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I976, 58, n ° 4. VII m O ml 3 M mm O Histoire d'un myoblaste Le tissu musculaire a de tout temps fait I'objet d'un int~r~t particulier. Cer- taines de ses propri~t~s en font un sys- tame de choix pour ~tudier de nombreux aspects de la biologie cellulaire puis- qu'au cours de la diff~renciation du muscle interviennent des drapes telles qu'arr~t de la multiplication cellulaire, fusion cellulaire, induction de la synthase de nouvelles prot~ines, contractilitY, etc... En fait I'~tude de ce systame n'a rdel- /ement pris son essor qu'~ partir du mo- ment oh I'on a su mettre en culture des cellules ayant conserv~ leur aptitude ~ se diff&rencier in vitro [16-21]. A partir de muscle embryonnaire on obtient une sus- pension de cellules mononucldes (myo- blastes) qui se divisent pendant quelque temps puis s'ordonnent les unes par rap- port aux autres et fusionnent entre elles pour donner des myotubes polynucldds. Ces myotubes vont par la suite prdsenter des striations transversales et seront capables de se contracter spontan~ment [18]. Parallalement au ph~nomane de fusion se produisent un grand hombre de modifications biochimiques : arr~t de la synthase du DNA [13-39] apparition ou tout au moins augmentation de la syn- thase des prot~ines impliqu~es dans la contraction musculaire telles que myo- sine, actine, tropomyosine, troponine... [ I-5-10-30-48] ; augmentation de ractivitd et changement isozymique d'enzymes in- tervenant dans la contraction musculaire tels que crdatine kinase, aldolase, myoki- nase... [38-43], enfin acquisition de carac- t&ristiques membranaires telles qu'exci- tabi/it~ ~lectrique et chimique avec en particulier apparition de r~cepteurs choli- nergiques [9-31-47 ]. C'est ce systame que je me propose d'analyser tout au moins pour ce qui con- cerne deux points particuliers : 1) les facteurs influengant la formation des myotubes, et 2) la fusion cellulaire est-elle I'inducteur pour les modifications biochimiques? Enfin en conclusion, je commenterai un modale possible permettant d'expliquer la diffarenciation terminale des cellules musculaires. Toutes les experiences qui ont pour but i'~tude des facteurs ou des conditions qui permettent aux myoblastes de se diff~- rencier in vitro, utilisent comme critare de diff~renciation la formation des myo- tubes. La facilit~ d'utilisation de ce cri- tare et I'absence d'ambiguit~ de son observation sont en grande pattie respon- sables de I'int~r~t que ce systame suscite pour I'~tude de la diff~renciation cellu- laire in vitro. Toutefois son utilisation exclusive peut conduire a des erreurs d'interpr~tation. A insi, les experiences que je vais analyser donnent des rensei- gnements sur le ph~nomane de fusion cel- lulaire et ses exigences mais n"apprennent rien quant au processus de diff~renciation des myoblastes in vitro. En 1963, Konigsberg [11] observa qu'afin d'obtenir la formation de myo- tubes in vitro, il ~tait n~cessaire d'~tablir la culture de myoblaste dans un milieu pr~conditionn~. Quelque temps plus tard le m~me auteur montra que cette exigence pouvait ~tre remplac~e par I'utilisation de collagane [14-20]. L'exigence envers le collagane, quoique non absolue puisque la g~latine ale m~me effet [13], est cependant relativement sp~cifique puisque d'autres prot~ines, telles que la s~rum albumine bovine, la fibrine ou des d~riv~s du collagane obtenus par hydrolyse enzy- matique sont complatement inactives. Le r61e du collagane est mOme ~ I'heure actuelle relativement mal compris. II est vraisemblable qu'il n'agit pas en tant qu'inducteur de la fusion mais plut6t en tant que support. II pourrait permettre la cellule d'organiser ses constituants membranaires par exemple en stabilisant le cytosquelette interne permettant ainsi le maintien de la nature fribillaire des

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I 9 7 6 , 58, n ° 4.

VII m

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3 M m m

O

Histoire d'un myoblaste

Le tissu musculaire a de tout temps fait I 'objet d'un int~r~t particulier. Cer- taines de ses propri~t~s en font un sys- tame de choix pour ~tudier de nombreux aspects de la biologie cellulaire puis- qu'au cours d e la diff~renciation du muscle interviennent des drapes telles qu'arr~t de la mult ipl ication cellulaire, fusion cellulaire, induction de la synthase de nouvelles prot~ines, contractilitY, etc...

