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INFO TDAH JANVIER 2014 www.tdahestrie.org 819 565-7131 (1 888 392-2993) Pour contrer le suicide, en Estrie comme partout au Québec, plusieurs personnes s’engagent activement en devenant sentinelles. L’une d’elles a accepté de prendre la parole durant cette semaine dédiée à la prévention du suicide. Il y a quatre ans, la vie de Marlène s'écroulait. À 28 ans, mère d'un garçon de 2 ans et enceinte de son deuxième enfant, jamais elle n’aurait imaginé que l’homme, avec qui elle partageait sa vie depuis 10 ans, commettrait l'irréparable : mettre lui-même fin à ses jours. Comment une personne peut-elle en arriver à poser ce geste? Comment survivre à un tel acte? Marlène a choisi d'en témoigner afin de faire comprendre à tous que Le suicide n’est pas une option. (page 6) Nous débutons cette édition, où nous faisons la promotion de la Semaine nationale de prévention du suicide, par une citation de Bernard Werber qui se lit comme suit : Devant un obstacle, un être humain a pour premier réflexe de se demander : - Pourquoi ce problème et de qui est-ce la faute? Dans la même situation, la fourmi a pour premier réflexe de se demander : - Comment et avec l'aide de qui vais-je pouvoir surmonter cet obstacle? Il y aura toujours une grande différence entre ceux qui se demandent pourquoi et ceux qui se demandent comment. Alors nous vous invitons à suivre l’exemple de la fourmi car lorsque l’on vit des périodes un peu plus difficiles, la clef reste d’être bien entouré.

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INFO TDAH JANV

IER

2014

www.tdahestrie.org 819 565-7131 (1 888 392-2993)

Pour contrer le suicide, en Estrie comme partout au Québec, plusieurs personnes s’engagent activement en devenant sentinelles. L’une d’elles a accepté de prendre la parole durant cette semaine dédiée à la prévention du suicide.

Il y a quatre ans, la vie de Marlène s'écroulait. À 28 ans, mère d'un garçon de 2 ans et enceinte de son deuxième enfant, jamais elle n’aurait imaginé que l’homme, avec qui elle partageait sa vie depuis 10 ans, commettrait l'irréparable : mettre lui-même fin à ses jours. Comment une personne peut-elle en arriver à poser ce geste? Comment survivre à un tel acte? Marlène a choisi d'en témoigner afin de faire comprendre à tous que Le suicide n’est pas une option. (page 6)

Nous débutons cette édition, où nous faisons la promotion de la Semaine nationale de prévention du suicide, par une citation de Bernard Werber qui se lit comme suit :

Devant un obstacle, un être humain a pour premier réflexe de se demander : - Pourquoi ce problème et de qui est-ce la faute? Dans la même situation, la fourmi a pour premier réflexe de se demander : - Comment et avec l'aide de qui vais-je pouvoir

surmonter cet obstacle? Il y aura toujours une grande différence entre ceux qui se demandent pourquoi et ceux qui se demandent comment.

Alors nous vous invitons à suivre l’exemple de la fourmi car lorsque l’on vit des périodes un peu plus difficiles, la clef reste d’être bien entouré.

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Trucs et astuces Faut-il le rappeler, à l’aube du Défi 5 / 30 / Équilibre qui se tiendra du 1er mars au 11 avril, une nutrition équilibrée est essentielle à la santé globale de toute personne. Les personnes qui mangent bien et qui mènent une vie active sont susceptibles d’avoir :

• un poids santé; • une bonne estime de soi; • l’énergie nécessaire pour être actifs; • des muscles et des os forts; • une bonne santé globale.

À l’opposé, les personnes qui ne mangent pas à leur faim ou qui sont mal nourries risquent : • d’être irritables, agressives ou moroses; • de ne pas être intéressées à apprendre et d’obtenir de mauvais résultats scolaires; • d’avoir de la difficulté à se concentrer sur les tâches à accomplir; • de manquer d’énergie pour vaquer à leurs activités quotidiennes.

