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Photos : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 DIAMNCHE 17 JANVIER 2016 - 6 RABIE EL THANI 1437 - N° 7692 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Union maghrébine dites-vous ? On ne va pas répondre à chaque fois que Sarkozy aligne ses bêtises habituelles dans des conférences absurdes ses applaudisseur s arabes devraient plutôt lui demander des comptes sur sa responsabilité dans la destruction de la Libye. Mais il est tellement oublieux qu'il faudrait parfois lui rafraîchir la mémoire. Ainsi quand il s'inquiète de l'absence d'un marché commun maghrébin qui resterait tributaire d e l'ouverture de la frontière algéro- marocaine et là, nous sommes entièrement d'accord —, n'est-il pas nécessaire de lui rappeler que c'est sa funeste UPM qui torpilla ce projet en imposant sa vision néocoloniale à une région où seul Kadhafi — tiens, tiens ! — refusa de se joindre à cette union de pacotille ? [email protected] l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un bateau ivre» l SI EL HACHEMI ASSAD, SG DU HAUT-COMMISSARIAT À L’AMAZIGHITÉ, AU SOIR D’ALGÉRIE : l LIGUE 1 MOBILIS 16 e JOURNÉE : CR BELOUIZDAD 1 - MC ALGER 0 «Nous devrons nous inscrire dans la dynamique de l’officialisation de la langue amazighe» Derrag assomme le Mouloudia l Il a fallu attendre les deux dernières minutes du 100 e derby CRB-MCA, toutes compétitions confondues, pour voir le Chabab s’imposer sur son terrain du 20-Août grâce à la réalisation de Mohamed Derrag qui, d’un coup de tête, assommera le portier mouloudéen, Fawzi Chaouchi. PAGE 5 PAGE 6 PAGE 13 l MARCHÉ DE L’AUTOMOBILE Hausse des prix et pénurie de voitures l La décision des pouvoirs publics de réduire les importations des véhicules pour 2016 à 152 000 unités, soit 50% d’un volume global enregistré en 2015 et qui était de 300 000 unités, a eu l’effet d’une douche écossaise sur les intervenants dans le secteur automobile en Algérie. PAGE 3 Photo : Samir Sid

l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

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Page 1: l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

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DIAMNCHE 17 JANVIER 2016 - 6 RABIE EL THANI 1437 - N° 7692 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Unionmaghrébinedites-vous ?On ne va pas répondre à chaque fois que

Sarkozy aligne ses bêtises habituelles dansdes conférences absurdes où sesapplaudisseurs arabes devraient plutôt luidemander des comptes sur sa responsabilitédans la destruction de la Libye.

Mais il est tellement oublieux qu'ilfaudrait parfois lui rafraîchir la mémoire.Ainsi quand il s'inquiète de l'absence d'unmarché commun maghrébin qui resteraittributaire de l'ouverture de la frontière algéro-marocaine — et là, nous sommesentièrement d'accord —, n'est-il pasnécessaire de lui rappeler que c'est safuneste UPM qui torpilla ce projet enimposant sa vision néocoloniale à une régionoù seul Kadhafi — tiens, tiens ! — refusa de sejoindre à cette union de pacotille ?

[email protected]

l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER :

«L’Algérie estun bateau ivre»

l SI EL HACHEMI ASSAD, SG DU HAUT-COMMISSARIATÀ L’AMAZIGHITÉ, AU SOIR D’ALGÉRIE :

l LIGUE 1 MOBILIS 16e JOURNÉE : CR BELOUIZDAD 1 - MC ALGER 0

«Nous devrons nousinscrire dans ladynamique de

l’officialisation dela langue amazighe»

Derragassomme leMouloudial Il a fallu attendre les deux dernières minutes du 100e derby CRB-MCA, toutes compétitions

confondues, pour voir le Chabab s’imposer sur son terrain du 20-Août grâce à la réalisation deMohamed Derrag qui, d’un coup de tête, assommera le portier mouloudéen, Fawzi Chaouchi.

