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Industrie pharmaceutique/CREGG 19/01/1990 Maison de la Recherche Mddicale 54, rue de Varenne, 75007 Paris (France) Cette premiere rdunion rassemblait d'une part, un certain nombre de responsables de l'Industrie pharmaceutique, d'autre part, le Bureau, la Commission Mddicament et les responsables des autres commissions du CREGG. Le but dtait celui d'un 6change de points de vue et une recherche de ce que les uns et les autres pouvaient attendre et s'apporter mutuellement. Dcpuis sa crdation, il y a 9 alas, le CREGG s'est rapidement situd entre Ics Socidtds savantes presqu'exclusivement orientdes vers la mddecine hospitali6re et les syndicats trop facilement vdcus plus comme unc ndcessitdqu'un go~t. Les deux sont pourtant indispensables ~ la vie et~ l'dvolulion de notre profession. L'implication du CREGG dam ces deux activit6s se traduit aujourdlaui par : - une prdsidence et des postes at] Bureau de la S.F.E.D. - une prdsidence et des postes au Bureau de la F.M.C. - un poste au Conseil d'adsministration de la S.F.G.E. - la prdsidence du syndicat des mddecins spdcialistes Nous n'avons cess6 d'exhorter nos membres (actuellement 4/~ 500) /L s'inscrire aux Soci6t6s savantes et aux syndicats. Nous avons essay6 de favoriser leur participation ~ la plupart des congrbs et surtout h la Semaine Francophone et ~ I'A.G.A. aux Etats Unis. DOs sa creation, le CREGG a suscit~ la formation de commissions spdci~ : - informatique, - explorations fonctionneUes, - viddo, -proetologie, - gestion et fmcalitd, - enqu6tes - essais thdrapeutiques. C'est probablement cette derni6re commission qui concr6tise au maximum, l'incontournable collaboration avec l'Industrie Pharmaceutique et qui a dtd en toute logique, ~ l'origine de cette rencontre. Au coups du d6bat, tousles membres prdsents sont bien convenus de refuser une approche trop manichdenne des relations entre gastro-entdrologues libdraux, hospitalieps et responsables de l'Industrie Pharmaceutique. Les points de rue ne sont pas toujoups obligatoirement les m6mes, mais seule une concertation et non pas un a priori doit permettre d'apporter tous les 6daircissements souhaitds. Acta Endoscopica Volume 20 - N ~ 3 - 1990 (suppl.) 379

Industrie pharmaceutique/CREGG

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Page 1: Industrie pharmaceutique/CREGG

Industrie pharmaceutique/CREGG

19/01/1990

Maison de la Recherche Mddicale 54, rue de Varenne, 75007 Paris (France)

Cette premiere rdunion rassemblait d'une part, un certain nombre de responsables de l'Industrie pharmaceutique, d'autre part, le Bureau, la Commission Mddicament et les responsables des autres commissions du CREGG.

Le but dtait celui d'un 6change de points de vue et une recherche de ce que les uns et les autres pouvaient attendre et s'apporter mutuellement.

Dcpuis sa crdation, il y a 9 alas, le CREGG s'est rapidement situd entre Ics Socidtds savantes presqu'exclusivement orientdes vers la mddecine hospitali6re et les syndicats trop facilement vdcus plus comme unc ndcessitd qu'un go~t.

Les deux sont pourtant indispensables ~ la vie et~ l'dvolulion de notre profession.

L'implication du CREGG dam ces deux activit6s se traduit aujourdlaui par :

- une prdsidence et des postes at] Bureau de la S.F.E.D. - une prdsidence et des postes au Bureau de la F.M.C. - un poste au Conseil d'adsministration de la S.F.G.E. - la prdsidence du syndicat des mddecins spdcialistes

Nous n'avons cess6 d'exhorter nos membres (actuellement 4/~ 500) /L s'inscrire aux Soci6t6s savantes et aux syndicats.

Nous avons essay6 de favoriser leur participation ~ la plupart des congrbs et surtout h la Semaine Francophone et ~ I'A.G.A. aux Etats Unis.