Les personnes qui adoptent de bonnes habitudes alimentaires dès leur plus jeune âge tireront des bienfaits de cette compétence essentielle. Ils seront mieux en mesure de s’acquitter des exigences de la vie quotidienne et réduiront leur risque de contracter des affections chroniques comme le diabète, les maladies cardiaques, l’ostéoporose et certains types de cancer. Sans compter les répercussions que cela pourra avoir sur leur santé mentale.

Le meilleur outil pour mieux s’y retrouver, avec tout ce que nous suggèrent la télévision et les tendances à la mode, reste et a toujours été Le Guide alimentaire canadien. Le site Internet du Guide alimentaire canadien est une excellente ressource. Tous les aspects de la saine alimentation y sont traités, des portions aux choix santé, et on y trouve également des suggestions de menus et de collations. Parcourez-le, commandez-en des exemplaires papier, et aidez les enfants et les jeunes à créer leur guide alimentaire personnalisé en ligne. http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/food-guide-aliment/index-fra.php.

PLANIFIER! PLANIFIER! PLANIFIER! La préparation de repas et de collations économiques et sains qui sauront plaire requiert une certaine planification. Élaborez un plan hebdomadaire pour les repas et faites ensuite votre liste d’épicerie. De cette façon, vous

éviterez les « il n’y a rien à manger » en ouvrant le frigo à 17 h 30, et vous calmerez votre envie de commander des plats du resto.

Prévoyez des repas simples et rapides à préparer, comme de la pizza au pain pita de blé entier, des omelettes, des tacos à assembler soi-même ou des sandwichs pour le souper. Gardez la fantaisie pour d’autres occasions.

Dressez la liste des repas simples et nourrissants qui font le bonheur de votre famille. Conservez-la à titre d’aide-mémoire quand vous êtes trop affamé pour réfléchir!

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UNE AMBIANCE POSITIVE LORS DES REPAS Il est essentiel, pour faire adopter de bonnes habitudes alimentaires aux enfants et aux jeunes, d’entourer les repas d’une atmosphère positive qui leur procurera un sentiment de sécurité et de détente. Cet aspect est en fait aussi important que les aliments eux-mêmes. Favorisez cette période de la journée pour discuter de votre journée, pour amener les points positifs de la semaine et même pour souligner les bons coups de chacun. Tous les membres de la famille associeront les repas à de bons souvenirs. Voici quelques idées pour vous aider à créer un climat agréable aux repas, à désamorcer les conflits liés à la nourriture et à inspirer à tous un sentiment de détente et de sécurité. Prenez vos repas en famille et laissez les enfants et les jeunes se servir eux-mêmes.

Ne dictez pas aux enfants et aux jeunes quelles quantités ils doivent manger. Évitez le chantage, les récompenses, les cajoleries, la culpabilisation, les punitions et toute autre forme de pression.

N’exigez pas qu’ils finissent toujours leur assiette, ce qui pourrait les amener ultérieurement à trop manger.

Servez les repas et les collations à heures fixes et faites-en une priorité. Établissez l’heure et l’endroit des repas et des collations.

Mangez à table, sans télévision, téléphone ni jouets. Ces distractions entravent l’aspect social des repas et empêchent les enfants et les jeunes de prêter attention à ce qu’ils mangent.

Entourez les repas d’une atmosphère détendue et agréable. Les enfants et les adolescents mangent moins bien lorsqu’ils sont anxieux, contrariés ou inquiets.

Accompagnez les nouveaux aliments d’aliments connus. Il sera ainsi plus facile, pour vous comme pour eux, de faire essayer de nouveaux aliments aux enfants et aux jeunes.

Servez au moins un aliment apprécié à chaque repas. Assurez-vous que chaque repas comporte au moins un aliment que les enfants et les jeunes mangeront volontiers; ce peut être à la rigueur du pain ou du riz.

Faites participer les enfants et les jeunes à la préparation des repas, si les circonstances s’y SUITE...

Le peu de temps que l’on consacre à la planification des menus est largement compensé par les avantages qu’on en tire : Économie d’argent – Profitez des rabais en magasin et des produits de saison. Privilégiez les aliments non

transformés, moins chers et plus nourrissants que les mets préparés comme les pizzas surgelées, et réutilisez les restes afin de gaspiller le moins de nourriture possible.