En fait I'~tude de ce systame n'a rdel- /ement pris son essor qu'~ partir du mo- ment oh I'on a su mettre en culture des cellules ayant conserv~ leur aptitude ~ se diff&rencier in vitro [16-21]. A partir de muscle embryonnaire on obtient une sus- pension de cellules mononucldes (myo- blastes) qui se divisent pendant quelque temps puis s'ordonnent les unes par rap- port aux autres et fusionnent entre elles pour donner des myotubes polynucldds. Ces myotubes vont par la suite prdsenter des striations transversales et seront capables de se contracter spontan~ment [18]. Parallalement au ph~nomane de fusion se produisent un grand hombre de modifications biochimiques : arr~t de la synthase du DNA [13-39] apparition ou tout au moins augmentation de la syn- thase des prot~ines impliqu~es dans la contraction musculaire telles que myo- sine, actine, tropomyosine, troponine... [ I-5-10-30-48] ; augmentation de ract iv i td et changement isozymique d'enzymes in- tervenant dans la contraction musculaire tels que crdatine kinase, aldolase, myoki- nase... [38-43], enfin acquisition de carac- t&ristiques membranaires telles qu'exci- tabi/it~ ~lectrique et chimique avec en particulier apparition de r~cepteurs choli- nergiques [9-31-47 ] .

C'est ce systame que je me propose d'analyser tout au moins pour ce qui con- cerne deux points particuliers :

1) les facteurs influengant la formation des myotubes, et

2) la fusion cellulaire est-elle I' inducteur pour les modifications biochimiques? Enfin en conclusion, je commenterai un modale possible permettant d'expliquer la diffarenciation terminale des cellules musculaires.

Toutes les experiences qui ont pour but i'~tude des facteurs ou des conditions qui permettent aux myoblastes de se diff~- rencier in vitro, utilisent comme critare de diff~renciation la formation des myo- tubes. La facilit~ d'util isation de ce cri- tare et I'absence d'ambiguit~ de son observation sont en grande pattie respon- sables de I'int~r~t que ce systame suscite pour I'~tude de la diff~renciation cellu- laire in vitro. Toutefois son util isation exclusive peut conduire a des erreurs d'interpr~tation. A insi, les experiences que je vais analyser donnent des rensei- gnements sur le ph~nomane de fusion cel- lulaire et ses exigences mais n" apprennent rien quant au processus de diff~renciation des myoblastes in vitro.

En 1963, Konigsberg [11] observa qu'afin d'obtenir la formation de myo- tubes in vitro, i l ~tait n~cessaire d'~tablir la culture de myoblaste dans un mil ieu pr~conditionn~. Quelque temps plus tard le m~me auteur montra que cette exigence pouvait ~tre remplac~e par I 'uti l isation de collagane [14-20]. L'exigence envers le collagane, quoique non absolue puisque la g~latine a l e m~me effet [13], est cependant relativement sp~cifique puisque d'autres prot~ines, telles que la s~rum albumine bovine, la fibrine ou des d~riv~s du collagane obtenus par hydrolyse enzy- matique sont complatement inactives.

Le r61e du collagane est mOme ~ I'heure actuelle relativement mal compris. II est vraisemblable qu' i l n'agit pas en tant qu'inducteur de la fusion mais plut6t en tant que support. II pourrait permettre la cellule d'organiser ses constituants membranaires par exemple en stabilisant le cytosquelette interne permettant ainsi le maintien de la nature fribil laire des

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myotubes [12].A I 'appui de cette hypo- th~se on peut citer I'observation montrant qu'en absence de collagdne les myo- blastes peuvent fusionner mais s'orga- n/sent en structures globulaires, myosacs, au lieu de former des myotubes (Fiszman, non publi~ et 12). Par ailleurs, 1"6rude de I'influence ou des modes d'action du col- iag&ne est compliqu&e par le fait que les myoblastes et surtout les fibroblastes qui sont presents dans la culture synth~tisent et excr~tent du collag~ne qui peut par- tiellement se substituer au collag~ne exo- g~ne [12].

