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L'actualité économique et sociale en Nouvelle-Calédonie.

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  • 04 ZAPPING

    06 ACTU INSTITUTIONS - La dfiscalisation trs encadre - Coup de pouce pour jeunes pousses10 SOCIAL Retraite obligatoire : les rflexions se poursuivent

    12 SE FORMER BTS assistant de gestion : une grande premire dans le Nord

    14 INTERCONSULAIRE - Une journe pour lentreprise Kon - Le march Broussard est en ligne - Deux projets pour la CMA15 LES CONSEILS dU NOTAIRE La socit civile immobilire, un outil aux intrts multiples

    17 dvELOPPEMENT dURAbLE La province des les fait la rvolution verte

    18 TENdANCE NICkEL La revgtalisation par MKM

    20 dOSSIERCONFLITS ENTRE ASSOCIS : PAR O LA SORTIE ?

    25 bTP Celeco-BTP : un baromtre bton

    27 COMMERCE - Biomonde : un nouveau mode de consommation - Hype un concept store avec vue sur mer

    28 TOURISME - Le Chteau Royal a repris son blason30 ENTRETIEN AvEC... - George Lai Tham : Nous travaillons perte 31 CONOMIE Quels salaires en Nouvelle-Caldonie

    32 SUR LE wEb la dimension net conomie

    34 MARkETING / COMMUNICATION Organiser un vnement dentreprise : les cls du succs

    35 MdIPLE Le sang et les mdicaments sous pression

    36 dCOdAGE

    37 ACTUALIT RGLEMENTAIRE - Vu dans le JONC - En octobre, noubliez pas38 REPRISE dENTREPRISES

    ISSN Dpt lgal : en coursDirecteur de publication : Claude Dahan - Rdactrice en chef : Elisabeth Auplat - Rdaction : Marie Jeanne Stevaux, Aurlie Cornec, Amlie Rigollet, Frdric Huillet, Myriam Grandcler, Sandrine Chopot - Photographie de couverture : Marc Le Chlard - Photographies intrieures : Marc Le Chlard, Patrick Chalas, Niko Photos, DR - Corrections : Point Virgule Maquette & mise en page : Christelle Lharidon - Rgie publicitaire : ACP 16 rue dAusterlitz - BP 4763 - 98847 Nouma Cedex - Tl. 24 35 20 - [email protected] Responsable publicit : Brigitte Suhami Tl. : 78 88 05 - Impression Artypo - 16 bis route de la Baie des Dames - Ducos

    Impact

    5

    Somm

    aire

  • 4 Impact co n5 / Octobre 2013

    ErratumDans notre n4, nous avons publi un article sur la cration par Promosud dune nouvelle com-pagnie arienne (p30) dans lequel il est crit quAir Caldonie nayant pas marqu dintrt pour le projet, ladossement une autre petite compagnie locale est recherch . Cette infor-mation donne par Promosud a t vrifie posteriori auprs de la direction dAir Caldonie et savre inexacte. Air Caldonie naurait jamais t contacte dans le cadre de ce projet.

    Concours top chef 2013Marie-Andre Picabon (Pocquereux randonnes), Christophe Lang (Lzard Home) et Tania Riob (Oasis 56) sont les laurats de la deuxime di-tion du concours culinaire. Organise par la CCI-NC et finance par la Province sud, lopration consiste mettre en avant les meilleurs talents aprs une formation de quatre semaines.

    Indispensable, le 911 NCTrouver un mdecin, une pharmacie ou un centre mdical, apprendre les gestes qui sauvent ou en-core afficher tous les numros de secours, 24 h/24 et 7 jours sur 7 : cest le 911 NC. Cette nouvelle application pour Smartphone a t conue par lagence One Shot. Pour pouvoir lutiliser, il faut dabord la tlcharger, via le site www.911.nc

    Pour mieux guetter les prixAfin de pouvoir comparer les prix des produits contrls, conformment au protocole de fin de conflit de lutte contre la vie chre, les consomma-teurs peuvent dsormais consulter un site Internet spcifique : www.observatoiredesprix.nc. Selon le gouvernement, linitiative de ce nouvel outil, chaque surface de plus de 350 m2 aura lobli-gation de transmettre ses donnes chaque se-maine . La liste de tous les produits concerns est galement accessible.

    Un autre regardsur lartisanatPour fter ses 30 ans dexistence, lUnion profes-sionnelle artisanale a organis une exposition la mairie de Nouma en juillet dernier, en prsence de Jean-Pierre Crouzet, le prsident de lorga-nisation nationale, et dAlain Grizet, le prsident de lAssemble permanente des CMA. Photos et objets sur le thme de la dcouverte des mtiers et du commerce de proximit ont permis au grand public de se familiariser avec les nombreuses facettes des mtiers manuels. LUPA-NC est lune des trois organisations patronales : depuis 1983, elle sinvestit dans sa mission de reprsen-tation des petites entreprises et dfend les int-rts conomiques et sociaux de lartisanat et du commerce de proximit. Elle compte aujourdhui 600 adhrents.

    Une station dpuration Dbut aot, lAFD, Agence franaise de dvelop-pement, et la Caldonienne des eaux ont sign une convention de prt dun montant de 7,5 mil-lions deuros, soit prs de 900 millions de francs CFP. Ces fonds sont destins financer une partie de la construction de la future station dpuration situe entre Magenta et la baie de Sainte-Marie.

    Bouloup sur le netToute lactualit de la commune en un seul clic : Boulouparis a dsormais son site Internet. Au sommaire, tourisme, animation, jeunesse ou en-core linformation sur les tribus environnantes et la mairie. Le tout, en photos sur fond de musique ! Pour en savoir plus, www.boulouparis.nc

    Le commerce en fteLa traditionnelle quinzaine commerciale Bravo lt se droulera cette anne du samedi 26 octobre au dimanche 17 novembre. Plus de 250 commerants de la Grande Terre et Lifou par-ticiperont lopration. Au programme, un jeu et de nombreux cadeaux. Bravo lt est une initia-tive du syndicat des commerants.

    Trois en un pour L@goonTlvision, Internet haut dbit et tlphone illimit vers 100 destinations : depuis le 1er juil-let dernier, loprateur L@goon propose une offre Dcouverte , en partenariat avec Canalsat. Pour 5 500 francs par mois, hors OPT, le particulier b-nficie de deux boxes : la premire pour recevoir le bouquet de tlvision Canalsat, la deuxime est rserve la connexion Internet. Les frais daccs et les dpts de garantie sont offerts et les accs aux rseaux sociaux illimits. Pour en savoir plus, il suffit de se rendre sur le site www.lagoon.nc

    Black Pearl en villeAprs celui sur les hauteurs de Nouville, lasso-ciation Black Pearl a ouvert son deuxime restau-rant de cuisine traditionnelle, Perle dEram* en ville, rue de Sbastopol, la place du 988. Rpu-te pour son dynamisme et son esprit dinitiative, Black Pearl se positionne aujourdhui comme un professionnel de la gastronomie locale. En utili-sant des produits pays, ignames, taros, bougnas, poisson et autres spcialits, sa cuisine se veut celle du destin commun et cible une clientle cosmopolite, touristes, mais aussi Caldoniens.*Mar en verlan

    ZAPPING

    Il la dit... Jean-Pierre Crouzet,prsident de lUPA nationale :

    La voix de lentreprise artisanale doit tre coute. La reprsenta-tivit de lUPA caldonienne a au-tant de valeur que celle des autres organisations patronales.

    CM

    A

    ErratumDans notre n4, nous avons publi un article sur la cration par Promosud dune nouvelle com-pagnie arienne (p30) dans lequel il est crit quAir Caldonie nayant pas marqu dintrt pour le projet, ladossement une autre petite compagnie locale est recherch . Cette infor-mation donne par Promosud a t vrifie a posteriori auprs de la direction dAir Caldonie et savre inexacte. Air Caldonie naurait jamais t contacte dans le cadre de ce projet.

  • 5Impact co n5 / Octobre 2013

    De par leur isolement gographique, les Caldoniens consacrent un budget cons-quent pour sortir de leur le afin de voya-ger dans les pays voisins. En couple, entre amis ou en famille, les sjours permettent de svader pour mieux rentrer. Alors que les habitudes de mode dachat des habi-tants du Caillou passent de plus en plus par la carte bleue, la BNC sest rappro-che de la compagnie arienne locale Aircalin pour lancer la carte Visa Aircalin classic ou premier. Ces solutions de paie-ment prsentant plusieurs avantages, la fois pour le client et le commerant.

    Payer en plusieurs foisAlors que la Visa Aircalin comporte les caractristiques habituelles dune carte bleue (paiement de ses achats en magasin, retrait au distributeur), elle offre en

    plus la possibilit de rgler ses billets davion en plusieurs fois (appele solution Split en anglais). Pour cela, il est ncessaire que le dtenteur de la carte achte au moins un tronon de vol Aircalin. Autre avantage de taille, viter la contrac-tion dun crdit dachat pour le client puisquil pourra sacquitter de sa dette en quatre fois sur une priode de trois mois maximum. Dautre part, le client bnficie

    dun programme complet dassurance et dassistance au voyage .

    Facilits pour le commerantSi la Visa Aircalin a de quoi sduire le consommateur, les avantages pour les commerants sont galement de mise. Ainsi, lagence de voyages, aprs stre quipe dun TPE adapt, accde un

    moyen de paiement unique. En moins dune minute, les transactions sont facili-tes et garanties. En effet, sur ce dernier point, le commerant bnficie dune scurit de rglement puisque la BNC assure lavance de trsorerie. Lachat pourra seffectuer directement en agence Aircalin ou dans les agences de voyages quipes , prcise milie Gorin, charge de communication la BNC. En effet, les

    agences de voyages ne faisant pas partie du rseau Aircalin devront squiper dun terminal de paiement lectronique (TPE) dot de la solution paiement en plusieurs fois (PNF). Pour conclure, il est souli-gner que la carte Visa Aircalin signe le premier partenariat commercial du ter-ritoire entre une agence bancaire et une compagnie arienne.

    Plus prs de lAsieDs le 27 octobre prochain, Aircalin lancera son nouveau programme de vol. Un plan-ning dhiver comportant un changement de taille. Les liaisons ariennes avec lAsie et lEurope tant de plus en plus demandes, Aircalin va proposer ses clients un vol par jour entre lEurope et Nouma, via trois grandes capitales asiatiques : Tokyo, Osaka et Soul. Enfin, les horaires vont voluer afin de rpondre davantage aux besoins des voyageurs.

