com-mandement de Daesh près de lafrontière syrienne. Les coups durs se multiplient.

Soumise à rude épreuve, l’organisa-tion islamique s’appuie sur les loupssolitaires comme Omar Mateen…

A. C.

Le Soird’Algérie Mardi 14 juin 2016 - PAGE 17Monde

CARNAGE TERRORISTE D’ORLANDO

L’Amérique frappée au cœur

Après avoir rapidement progressédans leur offensive pour reprendrecette ville du centre-nord, les forcesfidèles au gouvernement d'unionnationale (GNA) peinent depuisdimanche à avancer dans la zonerésidentielle où sont retranchés lesterroristes, selon un correspondantde l'AFP accompagnant les pro-GNA. Soutenues dans leur opération

par l'aviation et l'artillerie lourde, lestroupes du GNA se trouvent désor-mais aux entrées de cette zone de 5km2 qu'elles assiègent et qui s'étenddu centre de la ville côtière jusqu'à lamer, au nord. Face aux francs-tireurs déployés

sur les toits et aux engins explosifsdisséminés, les forces pro-GNA sedéplacent avec prudence, que ce soitdans les rues ou en entrant dans lesmaisons dans lesquelles se cachentparfois les terroristes. «Nous avançons mais nous pre-

nons garde. Il n'y a pas d'affronte-ments violents aujourd'hui à Syrte», adit à l'AFP un membre de la cellule

spéciale chargée des opérationscontre Daesh. «Ce qui compte c'estque nous essayons d'avancer». L'une des principales armes des

terroristes est l'attaque suicide : ilslancent leurs kamikazes à partir desquartiers résidentiels pour aller sefaire exploser contre les pro-GNA.Dimanche, trois attentats suicide à lavoiture piégée ont fait un mort etquatre blessés parmi les forces loya-listes. Après ces attaques, des forces du

GNA ont tenté une incursion dans lazone depuis l'ouest mais ont dû seretirer après de violents combats.Quatre corps de combattants entenue militaire gisaient sur la chaus-sée dans le secteur, des combattantspro-gouvernementaux affirmant qu'ils'agissait de terroristes tués. Un desleurs a lui été blessé par un franc-tireur. «Nous allons continuer à avan-cer malgré les difficultés», a lancél'un des miliciens pro-GNA. L'un deleurs principaux objectifs est l'impo-sant centre de conférence à

Ouagadougou, où Daesh a installéson QG et centre de commande-ment. Selon des sources médicales,140 membres des forces pro-GNAsont morts et plus de 500 blessésdepuis le début le 12 mai de l'offensi-ve pour reprendre Syrte, ville située à300 km des côtes européennes. Il y a en Libye quelque 5.000 ter-

roristes de Daesh, selon des respon-sables américains, et la grande majo-rité d'entre eux, dont de nombreuxétrangers, seraient à Syrte conquisepar Daesh en juin 2015. La ville comptait 120 000 habi-

tants mais 75% d'entre eux ont réussià fuir après son occupation. Il y reste-rait quelque 30 000 civils.Le drapeau noir de l’organisation

flotte sur les bâtiments publics deSyrte où les terroristes ont commisdes atrocités, dont des exécutionssur la place publique. L'opération anti-Daesh est placée

par le GNA sous un commandementconjoint basé à Misrata, à 200 km àl'ouest de Tripoli, à mi-distance entrela capitale libyenne et Syrte. Elle estcomposée par des milices fortementarmées implantées dans des villes del'ouest, principalement celles deMisrata qui sont les mieux arméesavec des avions MiG et des hélico-

ptères d'attaque. Ces milices sont formées d'an-

ciens rebelles, islamistes pour la plu-part, ayant fait tomber en 2011 lerégime de Mouammar Kadhafi etayant refusé ensuite de renoncer àleurs armes. Participent également àl'offensive les Gardes des installa-tions pétrolières et des unités de l'ar-mée libyenne qui ont rallié le GNAdirigé par Fayez al-Sarraj. La lutte contre Daesh n'a

d'ailleurs été véritablement lancéequ'après l'installation à Tripoli le 30mars du GNA qui, après avoir étéreconnu par la communauté interna-tionale comme la seule autorité légiti-me, a progressivement reçu le sou-tien des milices. Avant de parvenir à Syrte à partir

de plusieurs axes et d'y entrer le 8juin, les pro-GNA ont reconquis plu-sieurs localités, casernes et installa-tions aux terroristes. Le port de Syrte,son aéroport international, uneimportante base aérienne et un hôpi-tal ont été également repris ces der-niers jours. Les terroristes se sont implantés

en Libye fin 2014 en profitant duchaos politique et sécuritaire dans lepays miné par les luttes de pouvoirdepuis 2011.

