60
NUMÉRO 23 - Hiver 2016 UN CAMPUS CORPORATIF POUR ERICSSON

Inno 23 Hiver 2016

Embed Size (px)

DESCRIPTION

 

Citation preview

Page 1: Inno 23 Hiver 2016

N U M É R O 2 3 - H i v e r 2 0 1 6

UN CAMPUS CORPORATIF POUR ERICSSON

Page 3: Inno 23 Hiver 2016

1

INNO Magazine Hiver 2015

Page 4: Inno 23 Hiver 2016

2

L’année 2016 s’annonce très bien remplie pour le réseau INNO, car nous avons récemmentconclu un partenariat avec ContenuMultimedia.com, ce qui nous permettra d’offrir à nos clientsdes services linguistiques complets (rédaction, révision et traduction), de même que des servicesde production vidéo, de photo et de conception de sites web.

Ce numéro regorge encore une fois de projets d’envergure qui font rayonner nos différentesexpertises partout dans le monde. Au fil de votre lecture, nous vous invitons d’abord à découvrirou à redécouvrir Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes (MSDL), une firme qui investitla ville avec des projets innovants, dont le 900 De Maisonneuve Ouest (Maison Manuvie), la Maisondes étudiants de l’ÉTS et le Campus Ericsson.

Ce dernier projet a permis au Groupe Magma d’effectuer son plus gros mandat de coffragepour une entreprise privée à ce jour. Navada a quant à elle réalisé les systèmes mécaniquesde ce campus, qui représente un parfait exemple de conception intégrée, incluant la conceptionet l’installation de systèmes de ventilation, de chauffage et de plomberie, de même que de dispositifsde contrôle et d’automatisation pour l’ensemble des bâtiments. Vous pourrez en apprendre davantagesur le Campus Ericsson en lisant l’article sur la vision du promoteur, le Groupe Montoni.

Pour le projet de la Maison Manuvie, un immeuble de 27 étages de catégorie AAA, nous avons parléavec Sylvie Boulanger, vice-présidente du marketing technique chez Supermétal, l’entreprisemandatée par Ivanhoé Cambridge pour fabriquer et ériger la charpente d’acier de cet immeuble.

Nous dressons également dans nos pages un portrait de Guido Di Cerbo, directeur de projetschez Cushman & Wakefield, la plus grande f irme privée en services immobiliers au monde,avec 16 000 professionnels répartis dans 60 pays. Nous nous sommes également entretenusavec Mario Lefebvre, le président-directeur général sortant de l’Institut de développement urbaindu Québec (IDU Québec), la voix de l’industrie immobilière québécoise et du développementurbain responsable.

Puis, nous sommes allés du côté de Drummondville pour vous parler de la nouvelle usinede polyisocyanurate de SOPREMA, un chef de file dans les composantes servant à l’étanchéitédes bât iments. Cette us ine a é té conçue pa r la f i rme ABCP Archi tec tes, de Québec,qui nous explique le concept retenu pour en faire un bâtiment phare.

Nous espérons que ce numéro d’ INNO Magaz ine vous p la i ra e t nous e n prof i tonspour vous souha i te r une année 2016 rempl ie de grands pro je ts !

France GoyetPrésidente et éditrice pour INNO Magazine

innomagazine.com

Page 5: Inno 23 Hiver 2016

PA R T E N A I R E S :

fondsimmobilierftq.com

INVESTIR ET BÂTIR ENSEMBLE

Le Fonds immobilier de solidarité FTQ, en partenariat avec des leaders du secteur, réalise des projets immobiliers rentables, créateurs d’emplois et socialement responsables depuis plus de 20 ans. C’est en participant financièrement et stratégiquement à leur succès que le Fonds immobilier contribue à l’émergence d’une vision moderne du développement urbain qui sait FAIRE TOURNER L’ÉCONOMIE D’ICI.

P R OJ E T : ESPACE MONTMORENCY, LAVAL

ICI, L’AVENIR SE CONSTRUIT.

Page 6: Inno 23 Hiver 2016

4

Prix émérites du patrimoine – catégorie résidentielle

AEdifica architecture + design et le Groupe de ressourcestechniques Bâtir son quartier ont remporté en 2011 le Prixde la m i s e e n va leu r du pat r imo ine pou r l a réa l i sa t ionde la Coopérative d’habitation Station No 1, un projet de recyclageréussi d’un ancien immeuble industriel au cœur de l’arrondissementde Mercier– Hochelaga-Maisonneuve.

La Coopérative d’habitation Station No 1, façonnée à même l’anciennestation d’électrification de la Shawinigan Water and Power Company,abrite 74 logements abordables et écologiques créés dans le cadred’un programme de la Société d’habitation du Québec. Le projetmet en lumière la possibilité de densifier, de ranimer et d’enrichirun quartier comme celui de Hochelaga-Maisonneuve en mettanten valeur la continuité historique, culturelle et sociale des lieux.

Au bâtiment original, construit en 1903, on a greffé une structureautoportante pour abriter les logements à l’intérieur de l’enveloppeexistante. Deux portes cochères donnent accès à la cour intérieure,

où la nef centrale a été évidée et autour de laquelle un systèmede coursives mène aux quatre niveaux d’appartements. Dominéepar un pont roulant exposé, cette cour rappelle le caractère industrielde l’ensemble.

Deux agrandissements, construits de part et d’autre de la partiecentrale du bâtiment original, complètent le projet et forment un judicieuxama lgame ent re nouveaux matér iaux et mat iè re recyclée.Essentiellement revêtus des quelque 96 000 briques patiemmentrécupérées lors de la démolition et de la création de percées,ces ailes s’inscrivent dans la continuité du cadre bâti. Ce projetde recyclage sera certifié LEED-NC.

Le jury tient aussi à souligner la qualité du travail de l’entrepreneur,le Groupe Dargis, et de la f irme d’ingénieurs Genius conseil,pour la structure. Un superbe projet de recyclage offrant à un immeublepatrimonial industriel une toute nouvelle vocation résidentielle.

La Coopérative d’habitation Station No 1

Prix de mise en valeur du patrimoine 2011, catégorie résidentielle, arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve

Photo : Ville de Montréal

Page 7: Inno 23 Hiver 2016

5

25e anniversaire de l’Opération patrimoine architectural de Montréal

Dans le cadre du 25e anniversaire de l’Opération patrimoinearchitectural de Montréal (OPAM), la responsable de la culture,du patrimoine, du design, d’Espace pour la vie ainsi que du statutde la femme au comité exécutif, Mme Manon Gauthier, a rendu,cet automne, hommage aux nombreux propriétaires, artisans,professionnels et partenaires qui, au cours des années, ont contribuéà la conservation du patrimoine architectural montréalais.

Créée en 1991 à l’initiative de la Ville et avec la collaborationde la fondation Héritage Montréal, l’OPAM vise à sensibiliserles Montréalais à l’importance de la protection du patrimoineet à reconnaître les efforts d’entretien des propriétaires.

Fort de ce bilan, l’OPAM reviendra sous une forme actualiséeau printemps 2017. La nouvelle formule s’arrimera aussi davantageaux nouvelles pratiques de la Ville en la matière. La première éditionde cet événement renouvelé se tiendra en 2017, pendant la périodeentourant la Journée internationale des monuments et des sitesde l'ICOMOS, le 18 avril de chaque année.

Un hommage à ceux ayant contribuéà la conservation du patrimoine architectural montréalais

Page 8: Inno 23 Hiver 2016

6

Prix émérites du patrimoine – catégorie résidentielle

4136-4140 rue St-Hubert, catégorie résidentielleConstruit en 1910, quintuplex à trois étages avec fenêtres à double châssis, vitraux et entablement d'origine.Prix émérite du patrimoine 2007, arrondissement du Plateau-Mont-Royal

Photos : Ville de Montréal

operationpatrimoine.com

Page 9: Inno 23 Hiver 2016

7

515, chemin de la Côte-Saint-Antoine, catégorie résidentiellePrix émérite du patrimoine 2005, arrondissement de WestmountRésidence exceptionnelle construite par Justine Solomé Hurtubise en 1847 dont la tour centralea été ajoutée vers 1880. Plusieurs éléments remarquables incluant boiseries extérieures très élaboréesainsi que le motif polychrome du toit en ardoise.

5550, boulevard Saint-Joseph, LachineLauréat 2008L’intégrité de ce bâtiment résidentiel de la fin du 19e siècle est remarquable. À noter ses éléments d’influence néoclassique :composition de façade symétrique, toiture à deux versants courbés en tôle à baguettes, lucarnes à pignons, deux cheminées,colonnes et balustrades en bois, caissons en bois peints et parapets des vérandas. Le bon état de conservation de cette résidenceest exemplaire.

Page 10: Inno 23 Hiver 2016

8

Sommaire

MOT DE L’ÉDITRICE PAGE 2

PRIX ÉMÉRITES DU PATRIMOINE – CATÉGORIE RÉSIDENTIELLE PAGE 4

L’IDU, LA VOIX DU PROGRÈS DE L’INDUSTRIE IMMOBILIÈRE PAGE 9

GUIDO DI CERBO / CUSHMAN & WAKEFIELD PAGE 10

MONTONI

UN CAMPUS CORPORATIF POUR ERICSSON PAGE 20

LE GROUPE MAGMA : UN GAGE D’INTÉGRITÉ PAGE 25

MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX ARCHITECTES

UN NOUVEAU CAMPUS PERFORMANT POUR ERICSSON PAGE 28

LA CONCRÉTISATION DE MAISON MANUVIE AU 900 DE MAISONNEUVE OUEST PAGE 32

ETS : S’APPROPRIER LES LIEUX POUR INNOVER PAGE 37

CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE SAINTE-JUSTINE (CHUSJ) PAGE 38

UN HABILLAGE À L’IMAGE DE PFIZER PAGE 39

NAVADA

DES SERVICES COMPLETS EN MÉCANIQUE DE BÂTIMENT PAGE 40

SOPREMA

LA SCIENCE DU BÂTIMENT PAGE 50

L’USINE SOPREMA : BÂTIMENT PHARE DU QUARTIER INDUSTRIEL DE DRUMMONDVILLE PAGE 53

EditriceFrance Goyet, présidente

Direction artistiqueFrance Goyet

GraphisteJean-Pierre Croquet

RédactionMariane LandriauGiscard Tremblay

PhotographeSébastien Arbour

CorrectionJean-Pierre CroquetMariane Landriau

Page couvertureLe campus Ericsson

Illustration: MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes

Direction des ventesDenis Larivière

Représentant aux ventesChantal CoutureTammie Desjardins

AdministrationChantale Savard

Directrice financièreChantale Savard

Conseiller juridiqueChristiane Dubé-Rousseau, LL.M

Le magazine INNO est publié par

INNO Magazine inc.

Siège social323, boulevard Manseau

Joliette, QuébecJ6E 3C9

Bureau commercial809, rue William, bureau 207

Montréal, QuébecH3C 1N8

tél. : 514 871 1511 / 844 871 1511ISSN 1920-0161

DistributionPOSTES CANADA

PUROLATOR

Page 11: Inno 23 Hiver 2016

9

L’IDU, la voix du progrès de l’industrie immobilièrePar Mariane Landriau

Fondé en 1987, l’Institut de développement urbain du Québec(IDU Québec) se veut la voix de l’industrie immobilière commercialedans la prov ince et v ise à favor iser son progrès, de mêmeque le développement urbain responsable.

Au cours des deux dernières années, Mario Lefebvre, le président-directeur général sortant de l’IDU, s’est efforcé de léguer sa rigueurd’économiste chev ronné en e f fec tuant d ive rses é tudespour étoffer l’argumentaire du milieu de l’immobilier commercialauprès des instances municipales. Sa vision et sa déterminationont permis d’apporter un nouveau souffle à l’organisme et ontcertainement contribué à asseoir sa crédibilité.

