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Info - Bénévolat N U MÉ R O

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Info-Bénévolat est un bulletin d’information sur les ressources et les outils de soutien au bénévolat, une initiative du Conseil québécois du loisir (CQL) avec la collaboration du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et la participation du Réseau québécois de ressources en formation et des unités régionales de loisir et de sport (URLS).

Cette recherche, d’une durée de trois ans, est née d’une volonté conjointe du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et du Laboratoire en loisir et vie communautaire (LLVC) de l’UQTR. Elle fait suite à l’étude effectuée en 2001 sur le bénévolat en loisir au Québec. Cette étude réalisée auprès des bénévoles et des professionnels en loisir au Québec permettra :

• de saisir l’état actuel du bénévolat en loisir au Québec;

• de définir les besoins en bénévolat et d’assurer un soutien adéquat des bénévoles;

• d’outiller les gestionnaires pour qu’ils puissent bien gérer le bénévolat dans leur organisation.

Au final, cette étude permettra de valider et de comparer l’évolution des enquêtes en bénévolat du Laboratoire en loisir et vie communautaire depuis plus de 10 ans. Volet bénévole Au printemps 2011 a débuté le volet bénévole de l’étude. Les principales étapes de recherche ont été une revue exhaustive et récente des écrits en bénévolat, la construction et la mise en ligne de l’outil de collecte de données au moyen d’un questionnaire sur Internet et le recrutement de bénévoles avec l’aide de quelques partenaires du MELS et de leurs réseaux provinciaux, régionaux, municipaux et locaux. Cette collecte de données, qui s’est terminée en mai 2012, a permis de rejoindre 2 346 bénévoles en loisir au Québec et 1 146 questionnaires ont été remplis.

Info-Bénévolat Numéro 5, avril 2013

Volet professionnel À l’automne 2012 a débuté le volet professionnel de l’étude. Comme pour le volet bénévole, l’ensemble des étapes de recherche ont été respectées. Au total, l’étude a rejoint 514 professionnels en loisir au Québec et 342 questionnaires ont été remplis. À ce jour, les travaux concernant le traitement des données des volets bénévole et professionnel évoluent au même rythme. L’équipe de recherche s’affaire maintenant à effectuer une analyse plus poussée des données qui permettra notamment de comparer les résultats des bénévoles et des professionnels et d’observer les similitudes et les divergences d’opinions entre les deux groupes. La diffusion des résultats Un rapport complet sera remis au MELS au printemps 2014. Ce rapport de recherche comprendra entre autres des pistes de solutions pour renforcer le soutien des acteurs en bénévolat et des recommandations pour un programme de recherche subséquent sur le bénévolat en loisir et en sport au Québec. De plus, les faits saillants de l’enquête feront l’objet d’une publication dans un bulletin de l’Observatoire québécois du loisir dès cet automne et une journée de réflexion sera organisée au printemps 2014. Cette journée regroupera des professionnels et des bénévoles qui discuteront des résultats de la recherche et de leur vision du bénévolat en loisir.

ÉTAT D’AVANCEMENT DE L’ÉTUDE « LE BÉNÉVOLAT EN LOISIR, 10 ANS APRÈS »

Présentation de la formation

PLANIFICATION STRATÉGIQUE Gaëtan St-Pierre,

formateur et chargé de cours au Département d’études en loisir, culture et tourisme à l’Université du Québec à Trois Rivières

Une initiative du

www.loisirquebec.com www.loisirquebec2008.com

www.formation-animation.qc.ca www.desloisirsetdesmots.com

en collaboration avec

www.mels.gouv.qc.ca/benevolat avec la participation

Info-Bénévolat Numéro 2 juin 2012

LE SAVIEZ-VOUS? Les valeurs rattachées à l’engagement bénévole se sont transformées. Selon l’article de Hustinx & Lammertyn (2003), les valeurs actuelles seraient : 1. La laïcisation des motifs

d’engagement : ce n’est plus une obligation morale.

