60
NUMÉRO 24 - Printemps 2016 ÉDIFICE WILDER : ESPACE DANSE NOUVEAU QUARTIER GÉNÉRAL DE LA DANSE À MONTRÉAL

Inno 24 printemps 2016

Embed Size (px)

DESCRIPTION

 

Citation preview

Page 1: Inno 24 printemps 2016

NUMÉRO 24 - Printemps 2016

ÉDIFICE WILDER : ESPACE DANSE

NOUVEAU QUARTIER GÉNÉRAL DE LA DANSE À MONTRÉAL

Page 3: Inno 24 printemps 2016

1

INNO Magazine Printemps 2016

Page 4: Inno 24 printemps 2016

2

Grande journée golf et vélo les petits trésors:

Il s’agit de la plus grande activité bénéfice annuelle.Grâce au soutien et au dynamisme du comité organisateurcet événement ne cesse de se développer et est devenuun événement exceptionnel.D e p u i s s a c r é a t i o n e n 1 9 9 6 , l ’ a c t i v i t é a am a s s éplus de 3 534 336 $ pour l’Hôpita l Riv iè re-des-Pra ir ies,le seul hôpital pédopsychiatrique du Québec.

L’édition 2015 de la Grande journée golf et vélo a surpasséles attentes et a permis d’amasser près de 350 000 $ dans le butde faire avancer la recherche et d’améliorer les soins prodiguésà nos petits trésors.

La santé mentale des enfants en chiffres:

Au Québec p lus de 250 000 enfants e t ado lescentsainsi que leur famille doivent conjuguer avec les bouleversementsoccasionnés par les maladies mentales.1 enfant sur 5 souffre d’un ou plusieurs troubles mentaux.10% des garçons de 6 à 11 ans ont un déficit de l’attentionavec ou sans hyperactivité,10% des enfants de 10 ans auraient déjà eu des idées suicidaires.

Fondation les petits tresorsGrande journe e golf et ve lo

petitstresors.ca

Page 5: Inno 24 printemps 2016

3

La Fondation les petits trésors et sa mission:

Soutenir son partenaire philanthropique, l’Hôpital Rivière-des-Prair ies, seul hôpita l pédopsychiatr ique au Québecdans ses e f for ts de recherche pour mieux comprendreet soigner les maladies mentales.Soutenir les familles en développant de nouveaux outilsthérapeut iques e t le s me i l leu res prat iques c l in iquespour les milliers d’enfants que nous accueillons chaque année.Sensibiliser la population aux problèmes de santé mentaledes enfants afin de briser le silence et l’isolement, d’éliminerles préjugés et de favoriser l’acceptation de la différence.

Notre espoirPermett re à nos pet i ts t résors de re t rouve r leu rs v ies

d’enfant, af in qu’ils puissent développer leur plein potentielet éventuel lement devenir des adultes accomplis, heureuxet engagés. Mais aussi, montrer qu’au-delà des diagnostics,ces enfants ne sont pas des monstres, des fous ou des têtesde mules ; ils sont nos petits trésors !

13 septembre 2016, Station Mont Tremblant Réservation : Camille Barone - 1 877 323-7234, poste 5Merci à nos principaux partenaires : A25 et Soprema

Page 6: Inno 24 printemps 2016

4

C’est un numéro très étoffé que nous vous présentons ce printemps, car plusieurs projetsd’envergure se sont récemment terminés ou sont en cours, malgré les soubresauts de l’économie.Mes partenaires et moi sommes très heureux de vous présenter un échantillon varié des réussitesdans l’industrie de la construction et de l’immobilier.

Nous vous proposons d’abord un grand dossier regroupant quelques-unes des plus récentesréalisations de la firme Ædifica, dont le magasin Lolë de la rue Sainte-Catherine, le centre de servicesDesjardins du Marché central, l’Espace danse de l’édif ice Wilder qui animera le Quartierdes spectacles, le réaménagement de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont et le nouveau bar Reggie’sde l’Université Concordia.

De son côté, la firme Yelle Maillé et associés architectes a travaillé sur de nombreux projets résidentielsinnovants dans le Quartier Bois-Franc de l’arrondissement Saint-Laurent et dans le Quartier Greenwichde Pointe-Claire, ainsi que sur la refonte du restaurant Bouillon Bilk.

Il sera également question de la nouvelle résidence Rosemont Les Quartiers, pour laquelle Dag Designintérieur signe le design et la planification des espaces. Cette boîte créative a également travaillésur les condos Xact, en collaboration avec InterFonction (Kadrium design), un manufacturierspécialisé dans la fabrication de système de portes de qualité supérieure.

Nous revenons aussi sur le dossier du train de l’Est, dans lequel GCBD architectes a conçules t rois nouvelles gares. Elle a collaboré avec de nombreux intervenants, dont Forterra,qui a fabriqué et installé les dalles de béton couvrant le sol des débarcadères des stationsde Mascouche et Terrebonne.

Nous aborderons l’histoire du 1016, rue de la Montagne, à Montréal, de même que la genèsedu nouvel édifice qui est l’hôte d’un restaurant McDonald’s aux couleurs du Canadien de Montréalsous l’angle du propriétaire, M. Morton Katz, de la firme Fabriq architecture et de l’entrepreneurgénéral Frare et Gallant.

Enfin, nous présentons l’un des projets phares de la firme Architem, soit la conception du nouveausiège social de Browns, la célèbre chaîne de magasins de chaussures.

Bonne lecture !

France GoyetPrésidente et éditrice pour INNO Magazine

Page 7: Inno 24 printemps 2016

5

Sommaire

FONDATION LES PETITS TRÉSORS PAGE 2

MOT DE L’ÉDITRICE PAGE 4

AEDIFICA

ÉDIFICE WILDER : ESPACE DANSE, PAGE 6

UNE SUCCURSALE LUMINEUSE POUR LOLË SUR LA RUE SAINTE-CATHERINE PAGE 10

COMPLEXE JC PERREAULT PAGE 14

UN ESPACE COOPÉRATIF INNOVANT POUR DESJARDINS PAGE 16

LE COURANT DU QUARTIER PAGE 18

BAR REGGIE’S DE L’UNIVERSITÉ CONCORDIA PAGE 19

HÔPITAL MAISONNEUVE-ROSEMONT PAGE 20

YELLE MAILLÉ ET ASSOCIÉS ARCHITECTES

PLACE DES NATIONS, UNE NOUVELLE ADRESSE DE PRESTIGE DANS BOIS-FRANC PAGE 26

SQUARE DU NORDET, LE DUPLEX REVISITÉ PAGE 32

GREENWICH, LE NOUVEAU QUARTIER RÉSIDENTIEL DE POINTE-CLAIRE PAGE 34

FABRIQ ARCHITECTURE : SAVOIR S’ADAPTER À TOUTE SITUATION PAGE 38

DE BAR À MCDONALD’S :LES MULTIPLES VIES DU 1016, RUE DE LA MONTAGNE PAGE 40

ARCHITEM ARCHITECTES

UN NOUVEAU SIÈGE SOCIAL INSPIRANT POUR BROWNS PAGE 42

DAG DESIGN INTÉRIEUR

ROSEMONT LES QUARTIERS, UNE RÉSIDENCE HUMAINE À LA CONCEPTION INNOVANTE PAGE 46

XACT CONDOS : DESIGN, ART ET DYNAMISME PAGE 50

GCBD ARCHITECTES

TRAIN DE L’EST : GARES DE REPENTIGNY, TERREBONNE ET MASCOUCHE PAGE 54

DU BÉTON « PRÉFAB » DE HAUTE QUALITÉ POUR LE TRAIN DE L’EST PAGE 56

EditriceFrance Goyet, présidente

Direction artistiqueFrance Goyet

GraphisteJean-Pierre Croquet

RédactionMariane LandriauGiscard Tremblay

PhotographeSébastien Arbour

CorrectionJean-Pierre CroquetMariane Landriau

Page couvertureÉdifice Wilder : Espace danse, Montréal

Illustration: Ædifica

Direction des ventesFrance Goyet

Représentant aux ventesChantal CoutureLuciana Moreira

AdministrationChantale Savard

Directrice financièreChantale Savard

Conseiller juridiqueChristian Dubé-Rousseau, LL.M

Le magazine INNO est publié par

INNO Magazine inc.

Siège social323, boulevard Manseau

Joliette, QuébecJ6E 3C9

Bureau commercial809, rue William, bureau 207

Montréal, QuébecH3C 1N8

tél. : 514 871 1511 / 844 871 1511ISSN 1920-0161

DistributionPOSTES CANADA

PUROLATOR

Page 8: Inno 24 printemps 2016

6

Ædifica / Édifice Wilder : Espace danse

m.aedifica.com

Page 9: Inno 24 printemps 2016

7

Édifice Wilder : Espace danseNouveau quartier général de la danse à Montréal

Par Mariane Landriau

Réunissant quatre organismes de premier plan du milieude la danse, soit Les Grands Ballets canadiens de Montréal,Tangente , l’École de danse contemporaine de Montréal et l’Agorade la danse, le projet Édif ice Wilder - Espace Danse doterale Quartier des spectacles d’un bâtiment phare en plus de donnerune adresse de distinction au milieu de la danse.

Réalisé par le consortium Lapointe Magne + Ædifica, le projetexécuté en conception intégrée inclut la réfection de l’édificepat r imon ia l Wi lde r de même que son agrand i s sement ,pour une superficie totale de 235 000 pi2. Grâce à son emplacementde choix sur la Place des Festivals et à sa signature architecturaleunique, l’édifice de 10 étages ne passera certes pas inaperçu.

Mise en valeur du patrimoine architecturalConst ru i t e n 1918, le Wi lde r a sub i de nombreuses

transformations au f i l des années pour ensuite être la isséà l’abandon pendant plusieurs années. Le désir de mett reen valeur son patrimoine architectural et la remise à niveaude la structure représenta ient un déf i de ta il le pour l’équipede concepteurs.

Les architectes ont abordé l’édifice en tenant compte de deuxfacettes importantes. D’abord, du point de vue patrimonial,ils ont veillé à préserver plusieurs éléments de maçonnerie ,dont le couronnement en pie r re. Ensu ite , i ls souha ita ientredonner vie à la façade dominant la Place des Festivals,façade qui donnait à l’origine sur une ruelle, tout en conservantson ca rac tère indust r ie l . Pour ce fa i re , i ls l ’ont recouver td’un grand mur r ideau en ve r re a rborant une sér ig raphiequi la isse deviner la trame industrielle passée du bâtiment.La nuit, cette façade s’animera par des projections.

Page 10: Inno 24 printemps 2016

8

Ædifica / Édifice Wilder : Espace danse

Illus

trat

ion

: Ædi

fica

Édifice Wilder : Espace danse, Montréal

« Un peu comme les danseurs réussissent à s’approprier l’espaceet à s’exprimer avec leur corps, en architecture, nous avons utiliséles volumes et nous les avons transposés dans la trame urbainepour créer un mouvement dans la Place des Festivals et la ville »,résume Patrick Bernier, directeur architecture et constructionchez Ædifica.

Programmation selon l’identité des organismesComme le Wilder accueillera plusieurs entités, il importait

de conserver l’identité de chacun lors des différentes interventionseffectuées sur le bâtiment. Ainsi, Les Grands Ballets canadiensoccuperont la partie sud, de laquelle émerge un grand prisme blancaux formes dynamiques qui s’élance vers la Place des festivals,offrant une volumétrie élancée et élégante.

