Upload
pousse-sylvie
View
223
Download
1
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Â
Citation preview
chiffres clésédition2015
observatoire régional des systèmes d’exploitations
pour l’innovation dans les systèmes
2 observatoire régional des systèmes d’exploitations pour l’innovation dans les systèmes
Les références systèmes font l’objet d’un intérêt croissant, tant au plan national qu’au niveau régional : le groupe Chambres d’agriculture les met au cœur de ses réflexions stratégiques pour guider ses décisions politiques et apporter un conseil toujours plus efficace et au plus près des préoccupations des agriculteurs afin de les accompagner dans le changement.
inosys
Les réseaux sont basés sur trois piliers clairement définis qui confirment notre investissement dans les références depuis 20 années à présent :
Un observatoire des systèmes d’exploitation de la région dans leur diversité, basés sur des suivis de fermes, l’exploitation des bases de données existantes avec pour objectif de représenter des systèmes « performants » et adaptés à leurs contextes (milieu, territoire, filières).
Un axe « thématique » qui produit des analyses des enjeux pour les systèmes à moyen terme ou en réactivité à des problématiques conjoncturelles mettant en cause la pérennité des systèmes (sécheresse, pandémie, évolutions brutales des cours…).
Un axe innovation clairement identifié, fondé sur deux approches :- La nouveauté adoptée par quelques
« pionniers » dont l’analyse peut apporter des réponses pour l’évolution des systèmes.
Il s’agit à partir de témoignages de montrer comment les équilibres du système se refondent autour de cette innovation. Elle peut être technique, économique, organisationnelle…
- La nouveauté qui a commencé à « faire tâche d’huile » dans un plus grand nombre d’exploitations. Elle est reconnue comme pouvant apporter une ou des solutions pour un plus grand nombre d’exploitations en région à des enjeux d’évolution, de changement de leurs systèmes. Cette innovation est étudiée de façon plus approfondie au travers de suivis de fermes sur deux à trois ans.
L’ensemble des réseaux sont pilotés en région par la commission économie-entreprise de la Chambre régionale d’agriculture en lien avec les commissions élevage et agronomie. Le bureau de la Chambre régionale valide l’engagement des Chambres en moyens humains et financiers aux côtés de nos partenaires. L’Institut de l’élevage et les Chambres co pilotent les réseaux d’élevage.
Inosys ..........................................................................................................................................................................................2
sommaire & Lexique .....................................................................................................................................................3
Typologie régionale ....................................................................................................................................................4-5
Grandes cultures .........................................................................................................................................................6-7
Viticulture.............................................................................................................................................................................8-9
Caprins .............................................................................................................................................................................10-11
Bovins viande ................................................................................................................................................... 12-13-14
Bovins lait ......................................................................................................................................................................15-16
Equins .........................................................................................................................................................................................17
Volailles .....................................................................................................................................................................................18
Etudes et publications réalisées............................................................................................................19-20
Réalisateurs .........................................................................................................................................................................21
Correspondants ................................................................................................................................................................22
3 sommaire & LeXiQUe
Système d’exploitation : ensemble cohérent constitué de la combinaison des productions et des facteurs de production (main d’œuvre, capitaux, mécanisation surface...)
Produit : produit brut d’exploitation, c’est-à-dire la somme des produits (lait, céréales, viande, paiements directs PAC...)
Charges opérationnelles : dépenses directe-ment affectables à la production, à la culture par exemple (engrais, produits phytosani-taires, semences…)
Charges de structure : il s’agit des dépenses de structure courantes, hors amortissements et frais financiers
EBE : Excédent Brut d’Exploitation (produit diminué des charges opérationnelles et des charges de structure courantes). Attention : il ne s’agit pas du revenu disponible pour l’exploitant, puisque les annuités d’emprunts et l’autofinancement ne sont pas déduits
Disponible : EBE diminué des annuités et frais financiers à court terme
Potentiel agronomique : établi à partir des rendements du blé tendre d’hiver sur 5 ans :
Potentiel faible < 65 q/ha moyen 65 à 75 q/ha bon >75 q/ha
Les chiffres contenus dans cette publication s’appuient sur des réseaux de fermes et des bases de données, dont les résultats sont modélisés sous forme de cas-types. Les composantes stables des exploitations (surface, troupeau, cultures..) sont le fait de 22 années de pratiques. Les rendements sont stabilisés selon le potentiel du sol. Les rendements et les prix sont lissés sur 5 ans en grandes cultures et viticulture. Les paiements PAC sont ceux observés sur l’année étudiée. Les charges opérationnelles sont lissées également en grandes cultures et viticulture. En élevages, les rendements, les prix, les charges sont ceux de l’année passée (campagne 2013) donnant un caractère plus conjoncturelle aux données présentées. La typologie et les éléments de caractérisation des systèmes sont revus tous les 3-4 ans pour prendre en compte les évolutions observées.
Afin de sélectionner les systèmes suivis par nos réseaux pour construire des références utiles au conseil, il est nécessaire de disposer d’une connaissance fine de l’agriculture régionale. L’approche typologique développée dans le cadre du projet INOSYS coordonné par l’APCA donne une lecture à dire d’experts de nos réalités agricoles. Elle est consolidée et devient exhaustive par le croisement avec les bases de données du recensement agricole. Ce croisement a été réalisé en partenariat étroit avec le service Statistiques de la DRAAF Centre- Val de Loire.
