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INSCRIPTIONS LATINES APTPatrice ARCELIN, Jean-Pierre BRUN, Mireille CORBIER, Françoise DUMASY, Roger HANOUNE, Venceslas KRUTA, Jean-Marie PAILLER, Daniel PAUNIER, Paul VAN OSSEL Centre

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  • INSCRIPTIONS LATINES DE NARBONNAISE

    (I.L.N.) IV

    APT

  • Jacques GASCOU, Philippe LEVEAU, Jérôme RIMBERT

    INSCRIPTIONS LATINES DE NARBONNAISE

    (I.L.N.) IV APT

    XLIV supplément à Gallia

    CNRS EDITIONS

  • Directeur : Fanette LAUBENHEIMER

    Comité de rédaction : Patrice ARCELIN, Jean-Pierre BRUN, Mireille CORBIER,

    Françoise DUMASY, Roger HANOUNE, Venceslas KRUTA, Jean-Marie PAILLER, Daniel PAUNIER, Paul VAN OSSEL

    Centre national de la recherche scientifique Revue Gallia

    Maison René Ginouvès 21, allée de l' Université

    F-92023 NANTERRE CEDEX

    Téléphone : 01 46 69 24 28 ou 01 46 69 24 29

    © CNRS ÉDITIONS, Paris, 1997 ISBN : 2-271-05511-3 - ISSN : 0072-0119

  • Carte 1. La Gaule narbonnaise. En trait noir, la cité d'Apt.

  • AVANT-PROPOS

    Les auteurs tiennent à remercier les personnes qui les ont aidés en leur communiquant des informations relatives aux inscriptions publiées dans ce recueil ou des photographies, ou encore en les autorisant à examiner et à photographier des inscriptions en leur possession.

    Nos remerciements vont tout particulièrement à M. G. Barruol, directeur de recherche au C.N.R.S., et à M. Ph. Borgard, archéologue départemental (Service d'Archéologie du Conseil Général de Vaucluse), ainsi qu'à M. A. Kaufmann, conservateur des musées du Lubéron, Mme I. Battez, conservateur du musée de Cavaillon, Mme O. Cavalier et M. P Pourvoyeur, conservateurs du musée Calvet d'Avignon. Nous remercions pour son aide le Service régional de l'Archéologie d'Aix-en-Provence, et, pour leurs remarques et suggestions concernant notre texte, nos collègues Mme M. Corbier et MM. R. Hanoune et J.-M. Roddaz.

    Nous adressons aussi nos remerciements aux personnes suivantes : MM. C. Belliard (Aix-en- Provence) ; J. Bénard (Apt) ; H. Bonnetain (Saignon) ; R. Bruni (Buoux) ; M. Charles (Viens) ; M. Dubois (Saint-Saturnin) ; N. Élagoune (Gargas) ; J. Geoffroy (t) (Saint-Saturnin) ; Mlle Y. Guigou (Apt) ; MM. H. Joubert (Simiane-la-Rotonde) ; G. Lattu (Sivergues) ; M. Magenties (Céreste) ; M. Mamalet (Saint-Saturnin) ; Mme M. Manahiloff (Roussillon) ; M. H. Marchesi (Avignon) ; Mlle P. Micanel (Apt) ; MM. J. Mouraret (Saint-Saturnin) ; A. Nagy (Budapest) ; Mme M. Nativel (Gigondas) ; M. E. Obled (Saint-Saturnin) ; Mme H. Oggiano (Cadenet) ; M. L. Pellecuer (Apt) ; Mmes D. Peyric (Céreste) ; C. Pion (Apt) ; MM. G. Sobin (Goult) ; C. Voyez (Villemus).

    Nous remercions les photographes du Centre Camille Jullian, Mme Chr. Durand, MM. A. Chéné, Ph. Foliot et G. Réveillac, qui ont pris la plupart des clichés qui illustrent cet ouvrage et en ont assuré le développement, et M. M. Borély, dessinateur de notre centre, qui a mis au point les cartes qui accompagnent notre texte.

    Nous remercions le C.N.R.S. qui, grâce aux crédits accordés au G.D.R. « Inscriptions latines des Gaules », a permis d'assurer les missions nécessaires à la préparation de ce volume.

    Nous tenons à exprimer notre reconnaissance à Mme F. Laubenheimer, directeur de G allia, qui, comme elle l'avait déjà fait auparavant pour le volume concernant les inscriptions d'Aix-en- Provence, de même que les anciens directeurs, MM. P.- M. Duval et Chr. Goudineau, pour les précé- dents volumes des I.L.N., a bien voulu accueillir ce livre dans les suppléments de cette revue, ainsi qu'aux responsables de C.N.R.S. Éditions pour la part qu'ils ont prise à la préparation de cette publication.

    Ce n'est pas sans émotion que nous voudrions pour finir évoquer la mémoire de M. M. Le Glay, qui avait encouragé de ses efforts et de ses conseils l'entreprise des I.L.N. et l'a véritablement susci- tée, et de M. A. Chastagnol, qui y avait lui-même collaboré étroitement et a aidé de ses avis éclairés les auteurs des volumes concernant Fréjus et Aix-en-Provence.

  • PRINCIPES DE PUBLICATION ADOPTÉS DANS CETTE ÉDITION

    Division géographique : Nous donnons d'abord les inscriptions trouvées à Apt même, puis, localité par localité, les

    autres inscriptions du territoire de cette cité, de l'est à l'ouest. Nous réservons un chapitre spécial, placé à la fin de ce corpus, pour les milliaires. Ces derniers sont disposés dans l'ordre chronologique des empereurs mentionnés.