LIBYE

L'avancée anti-Daesh ralentie à Syrte

Réagissant aux défaites cuisantes encaissées dans sesfiefs, Daesh verse dans les coups d’éclat, stratagèmepropre à tous les groupes terroristes sous pression…

IRAK

5 soldatstués dans

une attaquede DaeshDes combattants du groupe

Daesh ont tué hier au moins cinqmembres des forces irakiennesdans une attaque suicide àRamadi, ont indiqué des respon-sables militaires. L'attaque contre une base de

l'armée a été conduite par deskamikazes à bord de véhiculespiégés et des terroristes de Daeshqui ont tiré sur les soldats, a indi-qué le général Ismaïl Al-Mahalawi,qui dirige les opérations de la pro-vince d'Al-Anbar dont Ramadi estla capitale. «Nos forces ont tuétous les assaillants et détruittoutes les voitures piégées mais ily a un certain nombre de morts etde blessés dans les rangs de l'ar-mée», a-t-il ajouté. Deux hauts responsables de

l'armée ont affirmé sous couvertd'anonymat que cinq soldatsavaient été tués et 11 blessésdans l'attaque, qui n'a pas étérevendiquée par l'organisationextrémiste. L'armée irakienne a repris en

février le contrôle de Ramadi etmène depuis le 23 mai une offen-sive pour reprendre le contrôle deFallouja, dernier bastion terroristedans la province d'Al-Anbar. Cette attaque montre que

Daesh est toujours capable decommettre des attaques meur-trières dans des zones dont il aperdu le contrôle et que le gouver-nement essaie de reconstruire.

Les forces progouvernementales libyennes avançaientprudemment lundi dans Syrte, rue après rue, pour élimi-ner les snipers et désamorcer les engins explosifs dugroupe terroriste Daesh qui oppose une résistance férocedans son fief en Libye.

Phot

o : D

R

Nuit de terreur à Orlando.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de douze meilleurs buteurs de la saison (2015/2016).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Coach du Paradou»

1- ZAÂBIA2- TIAÏBA3- GASMI4- DIAWARA

5- DJALIT6- SEGUER7- BENYAHIA8- BOULAOUI-DET

9- FEHAM10- GUESSAIN11- MANUCHO12- NDOYE

MOT RESTANT = CHÉRIF EL OUZZANI

S S E U G M A H E F T EA I N M A N U C H O N DZ A A B I A T I A I D IL A J B O UI I D A Y OT N A G E AS A R A C LE Z A W A I D I M S H UG Z A U O L E F I R E OU E R B E N Y A H I A B

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

J U S T I C E - I N F E R N A LO R E E - A R O M E S - E U T -U N S - C V - D E S - B E - R CV E - N O U S E S - C O L - E UE - O O - T A S - T A U L E - IN A T U R E S - B O N D E E - RC R E V E S - P E I N E S - P AE R R E R - R E R - E R - C A S- O - L - C O R N E S - M O T SO S A - C H U T E S - F E L E EU A - D R A G E E - S O U L - SV - E E - I E S - F E R R E - -R E M P A R T - G E R M E - T VA V I O N S - R A - V E S S I EG E S T E - S O L E I L - U R -E N - S - O E - E R S - P - G MS T E - P U R E T E - B A - A I- E - T E R R E S - C A R T O N

E - S I G L E S - F A N E E - EM A I G R E S - S E R A S - L -A V - R E T - B A R I L - S A MN O C E S - P A U M E - M A T EA I E S - M E R L E - C A L I N- R E - G E R B E - V O L E N TT S - T O R D E - V O U T E - IR - M O U L E - S E L L E - P RA M P U T A - R A T E E - A R AC E S S E N T - C O R R I G E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- L O A C H - C A N N E S - E RK I T - R A R E S - A M U S E EE T - T A N I T - F R E R E - AN - T E S T A - D A G U E - C L- E I - S A - R E C U T - C O IA M E R E - - - - - E - C R - SN I D S - V - - - - - P U I S AG R E - S I - - - - S A V A I T