Une crédibilité établie auprès des villesAu terme de son mandat , monsieur Lefebvre se réjouit

notamment d’avoir contribué à l’établissement d’une relationde travail fructueuse avec la Ville de Montréal et la Ville de Québec.À un point tel que l’Institut siège maintenant sur plusieurs comitésmunic ipaux, notamment au comité du maire dans le cadredes travaux de réfection à venir sur la rue Sainte-Catherine Ouest,au centre-ville de Montréal. La relation de travail avec la villede Montréal a aussi mené à la création d’un comité IDU-Vil leà l’automne 2015, comité qui se rencontrera minimalement de troisà quatre fois par année pour discuter d’enjeux comme les délaislors de l’octroi des permis de construction et les règles qui varientd’un arrondissement à l’autre en matière d’urbanisme.

Du côté de Québec, l’IDU a vu son rayonnement grimper en flèchegrâce au projet Québec 2050, pour lequel monsieur Lefebvreaccorde tout le crédit à ses architectes, messieurs Stéphane Dion,Louis Bertrand et Michel Dallaire. Ce projet a permis à l’industrieimmobilière de transmettre sa propre vision du paysage immobilierde la grande région de Québec sur l’horizon 2050. Monsieur Lefebvreconsidère même que le 10 mars 2015, date du colloque Québec2050, fut l’un des plus grands jours de l’histoire de l’IDU.

Aujourd’hui, l’IDU partic ipe de plus en plus aux différentsprocessus décisionnels en matière de développement immobilier,

et on n’hésite pas à consulter ses experts pour discuter d’urbanisme,par exemple. « Je crois que nous avons réussi à démontrerque no t r e i n t é r ê t p rem i e r e s t l e s a i n d é v e l oppemen tde nos grandes villes, constate Mario Lefebvre, président-directeurgénéral de l’IDU. Pendant trop longtemps, les propriétaires immobiliersque nous représentons ont été vus comme des ennemis ne cherchantque le profit à tout prix. Grâce à nos récents travaux, nous avonsdémontré que nous avons vraiment à cœur le développementimmobilier sain et durable, qui est notre mission.»

Bien informer les membresSelon monsieur Lefebvre, l’IDU se doit de fournir de l’information

pertinente à ses membres. La plus récente étude publiée par l’IDUvise exactement cet objectif. En effet, l’IDU vient de publier une étudeportant sur l’évolution des loyers dans les immeubles de bureauxde classe A à Montréal au cours des 30 dernières années.Beaucoup plus qu’un simple constat, l’étude se veut un examenapprofondi de tous les facteurs qui ont contribué à la faiblecroissance des prix des loyers et tente de dégager des leçonsdu passé af in d’éviter que l’histoire ne se répète. Nul doute,cette étude apporte des renseignements très utiles aux gensde l’industrie , dans la continuité de l’appui que l’IDU souhaiteet doit apporter aux professionnels du milieu.

Favoriser le développement économiqueL’équipe de l’IDU travaille également en étroite collaboration

avec plusieurs groupes qui ont à cœur le développement économiqueau Québec, qu i pe ine à re t rouve r sa p le ine v ivac i tédepu is les 20 dern iè res années.

D’ailleurs, l’IDU est en train de compléter une étude portantsur l’importance de l’immigration pour favoriser le développementimmobilier. «Oui, les promoteurs immobiliers parlent maintenantd’immigration, parce que nous sommes parfaitement conscientsque la prospérité économique future du Québec, voire du Canada,passera par l’immigration, explique Mario Lefebvre. C’est pourquoi l’IDUjoindra sa voix à celle d’autres organismes, comme Montréal Internationalet la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. »

Mario Lefebvre

iduquebec.com

Page 12: Inno 23 Hiver 2016

10

Guido Di Cerbo / CUSHMAN & WAKEFIELD

Pho

to: G

uido

Di C

erbo

Amsterdam

Page 13: Inno 23 Hiver 2016

11

Guido Di CerboDirecteur de projets

chez CUSHMAN & WAKEFIELD

Jusqu’à ce jour, travailler en gestion de projets dans l’industriede l’ immobil ier et de la construction m’a permis de suivreun parcours de carrière captivant. En me joignant à l’équipede Cushman & Wakefield (C&W), une firme de services immobiliersréputée, j’ai pu acquérir une solide expérience dans la gestionde projets d’envergure dans les marchés locaux et mondiaux.Qu’il s’agisse d’un projet d’immeuble de bureaux, d’un commercede vente au détail, d’installations technologiques ou industrielles,pour des entreprises internationales comme Ericsson, Expediaet Rio Tinto Alcan, ou pour des firmes québécoises et canadiennestelles que Groupe Investors, Laura Canada et Groupe Jean Coutu,les défis sont toujours au rendez-vous. C’est d’ailleurs ce qui nousincite, mon équipe et moi, à nous surpasser dans notre marchérégional. La diversité des projets m’offre la possibilité d’élargirmes connaissances, ce qui me donne une meilleure perspectivedes doss ie rs su r le sque ls je su is appe lé à t rava i l le r e t ,au bout du compte, cela me permet d’en faire bénéficier nos clientset de satisfaire les parties prenantes et les utilisateurs.

Working in the field of project management within the real estateand construction industry has been an exciting career path for methus far. Being part of Cushman & Wakefield (C&W), a real estate servicesgiant ; has given me the experience of significant projects in globaland local commercial markets. Whether that be managing projectsin the office, retail, technology or industrial sectors, for internationalorganizations like Ericsson, Expedia and Rio Tinto Alcan, or withcloser-to-home Canadian and Quebec firms like Investors Group,Laura Canada and Groupe Jean Coutu ; the challenge is alwayspresent, and this pushes me and our small but effective local PMteam to new heights within our regional market. The diversityof project types grants me the ability to gain knowledge from multiplesources which provides wider perspectives on subsequentassignments to the benefit of our clients and overall satisfactionfrom the project stakeholders and end-users.

Page 14: Inno 23 Hiver 2016

12

Guido Di Cerbo / CUSHMAN & WAKEFIELD

Pho

to: G

uido

Di C

erbo

Ericsson Montreal Campus Project

Page 15: Inno 23 Hiver 2016

13

The largest privately-held real estate services firm in the world,Cushman & Wakefield’s global footprint extends to approximately60 countr ies, employing more than 43,000 professiona ls.The advantages are numerous when engaged in such a large firm,and opportunities for growth through personal and professionaldevelopment are available to those that strive to achieve more.The company has been instrumental in supporting my careerdevelopment which has led me to become PMP certified (projectmanagement professional) and an accredited LEED GreenAssociate professional. Having been nominated to the CWFL(future leaders) group, while being invited to bolster their GlobalSustainability Group alongside helping to lead the CanadianSu s t a i n a b i l i t y Pr a c t i c e Gro u p , h a s a d d e d m u c h v a l u eto my employment tenure at the f irm.

The company has a strong presence in the leasing/brokeragesector and this compliments well with our department’s projectmanagement capabilities. In forming close relationships with manyC&W brokers has allowed us to successfully cross-sell our servicesand provide a more holistic approach to suit our client’s needs,of which we have been out-performing many of our main competi-tors at this task. Once our brokerage community became awareand witnessed the value we added for clients, the continuousrequests to join ‘pitches’ yielded many successful mandatesfor both sides.

Hav ing a va r ied educat iona l b ackground that inc ludesurban planning, civil engineering technology, sustainable developmentand real estate development aids me greatly within the multi-disc iplinary nature of the project management profession.Furthermore , are the personal endeavors I’ve engaged in,which included starting a small green roofing company while stillin University, co-founding an annual holiday season food & toydrive and a campaign to raise money for a clean drinking waterwell in Malawi, Africa.

Cushman & Wakefield œuvre dans 60 pays et emploie au totalplus de 43 000 professionnels, ce qui en fait la plus grande firmepr ivé e e n se r v ices immobi l i e r s au monde. Fa i re pa r t i ed’une grande firme comporte plusieurs avantages, et de nombreusesoccasions d’avancement sur les plans personnel et professionnels’offrent à ceux qui désirent se réaliser. L’entreprise m’a soutenutout au long de ma ca r r iè re , ce qu i m’a amené à obteni rune ce r t i f i ca t ion pro fe s s ionne l le e n ge st ion de pro je tset une accréditat ion LEED – assoc ié écologique. De plus,je fais partie du Groupe CWFL (futurs leaders), j’a i été invitéà souteni r le groupe de déve loppement durable mondia l ,e t j e c o n t r i b u e à l a g e s t i o n d u g ro u p e d e p r a t i q u e sde développement durable canadien, des valeurs ajoutéesà la stabilité de mon emploi au sein de la f irme.

L’entreprise est très présente dans le secteur du courtage,ce qui complète avantageusement notre service de gestionde projets. L’établissement de solides relations avec de nombreuxcourtiers de C&W nous a permis d’effectuer des ventes croiséeset de pr iv i légie r une approche plus globa le pour répondreaux besoins de nos clients, surpassant plusieurs de nos principauxconcurrents à ce sujet. Depuis que nos partenaires dans le domainedu courtage ont constaté la valeur ajoutée que nous offrionsà nos cl ients, nous recevons constamment des demandespour soumissionner conjointement sur des projets, qui se concrétisentpar de nombreux mandats couronnés de succès pour chacunedes parties.

Ma formation multidisciplinaire, qui inclut le génie civil, l’urbanismeet le déve loppement durable et immobil ie r, m’est t rès ut i ledans ma carrière en gestion de projets. En outre, j’ai réalisép lus ieu r s pro je ts pe rsonne ls , notamme nt le déma r raged’une pet i t e ent repr ise d’ insta l lat ion de to i ts ve r ts a lorsque je fréquentais l’université, la cofondation d’une collecte annuellede nou r r i t u re e t de joue ts du ra nt la pér iode de s Fê te set la cofondation d’une campagne visant à amasser des fondspour l’aménagement d’un puits d’eau potable à Malawi, en Afrique.

Page 16: Inno 23 Hiver 2016

14

Guido Di Cerbo / CUSHMAN & WAKEFIELD

Project management is a discipline that spans many industries,yet is not well understood by the general public. This occupationis beset with complexities, risk-mitigation strategies, tight deadlinesand constrained budgets. While being balanced with continuousgrowth opportunities, exciting mandates, new technologiesand an international client-base which creates a better appreciationfor foreign cultures and global standards. Within the real estateindustry my role is adapted to each individual project and client,but often commences once a lease agreement is in place, then followsthrough planning, team assembly, design, bidding, construction,relocation and tapers once the company occupies the new spaceor the retail store is open for business. Some of the other services I’vebeen involved with at C&W have included : decommissioning,facilities management, disposition & acquisitions and design-bu i lddevelopments. The real beauty of being employed here, lie withinthe diversity of scopes, the interdisciplinary nature of each field,and the never-ending challenges faced on every project.

La gestion de projets est une discipline qui couvre plusieurs domaines,mais elle n’est pas bien comprise par le public. Cette professioncomporte beaucoup de diff icultés, de stratégies d’atténuationdu risque, d’échéanciers serrés et de contraintes budgétaires.En contrepartie , elle présente régulièrement des perspectivesde croissance, des mandats passionnants, de nouvelles technologieset une clientèle internationale qui nous permet de mieux comprendreles autres cultures et les standards du monde entier. Mon rôles’adapte à chaque projet et à chaque client du domaine de l’immobilier,ma is j ’ interv iens seulement lorsqu’un contrat de locationest en place. Il se poursuit par la phase initiale de planif icationdu projet, en passant par la mise en place de l’équipe, le design,la construction, l’achat et l’ insta l lation du mobil ier jusqu’àla relocalisation, afin de livrer un aménagement répondant aux besoinset exigences du client tout en respectant le budget et l’échéancierétablis. Ce que j’aime le plus de mon travail, c’est la diversitédes mandats, l’interdisciplinarité de chaque domaine et les défisconstants auxquels je dois faire face pour chaque projet.