En dehors de la n~cessit6 de la prd- sence de collag~ne pour I'obtentlon de myotubes, la composition du milieu de culture des myoblastes intervient dgale- ment. Le mil ieu de base est g~n~ralement un milieu nutr i t i f chimiquement bien d~- f in/ (mi l ieu de Eagle) additionn~ de s~rum animal (veau ou cheval) et d'extrait em- bryonnaire. C'est le r61e de ce dernier que j'aimerais bri~vement discuter. De La Haba et ses collaborateurs [11-12] ont prdtendu que I'extrait embryonnaire est un ~l~ment essentiel que /'on peut d'ail- leurs fractionner en 2 constituants : run permet la fusion des myoblastes en (( myo- sacs >) alors que I'autre permet ~ ces <( myosacs >> de s'organiser en myotubes. Ce dernier constituant semble avoir un rapport avec le collag&ne, soit qu'i l s'agisse de collag~ne proprement d/t, soit qu' i l s'agisse d'un inducteur de la syn- th~se de collag~ne. Quoiqu'i l en so/t, la n&cessit& de la presence d'extrait em- bryonnaire n'est peut ~tre pas aussi abso- lue que ces auteurs fon t indiqu~. C'est du moins ce que montrent certaines de nos experiences (Fiszman M. ~ para~tre). En ef fet les myoblastes d'embryon de pou- let sont capables de former des myotubes en absence de s~rum et d'extrait embryon- ha/re. Les myotubes ainsi form,s sont identiques d ceux obtenus en milieu nor- mal si ce n'est que leur maturation ne se produit pas car, en absence de s~rum, la synth~se des prot~ines s'arr~te rap/de- ment. Cette experience permet donc de conclure que ni ie s~rum, ni /'extrait em- bryonnaire ne sont indispensables pour la formation des myotubes. Si maintenant les m&mes myoblastes sont mis en culture dans un mil ieu contenant du sdrum avec ou sans extrait embryonnaire, on obtient 3 r~sultats diffdrents selon le lot de s~rum utilis~ :

1) avec ou sans extrait embryonnaire i l n'y a pas formation de myotubes,

2) les myotubes ne se forment qu'en pr6sence d'extrait embryonnaire,

3) on obtient des myotubes ind~pen- damment de la prdsence de I'extrait em- bryonnaire.

On volt donc que rexigence envers I'extrait embryonnaire est en fait l/de ~ la qualit~ du s~rum. Nous avons donc pro- pos~ I'hypothdse selon laquelle le s~rum pourrait apporter des substances anta- gonistes de la fusion et que dans tous les cas I'extrait embryonnaire aurait un effet inhibiteur envers ces antagonistes. La nature de ces substances inhibitrices de la fusion est encore compl~tement incon- nue, mais i l faut r~aliser que n'importe quelle substance capable de modifier la membrane cellulaire ou tout au moins sa surface peut se r~v~ler un inhibiteur de la formation des myotubes. A titre d'exem- pie, la lysolicithine emp~che la formation des myotubes [34] ; ainsi, si un s~rum est riche en lysol~cithine, i l sera inhibiteur de la formation des myotubes et rextrai t em- bryonnaire pourrait aiors inhiber cette action en apportant renzyme d6gradant la lysolicithine.

Finalement, un dernier composant du mil ieu qui est essentiel pour ia formation des myotubes, c'est le calcium [37].

Que salt-on actuellement sur le ph~no- mane de formation des myotubes ?

En fair le processus peut ~tre divis~ en deux ~tapes :

1) reconnaissance ; 2) fusion cellulaire. La reconnaissance est une ~tape tr&s

sp~cifique puisqu'elle permet aux myo- blastes de se reconna~tre entre eux /'exclusion de tout autre type cellulaire. En effet, si on cocultive des myoblastes pr~alablement rendus radioactifs par in- corporation de thymidine ~H avec des fibroblastes, des cellules de myocarde ou des chondrocytes, les myotubes qui appa- raissent ne contiennent que des noyaux radioactifs indiquant ainsi que seuls les myoblastes ont participd ~ leur forma- tion [48-50-511. Par contre, I'origine des myoblastes ne semble pas intervenir puis- que, si on r~alise la m~me expdrience que pr~c~demment mais en cocultivant des myob/astes de rat pr~alablement marquds avec des myoblastes de veau, de lapin ou de poulet, dans tousles cas les myotubes

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comportent des noyaux radioactifs et des noyaux non radioactifs [48-50-81]. Ainsi donc la spdcificitd de reconnaissance est strictement limitde au type tissulaire sans qu'intervienne I'esp~ce d'o£/ ce tissu est isold.

