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Family Business | 1
L’entreprise familiale, une passion partagéeing.be/familybusiness
2 | Family Business Family Business | 3
Les entreprises familiales se caractérisent par un lien solide entre famille,
entreprise et propriété personnelle. La famille investit dans l’entreprise et
y est donc intimement liée. Pour les propriétaires d’entreprises familiales,
l’entreprise constitue souvent le principal composant du patrimoine.
Si l’entreprise réalise de bons résultats, le patrimoine privé s’accroît.
Tout au long du cycle de vie de celle-ci (de sa création à sa transmission),
l’aspect privé et l’aspect professionnel sont constamment liés l’un à l’autre.
Approcher l’entreprise familiale de manière globale s’avère donc la solution
la plus appropriée.
Chez ING, les départements Entreprises et Private Banking collaborent depuis
des années afin de répondre aux questions que vous vous posez, tant sur le
plan professionnel que privé. S’appuyant sur leur expertise, ces départements
approfondissent les besoins spécifiques des entreprises familiales et
recherchent avec l’entrepreneur familial les solutions idéales aux problèmes
stratégiques et financiers, compte tenu de l’ensemble du patrimoine.
ING s’appuie non seulement sur une expertise interne, mais aussi sur une
expertise externe. Nous collaborons ainsi avec des partenaires spécialisés
en la matière comme l’Institut de l’Entreprise Familiale et The Family Business
Network.
Les entreprises familiales passent toutes par différentes phases durant
lesquelles ING peut fournir son aide grâce à son approche globale.
Cette brochure aborde de manière plus approfondie la manière dont ING
peut aider les entreprises familiales en cas de succession ou de cession de
leur entreprise.
Édito 4
Tour d’horizon des entreprises familiales belges 6
Priminfo 10
Priminfo se prépare à la transmission familiale
AED Group 13
AED Group accroît sa force de frappe grâce à une
participation d’ING Corporate Investments
SA Raman 18
ING a facilité la recherche d’un repreneur idéal
Noordzee Helikopters Vlaanderen 22
L’entreprise Noordzee Helikopters Vlaanderen a trouvé
le partenaire idéal grâce à ING Corporate Finance
Aperçu des initiatives d’ING adressées aux 26 cédants et successeurs d’entreprises familiales
Contact 28
Les entreprises familiales passent toutes par différentes phases durant lesquelles ING peut fournir son aide grâce à son approche globale.
4 | Family Business Family Business | 5
Des entreprises familiales, il en existe de tous types et de toutes tailles. En Belgique,
elles ne représentent pas moins de 80 % de l’ensemble des entreprises. Leur rôle est
donc crucial sur le plan économique, ce qui nous inspire du respect et nous motive à
les accompagner et à les encadrer ainsi que leurs dirigeants.
Au cours de leur existence, les entreprises familiales passent par différentes phases.
Chacune d’entre elles connaît des moments agréables mais aussi difficiles.
ING vous offre une caisse de résonance utile, un avis objectif et une approche
intégrée et professionnelle des affaires que vous nous confiez. Nous mettons toutes nos
compétences en œuvre afin de vous fournir, en votre qualité de dirigeant d’entreprise,
les meilleures solutions.
Chaque entreprise est unique, comme chaque entrepreneur.
Quand avez-vous fait le choix de diriger une entreprise ? Savez-vous encore pourquoi,
à l’époque, vous avez choisi de travailler pour vous et non pour un patron ? Avez-vous
repris l’affaire de vos parents ou avez-vous créé cette affaire vous-même ? Quoi qu’il
en soit, au fil du temps, vous avez bâti une entreprise dont vous pouvez être fier.
Mais savez-vous combien de temps encore vous continuerez à travailler à ce rythme ?
Que se passera-t-il quand vous souhaiterez lever le pied ? Vos enfants prendront-ils
le relais ? Allez-vous vendre votre affaire ? Ces questions constituent un défi de taille
pour chaque entreprise familiale et ING peut vous aider à trouver les réponses. Grâce
à la collaboration entre nos départements Entreprises et Private Banking, nous avons
une vision globale de votre patrimoine dont fait partie votre entreprise familiale.
Nos private bankers et nos Relationship Managers Entreprises sont formés pour
soutenir les entrepreneurs familiaux. Nous mettons toutes nos compétences en œuvre
pour vous offrir un accompagnement personnalisé.
Nous vous souhaitons une bonne lecture de cette brochure entièrement dédiée aux
entreprises familiales et couvrant les différentes possibilités de succession et cession
d’entreprise.
Erik Van Den Eynden Philippe Wallez
General Manager General Manager
Midcorporates & Institutionals ING Belgium ING Private Banking Belgium
6 | Family Business Family Business | 7
Tour d’horizon des entreprises familiales belges« Les entreprises familiales constituent la colonne
vertébrale de notre économie »
Les entreprises familiales sont le ferment de l’écono
mie belge. C’est pourquoi nous devons les choyer.
Tel est l’avis du professeur Johan Lambrecht du Studie
centrum voor Ondernemerschap (centre d’études pour
l’entrepreneuriat de la HUB). À la demande du FBNet,
l’association belge pour les entreprises familiales, il a
procédé, en collaboration avec Vincent Molly, à une
étude sur l’importance des entreprises familiales dans
notre pays.
Saviez-vous que… ? » 77 % des sociétés belges, soit 123.000, sont des
entreprises familiales
» 55 % des sociétés belges qui occupent plus de
200 travailleurs sont des entreprises familiales
» les entreprises familiales fournissent 45 % de
l’ensemble de l’emploi en Belgique
» en Flandre et en Wallonie, les entreprises familiales
procurent même plus de la moitié des emplois
» les entreprises familiales contribuent à hauteur de
33 %, soit 102 milliards d’euros, au PIB belge
» l’âge moyen d’une entreprise familiale est de
23 ans et celui d’une entreprise nonfamiliale,
de 17 ans
» comparées aux entreprises nonfamiliales, les
entreprises familiales belges sont en moyenne
plus petites, davantage actives dans le secteur de
la construction, moins actives dans le secteur des
services et à l’échelle internationale
(Source : Het economische belang van familiebedrijven in België (l’importance
économique des entreprises familiales en Belgique), Johan Lambrecht et
Vincent Molly, 2011)
Le nombre d’entreprises familiales en Belgique, comparé à nos pays voisins
77%23%
79%21%
85%15%
83%
73%
61%39%
65%35%
17%
27%
(Source : pour la Belgique : Het economische belang van familiebedrijven in
België, Johan Lambrecht et Vincent Molly, 2011. Pour les autres pays européens
: FBN International, 2008)
PaysBas
Allemagne
Belgique
RoyaumeUni
France
Italie
Espagne
Conserver l’entreprise dans les mains de la famille s’avère être le facteur de succès le plus récurrent dans leur discours. C’est pourquoi il est important pour les membres de la famille de se comporter en propriétaires responsables.