Une agriculture régionale diverse (chiffres recensement agricole 2010)
Les systèmes régionaux se caractérisent par leur diversité malgré l’importance des systèmes spécialisés en grandes cultures (53 % des systèmes régionaux, 10 157 exploitations). Ces systèmes grandes cultures sont cependant eux même divers : céréales et oléo-protéagineux avec ou sans irrigation, présence de betteraves, de pommes de terre, de cultures légumières de plein champ, variabilité des potentiels de sols, des tailles.
4 TypoLogie régionaLe des systèmes d’exploitation
Un grand nombre d’orientations de productions sont également présentes de façon significative en région :
1 840 exploitations en élevages laitiers caprins et bovins. En caprins, les systèmes avec transformation à la ferme, qu’ils soient positionnés sur des circuits longs ou courts, représentent 37 % des exploitations en polycultures et élevage caprin, et 52 % des spécialisées en élevage caprin.
3 604 en élevages viandes ovins et/ou bovins dont près de 2 100 spécialisés élevages caractéristiques des zones sud de la région.
2 404 exploitations en végétales spéciali-sées dont 1 312 en viticulture, 213 en arbo-riculture, 264 en horticulture pépinière.
L’agriculture biologique est également implantée en région de façon transversale dans l’ensemble des filières. La région compte 844 exploitations en bio en 2014 pour 42 135 ha soit 1,8 % de la SAU. (Agence Bio chiffres clés, 2015).
5 TypoLogie régionaLe des systèmes d’exploitation
La méthoDE
La typologie INOSYS se présente sous la forme d’un arbre décisionnel dichotomique, avec au total neuf niveaux de tri. Les critères de tri varient suivant les groupes auxquels ils s’appliquent, et reprennent les éléments structurants les exploitations. Les critères de tri sont appliqués à l’ensemble de la base de données du recensement général agricole 2010 de la région Centre-Val de Loire.
La clef typologique régionale a été déterminée par consultation d’experts régionaux de prove-nances diverses : Chambres d’agriculture, instituts techniques, coopératives, entreprises privées… au nombre de 60, nous tenons à les remercier pour leur disponibilité. Elle est harmonisée au niveau national et commune à toutes les régions.
Réalisation de la typologie en partenariat avec le service statistique de la DRAAF du Centre.
Conseillers réalisateurs de la typologie Emmanuelle Pautrat et Alexandre Dumontier (CRA CVDL)Philippe Colin (DRAAF-sRIsE)
http://www.centre.chambagri.fr/developpement-agricole/inosys/typologie-regionale-inosys.html
6 grandes cULTUres
Cas-types Nb ha poteNtiel sol Nb Uth exemple de rotatioN priNCipale
cop spécialisé
120b 80 à 180 Faible 1 Tournesol / Colza - Blé tendre - Orge
121 80 à 180 Moyen 1 Colza / pois / Tournesol - Blé tendre - Orge
122 80 à 180 Bon 1 Colza - Blé tendre / Blé dur - Orge
126 80 à 180 Bon irrigué 1 Maïs / Colza - Blé tendre / Blé dur - Orge
127 180 à 300 Moyen 1,5 Colza / pois / Tournesol - Blé tendre - Orge
128 180 à 280 Bon 1,5 Colza / pois - Blé tendre ou Blé dur - Blé tendre ou Orge
129 + de 280 ha Moyen 2 Colza / pois / Tournesol - Blé tendre - Orge
cop et cultures spéciales
131 70 à 140 Moyen et bon irrigué 1,2 Betterave / Colza / pommes de terre / Oignons - Blé tendre /
Blé dur ou améliorant – Orge / Blé dur
agriculture biologique
121 Bio 80 à 130 Moyen 1 Luzerne 3 ans - Blé meunier - Triticale / Maïs - Féverole - Blé meunier - Orge p. - Trèfle / Vesce /sarrazin - Blé meunier
127 Bio 180 à 300 Moyen 2 Luzerne sur 2 ans - Blé - Orge p. / Avoine - Triticale - pois / Lentille - Blé - Féverole / Lentille - Orge / Avoine
Caractéristiques des systèmes représentés
La baisse liée à l’évolution des systèmes n’est que partiellement compensée par le niveau de rémunération de la MAEC amputée d’une évolution négative du 1er pilier de la PAC pour ces systèmes grandes cultures (-10 000 € à -23 000 € en valeur absolue).
Ces baisses sont de plus minimisées et ne font pas état de la notion de risques pris par les agriculteurs. Les problématiques désherbage peuvent s’accentuer dans ces systèmes au-delà des simulations de pertes de rendements. Il s’agit de simulations sur des modèles optimisés, la réalité agronomique, technique, sociale et économique des exploitations réelles est tout autre et nécessite une adaptation individuelle.
En 2014, le réseau a simulé l’impact de la contractualisation de la MAEC systèmes grandes cultures sur les systèmes d’exploitation. Ces simulations ont conduit à :
Modifier les assolements afin de tenir compte des taux de légumineuses et du respect des principes de rotation (tête d’assolement) dans la SAU ainsi que du pourcentage de SIE (introduction de jachère pour simuler l’impact). La diversité des cultures est déjà respectée dans ces modèles.
Modifier les pratiques en matière d’itinéraire technique afin de réduire les IFT. Ces réductions ont été traduites par des baisses de charges opérationnelles et des baisses de rendements.
Les simulations ont été réalisées sur les références 2014 : prix et rendements lissés sur cinq ans (2009-2013, base cotations FAM) et les charges sur trois ans (base de données DIAPASON INOSYS grandes cultures et évolution des indices IPAMPA INSEE 2011-2013).