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l MARCHÉ DE L’AUTOMOBILE

Hausse des prix etpénurie de voitures

l La décision des pouvoirs publics de réduire les importations des véhicules pour 2016 à 152 000unités, soit 50% d’un volume global enregistré en 2015 et qui était de 300 000 unités, a eu l’effet

d’une douche écossaise sur les intervenants dans le secteur automobile en Algérie. PAGE 3

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Page 2: l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, a piquéune colère noire en apprenant, plusieurs jours après les faits, levol d’équipements électriques servant au bon fonctionnementd’un tunnel de l’autoroute Est-Ouest (le T2 Est) au niveau deBouzegza. Et pour cause, les responsables de l’Agence de ges-tion des autoroutes (AGA) n’avaient pas cru utile de l’en infor-mer. A noter que ces mêmes responsables avaient pris,quelques jours auparavant, la décision de ne pas renouveler lecontrat des agents de sécurité déployés jusque-là sur cesite. En attendant, c’est l’ensemble des équipe-ments d’éclairage et de ventilation du tun-nel qui est à l’arrêt.

PP

InterpellezInterpellezla musique !la musique !La découverte est fabuleuse. La

police est tellement oisive, dans cepays où on ne distingue plus le délin-quant de celui qui ne l’est pas tant lesrepères sont brouillés, que pour s’oc-cuper un peu, elle est allée interpellerun paisible et joyeux musicien quidonnait du bonheur aux Algérois, leshabitants de la ville la plus stressanteau monde. Au lieu de le décorer de laplus haute distinction pour sonhéroïsme à braver la morosité natio-nale avec sa guitare, on l’arrête…

C’est là que tu vois qu’ils ne sontsourds qu’à ce qui est beau !

A. [email protected]@yahoo.fr

[email protected]

Dimanche 17 janvier 2016 - Page 2

Un jour, un sondage

Oui : 19,88%

Non : 68,71%

Sans opinion :11,41%

Pensez-vous que l’Algérie devrait supprimerl’examen du bac comme l’ont fait beaucoup de pays ?

Résultat sondage

Pensez-vous que la prise en charge des maladesdu cancer s’est quelque peu améliorée ?

NON Sans opinionOUI

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Quand l’OAIC anticipeL’abondance du blé sur le marché interna-

tional et la baisse significative des prix ontencouragé l’Office public des céréales (OAIC)à élargir ses capacités destockage en Algérie.L’OAIC projette, ainsi, laconstruction de neufimmenses silos de stoc-kage, ce qui lui permet-tra de réguler ses achatset de ne lancer lesappels d’offres quelorsque les prixdu blé sontrelative-m e n tbas.

Du nouveauà la Safex

La Safex a enfin décidé la réfec-tion des parkings réservés au

public qui assiste aux foires etsalons organisés à longueurd’année.

L’état de délabrement desparkings a souvent irrité les

visiteurs et les exposants. Maisl’administration de cette institu-

tion, malgré des recettes«confortables», n’ajamais daigné s’enoccuper.

ERISCOOPERISCOOP

La colère de Ouali

La direction du Magazine MM informe ses lecteurs que le numéro 3 de leur revueest en vente à partir de ce samedi 16 janvier 2016 à l'Ouest et au Centre.

Il le sera dès mardi prochain à l'Est.MM rappelle aux revendeurs et aux lecteurs que le prix de vente du magazine est

toujours de 170 dinars et s'excuse de la «bourde» qui a gommé ce prix en page «Une».

Page 3: l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

Le Soird’Algérie Dimanche 17 janvier 2016 - PAGE 3Actualité

Et pour cause, après une premiè-re annonce officielle plafonnant lemarché automobile à 220 000/an etune deuxième proposition duministre de l’Industrie pour un maxi-mum de 420 000/an, le comité char-gé du suivi et la mise en applicationdes licences d’importation décide derevoir la copie finale et limite, endéfinitive, le contingent de véhiculesqui seront vendus par les conces-sionnaires en 2016 à seulement lamoitié des performances de l’exerci-ce précédent.