DOs sa creation, le CREGG a suscit~ la formation de commissions s p d c i ~ :

- informatique, - explorations fonctionneUes, - viddo, -proetologie, - gestion et fmcalitd, - enqu6tes - essais thdrapeutiques.

C'est probablement cette derni6re commission qui concr6tise au maximum, l'incontournable collaboration avec l'Industrie Pharmaceutique et qui a dtd en toute logique, ~ l'origine de cette rencontre.

Au coups du d6bat, tousles membres prdsents sont bien convenus de refuser une approche trop manichdenne des relations entre gastro-entdrologues libdraux, hospitalieps et responsables de l'Industrie Pharmaceutique. Les points de rue ne sont pas toujoups obligatoirement les m6mes, mais seule une concertation et non pas un a priori doit permettre d'apporter tous les 6daircissements souhaitds.

A c t a E n d o s c o p i c a V o l u m e 20 - N ~ 3 - 1990 ( supp l . ) 379

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La collaboration entre le CREGG et l'Industrie Pharmaceutique peut se sch~matiser sous deux aspects :

1. Le sponsoring qui doit toujours 6tre un partenariat et rien d'autre :

- Aide aux congr0s et en particulier ~ I'A.G.A. Le CREGG exige que tout m6decin pris en charge effectue pour le laboratoire un travail h convenir. Les d6marches ne doivent jamais &re individuelles mais le fair du Pr6~ident (Docteur C. MAFFIOLI) et du Secr6taire G~n6ral (Docteur J. CASSIGNEUL) du CREGG ainsi que des Docteurs J. F. REY et F. VICARI compte-tenu de leurs contacts fr&tuents avec l'Industrie Pharmaceutique par les autres fonctions qu'ils occupent. En dehors de ces quatre personnes qui conjugueront leurs efforts pour oeuvrer dam le sere d'une bonne collaboration entre le CREGG et l'Industrie Pharmaceutique, toute autre d6marche faite h titre individuel sera comid6r6e hors CREGG.

Ace propos, le CREGG profite de cette occasion pour denoncer ell particulier les "transhumances m&lieales" organis6es par certains laboratoires sans aucun int~r~t scientifique r~el mats probablement avec un intd~t commercial que nous n'avons pas ~ discuter ici.

- Aide aux diff&entes commimMns avec d'une mani&e g6n6rale une volont~ de pfivil~gier une collaboration des hommes et des id6~s bien plus qu'une aide matkfielle. Pour ces tractations, seuls les presidents de commimMn sont habilitOs h le faire.

2. Les exl~'imentations th6rapeutiques :

- Tout membre du CREGG invit~ h titre individuel par un laboratoire h participer ~ une exp&imentation peut le faire sans que le CREGG ne se sente concern&

- Plusieurs membres du CREGG peuvent 6galement r6pondre en toute libert~ ~ cette premiere situation.

- Line partie des membres du CREGG peuvent &re associ6s h d'autres groupes lib6raux ou hospitaliers, ~t la demande d'un laboratoire pour participer ~ un essai th6rapeutique et dam ce cas, le CREGG peut se sentir concern6 par cette collaboration.

- Enfm, le CREGG seul, peut 6tre soUidt~ pour un essai th6rapeufique.

Dans ces deux cas, se pose le probl6me de l'engagement du CREGG dam la signature du protocole. Parall~lement, se pose ~galement le probl&ne de la raise en place d'un responsable de protocole.

Af'm d'optimiser les qualit6s des membres du CREGG dans la r~alisation de ces essais th~rapeutiques, nous avons organis~un tours intensif de pharmacologie clinique ofientk vers les essais th~rapeutiques ~t Nancy, les 8 et 9 mars 1990, avec l a collaboration de Mademoiselle LACOMBE, des Professeurs ALEX.ANDRE et BADER et du service de Pharmacologie Clinique de la Facult~ de M&tecine de Nancy d i r i# par le Professeur ROYER. D'autres suivront.

F. VICARI

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