Existe-t-il un lien entre reconnaissance et fusion ou bien est-il possible de dis- socier les 2 phdnom~nes ? Pendant long- temps on a pu croire que les deux pro- cessus dtaient intimement lids et qu'une fois la reconnaissance dtablie la fusion se produisait indluctablement. Or, i l sem- hie qu' i l n'en soit rien.

Pour expliquer un mdcanisme de recon- naissance aussi stricte que celui des myo- blastes on peut envisager qu' i l existe la surface des cellules des signaux per- mettant cette reconnaissance. Si on peut, par un traitement addquat, perturber ou ~liminer ces signaux le ph~nom~ne de reconnaissance n'aura lieu et les myo- tubes ne se formeront pas.

Les diff~rentes substances qui ont dtd essaydes peuvent ~tre classdes approxi- mativement en 3 catdgories :

1) celles qui agissent au niveau de la surface cellulaire mais sont douses d" acti- vitd mitog~ne : trypsine, thrombine etc...

2) celles qui agissent au niveau de la membrane mais sans qu'on puisse dire si c'est la reconnaissance ou la fusion ou les deux qui sont affectdes. C'est ie cas de substances relies que colchicine, anes- thdsiques Iocaux, lysoldcithine etc...

3) celles qui bloquent la fusion sans modifier le ph~nom~ne de reconnaissance. C'est le cas de la phospholipase C.

En ce qui concerne les substances de la premiere catdgorie, (trypsine ou throm- bineJ, on salt que leur action modifie la surface externe des cellules [4] mais on salt d'autre part que ces substances sont des mitogdnes [3, 4]. Or on a montrd, aussi bien chez ranimal qu'en culture de cellules, que la formation des myotubes est associde ~ un arr~t de la multiplication cellulaire ainsi qu'~ un arrdt de la syn- tbt~se du DNA [22-§-27-28-48]. Ainsi les substances qui forcent les cellules ~ se maintenir en dtat de prolifdration active auront donc pour effet de retarder ou m~me de bloquer la formation des myo- tubes.

Pour ce qui est des substances de la deuxi~me catdgorie, i l n" existe pas d" argu-

ments expdrimentaux permettant de dire laquelle des deux dtapes est perturbde. Dans le cas de la colchicine, i l s'agit vrai- semblablement d'une action complexe. En effet, non seulement ia coichicine em- p~che les myoblastes de fusionner mais encore si on I'ajoute ~ des myotubes ddj~ formds elle provoque leur transformation en << myosacs )> du fair de raltdration du syst~me des microtubules cellulaires.

Enfin les substances de la 3 ° catdgorie ont permis d'obtenir un rdsultat intdres- sant.

Quand on traite une culture de myo- blastes par I ~ 2 ~g/ml de phospholi- pase C (PLC) les cellules se multiplient normalement, s'ordonnent en long fila- ment mais ne fusionnent pas entre elles [25-26]. Sitdt que renzyme est dliminde du milieu, les myotubes se forment immd- diatement sans qu'intervienne un nouveau cycle cellulaire.

Le mode d'action de la PLC est encore real connu et pourrait ne pas ~tre lid I'activitd phospholipase puisque ia PLC isolde ~ partir de Bacillus cereus est inac- tive alors que celle de Clostridium welchii I'est. Nameroff et ses collaborateurs ont dmis rhypotbdse qu'i/ y aurait ~ la surface des cellules deux types de signaux : les uns responsables de la reconnaissance et les autres de la fusion. Selon cette hypo- th~se la PLC emp~cherait la formation des myotubes en agissant au niveau de ces derniers. Toutefois, ranalyse des pro- tdines de surface des myoblastes ne montre aucune diffdrence, que les cellules soient ou non traitdes par la PLC. II est alors tentant d'imaginer que la PLC n'agit pas en dliminant des signaux spdcifiques mais en modifiant des constituants lipi- diques de la membrane ceilulaire, consti- tuants qui seraient impliquds dans la fu- sion cellulaire.

La question suivante que j'aimerais aborder ici concerne les relations qui existent entre diffdrenciation morpholo- gique et expression biochimique de la dif- f~renciation.

Ainsi que je I'ai dit au ddbut, la forma- tion des myotubes est associde avec de nombreuses modifications biochimiques. II s'agit donc de savoir si la formation des myotubes est un inducteur obligatoire de ces modifications ou si on peut dissocier les deux phdnom~nes.