    Ordre des inscriptions : Nous répartissons pour chaque localité les inscriptions selon l'ordre traditionnel suivant : 1. Inscriptions sacrées (ordre alphabétique des divinités). 2. Inscriptions impériales (ordre chronologique des empereurs). 3. Inscriptions publiques mentionnant des sénateurs, des chevaliers, des soldats, des magistrats

    municipaux, des prêtres, dans cet ordre (ordre alphabétique des noms dans chaque série). 4. Autres inscriptions non funéraires. 5. Épitaphes : a) magistrats et fonctionnaires de l'État ; b) soldats ; c) magistrats municipaux ; d)

    prêtres ; e) professions et métiers ; d) indications géographiques ; e) épitaphes métriques ; f) autres épitaphes, dans l'ordre alphabétique du nom du défunt ou, à défaut, du dédicant.

    6. Fragments d'épitaphes qui ne livrent aucun nom et fragments d'inscriptions dont la nature est incertaine, dans l'ordre alphabétique du début de chaque fragment.

    Présentation des inscriptions : Chaque notice indique successivement (certaines des rubriques a à e peuvent faire défaut lors-

    qu'il s'agit d'inscriptions perdues, ou conservées, mais pour lesquelles toutes les précisions concer- nant le lieu et la date de découverte ne nous ont pas été transmises) :

    a) par qui et quand l'inscription a été découverte ou pour la première fois signalée ; b) le lieu de la découverte ; c) le lieu de conservation ; d) la description de la pierre : nature de la pierre, forme du monument, éléments de décoration

    qu'il comporte, etc. ; e) les dimensions de l'inscription, en centimètres, dans l'ordre suivant : h. (= hauteur) ; 1. (= lar-

    geur) ; ép. (= épaisseur) ; dans le cas des bornes cylindriques, nous indiquons après la hauteur : d. (= diamètre) ; dimensions du champ épigraphique (éventuellement) ; h.d.l. (= hauteur des lettres) : L. 1 (= ligne 1) :... ; L. 2 (= ligne 2) :...

  • f) la bibliographie : nous ne donnons pas la bibliographie antérieure au C., exception faite pour les publications et les manuscrits dont O. Hirschfeld n'a pas eu connaissance.

    g) le texte : les inscriptions sont en principe transcrites en minuscules, avec alignement à gauche et ponctuation. Toutefois, lorsqu'il s'agit de simples fragments impossibles à restituer, ou lorsque des problèmes d'interprétation ou de lecture imposent de livrer au lecteur le document tel que nous l'avons identifié avant toute tentative de transcription en minuscules, nous reproduisons le texte en capitales, en respectant autant que possible la disposition des lignes sur la pierre, mais en utilisant une typographie ordinaire, ce qui exclut toute tentative de reproduire la forme des lettres. Nous fai- sons suivre le texte de sa traduction, sauf lorsqu'il est reproduit en capitales : dans ce cas la traduc- tion est donnée après la transcription en minuscules, dans le corps du commentaire. Viennent ensuite les remarques éventuelles sur la forme ou la qualité des lettres, et l'apparat critique : nous ne donnons pas les lectures antérieures au C., sauf lorsqu'elles nous paraissent mériter quelque consi- dération. Enfin, suit un commentaire, à la fin duquel nous proposons, lorsque c'est possible, une ten- tative de datation. Nous nous sommes notamment fondés, en ce qui concerne la datation des épi- taphes, sur les publications suivantes : A. AUDIN et Y. BURNAND, « Chronologie des épitaphes romaines de Lyon », RE A, 61, 1959, p. 320-352. - Y. BURNAND, « Chronologie des épitaphes de Vienne (Isère) », REA, 63,1961, p. 291-313. - E. DEMOUGEOT, « Stèles funéraires d'une nécropole de Lattes », RAN, 5, 1972, p. 49-116. - M. LE GLAY, « Remarques sur l'onomastique gallo-romaine », L'onomastique latine, Paris, 1977, p. 269-276. - ID., « Les critères onomastiques de datation », Les Inscriptions latines de Gaule Narbonnaise. Actes de la table ronde de Nîmes, 25-26 mai 1987, Nîmes, 1989, p. 13-19. - Y. BURNAND, « La datation des épitaphes en Narbonnaise d'après le formulaire funéraire : possibilités et limites », ibid., p. 21-28. - ID., « La datation des épitaphes romaines de Lyon : remarques complémentaires », Inscriptions latines de Gaule Lyonnaise, Actes de la table ronde de novembre 1990, Lyon, 1992, p. 21-26.

    Nous ne répéterons pas à la fin de chaque commentaire les critères sur lesquels nous étayons nos datations et n'introduirons une discussion que lorsque des cas un peu délicats se présenteront, exigeant des précisions particulières. Dans les autres cas, nous utiliserons implicitement, quand le contenu même du texte ne fournit pas de datation exacte, les critères généraux suivants, qui ne constituent pas des termini parfaitement précis, mais des approximations :

    Duo nomina (prénom + gentilice non suivi d'un cognomen) : période pré-claudienne.

    Duo nomina (gentilice + cognomen sans prénom) : système rare jusqu'au milieu du II siècle, fréquent à partir de cette période, et qui s'impose dans la majorité des cas à partir du milieu du III siècle.

    Absence de la formule Dis (ou Diis) Manibus : inscriptions d'époque julio-claudienne, le plus souvent.

    La même formule est donnée sans abréviation ou partiellement abrégée (Dis Man. ou Dis Manib.) entre la fin de l'époque julio-claudienne et la fin du premier quart du II siècle bien que, dès cette époque, on rencontre D. M. qui s'impose à partir de 125 ap. J.-C. environ.

    Nom du défunt au nominatif : se rencontre très souvent à l'époque julio-claudienne. Le datif, aussi, apparaît fréquemment à cette époque, mais se maintient à une époque plus tardive, à côté du génitif.

    Épithètes laudatives et affectives : rares à l'époque julio-claudienne ; se rencontrent occasion- nellement à l'époque flavienne et jusqu'au premier quart du II siècle. Très courantes après cette date.

  • Indications d'âge : rares à l'époque julio-claudienne, mais elles peuvent manquer aussi dans des épithètes plus tardives.