    ZAPPING

    Une nouvelle carte bleuepour senvolerLes Caldoniens sont de plus en plus nombreux passer au paiement numrique. Entre 2004 et 2011, le nombre de cartes bleues dlivres par les banques a doubl. Une tendance qui na pas chapp la Banque de Nouvelle-Caldonie (BNC), initiatrice en juillet dernier dune nouvelle carte de paiement, en partenariat avec Air Caldonie International (Aircalin).

    Texte : Amlie Rigollet - Photo : BNC

    Elle offre () la possibilit de rgler ses billets davion en plusieurs fois

  • 6 Impact co n5 / Octobre 2013

    Il ne sagit pas de faire de largent pour de largent. La petite phrase glisse par Jean-Marc Ayrault lors de sa visite sur le territoire a fait mouche. Les chefs dentre-prise ont pouss un ouf de soulagement en recevant lassurance que la dfiscali-sation sera maintenue. Mais ils ont aussi entendu les propos du Premier ministre sous forme de mise en garde. Les outils de dfiscalisation seront mieux encadrs et mieux matriss si lon veut quils soient utiles. La rglementation de la profession de monteur en dfiscalisation, cest dj tout un programme, doit tre particulire-ment oriente vers lessentiel : linvestisse-ment. On ne saurait tre plus clair face certaines drives passes.

    Groupes de travailCar pour tre utile , la dfisc oubliera certainement les 4x4 de luxe. Jean-Marc Ayrault a promis un encadrement des investissements de renouvellement et des investissements dans le secteur des trans-ports, la hausse des taux de rtrocession aux exploitants et la mise en place dune concertation en matire de logement social. () Cest une recherche deffi-cacit , a-t-il assen devant les acteurs conomiques caldoniens. La poule aux ufs dor aurait-elle perdu des plumes ? Jaimerais bien savoir ce quil y a der-rire les propositions qui ont t faites , sest inquit le prsident de la CCI. Et pour en savoir plus, Andr Desplat sou-haite tre prsent dans les groupes de travail afin dattirer lattention sur les problmes spcifiques des collectivits doutre-mer . Le Medef-NC, sur la mme ligne, souhaite aussi simpliquer dans cette dmarche dencadrement.

    MenacePlus tt, ds la mi-juillet, le prsident de la Fdration des entreprises doutre-mer

    (Fedom), Jean-Pierre Philibert, avait averti les investisseurs caldoniens. La dfisca-lisation sera renforce, cest--dire mieux contrle. Et nous devons galement rfl-chir dautres dispositifs titre expri-mental , avait-il anticip. Selon lui, cette exprimentation devrait durer deux ans et les conclusions seront tires en 2015 lors de la prparation de la loi de finances 2016. Mais en arrire-plan se profile une menace. Les partisans de la suppression de la d-fiscalisation au profit de dotations dtat monteront nouveau au front lors de lexamen de la loi de finances pour 2014, la rentre de septembre. Visiblement, les groupes de travail qui seront mis en place ont du pain sur la planche. Avec lespoir de convaincre tout en limitant la casse des champs dapplication de la dfiscalisation.

    La dfiscalisation trs encadre

    ACTU INSTITUTIONS

    Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault lavait promis la mi-juillet. Il la confirm lors de sa visite en Nouvelle-Caldonie. La dfiscalisation sera maintenue mais mieux matrise . La concertation sera privilgie avec linstauration de groupes de travail chargs dlaborer un nouveau cadre.

    Texte : Frdric Huillet - Photo : Marc Le Chlard

    Les outils de dfiscalisation seront mieux encadrs et mieux matriss si lon veut quils soient utiles , a promis le Premier ministre qui souhaite un effort particulier sur le logement social.

    Dfisc localeLe gouvernement a anticip les freins de Matignon en crant un systme de dfisca-lisation caldonien visant favoriser la pro-duction de logements. Attendu par les en-treprises du BTP, il vise instituer un crdit dimpt en faveur de ceux qui investissent dans un logement neuf et le destinent la location auprs de mnages revenus intermdiaires. Ce dispositif prendra fin au 31 dcembre 2015. De mme, la rduction des droits et taxes sur les oprations immo-bilires caractre social sera tendue aux organismes privs.

  • 8 Impact co n5 / Octobre 2013

    En Nouvelle-Caldonie, nous comptons trois fois plus dentreprises quen mtro-pole eu gard au nombre dhabitants. Cest une logique lie notre esprit dentreprise indpendante , remarquait Gil Brial, troisime vice-prsident de la Province sud, lors de la signature le 12 dcembre dernier dune convention de partenariat avec lAdie dans le cadre du dispositif CraJeunes. Oprationnel depuis 2007 en mtropole, ce programme de formation et de suivi dans la cration dentreprise a dj permis le lancement de cinq cents petites socits. Alors le 27 juin dernier, la Pro-vince sud a dcid de passer la vitesse su-prieure en lanant concrtement le dispo-sitif. Neuf jeunes porteurs de projet, entre 18 et 32 ans, sont alors entrs en stage durant six semaines au sein de lAdie. Une priode destine acqurir les bases de la gestion dune entreprise et dfinir plus en dtail son projet.

    Stage intensifLe stage offrait galement une mise lpreuve de ses comptences et de sa mo-tivation. Au programme : tude de march, veille concurrentielle, enqutes, ralisation de business plan, comptabilit, gestion.

    Nous insrons beaucoup de cours col-lectifs mais aussi de travail personnel , souligne Isabelle Louveau, responsable du dispositif Crajeunes au sein de lAdie. Ce module, dispens par les bnvoles de lassociation, offre les outils ncessaires en amont du lancement de son entreprise. Au final, cinq jeunes sur neuf ont termin la formation. Et deux dentre eux sont prts

    crer leur entreprise. Ce stage trs inten-sif ma permis de mettre des chiffres sur mon activit. Grce lAdie, je vais pou-voir lancer ma socit ds novembre , se rjouit Graldine Mohr, future traiteur ap-ritif. Mme chose pour Grgory Salaun, porteur dun projet de cration de rtis-serie Dumba-sur-Mer. Les trois autres futurs chefs dentreprise voluant dans des

    secteurs diffrents de la restauration, auront quant eux besoin dun peu plus de temps avant de se lancer. Une deuxime session de formation a dbut le 29 aot dernier. Cette fois-ci, des indemnisations seront proposes aux stagiaires , note Isabelle Louveau. Le dernier stage de lanne est dores et dj prvu pour le 31 octobre. Pour tout renseignement, nh-

    sitez pas vous rendre chaque mardi matin aux runions dinformation de lAdie ou contacter lassociation via son numro vert au 05 05 55.

    Coup de pouce pour jeunes poussesAvoir une ide est la base de la cration de toute entreprise. Mais parfois, il est ncessaire de recevoir de laide. Ainsi la Province sud, en partenariat avec lAssociation pour le droit linitia-tive conomique (Adie), a concrtis le 27 juin son dispositif Crajeunes.

    Par Amlie Rigollet Photo : Isabelle Louveau

    ACTU INSTITUTIONS

    Soutenirles projetsSadressant aux jeunes de 18 32 ans, Crajeunes permet daccompagner les porteurs de projet sans qualification ni exprience professionnelle probante. Ce dispositif sinscrit parfaitement dans la dmarche de la Province sud Agir pour la jeunesse , veillant une plus grande insertion dans le monde professionnel. La Province sud va ainsi y investir dix- neuf millions de francs sur une priode de deux ans et demi. La Direction de lconomie, de la formation et de lemploi (Defe) de la Province sud a galement particip la mise en uvre de cette dmarche.

    Grce lAdie, je vais pouvoir lancer ma socit ds novembre

  • 10 Impact co n5 / Octobre 2013

    Alors quun complment de pension a t mis en place fin 2011 pour les salaris qui nont pas assez cotis durant leur vie ac-tive, les travailleurs indpendants de Nou-velle-Caldonie quant eux nont toujours pas leur propre caisse de retraite. Cest galement le cas en Polynsie franaise et Wallis-et-Futuna. Par ricochet, ce quon appelle la pension de rversion, cette partie de la retraite attribue au conjoint en cas de dcs de lassur, nexiste pas non plus. Les chambres consulaires et lUPA*, par le biais dun groupe de travail, planchent sur le dossier depuis plus de cinq ans mainte-nant, en se positionnant comme forces de proposition auprs des instances caldo-niennes. La dernire ralisation en date est une enqute mene courant 2012 auprs dun chantillon de 1 000 travailleurs ind-pendants, tous domaines confondus. Cette tude a permis de dresser un tat des lieux sur lge, le statut ou encore les revenus moyens, et surtout de recueillir leur avis sur le projet de retraite par rpartition. Ce-pendant, elle est aussi venue souligner un manque crucial dinformation, notamment dans le secteur artisanal.

    Un placementdans 40 % des casAinsi, 21 % des artisans sonds ne se sou-cient gure de leur future pension, 61 % ne savent pas comment anticiper, enfin, plus inquitant, un artisan sur cinq est convain-cu quil existe dj une caisse de retraite obligatoire. Les seuls dispositifs en vi-gueur actuellement sont une cotisation vo-lontaire la Cafat, condition davoir t salari durant cinq ans, ainsi que des plans par capitalisation auprs dune banque ou dune compagnie dassurances : le contrat

    retraite, qui permet daccder une rente, lassurance-vie, o lon place son pargne en bnficiant dun avantage fiscal, ainsi que le plan pargne entreprise, pour une structure qui emploie au moins un salari. Selon les chiffres de lenqute, 14 % des travailleurs indpendants ont dj souscrit un contrat retraite, 40 % ont effectu un placement dans un produit dpargne ou dassurance-vie. Il ny a pas encore de chiffres pour le plan pargne entreprise, le dispositif tant trop rcent sur le territoire. Autre point mis en exergue par le sondage : 54 % des travailleurs indpendants se disent prts verser une cotisation denviron 20 000 F par mois pour un montant moyen de retraite espr autour de 100 000 F. En attendant, le travail de rflexion se poursuit.