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Pour r~pondre ~ cette question les dif- fdrents auteurs ont donc cherch6 ~ mettre en dvidence les modifications biochi- miques dans des conditions ob la forma- tion des myotubes est bloqude. Pour r~a- liser ce blocage, deux techniques ont dtd principalement utilisdes : 1) addition de BUdR au mil ieu de culture [40-2-6] ; 2) carence du mil ieu de culture en calcium [31-38-30]. Certains r~sultats ont ~gale- ment ~t~ obtenus par remplo i de cytocha- lasine B [36] ou de PLC [42].

En ce qui concerne les marqueurs bio- chimiques qui ont ~t~ analysds i l s'agit de la synthdse de myosine, la cr~atine kinase et les rdcepteurs cholinergiques.

Jusqu'en 1972, les r~sultats obtenus par les cliff,rents groupes dtaient en assez bon accord et tendaient ~ montrer que les modifications biochimiques n'apparais- saient qu'apr~s que les myotubes soient form,s [30-38].

Puis Paterson et Prives [29-33] mon- tr~rent que les r~cepteurs cholinergiques et rac~tylcholinestdrase pouvaient ~tre d~tect~s sur la membrane cellulaire m~me si la formation des myotubes ~tait blo- qu~e par carence en calcium. Le groupe de Schubert, util isant un mutant incapable de former des myotubes, obtenaient le m~me rdsultat et montraient que seules les cellules en arr~t de croissance pr~sen- talent ces caract~ristiques de diff~rencia- tion [41 ].

Ces diverses expdriences semblaient montrer qu' i l fail le dissocier les carac- tares biochimiques membranaires des caract~res biochimiques cytoplasmiques, rapparit ion des premiers ~tant d~pen- dante de la fusion cellulaire alors que celle des seconds en serait inddpen- dante [33].

Cette hypoth~se se trouva bient6t infir- m~e par les rdsultats de tr~s nombreux groupes qui montr~rent que la synth~se de myosine [$-23-24-45-7-35] et celle de cr~atine kinase [23-43-44] pouvaient dga- lement ~tre dissoci~es de la formation des myotubes. Si bien qu'& I'heure actuelle chacun s'accorde pour reconnaitre que ia formation des myotubes n'est pas n~ces- saire pour I'expression des caract~res bio- chimiques de la diffdrenciation.

Pourquoi toutes ces incertitudes pour parvenir ~ ce rdsultat ? La raison en est simple. Aussi bien les prot~ines contrac- tiles (myosine, actine etc...) [32] que la crdatine kinase existent dans les cellules

non musculaires et de ce fait la seule prdsence de ces molecules ne peut pas ~tre utilis~e comme un argument de diffd- renciation et dans ces conditions il a fallu se baser sur des distinctions quantitatives avec tousles alda que cela comporte (voir Merlie et al, ~ para]tre). Ce n'est que Iorsque I'existence d'isoenzyme a 6td montrde que les r~sultats ont pu devenir concluants. Par contre les r~sultats con- cernant les caract~res de membrane tels que rdcepteurs cholinergiques, ont pu ~tre obtenus tr~s rapidement car ces r6cep- teurs sont spdcifiques des cellules muscu- laires ou tout au moins n" existent pas chez les fibroblastes qui sont les principales cellules contaminant les cultures de myo- blastes.

Par ailleurs, tous les rdsultats expdri- mentaux s'accordent pour dire que, quand la formation des myotubes est bioqu6e par addition de BUdR, aucun des caract~res biochimiques n" est exprimd.

Ceci nous amine alors ~ un module pour la diff~renciation des myoblastes in vitro.

Holtzer [15] a propos~ depuls fort Iongtemps ddj~ un module dit de la (( mitose critique )).

Selon cet auteur les myoblastes existe- raient sous une forme prdcurseur. Cette forme ne poss~derait aucune des caractd- ristiques biochimiques d'une cellule mus- culaire et serait incapable de fusionner. A la suite d'une division particuli~re (appel~e << mitose critique ))) une ou les deux cellules filles perdraient la capacitd

se multiplier, et par contre acquerraient la capacit~ de produire des prot~ines de type musculaire ainsi que la comp6tence pour reconnaitre d'autres myoblastes. A la suite de cette mitose les celluies fu- sionnent normalement entre elles. L'addi- tion de BUdR emp~cherait cette mitose de se produire et donc bloquerait rapparit ion des caract~res biochimiques de la diff~- renciation. Par contre, la carence en cal- cium ou la PLC n'auraient aucun effet sur eile et permettraient raccumulation de cellules dans un ~tat postmitotique expri- mant tousles caract~res biochimiques de la diffdrenciation.