    D'une façon générale, plus une épitaphe est concise, plus elle a de chances d'appartenir à une date haute.

    Écriture : ce critère est trop imprécis pour offrir des termini assurés. Nous l'évoquerons seule- ment dans des cas très particuliers.

    Signes utilisés : (abc) résolution d'une abréviation [abc] restitution de lettres disparues suppression de lettres gravées par erreur [[ abc ]] martelage [—] lacune non restituable de longueur indéterminée [...] lacune non restituable de longueur déterminée : chaque point indique une lettre man-

    quante point en bas de la ligne = lettre partiellement conservée non restituable

    —] lacune au début d'une inscription, quand on ne peut déterminer le nombre de lignes manquantes

    [— lacune à la fin d'une inscription, quand on ne peut déterminer le nombre de lignes manquantes

    Aa lettre incomplète mais certaine lettres en ligature point au milieu de la ligne = point de séparation (dans les textes donnés en capitales)

  • ABRÉVIATIONS

    Pour toutes les revues recensées dans L'Année Philologique, les sigles adoptés sont ceux que donne cette publication, à une exception près : nous utilisons l'abréviation AE pour L 'Année Epi- graphique.

    OUVRAGES ET ÉTUDES

    ALFÖLDY = G. ALFÖLDY, Die Personennamen in der römischen Provinz Dalmatia, Heidelberg, 1969.

    BARRUOL = G. BARRUOL, Les peuples préromains du sud-est de la Gaule. Étude de géographie historique, Paris, 1969 (2 tirage : 1975).

    BUECHELER, CLE = F. BUECHELER, Carmina Latina epigraphica, 3 vol., Leipzig, 1895-1926, réimp. Amsterdam, 1972.

    C. = Corpus Inscriptionum Latinarum, volume XII, Berlin, 1888. C., I ; C., II ; C., III, etc. = Corpus Inscriptionum Latinarum, volumes I, II, III, etc., Berlin, années

    1863 et suivantes.

    CIL = sigle employé pour désigner le Corpus Inscriptionum Latinarum dans son ensemble. CAGNAT = R. CAGNAT, Cours d'épigraphie latine, 4 éd., Paris, 1914. DUVAL = P.-M. DUVAL, Les dieux de la Gaule, 2 éd., Paris, 1976. ESPÉRANDIEU, Recueil = É. ESPÉRANDIEU, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule

    romaine, Paris, 1907-1938, réimp. Ridgewood, puis Farnborough, 1965-1966. EVANS = D. E. EVANS, Gaulish Personal Names. A Study of some Continental Celtic Formations,

    Oxford, 1967. FOR, VI = Forma Orbis Romani. Carte archéologique de la Gaule romaine dressée sous la direction

    de A. Blanchet. Fascicule VI : Carte et texte complet du département des Basses-Alpes, par H. DE GÉRIN-RICARD et A. BLANCHET, Paris, 1937.

    FOR, VII = Forma Orbis Romani... Carte et texte complet du département de Vaucluse, par le Chanoine J. S AUTEL, Paris, 1939.

    FRESCHI = A. FRESCHI, « I culti preromani delle Alpi Occidentali e la valle d'Aosta », RELig, 41-42,1975-1976, pp. 20-37.

    HOLDER = A. HOLDER, Alt-Celtischer Sprachschatz, 3 vol., Leipzig, 1896-1907, réimp. Graz, 1961-1962.

  • ILCV = E. DIEHL (J. MOREAU et H.-I. MARROU pour le 4 vol.), Inscriptiones Latinae Christianae Veteres, 4 vol., Berlin, 1961 et 1967.

    ILGN = É. ESPÉRANDIEU, Inscriptions Latines de Gaule (Narbonnaise), Paris, 1929. ILLRP = A. DEGRASSI, Inscriptiones Latinae liberae rei publicae, 2 vol., Florence, 1957-1963. ILN - Aix-en-Provence = J. GASCOU, Inscriptions latines de Narbonnaise - III. Aix-en-Provence,

    44e suppl. à Gallia, Paris, 1995. ILN - Antibes = A. CHASTAGNOL, La cité d'Antibes, dans Inscriptions Latines de Narbonnaise -

    II. Antibes, Riez, Digne, 44 suppl. à Gallia, Paris, 1992. ILN - Fréjus = J. GASCOU et M. JANON, Inscriptions Latines de Narbonnaise - Fréjus, 44 suppl. à

    Gallia, Paris, 1985. ILS = H. DESSAU, Inscriptiones Latinae Selectae, 5 vol. Berlin, 1962. IMC = É. ESPÉRANDIEU, Musée Calvet. Inscriptions antiques, Avignon, 1900. KAJANTO = I. KAJANTO, The Latin Cognomina, Helsinki, 1965. KÖNIG = I. KÖNIG, Die Meilensteine der Gallia Narbonensis. Studien zum Straβenwesen der

    Provincia Narbonensis (Itinera Romana, 3), Berne, 1970. LASSALLE = V. LASSALLE, « Essai de datation des stèles à sommet cintré de Nîmes »,

    Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, XXXVII et XXXVIII congrès (Limoux, Nîmes), 1964-1965, Montpellier, 1966, pp. 117-122.

    LAVAGNE = H. LAVAGNE, « Les dieux de la Gaule Narbonnaise : ' romanité ' et romanisation », JS, 1979, pp. 155-122.

    PAPE = W. PAPE et G. E. BENSELER, Wörterbuch der griechischen Eigennamen, 3 éd., Brunswick, 1863-1870.

    PIRSON = J. PIRSON, La langue des inscriptions de la Gaule, Bruxelles, 1901, réimp. 1967. RE = Paulys Realencyclopädie der Classischen Altertumswissenschaft, Stuttgart, années 1893 et sui-

    vantes.

    REM = Revue Épigraphique du Midi de la France. RIB = R. G. COLLINGWOOD et R. P. WRIGHT, The Roman Inscriptions of Britain, I, Oxford,

    1965.