Johan LambrechtStudiecentrum voor Ondernemerschap
Entreprise non familiale
Entreprise familiale
8 | Family Business Family Business | 9
Au secours, je ne trouve pas de successeur !Les entreprises familiales qui évoluent dans une
illusion de continuité connaissent souvent un dur
réveil lorsqu’elles se retrouvent dans l’incapacité de
trouver surlechamp un successeur (adéquat) pour
diriger l’entreprise ou en être le propriétaire.
Un chiffre qui en dit long : pas moins de 41 % des
entreprises familiales belges n’ont aucune idée de ce
qui se passerait si leur propriétaire venait soudain à dis
paraître. Toutefois, une entreprise familiale sur quatre
à l’intention de céder, dans les cinq ans, la propriété
de son entreprise.
« Généralement, un entrepreneur familial choisit de
céder tant la propriété que la direction de l’entreprise
à un ou plusieurs de ses enfants », explique Johan
Lambrecht. « Il existe aussi d’autres possibilités,
comme la vente totale ou partielle de l’entreprise, ou
le fait de confier la direction journalière à un manager
externe. Mais ces alternatives requièrent, elles aussi,
une préparation minutieuse et – une fois de plus –
l’ouverture d’esprit nécessaire. »
En Belgique, 77 % des sociétés sont des entreprises
familiales. Ce chiffre révèle que c’est surtout
l’Allemagne qui présente un pourcentage similaire
d’entreprises familiales. La comparaison est effectuée
sur la base de la définition des entreprises familiales
donnée par l’European Group of Owner Managed
and Family Enterprises (GEEF). Pour le GEEF, une
entreprise est considérée comme familiale lorsque :
» la majorité des voix à l’assemblée générale est aux
mains du fondateur ou de la famille propriétaire.
Si l’entreprise est cotée en bourse, il suffit que la
famille propriétaire détienne 25 % des voix
» au moins un représentant de la famille participe à
la gestion ou à l’administration de l’entreprise
Les entreprises familiales belges selon la régionLa Flandre et la Wallonie comptent respectivement
78 et 81 % d’entreprises familiales. Dans la Région
de BruxellesCapitale, ce chiffre est de 64 %. Tant
en Flandre qu’en Wallonie, les entreprises familiales
génèrent 46 % du produit régional brut, contre 17 %
dans la Région de BruxellesCapitale.
(Source : Het economische belang van familiebedrijven in België, Johan
Lambrecht et Vincent Molly, 2011)
Saviez-vous que… ? » seul 1 % des entreprises familiales belges dispose
d’une charte familiale, dans laquelle la famille éta
blit des accords concernant l’avenir de l’entreprise
familiale et le rôle qu’elle y jouera
(Source : Het economische belang van familiebedrijven in België, Johan
Lambrecht et Vincent Molly, 2011)
Que font les entreprises en cas de situa-tion d’urgence ?
Conséquences de la disparition inattendue du
dirigeant de l’entreprise
Dans les chapitres suivants de cette publication ont été repris quatre exemples tirés de la pratique
de transmissions réussies : Priminfo se prépare à la transmission familiale avec l’aide d’ING Private
Banking, AED Group accroît sa force de frappe grâce à une participation d’ING Corporate
Investements, ING a facilité la recherche d’un repreneur idéal pour SA Raman et Noordzee
Helikopters a trouvé le partenaire idéal grâce à ING Corporate Finance.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
64%
78% 81%
Entreprise non familiale
Entreprise familiale
Les acteurs externes ont l’avantage de porter un regard ouvert, c’est-à-dire impartial, sur l’entreprise. Un bon administrateur externe confronte les membres de la famille à des questions évidentes, qui sont en même temps très pertinentes.
Johan Lambrecht, studiecentrum voor Ondernemerschap
Poursuite de l’entreprise selon les règles prévues
Vente de l’entreprise
Fermeture de l’entreprise
Aucune idée
Conséquences de la disparition inattendue du propriétaire de l’entreprise
Poursuite de l’entreprise selon les règles prévues
Vente de l’entreprise
Fermeture de l’entreprise
Aucune idée0%
10%
20%
30%
40%
50%
33% 34%
15%18% 18%
41%
30%
11%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
32% 32%
18% 19% 18%
12%
30%
38%
Entreprise non familiale Entreprise familiale
10 | Family Business Family Business | 11
Priminfo se prépare à la transmission familiale, avec l’aide d’ING Private Banking
« Grâce à la création d’un nouveau holding, nous sommes prêts pour l’avenir »
Spécialisée dans les projets IT pour les pou-voirs et les institutions publics, Priminfo est devenue, fin 2010, la filiale du holding Priminvest.be. « Cela nous permet d’élaborer l’avenir de notre entreprise de manière trans-parente », explique Jean-Marie Bodart, admi-nistrateur délégué de l’entreprise familiale wallonne. Les prochains mois seront détermi-nants pour Priminfo. Comment assurer la transmission de cette entreprise familiale ? « Il n’existe pas encore de réponse définitive à cette question. »
Priminfo est située dans la commune rurale de Noville
lesBois, dans la région de Namur. L’entreprise familiale
assemble des PC et les propose ensuite à ses clients,
principalement des administrations belges et luxem
bourgeoises. À proximité des locaux de l’entreprise
miroite un étang peuplé de poissons colorés. Adminis
trateur délégué, JeanMarie Bodart les nourrit luimême
chaque jour, entre deux tâches. À première vue, il règne
dans l’entreprise une atmosphère de bonhomie. Mais
en coulisses, on songe sérieusement à l’avenir.
Sauvegarder l’équilibre entre les enfantsJeanMarie Bodart a 65 ans et est en fait déjà retraité.
Dans la pratique, il partage la fonction d’adminis
trateur délégué de Priminfo avec son fils Denis. Les
tâches sont provisoirement réparties : Denis s’occupe
surtout des nouveaux contrats pour Priminfo et son
père tient de facto les rênes de l’entreprise. « C’est
très tentant de laisser carte blanche à Denis. Du moins
en ce qui concerne le management de notre entre
prise », admet JeanMarie Bodart. « Ce serait une
belle reconnaissance pour tout le travail qu’il a fourni
jusqu’à présent pour Priminfo. »
Qu’estce qui empêche le père de famille d’agir de
la sorte ? Il songe non seulement à l’avenir de son
entreprise, mais également à celui de ses deux autres
enfants : un fils et une fille. Aucun des deux n’est
actif – et ne souhaite l’être pour l’instant – dans
l’entre prise familiale. Mais l’objectif est de garder une
égalité entre les trois enfants. Une solution équilibrée
s’impose donc, mais elle est loin d’être évidente.