Page 11: Inno 24 printemps 2016

9

Pour leur par t , l’École de danse contempora ine , Tangenteet l ’Agora de la danse s’établ i ront dans l’espace donnantsur la rue De Bleury, dans un volume incliné qui se démarquede la t rame u rba ine. Une cours ive v i t rée donnera accèsà la salle de production de l’Agora de la danse et de Tangente,tel un balcon offrant une vue sur le Quartier des spectacles.

Les terrains vacants au sud et au nord du bâtiment existantsont été utilisés pour la construction des grands espaces : studiosde production, de diffusion et de répétition. Le studio de productionlocalisé dans la partie sud de l’immeuble permettra aux Grands Balletscanadiens de mettre la touche finale à chacun de leurs spectaclesen condition réelle d’utilisation.

L’intérieur de l’ancien édif ice Wilder, qui présente une tramebeaucoup plus serrée et donc moins de flexibilité, a été revisitéde façon à y loger efficacement les services de soutien ainsi queles aires administratives, incluant entre autres les bureaux montréalaisdu ministère de la Culture et des Communications, du Conseildes arts et des lettres du Québec et de la Régie du cinéma.

Fluidité des circulations intérieuresL’unicité de chacune des entités est exprimée par le langage

architectural du bâtiment. En y entrant, les usagers découvrentde multiples espaces communs servant à la tenue d’événementspublics et pr ivés, puis sont invités à pénétrer dans l’espaceindiv idue l de chaque organisme grâce à une s igna l i sat ionindividualisée. « Chacun dispose aussi de son propre foyer,mais aussi de plusieurs espaces communs qui pourront être utiliséspar tous et qui permettront aux membres de la communauté artistiqued’interagir et de se rencontrer au quotidien », explique Patrick Bernier.

L’édif ice Wilder s’inscrit dans la continuité du travail effectuépa r Ædi f ica, qu i a éga lement pa r t ic ipé à la concept iondu 2-22 – porte d’entrée du Quartier des spectacles sur la rueSainte-Catherine – et de la Maison symphonique dans le complexede la Place des Arts. « Nous venons donc ajouter une piècemaîtresse au quartier, qui déjà positionne Montréal comme capitaleculturelle au Canada », conclut Patrick Bernier.

L e b â t i m e n t , d o n t l a l i v r a i s o n e s t p r é v u e à l a f i nde 2016, est candidat pour une certif ication LEED, une valeura joutée pour les gest ionna i res e t les nombreux usagersqu i le f réquente ront .

ftéffidueiacudagniesD

rgént iehcorppA

t itbâditAdapté x… u

tvieR/MIB…eér

eésivrODEELmenderdueinéG

setniartoncx aut eonfsetenréffidx au

tenmenderrendeduiegénLeac.abp.www

onitacifitreC…ntem

s elarutcetihcrast enmitbâudsonitcon

Page 12: Inno 24 printemps 2016

10

Ædifica / Löle

Boutique Lolë, 954, rue Sainte-Catherine Ouest, centre-ville de Montréal.

Pho

to :

Ste

phan

e B

rugg

er

Page 13: Inno 24 printemps 2016

11

Une succursale lumineuse pour Lolë sur la rue Sainte-CatherinePar Mariane Landriau

Pour asseoir sa présence au cent re-v i l le de Mont réa l ,Lolë a récemment ouvert une boutique au 954, rue Sainte-CatherineOuest, qui accueillait autrefois le cinéma Loews, puis le Club MedWorld et la boutique Foot Locker. Le hall de triple hauteur de mêmeque le bandeau de pierre du bâtiment furent des élémentsd’inspiration pour la création du design d’intérieur par l’équiped’Ædifica, qui a su insuffler luminosité et fraîcheur aux espacesafin qu’ils reflètent l’esprit de la marque.

La façade extérieure se remarque immédiatement par le contrasteentre le caractère noble de la pierre grise et le jaune caractéristiquede la marque, de même que par son immense façade vitréed’environ 50 pieds de hauteur, qui offre une transparence invitante.De plus, la vitrine du magasin, encadrée de panneaux blancsà l’intérieur, est abondamment illuminée par une série de projecteurssur rail conçus par Lumenpulse, un manufacturier montréalaisspécialisé en solutions d’éclairage innovantes et durables.

Hommage au patrimoine architecturalEn pénétrant dans la boutique de vêtements destinés

aux femmes actives, les clientes retrouvent la même limpiditéqu’à l’extérieur grâce au plafond ouvert, qui reprend la hauteurde la façade. Le plafond s’abaisse ensuite une fois dans la zonede service et de magasinage pour offrir des espaces à l’échelleplus humaine. La plupart des étalages sont aménagés le longdes murs, mais on en trouve quelques-uns au centre, avec des airesde repos.

Au moyen d’une sér ie d’ intervent ions, Ædif ica a conservéune importante partie de l’héritage architectural du bâtiment.Par exemple, une section du mur de brique d’origine a été miseen valeur en servant de fond pour afficher un slogan de l’entreprise.On aperçoit également une mosaïque géante composée de photoshistoriques de Montréal, à l’image de la marque Lolë.

Page 14: Inno 24 printemps 2016

12

Ædifica / Löle

Au fond de la boutique , un escalier mène à une mezzaninesurplombée des moulures d’origine du bâtiment et de laquelleon peut observer une ancienne fresque rehaussée par la puretédes lieux. Cette aire dégagée fut pensée dans la perspectived’y donner des cours de yoga. On a aussi récupéré l’espacesous la mezzanine pour y aménager les cabines d’essayage,qui offrent beaucoup d’intimité en étant à l’abr i de l’activ itédu magasin. L’a rr iè re-bout ique est quant à e l le réservéeaux espaces administratifs de la succursale.

Défis techniquesLors de la réalisation du design intérieur, Ædifica a dû composer

avec quelques déf is techniques, notamment en ce qui a traità l’aménagement de l’éclairage. « Nous voulions que ce soit le plusléger possible, mais que les vêtements soient tout de mêmemis en va leu r » , e xp l ique K im Zaka ïb, v i c e-p ré s ide n t ede l’aménagement commercial chez Ædif ica. En collaborationavec Lumenpulse, la firme a donc conçu des suspensions à gaucheet à droite de chacun des murs, de même que sous les poutres. De plus, pour éviter la présence de conduits d’aération, Ædifica

a fait appel à l’expertise de sa division d’ingénierie et d’architectureintégrée pour concevoir un système d’aération qui pourraitêtre camouflé dans les murs, tout en étant assez performantpour contrecarrer l’impact du soleil sur la température ambiante.

Collaboration avec LolëLe début de la relation d’affaires entre Ædifica et Lolë remonte

à 2002, alors que la f irme concevait la première boutique Lolëau Québec, sur la rue Saint-Denis. Depuis, elle a réalisé une dizained’autres magasins pour la marque au Canada et à New York.

Récemment , le Lolë de la rue Sa inte-Cathe r ine receva i tune distinction Argent dans la catégorie Boutique spécialiséede moins de 3 000 pi2, dans le cadre des ARE Design Awards 2016,une compétition internationale récompensant les meilleurs conceptsde design dans le domaine commercial. « Notre plus grande fiertéest d’avoir réussi un mariage harmonieux entre la marque Lolëet l’ancien bâtiment, malgré l’échéancier serré de cinq mois,et d’avoir apporté de l’énergie dans l’espace, grâce à la luminositéet à la pureté des matériaux », conclut madame Zakaïb.

Pho

tos

: Ste

phan

e B

rugg

er

Page 15: Inno 24 printemps 2016

13

Manufacturier québécois

d’appareils d’éclairage

architectural à DEL

Fier partenaire de vos solutions

d’éclairage

Page 16: Inno 24 printemps 2016

14

Ædifica / Complexe JC Perreault

Complexe JC PerreaultUn nouveau carrefour sportif, éducatif et scientifique dans LanaudièrePar Giscard Tremblay

Pho

tos

: Ste

phan

e B

rugg

er

Page 17: Inno 24 printemps 2016

15

Achevé à la f in de 2015, le complexe scientif ique, sportifet éducatif de Saint-Roch-de-l’Achigan, nommé le ComplexeJC Perreault , dote Lanaudière d’ infrast ruc tures de pointepour soutenir et former les futurs athlètes dans leur pratiquedes sports de glace.

Élaboré dès 2010, le projet a reçu beaucoup d’appui de la partdes municipalités avoisinantes, car il s’agissait non seulementd’une occasion de développement pour la région, mais aussid’un futur lieu de rassemblement pour les citoyens.

C’est pourquoi la f irme Ædifica a apporté beaucoup d’attentionà la conception du hall d’entrée, qui devait refléter cette vocationrassembleuse. Aménagée sur deux niveaux avec une fenestrationabondante, l’entrée n’a rien d’un hall d’aréna conventionnel.« I l a été pensé comme un ha l l d’aéroport pour fac i l i terles déplacements des jeunes qui transportent leur équipement »,explique Alain Bergeron, vice-président architecture chez Ædifica.« L’ambiance qu’on y retrouve est comparable à celle d’un hall d’hôtelde ville ou d’une bibliothèque. On y a intégré une grande muralequi apporte une tout autre personnalité que ce qu’on a l’habitudede voir dans ce genre de bâtiment. »

Installations sportives et pédagogiques complètesPour les séances d'entraînement et les matchs des joueurs,

le complexe comprend deux glaces conformes aux standardsde la LNH, dont une peut accueillir 1 000 personnes, et l’autre 300,de même que des vest ia i re s e t d’aut res locaux déd iésaux activités sportives. La première patinoire peut être convertieen amphithéâtre d’une capac ité de 3 000 places, une idéedes promoteurs qui s’est concrétisée au cours de la conception.Des loges pe rmanentes à la passere l le pour la captat ionté lév i sue l l e e n pa s sant pa r l e va s t e foye r à l ’ accue i l ,tout est prévu pour permettre également la tenue d’événementset de spectacles variés.

De plus, la présence de sa l les de classes et d’une cl iniquede physiothérapie permet d’offrir de l’enseignement théorique,des conférences et des soins aux athlètes. Le volet scientifique

complète quant à lui la clinique et a été rendu possible grâceà la collaboration avec un chercheur, David Tinjust. Ce dernier a misau point une technologie pour l’entraînement cognitif des athlètes,laquelle évalue la rapidité de réaction après un influx nerveux.

Pour assure r la cohésion ent re les d i f férentes fonc t ionsde ce complexe, l’équipe d’Ædifica a effectué un important travailde gestion des circulations en fonction des activités qui s’y déroulentet des différentes clientèles. « Par exemple, nous avons penséà une ségrégation entre les parents et les joueurs pour éviterl es tens ions e t l es acc idents » , c la r i f i e A la in Be rge ron .« Nous avons prévu un accès direct extérieur pour la clinique,qui reçoit parfois des athlètes professionnels. Nous devionsaussi prévoir les accès pour l’entretien des glaces et les logesd’artistes. »

Un projet multidisciplinaireGrâce à sa multidisc iplinar ité, Ædif ica a pr is en charge

de nombreux aspec ts du projet en plus de l’a rchi tec tu re ,dont la concept ion de l’ image de marque , la s igna l isat ionet l’orientation dans le complexe.

De p lus, l ’équ ipe a réuss i à respec te r l ’échéanc ie r f ixépar le promoteur pour la tenue du premier spectacle. « Ce futun tour de force de réaliser le tout en un an pour un projetde cette envergure! », assure monsieur Bergeron.

Page 18: Inno 24 printemps 2016

16

Ædifica / Desjardins

Désireuse de se conformer davantage à sa mission d’innoverdans le domaine des services financiers tout en se rapprochantde ses membres, Desjardins souhaitait créer des espaces clientsqui sortent des sentiers battus.