    *Union professionnelle artisanale

    Retraite obligatoire :les rflexions se poursuiventAlors quen mtropole et dans les dpartements doutre-mer, les travailleurs indpendants cotisent au RSI, caisse de retraite obligatoire, aucun rgime na t mis en place en Nouvelle-Caldonie. Un groupe de travail porte cet important dossier depuis 2008 et aujourdhui une enqute rvle quun peu plus de la moiti des indpendants serait favorable une retraite obligatoire.

    Texte : Marie Jeanne Stevaux

    soCIAL

    Qui est pour,qui est contre ?Selon ltude, 26 % des artisans seraient aujourdhui intresss par un rgime de retraite obligatoire, contre 21 % de com-merants, industriels et prestataires de services. Les professions librales adh-reraient au principe seulement 4 %. Sur lensemble des personnes consultes, 22 % sont encore hsitantes par manque dintrt et 28 % sont hostiles au projet, soit parce quelles ont dj prvu leurs vieux jours, soit parce quelles ne sont pas convaincues par lutilit du systme.

    DR

  • 12 Impact co n5 / Octobre 2013

    SE FoRMER

    Le BTS assistant de gestion PME/PMI a t inaugur Touho le 1er juillet dernier. Suite un recensement de ses besoins conomiques, la Province nord a constat une croissance importante du nombre de petites et moyennes entreprises ainsi quun manque de comptences dans le domaine de lassistance de gestion. Elle a donc sou-hait proposer cette formation dans le Nord et cest le Greta - Groupement dtablisse-ments publics - qui la mise en place, grce aux ressources dont nous disposons , explique Daniel Wilicki, conseiller en for-mation continue pour le Greta. En partena-riat avec le centre de formation Anselmo Tiahi et les lyces de Touho et de Poindi-mi, cette formation reprsente le premier BTS sous tutelle de lducation nationale propos en province Nord. Parmi cinquante candidats, treize jeunes ont t retenus, tous originaires du Nord. Ces tudiants souhaitaient poursuivre leurs tudes, mais taient pour la plupart confronts des difficults logistiques pour

    sinscrire Nouma. La mise en place de ce BTS constitue ainsi une rponse de proximit , affirme Daniel Wilicki. Aprs 1 400 heures de formation thorique et 14 semaines de stage, les tudiants passeront leur diplme en novembre 2014. lissue de leur formation, les titulaires du BTS as-sistant de gestion PME/PMI pourront pos-tuler pour diffrents emplois : assistant de direction, assistant de gestion PME/PMI, assistant commercial ou encore secrtaire de direction.

    Un poste cldans la gestion de lentrepriseLe titulaire de ce BTS exerce sa mission auprs du chef dentreprise dune PME ou dun cadre dirigeant. Il en est le collabora-teur direct, polyvalent et autonome. Il par-ticipe la gestion oprationnelle de lentre-prise dans ses dimensions administrative, comptable, commerciale, humaine Il

    contribue par ailleurs lamlioration de lefficacit de la socit en optimisant son organisation. Il joue galement un rle d-terminant dans la prennit de lentreprise par lanticipation des besoins, laccompa-gnement du dveloppement et la participa-tion au contrle de lactivit. Lassistant de gestion PME/PMI reprsente le bras droit du chef dentreprise, en le secondant de faon trs large : recrutement, mana-gement, comptabilit, etc. , rsume le conseiller du Greta. Les futurs diplms vont ainsi apprendre, durant un an et demi, tre organiss, autonomes, rigoureux, avoir le sens des responsabilits ou encore faire preuve dun esprit dinitiative, danalyse et de synthse.

    Un beau challenge attend donc ces tu-diants, dautant que cette premire promo-tion de BTS est dterminante. En effet, si lessai est concluant, dautres formations de niveau 3 pourraient voir le jour en pro-vince Nord.

    BTS assistant de gestion :une grande premire dans le NordVolont forte de la Province nord, un BTS (brevet de technicien suprieur) assistant de gestion PME/PMI a t mis en place en juillet dernier. Les petites et moyennes entreprises de la rgion prsentent en effet dimportants besoins dans ce domaine.

    Texte : Aurlie Cornec - Photo : Daniel Wilicki

  • 14 Impact co n5 / Octobre 2013

    Par Matre Jean-Daniel BURTET, notaire associ Nouma et membre du Groupe Monassier

    INTERCoNsULAIREMarie Jeanne Stevaux - Photos : CCI-CMA

    Deux projetspour la CMA

    Mieux accompagner les porteurs de projets et les entreprises artisanales du Nord en leur assurant davantage de proximit et en mettant leur dis-position toute linformation ncessaire, cest tout lobjectif de la future antenne CMA de Kon. Sur un terrain de 30 ares du lotissement Les Cassis, Pont-Blanc, le nouveau btiment de 750 m2 com-prendra galement un espace dexposition et de formation. Il sera implant proximit des locaux de la CCI Pont-Blanc. Lors de lassemble gn-rale de la Chambre de mtiers et de lartisanat, une autorisation de programme et de crdits de paiement a t vote pour cette opration hau-teur de 310 millions de francs. Le dmarrage des travaux est prvu pour le second semestre 2014. Quant au deuxime projet, celui dun village artisa-nal sur la zone damnagement concert Panda, Dumba, la Secal, promoteur, a confi lopration un cabinet darchitectes. Le programme prvoit prs de 3000 m2 de docks, 214 m2 de bureaux. Le cot global est estim prs de 600 millions de francs. La livraison est prvue mi-2014.

    Une journe pour lentreprise KonLe 10 octobre Kon, la CCI, en partenariat avec la Province nord, a organis une journe pour lentreprise. Porteurs de projets, mais aussi dirigeants confirms du Nord mais galement du Sud taient donc attendus la salle Au Pitiri afin de dcouvrir et de redcouvrir les aspects de la vie de lentreprise. Institutions et divers organismes lis la vie de lentreprise taient l pour accueillir le public : lAdie, Initiative Nouvelle-Caldonie, lIcap, les trois chambres consulaires, des banques, ainsi que la Cafat, les services fiscaux ou encore lAgence franaise de dveloppement, pour ne citer queux. Conu selon une formule dchanges avec ces professionnels, ce rendez-vous a permis aux porteurs de projets ainsi quaux entreprises en dveloppement de rencontrer des interlocuteurs privilgis. Pour que les porteurs de projets des tribus ou personnes non motorises puissent y assister, la CCI avait mme mis en place un service de ramassage de bus : Poum-Kon, Ougoa-Kon et Canala-Kon. Rappelons que grce ses agences, la CCI-NC est prsente Bourail, Koumac, Kon. Des permanences sont galement assures La Foa et Poindimi.

    Le march Broussard est en ligneSi la plupart des Caldoniens connaissent le fameux march Broussard organis chaque samedi dans la halle de Ducos de six heures midi, peu dentre eux savent que lv-nement est une initiative de lassociation du mme nom. Aujourdhui, il a son site Inter-net, ce qui lui permet de mieux valoriser ses actions de promotion de produits locaux, agricoles, agroalimentaires et ceux issus de lartisanat dart.Ainsi, www.marchebroussard.nc affiche son agenda, avec lorganisation de marchs broussards dans les communes partenaires, lactualit de lassociation, les rendez-vous ne pas manquer ainsi que le produit et la recette du mois. Par ailleurs, un espace de prsentation est rserv chaque nouvel adhrent et la liste des producteurs fait lobjet dun onglet part. Pour rappel, lassociation a t cre en 2011 sous limpulsion de la Province sud. Tous ses adhrents sont signataires dune charte de bonnes pratiques.

  • 15Impact co n5 / Octobre 2013

    La socit civile immobilire,un outil aux intrts multiplesPar ses caractristiques juridiques, la so-cit civile immobilire (SCI) est un mode dorganisation du patrimoine immobilier qui permet une dtention de biens, stable, prenne et concerte, plusieurs. Son int-rt est aussi conomique quand il sagit, pour lentrepreneur, de protger ses biens ou, pour des parents, de transmettre quita-blement leurs biens.

    La SCI, un outil optimisde gestion du patrimoineLongtemps utilise pour investir en toute confidentialit, la socit civile immobi-lire (SCI) daujourdhui na plus rien voir avec la socit cran dhier. Elle est devenue un outil de gestion et dorgani-sation des patrimoines immobiliers que familles, couples et professionnels peuvent dsormais sapproprier. En effet, les oppor-tunits juridiques et fiscales lies la SCI peuvent rpondre, sur mesure, aux besoins et objectifs poursuivis. Ainsi, des parents dsireux de transmettre leurs biens immo-biliers leurs enfants y verront un outil de gestion et de planification plus efficace que lindivision. En assumant la grance de la socit, un parent garde le contrle du bien

    (travaux, amnagement, location).Par le biais du dmembrement crois des parts sociales, le couple de concubins ou de pacss se protgera des consquences du dcs de lun et sorganise dores et dj pour continuer jouir du bien acquis en commun.Autre exemple, en logeant un bien dans une SCI, le professionnel organise sa pro-tection face aux poursuites de ses cran-ciers. Et surtout, en choisissant le rgime fiscal adquat, les investisseurs optimisent leur placement et leurs revenus.

    La SCI, un outildinvestissement scurisQuil sagisse de raliser un investissement locatif, dacheter une rsidence secondaire plusieurs ou denvisager la transmission de son patrimoine immobilier, le recours la SCI peut souvent tre indiqu. vi-demment, le fonctionnement dune socit nest pas sans frais : la cration et limma-triculation de la SCI, la tenue des comptes ou encore lorganisation dassembles g-nrales entranent des dpenses. Mais, sur-tout, le maniement de la socit saccom-

    pagne de responsabilits et dobligations que le grant et tous les associs doivent prendre soin dencadrer par avance dans les statuts.Si ces derniers peuvent tre rdigs par simple acte sous seing priv et enregistrs, il est toutefois prfrable, pour lassurance dune bonne articulation des rgles de la socit et des rgimes matrimoniaux, de dresser un acte authentique. Celui-ci est dailleurs obligatoire lorsque les associs apportent un immeuble. Plus que jamais, le recours un notaire permet de traduire en droit les objectifs recherchs et de scuri-ser linvestissement.

    La loi impose la SCI de tenir une comp-tabilit. Plus simple que celle qui incombe aux socits commerciales, elle ncessite tout de mme de dresser un bilan annuel et de faire approuver les comptes par les associs.Cela entrane le cot dun recours un expert-comptable et les ventuels frais de fonctionnement dune assemble gnrale. La comptabilit retenue dpend troite-ment du rgime fiscal que les associs auront choisi : impt sur le revenu ou im-pt sur les socits. Ce choix difficile fera lobjet dun prochain article.