Pho

to: G

uido

Di C

erbo

Laura Canada Office Project

Page 17: Inno 23 Hiver 2016

15

The constant pressure to succeed and ensure stakeholderexpectations are met, with a particular emphasis on quality, budgetsand schedules are what drives me to perform, while also focusingon learning and continuously improving towards the next endeavour.Although technical knowledge is exceedingly required on projects,wi th communicat ion and organizat iona l sk i l ls of upmostimportance, mastering the soft skills will have the greatest impacton project success. I thrive on being a people-person, and my genuinedesire to meet with people and discover different viewpointsis centra l to this exc it ing journey that has led me towardsa meaningful career in project management.

All this has led me back to my hometown to work on the largestproject of my career. Having worked extensively in the pastwith the multinational telecommunications firm Ericsson throughouttheir Canadian portfolio ; it was thrilling to learn about their decisionto develop a state-of-art off ice campus for their 1700-plusMontrea l-based employees. Being enticed by my directorto return from Amsterdam to become the day-to-day PM leadon the project was a hard decision to make, yet I couldn’t miss outworking on such a prestigious project and with a client I knowvery well. When one of our top brokers completed the leaseagreement with Groupe Montoni in late 2014 on Ericsson’s behalf ;it launched the project into high-gear and I became involvedon a daily basis.

Envisioning LEED Gold certification, this new R&D and ServicesCentre Corporate Campus is being constructed in the Boroughof Saint‑Laurent fronting on the Trans-Canada Highway on oneof the last remaining greenfield sites within the area. The projectis scheduled to take two years to complete and wil l includetwo office towers (main 5 storeys, the other 3 storeys), a multi-levelvehicle parking facility (above and under-ground), a daycare, labs,cafeteria, piazza, gym, bike paths and a small lake, all surroundedby an urban forest setting. The total building area will compriseapproximately 265, 000 square feet once completed.

La pression constante de réussir et de répondre aux attentesdes parties prenantes – en mettant l’accent sur la qualité,les budgets et les échéanciers – est ce qui me motive à me surpasser,tout en me concentrant sur l’apprentissage et le dépassementde soi de façon à me préparer à relever le prochain défi. Même siles connaissances techniques, les compétences en communicationet le sens de l’organisation sont extrêmement utiles dans ce domaine,la maîtrise des savoirs comportementaux a également un impactnon négligeable sur le succès d’un projet. Mon désir sincèrede rencontrer des gens et de découvrir différents points de vueest une partie intégrante du voyage passionnant qui m’a menévers cette carrière enrichissante.

Ce cheminement m’a amené à revenir dans ma v i l le nata lepour réaliser le plus grand projet de ma carrière. Ayant beaucouptravaillé avec Ericsson, une multinationale en télécommunications,pour leurs différentes réalisations, je fus enchanté d’apprendrequ’ils avaient décidé d’aménager des bureaux sur un campusde pointe pour leurs quelque 1 700 employés de Montréa l.Mon directeur m’a donc incité à quitter Amsterdam pour devenirle principal gestionnaire de ce projet. La décision ne fut pas facile,mais je ne pouvais pas rater la chance de travailler sur un projetaussi prestigieux, avec un client que je connaissais très bien.À la f in de 2014, quand l’un de nos meilleurs courtiers a conclula convention de bail avec le Groupe Montoni au nom d’Ericsson,le projet est passé en v itesse supér ieure et j ’a i commencéà y travailler quotidiennement.

Visant une certif ication LEED Or, ce nouveau campus corporatifde R et D et centre de services est construit dans l’arrondissementde Sa int-Laurent , le long de l’autoroute t ranscanadienne ,sur l’un des derniers espaces verts de ce secteur. Le projets’échelonnera sur deux ans et inclura deux bâtiments (un de cinqétages, et un de trois étages), un stationnement de plusieursniveaux, une garderie, des laboratoires, une cafétéria, une piazza,une salle d’entraînement, des pistes cyclables et un petit lac,tous entourés d’une forê t u rba ine. Au te rme des t ravaux,ces nouveaux aménagements s’étaleront sur 265 000 pi2.

Page 18: Inno 23 Hiver 2016

16

Guido Di Cerbo / CUSHMAN & WAKEFIELD

En tant que gestionnaire du projet, je fais affaire avec plusieursemployés d’Ericsson quotidiennement, dont plusieurs sont situésdans des bureaux un peu partout dans le monde, par exempleen Suède, au Texas, à Ottawa et à Montréal. De plus, je dois faireaffaire avec différents services et groupes de travail, qui ont bienentendu leur propre horaire, et parfois, leur propre philosophie.L’entente de conception-const ruct ion que Montoni a misesur pied de même que les nombreuses exigences techniqueset conceptuelles du client ont fait en sorte que plusieurs consultantstravaillaient simultanément sur le projet, dont les firmes d’architectureGKC et MSDL et les ingénieurs, multipliant les intervenants autourde la table , ce qui se traduit par des efforts de coordinationsupplémentaires pour tous. Néanmoins, en établissant un véritablepartenariat avec le Groupe Montoni, qui est à la fois promoteurimmobi l ie r, ent repreneur généra l et propr iéta ire du projet ,nous avons créé une atmosphère de travail qui s’est avéréefort efficace jusqu’à maintenant.

As the client’s local PM Representative I deal with multiple Ericssonemployees daily, of which many are located in various global officesincluding Sweden, Texas, Ottawa and Montreal. Furthermore,the compartmentalized nature of the company’s corporatestructure equates to dealing with different departments and groupfunctions which naturally have their own agenda and at times,working philosophies. The design‐build arrangement that Montonihas set‐up, coupled with the client’s dense technical and designrequirements aptly named the Technical Building Requirements(TBR) and Ericsson Workplace Design (EWD) ; has produced a situationwhere mult ip le consul tants a re s imul taneously engaged.This includes several architectural firms, as in GKC and MSDL locallyand Wingårdhs from Sweden for additional design support.Nonetheless, in having a real partnership with Groupe Montoni’steam who is acting here as developer, general contractor andlandlord ; a l lows for a t ightkni t work ing s i tuat ion which hasproven to be successful thus far.

Page 19: Inno 23 Hiver 2016

17

In spite of all this, it is through my worldly travels that I’ve learnedand matured the most, which has directly benefitted my careergrowth. Par t icu la r ly through l iv ing abroad – most recent lyin the beautiful city of Amsterdam where I completed a Master’sin Urban Planning and worked in facility management spanningseveral European countries. Having focused my thesis work onsustainable urban developments with a profound gaze for car-freeneighbourhood developments, whilst visiting projects in Sweden,Germany and the Netherlands ; has granted me the ability to envisiongreater things for future International projects, and specif icallyfor those at home in Montreal, Quebec.

All of this has allowed me to foresee a bright future in the realestate / construction industry ; one in which the dream to becomea leader in the sustainable urban development field can surelybecome a reality.

Ce sont, par contre, mes voyages partout dans le monde qui m’ontle plus appris et le plus permis de gagner en maturité, ce qui a euun effet positif sur ma carrière. Le fait de vivre à l’étranger –tout récemment dans la magnifique ville d’Amsterdam, où j’ai terminéune maîtrise en urbanisme et travaillé en services de gestiondes installations – m’a permis de me déplacer dans plusieurs villeseuropéennes. Ma thèse en développement urbain durable ,qui met l’accent sur les quartiers sans voitures, m’a amené à visiterdes projets en Suède, en Allemagne et aux Pays-Bas, et me permetaujou rd’hu i de voi r grand pour les pro je ts inte rnat ionauxque je gère, particulièrement ceux de ma ville natale, c’est-à-direMontréal, au Québec.

Tous ces éléments me la issent présager un avenir b r i l lantdans le domaine de l’immobilier et de la construction, dans lequelle rêve de devenir un chef de file dans le développement durableurbain peut certainement devenir une réalité.

Pho

to: G

uido

Di C

erbo

Amsterdam

Page 21: Inno 23 Hiver 2016

B R I Q U E S D ’A R G I L E | P I E R R E S | P R O D U I T S D E M A Ç O N N E R I E A R C H I T E C T U R A L E

BramptonBrick.com 1.800.GO.BRICK (462-7425)

Page 22: Inno 23 Hiver 2016

20

Montoni / Ericsson

groupemontoni.com

Page 23: Inno 23 Hiver 2016

21

Un campus corporatif pour EricssonPar Mariane Landriau

Parmi les 41 promoteurs ayant soumis une proposition à Ericssonpour la relocalisation de son centre de recherche et développement,c’est Montoni qui a finalement conquis les dirigeants de l’entreprisede technologie grâce à son Campus corporatif Saint-Laurent.La vision de Montoni, qui rejoignait celle d’Ericsson, ne se limitait passeulement à construire une tour de bureaux moderne, mais consistaitplutôt à créer un véritable environnement de vie pour les employés,un endroit inspirant tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Situés à l’angle des rues Cohen et Poir ier, à Saint-Laurent,les nouveaux bureaux d’Ericsson conçus par la firme d’architectesMENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectess e répa r t i ron t da n s deux tou r s – une de c inq é t age set une de trois étages – rel iées par une passerelle v it rée.Un troisième bâtiment abritera une garderie et une cafétériaréservées aux employés. Af in de favoriser l’aménagementd’espaces verts autour des bâtisses au détriment de l’asphalte,on trouvera seulement 90 places de stationnement à l’extérieur,tandis que 1 100 autres places seront réparties en souterrainet dans une structure de quatre étages qui s’harmonise au restedu complexe.

Un milieu de vie incomparableAinsi, Montoni a surpassé les exigences de la Ville quant

au ratio d’espaces verts par rapport à la superf icie du projet.L’é té, les employés pourront prof i te r de pistes cyclables,de sentiers piétonniers, de petits lacs et d’un terrain de volleyball,tandis que l’hiver, ils pourront jouir d’une vaste patinoire extérieure.« Nous ne voulions pas seulement nous contenter d’obtenirla certification LEED Or, mais créer un environnement où les employéspourraient se ressourcer pendant leurs pauses, un endroit qui donneraitenvie aux gens de venir travailler pour Ericsson », explique Mike Jager,directeur du développement des affaires chez Montoni.

Dans les espaces de bureaux, un puits de lumière dans l’atriumcentral diffusera de la lumière naturelle à tous les occupantsdes nombreux espaces ouverts, ajoutant au confort de ces lieuxà la fine pointe de la technologie.

En outre, afin de permettre l’expansion de l’entreprise, les structurespeuvent supporter un agrandissement vertical, si nécessaire.

Page 24: Inno 23 Hiver 2016

22

Montoni / Ericsson

Page 25: Inno 23 Hiver 2016

23

WWW.GKC.CA514 737-6255

L’expérience et la vision créent le meilleurenvironnement et des espaces inspirants

QUALITÉ DU SERVICE

IDÉES RÉALISTES ET NOVATRICES

COMPÉTENCE ET DISPONIBILITÉ AUPRÈS DE NOS CLIENTS

ET PARTENAIRES

LES CONSULTANTS MESC INC.2625, rue Lincourt, Longueuil QC J4M 2H4

Tél. : 514.770.1725

Page 26: Inno 23 Hiver 2016

24

Montoni / Ericsson

Page 27: Inno 23 Hiver 2016

D’abord spécialisé en coffrage, le Groupe Magma intègreau f il des ans plusieurs services complémentaires à son offre ,soit la conception et la construction de projets résidentielset la réfection de structures de béton. Avec à son actif plus de 600projets effectués aux quatre coins du Québec et plus de 15 ansd’expertise, l’entreprise lavalloise de 175 employés s’est bâtiune réputation d’intégrité en respectant ses engagements,tant sur le plan des échéanciers que de la qualité des travauxeffectués. Son slogan reflète d’a il leurs bien sa philosophied’af fa ires : Ensemble, pour voir plus loin.

Cet engagement d’excellence envers sa clientèle a permisau Groupe Magma d’établir une première collaboration réussieavec le Groupe Montoni pour la réalisation de l’ensemble du coffragedu campus Er icsson – leu r p lus gros pro je t de cof f ragepour une entreprise privée à ce jour. En somme, les travauxreprésentaient une superficie de coffrage approximative d’un millionde pieds carrés répartis dans un stationnement souterrain de deuxétages, un pavillon de cinq étages, un autre de deux étageset un stationnement extérieur de trois niveaux.

