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patients) soit d’un retour a ` domicile apre `s bilan clinique et toxi- cologique (20 % des patients). Conclusion.— Le recours aux urgences pour des intoxications massi- ves chez les adolescents devient de plus en plus fre ´quent, avec des conse ´quences a` court et a ` long termes. L’e ´ducation des mineurs alcoolise ´s et de leur entourage familial doit se faire de fac ¸on syste ´matique a ` leur sortie de l’ho ˆpital pour pre ´venir le risque de re ´cidive. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.377 253 Disponibilite´ des antidotes : e´tude DIDA M. Ruscev, A. Checinski, H. Haouache, M. Grave, S. Darricaud, P. Dang-Minh, D. Luis, F. Lapostolle * Samu 93, EA 3409, ho ˆpital Avicenne, Bobigny, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] Motscle´s: Antidotes ; Disponibilite ´ Introduction.— Les antidotes constituent le traitement ide ´al des intoxications. Lorsqu’ils sont indique ´s, leur administration ne souffre ge ´ne ´ralement aucun retard. En 2000, l’hydroxocobalamine n’e ´tait disponible que dans 25 % des UMH et les anticorps antidigitaliques dans 3 % des SAMU et 23 % des hoˆpitaux (Lapostolle, Presse Me ´dicale, 2001). Ces me ´dicaments sont de solides indicateurs de l’accessibilite ´ des antidotes. Objectif .— E ´ valuer l’acce `s aux antidotes en France. Me ´thodes.— Tous les SAMU Franc ¸ais ont e ´te ´ interroge ´s sur trois points : existence d’une liste des antidotes disponibles au SAMU, disponibilite ´ de l’hydroxocobalamine et des anticorps antidigitali- ques(dans les UMH, au SAMU, a` l’ho ˆpital ou indisponible) et sur les motifs e ´ventuels de leur indisponibilite ´. Re ´sultats.— Quatre-vingt-dix-neuf SAMU (94 %) ont e ´te ´ interroge ´s. Cinquante disposaient d’une liste d’antidotes au SAMU, 15 a `l’hoˆpital et 34 n’en disposaient pas ou ne savaient pas (Tableau 1). Conclusion.— La disponibilite ´ des antidotes s’est ame ´liore ´e. Elle demeure insuffisante. Une re ´flexion locale, de ´partementale, voire re ´gionale doit permettre a ` tous un acce `s sans de ´laia` ces traitements de re ´fe ´rence. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.378 254 Ro ˆle du samu dans la gestion de´partementale des the´rapeutiques d’exception : l’exemple des antidotes en Seine-Saint-Denis D. Delgado a , H. Haouache a,b , D. Luis a , P. Gamand a , M. Grave a , B. Me ´garbane b , F. Adnet a , F. Lapostolle a, * a Samu 93, EA 3409, ho ˆpital Avicenne, Bobigny, France b Re´animationme ´dicale et toxicologique, ho ˆpital Lariboisie `re, Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] Motscle´s: Antidotes ; Pre ´hospitalier Introduction.— Les antidotes constituent, lorsqu’ils existent, le traitement de re ´fe ´rence des intoxications. De multiples contraintes limitent leur disponibilite ´ en urgence. Beaucoup ne peuvent e ˆtre disponibles dans toutes les UMH, SMUR ou ho ˆpitaux. Une organisation de ´partementale, centre ´e sur le samu, permet de s’affranchir de la plupart de ces limites, e ´conomiques, en particulier. Ainsi, le samu 93 dispose d’un large stock d’antidotes. Objectifs.— E ´ valuer la gestion de ´partementale d’un stock d’anti- dotes par notre samu. Me ´thodes.— Les demandes d’antidotes au samu 93 ont e ´te ´ pros- pectivement collige ´s. Nature de l’antidote, origine de la demande (me ´decin urgentiste extra- ou intrahospitalier, services spe ´cialise ´s), a ˆge et sexe du patient et devenir ont e ´te ´ collige ´s de 1999 a ` 2008. Re´sultats.— Trois antidotes diffe ´rents (anticorps-antidigitaliques, fomepizole, pralidoxime) ont e ´te ´ utilise ´s. Les re ´sultats sont exprime ´s en me ´diane (25 e —75 e percentiles) (Tableau 1). Conclusion.— La gestion de ´partementale des antidotes est possible. Elle permet, dans un de ´lai bref, de traiter le patients, ou ` qu’il se trouve, a ` son domicile ou dans un e ´tablissement de soins. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.379 255 Inhalation de fume´es d’incendie et troubles cardiaques : efficcacite´ de l’hydroxocobalamine J.-L. Fortin a, * , V. Peureux a , C. Manzon a , E. Gouret a , G. Capellier a , J.-J. Kowalski b a Po ˆle urgences-samu-re ´animation me ´dicale, CHU Jean-Minjoz, Besanc ¸on, France b Service me ´dical, brigade de sapeurs-pompiers de Paris, Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] Motscle´s: Fume ´es ; Inhalation ; Hydroxocobalamine A122 Re ´sume ´s Tableau 1 Bilan de la gestion de ´partementale des antidotes en Seine-Saint-Denis. Antidote Lieu traitement A ˆ ge (ans) Sexe H/M Devenir Anticorps- antidigitaliques (n = 20) Domicile : 9 Urgence :7 USIC : 3 Autre : 1 84 3/17 17 vivants/ 9 de ´ce `s Fomepizole (n = 3) Domicile : 3 22 (dont 1 enfant) 1/2 3 vivants Pralidoxime (n = 1) Domicile : 1 2 1/0 1 vivant Tableau 1 E ´ valuation de la disponibilite ´ des antidotes en France. Hydroxocobalamine Anticorps antidigitaliques Disponibilite ´ Dans les UMH 45 0 Au SMUR-SAMU 39 5 A ` l’ho ˆpital 8 65 Indisponible — Ne sait pas 7 18 Autre de ´partment : 11 Motif d’indisponibilite´ (Plusieurs motifs possibles) Intoxication trop rare 23 60 Me ´dicament trop cher 30 54 Autre motif/Ne sait pas 11 34