Pas à pas C’est pour cette raison que, fin 2010, JeanMarie Bodart
a décidé de créer une société holding, en concerta
tion avec l’équipe ING Private Banking, représentée
par Stéphanie Caron, Wealth Analysis & Planning
Advisor et Christophe Mullier, Private Banker. Toutes
les actions de Priminfo ont alors été réunies sous le
parapluie de Priminvest.be. Ainsi, si Denis ne peut
reprendre seul l’entreprise à court terme, grâce à cette
structure, il pourra la gérer librement seul. Jusqu’à
nouvel ordre, JeanMarie Bodart reste donc proprié
taire à 100 % du holding Priminvest.be récemment
créé. Ce n’est que lorsque tout aura été réglé jusque
dans les moindres détails au niveau de la transmission
aux trois enfants que le chef d’entreprise donnera le
feu vert pour l’étape suivante de la transmission.
L’avenir portera conseil« Différentes considérations entrent en ligne de
compte », explique JeanMarie Bodart. « Priminfo dis
pose, par exemple, d’un portefeuille d’actions impor
tant. J’ai un jour songé à créer une garantie pour les
emprunts professionnels que je souhaitais contracter.
Par ailleurs, le portefeuille doit servir à amortir les
chocs liés au cours du dollar. »
Je suis tout à fait ouvert à l’entrée d’une tierce partie. Quoi qu’il en soit, l’avenir portera conseil.
Jean-Marie Bodart, administrateur délégué de Priminfo
Priminfo en quelques mots
Priminfo a été fondée en 1985 par JeanMarie Bodart et deux associés. Après un an seulement, ces
deux associés considéraient l’entreprise comme vouée à l’échec et la quittaient. JeanMarie Bodart
est alors resté seul aux commandes de sa société IT. Priminfo assemble des PC et les propose prin
cipalement aux administrations belges et luxembourgeoises. Le reste du portefeuille clients se com
pose d’hôpitaux, d’écoles, etc. La spécificité de l’entreprise familiale consiste à assurer les services
IT nécessaires, comme l’installation des ordinateurs chez les clients ou l’intégration de nouveaux PC
dans un réseau IT existant.
Actuellement, Priminfo occupe 40 travailleurs. En 2010, elle a réalisé un chiffre d’affaires de
22,8 millions d’euros, comparé à 18,3 millions en 2009. Le bénéfice net est, quant à lui, passé de
1,3 million d’euros en 2009 à 2,4 millions d’euros en 2010. Depuis 1998, Priminfo a contracté un
partenariat avec l’Atelier de Jambes, une entreprise de travail adapté, pour l’assemblage de PC.
Étant donné que Priminfo est un véritable acteur de niche, elle n’a pas de concurrents à propre
ment parler. De grands noms comme HP et Dell viennent parfois hanter l’esprit de JeanMarie
Bodart, mais l’administrateur délégué de Priminfo se fait fort de l’emporter sur son propre marché
de niche, grâce au travail sur mesure que fournit son entreprise.
De gauche à droite:
Jean-Marie Bodart,
administrateur délégué de Priminfo
Stéphanie Caron,
Wealth Analysis & Planning Advisor ING
Christophe Mullier,
Private Banker chez ING
12 | Family Business Family Business | 13
À terme, Denis Bodart assurera sans aucun doute
intégralement la gestion de l’entreprise familiale. Mais
comment pourraitil, le cas échéant, désintéresser son
frère et sa sœur ? Si le portefeuille d’actions restait
simplement dans les actifs de la société, comme
c’est actuellement le cas, le prix à payer pour ce faire
serait inévitablement très élevé. Il serait alors quasi
impossible pour Denis de devenir seul propriétaire de
Priminvest.be – le holding qui chapeaute Priminfo –,
s’il le décidait. C’est pourquoi JeanMarie Bodart envi
sage de séparer son portefeuille d’actions du capital
de l’entreprise. Cette question sera également étudiée
avec ING Private Banking. Estil déjà certain que seul
Denis succédera à son père, en tant que manager et
en tant que propriétaire ? « Non. Je suis, par exemple,
tout à fait ouvert à l’entrée d’une tierce partie. Quoi
qu’il en soit, l’avenir portera conseil. Mais grâce à la
création d’une nouvelle société holding, nous sommes
au moins prêts pour toute éventualité. »
Ambition et pragmatisme Quoi qu’il en soit, Priminfo ne reste pas les bras
croisés à attendre patiemment l’avenir. Les projets de
l’entreprise sont ambitieux. Non seulement le renou
vellement de certains contrats mais aussi de nouveaux
projets sont actuellement en phase de décision.
Et comme par le passé, Priminfo espère bien en décro
cher un maximum. Alors que certains annoncent que
le PC est mort, cela semble ne pas du tout être le cas
chez Priminfo.
Désormais, tous les yeux sont rivés sur les efforts de
Denis Bodart pour approcher de façon proactive le
marché flamand. Priminfo y est en effet moins bien
représentée que dans la partie wallonne du pays, mais
ce ne sera plus longtemps le cas, si cela dépend de la
famille Bodart.
ING Private Banking : conseiller, démineur et catalyseurLa société Priminfo est cliente depuis longtemps chez ING.
Au fil des ans, l’entreprise familiale a pris l’habitude de
consulter Christophe Mullier d’ING Private Banking.
Ces derniers mois, ces entretiens ont été l’occasion
d’aborder la transmission de Priminfo.
Grâce à son bagage fiscal et juridique, Stéphanie Caron,
Wealth Analysis & Planning Advisor chez ING Private
Banking, a encadré le client lors de ces rencontres.
« Dans le cas de Priminfo, ING a proposé différentes pistes
pour la problématique de la succession. La création du
holding Priminvest.be était l’une des possibilités. C’est
bien entendu M. Bodart qui a fait ce choix. Notre objectif
est de dépasser notre rôle de banquier pour devenir un
véritable partenaire. » Le département Wealth Analysis
& Planning d’ING Private Banking compte 14 juristes
fiscalistes. Ceuxci, à l’instar des Private Bankers dédiés
à la clientèle dirigeants d’entreprises, mettent leurs
connaissances et leur expérience à la disposition des
dirigeants d’entreprises familiales qui souhaitent optimiser
la transmission de leur patrimoine tout en le préservant
et, dans certains cas, en gardant le contrôle. Il peut s’agir
tant du patrimoine privé que de l’entreprise ellemême.
ING Wealth Analysis & Planning se concentre d’abord sur
l’aspect civil : quels éléments du patrimoine doivent être
transmis à qui ? La problématique fiscale n’est naturelle
ment pas oubliée.
ING Private Banking aide donc les dirigeants d’entreprise à
gérer des questions tant d’ordre privé que professionnel.
Les deux domaines se chevauchent souvent, comme dans
le cas de Priminfo. Tout l’art consiste à élaborer une solu
tion équilibrée pour les deux aspects, en tenant compte
de toutes les sensibilités.