    LES CONSEILS dU NoTAIRE

    Par Matre Jean-Daniel BURTET, notaire associ Nouma et membre du Groupe Monassier

    DR

  • NOUVELLE FILIRE rglemente

    DC. 2013 :

    DEEE

    Dchets dEqu

    ipements

    Ele

    ctriques et Electroniques

  • 17Impact co n5 / Octobre 2013

    Aprs la province Sud en 2008, la province Nord en 2011, cest au tour de la province des Iles de rglementer les dchets polluants. Lobjectif est davoir un service quitable dans tout le pays sous forme de convention ou de rglementation , explique Angle Armando, responsable oprationnelle et administrative des filires de dchets recy-clables Trecodec.

    Tiga et LifouLe 1er juillet dernier, lco-organisme et la province des Iles ont sign une convention annuelle, renouvelable par tacite reconduc-tion, sur Lifou et Tiga. Le programme daction prvoit lorganisation de la collecte et du traitement des piles, accumulateurs, batteries, et huiles de vidange. Les pneu-matiques et vhicules hors dusage (VHU)feront lobjet doprations ponctuelles , prcise Angle Armando. Concernant la rpartition des cots financiers, les frais lis

    au fret maritime seront entirement pris en charge par linstitution. De son ct, lco-organisme assurera la totalit des cots de transports locaux, sur les les et la Grande Terre, ainsi que le traitement des dchets. La voie maritime sera utilise pour rapa-trier les dchets sur Nouma qui seront en-suite achemins vers les filires classiques. Les points dapport volontaire nauront au-cun investissement faire. Sur le volet com-munication et investissement des contenants,

    les frais seront rpartis 50/50 entre laProvince des les et Trecodec , poursuit-elle.

    Organiser le tri et la collectePour Trecodec, la premire phase de lop-ration a consist informer les entreprises et particuliers sur la mise en place de ce nouveau dispositif. Afin de sensibiliser la population au tri des dchets, des affiches ont t tra-duites en langue vernaculaire. Cette anne, nous allons lancer, le pack cole . Il sagit dun kit compos dune mini-batribox, dune affiche, de magnets et notes explicatives que nous remettrons aux tablissements scolaires sur demande ou lors de nos interventions , souligne Angle Armando. Sans la mise en place de points dapport volontaire, pas de tri ! Trecodec sest donc charg de trouver les socits et points relais afin de mettre en place les contenants adquats. Soixante points de collecte sont aujourdhui rpartis entre Lifou et Tiga. La majorit est destine

    la collecte des piles. Tous les tablissements scolaires et les instances administratives ont t quips de leur bac piles , rajoute- t-elle. Quant aux batteries et huiles de vi-dange, elles pourront tre dposes dans les garages ou stations-service habilits. Dici la fin de lanne, une convention devrait tre signe avec les les de Mar et Ouva. Pas de doute, le tri des dchets est bien laffaire de tous !

    La province des lesfait sa rvolution verte

    dvELOPPEmENT dURAbLE

    Piles, accumulateurs, batteries, huiles usages, la province des les vient de donner son feu vert pour collecter les dchets dangereux. Lifou et Tiga sont les deux premires pouvoir bnficier dun rseau de collecte mis en place par lco-organisme Trecodec.

    Un engouement des populations

    Lance en juillet 2012 par Trecodec, lop-ration de collecte des piles auprs des tablissements scolaires a rencontr un vif succs en province des les. Elle a permis de collecter prs de deux tonnes de piles, sur un total de cinq tonnes. Lors de la dernire Fte de la science, nous avons not une forte attente de la population pour trouver des solutions en matire de ges-tion globale de leurs dchets , commente Angle Armando.

    Lobjectif est davoir un servicequitable dans tout le pays sous forme

    de convention ou de rglementation.

    Les points de collecte TRECODEC sur l'le des Pins:

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    Texte : Sandrine Chopot - Photos : Trecodec

  • 18 Impact co n5 / Octobre 2013

    Sur la soixantaine dhectares environ que reprsente la mine Ada, actuellement exploite par MKM, cinq hectares font lobjet de travaux de rhabilitation , lance demble Ludmilla Taaviri. Depuis le 1er avril, dbut de son activit au sein du groupe, la jeune femme est quotidien-nement sur le terrain pour prenniser la rhabilitation entreprise depuis treize ans. Gestion des eaux, des verses, actions de revgtalisation et dmarche environne-mentale sont menes de front.

    Trio de chocTravaillant main dans la main avec la Dimenc (Direction de lindustrie, des mines et de lnergie), MKM sest galement rap-proch depuis trois ans du bureau dtude EMR (Environnement de la Mine au Rcif), spcialiste en ingnierie environ-nementale et minire. Nous travaillons avec eux sur lensemble de nos actions , prcise Ludmilla Taaviri. A partir dun

    cahier des charges dexploitation des mines, des zones de prservation ont t identifies. A chaque dcapage (retrait de la partie vgtale pour accder au minerai, ndlr), nous ralisons un passage pour lvacuation des eaux de pluie , prcise-t-elle.

    Gestion des eaux et des versesPar ailleurs, un systme de dcantation permet de filtrer les eaux de pluie avant leur vacuation naturelle vers les creeks. Des dcanteurs ont t mis en place un peu partout sur le site , ajoute-t-elle. Un systme demandant un entretien rgulier

    via un suivi des donnes releves sur le terrain. EMR, quant lui, relve les plu-viomtres pour valuer les quantits deau dverses. Nous organisons des runions hebdomadaires pour nous mettre au point avec eux sur des directives communes et rectifier les dysfonctionnements . Mme dmarche avec EMR en ce qui concerne les verses. Sur les trois verses identifies, deux ont dj t gres tandis que la der-nire est en cours , relve Ludmilla Taa-viri, satisfaite. Pour chaque verse, il faut compter en moyenne entre deux trois ans de travail. Une dmarche de longue haleine qui a galement son cot. Rien que pour la verse Ravine, dune surface de prs de 14 000 m2, MKM a dj engag 8,7 mil-lions de francs pour la revgtalisation.

    La revgtalisation par MKM

    TENdANCE NICkEL

    Depuis le dbut de son activit en 2000, la socit Ma Kouaoua Mines (MKM) fait office dexemple en matire de rhabilitation des mines. Sur ses concessions du Mont-Dore, en baie NGo, la mine orpheline Ada est le terrain de jeu de Ludmilla Taaviri, charge du suivi environnemental du groupe MKM. Le point avec cette spcialiste.

    Par Amlie Rigollet Photo : Niko Photos

    Protgerlenvironnement

    Au-del des actions de gestion des eaux et des verses, MKM effectue galement des rapports administratifs relatifs aux actions menes en faveur de la protection de lenvi-ronnement sur site. Cela nous sert surtout raliser une gestion interne efficace , assure Ludmilla Taaviri. Cinq six pellistes environ-nementaux ralisent des travaux sur site. Des actions qui vont de la cration de trous, la construction denrochements, le placage de drains ou la cration de ceintures de cailloux.

    Gestion des eaux, des verses, actions de revgtalisation et dmarche environnementale

    sont menes de front

  • La revgtalisation par MKM

  • 20 Impact co n5 / Octobre 2013

    Conflitsentre associs : par o la sortie ?

    Dossier

    Marie Jeanne Stevaux - Photos : Marc Le Chlard

    20 Impact co n5 / Octobre 2013

  • 21Impact co n5 / Octobre 2013

    Mieux vaut prvenir que gurir... Pas si simple dans le monde des affaires, mais cest pourtant ce que recommandent tous les spcialistes de la cration dentreprise, a fortiori lorsquil sagit dune socit de type SARL. tre conseill par un profes-sionnel au stade de la mise en place du pro-jet cote toujours moins cher quun conflit ouvert, dont les consquences peuvent tre la perte de temps, dnergie, dargent et plus grave encore, demplois. La SARL, bien plus que dautres formes de socit, est dabord base sur la personnalit des associs. Cest ce quon appelle dans le jargon juridique laffectio societatis . Avant de sengager, quelques prcau-tions sont primordiales afin dviter des situations qui pourraient vite dgnrer. Dabord, il vaut mieux bien connatre son futur partenaire et dfinir le rle ainsi que les missions de chacun au sein de la socit car le cadre est trs strict. Nous rencontrons des confusions au niveau de la terminologie grant-associ. Souvent, les associs sont aussi grants avec les mmes pouvoirs de gestion et de dcision, ce qui peut engendrer des tensions et dbou-cher sur la dissolution de la socit si le conflit senlise. Do la ncessit de bien se renseigner en amont auprs de profession-nels , explique Lisa Sanchez du cabinet La Juridique.

    Soigner les statuts, impratif !Autre point crucial, la rdaction des statuts : tel un mode demploi, ils fixent les rgles du jeu entre les associs et les grants, la socit et les tiers. Avant de les signer, il vaut mieux avoir bien assimil comment ces rapports sarticulent ainsi que les solu-tions qui pourraient tre mises en place en cas de msentente. Car si des problmes

    surviennent, le premier rflexe sera daller les consulter. Autant ne pas les prendre la lgre au niveau du contenu : leur rdac-tion est non seulement un acte indispen-sable, mais une prcaution supplmentaire. Il arrive que certains aspects aient t minimiss voire oublis, ce qui complique les choses, surtout dans une situation

    conflictuelle. Ainsi, la procdure des ces-sions de parts ou encore de dmission dun grant doit tre clairement rdige. En cas de msentente, on ne peut pas abandonner ses parts pour sortir de la socit et cest un point que beaucoup de chefs dentre-prise ignorent , prcise-t-elle. Idem pour la rpartition des parts, qui doit tre avant tout quitable et pas simplement galitaire.

    Lorsquun associ apporte tous les moyens financiers, il na pas forcment la majorit des parts. Parfois, cest un pr-teur, puisque la somme non apporte en capital lui sera rembourse par la socit. Le savoir-faire et les comptences peuvent aussi peser leur poids dans la constitution dune socit , prcise la juriste.

    Des associs qui ne sentendent plus, des problmes de trsorerie, de gestion, de communication interne Autant de situations qui peuvent entraner des conflits et la longue mettre lentreprise en pril. Mais avant que chaque protagoniste ne sorte la hache de guerre, des solutions existent en amont. Et, quand plus rien ne va, le recours la mdiation est une alternative. Itinraire dun long fleuve pas toujours tranquille.