Il y a lieu de signaler d’emblée,que selon les premiers élémentsd’information rendus publics, cechiffre global intègre l’ensemble desgammes proposées sur le marché,véhicule de tourisme, de transportde personne et de transport de mar-chandises. Doit-on penser que lesvéhicules industriels, camions degros tonnages, engin de travauxpublics ne sont pas concernés parcette nouvelle disposition ? D’autantqu’une précédente précision duministère du Commerce stipulait queces licences excluaient les opéra-tions d’importation de cette dernièrecatégorie de véhicules par les entre-prises pour leurs besoins propres.

Alignement sur le marché parallèle

Ceci étant, le seuil de 152 000véhicules pour 2016 pourra s’avé-rer suffisant pour couvrir lesbesoins pour une période de dispo-nibilité effective ne pouvant interve-nir dans le meilleur des cas qu’àpartir du 2e, voire même du 3e tri-mestre de l’année en cours. Carau-delà de la période d’examen etd’étude des dossiers de demandede licence que déposeront lesconcessionnaires, il faudra ajoutertoute la complexité de la nouvelleprocédure d’homologation et d’im-portation des véhicules prévue parle nouveau cahier des charges etqui prendra au minimum 45 joursou 2 mois. Et ce n’est qu’une fois lefameux quitus (ADT) obtenu, quedébutera la troisième étape, àsavoir la commande auprès duconstructeur et l’acheminement desvoitures vers les ports algériens etqui pourra durer jusqu’à 3 autresmois, selon les pays d’origine.Autrement dit, l’on ne pourra s’at-tendre à voir les showrooms desconcessionnaires se remplir à nou-veau qu’au début du secondsemestre 2016.

En attendant, la voiture serabientôt et de nouveau hissée aurang de produit de luxe, les tarifsrepartent à la hausse avec des dis-parités qui ne semblent obéir àaucun critère objectif, comme unedépréciation excessive du dinar, ouune réévaluation inattendue desdevises étrangères. Des majora-tions qui atteignent chez certainsles 35% alors que chez d’autres,c’est tout simplement un aligne-ment sur les prix pratiqués par lemarché parallèle, avec jusqu’à 1000 000 DA d’augmentation pourdes modèles haut de gamme.

Le manque de disponibilitérécurrent et la déstructuration ram-pante des circuits habituels de dis-tribution et de vente laissent envi-sager une nouvelle organisation dusecteur avec un repositionnementattendu des marques en présence.Tout comme nous rappellerons legrand retour des réseaux de reven-deurs qui avaient flairé la bonne

affaire en faisant main basse surles derniers stocks disponibles eten les proposant actuellement àdes prix bien au-dessus des espé-rances des clients.

3 millions de ventes en 10 ansC’est dire que le marché de l’au-

tomobile en Algérie amorce unretour à la case départ, après uneéclaircie qui aura permis en l’espa-ce de 10 ans l’écoulement de plusde 3 millions de véhicules neufs.Un retour vers une pénurie chro-nique et des délais d’attente quiiront de 3 à 6 mois et plus et unmarché de l’occasion florissant.

Un aperçu des volumes devente au cours de la dernière déca-de (2006 – 2015) révèle une évolu-tion en dents de scie avec un pic de520 000 ventes réalisées en 2012et une tendance à la baisse quis’est poursuivie d’une manièrerégulière. On soulignera aussi quela suppression du crédit auto en

2009 n’aura pas eu l’effet escomptépar le gouvernement qui tablait surune chute vertigineuse des ventes.Bien au contraire, les volumes pro-gressent d’une manière inattenduedès l’année 2010 avec 300 000 uni-tés vendues. On relèvera que lamarque Renault a largement domi-né les ventes avec 458 620 exem-plaires suivie de Hyundai avec 364048 et Peugeot 362 201.