7 grandes cULTUresDonnées 2014 lissées sur 5 ans
faible
moyen
bon
irrigué
sau 0 50
60 qx
75 qx
100 150 200 250 300 350
GC 1312204 680 673
47 %
GC 1261660 537 608
45 %GC1221693 565 703
39 %GC 121 bio
1170 473 57059 %GC 121
1498 513 58640 %
GC 120b1138 438 402
63 %
GC 1281605 588 587
43 %
GC 127 bio1159 591 440
94 %
GC 1271465 574 505
46 %
GC 1291433 571 492
47 %
pb/ha en €
Ch struct/ha en €
ebe/ha en €
paC/ebe en %
Faits marquants : Début de campagne 2014 difficile (retards de semis, enracinements difficiles). Après la crainte de ne pas pouvoir tout semer comme en 2013, décembre a permis de terminer d’implanter les blés avec 1 à 2 mois de retard. Très bons à bons rendements sur Colza-Blé tendre et Blé dur avec cependant des résultats irréguliers car les sols humides sont très pénalisés une année de plus. Les maladies sont toutes là et en particulier la rouille jaune. Une 3ème année de moisson bien arrosée altérant la qualité. En 2014, avec des rendements sensiblement équivalents et des prix très inférieurs ( de 5 à 23 % en dessous des prix pivots) (sauf blé dur +25 % si la qualité était présente), l’EBE perd de 5 à 10 %. Pour les exploitations fortement endettées suite aux bonnes années antérieures, les résultats d’exploitation peuvent tendre vers 0 !
Variabilité annuelle
Conseillers réalisateurs
Marc RoGER (CA 18),
Thomas PonsARD (CA 28),
Lucie GALLARD (CA 36),
Patrice MEnETRIER (CA 37),
nelly sCHIMoWsKI (CA 41),
Aurélien BoUCHAUD (CA 45),
Alexandre DUMonTIER (CRA CVDL)
8 viTicULTUre
desCriptioN résUmée besoiN eN salariés
sUrfaCe eN viGNe (ha)
Nb ha de viGNe/Umo
G10 Vente raisin -15-25 ha Touraine 0,25 17 9,5
G11 Vente raisin –15-25 ha Anjou saumur 0,5 18 10
G31 Vente vrac négoce – 15-25 ha Touraine - nantais 0,5 18 9
G40 Vente mixte – Vrac Moût bouteille 15-25 ha – nantais Anjou Touraine 0,9 17 6,8
G51 Vente bouteilles petit vrac – 15-25 ha nantais Anjou Touraine 2 25 6,2
G52 Vente Bouteille particuliers – 10-15 ha Centre Loire 2.5 15 3.3
G60 Vente Bouteille et petit vrac (circuit court) 35-60 ha - nantais 4,5 40 6,1
G61 Vente Bouteille et petit vrac (circuit long) 15-25 ha – Touraine Anjou-saumur 2 22 5,5
Caractéristiques des systèmes représentés
Les systèmes spécialisés en viticulture observés par les Chambres d’agriculture du Val de Loire dans le réseau INOSYS sont typés selon deux critères : le mode de commercialisation (vente directe, vente au négoce et à la coopérative, vente mixte…) et les niveaux des prix de vente souvent en relation avec la nature de l’appellation (Touraine, Muscadet…, d’une part, Sancerre, Saumur-Champigny, Chinon, Vouvray…, d’autre part) induisant une valorisation plus ou moins conséquente.
L’avenir des systèmes en sera ainsi très différent : les systèmes en vente directe en bouteilles continuent à dégager des résultats ; les systèmes à commercialisation par coopératives ou négoces connaissent des difficultés en Touraine et en Muscadet. Les systèmes mixtes sont eux aussi fortement impactés.
En 2014-2015, le réseau a analysé les évolutions en matière de main d’œuvre au sein des systèmes. L’étude a été reprise par la presse spécialisée assez largement. Elle montrait ou confirmait des évolutions importantes dans les profils de métiers, le recours à des prestations de plus en plus diversifiées (caves, logistique, commercialisation).
Les systèmes se distinguent par leur productivité du facteur travail, avec 1 ETP pour :
10 ha en moyenne en système coopérative.
6 à 7 ha en système négoce
5 à 7 ha en système mixte également
2 à 6 ha en système vente directe circuits longs et courts.