    Les associs sont souvent dmuniset ne parviennent pas toujours grer la

    situation et si aucun ne lche prise, cela peut mettre des annes, un peu comme dans un

    divorce quand les deux parties se dchirent

    DR

  • 22 Impact co n5 / Octobre 2013

    Dossier

    Quand argent et famillesen mlentComme dans tout partenariat, des diver-gences peuvent surgir au fil des annes et le conflit saccentue souvent lorsque les affaires sont moins florissantes. Les diff-rends peuvent tre lourds de consquences dun point de vue financier et nuire la bonne marche des affaires. Les associs sont souvent dmunis et ne parviennent pas toujours grer la situation et si aucun ne lche prise, cela peut mettre des annes, un peu comme dans un divorce quand les deux parties se dchirent , conclut la ju-riste. Mme constat du ct de la Chambre de mtiers et de lartisanat, la msentente entre associs dcoule la plupart du temps de statuts mal conus. Parmi les situa-tions rcurrentes, il y a bien sr le blocage des dcisions, dans le cas dune associa-tion 50-50, mais pas uniquement. Mais nous rencontrons aussi des cas de conflits dans les entreprises familiales, lclate-ment du couple par exemple, qui viennent impacter directement lactivit. Ds lors

    que le conflit est install, lentreprise est en danger : outre son image corne lorsque les diffrends sont connus des clients, four-nisseurs et partenaires, les efforts des diri-geants sont concentrs sur autre chose que loprationnel aussi longtemps que dure une ventuelle procdure. De ce fait, il est intressant de proposer un retour au dia-logue par la mdiation , explique Alexia Basset, directrice des services de dvelop-pement conomique.

    Sortir du conflit par le hautAlternative des procdures parfois lon-gues et toujours trs coteuses, surtout pour les TPE, le processus de la mdiation vise structurer une nouvelle relation de communication, recadre et apaise avec laide dun professionnel. Le conflit entre des associs, cest dabord une histoire humaine, mais le tout est den sortir dune manire constructive et non destructive.

    Dans la plupart des cas, les diffrends manent dune mauvaise comprhension, de besoins non reconnus, ce qui engendre une grande souffrance. Et au final, les consquences peuvent tre dvastatrices tous les niveaux. La mdiation apporte une nouvelle perception des choses et vise recrer un lien prenne rapidement : elle se rapproche du processus du palabre ,

    expliquent les spcialistes Batrice Levasseur et Grard Joyault du cabinet Orase. L o la conciliation impose des solutions, la mdiation reste avant tout une dmarche volontaire : elle accueille lexpression de la difficult des personnes en conflit, puis les accompagne pour que chacune trouve son chemin et quen-semble, elles choisissent les solutions qui

    Ds lors que le conflit est install,

    lentreprise esten danger...

  • 23Impact co n5 / Octobre 2013

    leur conviendront le mieux. Les mdia-teurs, au nombre de 17 en Nouvelle-Ca-ldonie, sont tous des professionnels des relations humaines forms aux techniques de communication et de management : coute, neutralit et impartialit sont les qualits indispensables. Par ailleurs, ils

    sont tenus la plus stricte confidentialit sur tout ce qui se dit, y compris devant un juge, si tel tait le cas. Si le rle du m-diateur nest pas de rsoudre le conflit, il reste un facilitateur de relations humaines et aide les parties trouver une solution

    viable , soulignent-ils. Selon les chiffres, dans 60 % des affaires contentieuses, les deux parties acceptent de ngocier et sur ce mme pourcentage, prs de 90 % des dos-siers dbouchent sur un accord amiable. Lorsquun protocole est trouv, nous assurons un suivi durant trois mois avec

    une possibilit dvaluation. Depuis que nous exerons, nous navons jamais eu le mettre en place. La mdiation, cest un peu le dveloppement durable de la rela-tion humaine ! concluent-ils.

    Conflits entre associs : par o la sortie ?

    Si le rle du mdiateur nest pas de rsoudre le conflit, il reste un facilitateur de

    relations humaines et aide les parties trouver une solution viable

    Un nouveau service pour les

    entreprisesAfin dviter lenlisement dun conflit dans len-treprise, CMA, CCI et Chambre dagriculture ont mis en place un service de mdiation en par-tenariat avec le cabinet spcialis Orase. Dans un premier temps, vous serez reu gratuitement par un mdiateur professionnel lors dun entre-tien de conseil et dorientation. Ensuite, si vous tes toujours intresss par la dmarche, vous pourrez bnficier dun service de mdiation, voire une formation, un tarif prfrentiel. Pour en savoir plus, il suffit de vous rapprocher de votre organisme consulaire.

    Trois questions Vronique Chodzko,juriste libraleUn grant peut-il dmissionner tout moment ?Oui et sans mme avoir justifier dun motif lgitime : il ny a aucune disposition dans le Code de commerce relative la dmission du grant, ce qui signifie que les statuts lorganisent librement. Pour se prmunir contre une dmission intem-pestive qui mettrait la socit en pril, les statuts peuvent prvoir un pravis ainsi que lobligation daller jusqu la fin dun exercice social. Dans ce cas, la dcision de dmissionner doit respecter ces clauses statutaires, dfaut, elle constitue une faute du grant.

    Une SARL peut-elle fonctionner sans grant ?Ce nest pas possible. En revanche, en cas de conflit, les associs peuvent refuser de prendre le relais. Cela nempchera pas le grant de dmissionner, mais il devra notifier tous les associs sa dmission puis convoquer une assemble gnrale durgence pour dsigner un nouveau grant. La rdaction dun rapport de gestion pour la priode allant jusqu la fin de ses fonctions est une autre obligation. Le grant associ peut-il contraindre les autres lui racheter ses parts ?Certainement pas. Si les associs ne souhaitent pas acqurir les parts, elles peuvent tre proposes un acqureur extrieur, agr par les autres associs. En cas de refus, les associs ont un dlai de trois mois, qui peut tre renouvel une fois, pour racheter les parts. La socit peut galement, avec le consentement de lassoci cdant, dcider, dans le mme dlai, de rduire son capital du montant de la valeur des parts de cet associ et de racheter ses parts au prix dtermin dans les condi-tions statutaires.

    DR

  • 25Impact co n5 / Octobre 2013

    Le BTP sera cologique ou ne sera plus. En tmoignent les entreprises mtropoli-taines du secteur qui, 53 %, travaillent aujourdhui sur la matrise nergtique. Cette rvolution, ne du Grenelle de len-vironnement, a boulevers la profession. La Nouvelle-Caldonie ne peut rater ce train davenir. Nous devons anticiper , martle Alain Azas, secrtaire gnral de Celeco-BTP*. Notre objectif tant de rapprocher les entreprises et ladministration sur les problmes du BTP, nous proposons une analyse du prsent et une visibilit sur le devenir de la filire.

    Rglementation nergtiqueUne chance cruciale approche en effet grands pas. Ds 2014, une rglementation nergtique pour toute nouvelle construc-tion devrait voir le jour en Nouvelle- Caldonie. Cela impliquera de profondes modifications dans les mthodes. De nou-veaux mtiers et donc de nouveaux savoir-faire apparatront dans lisolation et la maintenance. Cest une chance pour le BTP , prdit Alain Azas. Runis en assemble gnrale le 21 aot dernier, les partenaires de Celeco-BTP ont tabli une stratgie sur la priode 2013-2016. La premire anne, ils souhaitent consolider les curs de mtier en partici-pant, notamment, la rdaction du projet de rglementation nergtique confi la Dimenc (Direction de lindustrie, de la mine et de lnergie). Cette mme anne, la Cellule conomique souhaite simpliquer dans le transport en commun en site propre envisag pour le Grand Nouma.

    Outils danalyseCette implication dans les innovations sera poursuivie en 2014-2015 en dveloppant la varit des services offerts et en favo-risant la transversalit des mtiers. Enfin, sur la priode 2015-2016, laccent sera mis sur le dveloppement de lexpertise. Au final, nous voulons favoriser lemploi et la

    formation. Ce sera une des nouvelles mis-sions de Celeco-BTP , souligne son secr-taire gnral.Pour gagner en efficacit, la cellule a d-velopp de nouveaux outils danalyse et dinformation. La base de donnes Prom-the offre un baromtre de lactivit de la filire en traduisant la commande publique ou prive en chiffre daffaires potentiel. Une note de conjoncture trimestrielle est publie sur le site de la Cellule afin de dgager les grandes tendances du march. Sur ce mme site, lensemble des appels doffres en cours sont accessibles. Une

    analyse des investissements de lensemble des collectivits peut aussi tre consulte afin danticiper entre les projets raliss et ceux venir. Enfin, dans le cadre de la dmobilisation de lusine de Vavouto, Ce-leco-BTP prsente chaque mois une prvi-sion des chantiers en cours et venir.

    * Celeco-BTP (Cellule conomique du BTP) est une associa-tion paritaire regroupant lensemble des acteurs de la filire : les trois provinces, le gouvernement, ltat, la ville de Nou-ma, les oprateurs sociaux (SIC, Secal, FSH), la Fdration du BTP-NC, le Medef-NC, la CCI, lOrdre des architectes, le Syndicat des bureaux dtudes, le Syndicat des promoteurs constructeurs...

    Celeco-BTP : un baromtre bton

    bTP

    Depuis plus de vingt ans, la Cellule conomique du BTP (Celeco-BTP) analyse le march et dveloppe ses outils danticipation. Elle est devenue un instrument prvisionnel essentiel pour lensemble des acteurs du secteur. Et dj, elle prvoit un nouveau BTP vert pour les prochaines annes.

    Texte : Frdric Huillet - Photo : DR

    Ds 2014, une rglementation nergtique pour toute nouvelle construction devrait voir le jour en Nouvelle-Caldonie.

  • 27Impact co n5 / Octobre 2013

    CoMmERCE

    Biomonde : un nouveau mode de consommation

    Hype :un concept storeavec vue sur merCatgorie de magasin encore mconnue en Nouvelle-Caldonie, le concept store Hype a ouvert ses portes le 2 mai dernier. Situe sur la Promenade de lAnse Vata, la boutique propose ses clients toute une gamme darticles raffins destine aux femmes : du prt--porter avec des marques comme Zadig et Voltaire, Vanessa Bruno ou Isabel Marant, des objets de dcoration et dart de la table, des bougies et savons parfums, du linge de maison Hype vend galement des accessoires, des bijoux fantaisie ainsi que des petits meubles fauteuils, tables, poufs en bambou laqu notamment. La nouvelle boutique Hype est une fusion entre le magasin Ylang Ylang qui tait situ la galerie du Palm Beach et Hype Dco en centre-ville , explique Graldine Alquier, la grante.