Après l ’Espace Des ja rd in s du ce n t re -v i l l e de Mont réa l ,la coopérative a choisi d’établir un nouveau point de service innovateurdans le Marché central. « Le choix du lieu était un des critères cléspour communiquer ce changement d’attitude. Ils voulaient qu’on aitl’impression d’entrer dans une boutique. En tant que consommateurs,nous sommes habitués à magasiner des choses tangibles,mais pas des produits financiers », explique Stéphane Bernier,directeur du studio de design chez Ædifica. Le défi pour la firmeconsistait donc à concevoir un espace où l’on peut naviguer,découvrir et comprendre des produits intangibles.

Un espace coopératif innovant pour DesjardinsPar Giscard Tremblay

Invitation à la découverteÀ l’opposé des bureaux parfois inhospitaliers des institutions

financières, le centre de services Desjardins du Marché Centralinvite les consommateurs à découvrir différents univers de produitsf inanc ie rs. « Dans une inst i tut ion f inancière tradit ionnel le,on a accès à seulement 25 % de l’espace, mais ici, ce ratio atteintenviron 70 % », soutient Stéphane Bernier. « On se sent chez soi,libre de découvrir soi-même, grâce à l’accueil chaleureux de la partde l’équipe. »

Dès qu’il entre dans l’espace, le client aperçoit un grand écrantactile interactif qui lui permet de se diriger selon ses besoinset ses projets (ouverture de compte, prêt-auto, assurance, etc.).Ensuite, dans un espace fluide derrière une table haute équipée

Page 19: Inno 24 printemps 2016

17

Bravo Aedi�caNotre équipe concrétise les idées des designers depuis plus de 30 ans

anjinnov.ca 514 353 3000

o Aedi�cavBraNotre équipe concrétise les idées des designers depuis plus de 30 ans

514 353 3000.cavv.caanjinno

o Aedi�caNotre équipe concrétise les idées des designers depuis plus de 30 ans

514 353 3000

s

d’iPad, on trouve quatre zones thématisées offrant un mélanged’informations tactiles et de produits reliés à l’univers du projet.Cer ta ines boî tes à out i ls sont dest inées à des c l ientè lesparticulières, comme les nouveaux arrivants, peu accoutumésau concept de coopérative.

Pour compléter l’expér ience cl ient , Desjardins a développédif férents outi ls promotionnels qui concrétisent les produitsfinanciers, en collaboration avec les artisans locaux. Par exemple,une personne recherchant des renseignements sur les prêtshypothécaires recevra un ruban à mesure et du papier quadrillé.Dans ce parcours modulé comme un marché public, on trouve des bacs,de grandes tables et des présentoirs de différentes hauteurs.

Une approche avant-gardistePlutôt que d’accueillir les clients dans des bureaux assignés,

les conseillers vont à la rencontre des clients et les accompagnentpour prodiguer des conseils en côte à côte. Le bureau du directeur,entièrement vitré d’un côté, traduit également ce sentimentd’ouverture et contribue à la convivialité des échanges.

Des espaces semi-privés de différentes configurations permettentde discuter en toute confidentialité, tout en assurant le confortde tous les types d’usagers, incluant les familles. Des jeux éducatifssur le monde des finances sont mis à la disposition des enfantspour les aider à patienter.

L’image de Desjardins s’exprime principalement dans la tonalitédes lieux : la lumière naturelle, la transparence et l’ouverture en fontun espace sans barrières dans lequel le client évolue à sa guise.Le choix d’essences de bois québécoises et la multiplic itédes couleurs ajoutent de la chaleur à la pureté des lieux. L’identitévisuelle , conçue en collaboration avec Ig2 et CRI agence, misedavantage sur une modulation plus fine de l’identité, constituée

d’une mosaïque de couleurs qui reflète la pluralité de la coopérative,plutôt que sur le vert de Desjardins.

L’intégration de la technologie résulte d’un travail de longue haleineavec la firme montréalaise Pénéga, comme l’explique monsieurBernier : « Nous devions d’abord déterminer quel genre d’interactionsDesjardins voulait offrir, ensuite quels aménagements physiquesseraient les plus appropriés pour ces interactions, puis commentcette interaction peut se poursuivre dans le numérique. En somme,il fallait s’assurer qu’il y ait une cohérence entre ces trois vecteurs.»

Inauguré en juin 2015, le projet du centre de services Desjardinsdu Marché central a gagné le premier prix dans la catégorieFinancial services dans le cadre des Retail Design Institute Awards.D’ailleurs, ce point de service a dépassé toutes les attentesde la coopérative, tant sur le plan de la satisfaction des visiteursque du nombre d’ouvertures de comptes.

Page 20: Inno 24 printemps 2016

18

Ædifica / Courant du quartier / Bar Reggie’s

Le Courant du quartierUne coopérative d’habitation misant sur le bien-êtrePar Mariane Landriau

Af in d’offr ir des logements abordables pour les famillesde l’arrondissement Rivière-des-Prairies, l’entreprise d’économiesociale Bâtir son quartier a créé la coopérative Le courantdu quartier, dont l’architecture est signée par Ædifica.

Situé à proximité de tous les services, cet ensemble résidentielcomprend trois immeubles en forme de U disposés autour de troiscours centrales clôturées et liées entre elles par un cheminpiétonnier. Les 57 unités incluent d’une à quatre chambreset certaines sont adaptées aux personnes à mobilité réduite ,répondant ainsi aux diverses réalités des familles.

Bordé d’un côté par des maisons unifamilia les et de l’autrepar un boulevard, Le courant du quartier se trouvait entre deuxéchelles différentes. Pour établir un dialogue entre le complexerésidentiel et son environnement, l’équipe d’Ædif ica a crééun volume de trois étages et demi sur le boulevard alors que l’arrièrefait deux étages et demi, réduisant ainsi l’échelle du bâtiment

à celle des maisons. La coopérative est façonnée par un intéressantmélange de f in i s su r les façades exposées aux passantsainsi que sur celles délimitant la cour intérieure. Des accentsde bois verticaux et dans les coins découpent la volumétrietout en établissant une connexité entre les trois immeubles.

De la programmation des pièces à la luminosité généreuse ,tout a été pensé pour rehausser la qualité de vie des résidents.D’abord, chaque logement jouit d’une entrée privée, de balconset de fenêtres donnant sur deux orientations, contra irementà ce que l’on rencont re dans plusieurs grands immeublesrésidentiels. Il s’agit d’un important atout pour la ventilationnaturelle des domiciles. En outre , dans les appartementsaménagés sur deux niveaux, les pièces de jour sont superposéesaf in d’ isole r les chambres du b ru i t . Au pied des esca l ie rsen colimaçon, un écran végétal composé de lierre grimpantsur un t re i l l is méta l l ique apporte int imité tout en dél imitantles espaces.

Page 21: Inno 24 printemps 2016

19

Bar Reggie’s de l’Université ConcordiaPar Mariane Landriau

Gagnant du premier prix dans la catégorie Casual Restaurantdans le cadre de la 45e édition des International Store DesignAwards du Retail Design Institute, le nouveau café-bar Reggie’sde l’Université Concordia est un parfait amalgame des générationspassées et actuelles.

Logés dans un édif ice patr imonia l moderne sur le boulevardDe Maisonneuve Ouest, les nouveaux espaces conçus par Ædificadéploient un vocabulaire architectural en continuité avec la façadeextérieure du bâtiment. Par exemple, pour faire écho aux fenêtresen forme d’hexagones allongés, on a décliné cette f igure dansplusieurs éléments du décor, dont la murale en contreplaqué,les tables et les luminaires, pour créer l’image de marque.

Conformément à la demande de l ’a ssoc iat ion é tudiante ,l ’ amb i a nc e du nou v e au Regg i e ’s s e p r ê t e a u s s i b i e naux conversations autour d’une bière qu’au travail avec un café.

Pour concilier les divers besoins de la clientèle, l’équipe d’Ædificaa créé deux zones : près de la cuisine, on trouve un espace compactmuni de tables et de chaises de type bistro, tandis que l’autre côtéde la piste de danse affiche une atmosphère plus décontractéeavec ses multiples banquettes.

Pour faire référence à sa vocation d’origine de journal étudiant,on a recherché des couleurs –comme le beige et le noir – et des finisqui s’apparentent au papier journal. De plus, le type d’éclairagechois i e t les accents de b ronze des lumina ires appor tentune certaine touche vintage qui évoque l’ambiance d’un café étudiantdes années 1950.

« Il a une allure rétro, mais combinée avec une modernité francheet assumée. Il est agréable le jour, mais aussi inspirant le soir aussiavec un éclairage tamisé », conclut Stéphane Bernier, directeurdu studio de design chez Ædifica.

Pho

to :

Ste

phan

e B

rugg

er

Page 22: Inno 24 printemps 2016

20

Ædifica / Hôpital Maisonneuve-Rosemont

Pho

to: S

teph

ane

Bru

gger

Page 23: Inno 24 printemps 2016

21

Hôpital Maisonneuve-RosemontUne urgence à la fine pointe de la technologiePar Mariane Landriau

Allier fonctionnalité et ergonomie tout en tenant comptede la future évolution de la technologie, voilà qui résume le défide taille qu’Ædifica et ses partenaires ont dû relever dans le cadrede l ’agrandissement de la nouve l le u rgence de l ’Hôpi ta lMaisonneuve-Rosemont, inaugurée en janvier 2016.

Grâce à ses installations de pointe et à sa superf icie presquedoublée, l’urgence peut maintenant accueillir plus de 70 000patients par année de manière conforme, ce qui en fait l’unedes plus achalandées au Canada.

Programmation des espacesLe projet a bien sûr nécessité la concertation de nombreux

professionnels de la santé et du bâtiment au cours de laquelleon a consulté les usagers, les directeurs du service d’urgence,la direction de l’hôpital et le ministère de la Santé. Cette étapecruciale dirigée par l’architecte responsable visait à s’approprierla réalité de chacune des parties afin de proposer une programmationcohérente, ergonomique et viable à long terme.

Par exemple, le poste de service, en tant que point de ralliementde tous les intervenants en soins de santé, devait être facilementaccessible pour que chacun puisse s’y retrouver selon ses protocoleset ses procédures. « Nous devions aussi penser à l’emplacementdes équipements, à l’entrée des civières et au positionnementdu personnel soignant », explique Alain Bergeron, vice-présidentarchitecture chez Ædifica. « Comme une urgence est un endroittrès intense, où l’on soigne souvent des personnes en état de choc,il ne doit pas y avoir d’irritants, sinon ceux-ci risquent de prendredes proportions considérables. »

Page 24: Inno 24 printemps 2016

22

Ædifica / Hôpital Maisonneuve-Rosemont

À l ’ a i de de l a modé l i s a t i on de s s a l l e s e n 3D , l ’ équ ip es’est s’assurée de répondre à tous ces critères afin d’optimiserles déplacements dans l’urgence. La f irme deva it en outretenir compte de l’évolution de la technologie dans le domainede la santé de sorte que les nouveaux espaces puissent recevoird’aut res équ ipements au fu r e t à mesure des avancéesdans le domaine de la santé.

Le fort achalandage et la nécessité de résister aux produitsnettoyants ut i l i sés ont pa r a i l leu rs or ienté les a rchi tec tesdans le choix des matériaux, notamment pour le revêtementde sol et la f inition, de manière à éviter l’usure prématuréeet à faciliter l’entretien.

Prise en compte des patientsL’un des grands défis de ce projet aura été de faire en sorte

que les activités de l’urgence ne soient jamais interrompues(ce n’est d’ailleurs jamais arrivé) et de ne pas nuire aux autresactivités de l’hôpital, en particulier le bloc opératoire. Pour ce faire,i l a fa l lu procéder par phases, dont la première consista i tà déménager un laboratoire situé sous l’urgence. On a ensuitep roc édé à l a con s t r uc t i on d ’un ga rage d ’ambu la nce set d’une structure d’accueil temporaires, en veillant à scellerles espaces lors des travaux pour les isoler des inconvénientsliés à la poussière et au bruit.