9 viTicULTUre
RaisinCoop et négoce
Moût et vin de base Coop et négoce
Vin vrac et négoce Mixte Vin vrac négoce et bouteille
Bouteille et petit vrac en circuit court
Bouteille et petit vrac en circuit long
positionnement dominant de l’’exploitation
60 €/hl eq raisin
80 €/hl
100 €/hl
120 €/hl
300 €/hl
prix moyen raisin et vin vrac
+ vrac
+ bouteilles
G101294 -
12354410
G111294 -
16104494
G311333 2500
24447940
G401956 3420
282411470
G522790 13521
1500032470
G511738 4757
336014560
G601956 6295
315017980
G611822 6795
563620320
Charges vigne €/haCharges opérationnellesproduit brut/haebe/ha
Conseillers réalisateurs
Virginie ARnALDI (CA 18),
Laurence CAILLoL (CA 37),
Christophe JoFFRoy (CA 41),
Elise KoHsER (CA 49),
Alain TRETon (CA 44)
Alexandre DUMonTIER (CRA CVDL)
10 caprins
N° de système description résumée produit (k€)
*1 %
**2 %
ebe (k€)
ebe/Umo familiale (k€)
revenu disponible/Umo familiale (k€)
CAP 221Caprins et grandes cultures :vente en lait ; 110 ha170 chèvres à 800 l - 1,7 UMO fam
200 37 % 28 % 70 41 26
CAP 321aCaprins spécialisés petite surfacevente en lait ; 45 ha200 chèvres à 800 l - 1,7 UMO fam
142 41 % 21 % 32 38 22
CAP 322Caprins spécialisés transformationfromagère et vente directe ; 20 ha65 chèvres à 750 l 1,7 UMO fam + 0,3 UMO salariée
111 19 % 35 % 51 30 24
CAP 323Caprins spécialisés transformationfromagère et vente affineur ; 30 ha110 chèvres à 800 l - 1,7 UMO fam
122 27 % 24 % 59 35 27
CAP 327Caprins et bovin viande ;vente en lait ; 90 ha200 chèvres à 800 l ; 30 VA1,7 UMO fam + 0,3 UMO salariée
195 41 % 25 % 66 39 27
CAP 328Caprins spécialisés transformationfromagère et vente directe ; 35 ha140 chèvres à 800 l1,7 UMO fam + 1,6 UMO salariée
199 29 % 41 % 60 35 22
CAP BIOCaprins spécialisés transformation fromagère et vente directe ; 23 ha, 70 chèvres à 500 litres1.5 UMO familiales
87 17 % 36 % 40 27 20
Campagne de commercialisation 2014 *Colonne 1 : % charges opérationnelles/produit brut**Colonne 2 : % charges de structure hors amortissements et frais financiers/produit brut
Caractéristiques des systèmes représentés
En 2014, le prix du lait progresse de 5.2 % soit 35 €/1000 litres (Source : enquête GEB Institut de l’Elevage). L’Ipampa (Indice des prix d’achat des moyens de production agricole) Lait de chèvre poursuit le repli amorcé en 2013 mais de façon toujours bien timide. Il ne recule que de 2.2 % sur l’année par rapport au niveau record de 2013.
En 2014, les volumes de lait produits évoluent peu, de 0 à 4 % suivant les secteurs. Après un démarrage difficile de la production (sur stocks 2013 de qualité médiocre), le printemps a été propice à la pousse de l’herbe et l’arrière-saison favorable pour le pâturage. Les récoltes de foin 2014 sont abondantes mais de qualité hétérogène.
En 2014, le revenu se redresse chez les spécialisés mais les trésoreries sont encore bien fragiles. La chute du prix des céréales et de la viande bovine, la baisse des aides PAC avec la diminution des DPU et malgré la revalorisation de l’ICHN ont pénalisé les systèmes diversifiés.
Chez les fromagers fermiers, les revenus s’améliorent avec l’augmentation du prix de vente des fromages et dans une moindre mesure, la baisse du prix des concentrés.
11 caprins
2010 2011 2012 2013Total des produits /UMO exploitant 178 700 € 194 500 € 202 700 € 194 100 €Excédent Brut d'exploitation/UMO exploitant 53 700 € 58 200 € 61 500 € 46 700 €% annuités / EBE 49 % 48 % 52 % 66 %Revenu disponible / UMO exploitant 24 000 € 29 600 € 31 900 € 18 000 €
Endettement CT / endettement global 28 % 27 % 27 % 32 %
Moyenne de trésorerie nette globale 18 100 € -4 700 € -1 100 € -10 300 €
Endettement des exploitations, une situation qui se dégrade
35 00030 00025 00020 00015 00010 000
5 0000
- 5 000-10 000
- 15 000
Revenu disponible/UMO exploitant Trésorerie nette globale
Une analyse des résultats des exploitations sur la période 2010-2013 illustre la dégradation de la situation sur un échantillon constant. La diminution du produit face à des charges en augmentation signifiait la diminution de l’EBE et la chute de revenu. En parallèle, les dettes court terme augmentent et la trésorerie se dégrade.
Conseillers réalisateurs
Karine LAZARD (CA18),
Florence PIEDHAULT (CA36),
Vincent LICTEVoUT (Touraine Conseil Elevage),
Benoit FoIsnon (CA41),
Jean yves LHERIAU (CAIAC),
nicole BossIs (Institut de l’Elevage)
12 bovins viande
N° syst desCriptioN résUmée saU (ha)
CharGemeNt (ugB/ha sfp)
prodUit (k€)
CharGes de strUCtUre
(€/ha)
ebe (k€)
paiemeNts direCts
paC/EBE (%)1
bovins charolais spécialisés
11011En zone herbagère, sur 80 ha, une production de broutards lourds1 UMO - 57 vêlages, 82 UGB
80 1,20 101 425 38 84 %
11041En zone herbagère, produire des jeunes broutards lourds et des femelles finies1 UMO - 57 vêlages - 82 UGB
105 1,19 130 400 47 85 %
11070En zone herbagère, sur 200 ha gérés par deux associés, produire des broutards de 10 mois et des vaches finies 2 UMO - 140 vêlages - 208 UGB
200 1,15 250 424 88 88 %
bovins charolais avec cultures en complément
21010En zone herbagère séchante, des broutards précoces associés à des cultures1,2 UM O - 70 vêlages - 96 UGB
125 1,21 129 421 38 92 %
21031En zone herbagère séchante, des broutards repoussés et des femelles finies associés à des cultures 1,5 UM O ( 0,5 salarié) -90 vêlages - 154 UGB
170 1,31 208 486 55 96 %
21040produire des jeunes bovins et des femelles finies avec une conduite intensive1,5 UM O - 53 vêlages - 107 UG
92 1,59 136 510 42 78 %
Caractéristiques des systèmes représentés
N° syst desCriptioN résUmée saU (ha)
CharGemeNt (ugB/ha sfp)
prodUit (k€)
CharGes de strUCtUre
(€/ha)
ebe (k€)
paiemeNts direCts
paC/EBE (%)1
bovins charolais et grandes cultures
31020En zone à potentiel limité, des cultures associées à une production de broutards2 UM O - 60 vêlages - 84 UGB
175 1,32 202 479 49 104 %
13 bovins viande
Une conjoncture de prix 2014 marquée par : Une hausse de la production de gros bovins finis
qui repart en Europe et dans l’hexagone. La baisse du prix du lait a conduit les éleveurs laitiers à faire plus de tri dans leurs troupeaux et s’est traduite par une reprise des sorties des réformes à partir de la fin de l’été. Phénomène inverse chez les éleveurs allaitants, qui ont préféré conserver leurs vaches le temps de connaître les dernières modalités d’application de la réforme de la PAC.