L A - P E R I R - M A R E S - EA T T I R E R - G O U T S - V UI - A S I E - P A R L E - C A RS A N T E - F U I T E - S O I -E - G A - M A N T E - T U O N S- M O I D A N I E L B L A K E -

LETTRES DELETTRES DESHERPAS (LE PEUPLE)SHERPAS (LE PEUPLE)

- E V E R E S T - - - - - -- - - - - B H O T I A S - -- - - T I B E T - - - - - -- - - V I V R I E R E - - -- - - - N E P A L - - - - -- - - H I M A L A Y A - - -B O U D H I S M E - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Mardi 14 juin 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Simulée----------------

ReversEpoux----------------Calées----------------Enduire

Constellation----------------

InviterCondition----------------Cri dedouleur----------------Dotés

Inventes----------------

Tellure

Iridium----------------Pronom----------------Possédé

Erbium----------------Article (inv)

Mesure----------------Note----------------Broyé

Rigoles----------------Insectes

Pareil----------------Ponctuation

Poisson----------------

SainesLisières

----------------Restitué

Refus----------------

SaintCuivre----------------Fut apte----------------Eviers

Fabriques----------------

TernirEgaré

----------------Evoqua

Article----------------Quartier àNew York

Fou à lier----------------

PeauFrêle

----------------Imparti

Apprit----------------

Difficile

Conspue----------------

PaysBords

----------------Risquer

Astate----------------

FruitsLégumes

----------------Cube

Transformé----------------Gisement

Politesse----------------Civils----------------Grecque

Préposition----------------Estimation----------------Clair

Comparatif----------------Manganèse----------------CadeauPossessif----------------Trompeur----------------Préposition

Empereur----------------Exprime----------------TitaneLutécium

----------------Liaison

Son clubPrivatif

----------------Issue

Prophète----------------

AirSon poste

1- CAP

2- VILLE

3- ÎLE

4- VILLE

5- PAYS

6- VILLE

7- BAIE

SHIKOKU

1

2

3

4

5

6

7

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9

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11

12

LETTRES DE : Shikoku

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Mardi 14 juin 2016 - PAGE 19

Forêt àBouira

----------------Prévenu

Sombre----------------

Dans laqueue

Cas----------------

PrénomIridium----------------Posséda----------------Image

Décodé(inv)----------------Gâtées----------------Joyaux

Enlevé (ph)----------------Transpira

Rigole----------------Possessif----------------Radium

Organisationnationale----------------Poisson----------------Colère

Amas----------------Via----------------Groupes

Institut----------------Samarium----------------OsmiumFrappa

----------------Limite

Concept----------------Sélénium----------------Espèces

Possessif----------------Releva----------------AutocarPays----------------Sans odeur----------------Déchets

Saint----------------Bouquets

Continent----------------

Jetés

Grecque----------------Isolés----------------DemeuréeGeste----------------Molles----------------Adeptes

Vires----------------Coupé court----------------FouRessources----------------

Près deBlida

Chevauche----------------Lac----------------Plaisanteries

Luxueux----------------Deviendra----------------GermaniumVil

----------------Ouverture

Reposa----------------

DouxAuteur

argentin----------------

Osmium

Osai----------------Méchantes----------------EprouverFeras mal

----------------Vira

Venelles----------------Défalques

Condition----------------

GrassesFin de série----------------Déchiffrés

Misa

Douloureuse----------------

GâteauxVraie

----------------Louper

Voies----------------Contrôles

Rasée----------------

Subtil

Banalisation----------------

Joua auReal

Zélés----------------Instruments

Roues----------------Université

Mesures----------------

Séries

Osés----------------Evoqua----------------EteintesEtain (ph)

----------------Attribution

Bondir----------------

RefiléeGisements----------------

HameauSauvages----------------Arme----------------Terbium

Assainis----------------

FigésConcept

----------------Nazis

Viscères----------------

TrempaDissimuler

Note----------------Spécimens

Soucieux----------------Correction

Larges----------------

Hurla

Radium----------------

Saison

Possessif----------------Souverain----------------Héritage(ph)