Inhalation de fumées d’incendie et troubles cardiaques : efficcacité de l’hydroxocobalamine

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Page 1: Inhalation de fumées d’incendie et troubles cardiaques : efficcacité de l’hydroxocobalamine

A122 Resumes

patients) soit d’un retour a domicile apres bilan clinique et toxi-cologique (20 % des patients).Conclusion.— Le recours aux urgences pour des intoxications massi-ves chez les adolescents devient de plus en plus frequent, avec desconsequences a court et a long termes. L’education des mineursalcoolises et de leur entourage familial doit se faire de faconsystematique a leur sortie de l’hopital pour prevenir le risque derecidive.

doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.377

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Disponibilite des antidotes : etude DIDA

Tableau 1 Bilan de la gestion departementale des antidotes enSeine-Saint-Denis.

Antidote Lieutraitement

Age (ans) SexeH/M

Devenir

Anticorps-antidigitaliques

Domicile : 9Urgence :7

84 3/17 17 vivants/9 deces

M. Ruscev, A. Checinski, H. Haouache, M. Grave,S. Darricaud, P. Dang-Minh, D. Luis, F. Lapostolle *

Samu 93, EA 3409, hopital Avicenne, Bobigny, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : Antidotes ; DisponibiliteIntroduction.— Les antidotes constituent le traitement ideal desintoxications. Lorsqu’ils sont indiques, leur administration ne souffregeneralement aucun retard. En 2000, l’hydroxocobalamine n’etaitdisponible que dans 25 % des UMH et les anticorps antidigitaliquesdans 3 % des SAMU et 23 % des hopitaux (Lapostolle, Presse Medicale,2001). Ces medicaments sont de solides indicateurs de l’accessibilitedes antidotes.Objectif.— Evaluer l’acces aux antidotes en France.Methodes.— Tous les SAMU Francais ont ete interroges sur troispoints : existence d’une liste des antidotes disponibles au SAMU,disponibilite de l’hydroxocobalamine et des anticorps antidigitali-ques (dans les UMH, au SAMU, a l’hopital ou indisponible) et sur lesmotifs eventuels de leur indisponibilite.Resultats.— Quatre-vingt-dix-neuf SAMU (94 %) ont ete interroges.Cinquante disposaient d’une liste d’antidotes au SAMU, 15 a l’hopitalet 34 n’en disposaient pas ou ne savaient pas (Tableau 1).Conclusion.— La disponibilite des antidotes s’est amelioree. Elledemeure insuffisante. Une reflexion locale, departementale, voireregionale doit permettre a tous un acces sans delai a ces traitementsde reference.

(n = 20) USIC : 3Autre : 1

Fomepizole (n = 3) Domicile : 3 22(dont1 enfant)

1/2 3 vivants

Pralidoxime (n = 1) Domicile : 1 2 1/0 1 vivant

Tableau 1 Evaluation de la disponibilite des antidotes enFrance.