C’est à l’évidence, une crise quiest bien installée dans la durée et ilfaudra attendre l’entrée en produc-tion des différents projets d’assem-blage annoncés ici et là pour espé-rer une amélioration sensible dusecteur. Certains verraient bien lerétablissement des importationspar les particuliers de véhicules demoins de trois ans d’âge commealternative à cette mauvaise passeet surtout au diktat des revendeurset des seigneurs du marché de l’oc-casion.

B. Bellil

MARCHÉ DE L’AUTOMOBILE

Hausse des prix et pénurie de voituresLa décision des pouvoirs publics de réduire les impor-

tations des véhicules pour 2016 à 152 000 unités, soit 50%d’un volume global enregistré en 2015 et qui était de 300000 unités, a eu l’effet d’une douche écossaise sur lesintervenants dans le secteur automobile en Algérie.

Le ministre du Commerce aconfirmé hier la flambée des prixde certains matériaux deconstruction à l’image du cimentet du rond à béton. Des augmen-tations qui sont dues, selon lui,au fait que l’importation de cesproduits sera désormais géréepar des licences, ce qui poussecertains opérateurs véreux à fairedans l’anticipation.

Younès Djama - Alger (Le Soir) -«Beaucoup (d’opérateurs) qui ont importé ouqui s’apprêtent à réaliser des opérationsd’importation sous l’ancien régime, ont esti-mé que cette mesure (licences d’importation)allait momentanément provoquer une pertur-bation sur le marché et ont commencé à anti-ciper par des augmentations des prix», asignalé Bakhti Bélaïb qui se dit confiant quantà voir les prix se stabiliser bientôt puisque, a-t-il dit, le dispositif des licences concernantces deux produits (ciment, rond à béton) seraopérationnel avant la fin de ce mois.

L’autre facteur qui a aussi déclenché lahausse des prix du ciment (de l’ordre de900DA le sac) a trait à l’arrêt technique detrois cimenteries publiques, a encore signaléle ministre qui était l’invité de l’Union généra-le des commerçants et artisans algériens(UGCAA).

D’autre part, Bélaïb a déclaré que lerecours à l’endettement extérieur même s’iln’est pas un mauvais choix, n’est pas àl’ordre du jour du gouvernement, tout enassurant que l’Algérie ne connaît pas unecrise financière importante qui l’inciterait, entout cas, à recourir à cette option.

D’autre part, le ministre a annoncé queles autorités publiques envisagent le dépla-cement le «plus rapidement possible» desgrossistes du marché de gros de Smar auniveau d’un espace qui corresponde lemieux à l’exercice de cette activité, aujour-d’hui que celle-ci y est devenue largement

difficile. Ce lieu, qui devrait accueillir 1 000locaux, reste à identifier, a indiqué le ministredu Commerce qui annonce une visite pro-chainement qu’il effectuera en compagnie duwali d’Alger sur les lieux pour faire un travailde prospection.

Le marché de gros de Smar fournit, pourrappel, pour plus de 70% des besoins natio-naux en divers produits agroalimentaires.C’est donc logiquement qu’il revêt uneimportance capitale pour les autorités,comme le souligne Bélaïb pour qui l’activitéde grossiste est essentielle dans l’organisa-tion du marché et de sa régulation.

La démarche des grossistes de Smar estd’autant plus légitime aux yeux du ministre,

qu’ils se déclarent disposés à participer aufinancement du nouvel espace, pour lequelun délai de 6 mois a été fixé. «Nous pensonsorganiser une visite avec les autoritéslocales et le wali d’Alger la semaine à venirou celle d’après, pour encore discuterdavantage avec les concernés à propos dece projet et comment ils comptent participerà son financement», a avisé le ministre quiannonce, dans la foulée, que la mêmedémarche sera engagée avec les commer-çants dans les autres wilayas où les condi-tions d’exercice de cette activité sont jugéesdifficiles.