    RIG, I = M. LEJEUNE, Recueil des Inscriptions Gauloises (R. I. G.), vol. I, Textes gallo-grecs, 45 suppl. à Gallia, Paris, 1985.

    SCHULZE = W. SCHULZE, Zur Geschichte Lateinischer Eigennamen, Abhandlungen der königl. Gesellschaft der Wissenschaften zu Göttingen, Phil.-Hist. Klasse, Neue Folge V, n° 5,1904, réimp. Berlin-Zurich-Dublin, 1966.

    SOLIN = H. SOLIN, Die Griechischen Personennamen in Rom. Ein Namenbuch, 3 vol., Berlin-New York, 1982.

    SOLIN et SALOMIES = H. SOLIN et O. SALOMIES, Repertorium nominum gentilium et cogno- minum Latinorum, nouvelle édition, Hildesheim-Zurich-New York, 1994.

  • TLL = Thesaurus Linguae Latinae, Leipzig, années 1900 et suivantes. WALTZING = J.-P. WALTZING, Étude historique sur les corporations professionnelles chez les

    Romains, Bruxelles, puis Louvain, 4 vol., 1895-1900, réimp. Hildesheim-New York, 1970. WHATMOUGH = J. WHATMOUGH, The Dialects of Ancient Gaul, Harvard, 1970.

  • INTRODUCTION

  • APT ET SON TERRITOIRE

    Des origines à la colonie latine

    Sur les origines de la ville d'Apt, nos connaissances sont fort limitées. Nous devons toutefois à G. Barruol d'avoir, à partir des informations de Strabon, 4, 6, 4 et de Pline, N.H., 3, 36, tenté d'appor- ter quelques lumières sur la dénomination et la situation probables du peuple dont la ville d'Apt fut le chef-lieu à la fin de la République romaine et sous l'Empire Énumérant du nord de Marseille jusqu'aux pays des Allobroges les populations du sud-est de la Gaule, Strabon écrit : Μετὰ δὲ τοὺς Σάλυας Αλβιεῖς καὶ Ἀλβίοικοι καὶ Οὺοκόντιοι νέμονται τὰ προσαρκτία μέρη τῶν ὀρῶν. παρατε ίνουσι δὲ οἱ Οὐ οκόντιοι μέχρι Ἀλλοβρ ί ϫων... « Après les Salyens viennent les Albiens, les Albièques et les Voconces, qui occupent la partie septentrionale du massif. Les Voconces s'éten- dent jusqu'aux frontières des Allobriges... » (trad. F. Lasserre).

    D'après BARRUOL, p. 274, les « Albiens » et les « Albièques » (en latin les Albici) ne sont pas deux peuples distincts, comme inciterait à le croire l'énumération de Strabon, « mais deux ethniques correspondant en fait à un même peuple... L'ethnique Albieis (*Albii), le plus ancien, aurait été lati- nisé en Albici et transcrit en grec sous la forme Ἀλβίοικοι ». Cette assimilation des deux ethniques cités par Strabon n'a pas fait l'objet de critiques circonstanciées. Elle n'est pas admise par F. Lasserre dans le lexique des noms de lieux qui fait suite à sa traduction du livre IV de Strabon

    Les travaux de M. Casevitz sur les composés en -οικος confirment l'opinion de G. Barruol sur l'identité des Albieis et des Albioikoi : dans les ethniques, le suffixe -εύς indique « une particularité ethnique assumée comme caractère national », comme l'a montré J.-L. Perpillou à partir d'un cor- pus d'ethniques et a une fonction abréviative. Albioikoi apparaît comme une formation composée par rapport à Albieis et le κα ί du texte de Strabon serait à prendre dans le sens de « ou ». Il se peut qu'il y ait eu confusion de κα ί et de ἤ : κα ί viendrait d'une mélecture de ἤ (= « ou »), cette lettre p o u v a n t ê t r e c o n f o n d u e a v e c l ' a b r é v i a t i o n d e κα ί d a n s l a m i n u s c u l e d e s m a n u s c r i t s

    G. Barruol estime que l'on doit exclure que les Albici se soient trouvés autour de Riez (Reii), contrairement à ce qui a été souvent soutenu : le fait que le nom préromain de la ville de Riez, Alebaece, ait une racine identique à celle de l'ethnonyme Albici, ne saurait prouver que le peuple des Reii ait été une fraction des Albici. En fait, les Albiens / Albici doivent être localisés plus à

    1. G. BARRUOL, Les peuples préromains du sud-est de la Gaule, Paris, 1969, p. 273-277 [= BARRUOL]. 2. Ou mieux, comme traduit G. Barruol, « les régions septentrionales des montagnes », l'expression τῶν

    ὀρῶν désignant les Préalpes auxquelles correspondent non pas un, mais plusieurs massifs. 3. F. LASSERRE, éd. et trad. de Strabon, Géographie, t. II (livres III et IV), Collection des Universités de

    France, Paris, 1966, p. 224. 4. J.-L. PERPILLOU, Les substantifs grecs en -εύς, Paris, 1973, p. 336. 5. Communication de M. Casevitz. Voir aussi, de cet auteur, Le vocabulaire de la colonisation en grec

    ancien. Étude lexicologique, Paris, 1985. 6. Cf. G. BARRUOL, « Le territoire des Albiques », RELig, 24,1958, p. 228-256. Cet auteur a ultérieurement

    renoncé à soutenir la thèse défendue dans cet article, p. 235-239, selon laquelle il conviendrait de corriger le texte de Pline, NH, 3, 36 : Apta Iulia Vulgientium, Alebaece Reiorum Apollinarium en Apta Iulia Vulgientium, Albici, Apollinaris Reiorum, de façon à faire disparaître le nom Alebaece dans la dénomination de Riez. Voir en effet, du même auteur, « Un cadre administratif et religieux des Alpes du Sud : Riez », Archeologia, n° 21, 1968, p. 20-26 ; Id., Les peuples préromains,.., Paris, 1969, p. 218-219 ; Id., article « Alebaece Reiorum Apollinarium », The Princeton Encyclopaedia of Classical Sites, Princeton, 1976, p. 35.