Préposition----------------

PronomChrome

----------------Polonium

Lisières----------------Hideuses----------------Dépourvu

Evoquées----------------

Expert

Abri----------------

EvinçaBaisse

----------------Altière

Calme----------------

Géant

Baudet----------------

CubeLois

----------------Lents

Mépris----------------

Argent

Tantale----------------

Plat (ph)

Regret----------------

Saintespagnol

Erbium----------------Nobélium

Douceur----------------

Air

Stupéfait----------------

ChiffreFête

----------------Praséodyme

Tantale----------------Molybdène

Aperçue----------------

InstitutAfin de

Espace----------------Possessif

Provoquer----------------Deuxième

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PENSÉES––––––––––––––––––––Cela fait 12 ans, le

14 juin 2004, quenotre très cher père

Atek Belaïdnous a quittés pour lavie éternelle.

Qu’il repose enpaix, et prions Dieu leTout-Puissant de lui accorder un reposmérité.

Ses enfants, ses petits-enfants et ceuxqui l'ont connu demandent à tous ceux quil'ont connu et aimé d'avoir une pieusepensée à sa mémoire.

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C’est avec une immense tristesse que les familles Mimouni, Soumeur et Benkaci fontpart du décès de leur chère et regrettée

Mme Vve Mimouni Kheiranée Soumeur

survenu le 11 juin 2016 à Sidi-Bel-Abbès. L’enterrement a eu lieu le même jour.Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en

Son Vaste Paradis.«A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.»

Fouad Boughanem et sa famille ont appris avec beaucoup detristesse le décès de

Mme Vve Mimouni Kheiranée Soumeur

mère de leur amie Benkaci Malika.En cette douloureuse circonstance, ils lui présentent ainsi qu’àsa famille leurs sincères condoléances et les prient de trouverici l’expression de leur profonde sympathie.

Puisse Dieu Tout-Puissant accueillir la défunte en SonVaste Paradis et lui accorder Sa Sainte Miséricorde.

DÉCÈSDÉCÈS

CONDOLÉANCESCONDOLÉANCES

FÉLICITATIONSA notre cher fils ATHMANEKADEM

Ton travail vientd’être récom-pensé par laréussite à l’exa-

men d’entrée au collège.Nous sommes tous fiers de toiet de tes enseignants del’école des Colombes deBéjaïa. Nous te souhaitonsd’autres succès inch’Allah.

Ton père qui t’adore Farid Kadem.

DÉCÈSMadame Djamila Lamari et sesenfants Ismail et Rayan ont laprofonde tristesse de faire partdu décès de

FARID LAMARI un époux exceptionnel et unpère exemplaire, survenu le 11juin 2016 à Ozoir la Ferrière, àl’âge de 62 ans. La levée ducorps aura lieu le mardi 14 juinà 12h00 à Bir Khadem, coopé-rative Toufik, chemin romain. L'enterrement aura lieu aunouveau cimetière de BirKhadem Djenan Sfari route deShaoula.

R 143 498/B4

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 14 juin 2016 - PAGE 23

magfemme03@yahoo.fr

Pour nettoyer vos cheveuxen profondeur

A force d’accumuler des résiduschaque jour, nos cheveuxpeuvent devenir gras. Lasolution très simple à ceproblème est de mélanger unecuillerée de bicarbonate desoude NOUARA à votreshampooing, puis de l’appliqueravec de petits massages sur voscheveux, et enfin de laisser agirpendant 10 minutes. Rincezabondamment. Vos cheveuxseront propres et frais.

Pour les coudes et les genouxLes coudes et les genoux sontdeux parties de notre corps quisouffrent régulièrement desécheresse. Pour les hydrater,mélangez un peu debicarbonate de soude à votrecrème hydratante quotidienne,et massez les zones sèchespour éliminer toutes lesaspérités.

Pour des mains de soiePour avoir des mains et desongles impeccables, réalisezune pâte avec un peu debicarbonate de soude et del’eau. Ensuite, appliquez-la survos mains et vos ongles pour lesrendre doux, propres et sansaucune cellule morte.