Dans le cas de Priminfo, I NG a proposé différentes pistes pour la problématique de la succession. Mais notre objectif est de dépasser notre rôle de banquier pour devenir un véritable partenaire.
Stéphanie Caron, Wealth Analysis & Planning Advisor ING
AED Group
accroît sa force de frappe grâce à une participation d’ING Corporate Investments
« ING propose des solutions à notre mesure »
Ces 25 dernières années, AED Group a écrit une page florissante de son histoire. Afin de continuer à innover et de pouvoir marquer son empreinte sur le marché de la location pour le secteur des événements, l’entreprise souhai-
tait attirer des partenaires supplémentaires, comme ING Corporate Investments. « Grâce à ING, notre entreprise peut se développer plus rapidement », explique Glenn Roggeman, CEO de l’entreprise.
De gauche à droite:
Tom Bousmans,
Investment Director ING
Corporate Investments;
Glenn Roggeman,
CEO d’AED Group
Stefan Yee,
CEO de PE Group
14 | Family Business Family Business | 15
Les nombreux bâtiments d’AED Group occupent
une place impressionnante sur le parc industriel De
Veert, situé à Willebroek. Quelque 100 collaborateurs
y travaillent. Personnage haut en couleur, le CEO
Glenn Roggeman a commencé sa carrière au milieu
des années 1980 comme D.J. « Je me suis dit qu’en
tant que D.J., je ne pouvais être qu’à un seul endroit
à la fois, tandis qu’en louant du matériel audiovisuel,
j’aurais un rayon d’action nettement plus étendu.
C’est comme ça que j’ai commencé. »
Actuellement, Glenn Roggeman est à la tête d’une
entreprise internationale qui propose des solutions
globales à l’industrie audiovisuelle. AED Group
opère selon sept concepts qui, réunis, apportent
une réponse à tous les besoins de son groupe cible.
AED Rent – leader du marché européen et principal
concept générant environ 83 % du chiffre d’affaires
– loue des équipements audiovisuels professionnels,
tel que du matériel son, lumière et vidéo, ainsi que
du matériel destiné au montage de podiums et des
équipements de levage adaptés.
Une solution visionnaire « Au cours de ces 25 dernières années, AED Group
a connu une croissance constante », explique Glenn
Roggeman. « Et nous sommes déterminés à pour
suivre sur la même voie au cours des prochaines
années. » L’idée de base ? AED Group entend se
positionner davantage encore comme « banquier
d’équipements ». Glenn Roggeman : « En 20 ans,
les équipements AV spécialisés sont devenus dix fois
plus chers. Le prix de location de ce même matériel a
carrément triplé. Les entreprises de location d’équi
pements son et lumière qui achètent ellesmêmes du
matériel pour le louer voient donc leur rendement sur
investissement diminuer. Grâce à son offre étendue
d’équipements de location, AED Rent offre la solution
idéale. Nos clients ne doivent pas investir dans des
équipements qu’ils ne pourraient louer euxmêmes
que de façon sporadique, ils augmentent le taux
d’utilisation de leur propre matériel et ils peuvent se
concentrer sur la location d’équipements AV pour des
événements dont ils assurent le soutien technique. »
Afin d’étoffer encore son offre en tant que banquier
d’équipements, AED Group élabore actuellement un
nouveau concept : AED Lease. Grâce à cette formule,
les entreprises AV peuvent également louer du maté
riel à long terme chez AED Group. Au bout de quatre
ans, elles ont la possibilité de racheter le matériel à un
prix attrayant.
ING offre des moyens financiers et une expertiseMais les équipements AV professionnels coûtent cher.
Très cher. AED Group a cherché un partenaire capable
de l’aider à mettre en œuvre ce projet à fort coeffi
cient de capital. ING, le banquier de l’entreprise, l’a
emporté sur deux autres candidats. Le département
Corporate Investments a permis de réaliser une aug
mentation de capital. Le partenaire bancaire a ainsi
acquis 27 % des parts, tandis que Glenn Roggeman
en a conservé 20 %. Les autres partenaires sont :
PE Group avec 33 % (entré en 2007) et Phifin, qui
détient 12,5 % des parts. Le reste est aux mains du
management.
ING Corporate Investments a offert des possibilités
d’investissement par le biais d’un apport de capital,
mais ce n’est pas tout. « Grâce à l’expertise interna
tionale d’ING Lease, nous sommes en mesure d’offrir
la solution idéale pour la création d’AED Lease »,
déclare Tom Bousmans, Investment Director chez ING
Corporate Investments. « Non seulement nous élabo
rons la meilleure solution pour les aspects techniques
du bilan, mais nous aidons AED Group à réussir la
mise sur le marché de son nouveau concept. »
« Respect de notre culture »Qu’estce qui a motivé l’entreprise à opter pour ING ?
« Son respect pour la culture d’entreprise d’AED
Group », répond sans hésiter Stefan Yee, CEO de
l’actionnaire PE Group. « ING Corporate Investments
propose des solutions à la mesure des PME. Nous
n’avons, par exemple, pas dû passer par de lourdes
procédures. Tom Bousmans a été notre unique inter
locuteur et il a suivi le dossier du début à la fin, d’une
manière directe et pragmatique. De plus, il a le feeling
de nos activités, du fait qu’il est ingénieur. »
ING Corporate Investments a également des partici
pations dans environ 25 autres entreprises, dont la
plupart sont des PME. Grâce à cette expérience, les
collaborateurs ont une solide expertise financière et
juridique. « Une valeur ajoutée importante », estime
Glenn Roggeman. « Il y a quelque temps, nous avons
racheté tout le parc d’équipements d’une grande
entreprise audiovisuelle. Dans des moments clés
comme celuilà, il est rassurant d’avoir à ses côtés à
la table des négociations un partenaire expérimenté
comme ING. » Stefan Yee : « Il va sans dire que vous
pouvez également vous adresser à un conseiller externe
pour ce type d’opération. Mais à présent, avec ING à
bord, nous avons la garantie absolue de pouvoir faire
confiance à un acteur qui veut ce qu’il y a de mieux
pour nous. »
ING respecte la culture d’entreprise d’AED Group. Elle propose vraiment des solutions à la mesure de la PME que nous sommes.
Stefan Yee, CEO de PE Group
Dans des moments clés, il est rassurant d’avoir à ses côtés à la table des négociations un partenaire expérimenté comme I NG.