Économie de temps – Des menus bien planifiés vous éviteront de devoir retourner à l’épicerie à la dernière minute.

Facilite la préparation de repas sains – En planifiant vos menus, il vous sera plus facile d’intégrer des aliments sains des quatre groupes aux repas, de les rendre attrayants aux yeux de tous.

Facilite la prise en compte des besoins nutritionnels particuliers – La planification des menus vous permet de suivre plus facilement les recommandations précises d’un professionnel de la santé.

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Certains problèmes de santé physique ou mentale ou de développement, de même que certains médicaments, peuvent avoir une incidence sur les préférences alimentaires, l’appétit ou la digestion (p. ex. la régularité intestinale) des personnes, ou provoquer des fluctuations de poids. Avant de modifier la diète d’une personne, assurez-vous toujours qu’elle n’a pas de problèmes de santé sous-jacents. Une diététiste peut vous aider à déterminer comment répondre le mieux à ses besoins nutritionnels. Pour ce qui est de l’alimentation de l’enfant et de la prise de médicaments pour le TDA/H, il est important de surveiller les changements de poids de l’enfant. Un des effets secondaires observés durant la prise d’un psychostimulant est la diminution de l’appétit, surtout le midi (lors de l’effet maximal de la molécule). Alors, on observera peut-être une perte de poids. Parlez-en à votre médecin. Sur le long terme, ce phénomène se résorbera, mais il est important d’y prêter une attention spéciale. Si l’enfant a cette diminution d’appétit, favorisez plusieurs collations qu’il aime et consistante. Par exemple, insérer des aliments riches en protéines comme le fromage, les noix, les barres de céréales et les œufs. Opter également pour des produits laitiers plus riches en matières grasses comme du lait 3,25% m.g., du fromage plus gras et du yogourt à 8 % ou 10% m.g. Essayez les suppléments alimentaires style Pédiasure, ils sont conçus pour les enfants et ont bon goût! Idées de collations intéressantes :

Fruits en conserve (pêches, salade de fruits, abricots) garnis de yogourt et de granola;

Muffin au son, quartiers d’orange en conserve, chocolat chaud fait de lait;

Mélange montagnard composé de maïs éclaté à l’air chaud, de céréales de grains entiers, de bretzels et de graines de tournesol, avec du jus de raisin;

Œuf dur, morceau de fromage à pâte ferme et craquelins de grains entiers, avec de l’eau;

Bâtonnets de légumes, pointes de pain pita et hummus ou purée de haricots noirs;

Tranches de pomme tartinées d’un peu de beurre d’arachides, saupoudrées de céréales croustillantes, avec du lait;

Pizza végétarienne sur pain pita de blé entier.

En conclusion, la saine alimentation aide aux symptômes du TDA/H mais comble aussi les besoins en vitamines, minéraux et autres éléments nutritifs, réduit le risque d’obésité, de diabète de type 2, de maladies du cœur et de certains types de cancer et d’ostéoporose, et vous pousse à atteindre un état de santé globale et de bien-être. Bon appétit!

prêtent. Les enfants et les jeunes qui ont participé à la planification des menus, aux emplettes, à la cuisson des aliments et au service des plats sont plus susceptibles de bien manger et d’apprécier leur repas.

Sources : Manger sainement c’est important, Ministère des services à l’enfance et à la jeunesse (Ontario). Bien manger avec le Guide alimentaire canadien—http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/food-guide-aliment/index-fra.php

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Un peu de théorie Les conséquences d'un TDA/H non traité sont telles que le traitement et la prise en charge de la personne se révèlent indispensables. Il est impossible de guérir le TDA/H, mais une action globale (également appelée traitement multimodal) limite les symptômes et permet l'apprentissage de stratégies visant à mieux vivre avec ce trouble et à modifier les comportements pathologiques. Une approche multimodale pour traiter le TDA/H signifie que le trouble peut être traité simultanément de plus d’une façon. C’est à vous de trouver la combinaison d’approches qui répondra le mieux à vos besoins parmi cet arbre de possibilités.