Le plafond aérien: un défi de tailleMalgré l’ampleur du projet, le principal défi consistait plutôt

à respecter le plafond aérien de 80 pieds de la zone d’approche

des avions de l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau dans laquelle se trouvaitle chantier. « Cela limitait nos travaux en hauteur, par exemple pourla coulée du béton, explique Nicolas Lavoie, directeur de projetsde coffrage du Groupe Magma. Les grues à tour et les grues mobilesque nous avons utilisées étaient extrêmement basses. Une foisinstallées, il ne restait que 65 pieds pour effectuer les manœuvres»

Pou r complé t e r le s deux de rn ie r s n ive aux du bât ime ntde cinq étages, les ouvriers ont donc dû retirer la grue à touret la remplacer par des chariots élévateurs af in d’y apporterle matériel de coffrage. Une équipe de nuit fut également miseen place pour l’approvisionnement de façon à pouvoir pénétrerdans le plafond aérien. Malgré cette contrainte, les 65 employésdu Groupe Magma ayant œuvré su r le chant ie r, de mêmeque les autres sous-traitants participant aux travaux de construction,ont travaillé de concert afin de réussir à respecter l’échéanciercontractuel, et même à le devancer.

Autres projetsLe Groupe Magma a récemment réalisé la structure de béton

de l’ensemble résidentiel pour personnes âgées Le 22, du GroupeMaurice , et effectuera prochainement le coffrage du LILO,un autre projet du Groupe Maurice de 560 000 pieds carrés,établissant une fois de plus sa notoriété dans le domaine.

Le groupe Magma : un gage d’intégrité

Page 28: Inno 23 Hiver 2016

26

Montoni / Ericsson

Page 29: Inno 23 Hiver 2016

27

Climatisation, Ventilation, Entretien préventif, Réfrigération, Géothermie, Contrôle, Chau�age, Combustion et Chaudière.

450-679-3370 www.navada.com

675, rue Hérelle,Longueuil, QuébecJ4G 2M8

Surpasser les contraintesEn étudiant plusieurs parcs et centres coopératifs un peu partout

dans le monde, le promoteur a constaté que bon nombre d’entre euxse trouvent à proximité d’aéroports, comme le Campus corporatifSaint-Laurent, ce qui conf irmait la viabilité du projet. « Lorsde notre présentation à Ericsson, nous avons été très transparentsà ce sujet. En mesurant la quantité de bruit en décibels tout autourdu site, nous avons pu prendre ce facteur en considérationlors de la construction des bâtiments », résume M. Jager.

Grâce à l’ingéniosité de son équipe et de ses collaborateurs,Montoni a, d’autre part, contourné une autre contrainte : la présenced’une zone humide d’environ 400 pi2 au centre du terra in.De prime abord inutilisable, cette zone fut l’occasion de créerun lac entouré d’une piste cyclable.

Pérennité et réhabilitation des bâtimentsDans une optique de développement durable , Montoni

garde toujours en tête l’avenir des bâtiments lors de la misesur pied de projets. « Aujourd’hui, certaines usines de fabricationdes années 1950 subissent une restaurat ion pour devenirdes bureaux ou des condos de style loft. Aujourd’hui, nous pensonsun peu de cette manière. Il faut penser aux générations futures,alors nous développons des concepts de bâtiments qui pourrontêtre attrayants pour une personne qui y habitera dans 25 ou 30 ans»,explique Mike Jager.

De plus, afin de diversifier son offre, Montoni acquiert de plus en plusde bâtiments industr iels datant des années 1970 et 1980,dans lesquels ils remplacent les systèmes mécaniques et l’isolationafin de les remettre sur le marché à prix concurrentiel.

C’est le cas par exemple des Fermes Lufa, qui ont élu domiciledans un bâtiment industriel appartenant à Montoni, à Laval.Sur la toiture de 40 000 pi2, on y a construit la plus grande serrecommerciale dans le monde. Un autre exemple : pour le 7250,rue Marconi, une bâtisse construite dans les années 1950dans le Mile-End, on a incorporé des espaces verts au toit ,de sorte que chaque locataire a un accès direct à une terrasseprivée, offrant de la verdure dans la densité du paysage urbain.

Aujourd’hui, Montoni compte à son actif environ 2,5 millionsde p i eds c a r ré s d ’e spac e s loc a t i f s da n s l e s s ec t eu r sinst i tut ionne l , indust r ie l e t admin ist rat i f , se posi t ionnantassurément comme un chef de f ile en promotion immobilièredans la grande région de Montréal.

Page 30: Inno 23 Hiver 2016

28

MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes / Ericsson

ME

NK

ÈS

SH

OO

NE

R D

AG

EN

AIS

LETO

UR

NE

UX

Arc

hite

ctes

Page 31: Inno 23 Hiver 2016

29

Un nouveau campus performant pour EricssonPar Mariane Landriau

Conçu par la firme MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUXArchitectes, le nouveau siège social montréalais d’Ericssondans l’arrondissement Saint-Laurent se veut un lieu propiceaux échanges et à l’innovation, inspiré par le désir d’offrir un milieude travail stimulant.

Le nouveau complexe est composé d’un ensemble de bâtimentsdont les principaux volumes, deux tours de bureaux de cinqet de trois étages, sont reliés par un rez-de-chaussée abritantdes espaces communs. Une tour de quatre étages servantde stat ionnement é tagé complète l ’ensemble. Implantésen quinconce sur une grille à damier, ces modules de basepouvant être reproduits en vue de permettre l’agrandissementselon les besoins du client créent une piazza centrale qui marquel’entrée du complexe.

Bie n que le s tou rs so ie nt s imi la i re s dans la vo lumét r iee t da n s l ’ e spac e me nt s t r i c t e t r é pé t i t i f de s me ne au xdu mur-rideau, la facture de l’enveloppe les distingue. Le complexeat t i re le rega rd pa r le s cont ra stes de no i r e t de b lancentre les teintes du mur-rideau et la sérigraphie qui le parcourt,tel un enchevêtrement de réseaux informatiques. Les mursdu stationnement reprennent le motif des façades en recréantces lignes en négatif dans des panneaux d’aluminium perforé.

Un lien vitré reliant les deux tours au rez-de-chaussée permetd’aménager une cour intérieure réservée aux employés qui s’ouvresur le boisé adjacent au complexe. La continuité entre l’intérieuret l’extérieur est assurée par la façade complètement vitréede cette zone aménagée pour des rencontres de travail informel.

Page 32: Inno 23 Hiver 2016

30

MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes / Ericsson

Chargée de projet : Anik ShoonerChargé de projet adjoint : Thu Nhon LuuConcepteur principal : Jean-Pierre LeTourneuxConcepteurs adjoints : Claudio Nunez, Anne-Marie Nguyen

Équipe : Laurence Aubin-Steben, Nadia Bini, Benoit Boivin,Hélène Boyer, Ychang Chao, Marie-Ève Éthier-Chiasson,Matthew Fielding, Vincent Hudon, Francis Huneault, Mario Isa,Jean-François Jodoin, Fatma Mallek, Larry O’Shaugnessy, Gaétan Roy, Mhamed Zouheir.

Architectes : MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes

Circulations intérieures et luminosité optimiséesLes deux tours de bureaux présentent la même configuration

conce nt r ique , s t ruc tu ré e autou r d’un noyau organ iquequi se déploie en zones plus ordonnées près des façadesextér ieures. Tous les espaces sont conçus pour permettreaux employés de travailler dans des lieux ouverts et polyvalentsqui favorisent la collaboration.

Au cœur de la zone centrale , un remarquable atrium intégrantun escalier de communication laisse entrer la lumière extérieurejusqu’au rez-de-chaussée. Autour de cette zone de circulationet de rencontres informelles se déploient les anneaux concentriquesde programmation. Une série de salles de réunion (8 à 16 personnes)équipées des dernières technologies ainsi que des espacesde repos entourent cette première zone d’activités. En secondepér iphér ie , des pet i tes sa l les de t rava i l (4 à 6 personnes)et des locaux de type « cabine téléphonique » ont été aménagés.Enfin, la zone la plus paisible située sur tout le périmètre de l’étageest occupée par des postes de travail, faisant en sorte que chaqueemployé puisse bénéficier de la lumière naturelle.

« Le concept d’aménagement a été pensé de façon à ce queles endroits où il y a le plus de mouvement soient isolés des postesde travail et qu’il se crée une dynamique entre les gens qui circulentd’un espace à l’autre », explique Anik Shooner, architecte et associéechez MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes.

Af in de maximiser la luminosité et la flexibilité des espaces,le rez-de-chaussée est organisé le long de deux axes de circulationqui traversent le complexe. Il accueille principalement des sallesde conférence, des salles de formation, un laboratoire informatique,des aires communes – notamment une cafétéria et un café –,des salles de réunion, une bibliothèque, une salle d’entraînementet un Centre de la petite enfance. Ce dernier est aménagé

en retrait des espaces communs, avec un accès direct à l’extérieuraf in de permettre aux enfants de s’amuser à l’ombre du boisé.« Home Away from Home » est l’idée qui a guidé la conception,en proposant l ’aménagement ludique d’une ma isonnettetraditionnelle. Le CPE consiste en une structure rectangulairedivisée par un passage central dont le plafond en angle évoquele toit. De petites fenêtres permettent de voir à l’ intér ieurdes dif férentes classes, chacune ayant son identité propreet un mobilier à l’échelle des enfants.

Études poussées sur l’acoustique et l’ensoleillementÉtant donné la proximité de l’aéroport et d’une autoroute

majeure, la conception du siège social d’Ericsson a dû êtreprécédée d’études acoustiques et d’ensoleillement approfondies.I l fa l la i t d’une pa r t éva lue r le potent ie l d’éblou issementdes automobilistes et des pilotes causé par la réflexion du soleilsur le bâtiment, tout en planifiant les espaces intérieurs (bureaux,garderie et cafétéria) en fonction de l’ensoleillement. D’autre part,comme le b ru i t peut avoi r un impac t su r la produc t iv i té,les concepteurs ont ut i l isé diverses st ratégies pour l imiterle bruit des véhicules et des avions, par exemple l’utilisationdu stationnement comme mur écran, le type de verre pour les façadeset l’aménagement d’un haut talus en bordure du terrain.

En outre, au cours de la phase de planification, les responsablesdu projet ont séjourné à Stockholm pour visiter les installationsd’Er icsson et e f fec tuer des séances de remue-méninges,ce qui a entre autres inspiré l’équipe de MENKÈS SHOONERDAGENAIS LETOURNEUX Architectes à entamer une réflexionfructueuse sur l’aménagement d’intérieurs à la fois confortableset performants.

Page 33: Inno 23 Hiver 2016

FIER PARTENAIRE DU PROJET ERICSSON

montréal québec brossard toronto vaughan mississauga détroit ciot.com

MARBRE PIERRE GRANIT ONYX CÉRAMIQUE QUARTZ MOSAÏQUE ACCESSOIRES D’EAU

TENDANCES INTEMPORELLES

Page 34: Inno 23 Hiver 2016

32

MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes / Maison Manuvie

ME

NK

ÈS

SH

OO

NE

R D

AG

EN

AIS

LETO

UR

NE

UX

Arc

hite

ctes

Page 35: Inno 23 Hiver 2016

33

Le projet d’immeuble de bureaux situé au 900 boulevardD e Ma i s o n n e u v e O u e s t e s t e n c o u r s d e c o n s t r u c t i o net s’appellera « Maison Manuvie », son principal locataire.

Conçu par la firme MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUXArchitectes, cet édifice de 27 étages constitue un parfait exempled’utilisation efficiente de l’espace et d’intégration urbaine réussie,sur l’un des derniers emplacements disponibles dans le centredes affaires de Montréal.