Un très léger sursaut de la consommation hexagonale (+0.4 %/2013) qui ne suffira pas à endiguer une baisse généralisée des prix, liée à une offre accrue mais aussi à un choix de descendre en gamme sur les produits proposés aux consommateurs.
Des exportations en berne, une importation plus marquée de viande « low cost » (provenant de la Pologne).
au niveau des prix, l’année se segmente en 4 périodes :Le premier semestre 2014 : La pénurie de jeunes bovins en Italie fin 2013 s’est traduite par une augmentation des cours de broutards en début d’année. Dans le même temps, le marché allemand affecté par une faible demande a fait pression sur les prix des JB Outre Rhin et français. L’été 2014 : Le rééquilibrage des abattages de viande de femelles sur l’année s’est traduit par une baisse des prix de vaches allaitantes. Celle-ci s’est accentuée en fin d’été lorsque le rythme des réformes des vaches laitières s’est accéléré.Fin d’été–automne : La crise de l’engraissement en Italie et la concurrence avec des animaux polonais ont avancé la baisse importante saisonnière du cours des broutards au mois de juin.
Hiver 2013/2014 : Légère reprise du marché qui a permis une remontée des cours du JB en fin d’année.
2014 : baisse cumulée de tous les produits de l’exploitation, atténuée par un début de baisse des charges
Grandes cultures
En 2014, en raison de récoltes mondiales et françaises de céréales pressenties puis confirmées abondantes sur les marchés mondiaux, les révisions de quantité à la hausse ont ainsi pesé à la baisse sur les prix entre juillet et septembre 2014. Les cours sont remontés d’octobre à la fin de l’année, tout en demeurant inférieurs pour la plupart des céréales et oléagineux à ceux de 2013.
Les prix de cultures ont globalement perdu de 10 % à 22 % de leur prix par rapport à 2013 sur les régions du Bassin Charolais.
A notEr
L’année 2014 a été marquée par une baisse des prix des bovins, mais aussi par une campagne fourragère exceptionnelle : la pousse de l’herbe a été bonne dès le printemps et s’est poursuivie durant toute la période de pâturage. Cette forte disponibilité des fourrages a permis d’une part de constituer des stocks, de bonne qualité et d’autre part de réduire la complémentation des animaux au pré.
14 bovins viandeévolution des chargesDes niveaux de charges qui reculent : ce début de baisse des charges n’est que partiel car les biens et services continuent leur progression.
Les charges opérationnelles ont diminué sur l’année de 5 % à 10 % par rapport à 2013 et se caractérisent par :
Une diminution de l’ensemble des gammes d’aliments complets, azotés et simples (tels que les tourteaux, la pulpe déshydratée)… liées à la baisse des cours des céréales
Une baisse importante des prix des céréales issues de la récolte 2013 et utilisée à partir de l’hiver 2013/2014
Le repli sur le pétrole a entraîné une baisse sur les engrais et les cours de carburant
Les charges de structure se maintiennent au même niveau que 2013 en raison de l’augmentation générale des prix (services et fournitures), bien que pour certains cas types, celles-ci commencent une légère inflexion d’environ 2 %.
Conseillers réalisateurs
Louis-Marie de BoURAynE (CA 18),
Claude VInCEnT (CA 36),
Céline MAZIERE (CA 37),
Christèle PInEAU (Institut de l’Élevage)
évolution des résultats économiques
Le repli des prix des vaches de réformes, et des jeunes bovins, la stagnation du prix des broutards, ne sont pas compensés par une baisse modérée des charges. L’EBE baisse cette année encore en raison de la baisse des DPU, (en moyenne 6,3 %/2013) et de la perte de produit céréales.
Pour les systèmes herbagers, les résultats évoluent de façon assez variée en fonction des systèmes : les excédents bruts d’exploitation, EBE, évoluent dans une plage allant de -2 à -9 % par rapport à 2013.
Pour les systèmes diversifiés avec cultures, les marges cultures sont en forte baisse (en moyenne -13 %), Au final, les EBE perdent de 4 à 12 % par rapport à 2013, selon la part de viande finie et l’importance de la sole en cultures de vente.