2. La recherche des bénéfices concrets plus qu’une satisfaction morale : pour soi et les autres.

3. L’engagement est davantage une affaire d’individu que de communauté : le JE est moteur de l’engagement.

4. La tâche prévaut sur l’appartenance (membership) à une organisation comme motif d’engagement.

5. Le temps d’engagement est sporadique plus que régulier : le temps manque.

6. Les personnes s’engagent à partir de réseaux sociaux plus que d’un territoire.

7. Les causes servies doivent être perçues à la mode, ce qui amène une obligation de vendre la cause.

8. L’action bénévole : ça donne quelque chose, et c’est « glamour », reconnu et festif.

Source : Bulletin de l’Observatoire québécois du loisir – Volume 9, Numéro 12, 2012, www.uqtr.ca/oql

La planification stratégique : toujours de mise

Lorsqu’il est question de planification stratégique, on peut avancer, sans grands risques de se tromper, que ce concept ne génère pas un engouement naturel. L’expérience acquise auprès des gestionnaires démontre effectivement que ce processus est perçu comme étant ardu et complexe, et qu’il découle plus de l’obligation que de l’intérêt. Pourtant, les composantes de la planification stratégique font partie intégrante de notre existence. En effet, combien de fois avons-nous cherché à préciser où nous en sommes, où nous voulons nous rendre et quels sont les meilleurs moyens pour atteindre nos objectifs de vie? Non seulement nous cherchons régulièrement des réponses à ces questions, mais notre capacité d’analyse remet en question nos choix et actualise nos décisions pour favoriser les meilleurs cheminements. Prendre la route en voiture illustre très bien cette situation puisqu’au départ, nous faisons le point sur l’état du véhicule, nous établissons une destination et un circuit, et nous tenons compte de la circulation pour valider notre itinéraire. Pourquoi cette capacité quasi naturelle de réflexion devient-elle si laborieuse dans le contexte d’une organisation? De prime abord, on peut établir diverses hypothèses, dont la complexité des outils, la lourdeur du vocabulaire ou encore tout simplement la perception d’un processus qui est dépassé et qui n’a pas su s’adapter aux nouvelles tendances de gestion. Quoiqu’on en pense, la planification stratégique demeure un incontournable pour toute organisation qui veut savoir où elle en est, quels sont ses objectifs et quels sont les meilleurs choix à faire pour l’avenir.

Alors, comment raviver l’intérêt des gestionnaires et des décideurs envers la planification stratégique et les amener à l’intégrer dans leurs pratiques? De prime abord, il est important de les sensibiliser à l’importance de la démarche pour favoriser la pérennité de leurs organisations, et faciliter et éclairer leur prise de décisions. On doit aussi leur démontrer que cette démarche peut être agréable et enrichissante. Une autre des avenues à privilégier consiste à adapter la démarche à la réalité des organisations. En effet, même si les principales étapes de la planification stratégique demeurent, il n’existe pas une seule manière de les réaliser. Il faut toujours garder à l’esprit que l’ensemble de la démarche vise essentiellement à répondre à trois questions : • Où en sommes-nous? (diagnostic

organisationnel) • Où voulons-nous conduire notre

organisation? (vision) • Quels sont les meilleurs moyens

d’atteindre nos objectifs? (plan d’action) Enfin, les nombreuses interventions réalisées auprès des conseils d’administration conduisent au grand constat suivant : Les personnes-ressources doivent adopter une approche de guides, avoir le souci de simplifier la démarche et laisser aux participantes et participants le choix du cheminement et des outils déployés pour favoriser leur appropriation de la démarche et, surtout, s’assurer que cette dernière convient à leur réalité.

Info-Bénévolat Numéro 5, avril 2013

Tous les numéros de l’Info-Bénévolat sont disponibles sur le site du Conseil québécois du loisir : www.loisirquebec.com/benevolat.

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