  • l'ouest, entre les Salyens au sud, les Voconces à l'est et au nord et les Memini à l'ouest. Ils doivent donc se situer en gros à l'endroit même de la ciuitas Aptensium du Bas-Empire puis du diocèse d'Apt, c'est-à-dire dans « tout le bassin moyen et supérieur du Calavon, affluent de la Durance ». Il met en rapport la dénomination des Albici avec celle du dieu Albiorix, attesté à Saint-Saturnin- d'Apt (n° 95) et peut-être à Montsalier (n° 55), et aussi avec le nom du plateau d'Albion, à environ 20 km au nord d'Apt. Ce point de vue ne peut pas être admis sans réserves. Il est risqué de se fonder sur la ressemblance de deux ethniques dans une aire géographique où les noms comportant la racine Alb- sont particulièrement fréquents. L'hypothèse de l'existence d'une grande tribu des Albiques comporte un certain nombre d'arrière-plans d'ordre historique qui incitent à la plus grande prudence

    Les Albici sont mentionnés à plusieurs reprises par César dans son Bellum Ciuile. Alliés fidèles de Marseille depuis longtemps, ces barbares habitaient les montagnes qui dominent cette ville. Ils avaient pris fait et cause pour la cité phocéenne lors de son conflit avec César en 49 av. J.-C. et fait preuve d'un grand courage Après la défaite de Marseille, les Albiques eurent sans doute à subir des représailles de César. BARRUOL, p. 276, suppose que leur capitale, qu'il identifie avec l' oppidum de Péréal (à 7 km au nord-ouest d'Apt, dans la commune de Saint-Saturnin-d'Apt), fut détruite et « remplacée par une ville romaine créée de toutes pièces à quelques kilomètres de là, sur la route des Alpes, Apta Iulia ». Son nom est typiquement romain et non pas indigène, contrairement à ce que l'on a pu prétendre L'emplacement aurait été choisi, selon le même auteur, pour son impor-

    7. La ciuitas Aptensium est nommée dans la Notitia dignitatum, éd. 0. Seeck, Berlin, 1876, p. 255 : elle fai- sait alors partie de la province de Narbonnaise Seconde, qui avait pour métropole la ciuitas Aquensium. On date la Notitia Dignitatum d'environ 428 ap. J.-C., mais certaines de ses informations peuvent remonter à une date antérieure, jusqu'en 408, cf. A. CHASTAGNOL, REL, 42, 1964, p. 162.

    8. À la fin de son article sur le territoire des Albiques, Guy Barruol écrit : « Le fait que c'est dans cette région que le toponyme Albion s'est le mieux conservé prouve que la région ainsi nommée préexistait à la création des cités. Les lois de la géographie sont quasi-immuables et les limites naturelles des peuples gaulois se retrouvent dans le tracé des circonscriptions romaines, des évêchés et des baillages. Aujourd'hui encore une certaine unité — non sans vicissitudes — perdure dans cette boucle de la Durance... », et G. Barruol cite C. Jullian: « Ce lien entre le sol et les hommes était si naturel et si puissant, qu'après 2000 ans de vie nationale la plupart des " pays de France " observent encore une manière à eux de parler, de penser et de travailler ». Ces quelques lignes représentent un point de vue caractéristique de l'époque où Guy Barruol les écrivait. La référence à la notion de « pays » élaborée par l'école géographique française et à Vidal de la Blache est préci- sée par la citation de Camille Jullian.

    9. B. C., I, 34,4 ; 56, 2 ; 57, 3 ; 58, 4 ; II, 2, 6; ; 6, 3. 10. B. C., I, 34, 4 : Albicos, barbaros homines qui in eorum fide antiquitus erant montesque supra Massiliam

    incolebant, ad se uocauerant [Massilienses], 11. B. C., I, 57, 3 (lors de la première bataille navale entre la flotte de César et celle des Marseillais, dans

    laquelle les Albici ont été enrôlés) : neque multum Albici nostris uirtute cedebant, homines asperi et montani et exercitati in armis. Cf. aussi II, 6, 3 (seconde bataille navale).

    12. Apta est un qualificatif signifiant [la cité] « harmonieuse », « proportionnée », ou encore « favorable » : cf. G. BARRUOL, « Essai sur la topographie d'Apta Julia », RAN, 1, 1968, p. 102. Aptus, -a est utilisé comme cognomen dans l'onomastique latine. Des esclaves et des affranchis le portent souvent : cf. TLL, II, c. 335, s.v. Aptus, et I. KAJANTO, p. 73,134, 286. De fait, des adjectifs relatifs à des qualités morales sont donnés fréquem- ment comme noms à des esclaves.

    13. C. ROSTAING, Essai sur la toponymie de la Provence, Paris, 1950, p. 55. Pour HOLDER, I, c. 167, Apta est un toponyme ligure.

  • tance stratégique sur la grande voie militaire d'Italie en Gaule méridionale qui passait par les val- lées de la Doire, de la Durance et du Calavon. La nouvelle ville aurait eu en outre pour fonction de coloniser et de romaniser les indigènes qui, en soutenant la cause de Marseille, avaient marqué leur hostilité à César. « Politiquement, militairement, économiquement, Apt se substituait à Péréal » (BARRUOL, p. 276).

    Pline parle d'Apta Iulia Vulgientium, et non Albicorum. Mais, d'après G. Barruol, Vulgientes n'est pas un ethnique de peuple, mais plutôt un ethnique de ville ou de pagus. Les Vulgientes seraient les habitants de l'oppidum auquel se substitua Apta Iulia.