15 bovins LaiTCaractéristiques des systèmes représentés
orieNtatioN strUCtUre système foUrraGer Umo lait veNdU
(en litres/an)Nb vl
saU (ha)
ha de GraNdes CUltUres
(dont autocommées)
ebe 2013
évolUtioN2012/2013
de l’ebe
reveNU dispoNible
par umo exploitant
lait + CUltUres de veNte < 6 000L/ha dE CuLtuREs dE VEntE
sAU supérieure à 200 ha
Maïs et herbe voie
stock3,5 700 000 80 250 164 ha
(6ha) 167 730 € - 3 % 32 400 €
Variante irrigation
(15T)3,5 700 000 80 250 172 ha
(3 ha) 172 000 € - 2 % 33 600 €
sAU inférieure à 200 ha
Maïs dominant (46% maïs de la
sFp)2 375 000 50 150 98 ha
(4 ha) 90 700 € 0 % 25 200 €
lait domiNaNt> 6 000L/ha dE CuLtuREs dE VEntE
plus de 600 000 L de lait
Maïs dominant (45% maïs de la
sFp)3,0 690 000 84 145 64 ha
(4,4 ha) 128 230 € + 6 % 36 450 €
350 000 à 600 000 L de lait
Maïs et herbe voie
stock2,5 430 000 60 100 44 ha
(8 ha) 91 780 € + 4 % 24 230 €
Moins de 500 000 L de lait
Maïs et herbe voie pâturage
1,7 285 000 43 62 15 ha(6 ha) 54 570 € + 7 % 23 560 €
revenu disponible par UMo exploitant
70 000 €
60 000 €
50 000 €
40 000 €
30 000 €
20 000 €
10 000 €0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 prévu
16 bovins LaiT
Un PRIx DU LAIT qUI s’AMÉLIoRE, DEs VoLUMEs En AUGMEnTATIon
La hausse du prix du lait sur les 9 premiers mois (environ 20 €/1000l), les possibilités d’accroitre les livraisons et l’excellente année fourragère sont les trois facteurs qui ont permis d’améliorer significativement les résultats économiques des ateliers laitiers. La collecte a été dynamisée par des prix à la production supérieurs au niveau de 2013 et des vaches laitières plus nombreuses. L’embellie sur le prix de la viande se termine fin 2014.
L’année laitière 2014 et ses conséquences
Le coût de production reste élevé avec des charges opérationnelles stables malgré la baisse du prix des concentrés (-4 %) et de l’énergie (-3 %). Sur l’année 2014, les charges d’aliments ont enregistré une légère baisse, mais son incidence reste limitée avec l’augmentation des effectifs et l’évolution de certains postes comme les frais vétérinaires.
Logiquement, les exploitations bovines laitières spécialisées bénéficient fortement de cette bonne conjoncture.
Dans les exploitations associant le lait et les cultures les résultats sont en légère baisse la marge supplémentaire de la production laitière ne compensant qu’en partie la baisse des prix et des rendements des céréales.
Cette année 2014 ne sera pas de trop pour renflouer les trésoreries et pour faire face à la volatilité des marchés. La chute des prix du lait amorcée fin 2014 dégradera sans doute les résultats des exploitations en 2015.
Conseillers réalisateurs
Valérie LERoUx (CA18)
Marie sCHATZKInE (CA45)
Jean-Philippe GARnIER (CA03)
Philippe LoqUET (CA28)
Marthe VIVAnT (CA41)
Pascal THIoU (TAL37)
Jean-Luc REUILLon (Institut de l’élevage)
17 éQUinsCaractéristiques des systèmes représentés
N° système desCriptioN résUmée Umo
salariéesfp (ha)
CharGemeNt (ugB/ha sfp)
Nbre éqUiNs
% éqUiNs pris eN peNsioN
prodUit eN k€
ebe eN k€
marGe brUte atelier éqUiN
eN €/UGb
eq sport spéCialisés
Elevage de chevaux de saut d’obstacles avec quelques pensions, 32 ha, 1.3 UMO
0,2 30 0,77 25 13 % 45 -5 674
eq peNsioNs valorisatioN
Ecurie de pensions travail et sortie des chevaux en compétition avec du coaching de cavaliers, 23 ha, 2.2 UMO
0,6 19 1,1 36 67 % 95 22 2 264
eq éCole d’éqUitatioN/CeNtre éqUestre
Etablissement d’enseignement de l’équitation, 25 ha, 2.1 UMO
0,4 18 - 44 34 % 109 27 3 112
Campagne 2012
Conseillers réalisateursNathalie FoisNoN (CA 18), Marthe ViVANt (CA 41), sophie Boyer (institut de l’elevage)
DES réSULtatS tEChniCo-éConomiqUES 2012 PLUtôt En ProGrESSion PoUr LES SECtEUrS DE SErviCES.
Malgré une conjoncture économique défavorable, la plupart des écuries de pensions et les établissements équestres parviennent à augmenter leur résultat économique. En fait, 60 % d’entre eux voient leur EBE/UMO augmenter. C’est la croissance du nombre de chevaux pris en pension pour les écuries et de la clientèle pour les écoles d’équitation qui leur permet de compenser l’augmentation des charges à la fois opérationnelles et de structures.
En élevage de chevaux de sport, les résultats restent faibles -5 K€ d’EBE/UMO contre -2 K€ en 2011. Un seul éleveur parvient à dégager une EBE/UMO correct de 22 K€ avec une bonne efficience économique de 32 % car il a réussi à réaliser de bonnes ventes et limiter ses charges. En fait, le souci de ces systèmes c’est qu’ils ont des charges opérationnelles élevées liées à l’achat des saillies, la valorisation des chevaux, leur alimentation … alors que les produits générés, très souvent limités aux ventes des chevaux, sont très aléatoires.