Un hall grandioseSur le boulevard De Maisonneuve Ouest, une spectaculaire

entrée de 40 pieds de haut semble sculptée à même un blocde pierre. L’ensemble du volume est recouvert de granit clairau f ini mat , qui rehausse sa présence dans la v i l le et donneun ca rac tè re intempore l au volume. La géomét r ie épuréeainsi que les parois vitrées du grand hall ont été composéesdans un esprit de légèreté et de transparence qui minimisetoute frontière visuelle entre l’intérieur et l’extérieur.

Le granit du grand hall est ornementé d’un puits de lumière.Cette fente vitrée laisse entrevoir aux piétons l’activité dans l’édificetout en procurant une vue stupéf iante aux gens à l’intérieur,un deuxième point de vue inattendu su r la tou r. La tou rqui se déploie en retrait du boulevard De Maisonneuve Ouestcomprend un stationnement hors sol de six niveaux qui s’inscriten continuité du bâtiment de manière à en assurer la parfaiteintégration ; il agit comme un piédestal et permet de suréleverl’édif ice tout en offrant des vues imprenables sur la ville depuisles espaces intérieurs.

A u - d e l à d u h a l l , l a f a ç a d e e n m u r - r i d e a u s e d i v i s een deux parties : les six premiers niveaux sont recouverts de verre« tympan », dont l’opacité permet de masquer le stationnement,tandis que les étages du haut comportent un verre « vision »,tout en transparence. Les deux teintes argentées se marientp a r f a i t e me n t pou r f o r me r un tou t un i f o r me . Le dé t a i ldu mur-rideau a fait l’objet d’une attention particulière, que ce soitpour la proportion des panneaux de verre, la couleur du verre,

le type de revêtement utilisé et l’uniformité des différentesstructures. « Nous travaillons avec un client exigeant, dont les choixne sont pas uniquement orientés vers des aspects économiques,mais plutôt guidés par le désir d’offrir un bâtiment de qualitéet durable qui s’harmonise avec son environnement », expliqueAnik Shooner, architecte et associée chez MENKÈS SHOONERDAGENAIS LETOURNEUX Architectes.

La pérennité des espacesEn choisissant la sobriété de matériaux bruts et de couleurs

sobres, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, l’architecture demeureraffinée et offre une très grande pérennité. Par exemple, le sol du hallen granit noir du Québec contraste élégamment avec le granit clairdes murs. En prolongeant le plancher de granit noir vers l’extérieuret en optant pour une façade transparente pour l’entrée principale,les architectes réussissent à briser les frontières entre l’intérieuret l’environnement urbain. De plus, grâce à quelques prouessesstructurales, le grand hall se présente comme un vaste espacelumineux sans colonnes, à l’exception des murs périphériques.

Un rez-de-chaussée multifonctionnelAprès le grand hall, des halls d’ascenseurs desservent la tour

de bureaux et un accès sécurisé au stationnement étagé hors sol.Sur la rue Mansf ie ld, une entrée secondaire donne accèsau Montréal souterrain et ses multiples services, dont les stationsde métro McGill et Peel. On trouve également au rez-de-chausséeun stationnement d’environ 100 vélos, de même que des doucheset des vestiaires pour accommoder les cyclistes en provenancede la piste cyclable à proximité. Un espace commercial incluantun petit café avec terrasse extérieure s’ajoute aux commoditésoffertes par l’immeuble.

La grande fonctionnalité des lieux ne laisse toutefois pas présagerla complexité que demandait l’aménagement du rez-de-chaussée.En e f fe t , la présence de dro i ts de passage a nécess i téune programmation minutieuse de l’espace af in de respecterces contraintes.

La concrétisation de Maison Manuvieau 900 De Maisonneuve OuestPar Mariane Landriau

Page 36: Inno 23 Hiver 2016

34

Pour la réalisation de Maison Manuvie, un immeuble de bureauxde 27 é t age s de ca tégor i e AAA s i s au 900, bou le va rdde Maisonneuve Ouest, à Montréal, les concepteurs ont optépour une charpente d’acier, une caractéristique majeure du bâtiment.

Des avantages multiples« L’acier permettra entre autres d’accommoder les longues portées

de planchers, qui font 12 mètres du noyau de l’édifice jusqu’à la façade »,soutient Sylvie Boulanger, vice-présidente du marketing techniquechez Supermétal, l’entreprise mandatée par Pomerleau pour fabriqueret ériger la charpente d’acier de cet immeuble.

Ce type de structure permet d’éviter la présence de colonnes,offrant une configuration plus ouverte et flexible aux différentslocataires. En outre, le montage d’une structure d’acier s’effectuerapidement, un avantage pour un chantier étroit du centre-ville,où l’on demande aux constructeurs de se faire discrets. Grâceà la modélisation 3D, Supermétal sera en mesure de gérernon seulement la fabrication, mais aussi les séquences de montageet le suivi du projet.

Parallèlement, à Calgary, Supermétal construit la structure d’acierd’un autre immeuble de 27 étages, le 707 Fifth, qui accueilleraManuv ie. L'ent repreneur spéc ia l isé en charpentes d’ac iera aussi fabriqué et érigé la tour de 50 étages de Eighth Avenue Place,dont un des propriétaires est Ivanhoé Cambridge.

S’adapter au marchéIncorporée en 1959 à Québec, Supermétal a su évoluer en fonction

du marché de la construction, de sorte que l’entreprise compteaujourd’hui 600 employés répartis dans quatre usines en Amériquedu Nord (deux au Québec, une en Alberta et une en Caroline du Sud),une division Construction et un bureau aux Philippines.

Dans les années 1980 et 1990, Superméta l a déve loppéune exper t i se dans les bât iments indust r ie ls . Pu is, lorsdu ralentissement économique des années 1990, elle a étenduson ma rché aux s ec t eu r s comme rc ia l e t i n s t i t u t ionne lde la côte est des États-Unis. Depuis une dizaine d’années,l’Alberta est devenue son marché principal.

« L’avenir de Supermétal réside dans la diversification de ses marchéset de ses services à valeur ajoutée dans le domaine des charpentesd’acier complexes. Nous voulons nous positionner dans les marchésdont les cycles de construction sont complémentaires », expliquemadame Boulanger.

Superméta l a récemment obtenu le mandat de construirela major i té des st ruc tu res d’ac ie r de l ’échangeur Tu rcot ,le plus gros contrat de l’entreprise avec une cinquantaine de ponts,qu i to t a l i s e ron t 16 000 tonne s de cha rp e n t e s d ’ac i e r.« Nous sommes fiers de faire partie de cette histoire et de cellede Maison Manuvie », conclut madame Boulanger.

Supermétal choisie pour la charpente d’acier de Maison Manuvie au 900 De Maisonneuve OuestPar Mariane Landriau

Page 37: Inno 23 Hiver 2016

35

© M

EN

KE

S S

HO

ON

ER

DA

GE

NA

IS L

ETO

UR

NE

UX

Arc

hite

ctes

VOS DÉFIS, NOS GENS

POMERLEAU EST FIÈRE DE S’ASSOCIER À MSDL ARCHITECTES POUR LA RÉALISATION DE LA MAISON MANUVIE DE MONTRÉAL

ST. JOHN’S, NL

HALIFAX, NS

BAIE-COMEAU, QC

SAINT-GEORGES, QC

QUÉBEC, QC

LÉVIS, QC

MONTRÉAL, QC

OTTAWA, ON

TORONTO, ON

ABBOTSFORD, BC

POMERLEAU.CA ISO_9001-2008 RBQ_2743-1162-70

VOS

MO P

S DÉFIS, NOS GENS

ERÈI FTS EUAELREM

H

M SCAI

O

O PE DR AÉ RA M

M

ALIFAFA

S . T. JOH

A

EL

AA

EL

RÈI FTS EUAELREMDS M ÀREICOSS’A S

LRUO PSETCETIHC LE DNOITAATSILA

DEIVUNA MNOSIAÉRTN

X, NS

HN’S, NL

_27RBQ_900ISO

POME

ABBOT

TORON

OTTATAWAWA

MONTR

LÉVIS, Q

QUÉBE

SAINT-

BAIE-C

743-1162-70001-2008 ERLEAU.CA

SFORD, BC

TO, ON

A, ON

RÉAL, QC

, QC

EC, QC

GEORGES, QC

OMEAU, QC

Page 38: Inno 23 Hiver 2016

Chargée de projet : Anik ShoonerChargée de projet adjointe : Catherine BélangerConcepteur : Jean-Pierre LeTourneuxConcepteur adjoint : Claudio NunezÉquipe : Julie Asselin, Benoit Boivin, Hélène Boyer, Alexandre Cassiani, Ychang Chao, Céline Coutard-Venne,Mario Isa, Cédric Langevin, Jean-Pierre Légaré, Marc Pelchat, Rym Raoui, Jeannette Restrepo, Arturo Romero, Carlos Villalon.

Propriétaires : Ivanohé Cambridge ManuvieDéveloppeur : Ivanohé Cambridge

Architectes : MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes

Des espaces de bureaux hautement efficientsLes espaces de bureaux of f rent une a i re de p lancher

extrêmement eff icace. « Nous avons mis énormément d’effortsà rendre compact le noyau qui contient les salles mécaniqueset les ascenseurs, af in de maximiser la surface locat ive »,note Anik Shooner.

Pour les étages de bureaux, le choix d’une structure d’acierpermettant une portée structurale optimale sans colonnes, du noyauà l’enveloppe extérieure, multiplie les possibilités et la flexibilitépour les aménagements initiaux et futurs. Au huitième étage,premier niveau intermédiaire après le stationnement, on trouvedes espaces communs accessib les à tous les locata i res,dont un centre de conférence, un lounge pouvant servir de lieude socia lisation ou de détente , a insi qu’une vaste terrassedonnant sur le boulevard De Maisonneuve Ouest.

À partir du niveau 9, les étages de bureaux permettent tout typed’aménagement par les locataires, qu’il s’agisse d’aires ouvertes,de bureaux fe rmés ou d’un ama lgame des deux opt ions.La lumière nature l le abonde grâce à l’or ientation est-ouestde la tour privilégiée par les architectes pour donner accèsà des points de vue sur le centre-ville et le mont Royal.

Pour la f irme MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUXArchitec tes, Ma ison Manuv ie représente l ’about issementde plusieurs années de travail à étudier la qualité du produitet marque le renouveau de l’immobilier locatif au centre-villede Montréa l. « On sent que le vent commence à tourner.Dans les édi f ices ex istants, i l est de p lus en p lus d i ff ic i led’aménager les espaces de façon efficace, avec la densité,le confort et la luminosité que les clients recherchent », conclutmadame Shooner.

ME

NK

ÈS

SH

OO

NE

R D

AG

EN

AIS

LETO

UR

NE

UX

Arc

hite

ctes

MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes / Maison Manuvie

Page 39: Inno 23 Hiver 2016

Pour la firme MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUXArchitectes, l’architecture véhicule la mission et la cultured’une entreprise et reflète la vie urbaine. Les projets de ce cabinetpuisent leurs fondements dans l’architecture responsable ,une v i s ion qu i lu i pe rmet à la fo i s d’ innove r e n mat iè rede déve loppement durable et de cont r ibuer à la pérennitédes v i l les.

En s’inspirant des lieux d’un projet, la firme conçoit des environnementsque les gens auront plaisir à s’approprier, comme en témoignela Maison des étudiants de l’ÉTS, située à l’angle des rues Murrayet Notre-Dame Ouest, dans Griffintown. Pour concevoir ce pavillonuniversitaire, les architectes se sont basés sur la vocation passéedu site , soit un entrepôt de glace qui était prélevée à mêmele fleuve Saint-Laurent au cours de l’hiver.