    Il faut insister sur la rupture introduite par Rome dans un système ethnique dont le substrat celto-ligure demeure mais auquel est surimposé un cadre romain. Des chercheurs ont mis l'accent sur cet aspect territorial et administratif de la romanisation à propos des conclusions qu'il convient de tirer d'une observation faite depuis fort longtemps sur l'onomastique des chefs-lieux des cités gauloises. Ceux-ci prirent pour la plupart le nom du peuple qu'ils administraient; mais ce triomphe de l'élément gaulois n'a pas la signification politique que certains lui ont prêtée : « Loin de signaler le triomphe des réactions indigènes, le phénomène exprimait en définitive, à la fois le succès de l'ur- banisation, comme l'a bien souligné L. Maurin, et celui de Rome, qui, derrière le respect extérieur des traditions locales, n'[en] avait pas moins réussi à imposer aux cités, avec l'autorité du chef-lieu, sa propre conception du gouvernement » Dans le cas de Iulia Apta, nulle trace des Albieis (ou des Albici) sur le territoire desquels la ville dut être fondée ni des Vulgientes nommés par Pline À tous égards, cette ville est en rupture avec le passé préromain et il ne paraît pas y avoir lieu de cher- cher à retrouver dans le territoire qu'elle avait à administrer une coïncidence précise avec le sys- tème tribal qui précédait.

    Si la fondation d'Apt est vraisemblablement césarienne, comme l'indique le qualificatif Iulia qui suit le nom d'Apta, on hésite sur le point de savoir à qui Apt doit d'avoir été élevé au rang de colonie latine, César ou Octave avant 27 av. J.-C. Le titre de la colonie d'Apt, colonia Iulia, sans

    14. J.-P. BOST et G. FABRE, « Quelques problèmes d'histoire dans deux cités de l'Aquitaine méridionale à l'époque gallo-romaine », Aquitania, 1,1983, p. 36.

    15. G. BARRUOL, « Le territoire des Albiques » (supra, n. 6), p. 238, croyait que le nom des E̓λύκωκoι (= Elycoci) cités dans Ptolémée, II, 10, 2, dont le chef-lieu est Albaugusta (̓Eλύκωκoι καὶ πόλις αὐτῶν Ἀλβαυχoύστα), était peut-être une corruption pour Ἀλίβoικoι ou λ̓ίβωκοι (= Albiques). Albaugusta aurait été une leçon défectueuse pour Apta Iulia (Augusta ??). Mais, dans Les peuples préromains..., p. 272, il est beau- coup plus prudent et reconnaît qu'Apta n'eut jamais le titre d'Augusta, et il conclut ainsi après avoir envisagé plusieurs hypothèses sur la possible situation des Elycoci : « Il est impossible d'identifier et de localiser cette peuplade ».

    16. Dans son article « Essai sur la topographie d'Apta Julia » (supra, n. 12), G. Barruol insiste d'ailleurs très fortement sur la nouveauté de la ville romaine. Rien d'indigène n'est connu, ni niveau archéologique, ni toponyme : « Le toponyme Apta n'est pas un nom indigène, mais un qualificatif de création romaine et typique- ment latin comme Valentia, Potentia, Fauentia, etc. » (dans RAN, 1, 1968, p. 102).

    17. À comparer avec le nom de Forum Iulii, fondation césarienne qui a parfois été appelée Forum Iulium, cf. Cicéron, Ad Fam., 10, 15, 3 ; Tacite, Ann., II, 63 ; ou, en grec, Φόρoν Ἰoύλιoν (Strabon, 4, 1, 9) ou Φόρoς Ἰoύλιoς [variante manuscrite : Ἰoυλίoυ] (Ptolémée, II, 10, 8). La dénomination d'Apt est d'après Pline, comme on l'a vu (cf. supra, n. 3), Apta Iulia Vulgientium ; Apta Iulia d'après l'ltinerarium Antonini, 343, 3 (mais Apte Iulia, ibid., 388,4), la Table de Peutinger, III, 1, et les gobelets de Vicarello.

    18. C., 1005, 1114 (= n° 22), 1116 (= n° 23), 1118 (n° 28), 1120 (= n° 27). Les abréviations attestées sont les suivantes : col. Iul. Apta ; col. I. Apt. ; col. Iul. Apt. ; col. Iulia Apta ; c. I. Apt.

  • SUPPLÉMENTS À GA LLIA

    1. H. ROLLAND, Fouilles de Glanum (Saint-Rémy-de- Provence), 1946, De Boccard, 160 p., 109 fig., XVII plans (épuisé).

    II. J. FORMIGÉ, Le trophée des Alpes (La Turbie), 1949, 110 p., 13 fig., 49 pl. (épuisé).

    III. H. ROLLAND, Fouilles de Saint-Blaise (Bouches-du- Rhône), 1951, 290 p., 186 fig., 2 plans (épuisé).

    IV. P. WUILLEMIER, Fouilles de Fourvière à Lyon, 1951, 87 p., 8 fig., 8 plans, XX pl. (épuisé).

    V. F. BENOIT, Sarcophages paléochrétiens d'Arles et de Marseille, 1954,88 p., XLIX pl. (épuisé).

    VI. G. CHENET et G. GAUDRON, La céramique sigillée d'Argonne des II et III siècles, 1955, 249 p., 63 fig., 5 tabl. (épuisé).

    VII. H. ROLLAND, Fouilles de Saint-Blaise (1951-1956), 1956, 95 p., 56 fig., IV plans (épuisé).

    VIII. G. FAYDER-FEYTMANS, Recueil des bronzes de Bavai, 1957, 140 p., 2 plans, LVII pl.

    IX. Abbé P. MOUTON et R. JOFFROY, Le gisement auri- gnacien des Rois à Mouthiers (Charente), 1958, 141 p., 46 fig. (Préhistoire).