Ædif ica travaille actuellement à la huitième et dernière étapede la modernisat ion de l ’u rgence , soi t le réaménagementdes locaux autrefois occupés par l’urgence, qui engloberontle sec teu r ambulato i re , les se rv ices d’ imager ie médica leet de triage, une salle d’attente, une zone d’évaluation rapideet une aire clinico-administrative.

Lorsque le projet sera terminé, l’avant du bâtiment comporteraun espace ve r t agrémenté d’une œuvre d’a r t accessib leau p e r sonne l . E n e f f e t , l a mode r n i s a t i o n de l ’ h ôp i t a lfut l’occasion d’y intégrer un plan directeur de verdissemente t de s e con fo rme r au x r èg l emen t a t i on s mun ic ipa l e se n v igueu r su r l e p l a n de l ’ i n tég ra t i on a rch i t ec t u ra l e ,e n c o l l a b o r a t i o n avec l’arrondissement Rosemont-Petite-Patrie. Il s’agit certes d’une valeur ajoutée pour la clientèlede l’hôpital, le personnel et les gens du quartier.

Ædifica n’en est pas à sa première contribution avec l’HôpitalMa i sonneuve-Rosemont , pu i s que l a f i rme a pa r t i c i péà la réalisation du pavillon J.-A.-De Sève destiné à la rechercheen 2014 et à l’aménagement du nouveau centre de servicesambulatoires en 2004.

Pho

to: S

teph

ane

Bru

gger

Page 26: Inno 24 printemps 2016

24

Yelle Maillé et associés architectes / Place des Nations

yellemaille.ca

Page 27: Inno 24 printemps 2016

25

Place des NationsUne nouvelle adresse de prestige dans Bois-FrancPar Mariane Landriau

Avec la réalisation de Place des Nations, qui comporte 147 unitésr é p a r t i e s d a n s 3 ph a s e s , So t r amon t e t Ye l l e Ma i l l éet associés architectes signent une autre destination prestigieusedans le quartier Bois-Franc, dans l’arrondissement Saint-Laurent,pour une clientèle recherchant un logement haut de gammedans un environnement urbain près de la nature.

« Implantée sur le site de l’ancien stationnement du club de golfChal lenger, P lace des Nat ions é l imine cet i lot de chaleuret devient le premier complexe de condominiums contemporainsdans le quartier », explique Jean-Pierre Lamer, architecte seniorprincipal associé chez YMa.

Afin de respecter l’identité des lieux et de créer un dialogueavec les bâtiments existants, la firme YMa a fait preuve de finessedans ses interventions architecturales lors de la conception.En somme, elle a réinterprété l’architecture présente dans Bois-Francen proposant une version contempora ine de la t r ipartit iontraditionnelle des bâtiments. Ainsi, Place des Nations s’assoitsur une base de maçonner ie de pie rre , possède un corpsen maçonnerie de briques et présente un couronnement métallique.

Dialogue entre les trois phasesConçues comme un projet d’ensemble et pourvues d’une forte

l igne d i rec t r ice , les t ro is phases d ia loguent ent re e l les.D’abord, Place des Nations 2 fait écho, par son architecturepresque identique, à Place des Nations 1, située directementde l’autre côté de la rue des Nations. Leur vis-à-vis sur rue offreun point de repère stupéfiant. Place des Nations 3 complètele complexe immobi l ie r e t propose un produ i t d i f férent ,soit des unités-terrasses aménagées sur deux niveaux, donnantaccès à une terrasse privée au toit.

Page 28: Inno 24 printemps 2016

26

Yelle Maillé et associés architectes / Place des Nations

Page 29: Inno 24 printemps 2016

27

Soudure certifiéeAluminium

Acier InoxFabricationAssemblage Mécano-soudé

FabricationInstallationPlate-formeMonorailAncrage de sécuritéSystème d’arrêt de chuteGarde-corps autoportant

514-385-4686 /www.intoinc.com

sotramont.comP

hoto

: Yv

es L

efeb

vre

Page 30: Inno 24 printemps 2016

28

Yelle Maillé et associés architectes / Place des Nations

Par leur fenestration abondante, les unités de Place des Nationsp ré s e n t e n t de s vue s spec t acu la i r e s su r l e mon t Roya let le parc linéaire de Bois-Franc, puis se prolongent à l’extérieurau moyen de loggias ou de balcons. Les tons chauds de la briqued’argile , de la pierre et du parement métallique à l’extérieurmettent en valeur le caractère épuré du traitement architecturalde chacune des façades.

Des halls d’entrée signatureLes intér ieurs des trois bâtiments de Place des Nations

se démarquent assurément par les halls d’entrée sur deux niveauxentièrement vitrés. En plus d’apporter de la lumière naturelleà ces aires d’attente , les halls mettent en valeur les projets,comme une vitrine dans le quartier.

Pho

to: G

uy T

essi

er e

t C

hris

tian

Per

reau

lt

Page 31: Inno 24 printemps 2016

29

Nous tenons à féliciter toute l’équipede Yelle Maillé Architectes

pour son dynamisme et sa volonté de réussir.

La détermination et le leadershipmènent au succès.

Félicitations!

Le plus grand centre de briques et pierres de l’Est du Canada

NOS PRODUITSPavé en argile

Parement en Terracotta

Succursale de Québec4675, boul. Guillaume-CoutureLévis (Québec) G6W 1H5Téléphone : 418 833-3657

Succursale de MontréalTéléphone : 450 682-7473

Succursale de TorontoSans frais : 800 463-5282

ENSEMBLE, DÈS LES PREMIÈRES PHASES

Pour des projets solides

514 282-8100 | psa.ca

DÈS LES PREMIÈRES PHASES

Pour des projets solidesDÈS LES PREMIÈRES PHASES

Pour des projets solidesDÈS LES PREMIÈRES PHASES

ENSEMBLE,

Pour des projets solidesDÈS LES PREMIÈRES PHASES

ENSEMBLE,

Pour des projets solides

psa.ca514 282-8100 |

Pour des projets solides

psa.ca

Pour des projets solides

Dans chacun des halls, une œuvre d’art créée par Marie-Eve Milot,architecte intermédiaire chez YMa, rend hommage à la Placedes Nat ions, à Terre des hommes. Ces fresques sty l i séesétablissent la signature du complexe immobilier.

Avec le design intér ieur, l’équipe de YMa a choisi d’exposerla da lle de béton de sorte que les plafonds soient dénudés.« Cela donne un effet loft, un produit relativement nouveauet contemporain qui s’ajoute à l’offre du quartier Bois-Francs »,soutient Jean-Pierre Lamer.

Aux spac ieux espaces intér ieu rs de Place des Nat ions 1s’ajoutent une terrasse au toit dotée d’une piscine et un espacede vie extérieur, tandis que les résidents des phases 2 et 3bénéficient d’une piscine extérieure aménagée au sol, entouréed’un espace paysager.

Des bâtiments à haute performanceLa conception de qualité de Place des Nations se dénote

non seulement pa r son a rchi tec tu re , ma is éga lement pa rson efficacité énergétique exceptionnelle. La grande collaborationentre tous les acteurs du projet, le souci d’une exécution de qualitéexceptionnelle et la préoccupation environnementale des équipesde conception et de réalisation ont permis au projet d’obtenirl’accréditation LEED Or.

En outre , le U.S. Green Building Council a reconnu le projetcomme ayant le plus haut taux d’étanchéité à l’air en Amériquedu Nord, lui conférant une isolation thermique et acoustiqueinégalée. Par conséquent, les propriétaires jouissent d’une factureénergétique nettement inférieure à la moyenne, un net avantagepar rapport à d’autres constructions du même type.

Page 32: Inno 24 printemps 2016

30

Yelle Maillé et associés architectes / Bouillon Bilk

For t de son succès depu i s son ouve r t u re e n 2011,le Bouil lon Bilk est rapidement devenu un restaurant pharede la rue Saint-Laurent, à Montréal. La demande sans cessegrandissante a incité les propriétaires à repenser leur restaurantafin de continuer à bien servir leur clientèle, en préservant toutefoisl’âme qui s’y était installée au fil du temps.

Pour y a r r ive r, i ls dés i ra ient ut i l i se r les locaux adjacentsaux leurs, inoccupés depuis plusieurs années et présentantune vétusté importante.

Contraste et reliefMandatée pour le projet , l’équipe de YMa s’est assurée

de conserver l’aspect t rès épuré des débuts. Par exemple ,des matériaux et un mobilier de plus grande qualité s’amalgamentnaturellement à des éléments récupérés de l’ancienne structure,un clin d’œil aux habitués des tout débuts.

Les l imi tes physiques, te l les que les colonnes de sout ienet la faible hauteur des lieux, deviennent des éléments d’inspirationpour délimiter un énorme bar et un faux-plafond. « Nous avons tiréprofit des contraintes de l’espace en ajoutant des caissons

Les nouveaux espaces du Bouillon BilkPar Mariane Landriau

Pho

to: Y

ves

Lefe

bvre

Page 33: Inno 24 printemps 2016

31

GÉRANCE DE CONSTRUCTION

PROJET « CLÉ EN MAIN »

MANDAT À PRIX FORFAITAIRE

Depuis 1990, Groupe Luxor allie minutie, exactitude et responsabilité pour chacun des projets qui lui sont confiés.

groupeluxor.comLe Groupe Luxor a su se tailler une place enviable dans le monde compétitif de la construction groupeluxor.comgroupeluxor

au plafond qui permettent de créer un jeu de volume au-dessusdu bar, situé au cœur du restaurant. Autrement, la salle auraitété dépourvue de relief », explique Marie-Eve Milot, architecteintermédiaire chez YMa.

L’équipe de Yelle Maillé et associés architectes a simplementpoussé p lus lo in le concept de la pu re té a rch i t ec tu ra lepour y ajouter du raffinement, par exemple en créant un contrasteentre un mobilier haut de gamme de couleur foncée et le blancimmaculé du reste de l’espace, allant des murs et jusqu’auxnappes. L’éclairage, composé d’incandescents en périphérieet d’encastrés au plafond, est modulable par section, ce qui permetde créer l’ambiance désirée au fil de la soirée.

Finalement, le restaurant double presque sa superficie, sa capacitéd’accueil étant passée de 60 à 100 places. De plus, le sous-sola été muni de nouvelles structures de support afin d’être remisen fonction et de pouvoir contenir un cellier et une chambre froide.

Les plats d’abordComme le mandat exigeait que l’ambiance et la signature

d’origine du restaurant soient préservées et que les clientsse reconnaissent dans le nouvel espace, les architectes ont misésur des interventions simples afin de créer un décor minimaliste.« Le Bouillon Bilk figure parmi les meilleures tables à Montréal,alors les propriétaires, dont le chef, souhaitaient que le lieu n’influencepas l’expérience culinaire des clients. Ce qui prime, c’est commentl’assiette est dressée, les saveurs qu’on découvre », résumeJean-Pierre Lamer, architecte senior principal associé chez YMa.

À l’extérieur, la signalisation du restaurant annonce la sobriétécaractéristique de l’intérieur : dans l’alcôve de l’entrée, on trouve

le nom du restaurant précédé du B signature. C’est plutôt la façadevitrée qui sert d’invite pour découvrir les lieux et les arômesqu’il recèle. En effet, en doublant sa superficie, le Bouillon Bilk jouitmaintenant d’une fenestration abondante qui procure à la clientèleune vue agréable sur la Maison symphonique tout en permettantaux passants d’entrevoir l’activité à l’intérieur.