Glenn Roggeman, CEO d’AED Group
16 | Family Business Family Business | 17
La valeur ajoutée qu’apporte un regard externeTom Bousmans siège au conseil d’administration
d’AED Group en tant que représentant d’ING
Corporate Investments. Ce regard externe apporte
un éclairage précieux, selon Glenn Roggeman :
» Il arrive qu’en tant que propriétaire, vous ne voyiez
pas les défauts de votre propre entreprise. Un nou
veau partenaire au sein du conseil d’administration
voit les choses sous un autre angle et il met le doigt
là où il faut. Résultat : on a une vue à 360 °. »
» ING n’a cependant aucunement l’intention de
prôner une révolution au sein du conseil d’adminis
tration », précise Tom Bousmans. « Nous enten
dons partager nos connaissances et faire progres
ser l’entreprise en concertation avec les autres
membres du conseil. » Glenn Roggeman confirme :
« Je n’ai en effet pas l’impression qu’ING me
pousse dans une direction déterminée. Lors des
négociations, nous avons clairement spécifié quels
étaient nos projets. Si tout le monde est d’accord
sur la destination finale, il y a peu ou pas de raisons
d’avoir des discussions. ING nous aide d’abord
et avant tout à nous développer plus vite en tant
qu’entreprise. »
AED Group en quelques mots
En 1985, Glenn Roggeman a créé l’entreprise AED Group, dont il est actuellement CEO. AED
Group propose des solutions audiovisuelles globales aux sociétés de location de matériel AV et de
production. Grâce à ses sept concepts, l’entreprise répond à tous les besoins de son groupe cible.
Avec son concept majeur, AED Rent, elle loue des équipements audiovisuels à des entreprises de
location de matériel AV professionnel. AED Rent occupe une position unique sur le marché, entre
les fabricants de matériel AV et les entreprises de location.
Les autres concepts sont AED Display (location d’écrans vidéo et de projecteurs), AED Store
(consommables pour les professionnels AV), AED Distribution (vente de matériel AV), AED Repair
(maintenance et réparation de matériel AV) et AED Cases (production de solutions de transport
pour le matériel AV). AED Lease, le septième concept, est en plein développement.
Situé à Willebroek, le siège d’AED Group sert de hub logistique central au départ duquel le
matériel de location est envoyé vers les unités satellites aux PaysBas, en France, en Allemagne
et au RoyaumeUni.
En 2010, les quelques 130 collaborateurs d’AED Group ont réalisé un chiffre d’affaires de près de
28 millions d’euros.
ING contribue au développement du concept de leasing : une solution à la mesure d’AED GroupForte de son expérience internationale, ING aide
AED Group à développer une solution de leasing
dans le cadre de son tout nouveau concept,
AED Lease. Tom Bousmans : « Le principe de
base est qu’ING soutient AED Lease en coulisse.
AED Lease donne le matériel en leasing à ses
clients, qui peuvent ensuite l’acheter. AED Group
réduit ainsi le poids de ses propres investisse
ments et préserve son bon équilibre financier. »
Non seulement nous élaborons la meilleure solution pour les aspects techniques du bilan, mais nous aidons AED Group à réussir la mise sur le marché de son nouveau concept.
Tom Bousmans, Investment Director ING Corporate Investments
18 | Family Business Family Business | 19
Après 28 ans, Jean-Jacques Raman a décidé de chercher un repreneur adéquat pour son entreprise familiale bien-aimée, SA Raman. Il a trouvé la société Verhaeren, en collabora-tion avec ING. Toutes les parties sont désor-mais prêtes à travailler à l’unisson.
Inutile de vous inquiéter si vous vous rendez à Perwez
dans le Brabant wallon pour y chercher la SA Raman,
société spécialisée dans les travaux routiers. Il suffit
de suivre les nombreuses fourgonnettes bordeaux qui
portent le logo de l’entreprise et reviennent de l’un ou
l’autre chantier. À la cantine, les photos accrochées
au mur retracent l’histoire du père et du grandpère
Raman. Des hommes qui n’ont clairement pas hésité à
se retrousser les manches pour faire tourner l’entre
prise qu’ils ont créée en 1958.
Membre de la troisième génération, JeanJacques
Raman a repris l’entreprise familiale en 1982. Il a tra
vaillé sur les chantiers, tandis que son épouse s’occu
pait de la comptabilité. Au fil des ans, les effectifs
ont augmenté pour passer de 2 à 58 collaborateurs.
L’entreprise a connu une croissance rapide, ce qui lui
a valu d’être élue « Gazelle TrendsTendances »
à plusieurs reprises.
Ralentir la cadence« C’est un métier de passion », déclare d’emblée
JeanJacques Raman, en nous montrant fièrement
une photo de la piste du centre de formation
SafeDriving à Andenne, qu’il a entièrement conçue et
aménagée luimême. « Mais après environ 28 années
passées à ne dormir que cinq heures par nuit, j’ai
décidé de ralentir un peu. De plus, mon épouse avait
des problèmes de santé. »
Il n’était pas question d’une transmission interne de
SA Raman, explique JeanJacques Raman : « Mon
fils de 24 ans est un jeune homme capable, mais il
a vu les énormes sacrifices consentis par ses parents
pour cette entreprise. Son avenir est ailleurs. » Jean
Jacques Raman a donc cherché un repreneur externe,
en collaboration avec ING.
Qui est le bon partenaire pour une reprise ?L’équipe M&A MidCorporates a encadré le processus
de reprise du début à la fin. « Pour nous, cela revenait
d’abord et avant tout à trouver un repreneur qui
répondait aux attentes de notre client. Nous voulions
réaliser le mariage parfait », précise Sébastien Paulet,
M&A Manager. Le partenaire finalement élu ?
Verhaeren, l’une des plus grandes sociétés de con
struction de routes et de démolition de Belgique.
Selon JeanJacques Raman, le courant est tout de
suite passé : « Nos interlocuteurs chez Verhaeren sont
de véritables entrepreneurs qui connaissent bien le
secteur. Quand vous dialoguez avec des personnes
qui connaissent bien vos défis au quotidien, tout se
déroule au mieux. »
ING a facilité la recherche d’un repreneur idéal pour
SA Raman« La banque a permis aux parties d’accorder
leurs violons »
SA Raman en quelques mots
SA Raman est spécialisée dans les travaux publics routiers. L’entreprise réalise également, de la
conception à la mise en œuvre, des projets d’architecture paysagère pour des acteurs publics et
privés. SA Raman possède une carrière de sable dont elle assure ellemême la gestion, ainsi qu’un
centre de tri où les déchets de construction sont convertis en graviers. L’entreprise effectue égale
ment le transport de matériaux de construction. Elle occupe 58 personnes sur le parc industriel de
Perwez.
De gauche à droite:
Jean-Jacques Raman,
Directeur technique,
SA Raman avec Sébastien Paulet,
M&A Manager, M&A MidCorporates
Pendant trois ans au moins, je vais pouvoir faire ce que j’aime faire et ce que je sais bien faire ; je vais ainsi aider mon bébé à grandir.
Jean-Jacques Raman, Directeur technique, SA Raman
20 | Family Business Family Business | 21
Verhaeren que JeanJacques travaillerait encore au
moins trois ans au sein de l’entreprise, en tant que
directeur technique. Il coordonnera donc encore un
certain temps le travail sur ses chantiers favoris.