    X. RECUEIL GÉNÉRAL DES MOSAÏQUES DE LA GAULE I. 1. H. STERN, Province de Belgique, partie Ouest,

    1957,105 p., LVI pl. (reproduction, 1979). I. 2. H. STERN, Province de Belgique, partie Est, 1960,

    94 p., LXI pl. (épuisé). I. 3. H. STERN, Province de Belgique, partie Sud, 1963,

    184 p., XCIX pl., 1 carte (épuisé). II. 1. H. STERN, Province de Lyonnaise, Lyon, 1967,

    143 p., XCVIII pl., 1 plan (épuisé). II. 2. H. STERN et M. BLANCHARD-LEMÉE, Province de

    Lyonnaise, partie sud-est, 1975, 152 p., LXXXIV pl. II. 3. J.-P. DARMON et H. LAVAGNE, Province de

    Lyonnaise, partie centrale, 1977, 202 p., CXXXVII pl., 1 plan.

    II. 4. M. BLANCHARD-LEMÉE, avec la collaboration de J.-P. DARMON et de X. BARRAL I ALTET, Province de Lyonnaise, partie occidentale, 1991, 153 p., 47 pl.

    II. 5. J.-P. DARMON, Province de Lyonnaise, partie nord-ouest, 1995, 135 p., 98 pl.

    III. 1. H. LAVAGNE, Narbonnaise, partie centrale, 1979, 183 p., LXXII pl.

    III. 2. J. LANCHA, Narbonnaise, Vienne, 1981, 321 p., CLXXXII pl., 2 dépliants.

    IV. 1. C. BALMELLE avec la collaboration de BARRAL I ALTET, Aquitaine, partie méridionale (Piémont pyrénéen), 1980,206 p., CXII pl.

    IV. 2. C. BALMELLE avec la collaboration de X. BARRAL I ALTET, Aquitaine, partie méridionale, suite (les pays gascons), 1987, 314 p., CCIII pl., 1 carte.

    XI. H. ROLLAND, Fouilles de Glanum 1947-1956, 1958, 137 p., IX plans, 47 pl. (épuisé).

    XII. J. GRICOURT, G. FABRE et M. MAINJONET, J. LAFAURIE, Trésors monétaires et plaque-boucles de la Gaule romaine : Bavai, Montbouy, Chécy, 1958, 348 p., 3 fig., XX pl., 3 cartes (épuisé).

    XIII. E. ESPÉRANDIEU (t) et H. ROLLAND, Bronzes antiques de la Seine-Maritime, 1959, 101 p., LXIII pl., 1 carte (reproduction 1984).

    XIV. F. BENOIT, Fouilles sous-marines, l'épave du Grand Congloué à Marseille, 1961, 211 p., 106 fig., XXXIV pl. (épuisé).

    XV. R. AMY, P.-M. DUVAL, J. FORMIGÉ, J.-J. HATT, A. PIGANIOL, CH. PICARD, G.-CH. PICARD, L'arc d'Orange, I : texte, 163 p., 57 fig. ; II : planches : 111 pl. (épuisé).

    XVI. A. PIGANIOL, Les documents cadastraux de la colo- nie romaine d'Orange, 1962, 434 p., 36 fig., XLVII pl. (épuisé).

    XVII. P. WUILLEMIER, Inscriptions latines des Trois Gaules (France), 1963,256 p. (reproduction 1984).

    XVIII. H. ROLLAND, Bronzes antiques de Haute- Provence (Basses-Alpes, Vaucluse), 1965,211 p., pl.

    XIX. J.-R. TERRISSE, Les céramiques sigillées gallo- romaines de Martres-de-Veyres (Puy-de-Dôme), 1968, 162 p., 55 fig., LVIII pl. ; réimpression 1972 (épuisé).

    XX. G. FOUET, La villa gallo-romaine de Montmaurin (Haute-Garonne), 1969, 392 p., 157 fig., LXXI pl. (reproduction augmentée 1983).

    XXI. H. ROLLAND avec des relevés d'architecture et des- sins de J. BRUCHET, Le Mausolée de Glanum (Saint- Rémy-de-Provence), 1969, 99 p., 23 fig., 76 pl. (épuisé).

    XXII. M. LUTZ, L'atelier de Saturninus et de Satto à Mittelbronn (Moselle), 1970, 338 p., 48 fig., pl. (épuisé).

    XXIII. D. BRETZ-MAHLER, La civilisation de la Tène I en Champagne, le faciès marnien, 1971, 295 p., 183 pl., 1 carte (épuisé).

    XXIV. M. ROUVIER-JEANLIN, Les figurines gallo- romaines en terre cuite au Musée des Antiquités natio- nales, 1972,428 p., pl.

    XXV. J. JEHASSE et L. JEHASSE avec une étude des graf- fites de J. HEURGON, La nécropole préromaine d'Aléria (1960-1968), 1973,632 p., V-184 pl.

    XXVI. R. MARTIN, P. VARÈNE, Le monument d'Ucuétis à Alésia, 1973, 173 p., 9 fig., 57 pl.

    XXVII. A. BARBET, Recueil général des peintures murales de la Gaule -I- Narbonnaise, 1, Glanum, 1974, Texte : 254 p. ; Illustrations : 203 fig., XX pl.

    XXVIII. G. B. ROGERS, Poteries sigillées de la Gaule cen- trale -I- Les motifs non figurés, 1974, 196 p., pl.

    XXIX. S. TASSINARI, La vaisselle de bronze romaine et provinciale au Musée des Antiquités nationales, 1975, 84 p., XL pl.

    XXX. H.-G. PFLAUM, Les fastes de la province de Narbonnaise, 1978,514 p.

    XXXI. H. ROLLAND (t), Relevés d'architecture et des- sins de J. BRUCHET, L'arc de Glanum (Saint-Rémy-de- Provence), 1977, 72 p., 8 fig., 77 pl.

  • XXXII. M. LUTZ, La sigillée de Boucheporn (Moselle), 1977,201 p., 61 fig., 23 pl.