Filets de dinde, 1 poivron rouge, 1 carotte, 200 g de champignons enboîte, 10 cl de crème fraîche, 100 g degruyère râpé, sel, poivre, piment fort

Laver et épépiner le poivron et coupez-leen lamelles. Éplucher la carotte et coupez-la en lamelles. Les faire cuire dans l'eaubouillante salée et poivrée, ajouter leslamelles de poivron et laisser cuirependant 1 minute. Egoutter le tout dansune passoire. Étaler les filets de dinde etles aplatir à l'aide d'un rouleau à pâtisseriele plus finement possible. Couper unmorceau de papier film et mettre un filetde dinde par-dessus, saupoudrer de sel,poivre et piment fort, disposer sur le borddu filet un peu de lamelles de carotte et

de poivron, rouler en serrant bien avec lamain pour lui donner la forme d’un boudinen s'aidant du papier film et fermer lesdeux bords comme un bonbon. Continuerla même opération avec le reste delégumes et les filets de dinde. Mettre lesroulés de dinde dans une grandecasserole d'eau salée et laisser cuirependant 15 minutes. Laisser refroidir et retirer délicatement lepapier film, couper les roulades enrondelles. Dans un moule à gratin beurré,verser la crème fraîche, disposer lesrondelles de roulé de dinde et répartir leschampignons en boîte, saupoudrer degruyère râpé. Faire cuire dans un fourpréchauffé à 180°C jusqu'à ce que lefromage soit fondu. Servir

Khobza ktayef2 boules de ktayef de 250 g chacune. Pour la pâte d’amandes :

2 verres d’amandes en poudre pas trop fine, 1/2 verre desucre fin, 1 pincée de cannelle, de l'eau de fleurs d'oranger.Préparation du sirop : 1/2 litre d’eau, 500 g de sucre, 1 cuil. à

soupe d'eau de fleurs d'oranger. Pour dorer : 1 verre debeurre environ.

Chauffer sur feu moyenun fait-tout. Y éparpillerdélicatement une boulede ktayef et en couvrirtout le diamètre.Saupoudrer la surfaced'amandes mélangées desucre et de cannelle.Humecter la pâted'amandes d'une cuillèred'eau de fleur d'oranger,et, avec la deuxièmeboule de ktayef éparpilléesoigneusement, bienenfermer la pâte

d'amandes. Parsemer de quelques parcelles de beurre. Faire dorerdoucement 15 mn environ. Retourner le gâteau, faire cuire d'uneteinte dorée en ajoutant du beurre au besoin. Renverser le gâteaudans une grande coupe plate et arroser de sirop cuit en mince filet.Couper en triangles. N.B. : Cuire également au four. Disposer le gâteau dans un platallant au four et parsemer de beurre.Arroser à volonté le ktayef cuit de sirop ou de miel fondu avec unecuillère d'eau de fleurs d'oranger.

Des morceaux de viande d’agneau,1 oignon émincé, 2 gousses d’ail, 1 boîtede champignons entiers, 1 c. à c. de

poivre, 1 bâton de cannelle, 1/4 c. à c. decannelle, 1 c. à s. de smen ou beurre,

1/2 verre à thé d’huile, sel

Mélanger toutes les épices avec un peud’eau et enduire les morceaux de viandeavec cette préparation. La faire revenir dansl’huile sur feu doux, bien la retourner jusqu’àl’obtention d’une belle couleur dorée. Ajouter l’oignon émincé et l’ail pilé, le bâtonde cannelle et faire revenir.Couvrir avec un peu d’eau et laisser cuire, letemps dépend de votre moyen de cuisson, laviande doit devenir fondante et la sauceréduite. Faire revenir les champignons dansun peu de smen ou de beurre. Servir laviande avec les champignons et la sauce.

450 g de steack haché, 2 aubergines, 1 c. à c. de pimentfort, 80 g de chapelure, 1 œuf, 2 c. à c. de farine, 10 cl d’huile

d'olive

Taillez les aubergines nonépluchées en petits dés. Faites-lesrevenir dans l'huile d'olive,assaisonnez et laissez cuire 15min à feu doux pour qu'elles soientcompotées. En fin de cuisson,ajoutez le piment, réservez jusqu’àcomplet refroidissement.

Mélangez les aubergines avec laviande hachée, assaisonnez puisformez 12 petites boules. Passezles croquettes dans la farine, l’œufentier battu puis la chapelure.Faites chauffer votre friteuse à160°C et plongez les croquettespendant 5 min. Egouttez-les sur unpapier absorbant et servez aussitôtpour qu'elles restent croustillantes.Accompagnez d'une salade et d'uncoulis de tomates pimenté.