Une situation gagnantgagnant, les deux parties sont
d’accord sur ce point. « Je peux faire ce que j’aime
faire et ce que je sais bien faire ; je vais ainsi aider
mon bébé à grandir. Que demander de mieux ? »,
dit en conclusion JeanJacques Raman.
ING : analyste, balise d’information, guide pratique, négociateur et groupe de résonanceM&A MidCorporates a coordonné l’ensemble du
processus de reprise pour SA Raman. PieterJan Van
de Walle, responsable de l’équipe, explique les diffé
rentes étapes de l’intervention.
» « Nous commençons par étudier en détail l’entre
prise de notre client, en réalisant une analyse quantitative et qualitative. Cette étude et des
entretiens nous permettent de dégager les points
forts et les points faibles de l’entreprise, d’identi
fier ses concurrents, d’examiner les relations avec
les clients, les fournisseurs et le personnel, etc. Au
cours de cette phase, nous procédons également à
une évaluation détaillée de l’entreprise.
» Une fois notre analyse terminée, nous rédigeons un
mémorandum de vente qui permet au candidat
repreneur de se pencher sur cette opportunité d’in
vestissement. Dans le même temps, nous dressons
une liste des candidats repreneurs potentiellement
intéressants, selon nous, pour l’entreprise.
» Après accord du client, nous commençons à
contacter les candidats acheteurs. D’abord sur
une base anonyme et, après signature d’un accord
de confidentialité, sur la base du mémorandum de
vente. La discrétion est toujours une priorité.
» À la demande du propriétaire, nous jouons un rôle
de médiateur durant les négociations avec les
différentes parties, jusqu’à ce qu’un consensus soit
atteint avec un candidat valable.
» Ensuite, nous organisons un audit. Après une
dernière phase de négociation, nous mettons
les accords sur papier dans une forme juridique
correcte.
» ING joue le rôle de tampon tactique et de
groupe de résonance. La personne qui souhaite
transmettre son entreprise ne doit par conséquent
pas toujours être présente lors des négociations.
Cependant, la décision finale lui appartient. De
plus, elle peut s’adresser à nous à tout moment, si
elle a le moindre souci. »
La trajectoire de croissance élaborée par Verhaeren
pour SA Raman a rapidement convaincu JeanJacques
Raman. Un repreneur sans projet de croissance n’avait
aucune chance. « Nous sommes en effet très ambi
tieux », reconnaît le directeur Michel Verhaeren.
« Dès que Raman aura été intégrée dans notre entre
prise et que nous connaîtrons bien le marché local,
nous ciblerons soit une croissance interne, soit une
croissance par le biais d’acquisitions. Reprendre SA
Raman est une excellente façon pour nous d’entrer
dans le Brabant wallon, étant donné la bonne réputa
tion et la structure solide de cette entreprise. »
ING jette des ponts Les intentions du repreneur ont donc immédiatement
plu à JeanJacques Raman. Même si certains détails
des contrats ont dû être mis au point durant les négo
ciations. ING a optimisé au maximum les conditions
financières connexes pour JeanJacques Raman.
De son côté, Verhaeren – qui est détenue à 50 %
par la société d’investissement Gimv – a formulé des
exigences strictes pour le processus d’audit préalable,
afin de garantir la qualité de son investissement.
« Verhaeren entendait tout vérifier dans les moindres
détails : rien de plus logique. J’aurais fait de même »,
affirme JeanJacques Raman, sur un ton compréhensif.
La bonne entente entre les acteurs est en grande par
tie l’œuvre d’ING, explique Alain Grillaert, Executive
Investment Manager chez Gimv et administrateur
chez Verhaeren : « En tant qu’investisseur potentiel,
vous êtes surtout axé sur le rendement que vous allez
pouvoir tirer de la reprise, tandis que le propriétaire
est surtout focalisé sur les aspects opérationnels.
ING a été le maillon parfait entre ces deux points de
vue. » Sébastien Paulet : « Nous jouons en effet un
rôle de pont. Un investisseur pose parfois des ques
tions pragmatiques, qui heurtent la sensibilité d’une
personne en train de vendre une entreprise à laquelle
elle est attachée. Nous plaçons ces questions pour elle
dans le bon contexte et transmettons ses réponses à
l’acheteur potentiel. »
ING a coordonné l’ensemble du processus de reprise
et assuré un soutien pratique et logistique : de l’analyse
quantitative et qualitative de SA Raman à l’audit, en
passant par le mémorandum d’information. Toutes
les parties s’accordent pour dire que la banque a
clairement apporté une valeur ajoutée. JeanJacques
Raman formule la chose dans un langage imagé :
« ING a fait prendre la mayonnaise. En tant que
chef d’orchestre, ils ont amené toutes les parties –
Verhaeren, moimême, mais également mon comp
table et mon avocat – à accorder leurs violons. Si je
suis content du résultat ? Cela va sans dire, autrement
je ne serais pas là (rire). »
Prêt pour la suite de la collaborationAprès l’entretien, JeanJacques Raman échange
encore quelques plaisanteries avec une série de colla
borateurs. Ils seront collègues au cours des prochaines
années. Il a en effet été décidé en concertation avec
ING a fait prendre la mayonnaise. En tant que chef d’orchestre, toutes les parties ont été impliquées dans le processus.
Jean-Jacques Raman, Directeur technique, SA Raman
Nous cherchons toujours un repreneur qui réponde aux attentes de notre client. Nous visons à réaliser le mariage parfait.
Sébastien Paulet, M&A Manager, M&A MidCorporates
22 | Family Business Family Business | 23
Noordzee Helikopters Vlaanderen (NHV) était arrivée à une croisée des chemins en 2007. Des ambitions en abondance, mais le capital et la main-d’œuvre stratégique nécessaires pour réaliser tous les plans de croissance faisaient défaut. ING Corporate Finance a cherché – et trouvé – Fin.Co, le partenaire idéal, capable de garantir un bel avenir à NHV. « Nous évo-luons désormais à un niveau supérieur », dit Eric Van Hal, CEO de NHV.
Eric Van Hal n’avait pas beaucoup de temps à con
sacrer à une interview ces derniers jours. Il n’était
présent que par intermittence au quartier général
de NHV, situé à l’ombre de l’aéroport d’Ostende.
Eric Van Hal recherche activement de nouveaux héli
coptères à l’étranger. Lui et son équipe ambitionnent
en effet d’augmenter la valeur de la flotte de NHV
de 230 millions d’euros au cours des cinq prochaines
années. « Grâce à Fin.Co, notre nouveau partenaire
financier, nous sommes bien partis pour atteindre
notre objectif ».
Fin.Co est entrée dans le capital de NHV au milieu
de 2009. La société d’investissement de la famille
Plouvier a acquis une part minoritaire et a financé
une augmentation de capital de 4 millions d’euros.