Pho

to: Y

ves

Lefe

bvre

Page 34: Inno 24 printemps 2016

32

Yelle Maillé et associés architectes / Square du Nordet

Les maisons de ville du Square du Nordet, conçues par la firmeYelle Maillé et associés architectes, étonnent par leur configurationà la fois or iginale et fonctionnelle. Ce complexe résidentielse compose de 96 maisons de ville superposées en rangéeet disposées le long de la rue du Borée, dans le quartier Bois-Francde l’arrondissement Saint-Laurent.

Autre élément distinctif du projet : les habitations sont organiséesen L en périphérie d’un stationnement souterrain, qui comporteun toit-terrasse accessible à tous les copropriétaires du site.Les rés idents des un i tés du bas peuvent donc accéde rà leur propriété par le stationnement souterrain ou par la ported’entrée extérieure. Le retrait des unités du haut par rapport

Square du NordetLe duplex revisitéPar Mariane Landriau

Pho

to: Y

ves

Lefe

bvre

Page 35: Inno 24 printemps 2016

à celles du bas dégage, à l’arrière, un espace-terrasse auquelest attaché un escalier donnant accès à un espace commun.Outre l’espace extérieur partagé, chaque propriétaire disposed’un espace extérieur privé, tels les squares que l’on trouve ailleursdans Bois-Francs.

Une architecture contemporaineConçu à la suite de Place des Nations, le Square du Nordet

propose une version de l’architecture contemporaine à l’échelledes maisons de ville. « Nous avons opté pour des couleursdifférentes pour chacune des unités de façon à bien les distinguer.Nous reprenons la fenestration abondante allant jusqu’au sol,qui est la signature de Sotramont et de notre firme », expliqueJean-Pierre Lamer, architecte senior principal associé chez YMa.

Chaque dup lex d i spose de t ro i s chambres à couche r ;dans les unités du bas, elles sont situées au niveau inférieur,tandis que les aires de jour se trouvent au rez-de-chaussée.Dans les unités supérieures, les chambres se trouvent à l’étagedu haut, de sorte que les aires de jour sont superposées.

: 1070, Montée Masson, Duvernay 450 661-1515 1 800 561-8042: 28, boul. Industriel, St-Eustache 450 473-4571 1 800 462-4571: 3170, rue Harvey, St-Hubert 450 656-5110 1 800 370-5110 : 550, Route Cité Des Jeunes, St-Lazare 450 510-5551 1 855 850-5551

mtlbp.com

L’admissibilité au programme Accès Famille, les environnementsintérieurs et extérieurs ouverts, la présence de trois chambreset l ’accès à une cour pr ivée ou à une te r rasse su r le to i tfont du Square du Nordet un endroit de choix pour les famillesqui souhaitent demeurer à Montréal tout en profitant de la proximitéde la nature.

« Ce produit a rapidement trouvé preneur, confirme Jean-PierreLame r, a rch i t ec t e s e n io r p r i nc ipa l a s soc ié chez YMa.La typologie que nous avons choisie est rare et très peu exploitéeactue l lement , même à Montréa l . E l le permet de rédu i reles coûts de construct ion, et de vente, par le fa i t même,tout en demeurant efficace, mais intéressante du point de vuede la planification intérieure. »

Réalisée avec un fort souci écologique, la phase 1 du Squaredu No rde t a ob t e nu une a c c r éd i t a t i o n LEED P l a t i n e .Cette ce r t i f icat ion est auss i v i sée pour la phase 2.

Page 36: Inno 24 printemps 2016

34

Yelle Maillé et associés architectes / Square Equinox

Établi au cœur de Pointe-Cla ire , le Quartier Greenwichest développé par Sotramont et Yelle Maillé et associés architectesaf in d’of fr i r aux futurs propr iéta ires des habitat ions a l l iantdurabilité et qualité dans un emplacement de choix, à proximitéde la métropole.

Ce nouveau quartier résidentiel est conçu selon plusieurs principesde développement durable, ce qui en fait un ensemble novateure t écoresponsab le , au se in duque l tous le s bât imentsseront candidats à une certif ication LEED. Une partie du sitedu Quar t ie r Greenwich accuei l le l’usine de FPInnovat ions,une entreprise de recherche et de production dans le domainedes pâtes et papier, un élément dont il a fa llu tenir comptelors de la conception.

Urbanisation du quartierVéritable quartier durable au cœur de la Ville de Pointe-Claire,

c e p r o j e t p r opos e p l u s i e u r s t y po l og i e s d ’ h ab i t a t i o npour obtenir une plus grande mixité, soit des maisons de ville(Homes), des duplex superposés en rangée (Momentum)

et des condominiums (Square Equinox) tota lisant 500 unitésd’habi tat ion, avec possib i l i té d’expansion jusqu’à 1 000.« Notre firme a été impliquée dès le début de l’urbanisation du site,ce qui nous a permis de développer un langage architecturalhomogène pour l’ensemble des bâtiments », note Jean-Pierre Lamer,architecte senior principal associé chez YMa.

Afin de procurer au projet un caractère à la fois urbain et actueltout en faisant écho à l’architecture des maisons unifamilialesavoisinantes, la f irme YMa a opté pour des tons contrastantsde brique d’argile et de parement métallique qui mettent en valeurle caractère épuré du traitement des façades.

Le s t ro i s bâ t iments de Squa re Equ inox qu i cons t i t ue n tla première phase du quartier seront considérés comme un toutplutôt que comme t ro is édi f ices dist inc ts. L’accès au s i teamp l i f i e r a l a c o h é s i o n e n t r e l e s t r o i s i mm e u b l e spa r l ’ i n s e r t i on d ’une vo i e pavé e véh i cu l a i r e pa ra l l è l eà une voie piétonne , suggérant que les trois tours font partied’un même complexe rés ident ie l .

Quartier Greenwich, le nouveau quartier résidentiel de Pointe-ClairePar Mariane Landriau

Page 37: Inno 24 printemps 2016

35

Les deux façades principales externes affichent une maçonnerieocre, qui rappelle celle des quartiers résidentiels environnants.Puis, les façades internes donnant les unes sur les autressont composées de brique gris foncé. Sur chacune des façades,des insertions de revêtement métallique et des garde-corpsen ve r re sér ig raphié dynamisent le s su r faces en créantdu mouvement, comme si elles dialoguaient entre elles.

Le hall d’entrée, signature de chaque bâtiment du Square Equinox,s’ouv re su r deux n iveaux et int rodu i t auss i tôt la fac tu recontemporaine des lieux. Les lignes directrices de conception,tant sur le plan du gabarit et du traitement des façades quesur celui du choix des matériaux, contribuent à son intégrationà la fois contrastante et harmonieuse.

Ent re chacun des immeubles, un espace commun pourvud’une piscine et d’une terrasse permet aux résidents de se rassembler.Chaque tour possède également sa propre salle d’entraînementau rez-de-chaussée. À l’avant du complexe, pour créer un lienentre les trois bâtiments, un débarcadère et un parcours piétonnier

seront aménagés au cours de phases ultérieures. En outre ,une piste cyclable, un milieu humide préservé et de nombreuxespaces publics récréatifs sont prévus dans la planif icationdu Quartier Greenwich.

Le design intérieur a été pensé de manière à refléter les intentionsarchitecturales à l’extérieur des bâtiments. Une fenestrationabondante, des plafonds de béton apparents et un mobilier intégrémoderne confèrent un style loft aux unités.

Complexité du siteLe développement du site du Quartier Greenwich nécessitait

une vaste opération de biorétention. Des t ravaux ef fectuésen conception intégrée, mettant à contribution plusieurs intervenantsdu projet, ont permis d’aménager des noues paysagères (fossévégéta l isé) af in de retenir les eaux de ruissel lement selonles exigences de la Ville de Pointe-Claire.

Comme Place des Nations, le Square Equinox vise l’obtentiond’une certification LEED Or.

Page 38: Inno 24 printemps 2016

36

Yelle Maillé et associés architectes / TOD / ZAC

Autres projets immobiliers dans le quartier Bois-FrancEn plus du Square du Nordet et de la Place des Nations,

la firme YMa collabore également avec Sotramont pour la conceptionde deux autres projets immobiliers dans le quartier Bois-Franc,soit ZAC et TOD.

ZAC est constitué de maisons de ville en rangée, dont chacunecomporte deux ou trois étages, en alternance. Les maisonsà trois étages disposent d’une terrasse au toit en plus de celleau sol. Visant une certif ication LEED, ce projet pilote réaliséen partenariat avec Hydro-Québec utilise le chauffage biénergie.Les deux premières phases comptent au tota l 54 maisons,et une troisième phase est à venir.

Da n s c e s h ab i t a t i on s é co r e spon sab l e s à l a s i gna t u r et rès moderne , l ’e space cu is ine , l i eu de ra ssemblementpar excellence, se trouve au cœur de l’aire de jour, les autres piècess’ar t iculent autour d’e l le. « Avec ce projet, nous proposonsune redéfiniton de la façon de vivre québécoise." », résumeJean-Pierre Lamer.

Candidates à une certif ication LEED, les deux phases de TODproposent quant à elles 114 condominiums et maisonnettessur deux étages avec de nombreux espaces communs, notammentune sa l le d’ent ra înement et une pisc ine. Avec sa st ructureen bois massif CLT (cross-laminated timber), le bâtiment afficheainsi sa vocation écologique et séduit la clientèle désireused’adhérer à un projet novateur et écoresponsable.

Le TOD, hall d’entrée

Le ZAC, extérieur

Page 39: Inno 24 printemps 2016

37

Pour obtenir d’excellents résultats, spéci�ez les matelas insonorisants ROSE MC

FIBERGLAS® Quiétude® EcoTouch®, l’isolant à faible densité conçu expressément pour les applications d’insonorisation.

1-800-438-7465 ou visitez le site owenscorning.ca

SILENCE SILENCE

LA PANTHÈRE ROSEMC & © 1964-2016 Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. Tous droits réservés. La couleur ROSE est une marque déposée de Owens Corning. © 2016 Owens Corning.

Le contenu de 73 % de matières recyclées est basé sur le contenu moyen en verre recyclé de tous les isolants en �bre de verre en matelas, en rouleau et en vrac sans liant de Owens Corning fabriqués au Canada. Certi�é SCS. Le logo GREENGUARD Enfants et écolesSM est une marque de certi�cation enregistrée utilisée sous licence par le biais du GREENGUARD Environmental Institute. L’isolant ROSEMC de Owens Corning est certi�é par GREENGUARD pour la qualité de l’air à l’intérieur des locaux, à l’exception des isolants en vrac avec liant. Ce produit porte la certi�cation GREENGUARD Enfants et écolesSM et il est certi�é sans formaldéhyde.