Un édifice témoin du passéÀ titre d’exemple , le revêtement constitué de panneaux

métall iques blancs donnent une a llure givrée à l’immeuble ,

tandis que les immenses ba ies v i t rées la i ssent ent revoi rl ’ac t iv i té é tudiante dans l’at r ium et les gradins, s’ouvrantvers le monde extér ieur. À l’ intér ieur, c’est pr inc ipa lementla volumétrie de l’édifice, par ses angles intérieurs et extérieurs,qui donne l’impression d’un morceau de glace taillé, mais le bétonluisant rappelle également la glace qui fond. Une imposante fermed’acier évoquant l’ère industrielle de manière contemporainepermet de soutenir un porte-à-faux servant de palier intérieur.Le p lafond de bois e t les accents de couleu r cont rastentavec la froideur de l’acier afin de créer une atmosphère chaleureuse.

Le concept de la Maison des étudiants, proposé par MENKÈSSHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes, a suscitéun tel engouement chez le client, que l’inauguration s’est inspiréede ce thème. Lors de la visite du bâtiment, on pouvait voir,entre autres, des blocs de glace portant des inscr iptionsr e l a t i v e s aux concepteurs ou à l’ETS. En outre, le traditionnelruban rouge fut remplacé par un bloc de glace qu’on a fait voleren mille éclats en le poussant sur le sol pour « briser la glace ».

Chargée de projet : Anik ShoonerChargée de projet adjointe : Julie MorinConcepteur : Jean-Pierre LeTourneuxConcepteur adjoint : Marc-Antoine Chartier-Primeau Équipe : Alexandre Cassiani, Véronique Hébert, Claude Labbé,Anne Lafontaine, Nicolas Maalouf, Gaspard Marier, Claudio Nunez, Cuong Tran, .

Partenaires : Beaudoin Hurens inc. – Électricité et mécaniqueSDK et Associés – StructureMarchand Houle et associés

Architectes : MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes

ETS : S’approprier les lieux pour innoverPar Mariane Landriau

ME

NK

ÈS

SH

OO

NE

R D

AG

EN

AIS

LETO

UR

NE

UX

Arc

hite

ctes

Page 40: Inno 23 Hiver 2016

38

MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes

ME

NK

ÈS

SH

OO

NE

R D

AG

EN

AIS

LETO

UR

NE

UX

Arc

hite

ctes

Visant la certification LEED NC Argent, le projet d’agrandissementdu Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine (CHUSJ), intitulé« Grandir en santé », vise à construire de nouveaux bâtimentsaf in d’of f r i r des espaces de soins et de t rava i l moderneset adaptés. L’agrandissement , qu i v ient presque double rla superficie des bâtiments existants, comprend le nouveau bâtimentdes unités spécialisées, un nouveau centre de recherche incluantdes salles de conférence, des laboratoires de formation, des sallesd'enseignement et d'apprentissage, des stationnements souterrainsainsi qu’une centrale thermique. Le nouveau bâtiment est reliépar un ensemble de passerelles de verre qui surplombentun passage piétonnier sur un axe nord-sud, assurant le lien

entre le Chemin de la Côte Sainte-Catherine et l'Avenue Ellendale.Implanté tout près du pér imèt re protégé du mont Roya l ,la relation avec la montagne a inspiré la démarche des architectesafin de créer un environnement sain. Élaboré autour du conceptd'hypernatu re , l 'aménagement a pr iv i lég ié des espacespermettant à la lumière nature l le d'ent re r et des couleursinspirées d'éléments végétaux, a insi que des espaces publicsde déambulation e t d e s p a r c o u r s v é g é t a l i s é s u n i f i a n tle s deux bât ime nts. Cet te approche pe rmet la créat iond'un environnement guérissant pour les patients et accueillantpour leurs familles e t l e p e r s o n n e l s o i g n a n t .

Consortium d’architectes : Provencher Roy + Associés |Menkès Shooner Dagenais LeTourneux ArchitectesPropriétaire : CHU Sainte-JustineArchitecture : Provencher_Roy | Menkès Shooner DagenaisLeTourneux Architectes

Génie et construction : SNC-Lavalin inc.Consultation LEED : Provencher_Roy | Menkès Shooner DagenaisLeTourneux ArchitectesArchitecture du paysage : NIP Paysage

Consortium d’architectes : Provencher Roy + Associés | Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes

Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine (CHUSJ)

Page 41: Inno 23 Hiver 2016

39

Pour le projet de reconfiguration du siègesocial de Pfizer Canada, MENKÈS SHOONERDAGENAIS LETOURNEUX Arch i t ec tesa conjugué culture d’entreprise et architecturedans un processus de mise en va leu rde l' identité corporative. Tel un emballagethermocollé de produits pharmaceutiques,l a f a ç a d e e x t é r i e u r e s e c o m p o s ede panneaux d’aluminium dont les lamellessont recouvertes d’une peinture iridescente,de sor te q u e l a c o u l e u r d u b â t i m e n tva r ie se lon l ’angle du sole i l .

Ce mo t i f a l véo l é i l l u s t r a n t l ’ i ndu s t r i ep h a r m a c e u t i q u e h a b i l l e é g a l e m e n tc e r t a i n s é l é m e n t s d u m o b i l i e r, a i n s ique quelques murs intérieurs du bâtiment,notamment grâce à des panneaux lumineux,à des films givrés fixés et à des tissus peints.Autant de textures qui créent différentesamb ia nc e s f eu t ré e s d a n s l e s s a l l e sde réunion à aire ouverte. Le bleu de Pfizerdomine cepe ndant dans l ’ immeuble ,établissant un fil conducteur de l’extérieurjusqu’au cœur de l’édif ice.

« Nous sommes fiers de réussir à innoveren faisant du branding avec nos projets,conclut Anik Shooner, architecte et associéechez MENKÈS SHOONER DAGENAISLETOURNEUX Architectes. Le concept émerged’une idée, se traduit dans l ’enveloppedu bâtiment et dans les aménagementsintérieurs, et lorsque le client s’appropriecette idée, nous avons atteint notre cible. »

Chargée de projet : Anik ShoonerChargée de projet adjointe : Julie MorinConcepteur : Jean-Pierre LeTourneuxConcepteur adjoint : Paolo Zasso

Équipe : Kristi Ante, Marlène Bourque, Marc-Antoine Chartier-Primeau, Mylène Deschênes, Shahinda Eldessouki, Pierre Gervais, Jean-François Jodoin,Vincent Lauzon, Josiane Mac, Isabel Noël, Annie Paradis, Harvens Piou, Gaétan Roy, Isabelle Roy, Michel Tessier.

Architectes : MENKÈS SHOONER DAGENAIS LETOURNEUX Architectes

Un habillage à l’image de Pfizer

Par Mariane Landriau

Pho

to :

Sté

phan

e G

role

au

Page 42: Inno 23 Hiver 2016

40

Navada

Des services complets en mécanique de bâtiment Par Mariane Landriau

Fondée à Longueuil par Gérard Cantin en 1968, Navada œuvred’abord pr inc ipa lement dans le domaine de la réfr igération.En rachetant la petite ent repr ise en 1989, Robert Labergeet Luc Bergeron décident d’orienter davantage les servicesde mécanique de bâtiment vers le chauffage , la ventilationet la climatisation, dans le but de compléter l’offre de Navada.

navada.com

Page 43: Inno 23 Hiver 2016

41

L’entreprise entre alors dans une phase d’expansion, au coursde laquelle elle ouvre ses horizons en étendant son expertiseà la plomberie mécanique , à l’automatisation des contrôleset au service après-vente. Puis, en 2010, Navada accueilledeux nouveaux actionna ires, Mathieu Georges, directeurdes opérations const ruction, et Franc is Renaud, directeurdes opérations service.

De nouvelles installations à la hauteur de l’entrepriseÀ la suite de cette croissance rapide, l’entreprise se voyait

dans l’obligation de déménager ses installations dans une nouvellebâtisse pour augmenter la fluidité de ses opérations et offrirun meilleur milieu de vie à ses quelque 200 employés.

Pho

to :

Mat

hieu

Min

ville

Page 44: Inno 23 Hiver 2016

42

Navada

Situés, au 675, rue Hérelle , à Longueuil, les nouveaux bureauxreflètent par leur fonctionnalité et leur modernité l’ampleurde l’expertise de Navada, devenant ainsi une vitrine de son savoir-faire.« Sur le plan technologique, nous voulions représenter ce quenous faisons le mieux, expl ique Franc is Renaud, direc teurdes opérations se rv ice chez Navada. Ce qui nous a permisde nous démarquer au cours des dernières années, c’est de construiredes systèmes comme ceux de nos nouveaux bureaux. Nous voulionsêtre fiers d’inviter un client chez nous et en même temps pouvoir fairela promotion de nos services à l’interne, auprès de nos employés. »

Illus

trat

ion

: TLA

- R

ive-

Nor

d

Bref, les systèmes mécaniques des nouvelles insta l lationsde Navada illustrent bien la philosophie de conception de l’entreprise:simple et efficace. Du côté mécanique, l’efficacité énergétiqueest optimisée à l’aide d’un système de géothermie, de thermopompeset d’une chaudiè re à condensat ion de haute e f f icac i té .Ce qui permettra au bâtiment d’obtenir une certification LEED Oret de limiter son empreinte écologique. L’entreprise démontre ainsison expertise en matière de technologie pour la mécanique du bâtiment,avec plus de 50 réalisations certifiées LEED ou en voie de l’être.

Page 45: Inno 23 Hiver 2016

43

GROUPEMONTONI.COM 1 877 MONTONI

QUALITÉ ET SERVICE À L’ÉCHELLE

COMMERCIALE

SERVICE-CONSEIL PRISE DE MESURE DESIGN

SUR MESURE LIVRAISON INSTALLATION

VITRERIELABERGE.COM

© Photos : Stéphane Groleau

Grâce aux technologies qui y sont représentées, la bâtisse jouele rôle d’une école pour les employés, et il en découle un sentimentd’appartenance et de fierté qui contribue assurément à la rétentiondu personnel, tant dans les bureaux que sur les chantiers.

Un service après-vente performantAlors que la plupart des entreprises en mécanique du bâtiment

se spécialisent en construction ou en réparation, Navada a choiside mettre sur pied un service après-vente complet qui s’ajouteau service de conception et de construction. Près d’une centainede camions de service parcourent la grande région de Montréal,les Laurentides, l’Estrie, l’Outaouais, la Mauricie et Lanaudière.Ils effectuent les entretiens et les réparations, ce qui représenteaujourd’hui environ la moitié du chiffre d’affaires de l’entreprise.

« Nous avions des demandes de notre clientèle pour éliminerles erreurs de conception et les problématiques liées à la coordinationdes différents spécialistes sur un même projet, explique Francis Renaud.Alors, de fil en aiguille, nous avons intégré différentes spécialitésà l’entreprise, incluant le service après-vente, pour offrir un guichetunique à nos cl ients nous permettant de prendre en chargeles différentes spécialités de la mécanique du bâtiment, puisen même temps contrôler la qualité de notre travail après l’installation. »

Assumer les différentes étapes des projets, de la conceptionjusqu’au service après-vente permet, certes de fidéliser la clientèle,mais aussi de donner des pistes aux ingénieurs pour améliorerleurs systèmes de façon pratique, ce qui s’avère parfois difficilelors de la modélisation. « Notre service d’entretien nous permetde va l ider les solut ions que nous avons conçues, af f i rmemonsieur Renaud. C’est un avantage pour les clients de faire affaireavec la même compagnie après l’installation, car nous sommesresponsables à 100 % de nos systèmes, si un bris survient. Celanous permet d’évoluer et d’améliorer nos procédés et nos pratiques. »

La force d’une équipePour offrir des solutions à la fine pointe de la technologie,

Navada investit beaucoup de ressources dans la conceptionde solutions sur mesure. En effet , les concepteurs doiventse surpasser du point de vue de l’ingénierie pour chaque projet,chacun comportant ses particularités, par exemple la structuredu bât iment et les contraintes de l’environnement.