Pour ainsi attrayant que soit ce module, i l n'en laisse pas moins un grand nombre de questions sans r~ponse. Par exemple, quels sont les facteurs qui font qu" une cel-

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lu le s 'engage dans une mi tose cr i t ique p lu t6 t que de cont inuer ~ se mu l t i p l i e r en rant que pr~curseur ? Egalement existe- t - i l d" autres substances que le BUdR capables d 'emp~cher la << mi tose cr i t ique )) d 'avo i r l ieu ?

M a r c F i z m a n .

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D616gation g6n6rale b la recherche scientifique

et technique

Action compl6mentaire coordonn6e PHARMACO-BIOCHIMIE : POLYPEPTIDES,

C o l l o q u e

le 12 juin 1976

H6pital Necker-Enfants Malades, Paris

Dans le cadre de/ 'Act ion Compldmen- taire Coordonn~e : (( Pharmaco-Biochi- mie : Polypeptides, structure, prdparation et m~canismes d" action ~), un colloque sur ce th~me se tiendra le samedi 12 juin 1976, de 9 h ~ 18 h 30, ~ I 'amphith~tre de la Clinique de Ndphrologie, H6pital Necker-Enfants Malades, 149, rue de S~vres, 75015 Paris.

P r o g r a m m e provisoire

T. Blundell (University of Sussex, Fal- mer, Brighton).

X-ray analyses of insulin and glucagon : the importance of structure to receptor binding.

D. Brandenburg (Deutsches Wollfor- schungsinstitut, Aix-la-Chapelle).

Structure-function studies with insulin : recent results and problems.

P. Brazeau (Montreal General Hospital, Montreal).

Titre encore non communiqu6.

H. Edelhoch (National Institutes of Health, Bethesda).

The structure of polypeptide hormones of intermediate sizes in solution.

E. T. Kaiser (University of Chicago, Chicago).

Solid-phase synthesis of bovine pan- creatic trypsin inhibitor (Kunitz) and the characterization of the synthetic material.

M. Lazdunski (Centre de Biochimie, Nice).

Neurotoxines polypeptidiques : outil pour I'~tude du mdcanisme mol~culaire de la transmission et de la conduction ner- veuse.

J. L. Morgat (Service de Biochimie, Centre d'Etudes Nucldaires, Saclay).

Marquage au tritium de polypeptides hormonaux.

J. Van Rietschoten (Facultd de M~de- cine Nord, Marseille).

Synth~se, purification et caractdrisation chimique de peptides obtenus par le pro- c~d~ en phase solide.

J. Carraway (Harvard Medical School, Boston).

Participation encore incertaine.

Pour tout renseignement compl~men- taire, s'adresser au : Dr Desbuquois, Col- Ioque (( Polypeptides )) Tour technique, Unit~ 30 INSERM, H6pital des Enfants Malades, 149, rue de Sdvres 75015 Paris.

A p p e l d ' o f f r e

de ia D616getion g6n6rale la recherche scientifique et technique

pour I'action compl6mentaire coordonn6e

PHARMACO-BIOCHIMIE : POLYPEPTIDES, structure, pr6paration, m6canisrnes d'action

Date limite de d6p6t : I er septembre 1976 Nombre d'exemplaires ~ envoyer : 30

Le premier th~me de /'Action Compl~- mentaire Coordonnde dens le cadre de la Pharmaco-Biochimie est (( Polypeptides : structure, preparation, mdcanismes d'ac- t ion )>.

1) Structure et Prdparation.

Relation entre la conformation (structure tridimensionnelle) et I'activit~.

m Proc~d~s de synth~se et de purifi- cation des polypeptides et de leurs ana- logues, marquage en cours de synth~se...

m Isolement et d~termination de la structure de nouveaux peptides naturels.

2) M6canismes d'action.

Interactions des polypeptides avec diverses structures de reconnaissance (r~cepteurs, transporteurs, anticorps...).

Crit~res d'appr~ciation de I'activit6 biologique au niveau cellulaire et mol~cu- laire en rue d'~laborer de nouveaux tests pharmacologiques.