Les actionnaires d’origine et les fondateurs de NHV –
Eric Van Hal, Jef De Kinder et l’investisseur anversois
William Wilford – sont restés à bord, même s’ils ont
vendu une part de leurs actions. Auparavant, chacun
de ces trois messieurs possédait un tiers du capital de
l’entreprise ; chacun en détient encore actuellement
24 %.
La croissance comme priorité principaleC’est ING Corporate Finance qui, dès le départ, a
mené à bien toute l’opération. « Notre première tâche
ici a été de sonder les ambitions du management
de NHV », explique Steven Notaert, Directeur d’ING
Corporate Finance. « La croissance était leur priorité
principale ; venait ensuite la diversification de leur
patrimoine. Dès que ces éléments ont été déterminés,
la recherche du partenaire idéal a pu commencer.
Il s’agissait de trouver une société de financement qui
serait non seulement capable d’apprécier la valeur des
réalisations antérieures de NHV, mais également prête
à évoluer à moyen terme avec l’entreprise d’hélicop
tères ».
Le profil de Fin.Co a semblé, après une recherche
d’environ un an, correspondre parfaitement avec
celui de NHV. « L’argent a évidemment été un aspect
important de la négociation », raconte Eric Van Hal.
« Mais il y avait beaucoup plus que ça. Fin.Co et
NHV sont clairement des partenaires stratégiques.
NHV en un coup d’œil
Noordzee Helikopters Vlaanderen réalise 75 % de son chiffre d’affaires grâce au transport de techni
ciens et d’ingénieurs vers des installations pétrolières et gazières en pleine mer. Le quart restant de ce
chiffre d’affaires est généré par des vols médicaux (surtout en France et en Wallonie), du transport de
personnes vers des parcs éoliens en pleine mer et le pilotage de navires entrant et sortant des ports
flamands (surtout en Belgique et aux PaysBas). Par ailleurs, NHV est également active en tant que pres
tataire de services de taxi, de transports de VIP et de vols d’agrément.
Actuellement, cette entreprise d’hélicoptères est active dans sept pays, situés en Europe, en Afrique et
en Amérique du Sud. En Guyane Française, par exemple, NHV a temporairement un projet en cours,
à nouveau dans le pétrole et le gaz. « Auparavant, nous travaillions essentiellement pour des compa
gnies pétrolières de taille moyenne. Aujourd’hui, de grandes entreprises comme Chevron, Total et Shell
commencent peu à peu à s’intéresser à nous », ditil, en jubilant. Le CEO de NHV est un grand fan de
l’Afrique. C’est le continent qu’il cible pour la croissance future de son entreprise. « Mais je ne rejette
pas d’autres idées », ajoutetil rapidement.
L’entreprise
Noordzee Helikopters Vlaanderen
a trouvé le partenaire idéal grâce à ING Corporate Finance
« Désormais, nous pouvons placer la barre nettement plus haut »
Si vous voulez placer la barre plus haut, comme nous, cela n’a pas de sens de conserver à tout prix un actionnariat tel qu’il a été structuré et réparti des années auparavant.
Eric Van Hal, CEO de NHV
24 | Family Business Family Business | 25
Afin de pouvoir passer à un plus haut niveau en tant
qu’entreprise, en réalisant une forte croissance, il faut
pouvoir se prévaloir de l’expertise nécessaire. En tant
qu’entreprise purement familiale, NHV ne pouvait pas
encore suffisamment mettre cet argument en avant. »
Un ambitieux plan de cinq ans Il est donc logique que, après le transfert des actions,
Fin.co se soit vu offrir une place au sein du conseil
d’administration de NHV. C’est Martin Willaert qui y
représente la société d’investissement. Kristof Verluyten
de Fin.Co fait quant à lui fonction d’observateur sans
droit de vote au sein du conseil d’administration de
l’entreprise d’hélicoptères. Entretemps a été élaboré
pour les cinq années à venir un plan stratégique qui
cible essentiellement une croissance en flèche.
À cet effet, NHV regarde surtout vers l’étranger –
en particulier vers l’Afrique – et le secteur en plein
essor du pétrole et du gaz (voir encadré : NHV en
un coup d’œil). Il va sans dire qu’afin d’assurer le
transport des techniciens et ingénieurs nécessaires
vers les plateformes de forage en pleine mer, NHV a
désormais besoin de plus d’hélicoptères qu’à l’heure
actuelle. D’où le projet d’augmenter de 230 millions
d’euros en 5 ans de temps la valeur de la flotte.
« C’est plus que doubler sa valeur actuelle », explique
Eric Van Hal sur un ton enthousiaste.
ING Corporate Finance va naturellement continuer
à suivre l’évolution de NHV. À un moment donné,
il y aura immanquablement une prochaine étape »,
dit Steven Notaert. « Nous essayons chaque fois de
réfléchir avec une entreprise à chaque étape de sa
croissance, afin de pouvoir proposer une nouvelle
solution sur mesure en temps voulu. Dans le cas de
NHV, il s’agira peutêtre d’une introduction en bourse
ou d’une fusion avec une autre entreprise d’hélicop
tères. Une vente à un groupe de capital investisse
ment constitue aussi une option pour l’avenir. Mais en
tous cas, NHV est bien en selle pour les cinq années à
venir ».
Un mariage d’affairesLe cœur d’Eric Van Hal atil saigné lorsqu’il a permis
à un acteur financier externe d’entrer dans le capital
de l’entreprise familiale ? « Pas du tout », ditil réso
lument, « Si vous ciblez des segments industriels plus
grands – comme le secteur pétrolier et gazier, dans
notre cas –, vous ne pouvez demeurer une petite PME
familiale. Comprenezmoi bien : il est très noble d’être
et de rester une petite PME. Mais si vous voulez placer
la barre plus haut, comme nous, cela n’a pas de sens
de conserver à tout prix un actionnariat tel qu’il a été
structuré et réparti des années auparavant. Lorsque
vous prenez à bord des acteurs externes, ils arrivent
avec leur propre expertise. C’est évidemment d’une
valeur inestimable pour votre entreprise. »
Steven Notaert d’ING apporte ici une nuance :
« La situation est différente pour chaque entreprise
familiale. Une exclusion totale des actionnaires
d’origine n’était pas du tout à l’ordre du jour chez
NHV et c’est l’une des raisons pour lesquelles l’opé
ration avec Fin.Co a pu se dérouler de manière
si sereine et rationnelle. Pour beaucoup d’autres
entreprises familiales, c’est souvent moins évident de
prendre des décisions de la sorte. Surtout lorsqu’une
génération arrive à la conclusion qu’il n’y a pas de
successeurs familiaux, le débat sur la survie de l’entre
prise familiale est parfois très émotionnel ».
Afin de pouvoir passer à un plus haut niveau en tant qu’entreprise, il faut pouvoir se prévaloir de l’expertise nécessaire. En tant qu’entreprise purement familiale, NHV ne pouvait pas encore mettre suffisamment cet argument en avant.