GEStion DU ParaSitiSmE ChEz LE ChEvaL : UnE marGE DE ProGrèS iDEntifiéE DanS LES StrUCtUrES éqUinES
L’enquête nationale sanitaire réalisée en 2012 dans le cadre du réseau REFErences a mis en exergue que la gestion du parasitisme n’est pas toujours bien appréhendée par les exploitants. Ils ont trop souvent recours à une vermifugation systématiques avec des protocoles identiques chaque année et donc pas souvent adaptés aux conditions de la structure.Face à l’apparition des phénomènes de résistance aux molécules antiparasitaires, il devient indispensable de gérer durablement le parasitisme pour assurer une bonne santé des animaux et par conséquent maintenir la rentabilité économique des structures. La vermifugation doit donc être raisonnée en favorisant des conditions d’élevage limitant l’infestation parasitaire des chevaux (élimination des crottins, limiter le surpâturage, rotation des pâtures, pâturage mixte…) et en adaptant les traitements. Ces traitements doivent prendre en compte les parasites détectés par la coproscopie et suspectés par les signes cliniques, mais également la saisonnalité, l’âge et l’état physiologique des animaux, le spectre d’activité des molécules et le tarif des produits.
18 voLaiLLes
desCriptioN résUméeNbre de lots par
aN
iNdiCe de CoNsommatioN
marGe poUssiNs alimeNt
par m2/an en €
marGe brUte par m2/an en €
ebe par m2/an en €
reveNU dispoNible
par m2/an en €
poulets standards
production à forte densité (23 poulets / m²). Souches à croissance rapide. Absence de parcours extérieur
6,39 1,693 48,22 31,91 20,18 12,13
dindes standards
production à forte densité (7,81 dindes / m²)Souches à croissance rapide Absence de parcours extérieur
2,35 2,401 47,97 30,13 29,54 9,76
poulets certifiés
production à densité moyenne (19,7 poulets / m²)Souches à croissance moyenne Absence de parcours extérieur
4,37 2,185 41,57 24,50 26,39 6,61
poulets label
production à faible densité (11 poulets / m²)Souches à croissance lenteParcours extérieur
3,24 2,987 42,92 30,42 33,45 13,67
Analyse technico-économique des résultats des élevages avicoles (Observatoire National)
Le poulet standard : On observe une légère amélioration de la rentabilité de cette production. Cela est essentiellement lié à une baisse de l’indice de consommation et du taux de pertes.
Les dindes standards : Stabilité des résultats économiques pour cette production. Pas d’évolution notable des performances techniques.
Poulets certifiés : Légère amélioration des résultats économiques. Cela est lié à une amélioration de l’indice de consommation et une optimisation des charges variables.
Poulets labels : Amélioration des résultats économiques étant donné la progression de la rémunération (résultats techniques constants et équivalent à l’année précédente).
Analyse des résultats
Conseillers réalisateursPhilippe DEBARRE (CA 41),
Agathe KoHL (CA 45)
19 éTUdes eT pUbLicaTions
trajectoire d’exploitations de grandes cultures 2000-2010A l’occasion du recensement agricole, le réseau INOSYS grandes cultures s’est interrogé sur les trajectoires d’exploitations sur 10 ans et les perspectives d’évolution des fermes du réseau. L’analyse montre la diversité des trajectoires au travers du prisme de l’analyse système.
(Juillet 2013 – Synthèse de 2 pages)
Liste des principales études, et des publications qui en découlent, réalisées dans ces dernières années à partir des cas-types ou des exploitations du réseau INOSYS Centre-Val de Loire. Ces documents sont disponibles sur le site de la Chambre régionale d’agriculture du Centre-Val de Loire, page INOSYS : http://www.centre.chambagri.fr/developpement-agricole/inosys.html.
Etude de faisabilité des MAEC systèmes Le changement de programmation européenne a entrainé des modifications importantes dans l’approche des MAEC en les inscrivant dans une logique système. Le réseau a donc simulé l’impact économique potentiel de la MAEC grandes cultures sur trois cas-types emblématiques de la région.
(Sept. 2014 - Synthèse de 10 pages)
Approche du coût de production sur l’atelier bovins viande charolais
Les évolutions de conjonc-ture et des conditions de production vécues récem-ment par les éleveurs bo-vins viande ont fragilisé l’économie des exploita-tions et ont mis à mal leur pérennité et les stratégies de développement envi-sagées pour l’avenir. Les Chambres d’agriculture de la région Centre-Val de Loire estiment que le main-tien des exploitations passe plus que jamais par la connaissance et la maîtrise des coûts de production.
Plaquette de 4 pages - 2011
Itinéraires de commercialisation des vins en vente directe en Val de Loire40 % des volumes de vins sont aujourd’hui sur les circuits professionnels et particuliers à partir des Domaines en Val de Loire. L’enjeu est donc important pour les viticulteurs. La connaissance précise des coûts de gestion et de commercialisation est primordiale dans la maîtrise du coût de production. Bien identifier l’action commerciale, c’est déjà reconnaître cette fonction de l’entreprise. c’est également un élément de connaissance indispensable pour bien gérer la formation du prix du vin.