    Une clientle nouvelleLes clientes qui frquentaient les deux anciennes boutiques se sont dplaces jusqu la Promenade et le magasin a par ailleurs gagn une nouvelle clientle. Nous ac-cueillons des touristes australiens et no-zlandais, ainsi quune clientle nouvelle : de jeunes mamans qui viennent se balader et apprcient le cadre agrable de la boutique , prcise Graldine. Aux 90 m de surface de vente, amnags avec lgance, sajoute en effet limpre-nable vue sur le lagon. Un argument de taille pour sduire une clientle exigeante.

    Texte : Aurlie Cornec - Photos : Patrick Chalas

    Texte : Aurlie Cornec - Photos : DNC PHOTO

    Ouvert en novembre dernier, la boutique Biomonde, situe place des Cocotiers, propose diffrentes gammes de produits bio : picerie, boissons, cos-mtiques, crmerie, fruits et lgumes. Les produits transforms sont imports depuis lEurope, les fruits et lgumes proviennent de Nouvelle-Zlande et de Nouvelle-Caldonie.

    Biomonde : une cooprativene en 2008Le rseau Biomonde compte 180 magasins en France mtropolitaine ainsi qu La Runion et depuis peu en Nouvelle-Caldonie. la diffrence des franchiss, les grants des magasins Bio-monde gardent leur indpendance et leur ancrage local. Nous sommes adhrents la cooprative Biomonde. Un systme galitaire puisque chaque

    magasin possde une action de la cooprative. Cette adhsion permet davoir accs des condi-tions dachat privilgies avec chacun des four-nisseurs , explique Frdric Pratelli, le grant. Avec un bel espace de 180 m et un large choix de produits, la boutique Biomonde a rapidement su sduire les consommateurs. Notre clientle est plutt fminine, habitant Nouma et le Grand Nou-ma , prcise Frdric. Des produits de qualit et un cot raisonnable, une recette gagnante pour ce nouveau commerce de proximit. Nos objec-tifs sont de mettre en avant des produits bio issus de slections rigoureuses, doffrir un large choix (plus de 3000 rfrences), des prix tudis au plus juste et des produits frais locaux labliss Bio Pasifika. Nous proposons aussi des produits en vrac pour faire baisser le prix au kilo et rduire les emballages , conclut le grant.

  • 28 Impact co n5 / Octobre 2013

    Le Chteau Royala repris son blason

    ToURISmE

    Sous lenseigne Tera depuis fvrier 2011, le Chteau Royal a mis fin au contrat de gestion de lhtel en fvrier dernier pour devenir Chteau Royal Beach Resort & Spa . Initialement prvu pour 15 ans, le contrat a t rsili pour diverses rai-sons. Aujourdhui, nous avons repris le nom dorigine ainsi que la gestion de len-semble du complexe : lhtel, les trois res-taurants, les espaces de confrences et ceux de dtente et de loisirs. Ce qui nous permet de mettre en place une politique com-merciale globale, devenue prioritaire , explique Pascal Lafleur, prsident de la socit gestionnaire CNCT*. Ainsi, lob-jectif vis est non seulement de rationa-liser la coordination du site, mais surtout dafficher une vision claire du produit et des prestations auprs de la clientle et des tours-operators. Il sagit pour nous de vendre un site tout entier, avec une seule

    image, et non plus un htel dun ct, des restaurants, des salles de sminaires ou un spa de lautre , souligne-t-il.

    Une nouvelle feuille de routeDepuis quelques mois, diverses actions ont t mises en uvre : une communication renforce avec, entre autres, la nouvelle mouture du site Internet, une brochure destination des professionnels du tourisme et de lhtellerie et une stratgie commer-ciale diversifie auprs de la clientle lo-cale et internationale. Nous ciblons aussi une clientle sminaire, dAustralie ou de Nouvelle-Zlande, linstar des htels australiens qui organisent depuis de nom-breuses annes ce type dvnements. Et pour la partie dtente et loisirs, nos presta-tions seront la hauteur de leurs attentes. Parmi les projets en cours, la rnova-

    tion du parc attenant est dj en marche. Dune surface dun hectare et demi, le parc arbor sera mis disposition de la clien-tle de lhtel et de la clientle extrieure, avec la possibilit dorganiser des vne-ments en plein air : expositions, soires prives, et, pourquoi pas, des journes de cohsion pour les entreprises. Une acti-vit de yachting charter, relie lhtel mais pas uniquement, est aussi inscrite sur la feuille de route du complexe. Nous voulons faire venir une nouvelle clientle haut de gamme, en sortie la journe ou pour des croisires de plusieurs jours. Cest pour nous une faon de participer au dveloppement du tourisme. Jaimerais que le Chteau Royal soit une rfrence et redevienne le fleuron du tourisme et de lhtellerie caldonienne , conclut Pascal Lafleur. *compagnie Nouvelle-Caldonie tourisme

    Fleuron de lhtellerie caldonienne dans les annes 70, lenseigne Club Med durant vingt ans, puis Tera plus rcem-ment, le Chteau Royal vient de reprendre sa marque. Avec une politique commerciale rvise et des projets en cours, le complexe htelier veut afficher une meilleure identit.

    Texte : Marie Jeanne Stevaux - Photo : Chteau Royal

    Le Chteau Royal, cestUnhtel3toiles Troisrestaurantsetsalondeth Unbarlounge Unbarcaf-concert Unspa:parcoursaquatonic et soins esthtiques Troisespacessminaires Unparcdestinauxvnementiels UnsiteInternet: www.complexechateauroyal.nc Des prestations haut de gammeDesactivitstouristiques

  • 30 Impact co n5 / Octobre 2013

    Comment se portent les boulangeries- ptisseries ?George Lai Tham : Notre secteur est sinis-tr. Le prix de vente de notre pain blanc est en dessous de sa valeur relle. En mtro-pole, le prix de la baguette est suprieur celui pratiqu en Caldonie, de lordre de 20 30 %. Et en plus nous navons pas de baguette industrielle et proposons une qua-lit suprieure. Nous navons rien envier la mtropole. Ici, le pain est fabriqu de manire artisanale, avec des farines de qualit, mme pour les grosses boulange-ries trs mcanises.

    Quelles sont ces charges ?G.LT : Depuis 2006, les cots du bl, du salaire minimum et des charges de fabrica-tion nont jamais t rpercuts sur le prix de la baguette. Et pourtant, ils ont beau-coup augment. Et comme nos marges sont contrles dans un march trs concurren-tiel, ils ne permettent pas de prenniser une entreprise. Dautant que les boulangeries ont investi massivement depuis quatre ans dans du matriel de pointe trs cher. On estime entre 2,5 et 3 milliards de francs le montant de ces investissements quil faut bien rembourser.

    Pourquoi ne pas avoir augment vos prix avant ?G.LT : Parce que nous sommes confronts la problmatique de la vie chre. Mais si on gle les prix, on ne tiendra pas. Il y a trois ans, nous achetions la farine entre 100 et 110 francs le kilo. Aujourdhui, cest entre 119 et 123 francs. Cest 50 % plus cher quen mtropole. Si on y ajoute les investissements et les frais salariaux, nous sommes dans le rouge. Daccord pour par-ticiper la lutte contre la vie chre, mais nous ne pouvons pas aller plus loin. La

    preuve avec 130 emplois qui ont t sup-prims depuis 2006.

    Pour survivre, vous ne pouvez plus comp-ter que sur la baguette ?G.LT : Oui. Il faut nous diversifier pour lutter face aux importations. Aujourdhui, nous fabriquons les pains spciaux qui taient imports. Nous proposons des ptisseries et de la sandwicherie qui nous permettent damortir les cots. Sans eux, on coule. Cest notre seule voie de sortie.

    Pourtant, certaines boulangeries, dites de qualit , ne dsemplissent pas avec des pains de qualit ?G.LT : On ne parle pas du mme produit. Ce sont dautres farines qui ne correspondent pas au pain blanc. Nous, nous travaillons

    aux cts des familles moins favorises, comme avec le pain kilo que nous avons d diminuer 750 grammes, puis avec lco pain. Mais on le fabrique perte malgr les subventions du gouvernement. Quant aux boulangeries que vous appelez de qualit, elles sont toutes vendre.

    Que vous faudrait-il pour vous en sortir ?G.LT : Nous avons 600 emplois sauver. Une petite augmentation de 5 francs par baguette serait dj un premier pas. Et il faudrait rduire la diffrence de prix entre les grandes surfaces et les commerces de proximit.

    Les boulangers sont dans le ptrin. Selon George Lai Tham, prsident du syndicat des boulangers-ptissiers, la profession travaille perte sur la production de pain blanc et a enregistr 130 suppressions demplois depuis 2006. Si le prix de la baguette naugmente pas, de nombreuses enseignes baisseront le rideau.

    Texte : Frdric Huillet - Photo : Marc Le Chlard

    George Lai Tham : Nous travaillons perte

    ENTRETIEN AvEC

    George Lai Tham : Nous sommes confronts la problmatique de la vie chre. Si on gle les prix, on ne tiendra pas.

  • 31Impact co n5 / Octobre 2013

    Alors que le contexte conomique interna-tional malmne la stabilit de nombreux pays, la Nouvelle-Caldonie a connu une priode favorable concernant lvolution des salaires entre 2007 et 2010. De ma-nire gnrale, ces derniers ont augment plus rapidement que linflation. En effet, le salaire net mdian slve 204 000 francs CFP par mois, fruit dune hausse de 0,6 % par an en francs constants (cest--dire corrigs de linflation). Interroge sur la question, Corinne Vanreux, chef du ser-vice tudes diffusion, rappelle les coups de pouce donns aux petits salaires sur la priode (hausse du SMG (salaire minimum garanti) et du SMAG (salaire minimum agricole garanti), revalorisation des bas salaires) et la conjoncture favorable aux ngociations salariales . Avec prs de trois emplois salaris sur quatre, le priv a mieux bnfici des hausses de salaires sur la priode 2007-2010 : en francs constants, +1,7 % par an, contre -0,7 % dans le sec-teur public. La baisse dans le secteur pu-blic est lie aux nombreuses embauches effectues pendant la priode, souvent au profit de jeunes contractuels.