Eric Van Hal, CEO de NHV Tout cela n’empêche pas (encore) Eric Van Hal de dormir. Ce sont des projets d’avenir. « Rien n’est
obligatoire, tout est permis ! », ditil tout en jetant
un rapide coup d’œil à sa montre. « Et maintenant,
je dois me dépêcher pour aller à Marseille dans le
but de commander des hélicoptères. Enfin, je l’espère.
Car actuellement, il y a un temps d’attente de
36 mois pour les grands appareils. C’est une raison
de plus pour laquelle je suis content que Fin.co soit
désormais aussi aux commandes chez NHV.
« Nos affaires requièrent des capitaux importants et il
faut parfois attendre assez longtemps avant que
de nouveaux investissements commencent à être
rentables. Mais maintenant, je dois vraiment y aller ».
Sur un clin d’œil, il quitte les lieux en disant :
« Eh oui, je prends l’avion ».
ING : négociateur, dealmaker, conseiller, marieur et porte-paroleDès que les actionnaires de l’entreprise familiale NHV
ont décidé d’ouvrir leur capital d’entreprise à un tiers,
ils ont demandé à ING Corporate Finance de leur
trouver le partenaire financier idéal. Il y avait beaucoup
de détails à vérifier. En bref : ING a servi à la fois de
négociateur, de dealmaker, de conseiller, de marieur
et de porteparole – à la demande de Noordzee
Helikopters Vlaanderen.
« L’objectif ultime était de dénicher l’investisseur qui
voudrait travailler avec NHV », raconte Steven Notaert,
Directeur chez ING Corporate Finance. « En chemin,
nous avons conseillé l’entreprise quant à la façon dont
elle devait se positionner face à des partenaires poten
tiels, quelles infos elle devait leur donner, comment
il fallait que cela se passe, pour ne citer que cela. On
pourrait également dire qu’ING est intervenue en tant
que porteparole de Noordzee Helikopters Vlaanderen,
afin de les protéger contre des investisseurs un peu trop
rusés, par exemple ».
Lorsque finalement, le choix de NHV s’est porté sur
Fin.Co, ING Corporate Finance est resté étroitement
impliqué dans l’élaboration des contrats – essentielle
ment pour coordonner les aspects juridiques de la partie
business de l’accord. « Mais c’est NHV qui a pris toutes
les décisions », conclut Steven Notaert. Et ING ? « Nous
étions les éclaireurs qui avons nivelé le sentier pendant
toutes les phases du processus. Rien de plus, rien de
moins ».
Nous essayons chaque fois de réfléchir avec une entreprise à chaque étape de sa croissance, afin de pouvoir proposer une nouvelle solution sur mesure en temps voulu. Dans le cas de NHV, il s’agira peut-être d’une introduction en bourse ou d’une fusion avec une autre entreprise d’hélicoptères.
Steven Notaert, Directeur chez ING Corporate Finance
26 | Family Business
Au cours des dix prochaines années, 38 % des
entreprises familiales belges changeront de mains.
En outre, 25 % des dirigeants d’entreprise sont âgés
de plus de 50 ans et 55 % d’entre eux n’ont pas prévu
de plan de succession. Tôt ou tard, les propriétaires et
les dirigeants d’entreprises familiales sont confrontés
à la transmission de leur entreprise. Lors de la cession,
ils doivent non seulement tenir compte des implica
tions financières et fiscales, mais souvent aussi des
sensibilités familiales et de la difficulté psychologique
qu’implique cette opération. Nombre d’entre eux se
posent par exemple les questions suivantes :
les enfants jouentils un rôle important ? Quel est
l’impact sur le patrimoine familial ? etc. Une bonne
planification et des conseils avisés sont, dans ce cas,
indispensables. Les Relationship Managers Entreprises
et les Private Bankers d’ING Belgique maîtrisent ce
domaine et accompagnent les propriétaires d’entre
prises familiales tout au long du processus, en tenant
compte de leur situation personnelle. De cette façon,
ils optimisent chaque situation de cession spécifique.
ING Belgique opte toujours pour un entretien person
nel et confidentiel avec le propriétaire de l’entreprise
familiale. En outre, ING propose aux chefs d’entre
prise (cédants et successeurs) d’autres moyens de les
informer afin de céder leur entreprise sans accroc.
L’Académie des successeurs ING et l’Institut de l’Entreprise Familiale proposent
depuis quelques années l’Académie des Successeurs.
C’est un forum où les candidats successeurs peuvent
rencontrer des experts en matière de transmission
et échanger mutuellement leurs propres expériences
tout en se constituant un réseau. Il s’agit d’un pro
gramme de formation intégré et sur mesure, pour les
successeurs familiaux d’une entreprise familiale,
avec des thèmes adaptés à leurs besoins propres.
14 sessions de travail sont organisées.
ING AcademyL’ING Academy se compose d’une série de 3 sessions
régionales sur la transmission d’entreprise. Au cours
de ces 3 sessions, vous découvrirez tous les aspects
auxquels vous devez être particulièrement attentif au
moment de céder votre entreprise. Vous aurez l’occa
sion de rencontrer de 10 à 15 dirigeants d’entreprise
de secteurs différents. Une expérience enrichissante,
car pratiquement chaque processus de transfert
d’entreprise est unique.
Chaque session a un thème différent :
» 1e session : Le film « Matteo », qui explique le
processus de transmission et la complexité d’un
tel processus.
» 2e session : La succession familiale du point de vue
juridique et fiscal.
» 3e session : La cession d’une entreprise à des tiers.
SéminairesEnfin, ING organise aussi différents séminaires locaux
pour les entreprises familiales. Ils sont organisés par
ING, éventuellement avec l’un de nos partenaires
(comme l’Institut de l’Entreprise Familiale, HEC Liège
Executive School, Guberna…).
Aperçu des initiatives d’ING adressées aux cédants et successeurs d’entreprises familiales
28 | Family Business
General Manager ING Private Banking BelgiumPhilippe WallezAvenue Marnix 241000 BruxellesTél. +32 2 547 62 [email protected]
General Manager Midcorporations & Institutionals ING BelgiumErik Van Den EyndenAvenue Marnix 241000 BruxellesTél. +32 2 547 77 49erik.vanden[email protected]
www.ing.be/familybusiness
ING Belgique SA – Banque – avenue Marnix 24, B1000 Bruxelles – RPM Bruxelles – TVA BE 0403.200.393 – BIC : BBRUBEBB – IBAN: BE45 3109 1560 2789). Éditeur responsable: Inge Ampe – avenue Marnix 24, B1000 Bruxelles – Z50008F – 01/13 – © Editing Team & Graphic Studio Marketing ING Belgium.
Vos interlocuteurs privilégiés au sein d’ING