Page 46: Inno 23 Hiver 2016

44

Navada

Pho

to :

Nav

ada

Page 47: Inno 23 Hiver 2016

45

NOUS SOMMES FIERS DE TRAVAILLER AVEC NAVADA EN TANT QUE PARTENAIRE DE CHOIX ET CHEF DE FILE DANS LE DOMAINE DES TECHNOLOGIES D’ASSEMBLAGE MÉCANIQUE DE TUYAUTERIE.

victaulic.com

Un projet d’envergure s’échelonne en moyenne sur trois ansde la recherche initiale jusqu’à la livraison finale. Au cours de la phasede conception, les ingénieurs élaborent une maquette numériquedéta i l lée des systèmes mécaniques à l ’a ide de logic ie lsde modélisation 3D. Lors de la coordination du chantier, le chargéde projet s’assure d’optimiser les processus de travail et veilleà la sécurité des ouvriers. Les deux derniers mois d’un projetsont consacrés à la mise en marche et à l’optimisation des systèmesen fonction des conditions environnantes. Puis, une rencontrepost projet a lieu pour permettre à l’équipe de continuer à proposerdes solutions novatrices. Le service d’entretien préventif prend alorsla relève et note les anomalies qui surviennent, le cas échéant.

Bien que la majorité des projets de Navada consistent en la miseen place de systèmes intégrés, l’entreprise réalise égalementdes mandats isolés, autant pour la ventilation et la plomberieque pour les contrôles. Par exemple, pour une mise à niveaudans un bâtiment institutionnel, l’ insta llation d’un systèmede refroidissement pour une salle de serveurs ou le remplacementd’une tour d’eau.

Contribution à l’innovation du Campus EricssonL’expertise et le professionnalisme de Navada lui ont permis

d’établir une relation de confiance avec le Groupe Montoni, avec lequelelle collabore pour l’érection du nouveau siège social d’Ericsson,dans l’arrondissement de Saint-Laurent. Ce projet représenteun parfait exemple de conception intégrée, qui inclut le développementavec le promoteur, la conception et l’installation des systèmesde vent i la t ion, de chauf fage e t de p lomber ie , de mêmeque des dispositifs de contrôle et d’automatisation pour l’ensembledes bâtiments de ce complexe.

La solution proposée pour le chauffage et la climatisation du campusEricsson, en parfait accord avec la vision d’innovation de cette entreprisesuédoise, consistait en un système de poutres climatiques, aussiappelées « poutrelles de refroidissement » (en anglais, chilled beams).Plus communes en Europe, les poutres climatiques font lentementleur arrivée sur le marché nord-américain. Il s’agit de la deuxièmeréalisation de ce type pour Navada, l’une des seules entreprisesà avoir procédé à leur installation.

Ce système de distribution d’air à haut rendement est constituéde serpentins hydroniques connectés à un réseau d’alimentationen eau. Selon la température ambiante souhaitée, ces serpentinsrefroidissent ou réchauffent l’a ir environnant par induction.Un phénomène physique naturel qui permet de réduire la quantitéd’air distribué vers les pièces. Les forces motrices du bâtimentse t rouvent donc rédu i tes au maximum, ce qu i se t radu i tpar une importante économie d’énergie et par un confort accrupour les occupants. En outre, les poutres climatiques permettentde limiter la hauteur du bâtiment car leur structure occupe un volumemoins important dans les plafonds par rapport aux systèmestraditionnels. Une particularité qui prend tout son sens étant donnéla proximité du couloir aérien qui limitait la hauteur du bâtiment.

Comme le bâtiment vise une certif ication LEED Or, l’équipede Navada a usé d’ingéniosité et d’innovation dans la conceptionde la mécanique des bâtiments. Par exemple, en rentabilisantles ressources utilisées et en utilisant des matériaux favorisantl’économie d’énergie, pour arriver à remplir les critères de la grillede pointage LEED. « Chaque projet est un prototype, aucun édificen’est ident ique à un autre, résume Jean-François Va l lée ,directeur plomberie mécanique chez Navada. Il faut rester innovateurpour réussir à atteindre nos objectifs, chaque bâtiment ayant ses propresusages, une fenestration particulière et un design unique. »

Page 48: Inno 23 Hiver 2016

46

Navada

Pho

to :

Nav

ada

Page 49: Inno 23 Hiver 2016

47

Du secteur manufacturier à l’industrie pharmaceutiqueNavada a éga lement réa l i sé les systèmes mécaniques

de la nouvel le usine de production d’Elopak, à Boisbr iand,qui totalise 28 500 m2. Cette entreprise Norvègienne se spécialisedans la fabrication de contenants de carton principalement destinésaux jus et au lait. Malgré la barrière linguistique et culturellequi se dressait entre les deux entreprises, l’équipe de Navada a réussià démontrer comment ses solutions innovantes pouvaient permettred’obtenir une grande eff icacité énergétique et de rentabiliserdavantage ses opérations à long terme. « Les entreprises industriellesse concentrent bien sûr sur la production et non sur la ventilationde leurs usines, explique monsieur Renaud. Si on proposeune solution énergétique qui nécessite un plus grand investissementde départ, il faut appuyer notre offre par des chiffres qui illustrentsa rentabilité, ce que nous sommes arrivés à faire. »

Grâce à l’étendue des compétences des membres de son équipe,Navada a acquis une expérience considérable dans la conceptionde systèmes mécaniques pour des laboratoires pharmaceutiques,dans lesquels le contrôle de la température et de la ventilationrequiert une attention particulière. L’entreprise compte égalementà son actif la conception, l’installation et la rénovation des systèmesde réfrigérant de nombreux arénas un peu partout au Québec.

Le savoir-faire de Navada se transpose aussi aux complexesrésidentiels de différentes envergures. Par exemple, elle a récemmentsigné la conception et la construction des systèmes mécaniquesdu 3202 rue Beaubien. Un immeuble à vocation mixte comportanthuit condominiums haut de gamme, un espace commercia let des bureaux. Situé dans Rosemont-La-Petite-Patrie, l’immeublevise l’obtention d’une certification LEED.

Modernisation de systèmes désuetsEn plus de participer à la conception et à la mise en place

de systèmes mécaniques pour de nouvelles constructions, Navadaeffectue la réfection et le remplacement des systèmes mécaniquesdésuets dans des bâtiments existants. Par exemple, en 2014,Navada a procédé au remplacement du système de ventilationde l’ancien siège social de l’Ordre des inf irmières et inf irmiersdu Québec, construit dans les années 1960 et situé sur le boulevardRené-Lévesque à Westmount. Le nouveau propriétaire souhaitaity aménager des bureaux. Il a complètement rasé les cloisonset les divisions des différents étages. En ne conservant que le cœurde la mécanique, Navada a opté pour un système de poutrescl imat iques (chi l led beams ) qu i réponda i t aux d i f férentescontraintes physiques imposées par la structure du bâtiment.

Parmi les autres réalisations d’envergure de Navada, notonsl’insta llation de plusieurs systèmes mécaniques (ventilationet plomberie) dans des bâtiments institutionnels, notamment le CLSCdes Faubourgs– Sainte-Catherine et le CSSS de Vaudreuil-Dorion,un bâtiment de 100 000 pi2.

Un pilier parmi les PME québécoisesÀ la lumière de ces nombreuses réalisations, c’est sans surprise

que Navada se classe au 115e rang du pa lmarès des 300plus grandes PME du Québec pour 2015, ex aequo avec Canderel.« La force d’une entreprise comme la nôtre, ce sont nos employés,qui nous appuient tant dans la conception que dans le serviceaprès-vente », estime Francis Renaud.

Page 50: Inno 23 Hiver 2016

48

Navada

Pho

to :

Nav

ada

Page 51: Inno 23 Hiver 2016

49

3049, rue Peugeot, Laval (Québec) H7L 5C4T : 450 681-5355 • MTL : 514 990-0566 • FX : 450 681-5834qualiteairtotale.com

• Grilles Diffuseurs, Boîtes terminales• Persiennes et volets de contrôles• Volets coupe-feu/fumée et accessoires• Déshumidificateurs, humidificateurs• Échangeurs d’air• Récupérateurs air/air• Unités de climatisation de précision• Conduits souples/rigides à haute induction• Serpentins électriques/eau chaude• Ventilateurs• Filtration d’air

FIERS DE PARTICIPER À VOTRE SUCCÈS !

3049, rue Peugeot, Laval (Québec) H7L 5C4T : 450 681-5355 qualiteairtotale.com

• Grilles Diffuseurs, Boîtes terminales• Persiennes et volets de contrôlesPersiennes et volets de contrôles• Volets coupe-feu/fumée et accessoiresVolets coupe-feu/fumée et accessoires• Déshumidificateurs, humidificateursDéshumidificateurs, humidificateurs• Échangeurs d’airÉchangeurs d’air• Récupérateurs air/airRécupérateurs air/air• Unités de climatisation de précisionUnités de climatisation de précision• Conduits souples/rigides à haute inductionConduits souples/rigides à haute induction• Serpentins électriques/eau chaudeSerpentins électriques/eau chaude• Ventilateurs• Filtration d’airFiltration d’air

FIERS DE PARTICIPER À VOTRE SUCCÈS !

3049, rue Peugeot, Laval (Québec) H7L 5C4• MTL : 514 990-0566 • FX : 450 681-5834

qualiteairtotale.com

Produits de ventilation HCE Inc6150 Des Grandes Prairies, Saint-Léonard, QC H1P 1A2

Tél. : 514.643.0642

proventhce.com

Système de contrôle d’énergie pour hotte de cuisine

proventhce.com

Système de contrôle d’éner

él. : 514TTél. : 514.643.0642

airies,andes Pr6150 Des GrProduits de ventilation HCE Inc

proventhce.com

gie pour hotte de cuisine ner

él. : 514.643.0642

QC H1P 1A2d, Saint-Léonarairies,Produits de ventilation HCE Inc

Fabrication sur mesure des conduits rectangulaire et ronds (spirales) en acier galvanisé, acier laminé à chaud, aluminium et acier inoxydable.

Travail de ferblanterie de tout genres Soudure Conception sur autocad Délais rapide Service de livraison partout au Québec

FÉLICITATIONS À NAVADA !

mesurabrication surFonds (spire et rectangulairr

laminé à chaud, aluminium galvanisé, acierdable.xy inoet acier

T DISABRICANT EFFABRICANT ES DE VENTILNDUITODE C

ice depuis 199votre serà v

onduits e des c mesurales) en acieronds (spir

laminé à chaud, aluminium

UTEUR TRIBT DISNTIOAATIOS DE VENTIL

.4ice depuis 199

TION

avail de ferblanterie de rTeSoudur

autocadConception surapideDélais r

aison partout au QuébecService de livr

AATIONS À NAFÉLICITTA

es

!

tout genravail de ferblanterie de

autocad

aison partout au Québec

AADVVADNS À NA AV

e sy que tout autr re système de sertissageouvé pour p Apprrouvé pour plus d’application

ess echnologie Pr ress de ViegaLa T Technologie Pr

e système de sertissageouvé pour plus d’application

ess de Viega

e système de sertissage

ffér f

onze sans plomb.bro inoxydable, l’acier carbone, le cuivr

ents en alliage tel que le cuivrfére dife plus de 150 fre Viega of

garantir les mêmes standarpar plusieurs manufacturiers mais aucun ne peutLes systèmes de sertissage Viega ont été imités

.viega.us | 800-976-9819www

e nickelé et le bone, le cuivr e e, l’acier l que le cuivr e

e plus de 1500 con�gurations de raccords de performance. andar d

par plusieurs manufacturiers mais aucun ne peutLes systèmes de sertissage Viega ont été imités

.viega.us | 800-976-9819

e nickelé et le

ds or d

par plusieurs manufacturiers mais aucun ne peutLes systèmes de sertissage Viega ont été imités

Page 52: Inno 23 Hiver 2016

50

SOPREMA

C’est au cœur du Québec, à Drummondville, que SOPREMAa bâti récemment sa toute première usine de fabrication d’isolantde polyisocyanurate en Amérique du Nord. Il s’agit d’un isolant(mousse hydrophobe à cellules fermées) fabriqué sous formede panneaux rigides plats revêtus sur les deux faces, qui est utilisépour diverses applications, notamment dans l’isolation de toitures.