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Tranche de vie

un moment de folie.”

Mais comment survivre à ce deuil? Comment comprendre ce qui est arrivé? Évidemment, Marlène s’est posée de nombreuses questions et s’est beaucoup remise elle-même en question :

Pourquoi c’est à nous que ça arrive?

Qu’est-ce que les autres vont dire?

Pourquoi je suis partie travailler ce soir-là?

J’aurais dû l’amener à l’hôpital de force.

J’aurais dû être plus affectueuse avec lui.

J’aurais dû...J’aurais dû...J’aurais dû...

Marlène s’en voulait tellement que par moment, elle considérait qu’elle n’avait même plus droit au bonheur et que, d’une certaine façon, elle avait arraché à ses enfants la partie de leur vie qu’ils auraient dû vivre avec leur père. “Avec un suicide, l’histoire n’est jamais finie. Tu ne peux plus t’expliquer avec la personne, tu ne peux plus régler le différend vécu deux jours avant.”

Marlène a dû prendre un recul d’environ un an avant de tenter de reprendre une vie normale. “Tu cherches des réponses et plus le temps avance, plus tu regroupes les morceaux du casse-tête, ce qui permet à la culpabilité de diminuer graduellement. Mais je crois que je garderai toujours une part de responsabilité face à ce geste. Malgré la souffrance, j’aimerai toujours cet homme et je souhaite tellement qu’il soit heureux où il est présentement.”

Marlène souligne à quel point le soutien de ses proches ainsi que celui des différents intervenants de l’organisme JEVI a été

Éric (nom fictif afin de préserver l'anonymat) était un homme pour qui la réussite était importante, tant au niveau de sa vie de couple, de sa vie de famille que de sa vie professionnelle. Pour les personnes de son entourage, il incarnait le succès et il sentait qu’il devait préserver cette image. Mais comme pour bien des gens, la vie d’Éric et de Marlène est entrée dans une période de remises en question avec, entre autres, l’arrivée des enfants ainsi que de l’âge de la trentaine. "De mon côté, je tentais de réorienter ma carrière tout en m’efforçant d’être présente pour mon fils et du côté d'Éric, on lui donnait de plus en plus de responsabilités au travail et il devait faire de nombreuses heures supplémentaires, ce qu'il détestait." Évidemment, toute cette mise en contexte n’était pas facile pour Éric, pour Marlène et pour leur vie de couple. “Nous avons eu quelques frictions et je sentais qu’il s’éloignait de plus en plus de moi”.

Peu à peu, Éric devenait anxieux et dépressif. Mais comme Éric était de ceux qui considèrent qu’un homme ne doit pas parler de ses problèmes et qu’il ne doit surtout pas démontrer qu’il peut vivre des moments difficiles et être vulnérable, il était difficile de le faire parler. "Un an avant de commettre son geste, il a vu un ami sombrer dans une très grande dépression et quelques semaines avant de passer à l’acte, il disait que jamais, lui, ne vivrait la même chose."

Même si Marlène ne pourra jamais comprendre les raisons qui l’ont poussé à poser ce geste, elle est convaincue que la pression et le souci de performance, jumelé à la honte de se voir en situation de vulnérabilité, l’ont amené à vouloir partir. “Tu te poses la question à savoir qu’est-ce qui l’a poussé à commettre ce geste, surtout que deux ans auparavant, le suicide d’un ami l’avait complètement anéanti et qu’il disait alors qu’il ne fallait pas faire ça et qu’il était important d’aller chercher de l’aide. Je me suis donc dit qu’il devait souffrir terriblement et qu’il a sûrement agi dans

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primordial. “À la suite d’un tel geste, tu te dois d’être bien entouré afin de comprendre et de remonter la pente. Les intervenants de JEVI ont été pour moi d’un support important et je sais qu’ils seront là pour mes enfants au moment où ces derniers en auront besoin.”