(Juin 2013 – Synthèse de 6 pages)
L’enjeu du temps de travail dans les systèmes viticoles du Val de Loire La main d’oeuvre représente un tiers des coûts de production du vin conditionné. De fait, les analyses montrent que la rentabilité et la compétitivité de l’entreprise viticole sont liées notamment à la bonne gestion des ressources humaines; les objectifs de cette étude qualitative sont d’analyser les tâches réalisées par le chef d’entreprise et ses salariés et de proposer des pistes de réflexion pour renforcer la compétitivité des entreprises viticoles de demain.
(Mars 2015 – Synthèse de 8 pages)
réussir l’élevage des chevrettes, de la naissance à la mise basLes chevrettes d’aujourd’hui sont le troupeau de demain. L’élevage des chevrettes est un investissement nécessaire qu’il faut valoriser au mieux en veillant à un bon développement de la chevrette et à la réussite de la reproduction. Avec ce guide pratique illustré de repères et de témoignages d’éleveurs, le réseau INOSYS réseaux d’élevages Centre souhaite accompagner dans la réussite l’élevage de vos chevrettes.
(Août 2014- Synthèse de 24 pages)
résultats techniques et économiques 2011-2012 Cette plaquette présente les résultats des exploi-tations suivies dans le cadre du réseau INOSYS ca-prin de la région Centre. Ce réseau s’inscrit dans le cadre du socle national des réseaux d’élevages caprins, comptant 130 exploitations réparties sur le territoire. Cette synthèse régionale s’appuie sur les données 2011/2012 de 33 exploitations.
(Janvier 2013 - Synthèse de 4 pages)
20 éTUdes eT pUbLicaTions
PAC 2015-2019 : Quelles répercussions sur les fermes du réseau Charolais ?Comment se traduisent les modalités d’attribution des aides de cette nouvelle PAC pour les fermes du réseau charolais ? comment évoluent les aides du 1er pilier et du 2nd ? Quels impacts et quelles adaptations possibles ?
(Mars 2015 – Synthèse de 12 pages)
Les grands troupeaux laitiers en région Centre-Val de Loire et AllierEn région Centre-Val de Loire et dans l’Allier, on observe une hausse progressive et régulière des effectifs de vaches dans les troupeaux laitiers. De plus, la restructuration des élevages est pus importante que dans d’autres régions. Les grands trou-peaux de plus de 100 vaches laitières s’inscrivent déjà dans le paysage de notre région. Dans ce contexte, le comité de pilotage du réseau bovin lait a souhaité mieux connaître ces élevages.
(Décembre 2012 - Synthèse de 4 pages)
21 réaLisaTeUrsde ces travaux
réseaU iNosys “boviNs viaNde ”Chambres d’agricultureInstitut de l’élevage
réseaU iNosys “boviNs lait”Chambres d’agricultureInstitut de l’élevageContrôle laitierCoopérative CAIAC
réseaU iNosys “GraNdes CUltUres”Chambres d’agriculture
réseaU iNosys “vitiCUltUre”Chambres d’agriculture du Cher, du Loir-et-Cher, d’Indre-et-Loire, du Maine-et-Loire et de Loire-Atlantique
référeNCes volaillesChambres d’agricultureAFoCG Loiret en bio
référeNCes maraiChaGeChambres d’agricultureAFoCG Loiret
réseaU iNosys “CapriNs”Chambres d’agricultureInstitut de l’élevageContrôle laitierCoopérative CAIAC
réseaU iNosys “éqUiNs”Chambres d’agriculture, Institut de l’élevage
réseaU iNosys “oviNs”Chambres d’agriculture, Institut de l’élevage (accompagnement méthodologie)
Pour tout renseignement, adressez-vous aux correspondants Inosys (voir par production, ou par département, page 22)
INOSYS est un réseau de 200 exploi-tations en région Centre, représentant les systèmes de la région en conven-tionnel et en bio. Ce dispositif, réso-lument complémentaire des autres observatoires (Centres de gestion et RICA notamment), sert à l’information des conseillers et des responsables professionnels dans un objectif de conseil et de prise de décision.Il décrit les systèmes d’exploitations les plus fréquents, dans leur globalité (technique, main d’œuvre, économie, mode de commercialisation), ana-lyse les évolutions de ces systèmes, produit des références sur les inno-vations mises en œuvre et permet de procéder à des simulations.
INOSYS est une action des Chambres d’agriculture de la région Centre-Val de Loire avec, pour la partie élevage, le partenariat direct de l’Institut de l’Elevage. Soutien financier de l’Office FranceAgriMer, du CAS-DAR Ministère de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Forêt.
les CorrespoNdaNts départemeNtaUx etréGioNaUx des Chambres d’aGriCUltUre
sophie AUZEL CherThomas PonsARD Eure-et-LoirClaude VInCEnT Indrenathalie FLABEAU Indre-et-LoireEmmanuel RETIF Loir-et-CherAurélien BoUCHAUD LoiretAlexandre DUMonTIER Centre-Val de Loire
les CorrespoNdaNts de l’iNstitUt del’élevaGenicole BossIs PoitiersChristèle PInEAU Clermont-FerrandJean-Luc REUILLon Clermont-Ferrandsophie BoyER Arnac Pompadoursylvie BRoUARD Limoges
8 € - septembre 2015
Réalisé par la Chambre régionale d’agriculture du Centre-Val de Loire
www.centre.chambagri.frImpression : Concordances
Crédits photos : Chambres d’agriculture
septembre 2015