TM

MINIMUM 73 % CONTENU RECYCLÉ64 % APRÈS CONSOMMATION9 % AVANT CONSOMMATION

Quiétude®FIBERGLASour obtenir d’e PPour obtenir d’excellents résultats,

l’is ,, l’isolant à faib®ouch EcoT Touch® Quiétude , spéci�ez les matelas insonor excellents résultats, spé

le densité conçu expressément l’isolant à faib éci�ez les matelas insonor

le densité conçu expressément norisants ROSE

1-800-438-7465 ou visitez le site o

pour les applications d’insonor

1-800-438-7465 ou visitez le site o

isation.pour les applications d’insonor

enscorning.caw1-800-438-7465 ou visitez le site o

9 % AVANT CONSOMMATIO64 % APRÈS CONSOMMATIO

MINIMUM 73 % CONTENU RECYCLÉ

N9 % AVANT CONSOMMATION64 % APRÈS CONSOMMATIO

MINIMUM 73 % CONTENU RECYCLÉ

TM

Page 40: Inno 24 printemps 2016

38

FABRIQ architecture

fabriq.com

Pho

to: M

axim

Guz

un

Page 41: Inno 24 printemps 2016

39

Le désir de maximiser le site de même que les règles relativesà l’urbanisme ont en grande partie déterminé la conception initialede l ’ immeuble commerc ia l de Mor ton Katz s i tué au 1016,rue de la Montagne, réalisée par l’architecte Hugo Tremblay.Par exemple , les immeubles du secteur doivent présenterune hauteur minimale de 16 m et les restaurants ne peuventcomporter plus de deux étages. Donc, pour augmenter la surfaceutilisable en fonction de ces contraintes, M. Tremblay a prévu deuxmezzanines intérieures, une au-dessus du rez-de-chausséeet l’autre au-dessus du premier étage.

Les mezzanines ont du coup permis de munir la façaded’une fenestration haute de deux étages, conférant une grandeluminosité aux salles à manger. La façade principale est composéede volumes vitrés superposés et légèrement décalés. Dans le coinsupérieur gauche et le coin inférieur droit, deux alcôves tapisséesde planches de cèdre créent un jeu de cubes intéressantavec les fenêtres panoramiques.

Modifications aux plans initiauxUne fois le projet accepté par la Ville de Montréal, la f irme

FABRIQ architecture a pris le relais pour dessiner les plans en vuede la construction et effectuer les ajustements nécessairesau cours du chantier. « Notre mandat consistait donc à respecterla conception initiale tout en l’adaptant aux contraintes », résumeMarc Bertrand, architecte associé chez FABRIQ architecture.

La plupar t des changements v isa ient à adapter l’ intér ieuraux objectifs du locataire, en collaboration avec MRA architecture+ design, qui signe la réalisation du design d’intérieur aux couleursdu Canadien. D’abord, les escaliers intérieurs qui reliaient les étageset les mezzanines ont été éliminés pour gagner de l’espace.En outre, les mezzanines ont été agrandies pour atteindre la limitepermise par le règlement, accroissant de ce fait la superficie dessalles à manger. Toujours pour maximiser l’espace, les élémentsstructuraux ont été placés dans les murs pour éviter la présencede colonnes dans les aires ouvertes.

Étant donné la taille importante des conduites de ventilationdu restaurant, FABRIQ a également dû modif ier les hauteursdes étages. « Nous avons travaillé avec MRA architecture + designpour qu’i ls conçoivent des retombées qui s’intégraient bienau décor, sans qu’elles nuisent à l’espace », explique M. Bertrand.Plusieurs autres interventions ont servi à incorporer les équipementsde cuisine, comme le déplacement de cloisons et la réductionde la taille du monte-charge.

Enf in, FABRIQ architec ture a proposé de réduire la ta i l ledes enseignes en façade, afin de les intégrer plus harmonieusementà l’architecture et à l’environnement et ne pas compromettrela signature du bâtiment.

Imprévus au cours du chantierLors de la de construction, il s’est avéré que le terrain

présentait une pente plus prononcée que prévu, ce qui a nécessitéun ajustement à l’arrière du bâtiment. « Pour régler ce problème,nous avons installé une série de rampes, ce qui représentaittout un défi technique, parce que dans un espace aussi restreint,une rampe prend énormément de place. Par contre, cela nous a permisde rendre le bâtiment beaucoup plus accessible aux fauteuilsroulants », relate M. Bertrand. « Malgré la petite taille du terrain,le projet comportait une certaine complexité. Quand on regardeles plans, les axes sont perpendiculaires au voisin, mais à certainsendroits, les angles ne mesurent pas 90 degrés, mais bien 87 degrés.C’était très compliqué à réaliser. Nous avons établi une bonnerelation avec l’entrepreneur général, Frare & Gallant, qui s’est appliquéà réaliser un projet de qualité. »

En somme, la réalisation de l’immeuble du 1016, rue de la Montagneest le fruit d’une collaboration entre de nombreux intervenantsqui ont su en faire une réussite sur les plans structurel et commercial.

FABRIQ architecture :savoir s’adapter à toute situationPar Mariane Landriau

a r c h i t e c t u r e

Page 42: Inno 24 printemps 2016

40

FABRIQ architecture

C’est d’abord en tant que fan inconditionnel du Tricoloreque Morton A. Katz a décidé d’acquérir le terrain et le bâtimentdu 1016, rue de la Montagne, situé à deux pas du Centre Bell,en 1998. Ce comptable professionnel agréé pratique depuis 66 ansà Montréal, et a aidé de multiples gens d’affaires à démarrerleur entreprise, en plus d’investir dans le domaine manufacturier.

De nombreuses périodesM. Katz était par contre loin de se douter des multiples imprévus

qui l’attendaient avant que le 1016, rue de la Montagne ne devienneun McDonald’s aux couleurs des Canadiens de Montréal.

À la su ite de la t ransact ion, i l a fa i t réaménager l’ intér ieurdu bâtiment af in de le transformer en un restaurant nomméHat Trick (en français, Tour du chapeau). Comme ce derniern’é ta i t pas assez rentable , i l a ensu i te fa i t p lace à d ive rslocata ires au f i l des années, dont le dernier fut le Peel Pub,réduit en cendres en février 2010 par un incendie déclenchépar une défaillance électrique.

Une prolongation gagnanteLorsqu’un bail fut conclu avec les restaurants McDonald’s,

mon s i eu r Ka t z a ma nda t é l ’ a r c h i t e c t e Hugo Tr emb l a ypour concevoir les plans préliminaires du nouvel édifice, qui devaitsatisfaire aux normes de la Ville de Montréal tout en répondantaux attentes du futur locataire.

Lors de la mise en chantier, M. Katz a conf ié la conceptiondes plans pour la construction à la f irme Fabriq architecture.Frare & Gallant a pour sa part assuré la gestion du chantieret la construction de l’édif ice, incluant l’aménagement intérieur.

Aujourd’hui, le McDonald’s de la rue de la Montagne accueillede nombreux autres admirateurs du Canadien, au grand plaisirde M. Katz, qui trouve toujours le temps d’assister aux matchsde son équipe, puisqu’il renouvelle son abonnement saisonnierdepuis 1955.

De bar à McDonald’s : les multiples vies du 1016, rue de la MontagnePar Mariane Landriau

Morton A. Katz, MBA, FCPA, FCA

Comptable Professionnel Agréé

Pho

to: M

axim

Guz

un

Page 44: Inno 24 printemps 2016

42

Architem architectes / Browns

Fondée en 1940 à Montréal, Browns est une entreprise familialequi a bâti sa réputation d’excellence en vendant des chaussureset des accessoires de mode de haute qualité. Comme de nombreuxautres commerces de déta i l, e l le a dû s’adapter au marchéen axant sa commercialisation sur la vente en ligne.

Pour optimiser ses installations en fonction de cette nouvelle réalité,Browns a fait l’acquisition d’équipement spécialisé conçu sur mesurepermettant de préparer les commandes plus ef f icacementet de manière automatique à partir de son entrepôt. Pour accueillirce nouvel équipement à la fine pointe de la technologie et redéfinirson approche marketing, l’entreprise a conclu qu’elle devaitdéménager son s iège soc ia l , s i tué dans l ’a r rondissementde Saint-Laurent, à Montréal. Les propriétaires ont alors déniché

un terrain de rêve garni d’une forêt d’érables argentés à proximitéde l’ancien emplacement, un quartier qui est cher à la familled’entrepreneurs.

La forêt, un catalyseur d’inspirationPour l’équipe d’Architem architectes, la f irme mandatée

pour concevoir le nouveau siège social de Browns, cette vaste étendueboisée fut une réelle source d’inspiration pour la mise sur pieddu concept du bâtiment. Ainsi, on a préservé environ 8 000 mètrescarrés de la forêt tout en la mettant en valeur par des aménagementsqui s’apparentent à un campus universitaire.

« La forêt a insp i ré beaucoup de déc is ions de des ign,comme la présence de lames verticales, le traitement du verre

Un nouveau siège social inspirant pour BrownsPar Mariane Landriau

Page 45: Inno 24 printemps 2016

43

à l’extérieur du bâtiment, qui comporte une sérigraphie représentantun motif abstrait de feuillage », explique Andrea Wolff, architecteassociée principale chez Architem. En plus d’offrir une protectionsolaire lors des heures d’ensoleillement, la sérigraphie recréeles motifs de feuil lage à l’ intér ieur qui changent tout au longde la journée, comme si on se trouvait sous les arbres.

Favoriser les échanges d’idéesPlutôt que de suivre le modèle traditionnel du siège social

avec entrepôt, dans lequel l’entrée principale est entouréed’un stationnement asphalté donnant sur la rue, les architectesont décidé de détacher la partie administrative de l’entrepôta f in de c ré e r une cou r cent ra le e ntou ré e des bu re auxet de la cafétéria, et partagée entre les employés de l’entrepôt

et de l’administ ration. L’intention sous-tendant ce concepté t a i t d e f a vo r i s e r l ’ a c c è s à l a c ou r e t à l a c a f é t é r i apour tous les employés, incluant ceux de l’entrepôt. « Souvent,dans le commerce de détail, les employés d’entrepôt sont isolésde ceux de l’administration », explique madame Wolff. « Nous voulionscréer un environnement où les différents employés peuventcommuniquer ensemble, af in que tout le monde développeun sentiment d’appartenance à l’entreprise. »

Du point de vue du volume du bâtiment, l’entrepôt forme un blocdont les dimensions sont dictées par les besoins techniquesde l’équipement, tout en servant d’arrière-plan au volume de l’aileadminist rat ive , au premier plan. Les façades de l’ent repôtsont recouvertes de panneaux de béton et de métal de couleur

Pho

to: A

lain

Laf

ores

t

Page 46: Inno 24 printemps 2016

44

Architem architectes / Browns

écorce, rappelant la forêt qui l’entoure. La partie administrative,quant à elle, présente des façades de verre qui lui confère légèretéet transparence. Les bureaux du deuxième étage sont érigésen porte-à-faux, comme si l’espace s’ouvrait vers la forêt ,mais aussi sur la cour qui sert de jardin pendant l’été.

Des aires communes rassembleusesAménagée dans une brèche qui scinde le volume de l’aile

administrative en deux, l’entrée principale mène à un grand hallde deux étages qui s’ouvre sur la cour extérieure. Dans cet accueil,on a aménagé un bar de café où les employés peuvent se rassemblerdans une atmosphère de camaraderie. Autour du hall, on trouveplusieurs salles de conférence multifonctionnelles et quelquesespaces de réunion dont l’abondante fenestration permetd’apercevoir la forêt d’érables.

L’entrée et le hall forment le début d’un axe fenêtré qui traversele bâtiment et relie l’aile administrative et l’entrepôt. « Cet axetraduit en quelque sorte comment le bâtiment est aménagé,mais aussi, de manière plus abstraite, comment l’entreprisefonctionne, précise Andrea Wolff. On entre dans le bâtiment,on est accueilli à la réception, on retrouve les activités administratives,puis on atteint la cafétéria qui donne sur la cour extérieure –le noyau central où les gens se rencontrent –, et on termineavec la livraison à l’autre extrémité. »

Tandis que le rez-de-chaussée est aménagé comme un espacepublic accessible à tous, visiteurs inclus, les lieux réservésà la création, plus confidentiels, se trouvent à l’étage. L’équiped’Architem souhaitait ainsi créer un environnement inspirantqu i f a vo r i s e l e s é c h a nge s d ’ i d é e s e t l e s d i s cu s s i on sentre les employés, comme un campus. « Il y a un processus créatifdans le travail de Browns, alors il était important de leur offrirdes aires de travail variées afin de favoriser cette créativité »,soutient madame Wolff.