Trois ans après de départ d’Éric, Marlène a senti le besoin de s’outiller davantage en devenant sentinelle. Qu’est-ce qu’une sentinelle? Une sentinelle est une personne adulte, non intervenante, ayant suivi une formation spécifique de 7 h visant à pouvoir détecter des signes avant-coureurs chez une personne suicidaire. “Que ce soit pour mon entourage que je sens plus fragile à la suite de ce geste, ou de par mon travail comme enseignante, je voulais être en mesure de détecter les personnes qui vivent des situations difficiles pour ainsi, mieux les supporter et mieux les diriger vers des ressources appropriées.”

Marlène termine en me partageant ce qui suit :

Lors de la naissance de son premier enfant, on lui a offert une petite statuette représentant une famille : maman, papa et bébé. Lors du départ d’Éric, il s’en est fallu de peu pour que Marlène casse en mille miettes cette statuette. “Pour moi, le monde venait de s’écrouler. J’ai donc caché la statuette car pour moi, elle représentait le bonheur et la vie de famille, ce à quoi je n’avais plus droit.”

Mais si des nuages sont venus assombrir la vie de Marlène il y a quatre ans, ces derniers commencent à se disperser et elle aperçoit de plus en plus les doux rayons du soleil. Entre autres, depuis un an, Marlène partage sa vie avec un homme qui, loin de vouloir prendre la place de quelqu’un d’autre, désire s’engager dans la vie de Marlène et dans la vie de celle de ses enfants. C’est pourquoi, il y a quelque temps, Marlène a sorti la statuette de sa cachette! Je vous laisse donc en tirer vos propres conclusions!

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Tél. : 819 769-0311 L’impression de ce document a été rendu possible grâce à la précieuse collaboration de

M o t d e l’ A Q E T A Mon enfant a des difficultés d’apprentissage, que faire? Avant l’entrée à l’école, l’observation des parents Des observations de particularités liées au développement de votre enfant peuvent susciter des inquiétudes. Dès lors, des démarches peuvent être entreprises auprès du pédiatre ou des ressources de votre Centre de santé et services sociaux (CSSS). Dès la petite enfance, des ressources sont offertes dans les CSSS : orthophonie, ateliers de stimulation, ergothérapie, etc. Les commissions scolaires offrent quant à elles, pour l’instant, des classes de maternelle pour les enfants de 4 ans dans les milieux défavorisés et aux enfants handicapés. Il existe aussi le programme Passe-Partout dont les objectifs sont de préparer les enfants à l’entrée à l’école, d’outiller les parents à bien les soutenir dans leur développement et de dépister et d’orienter les familles vers les services. Au préscolaire, la prévention Votre enfant reçoit déjà des services avant son entrée scolaire? Assurez-vous que la communication entre les intervenants se fasse. N’hésitez pas à demander une rencontre avec la direction de l’école pour expliquer plus en profondeur la situation de votre enfant. Votre enfant ne reçoit pas de service, mais vous remarquez qu’il semble avoir des difficultés à suivre dans les apprentissages, qu’il prend du retard? Une rencontre avec l’enseignant pourrait s’avérer utile et la mise en place d’ajustements ainsi facilitée. L’orthopédagogue pourrait venir observer votre enfant en classe afin de faire des recommandations. C’est la direction qui donne accès à ces services. Vous pourrez

alors être convoqué pour entreprendre une démarche en vue d’établir un plan d’intervention. Votre participation au plan d’intervention est importante, voire essentielle. Votre enfant pourrait recevoir des services en orthophonie, en orthopédagogie, en psychoéducation et en psychologie. Plusieurs parents, jugeant les services à l’école peu suffisants, recourent au secteur privé. Il est alors fortement suggéré de coordonner le transfert d’information entre l’école et le professionnel afin d’optimiser les suivis auprès de votre enfant. Au primaire, la réponse aux besoins particuliers C’est parfois en première et deuxième année que les manifestations d’un trouble d’apprentissage sont plus claires. Dès le bulletin, l’enseignant sera en mesure de vous signifier que quelque chose ne va pas. Si rien n’est mentionné, questionnez et partagez vos observations et vos inquiétudes. Le dépistage rapide permettra la mise en place de mesures d’adaptation qui viendront en aide à l’élève. Source :Rendez-vous, mars 2013, volume 27, no 1 (adaptation de l’article écrit par Maïté Gouvéia)