Roulés de dindeaux légumes

BON À SAVOIR Pour votrebeauté, le

bicarbonateL’mhame

Croquettes-surprise au piment

Beignets de crevettesCrevettes, pâte àbeignets, 200 g

de farine,1 œuf, sel, 1 c. à s. d'huile,

1 paquet de levurechimique, de l'eaupour ramasser

la pâte

Mélangez tous lesingrédients, la pâte doitêtre homogène. Ensuitedécortiquez lescrevettes et les enrober de pâte. Chauffez l'huile de friture et les plonger dedans.

Phot

os :

DR

De nombreux membres del’Union enregistrent un essorsans précédent des partis

populistes. La Pologne, la Hongrie,la Slovaquie et l’Autriche enregis-trent une importante adhésion idéo-logique et électorale à ces partis.La Pologne incarne parfaitement

ce que ne devrait pas être une rup-ture avec une ancienne «démocratiepopulaire». Intégrée au forceps dansl’Union européenne par sentimentanti-russe, elle donne l’image d’unEtat à la dérive mettant en dangerl’autonomie de la justice, l’indépen-dance des médias et les libertésindividuelles.Ewa Tartakowsky revient sur les

origines de cette dérive autoritairequ’elle situe «dans la transition de1989 et dans les enjeux de ladécommunisation»(*).Le responsable de cette dérive

est le Parti Droit et Justice (PiS),d’Andrzej Duda, son candidat arrivégagnant aux élections législativesd’octobre 2015. Elu Président dePologne en mai de la même année,assis sur une majorité absolue à laDiète (Chambre Basse du Parlementpolonais), il exerce une «hégémonielégislative et exécutive» qui met àmal l’Etat de droit.Pour l’Union européenne, la

situation est jugée si inquiétantequ’un débat inédit sur l’État de droiten Pologne a été entamé le 19 jan-vier 2016 devant le Parlement euro-péen.Pour sa part, la Commission

européenne a entrepris, le 13 janvier2016, la procédure du contrôle del’État de droit en Pologne. Son vice-

président Frans Timmermans était àVarsovie le 5 avril dernier pour enavoir le cœur net.De son côté, la Commission de

Venise, organe consultatif duConseil de l’Europe composé d’ex-perts indépendants en droit consti-tutionnel, enquête sur cette criseinstitutionnelle.Il faut dire que le réquisitoire est

lourd. La première pièce maitressese rapporte aux médias. Une nouvel-le loi, votée le 30 décembre 2015,change radicalement les règles dedésignation de la direction et duconseil de surveillance des médiaspublics pour les mettre à la chargedu ministère… du Trésor public.Le conseil ne sera plus consulté

sur d’éventuels changements destatuts des entreprises publiques demédias et, encore moins, des déci-sions majeures liées aux médiaspublics. Dans la foulée, de nom-breux journalistes jugés hostiles ouréservés à la politique gouverne-mentale sont licenciés.Les amendements annoncés de

la loi sur l’audiovisuel lui imposentde «respecter le système de valeurschrétiennes, en prenant commebase les règles universellesd’éthique» et de «servir au renforce-ment de la famille».Autre mesure répressive : la loi

sur la police, dite «loi de surveillan-ce», entrée en vigueur le 7 février2016 qui étend les compétences dela police et d’autres services assimi-lés, est jugée «liberticide», parcequ’elle autorise «des dérives impor-tantes, au nom de la lutte contre lacriminalité».La réaction de la société civile

contrarie fortement les nouvellesautorités. Le Comité de défense dela démocratie (KOD), créé ennovembre 2015, se veut l’héritier du

KOR (Comité de défense desouvriers), fondé en 1976 par desintellectuels opposés au régimecommuniste. Il est fortement appuyépar le tout nouveau parti de gaucheRazem («Ensemble»).Le Parti Droit et Justice n’adhère

pas à la manière dont la transitionpostcommuniste polonaise a étéentreprise. Formalisée en 1989 parla «table ronde» entre le pouvoircommuniste et l’opposition, elle estle fruit d’un compromis entre l’aileréformatrice du Parti ouvrier unifiépolonais (POUP) et des modérés dusyndicat Solidarnosc.Nous sommes en présence d’un