    Des salaires plus levsLaugmentation des salaires a surtout profit aux bas salaires des ouvriers et employs, reprsentant sept emplois sur dix. Ce constat fait cho auprs des sala-ris permanents, savoir ceux rests chez le mme employeur durant au moins 23 mois, puisque leurs salaires ont gagn 3 % par an de pouvoir dachat. Dautre part, lindustrie est le secteur le plus rmu-nrateur. Il enregistre un salaire mdian de 231 000 francs CFP par mois, soit 36 % suprieur celui des services ou de la construction. Le secteur des services, quant

    lui, est la gense des deux tiers des crations demplois. Et malgr ces em-bauches massives, pourtant structurelle-ment dfavorables aux salaires, la rmu-nration mdiane sest accrue de 1,4 % par an en francs constants , cest--dire corrigs de linflation. Ainsi, le salaire mdian du secteur ter-tiaire est de 170 000 francs CFP par mois. Cette situation sexplique par le dveloppement des activits de service haut niveau de qualifi-cation dans les secteurs bancaire, scientifique, technique, ou de commu-nication et dinformation.

    Pouvoir dachat salarial :o en est-on ?Ltude de lvolution des salaires entre 2007 et 2010 a permis lIsee de dresser un bilan du pouvoir dachat des salaris. Il faut tout dabord rappeler quun salari du public reoit une rmunration deux fois plus leve quun salari du priv (335 000 F CFP contre 177 000 F CFP). Une diffrence explique par un effectif plus qualifi dans le secteur public et une indexation et des versements de primes spcifiques. Nanmoins, catgorie so-cioprofessionnelle comparable, les carts de salaires sont relativement modrs , remarque Chlo Biddiscombe, conseillre technique du d-partement tude. Dans le sec-teur priv, le pouvoir dachat

    des salaris prsents en entreprise sur deux annes conscutives a gagn 4,2 % par an contre 2,4 % par an pour les agents de la fonction publique.

    Quels salairesen Nouvelle-Caldonie ?

    CoNOmIE

    En juin dernier, lInstitut de la statistique et des tudes conomiques de Nouvelle-Caldonie (Isee) publiait les rsultats de son tude ralise entre 2007 et 2010 sur les salaires des Caldoniens, tous secteurs dactivit confondus. Retour sur les lignes forces de leurs conclusions. Texte : Amlie Rigollet

    Les secteurs les plus rmunrateurs observs

    sont lindustrie et les services.

    31Impact co n5 / Octobre 2013DR

  • 32 Impact co n5 / Octobre 2013

    SUR LE wEb

    Avec 350 millions dordinateurs et 1,6 milliard de tlphones vendus chaque anne dans le monde, loutil informatique est venu rvolutionner lco-nomie tout entire ces trois dernires dcennies. Par ailleurs, 75 % de la population active dans les pays dvelopps en sont des utilisateurs au quotidien et un employ passe plus de 50 % de son temps de travail devant un ordinateur. Autres chiffres vertigineux : le chiffre daffaires dAma-zon se situe autour de 60 milliards de dollars et de 50 milliards pour Google. Chaque minute, 600 sites Internet voient le jour et la Chine, avec une stratgie 360, prpare dj ses champions pour le futur.

    Le numrique cre des richessesAujourdhui, la net conomie a envahi la plante

    tout entire et, telle la Rvolution industrielle au XIXe sicle, chamboule les visions la fois macro et microconomiques. Dveloppement de nou-velles activits, rentabilit amliore, cration de richesse et de valeur ajoute, le numrique est un facteur que lentreprise doit aujourdhui intgrer dans sa stratgie de performance et de comptitivit. Selon lexpert mtropolitain Chris-tophe Legrenzi, en confrence lauditorium de la CCI fin juillet, les entreprises qui ont revu leur fonctionnement en intgrant la dimension num-rique sont deux trois fois plus performantes et les business modles porteurs de fortes valeurs ajoutes condition de mettre en place un niveau de gouvernance optimum avec une vraie stratgie ainsi quun schma directeur . Pour lui, la Nouvelle-Caldonie est encore dans une sorte

    dge dor, mais elle doit faire les bons choix pour saisir les opportunits du numrique. Toute en-treprise, quelle que soit son activit peut y aller et cest un sacr challenge , concluait-il.

    la dimension net conomieEn confrence la CCI et luniversit dbut aot, le spcialiste mtropolitain Christophe Legrenzi a rappel lvolution et les enjeux du numrique aujourdhui. Si la net conomie sonne comme une rvolution lchelle mondiale, les entreprises caldoniennes ont tout intrt en tenir compte. Dtails.

    Texte : Marie Jeanne Stevaux

    DR

  • 34 Impact co n5 / Octobre 2013

    Organiser un vnementdentreprise : les cls du succsSminaire, convention, salon Organiser un vnement corporate peut sembler a priori assez simple. Dtrompez-vous ! Quil ait une fonction commerciale ou non, il ncessite une prparation rigoureuse. Voici quelques rgles dor pour faire de cet vnement un moment unique et inoubliable.

    Texte : Sandrine Chopot - Photo : Pop Events

    mARKETING CoMMUNICATIoN

    lorigine dun vnement, on trouve souvent une impulsion du genre : Et si on organisait un salon pour booster les ventes ? Avant de vous jeter leau, commencez par vous poser quelques ques-tions : quels sont vos objectifs, quelle est la cible vise, quel rsultat souhaitez-vous atteindre ? Une fois le brief dfini, place la mthodologie.

    Les incontournables Pour Jennyfer Jurion, responsable de lagence vnementielle Pop Events, la dcoration, la restauration, lanimation sont les lments cls de russite dun vnement . Code couleur, projection de vido, repas thme, animations (jeu, sketch)... autant de paramtres dont il vous faudra tenir compte en fonction du thme (fil rouge) de lvnement. Bien en amont de lvnement, pensez rserver un lieu. Assurez-vous galement que la capacit daccueil de la salle est bien proportion-ne au nombre de participants attendus et quelle correspond au type dvnement programm. Le choix du site est trs

    important. Faire une soire avec 100 per-sonnes dans un lieu qui peut en accueillir 600 nest pas du tout adapt , poursuit la responsable.

    Dfinissez une date proscrire les priodes de vacances sco-laires, la dernire semaine du mois et cer-tains jours comme le mercredi. Pour runir vos salaris, privilgiez les heures de tra-vail en journe. linverse, pour des v-nements grand public (salons), misez plu-tt sur les week-ends. Et noubliez pas de vrifier quels sont les grands vnements programms le mme jour.

    chaque public sa formuleIl existe un panel de type dvnements (salon, congrs, convention, sminaire, foire) et chacun dentre eux na pas la mme vocation. En fonction de la cible, de vos objectifs, du message faire pas-ser, vous de faire le bon choix. Noubliez pas de communiquer sur lvnement : affiche, carton dinvitation, publicit,

    dossier de presse, rseaux sociaux au-tant de supports dinformation envoyer bien en amont de la manifestation.

    Bien choisir lanimateurPour une convention en interne, faites appel une personne extrieure lentre-prise. Son rle est de donner le signal de dpart, danimer, de rythmer les changes et enfin de clturer le dbat. linverse, pour un salon professionnel, la prsence de vos salaris sur le stand est prfrable.

    Le jour J : soyez au top Quelques jours avant lvnement, pr-voyez de faire une rptition. Le jour mme, soignez laccueil (badges, htesses), res-pectez au plus prs le programme annonc. Pensez laisser une trace de lvnement aux participants : goodies, documentation de prsentation Lvnement termin, ne vous reposez pas sur vos lauriers ! Pr-voyez denvoyer, dans la semaine qui suit, un compte rendu lensemble des parti-cipants. Chefs dentreprise vous voil pars !

  • 35Impact co n5 / Octobre 2013

    On avait presque oubli son existence. Tout juste des images en noir et blanc dignes dun film dsuet. Pourtant, le r-seau pneumatique remonte la surface et grimpe nouveau les tages. Car tout ne peut tre transmis par Internet. Une prise de sang, un besoin en mdicament, la dernire ordonnance du mdecin : tous ces lments ncessitent une transmission rapide et efficace.Au lieu de mobiliser du personnel, le mdi-ple a prvu un transport ultra rapide grce un rseau pneumatique. Plus de trois kilomtres de tuyaux vont assurer le lien entre les services. Des cartouches dune trentaine de centimtres de long vhicu-leront les prises de sang la vitesse de sept mtres par seconde. Quatre turbines propulseront lair dans les tuyaux vers cin-quante-quatre stations de rception.

    Comme un rseau de trainsLe rseau ressemble un plan de bus ou de trains avec ses quatre lignes et ses vingt-six aiguillages. Linfirmire na plus qu dposer son prlvement ou sa demande dans une cartouche quipe dune puce lectronique. Une fois installe dans la sta-tion, lordinateur pilotant seul le systme reconnat la destination. Les tubes de 160 millimtres de diamtre labsorbent, quel que soit ltage. Aucune intervention hu-maine dans la conduite nest ncessaire. Le logiciel gre les flux, dans un sens comme dans lautre et quel que soit ltage. Et pour des transports plus fragiles comme les chantillons atomiques, il rgule la puissance vers le bas. Tout est paramtr.Ce nouveau systme pneumatique est sou-vent appliqu en Europe pour la gestion des transports de fonds de stations-service dhypermarchs et de pages. Il rduit les risques de braquage. Il prouve aussi son utilit dans le domaine hospitalier en of-frant un gain de temps et dargent dans les transports urgents.

    PartenariatsPour le mdiple, KLT (Koutio lots tech-niques) a remport le march quil sous-traite avec son partenaire Aerocom qui est charg du logiciel de gestion. Ce dernier a confi la socit caldonienne Cipac la mission dinstaller le rseau pneumatique en lien avec lentreprise de plomberie TPF. Pour cette dernire, le dfi est formateur car une nouvelle technicit dassemblage est indispensable au bon fonctionnement du circuit, au millimtre prs. Aucune colle ne doit freiner le parcours des cartouches. Les raccordements des coudes et des aiguil-lages impliquent un savoir-faire trs pointu.Le march pneumatique illustre une nou-velle fois la collaboration dentreprises ca-ldoniennes avec le groupe Vinci via KLT, matre des lots techniques. Les ingnieurs du gant franais veillent la qualit des prestations et contribuent la monte en technicit des entreprises caldoniennes. Jusqu la maintenance qui pourra ainsi tre confie larrive au prestataire cal-donien.