A propos des marchés informels, Bélaïb aimputé l’apparition récurrente de ce phéno-

mène à des contraintes excessives de l’envi-ronnement, ajoutant que les pouvoirs publicssont en train d’agir sur la réglementation defaçon «à ce qu’elle soit adaptée à la réalitéet qu’elle ne doive pas exercer descontraintes» pour l’exercice des activitéséconomiques. «Nous sommes également entrain d’agir pour bancariser les avoirs qui nele sont pas et inciter les opérateurs informelsà s’intégrer dans la sphère formelle», a sou-ligné le ministre qui rappelle que le gouver-nement a entrepris certaines mesures d’inci-tation à l’exemple de la facilitation de l’opé-ration de retrait du registre de commerce etl’adoucissement du régime fiscal.

Y. D.

LES GROSSISTES DE SMAR BÉNÉFICIERONT D’UN NOUVEL ESPACE

Bélaïb : «les prix du ciment vont bientôt se stabiliser»

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Nombre de projets auraient puêtre réalisés par des Algériens,estime Amar Yahiaoui. Pour lui,seuls les projets les «plus impor-tants» nécessitent de faire appelà la main-d’œuvre spécialiséeétrangère.

Il reconnaît toutefois, que lesecteur du BTPH (bâtiment, tra-vaux publics et hydraulique)enregistre un manque flagrantde main-d’œuvre. Il cite à titred’exemple le secteur du bâti-ment où «les gens ont tendanceà fuir ces métiers car ce sont desmétiers difficiles». «Aujourd’hui,il est difficile de trouver un cof-freur, un maçon ou encore un

ferrailleur», dit-il. Le vice-prési-dent de la Confédération natio-nale du BTPH affirme qu’unesolution à ce problème a étédéjà suggérée. «Nous avonsproposé de mieux rémunérercette main-d’œuvre qualifiée.Seulement, la payer convena-blement nécessite de rehausserle prix du mètre carré dans lebâtiment». Ainsi poursuit-il,«nous nous retrouvons face à uncercle vicieux».

Intervenant hier à l’ouverturedu 3e Salon national de la forma-tion continue, de la formation parapprentissage et du recrutementpar alternance, Amar Yahiaouiinsiste sur la nécessité de la for-

mation du personnel des entre-prises. Selon lui, une entreprisesans personnel formé ne peutrivaliser avec la concurrencemondiale. «La formation s’impo-se aussi dans la conversion dupersonnel pour certaines entre-prises», ajoute-t-il.

Du même avis, le directeurdes études au Fnac (Fondsnational de développement de laformation continue et de l’ap-prentissage), Amine Bendali,assure que la certification obligeles entreprises à « faire évoluer»la formation. Aujourd’hui, «la for-mation ne peut se faire pleine-ment que si le contexte de l’en-treprise est traduit dans lecontexte concurrentiel. Nousallons vers cette concurrence oùla solution/formation aura sonplein sens», dit-il. Tenu au Palaisde la culture à Alger, le Salon

national de la formation conti-nue, de la formation par appren-tissage et du recrutement paralternance se poursuivra jusqu’àdemain. Dans sa troisième édi-tion, cette initiative a été placéesous la thématique de «La for-mation professionnelle parapprentissage et par alternance,ses apports et ses enjeux pourles entreprises». Des confé-rences et tables rondes autourdes dispositifs, règlements, fis-calités, programmes de forma-tions continues et autres thèmesseront organisées en marge dece rendez-vous professionnel.«Le salon est une opportunitépour développer les partenariatsentre les entreprises, les écoleset instituts de formation», sou-ligne le commissaire du salon, Dr

Ali Belkhiri. Ry. N.