Relations structure-activit~ (ago- nistes et antagonistes).

1976, 58, n ° 4.

XIII

3) Mdtabolisme. - - M~canismes d'activation et d'inacti-

vation. Activit~s biologiques des m~tabo-

lites ; ddriv~s ~ action prolong~e.

Les pro jets de cooperation entre 6quipes de disciplines diff~rentes seront considdr~s avec une attention particuli~re.

Un colloque sur ce th~me se tiendra le 12 juin 1976 ~ I'H6pital Necker.

Tout renseignement compMmentaire peut ~tre demand~ ~ la D.G.R.S.T., 35, rue Saint-Dominique, 75700 Paris. T~I. : 5518910.

Madame Normand-Plessier pour les questions scientifiques : poste 574.

Mi le Zadounaisky pour les questions administratives : poste 575.

Monsieur Decolin pour le retrait et d~p6t des dossiers : poste 562.

Enseignements pratiques sur la m6thodologie

des glucides libres et conjugu6s

Le Laboratoire de Chimie Biologique de l'Universitd des Sciences et Techniques de Lille I organise, comme chaque annde, en septembre 1976, un enseignement sur les Glucides libres et conjuguds, donn6 dans le cadre des activit~s du Laboratoire AssocM au C.N.R.S. n ° 217 (Biolopie phy- sico-chimique et moMculaire des glucides libres et conjugu~s). Le nombre de parti- cipants est l imit~ ~ 15. Les enseignements sont essentiellement pratiques, lls corn- portent n&anmoins quelques exposes g~n~raux et des s~minaires. IIs concernent les thames suivants :

Dosages colorim~triques, chromato- graphiques et ~lectrophordtiques des monosaccharides neutres, des osa- mines, des acides uroniques et des acides sialiques. Coupures chimiques des chaines poly- saccharidiques (hydrolyse acide md- nagde ; ac~tolyse ; hydrazinolyse-dia- zotation ; ddgradation de Smith).

- - Glycosidases (isolement ; d~termina- tion des activitds glycosidasiques ; utilisation dans I'dtude de la struc- ture des glycoconjugu6s).

- - P e r m ~ t h y l a t i o n et identification des dthers m~thy/iques des monosaccha- rides.

- - Proc~d~s de d~termination des points d" attache glycannes-protides~

- - Preparation des glycoprot~ines et des glycopeptides. Isolement des glucides libres des milieux biologiques.

- - Biomembranes : isolement ; dtude des enzymes membranaires et des glyco- conjugu~s.

- - Biosynth~se des glycoconjugu~s.

Modalit6s pratiques : - - Dates des enseignements : 13-25 sep-

tembre 1976. - - Horaires : 8 h 30-12 h 30 et 14 h-19 h.

Conferences et s~minaires facultatifs. Date limite d'inscription : 10 juil let 1976.

- - Frais d'inscription : 1.200 F ( + 10 % dans le cadre de la formation perma- nente).

w Frais de sdjour ~ pr6voir en sus : 25 F par nuit (en R~sidence Uni-

versitaire ) + 20 F pour les repas.

Pour tous renseignements, s'adresser : Monsieur J. Montreui l ou Mile G. Spik,

Ecole d'Automne 1976, Universit$ des Sciences et Techniques de Lille I, Labora- toire de Chimie Biologique, B.P. n ° 36, 59650 Villeneuve d'Ascq (France). T61. : (20) 56.92.00 (Poste 24.55).

1 9 7 6 , 58 , n o 4 .

XIV

La Soci6t6 de chimie physique (Section de biophysique) organise une r6union sur le thbme

M6canismes de I'activation d'oxygbne

et des transferts d'61ectrons

les 28 et 29 juin 1976, I ' lnstitut de Biologie Physicochimique,

& Paris,

Le but de cette r~unionest de prdsenter I'~tat des connaissances actuelles sur les syst~mes enzymatiques assurant I'activa- tion de I'oxyg~ne et les transferts d'~lec- trons. L'accent sera mis sur les propri~t~s des centres actifs ou groupes prosthd- tiques des enzymes intervenant clans ces syst~mes (cytochromes, flavoprot~ines, protdines ~ fer, ~ cuivre, etc...) r~v~l~es par les mdthodes physicochimiques. Les dtudes sur les composds de petite taille qui peuvent servir de modules pour ces enzymes sont aussi dans le champ d'int~- r~t de cette r~union. Les discussions por- teront ~galement sur les aspects propre- ment biologiques des processus interve- nant au cours des transferts d'~lectrons.