    XXXIII. C. BÉMONT, Moules de gobelets ornés de la Gaule centrale au Musée des Antiquités nationales, 1977, 253 p., 98 fig., XL pl.

    XXXIV. A. TCHERNIA, P. POMEY, A. HESNARD et alii, L'épave romaine de la Madrague de Giens (Var), (Campagnes 1972-1975), Fouilles de l'Institut d'ar- chéologie méditerranéenne, 1978, 122 p., 16 fig., XLI pl.

    XXXV. M. PY, L'oppidum des Castels à Nages (Gard), (Fouilles 1958-1974), 1978, 363 p., 148 fig.

    XXXVI. B. FISCHER, Les monnaies antiques d'Afrique du Nord trouvées en Gaule, 1978, 173 p., 3 fig., photos, 7 cartes.

    XXXVII. Chr. GOUDINEAU, appendices et illustrations de C. DUBOIS, S. GAGNÈRE, J.-M. GASSEND, G. HALLIER et J. PRODHOMME, Les fouilles de la mai- son au Dauphin, Recherches sur la romanisation de Vaison-la-Romaine, 1979 -I- Textes et planches : 325 p., 101 pl. ; -II- Dépliants : XII dépliants.

    XXXVIII. R. AMY et P. GROS, La Maison Carrée de Nîmes, 1979 -I- Texte 211 p., 66 fig. ; II- Planches : 82 pl.

    XXXIX. H. GALLET DE SANTERRE, Ensérune, les silos de la terrasse est, 1980, 164 p., XLII pl.

    XL. F. BARATTE, Le trésor d'argenterie gallo-romaine de Notre-Dame-d'Allençon (Maine-et-Loire), 1981, 93 p., 6 fig., XXXIX pl.

    XLI. M. PY avec la collaboration de V. LASSALLE, P. VARÈNE, J.-C. BESSAC et P. COLUMEAU, Recherches sur Nîmes préromaine, habitats et sépultures, 1981, 242 p., 107 fig.

    XLII. S. DEYTS, Les bois sculptés des sources de la Seine, 1983,224 p., 28 fig., CXXXII pl.

    XLIII. H. OGGIANO-BITAR, Bronzes figurés antiques des Bouches-du-Rhône, 1984,170 p., pl., 1 carte.

    XLIV. INSCRIPTIONS LATINES DE NARBONNAISE (ILN) I. J. GASCOU et M. JANON, Fréjus, 1985, 226 p., fig.,

    3 cartes. II. A. CHASTAGNOL, Antibes, Riez, Digne, 1992, 302 p.,

    fig., 3 cartes. III. J. GASCOU, Aix-en-Provence, 1995, 400 p., fig.,

    4 cartes. XLV. RECUEIL DES INSCRIPTIONS GAULOISES (RIG)

    I. M. LEJEUNE, Textes gallo-grecs, 1985, 459 p., 339 fig. II. 1. M. LEJEUNE, Textes gallo-étrusques, textes gallo-

    latins sur pierre, 1988, 196 p., 100 fig.

    III. P.-M. DUVAL et G. PINAULT, Les calendriers (Coligny, Villards d'Héria), 1986, 442 p., 75 fig., 6 dépliants.

    46. A. COCHET et J. HANSEN, Conduites et objets de plomb gallo-romains de Vienne (Isère), 1986, 229 p., 54 fig., XII pl.

    47. R. MARICHAL, Les graffites de La Graufesenque, 1988,286 p., fig.

    48. H. GUIRAUD, Intailles et camées de l'époque romaine en Gaule (territoire français), 1988, 236 p., 33 fig., LXVIII pl.

    49. J. LAUFFRAY et E. WILL, M. SARRADET, C. LACOMBE, adjoints aux fouilles, relevés et illustrations : J. SCHREYECK et R. MONTURET, La tour de Vésone à Périgueux, temple de Vesunna Petrucoriorum, 1990, 178 p., 69 fig., XXVII pl., 2 dépliants.

    50. F. BARATTE et A. LE BOT-HELLY, B. HELLY, M.-C. DEPASSIOT, V. LANGLET, Le trésor de la place Camille- Jouffray à Vienne (Isère). Un dépôt d'argenterie et son contexte archéologique, 1990, 120 p., 80 fig.

    51. P. VAN OSSEL, Établissements ruraux de l'Antiquité tardive dans le nord de la Gaule, 1992, 480 p., 155 fig., 34 cartes, 23 tabl.

    52. M. PROVOST, Le Val de Loire dans l'Antiquité, 1993, 425 p., 180 fig., 8 cartes, 6 tabl.

    53. P. VARÈNE, L'enceinte gallo-romaine de Nîmes. Les murs et les tours, 1992, 182 p., 138 fig. et dépliants, 12 tabl.

    54. Chr. PILET, A. ALDUC-LE BAGOUSSE, L. BUCHET, M. HELLUIN, M. KAZANSKI, J.-C. LAMBART, G. MARTIN, J. PELLERIN, J. PILET-LEMIÈRE, P. VIPARD avec la collaboration de M. CLET-PELLERIN et de B. VAN VLIET-LANOË, La nécropole de Saint-Martin- de-Fontenay. Recherches sur le peuplement de la plaine de Caen du V s. avant J.-C. au VII après J.-C., 1994,550 p., 139 fig., 128 pl., tabl.

    55. A. DESBAT, O. LEBLANC, J.-L. PRISSET, H. SAVAY- GUERRAZ, D. TAVERNIER avec la collaboration de A. LE BOT-HELLY et de M.-J. BODOLEC, La maison des Dieux Océan à Saint-Romain-en-Gal (Rhône), 1994, 276 p., 175 fig., 36 pl., 37 tabl.

    À PARAÎTRE :

    XLV. RECUEIL DES INSCRIPTIONS GAULOISES (RIG), IV. Les légendes monétaires, par J.-B. COLBERT DE

    BEAULIEU et B. FISCHER.

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