ramassis de revanchards anticom-munistes, moralisateurs, intolérants,que l’auteure de l’étude répertorie«dans un héritage nationaliste et tra-ditionnaliste».Sa rhétorique s’alimente aux

sources de l’Institut de la mémoirenationale (IPN), créé en 1999 pourdes activités de recherche et desresponsabilités judiciaires au titredesquelles il s’illustra par la publica-tion, en 2008, de deux livres sur l’im-plication de Lech Walesa dans lapolice politique de l’ancien régime.La Pologne n’a pas fini d’écrire

son Histoire.La mise en cause de Walesa n’ar-

rête pas d’alimenter l’affaire«Bolek», du pseudonyme supposéde Lech Walesa, suite à la restitu-tion d’archives restituées par laveuve du général Kiszczak, ancienchef des services secrets, à l’IPN enfévrier 2016.La manipulation de la mémoire et

de l’Histoire, comme sources delégitimité, n’est pas le monopole denos pièces de musée du partiunique. Varsovie réécrit son «récitnational» dans le cadre d’une véri-table «politique historique» à laquel-

le est dédié un ministère entier de laCulture et du Patrimoine, relayé parune Eglise catholique plus conser-vatrice que jamais.«La société civile trouvera-t-elle

la force et les issues pour faire pré-valoir les valeurs démocratiques desa Constitution ? Dans un contextemarqué par ailleurs par des grandesturbulences internes et externes,l’Europe saura-t-elle trouver saplace et jouer son rôle pour faireprévaloir ses valeurs fondatrices ?Une large part de son avenir se jouedans la réponse qu’elle apportera àcette dernière question», conclutl’auteure de la réflexion.

A. B.

(*) Ewa Tartakowsky, La Pologne,de mal en PiS, 18 mai 2016, http://www.laviedesidees.fr/La-

Pologne-de-mal-en-PiS.html

L’Europe a mal à sa droite

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : info@lesoirdalgerie.com

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamhlaalam@gmail.com@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

La France dément formellement ! Paris affirme n’avoirjamais demandé à Alger des prélèvements du crâne de…

… Saâdani !

— Il faut contacter le ministère algérien du Tourisme.Une multinationale comme la nôtre ne peut pas sefaire distancer par la concurrence sur ce marché-là.Vous avez appelé les Algériens ?— Pas encore, Monsieur le Président-DirecteurGénéral ! Je n’ai que le numéro du ministre encore enposte il y a 48 heures…— Et alors ?— Il vient d’être limogé.— Mais bon Dieu, soyez réactifs, sinon, nous allonsrater des marchés faramineux dans l’hôtellerie deluxe et dans des projets d’aménagement de leur litto-ral que des sources à Alger m’ont affirmé être sur lepoint d’être lancés. Joignez le ministre des Financesalgérien pour avoir un topo sur les modalités etdétails techniques, afin que nous avancions sur cedossier.— J’ai tenté de joindre le ministre des Finances algé-rien en poste jusqu’à hier soir.— Et alors ?— Il a été limogé ce matin, à l’aube.

— Mon Dieu ! Mais on vous a appris quoi dans vosgrandes écoles machin-chose ? Appelez celui del’Agriculture et de la Pêche. Il peut nous aider à y voirplus clair sur la loi littoral, sur les marges demanœuvre touristiques en rade des baies et sur lespossibilités d’implantation des gîtes ruraux.— Je l’ai appelé il y a une heure, Monsieur lePrésident-Directeur Général.— Et alors ?— Il a appris son limogeage au cours de notreconversation, en double appel !— Et le Premier ministre ? Il a été limogé, lui aussi ?Ne me dites pas qu’Alger a aussi limogé son Premierministre ? — Non ! Là, c’est différent. Totalement différent. Ilsn’en ont toujours pas nommé un.— Quoi ? Depuis combien de temps l’Algérie fonc-tionne sans Premier ministre ? — Depuis 1999, patron !— Bon ! Appelez alors le roi du Maroc et dites-lui queje souhaiterais le rencontrer très vite afin qu’en-semble, nous parlions affaires et qu’accessoirement,lors des pauses, nous fumions du thé pour resteréveillés au cauchemar du voisin algérien qui conti-nue.

H. L.

L’industrie polluante du limogeage etses dérivés cancérigènes sur la stabilité !

Par Ammar Belhimerammarbelhimer@hotmail.fr