    MdIPLE

    Le sang et les mdicamentssous pressionLanctre de la transmission de documents trouve une nouvelle jeunesse. Un rseau pneuma-tique sera install tous les tages du mdiple pour faciliter le transport de prlvements danalyses, dordonnances et de mdicaments. Les cartouches circuleront en silence mais grande vitesse dans des tuyaux sous la conduite dun logiciel hyper sophistiqu.

    Texte : Frdric Huillet - Photos : Niko Photos

    Linfirmire na plus qu dposer son prlvement ou sa demande

    dans une cartouche quipe dune puce

    lectronique. Une fois installe dans la station, lordinateur

    pilotant seul le systme reconnat

    la destination.

    Le rseau ressemble un plan de bus ou de trains avec ses quatre lignes et ses vingt-six aiguillages

    Des cartouches dune trentaine de centimtres de long vhiculeront les prises de sang la vitesse de sept mtres par seconde. Quatre turbines propulseront lair dans les tuyaux vers cinquante-quatre stations de rception.

  • 36 Impact co n5 / Octobre 2013

    quoi servent les Incoterms ? En matire de commerce international, importateurs et exportateurs ne savent pas toujours que les pratiques utilises dans leurs pays respectifs peuvent tre diffrentes. Ce qui peut provoquer des malentendus, des litiges voire des procs. Abrviation de langlais Interna-tional Commercial Terms (termes du commerce international), les Incoterms ont t crs par la Chambre de commerce internationale. Ces codes, en anglais ou en franais, sont des lments cls dans la rdaction des contrats internationaux de vente. Ils dfinissent les responsabilits des parties pour le transport et le ddouanement de la marchandise. Depuis leur mise en place initiale, lvolution du commerce international a entran des mises jour rgulires. La premire version date de 1936 et la dernire de 2011. Les Incoterms sont utiliss par bon nombre de professionnels, tels que les transitaires et entreprises spcialises dans limport-export. Si vous souhaitez lacqurir, il est disponible la CCI-NC.

    Quelle est la diffrenceentre des arrhes et un acompte ?Lors dune commande ou de la signature dun contrat de vente, il nest pas rare de devoir verser une certaine somme dargent. Selon quil sagit darrhes ou dacompte, les enga-gements sont nanmoins diffrents. Ainsi, les arrhes sont imputables sur le prix total et les deux parties peuvent se dsengager. Ce qui signifie, pour lacheteur, quil perd largent vers et, pour le vendeur, quil rend le double de la somme reue. Lacompte, quant lui, est totalement diffrent : ni lacheteur, ni le vendeur nont la possibilit de se ddire sans sexposer des sanctions avec dommages et intrts.

    Peut-on crerune SARL avec un euro ? Le capital un euro est uniquement une accroche publicitaire, mais il est vrai que le dpt dun capital minimum nexiste plus depuis la loi Dutreil de 2003. Le montant est fix librement par les associs dans les statuts. Cependant, lentreprise, quelle quelle soit, a toujours besoin de fonds propres et plus le capital sera petit, plus la crdibilit, notamment par rapport son banquier, le sera galement. Par ailleurs, en cas de liquidation dune entreprise qui se trouverait rapidement en tat de cessation de paiements du fait dune capitalisation excessivement faible, la responsabilit de ses dirigeants serait totalement engage.

    Pourquoi un grant minoritairedoit-il cotiser la CRE ? Justement parce quil est minoritaire et donc affili, comme les salaris, au rgime gnral Cafat et celui de la retraite complmentaire, la CRE. En cas de non-respect de cette obli-gation, les pnalits sont de lordre de 0,9 % par mois de retard et cet oubli risque de vous coter fort cher. En revanche, les grants majoritaires relvent du Ruamm, rgime unifi dassurance maladie, et ne sont donc pas concerns par les cotisations de retraite obliga-toire. Ce qui ne doit pas les empcher de penser leurs vieux jours !

    Par Marie Jeanne Stevaux

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  • 37Impact co n5 / Octobre 2013

    Par Marie Jeanne Stevaux

    ACTUALIT RGLEmENTAIRE

    Vu dans le JONC...

    En octobre,noubliez pas...

    Linfo entreprisesavec le Medef-NC

    Code de commerceCertaines dispositions concernant le droit des socits et les pouvoirs denqute en matire de droit la concurrence ont t tendues la Nouvelle-Caldonie. Lentre en vigueur de ce texte date du 30 juin dernier. Dcret 2013-563 du 26.06.13 (JONC n 8932 du 30.07.13)

    IntressementLe gouvernement de la Nouvelle-Caldonie a approuv lavant-pro-jet de loi du pays sur lintressement. Ce texte prvoit de rendre la mesure obligatoire pour les entreprises de 50 salaris et plus, et de porter le plafond des sommes exonres de charges sociales verses aux salaris 20 % au lieu des 12 % actuellement prvus par le Code du travail.

    Groupement demployeursAvis favorable galement pour lavant-projet de cration de groupe-ments demployeurs. Cette entit juridique, association ou cooprative but non lucratif, aurait pour objectif daider les petites structures faire face aux exigences du march en termes de comptitivit.

    A la hausseLes produits agricoles28 000 tonnes, cest ce que reprsente la production agricole en 2012 toutes filires confondues, soit une volution de 12 % par rapport lanne prcdente. Fruits et lgumes ainsi que crales ont progress de prati-quement trois tonnes eux seuls.

    A la baisseLa cration dentreprise

    En 2012, 5 200 structures nouvelles ont vu le jour contre 5 213 lanne prcdente. Cette variation, mme faible, annonce un tassement dacti-vit, signe dun ralentissement conomique. Le secteur de la construction

    continue tre affect.

    Le 31Impt sur le revenuPaiement du solde sur les revenus perus en 2012.

    Limpt sur les socitsDclaration de rsultats si exercice clos au 30 juin.

    Contribution exceptionnellede solidaritPaiement sur les revenus dactivits imposes en BIC (bnfices industriels et commerciaux), BNC (bnfices libraux) et bnfices agricoles ainsi que sur les revenus fonciers.

    Taxe sur les spectaclesDclaration et paiement (sauf cercles et maisons de jeux)

    La priode dessaiComme elle nest pas automatique, la priode dessai doit expressment tre prvue au contrat de travail, CDD ou CDI. Cette phase de test rci-proque permet :

    lemployeurdvaluerlaptitudeprofessionnelledusalari;ausalaridapprcierlanatureetlesconditionsattachessonemploi.Durant cette priode, le contrat peut tre rompu par lune ou lautre des parties sans motif, sans pravis, sans formalit et sans indemnit. La dure de lessai doit apparatre clairement dans le contrat : elle dpend de la nature et de la dure du contrat (CDD de plus ou moins de six mois ou CDI) et du statut du salari (employ-ouvrier, agent de matrise ou cadre). Larticle 38 de lAIT, accord interprofessionnel territorial, fixe les dures en fonction de la nature des contrats et du statut du salari. Sur les possibilits de renouvellement, certaines conventions collectives ont pu fixer des dispo-sitions diffrentes de celles de lAIT. Il est donc indispensable de consulter la convention collective applicable votre entreprise.

    Retrouvez chaque mois dans cette rubrique un conseil parmi les questions les plus frquem-ment poses au service juridique du Medef-NC dont 60 % des entreprises adhrentes ont moins de 10 salaris. Et pour en savoir plus, nhsitez pas consulter le site Internet de la fdration des entreprises : www.medef.nc

  • 38 Impact co n5 / Octobre 2013

    BTIMENTPrix : 70 MFDescription : Travaux de revtement de faade

    CHRPrix : 39 MFDescription : Service de gamelle

    COMMERCEPrix : 30 MFDescription : vente de tlphones portables.

    COMMERCE GROSPrix : 70 MFDescription : Production horticole

    COMMERCEPrix : 140 MFDescription : Commercialisation dquipements,de logiciel de mesure, de positionnement et de guidage.

    REPRIsE dENTREPRISE

    Informations DtailsSecteur dactivit BtimentForme Juridique SARLAnciennet de lentreprise Localisation NoumaChiffre daffaires Entre 100 et 200 MFPersonnel Salari Entre 15 et 20Type de cession 100 % des partsRaison de la cession RetraiteInformations complmentaires Bonne rentabilit

    Informations DtailsSecteur dactivit CommerceForme Juridique SARLAnciennet de lentreprise Localisation NoumaChiffre daffaires Entre 50 et 100 MFPersonnel Salari Infrieur 5Type de cession 100 % des partsRaison de la cession RetraiteInformations complmentaires Marque forte notorit. Activit stable. Possibilit dacqurir limmobilier.

    Informations DtailsSecteur dactivit CHRForme Juridique SARLAnciennet de lentreprise 15 ansLocalisation NoumaChiffre daffaires Entre 100 et 200 MFPersonnel Salari Entre 10 et 20Type de cession 100 % des partsInformations complmentaires Bien situ. Parmi les leaders du secteur. Forte notorit

    Informations DtailsSecteur dactivit CommerceForme Juridique SARLAnciennet de lentreprise Localisation NoumaChiffre daffaires Entre 50 et 100 MFPersonnel Salari NantType de cession 100 % des partsInformations complmentaires Une boutique et 15 points de vente sur tout le Territoire.

    Informations DtailsSecteur dactivit CommerceForme Juridique SCAAnciennet de lentreprise Localisation PataChiffre daffaires Infrieur 50 MFPersonnel Salari Entre 5 et 10Type de cession 100 % des partsInformations complmentaires Immobilier sur grand Nouma inclus. Foncier de 2ha

    Informations DtailsSecteur dactivit CommerceForme Juridique SARLAnciennet de lentreprise Localisation NoumaChiffre daffaires Entre 150 et 250 MFPersonnel Salari Entre 5 et 10Type de cession 100 % des partsInformations complmentaires Acquisition de limmobilier possible

    COMMERCEPrix : 50 MF Description : vente de spa pool

    30 route de la baie des dames ducos NoumaTl : 24 14 41 - Gsm : 79 36 60 / 76 99 67

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