Un projet LEED couronné de succèsMême si les architectes ont dû se surpasser pour trouver

un concept qui t raduit l’ image d’excel lence et d’innovationde Browns tout en étant pérenne et élégant, c’est l’échéancierserré qui constituait le principal déf i de ce projet. Étant donnéque les propriétaires souhaitaient occuper le nouveau bâtimentdès que possible , le bâtiment a été conçu selon un processusde concept ion-const ruc t ion (des ign-bu i ld ) , c’est-à-d i reque sa construction a débuté avant même que les plans techniquessoient terminés.

Cette méthode exige une étroite coordination avec les différentsentrepreneurs et beaucoup de minutie, d’autant plus que le projetv isa it une certif ication LEED Argent , maintenant obtenue.Pour les architectes, la présence de la forêt représenta itune source de motivation pour faire de ce siège social un bâtimentécologique, qui répond aux attentes d’aujourd’hui en matièrede construction et de conscience écologique. L’économied’énergie, la performance de l’enveloppe, l’utilisation de matériauxrégionaux et l’éclairage naturel furent donc des enjeux indispensableslors de la création des plans. D’ailleurs, grâce à l’excellencede sa conception, le bâtiment a remporté un Prix d’excellenceen immobilier 2015 de l’IDU dans la catégorie Projet commercial –coûts de construction inférieurs à 50 millions de dollars.

En somme, l’équipe d’Architem tire une grande f ierté d’avoirconservé et mis en valeur la forêt, de même que d’avoir réussià créer un environnement qui accroît le sentiment d’appartenanceet dans lequel les employés prennent plaisir à travailler.

Pho

to: A

lain

Laf

ores

t

architem.ca

Page 47: Inno 24 printemps 2016

45

SS T O N I X

514 992 3535 stonix.ca

Granit, Marbre, Quartz, Pierre naturelle

Merci à toute l ’équipe de Architem!

Fier d’avoir part ic ipé à ce projetFier d’avoir part ic ipé à ce projetFier d’avoir part ic ipé à ce pr

ci à toute l ’équipe de ArMer chitem!ci à toute l ’équipe de Ar

Pho

to: A

lain

Laf

ores

t

Page 48: Inno 24 printemps 2016

DAG design intérieur / Rosemont Les Quartiers

En mai 2016, la résidence pour retraités Rosemont les Quartiers,de Réseau Sélec t ion, accue i l le ra ses premie rs rés idents.Avec ses 477 logements et ses 185 000 pi2 d’aires communes,cet immeuble posait un réel défi pour les designers de DAG designintérieur. « La première question que nous nous sommes posée,c’est comment fragmenter ce grand volume intérieur afin d’humaniserle projet et de le rendre convivial et chaleureux », expose AndréeGoupil, présidente de DAG design intérieur.

De cette question a émergé le concept. La circulation à l’intérieurdu projet fut donc le point de départ pour créer un équilibreentre les différents espaces communs. Comme l’immeuble formeun U autour d’une cour intérieure et est doté d’une abondantefenest rat ion, l ’équ ipe de DAG souha i ta i t auss i t i re r pa r t ide cet apport de lumière naturelle. Af in de réduire les coûts,les designers ont privilégié les matériaux simples et sobres,c omme l e bo i s b l ond e t l e g yp s e t r a v a i l l é e n vo l ume ,qu’ils ont ponctués d’accents de couleur dans les teintes de corail.En jouant avec les textures et les contrastes de ces matériaux,ils ont réussi à créer des espaces accueillants et contemporainstout à la fois.

En plus des nombreux espaces communs, DAG a conçu l’intérieurde l’ensemble des appartements. La firme a aussi personnaliséchacun des é tages en y déployant une imager ie re lat ive

Rosemont Les QuartiersUne résidence humaine à la conception innovante Par Mariane Landriau

à divers métiers traditionnels des années 50 et 60. Ces dernières,stratégiquement positionnées à la sortie des ascenseurs, confèrentà chaque étage une identité propre qui contribue au sentimentd’appa r tenance des rés idents e t fac i l i t e leu r or ientat iondans le bâtiment.

Programmation de l’espaceDès l’entrée dans la réception munie de hauts plafonds,

une percée visuelle permet d’apercevoir la cour intérieure derrièrele grand comptoir d’accueil. Le bâtiment étant symétrique, on peutse diriger vers la droite ou vers la gauche pour accéder aux différentssalons et aires de jeux, concentrés au rez-de-chaussée.

Chacun des deux grands sa lons s i tués de pa r t e t d’aut rede la réception est subdivisé en trois zones : la première, zoned’arrivée et des rencontres à l’improviste, comporte une alcôveavec banquette et quelques tables ; la deuxième, espace de détenteet de contemplat ion, comprend un grand sa lon conv iv ia lavec un foyer, offrant une vue magnifique des jardins extérieurs ;et la t rois ième , plus en ret ra i t et plus int ime , est occupéepar une bibliothèque et de belles chaises berçantes aux couleursvives invitant à la détente. En empruntant le couloir de gauche,après avoir passé les sa lons, on a r r ive à une pet i te p iècetrès ensoleillée dédiée aux jeux de table, où des iPad sont misà la disposition des résidents.

Pho

tos

: Jul

ien

Per

ron-

Gag

Page 49: Inno 24 printemps 2016

47

Une aile alimentaire à double fonctionAprès l’angle du U où se trouvent les ascenseurs, on pénètre

dans l’aile alimentaire, composée d’une salle à manger de 353places assises avec service et d’un café-bistro libre-service.« Vu la grande quantité de gens à servir, Réseau Sélection a vouluexplorer un nouveau concept pour offrir aux résidents deux optionsde restauration, soit une salle à manger conventionnelle et une zonelibre-service pour les repas rapides. Cela leur permet d’allerse chercher un repas chaud, un sandwich ou un café », expliquemadame Goupi l . De plus, grâce à ses heures d’ouver tu reprolongées, ce coin bistro permet aux gens de se restaurer lorsquela salle à manger est fermée.

La concept ion de la grande sa l le à manger a é té é tudiéeavec beaucoup d’attention, car il s’agit d’une des principalespièces du projet , étant t rès animée et v isitée tous les jours

par une grande partie des résidents. Pour éviter de lui donnerdes a irs de cafétér ia, Andrée Goupil et son équipe ont créédifférentes zones à l’aide de jeux de volumétrie et de banquettes,la rendant très chaleureuse sans toutefois trop la fragmenter.Sur une portion des plafonds, des planches de bois formentun écran ajouré dans lequel on a intégré l’éclairage et dissimuléla ventilation. Ce travail de plafond a grandement contribuéà découper le volume de la salle à manger en dynamisant le tout.

De plus, les contrastes entre le bois blond, les murs blancset les accents charbon mettent en valeur les différents volumes.Cer ta ines banquettes sont aménagées dans des a lcôves,dans lesquelles on a disposé des panneaux muraux rembourréset colorés, lesquels réduisent le niveau de bruit pour of fr i rplus d’intimité à ceux qui le désirent.

Page 50: Inno 24 printemps 2016

48

DAG design intérieur / Rosemont Les Quartiers

Place aux loisirsL’aile nord, du côté droit de la réception, est davantage axée

vers les jeux et les loisirs. Après le salon de trois zones, on parvientà un salon-billard avec téléviseurs et de nombreux fauteuils.Comme la p ièce e t tous le s aut res sa lons ne sont pascomplètement fe rmés, les passants peuvent voir l’ac t iv i téqui s’y déroule lorsqu’ils circulent, favorisant les échangesentre les résidents.

Plus loin dans cette aile, on trouve un grand espace pourvu de jeuxde galets et de fléchettes pouvant servir à la tenue d’événements,une aire de jeu pour les enfants qui visitent leurs grands-parents,

de même qu’une vaste salle d’entraînement entièrement vitrée.Réseau Sélection a mis sur pied IDSanté, un programme qui misesur l’activité sportive des ainés et l’adoption de saines habitudesde vie, et c’est pourquoi ses résidences laissent une grande placeà l’activité physique.

À l ’ext rémité du cou lo i r, une immense sa l le polyva lentepeut accueillir divers rassemblements. Équipée d’une cloisonamov i b l e e t d e c omp to i r s d e s e r v i c e , e l l e s ’ a d ap t eauss i b i e n aux so i ré e s dansant e s qu’aux con fé re nceset aux prestations musicales.

Un sous-sol lumineuxDerrière le comptoir de la réception, un grand escalier

mène au sous-sol , où sont aménagés d’aut res espacesà caractère ludique. « Depuis le début du projet, en 2011, les plansont subi de nombreux changements, précise madame Goupil.Au dépa r t , l e s e spaces communs deva i en t s e r épa r t i rau rez-de-chaussée et au deuxième étage. Mais avec les changements,on a perdu les espaces du deuxième, il nous a fallu travailleravec le sous-sol qui nous offrait l’espaces requis, mais aucuneluminosité. On a donc décidé de sacrifier un peu du rez-de-chausséepour ouvrir le plancher et faire pénétrer une abondante lumière. »

Au centre de cet escalier, un gradin a été aménagé pour permettreaux rés idents de s’asseoir devant un sa lon p lus in forme loù quelques concerts improvisés au piano à queue feront le bonheurdes mélomanes. D’un côté et de l’autre de cet espace se déploientplusieurs salles aux parois vitrées, une deuxième salle de billard,un local d’art, un atelier de menuiserie et trois salles polyvalentes,qui peuvent être regroupées selon l’usage désiré. « La lumière entremaintenant à profusion et nous n’avons plus du tout l’impressiond’être au sous-sol. Selon moi, il s’agit de notre plus grande réussitedans ce projet! », se réjouit Andrée Goupil.

Page 51: Inno 24 printemps 2016

49

ENSEMBLE, DÈS LES PREMIÈRES PHASES

Pour des projets solides

514 282-8100 | psa.ca

DÈS LES PREMIÈRES PHASES

Pour des projets solidesDÈS LES PREMIÈRES PHASES

Pour des projets solidesDÈS LES PREMIÈRES PHASES

ENSEMBLE,

Pour des projets solidesDÈS LES PREMIÈRES PHASES

ENSEMBLE,

Pour des projets solides

psa.ca514 282-8100 |

Pour des projets solides

psa.ca

Pour des projets solides

Murs amovibles à ossature d’aluminium

Portes et fenêtres avec cadre en aluminium

Gain de temps

Moins de pertes de matériaux

Nos installateurs sont RBQ et CCQ,

Tél : 450 963 4925 Découvrez tous nos projets sur www.dupras.com

Nous sommes fiers d’avoir participé, avec Réseau Sélection, à l’un des plus importants projets de résidences pour ainés jamais réalisé au Québéc !

Découvrez tous nos projets sur Découvrez tous nos projets sur .dupras.com www

Page 52: Inno 24 printemps 2016

50

DAG design intérieur / XACT Condos

XACT Condos : design, art et dynamismePar Mariane Landriau

dagdesign.ca

Page 53: Inno 24 printemps 2016

51

Page 54: Inno 24 printemps 2016

52

DAG design intérieur / XACT Condos

Résultant de la t ransformation de l’Hôtel du Fort , situéau-dessus des locaux du Collège Lasalle , les condos XACTcomportent 98 unités réparties sur les 9 étages supérieursde l’immeuble. Le promoteur, Magil Laurentienne, souhaitaitoffrir un environnement moderne et urbain à coût raisonnableà une clientèle composée majoritairement d’étudiants.