Outre un certain nombre de chercheurs fran.cais, les spdcialistes dtrangers nous ayant d~j~ assur~ de leur concours sont :

J. R. Postgate (Brighton), C. Green- wood (Norwich), B. F. van Gelder (Ams- terdam), R. C. Bray (Brighton).

Le programme comprendra des confe- rences pl~niaires et des communications de courte dur~e (20 min.). Les chercheurs d~sirant prdsenter de relies communica- tions sont prids d'envoyer le titre et un rdsum~ ~ :

R. Banerjee Institut de Biologie Physicochimique 13, rue Pierre et Marie Curie 75005 Paris

ou J. Gamier Laboratoire de Biochimie physique Universit~ de Paris Sud - B~timent 433 91405 Orsay.

Le programme ddtailld sera envoyd fin mai ~ tous ceux qui en feront la demande. II n'est pas envisagd de publier de comptes rendus de la r~union.

VI" joum6es du Groupe Franc~ais des Glucides

Les Vle Journdes annuelles du Groupe Frangais des Glucides seront organis~es du 23 au 25 septembre 1976 ~ I'Univer- sit~ de Grenoble sous le patronage de la Soci~t~ Chimique de France et de la Soci~t~ de Chimie Biologique.

Des conferences, des communications d'une dur~e de 20 minutes, des tables rondes ainsi que des s~ances de posters sur des thames touchant ~ la chimie organique et ~ la biochimie des glucides et des glycoconjugu~s sont pr6vues. A ucune limitation de thdme n'est impo- s6e, mais les communications sont pr~f~- rentiellement souhait~es dans les do- maines de la r~activit~ anom~rique, la synth~se oligo et polysaccharidique par couplage anom~rique ou modification s~lective chimique ou enzymatique, les m~thodes physico-cbimiques d'~tude structurale, les nucl~osides, les polysac- charides v~g~taux et bact~riens, la purifi- cation et le mode d'action des glycosyl- transf~rases et des glycosidases, I'inter- action lectine-glucide.

Le Iogement sera assure, au gr~ des participants, en rdsidence universitaire ou en h6tel. Les inscriptions d$finitives ainsi que ies r$sumds des communications de- vront parvenir avant le 15 juin ~ Mon- sieur Jacques Defaye, President du Groupe.

Centre de Recherches sur les Macromoldcules V$g$tales, C.N.R.S., 53 X 38041 Grenoble cedex.

1976, 58, n ° 4 .

XV

9" conf6rence Harden

du 19 au 24 septembre 1976

Ashford, Kent (Grande-Bretagne). (( Les recombinants plasmidiques en

biologie moldculaire )).

II sera trait~ des thdmes suivants : - - Biologie du Phage et des vecteurs

plasmidiques ; Enzymes de restriction et autres matdriels biochimiques ; Recombinaison plasmides-DNAs eucaryotes non viraux ; Analyse des gdnomes viraux.

Pour tout autre renseignement, s'adresser ~ :

The Meetings Officer, The Biochemical Society, 7 Warwick Court, High Holborn, London WC IRSDP.

Fom,at ion cont inue en g6nie biochimique

27-28-29 juillet b I ' INSA de Toulouse

L" oxyg~ne en fermentation ~ A6ration- agitation (Propri~tds physico-chimiques de I" oxygdne m M~tabolisme ~ Besoms en oxygdne ~ A6ration m Agitation m Technologie ~ Extrapolation ~ Mod~li- sation ).

Une partie des confdrences sera donn(=e en anglais.

Pour tous renseignements compldmen- taires s'adresser au : Laboratoire de Gdnie Biochimique, INSA, A v. de Rangueil, 31077 Toulouse cedex, T~I. 53-04-13, poste 397.

Le Prix pour la Recherche sur la Leu- cdmie des (Euvres de rOrdre de Saint- Jean de J~rusalem a dtd ddcern~, cette annde, ~ Monsieur Pierre Potier, Directeur de r lnst i tut de Chimie des Substances Naturelles du C.N.R.S. ~ Gif-sur-Yvette, pour son travail sur la h~mi synth~se des alcaloides de la pervenche.

1976 , 58, n ° 4.