Le projet, piloté par le consortium formé d’ABCP architectureet de Dominique Blais Architecte, a été construit par l’entrepreneurgénéral RONAM, soutenu à son tour par plusieurs sous-traitants.Le tout fut livré dans les délais et même avant les échéancesprévus grâce à la collaboration et à la rigueur des intervenants.

SOPREMA : la science du bâtimentPar Giscard Tremblay

Un projet porteurCe projet majeur pour la région représente un investissement

de 43 mi l l ions de dol la rs e t a créé 26 emplo is à ce jou r,sans compter les emplois qu i se ront créés indirec tementchez les fournisseurs et les entreprises de transport locaux.

D’ic i deux ans, selon les estimations, SOPREMA aura créé50 emplois spécialisés dans le domaine, notamment des postesd’ingénieurs, de chimistes et de techniciens divers. « Ça prendde la main-d’œuvre ! Ça crée des emplois permanents et sérieuxpour la région », estime monsieur Richard Voyer, vice-présidentà la direction de SOPREMA.

Page 53: Inno 23 Hiver 2016

51

Drummondville, un emplacement de choixL’acquisition des terrains qui ont accueilli l’usine de SOPREMA

ne fut pas de tout repos pour les parties intéressées, mais le défirésidait surtout dans le fait que le train devait pouvoir y accéder,un élément essentiel du projet.

« Géographiquement, nous sommes situés au cœur du Québecet il y a aussi l’intérêt de combiner des matériaux différentsquand on va l iv rer à nos c l ients, préc ise monsieu r Voyer.C’est un aspect assez important, car on peut combiner le transportde rouleaux d’étanchéité (qui sont lourds) avec de l’isolation thermique,qui est un produit léger. Donc, on réalise des économies sur le plandu transport. Nous sommes dans un marché très concurrentiel,alors il faut faire preuve d’adresse pour trouver tous les moyenspour acheminer le produit sur le chantier au meilleur coût. »

Tous les efforts de communication et de coordination entreprisauprès de la v i l le a ins i que du min istè re des Transpor tset de la Faune ont porté leurs fruits, car le train a commencéà desservir l’usine le 23 novembre dernier.

Cette inaugurat ion fut précédée pa r une pér iode de testset de rodage pour la production des panneaux de polyisocyanurate.C’est depuis octobre que SOPREMA est en mesure de desservirsa clientèle dans un rayon de 800 km autour de Drummondville,englobant Toronto, le nord-est des États-Unis, Mont réa let les Maritimes.

Pho

to :

Sté

phan

e G

role

au

Page 54: Inno 23 Hiver 2016

52

SOPREMA

Une vision globale du bâtiment SOPREMA e s t depu i s l ong t e mp s un c he f de f i l e

dans les composantes servant à l’étanchéité des bâtiments.Pour son vice-président, l’isolation thermique était la prochaineétape, car « 30 % de l’énergie est perdue dans le bâtimentselon certaines études. Le bâtiment devient donc une science.SOPREMA es t spéc i a l i s t e en é t anché i t é du bâ t imen t ,dont le complément est l’isolation thermique. »

Même s i l e s p rodu i ts sont t rad i t ionne l l e me nt u t i l i sé spour l’isolation des toitures, SOPREMA concevra également,dans un futur approché, des produits destinés à l’ isolat ionthermique des murs. « Ce qu’on veut, c’est qu’il n’y ait pas de pertede chaleur », explique monsieur Voyer.

Une certification importanteLa conception exceptionnelle de la nouvelle usine a reçu

de nombreux éloges et le Prix d’excellence en immobilier remispa r l ’ Inst i tut de déve loppement u rba in du Québec ( IDU).Cette récompense, qui honore l’innovation et la contributionà la communauté, souligne le travail de ceux qui ont contribuéau succès de projets immobiliers québécois.

Cette usine de SOPREMA est en voie d’obtenir sa certif icationLEED Or, que l’on ne voit que très rarement dans le domaineindust r i e l , notamme nt g râce à sa capac i té à récupére rla chaleur e t à ê t re autonome , jusqu’à une t empératu reextérieure de -21 degrés Celsius. Ce qui contribue égalementau déve loppe me nt du rab le e t à la réduc t ion de l ’ impac tenv i ronnementa l de la produc t ion.

Des projets d’avenirSOPREMA excelle dans le réinvestissement de ses bénéfices

depuis des décennies, ce qui lui assure une croissance importantedans plus de 90 pays dans le monde.

Avec l’acquisition de plusieurs entreprises dans le sud de l’Europeen 2015, elle prend un tournant vers l’isolation thermique –un complément pertinent à l’étanchéité. Mais le polyisocyanuraten’est qu’une première étape et d’autres innovations suivrontdans les prochaines années. « Nous voulons élever les standardsde l’industrie. Le souci du détail dans le bâtiment, tout est là.On a une excellente équipe de recherche et la capacité de changerles façons de faire », conclut monsieur Voyer.

Page 55: Inno 23 Hiver 2016

53

L’usine SOPREMA : bâtiment phare du quartier industriel de DrummondvillePar Mariane Landriau

Pour SOPREMA, l’emplacement de choix de la nouvelle usinede fabrication de panneaux isolants en polyisocyanurate, à la jonctiondes autoroutes 20 et 55 à Drummondville, était une vitrine idéalepour obtenir de la visibilité. C’est pourquoi, lors du concours lancépour la conception de la bâtisse, la qualité architecturale constituaitl’enjeu le plus important dans la soumission.

Le concept retenu par SOPREMA est celui proposé par le consortiumformé des firmes ABCP architecture et Dominique Blais Architecte.I l mise su r la pérenni té du bât iment e t la qua l i té de v iede ses occupants. Grâce à sa facture avant-gardiste, spécialementpour une usine, il devient en quelque sorte un élément pharedu quartier industriel de Drummondville, annonçant le foisonnementtechnologique qui y a lieu.

Une abondante luminositéLe bâtiment se compose de trois zones distinctes, soit une aire

de production industr ie l le d’environ 7 000 mètres carrés,un entrepôt d’environ 14 000 mètres carrés et une aire administrativede deux étages totalisant 1 800 mètres carrés.

Le pivot de la nouvelle usine de SOPREMA est sans contreditl’immense baie vitrée donnant sur l’autoroute 20 qui dévoileune partie de la chaîne de production. On y aperçoit, entre autres,le « hérisson », une énorme machine munie de nombreux brasdisposés autour d’un cylindre qui sert à prendre les panneauxisolants et à les transporter dans la chaîne de production. Le soir,cet é lément est mis en lumiè re à l ’a ide de pro jec teu rs,un spectacle impressionnant pour les automobilistes.

Page 56: Inno 23 Hiver 2016

54

SOPREMA / ABCP

Pho

to :

Sté

phan

e G

role

au

Page 57: Inno 23 Hiver 2016

55

Cette baie vitrée ainsi qu’un puits de lumière, baignent l’usineet l’entrepôt de lumière naturelle le jour, contribuant à la qualitéde vie des employés.

Pour év i te r la monotonie qu i est commune aux bât imentsindustriels longs et peu élevés, la façade longeant l’autorouteest découpée par un jeu de plans disposés en angle, dont les surfacesperpendiculaires au mur sont percées de fenêtres verticalesqui apportent de la luminosité jusqu’au fond de l’entrepôt.Ces fentes verticales sont également illuminées par des appareilsd’éclairage le soir, soulignant la présence de SOPREMA à la tombéedu jour. « Il ne s’agissait pas d’une dépense majeure, mais l’effetvisuel est quintuplé, souligne Pierre Guimont, architecte associéchez ABCP. De plus, comme on le dit souvent, un environnementde travail agréable augmente le sentiment de fierté chez les employés,et la productivité est optimisée. »

Des installations efficacesComme la Ville de Drummondville exigeait qu’une grande partie

de la façade comporte des matériaux nobles, les architectesd’ABCP ont opté pour des panneaux muraux de f ibrocimentde marque Öko Skin pour remplacer la brique traditionnelle.Ce matériau confère une allure très contemporaine au bâtiment,plus novatrice qu’avec une simple maçonnerie , ce qui cadrepar fa i tement avec l’env ironnement du quar t ie r indust r ie l .

Dans le souci d’offrir un visuel épuré du point de vue de l’autoroute20, un écran d’ac ie r d’env iron 40 pieds de hauteur cachela majorité des équipements extérieurs.

Du côté de l’entrée principale, orientée vers le parc industriel,le secteur administratif forme un volume distinct de deux étagesjuxtaposé à un immense talus. Ce dernier sert de signal visuelpour l ’ent rée du bât iment tout en pe rmettant d’exposerdifférentes plantes que SOPREMA utilise dans ses aménagementsde toitures vertes.

À la sor t ie de l ’a i re de bureaux, on re t rouve le vest ia i redes employés d’un côté e t les laborato i res de recherchede l’autre. Dans la salle des employés qui fait également off icede local de formation, un mur entier est aménagé en tableau blancmagnétique, invitant les employés à s’exprimer.

Le transport fut également l’objet d’une attention particulièredu point de vue environnemental. D’abord, les matériaux provenaienten majeure partie de fournisseurs locaux, dont le siège socialde SOPREMA, situé deux kilomètres plus loin dans le parc industriel.La disposition de lits de roches extrayait une grande partiede la poussière collée aux pneus des camions qui entra ientet sortaient du chantier, en limitant les traînées aux alentoursdu site , évitant ainsi la pollution atmosphérique.

OkoSkin

Prodema

Acoustico.ca418 653 9026

Experts chevronnés

Service hors pair

Professionalisme

Produits de haute qualité

Pho

to :

Sté

phan

e G

role

au

Page 58: Inno 23 Hiver 2016

56

SOPREMA / ABCP

Dans cette optique , le chantier éta it éga lement humectéafin de garder la poussière au sol.

L’éclairage aux diodes électroluminescentes (DEL), la présencede bornes de recharge pour voitures électriques près des portesd’entrée et les aménagements paysagers extérieurs composésd’espèces indigènes qui ne requièrent pas d’arrosage bonif ientl’efficacité énergétique de la bâtisse.

Arrimage des intervenantsMa lg ré l a comp le x i té à comb ine r qua l i t é du de s ign

e t déve loppe me nt du rab le , l e p r inc ipa l dé f i con s i s t a i tà coordonner tous les professionnels de l’équipe collaborantau proje t , dont Ronam Constructions: entrepreneur général,Lainco: fournisseur et concepteur des structures d’acier,Génécor : experts-conseils et ingénieurs en électromécanique,Axys consultants : ingénieu rs c iv i ls .

Le respect qui s’est installé rapidement entre les intervenantsa permis de livrer un projet très bien accueilli par la directionet les employés. « Dans tous nos projets, nous avons le souci d’offrirune excellente qualité de vie aux occupants, autant lumineusequ’acoustique ou thermique », résume Pierre Guimont.

D’a i l leu r s , la qua l i té de l ’a rch i t ec tu re e t de l ’e f f icac i téécoénergétique du projet récompensé par le Prix d’excellenceen immobilier – catégorie Industriel de l’Institut de développementurbain du Québec (IDU). Il ne s’agit sûrement pas du dernier prixque ce projet remportera ! « L’ouverture d’esprit de la directionde SOPREMA et son dés i r de ne pas avo i r un bât imentmonotone y sont pour beaucoup, conclut monsieur Guimont.Quand le c l ient , lu i -même, souha i te fa i re que lque chosede différent, le résultat ne peut qu’être intéressant !»

Page 59: Inno 23 Hiver 2016
Page 60: Inno 23 Hiver 2016

GROUPEMONTONI.COM 1 877 MONTONI

RÉINVENTER LA TOUR DE BUREAUX.

ÉLEVER LES STANDARDS.

FAIRE DU LIEU DE TRAVAIL UN LIEU DE VIE.