« Nous voul ions créer des espaces f ra is et dynamiques,aux accents de couleurs vibrants et lumineux. C’est ce quinous a guidés pour développer le concept », affirme Andrée Goupil,présidente de DAG design intérieur, la firme mandatée pour réaliserla planification et le design intérieur des 74 500 pi2 de ce projet,de même que la sélection du mobilier et des accessoires.

Optimisation de l’espacePuisqu’i l s’agissa it d’un bâtiment existant , la présence

de s s y s t ème s méc a n i que s ( p l omb e r i e e t v e n t i l a t i o n )et de la fenestration a certes complexifié la tâche des designers.« Nous devions proposer des superficies de condos à partirdes divisions existantes de l’hôtel, en uti l isant par exempleune chambre, une chambre et demie ou même deux pour fairedes jumelages inte l l igents, qui comprennent des studioset des unités à une ou deux chambres dont la superficie variede 405 pi2 à 1 115 pi2 », explique madame Goupil.

En réalisant des aménagements compacts, l’équipe de DAGa réussi à minimiser les pertes d’espace tout en offrant beaucoupde rangement, par exemple en aménageant de spacieusesgarde-robes dans les chambres et en disposant les armoiresde cuisine de manière stratégique.

En tant que pièce maîtresse de ces condos, la cuisine a d’ailleursreçu une attention particulière. D’abord, des électroménagersintégrés comportant une façade identique aux armoires permettentd’uniformiser la présentation de la cuisine pour donner une impressionde grandeur. À l’aide d’accents de l’une des couleurs thématiques– soit le jaune, le rouge, le turquoise et l’aubergine –, on a rehaussécer ta ines des a rmoires de la cu is ine et de la sa l le de ba intout en ajoutant chaleur et personnalité aux pièces.

Des aires communes hautes en couleurDAG design intérieur a également été mandatée pour concevoir

le bureau de vente des condos XACT, situé au rez-de-chausséede l’immeuble, en collaboration avec la firme de marketing St-LouisCommunications. Ce bureau a ensuite été converti en un magnifiquehall d’accueil, qui présente un jeu de volumes dynamique.

Au-delà d’une zone fenêtrée offrant des vues sur la rue du Fort,la c irculation qui mène vers les ascenseurs et les casiersde courrier est délimitée par un écran ajouré et une grande muraleréalisée par un artiste, créant un relief intéressant.

Aux étages, pour agrémenter la c irculat ion des résidents,les alcôves des portes des condominiums ont été mises en lumièreet habillées de rouge, formant un superbe contraste avec le grisdes couloirs et accentuant leur volumétrie.

Au 2e étage, une salle d’entraînement de 2 000 pi2 est accessibleà tous les résidents. Ces derniers ont aussi l’occasion de recevoirleurs invités dans le chaleureux salon urbain et la terrasse du 19e

étage, où le bois, les teintes de charbon et le rouge dominent.L’abondante fenestration de ce lounge offre des vues imprenablessur le centre-ville de Montréal, qui contribue assurément à donnerun caractère distinctif aux condos XACT.

Pho

tos

: Jul

ien

Per

ron-

Gag

Page 55: Inno 24 printemps 2016

53

Il n’y a visiblement rien à l’épreuve de la nouvelle présidented’Interfonction, Johanne Tousignant, lorsque vient le tempsde pa r le r de déve loppement des a f fa i re s . Enthous ia steet déterminée à créer des produits et des emplois de qualitéà Sherbrooke, madame Tousignant a fait le saut de la consultationà la production en 2014 en acquérant l’entreprise , appuyéepar Sébastien Fournier, son conjoint, et Ian Tardif, l’un de ses fils.

Les trois actionnaires prennent ainsi la relève d’Interfonction(aussi connu sous la marque de commerce Kadrium Design)afin d’en faire un leader de la fabrication de portes coulissantessur mesure en verre et en aluminium.

Une porte coulissante surprenanteLe mécanisme de leurs portes présente une quincaillerie

européenne de qualité supérieure qui réduit considérablementle frottement, de sorte qu’elles glissent sans effort. Grâce à la fluiditédes éléments et du mécanisme des freins et des amortisseurs,il est impossible de s’y prendre les doigts. Ce même souci du détailest également appliqué dans les autres gammes de produitsde rangements de l’entreprise.

Des portes coulissantes fluides et haut de gamme Par Giscard Tremblay

Un premier projet prometteurComme Interfonction était déjà bien établie dans les marchés

de l’ébénister ie et des cuisinistes, l’objectif éta it de percerle marché des constructions haut de gamme, ce qu’elle a réussiavec les Condos Xact, à Montréal. En tant que maître d’œuvrepour ce projet, Ian Tardif, vice-président production et R et D,s’est assuré de la qualité du produit et de la satisfaction du client.

« Ce projet est une belle vitrine pour nos produits. Depuis,des gens nous ont appelés pour notre grande porte coulissante,qu i p eu t r emp l a ce r u ne po r t e o u d i v i s e r u ne p i è c e » ,explique madame Tousignant.

Un avenir vertL’entreprise fera bientôt l’acquisition de nouveaux équipements

européens de pointe et rassemblera ses deux usines de productionsherbrookoises en 2017, et ce, dans le respect de l’environnementet des employés.

Les nouveaux propriétaires ouvrent donc la voie à une collaborationprometteuse avec les architectes et les designers pour créerdes projets innovateurs.

kadrium.ca

Page 56: Inno 24 printemps 2016

GCBD architectes / Train de l’Est

54

Train de l’est, Repentigny

Train de l’Est : gares de Repentigny, Terrebonne et Mascouche Par Mariane Landriau

Pho

tos

: Rap

haël

Thi

bode

au

gcbdarch.com

Page 57: Inno 24 printemps 2016

55

Avec l’achèvement du train de l’Est à l’été 2015, les habitantsde l’est de l’île et de la couronne nord-est disposent maintenantd’un moyen de transport collectif efficace et rapide pour se rendreau centre-ville de Montréal. C’est la f irme GCBD architectesqui signe la conception des gares de Repentigny, de Terrebonneet de Mascouche, incluant les stationnements.

Dans la gare de Repentigny, une passerelle équipée d’ascenseurspermet de relier la voie ferrée à l’aire d’attente. Le centre de l’arche,ent iè rement v i t ré, of f re une abondante lumiè re natu re l leaux usagers. La gare de Terrebonne se démarque quant à ellepar son emplacement au centre de l’autoroute 640, un élémentimportant qui a incité les architectes à intégrer un grand nombrede fenêtres pour maximiser la visibilité des piétons. Contrairementaux deux autres gares, c’est un tunnel sous les rails qui permetd’accéder à l’édicule de la gare de Mascouche.

« Nous avons essayé de donner un langage similaire aux trois gares,une espèce de connectivité, ce qu’on ne retrouve pas dans les garesde train de Montréal », explique Éric Girard, architecte associéchez GCBD. Cette ligne directrice se remarque notammentdans la configuration des passerelles, des quais et des édiculesd’accès, de même que dans les matériaux utilisés, soit le béton,le verre, le bois et la céramique.

Ajout d’infrastructuresLa conception du train de l’Est, qui s’est échelonnée de 2008

à 2015, a toutefois été parsemée de défis pour les nombreuxprofess ionne ls ayant t rava i l lé su r le pro je t . Pa r exemple ,les infrastructures prévues au départ étaient nettement insuffisantes,ce qui a entraîné des modifications au projet initial. « Nous avons dûdémontrer que des infrastructures supplémentaires étaientnécessaires pour optimiser la sécurité des gens et augmenterla fluidité et le fonctionnement des circulations : tunnels, accès,passages piétonniers, passerelles et plusieurs autres élémentsqui n’avaient pas été pris en compte », précise Éric Girard.

De plus, à Mascouche, un atelier-garage s’est ajouté en coursde projet pour l’entreposage des trains. En effet, l’autre garage-atelier,situé à Pointe-Saint-Charles, se trouvait trop loin et les trainsen provenance de Mascouche n’auraient pas eu le temps d’y faireun aller-retour en dehors des heures de service et de revenirà temps le lendemain matin.

Expertise recherchée Le savoir-faire de la f irme GCBD en matière de planif ication

des espaces dédiés au transport collectif a certes contribuéà la qua l i té des infrast ruc tu res. En e f fet , l ’équ ipe connaîtles données et les exigences relatives au domaine ferroviaire,comme le dégagement autour des rails, la hauteur des quais,et cette expertise en matière de transport collectif leur permetde faire des choix efficients sur le plan des concepts et des matériauxutilisés, en plus de bien conseiller ses clients.

« À partir du moment où la personne quitte son véhicule, notre mandatconsiste à l’amener de la manière la plus sécuritaire possibleà l’infrastructure. La personne doit être vue alors on essaie d’avoirdes espaces vitrés possibles, en évitant les recoins qui augmententle risque d’incidents », résume Éric Girard.

Page 58: Inno 24 printemps 2016

GCBD architectes / Train de l’Est

56

Du béton « préfab » de haute qualitépour le train de l’Est Par Giscard Tremblay

Si vous êtes déjà monté à bord du tra in de l’Est à partirdes stations de Mascouche ou de Terrebonne, vous aveznécessairement mis les pieds sur le travail de l’équipe de Forterra.Forte de ses expériences antérieures, notamment lors de grandschantiers autoroutiers au Québec, l’entreprise a conçu les dallesde béton couvrant le sol des deux débarcadères des stations.

Ce qui les distingue? Les dalles sont entièrement fabriquéesen usine, de la conception au coulage du béton, puis livréessur le chantier. La méthode « préfab » de Forterra pour ce genrede travaux est une première et elle a permis d’éviter bien des mauxde tête à l’équipe, puisque le chantier se déroulait en hiver.

Un défi relevé avec brioAf in de créer les dalles sur mesure selon les standards

de la firme Girard Côté Bérubé Dion architectes, Forterra devaituti l iser du béton haute performance (50 MPa), un matériauà séchage rapide, en plus de devoir y insérer plusieurs éléments

qui venaient complexifier l’opération. « Il fallait trouver une techniquesolide et efficace, car nous avions deux dalles de quatre mètressur cinq mètres à sortir par jour », explique Olivier Anderson,représentant technique chez Forterra.

Au total, l’entreprise a livré près de 180 dalles pour les stationsdu train de l’Est.

Des expertises recherchéesL’entreprise , anciennement connue sous le nom Hanson,

se spécialise dans la fabrication de structures préfabriquées,en plus de détenir une div ision de fabr ication de conduitesen béton et acier pour les aqueducs sous pression.

Pour se démarquer, Forterra tente le plus possible de travailleren amont, directement avec les firmes d’ingénierie, afin de livrerdes produits performants sur le plan de la structure.

forterrabp.com

Page 59: Inno 24 printemps 2016

B R I Q U E S D ’A R G I L E | P I E R R E S | P R O D U I T S D E M A Ç O N N E R I E A R C H I T E C T U R A L E

BramptonBrick.com 1.800.GO.BRICK (462-7425)

Page 60: Inno 24 printemps 2016

PA R T E N A I R E S :

fondsimmobilierftq.com

INVESTIR ET BÂTIR ENSEMBLE

Le Fonds immobilier de solidarité FTQ, en partenariat avec des leaders du secteur, réalise des projets immobiliers rentables, créateurs d’emplois et socialement responsables depuis plus de 20 ans. C’est en participant financièrement et stratégiquement à leur succès que le Fonds immobilier contribue à l’émergence d’une vision moderne du développement urbain qui sait FAIRE TOURNER L’ÉCONOMIE D’ICI.

P R OJ E T : ESPACE MONTMORENCY, LAVAL

ICI, L’AVENIR SE CONSTRUIT.