Hydroxocobalamine Anticorpsantidigitaliques

DisponibiliteDans les UMH 45 0Au SMUR-SAMU 39 5A l’hopital 8 65Indisponible —Ne sait pas

7 18

Autredepartment : 11

Motif d’indisponibilite (Plusieurs motifs possibles)Intoxicationtrop rare

23 60

Medicamenttrop cher

30 54

Autre motif/Nesait pas

11 34

doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.378

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Role du samu dans la gestion departementale des

therapeutiques d’exception : l’exemple desantidotes en Seine-Saint-DenisD. Delgado a, H. Haouache a,b, D. Luis a, P. Gamand a,M. Grave a, B. Megarbane b, F. Adnet a, F. Lapostolle a,*a Samu 93, EA 3409, hopital Avicenne, Bobigny, FrancebReanimation medicale et toxicologique, hopital Lariboisiere,Paris, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : Antidotes ; PrehospitalierIntroduction.— Les antidotes constituent, lorsqu’ils existent, letraitement de reference des intoxications. De multiples contrainteslimitent leur disponibilite en urgence. Beaucoup ne peuvent etredisponibles dans toutes les UMH, SMUR ou hopitaux. Une organisationdepartementale, centree sur le samu, permet de s’affranchir de laplupart de ces limites, economiques, en particulier. Ainsi, le samu 93dispose d’un large stock d’antidotes.Objectifs.— Evaluer la gestion departementale d’un stock d’anti-dotes par notre samu.Methodes.— Les demandes d’antidotes au samu 93 ont ete pros-pectivement colliges. Nature de l’antidote, origine de la demande(medecin urgentiste extra- ou intrahospitalier, services specialises),age et sexe du patient et devenir ont ete colliges de 1999 a 2008.Resultats.— Trois antidotes differents (anticorps-antidigitaliques,fomepizole, pralidoxime) ont ete utilises. Les resultats sont exprimesen mediane (25e—75e percentiles) (Tableau 1).Conclusion.— La gestion departementale des antidotes est possible.Elle permet, dans un delai bref, de traiter le patients, ou qu’il setrouve, a son domicile ou dans un etablissement de soins.

doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.379

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Inhalation de fumees d’incendie et troubles

cardiaques : efficcacite de l’hydroxocobalamineJ.-L. Fortin a,*, V. Peureux a, C. Manzon a, E. Gouret a,G. Capellier a, J.-J. Kowalski ba Pole urgences-samu-reanimation medicale, CHU Jean-Minjoz,Besancon, Franceb Service medical, brigade de sapeurs-pompiers de Paris, Paris,France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : Fumees ; Inhalation ; Hydroxocobalamine

Page 2: Inhalation de fumées d’incendie et troubles cardiaques : efficcacité de l’hydroxocobalamine

Resumes A123

Figure 1 Signes cliniques initiaux et correlation a un taux pluseleve d’HbCO.

Introduction.— L’intoxication cyanhydrique aigue consecutive al’inhalation de fumees d’incendie est responsable de coma, d’arretcardiaque et d’etat choc cardiogenique. Outre ces manifestationscliniques, elle est egalement responsable de troubles electrocardio-graphiques (troubles du rythme, troubles de repolarisation et trou-bles de conduction).Methodologie.— Une etude retrospective incluant 161 patientsayant une intoxication aux fumees d’incendie, a ete effectueeentre 1995 et 2008, a Paris et a Besancon et a permis d’objectiverces troubles ainsi que la reponse au traitement par l’hydroxocoba-lamine.Resultats.—Cent trente-troispatients sur161ontpresentedes troublescardiaques soit 80 % des patients : 61 patients ont ete trouves en arretcardiorespiratoire (58 patients en asystolie, 3 patients en fibrillationventriculaire). L’emploi de l’hydroxocobalamine a permis une reprised’activite cardiaque chez 31 patients et une survie sans sequelles enparticulier neurologique chez 5 patients (8,2 % des patients). Onzepatients ont presentes des troubles de la repolarisation (4 cas d’ische-mie myocardique et 7 cas de courant de lesion sous-endocardique).L’emploi immediat d’hydroxocobalamine a permis une normalisationrapide de l’electrocardiogramme. L’elevation des troponines cardia-quesa etemodere entre0et 0,27 mg/l.Cinqpatients ont presentes destroubles de conduction intracardiaques qui ont ete rapidement nor-malises apres administration d’hydroxocobalamine. Cinquante-sixpatients ont presentes des troubles du rythme (55 cas de tachycardiesupraventriculaire et 1 cas de tachycardie ventriculaire). Tous cespatients avaient une oxygenotherapie adaptee (SpO2 > 95 %). Sixpatients parmi les 56 avaient initialement une hypotension arterielle.L’administration de l’hydroxocobalamine a permis de normaliser lerythme cardiaque (< 100 cycles/mn) chez 44 patients sur 56 et latension arterielle chez 5 des 6 patients en hypotension initiale.Conclusion.— L’hydroxocobalamine montre une efficacite certainepour la correction de ces troubles du rythme, de la repolarisation etde la conduction. Face a un arret cardiocirculatoire, elle doit etreemployee sans delai. Dans le cas d’une victime intoxiquee par lesfumees d’incendie, la realisation d’un electrocardiogramme doitetre systematique.

doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.380

256

Signes cliniques d’intoxication oxycarbonee et

correlation au taux de carboxyhemoglobineA.-L. Pradel-Thierry a,*, A. Barthelemy a, M. Coulange a,J.-P. Auffray b

aCentre hyperbare, hopital Sainte-Marguerite, Marseille, Franceb Samu 13, hopital La Timone, Marseille, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : Intoxication au CO ; Taux de carboxyhemoglobine ; VertigesIntroduction.— L’objectif de notre etude etait de connaıtre la fre-quence des signes cliniques d’intoxication au monoxyde de carboneet de rechercher si la presence de certains d’entre eux est signifi-cativement correlee a des taux plus eleves de carboxyhemoglobineet donc d’intoxication plus grave.Materiel et methode.— Etude de cohorte de 2 ans au sein d’un centrehyperbare accole a des urgences, recueil des signes cliniques, dosagede carboxyhemoglobine veineuse et/ou arterielle puis utilisation detests de comparaison de moyennes ou de Mann et Whitney.Resultats.— Cent dix-neuf cas ont ete analyses, les cephalees restentle signe le plus frequemment retrouve (65,8 %). Leur presence n’estpas correlee a un taux plus eleve d’HbCO. Les vertiges (24,8 %) sontsignificativement correles a des taux plus eleves d’HbCO (p = 0,002).Les signes digestifs sont assez frequents : les nausees sont le 3e signeclinique retrouve (35,9 %), les vomissements concernent 14,5 % despatients, aucun de ces signes n’est correle a des taux superieurs

d’HbCO. Pres de lamoitie des patients ont eu unmalaise : la presenced’une perte de connaissance (35 %) est correlee a des taux plus elevesd’HbCO. L’hypotonie (15,4 %) est elle aussi correlee a des HbCO pluselevees. Les patients presentant une douleur thoracique (5,1 %) ouun coma (3,4 %) sont peu nombreux dans cette serie (Fig. 1).Conclusion.— Certains signes cliniques doivent alerter le clinicien surla gravite potentiellement plus importante de l’intoxication.

doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.381

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Facteurs associes a une ventilation de plus de

24 heures des patients intoxiques intubes enurgenceS. Darricau a, P. Jabre b, L. Hamza a, A. Aurore b,M. Galinski a, F. Soupizet b, M. Bordonali a, F. Adnet a,*aUrgences, Samu 93, hopital Avicenne, Bobigny, Franceb Samu 94, hopital Henri-Mondor, Creteil, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : Pneumopathie d’inhalation ; Intoxication ; VentilationmecaniqueIntroduction.— L’intoxication medicamenteuse est une cause fre-quente d’intubation en urgence. Les facteurs permettant de predireune ventilation mecanique (VM) prolongee ne sont pas connus pourcette pathologie. Le but de ce travail etait de determiner s’il existaitun profil de patients intoxiques associe a une VM de plus de 24 heures.Methodes.— Etude ancillaire du PHRC national 2006 KETASED. Lespatients etaient intubes en urgence et randomises pour recevoir del’etomidate ou la ketamine pour l’induction. Cent quatre-vingt-dix-neuf patients victimes d’une intoxication ont ete inclus. La nature del’intoxication et les caracteristiques des patients ont ete compareschez les ventiles de plus de 24 heures et les autres. Une analyseunivariee suivie d’une regression logistique multiple a permis d’iden-tifier les facteurs independamment associes a la VM prolongee.Resultats.— En analyse univariee, l’intoxication alcoolique ou par opia-cees, la pneumopathie d’inhalation (PI), l’elevation du score Sequentialorgan failure assessment (SOFA) et l’index de gravite simplifie (IGS II)etaient significativement associes a une VM de plus de 24 heures(Tableau 1). L’analyse multivariee revelait que seuls la presenced’une PI (OR = 5,9[3,1—11,3]) et un score SOFA eleve (OR = 1,2[1,0—1,3]) etaient significativement associes a une VM prolongee.Conclusion.— La pneumopathie d’inhalation semble etre le facteurdeterminant associe a l’augmentation de la duree d’une VM de plusde 24 heures chez les patients intoxiques.

doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.382