PROJETS DE BTPH

La main-d’œuvre qualifiée fait défautPour le vice-président de la Confédération nationa-

le du BTPH, plusieurs projets nationaux auraient puêtre réalisés par des Algériens. Seule entrave : lemanque flagrant de la main-d’œuvre qualifiée.

Volumes réalisés entre 2006 et 2015- 2006 : 147 370- 2007 : 185 000- 2008 : 260 000- 2009 : 245 000- 2010 : 230 000- 2011 : 300 000- 2012 : 520 000- 2013 : 435 000- 2014 : 380 000

- 2015 : 270 000Total sur 10 ans : 2 972 370 ventes.

Les 5 premières marques sur le marché (2006 – 2015) :1/ Renault : 458 6202/ Hyundai : 364 0483/ Peugeot : 362 2014/ Dacia : 266 9205/ Toyota : 260 712.

Page 4: l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

Le Soird’Algérie Dimanche 17 janvier 2016 - PAGE 4Actualité

Le regroupement a commen-cé par la présentation d’un filmdocumentaire sur la carrière et leparcours politique de feu Aït-Ahmed, qui ont marqué l’histoirerécente de l’Algérie, avant laRévolution du 1er-Novembre1954, pendant et après le recou-vrement de l’indépendance, unfilm qui a rappelé ses prises deposition sur les grands événe-ments qu’a connus le paysnotamment ceux de 1963, sur le«coup d’Etat» de 1965 et lescauses qui l’ont suscité, sur l’ar-rêt du processus électoral dejanvier 1991 et ses consé-quences.

Prenant ensuite la paroledevant une salle archi-comble,Nebou Mohamed a commencépar rappeler la voie tracée par lefondateur du FFS, à savoir «laconstruction d’une Algérie libreet démocratique régie par l’Etatde droit, ce qui était le rêve detous les martyrs».

L’orateur commence par rap-peler que «le système qui s’estaccaparé du pouvoir en 1962avait brisé ce rêve et la créationdu FFS n’a été que la réaction del’assassinat de la Révolution» enfaisant référence à des parolesprêtées à feu Mohamed Boudiaf,compagnon d’armes de AïtAhmed.

Nebou poursuit en rappelantaussi que «la création du FFS aété aussi une réaction face à la«violence constitutionnalisée»commise par le système mis enplace, après l’adoption parl’Assemblée constituante, élueen 1963, d’une Constitutionémanant de la volonté populai-re».

Et le premier secrétaire duFFS d’ajouter : «Depuis cette

année-là et jusqu’à ce jour, lesystème établi n’a jamais cesséses violences constitutionnellescontre le peuple algérien ettoutes les Constitutions qui sesont succédé ont été imposéesau peuple qui n’a jamais partici-pé à l’élaboration du texte fonda-mental du pays, texte qui dansdes pays qui se respectent politi-quement constitue un pacte poli-tique et social qui consacre lesdroits et les devoirs des citoyens,

qui organise les pouvoirs et défi-nit les relations qui les relient».Evoquant l’actuel projet de

Constitution, l’orateur le qualifiecomme n’étant qu’une séquencede la série de ce qui a été appelé

«le Printemps arabe», il y a cinqans de cela, le système avaitpromis la mise en place d’uneConstitution qui consacrerait unevéritable démocratie qui garanti-rait les droits et les libertés mais«la montagne n’a fait qu’accou-cher d’une souris».

Interrogé sur le déroulementdes dernières élections sénato-riales, Nebou dira «la corruptionest partout, c’est pourquoi nousœuvrons pour l’établissementd’un Etat de droit». Au sujet de laguéguerre que se livrent certainsporte-voix de partis, MohamedNebou fait preuve de discerne-ment «il faut réhabiliter le poli-tique, et se consacrer auxgrandes priorités de l’heure».

Karim O.

MOHAMED NEBOU À PROPOS DE LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION :

«C’est la montagne qui accouche d’une souris»

Mohamed Nebou, premier secrétaire du FFS

Mohamed Nebou, premier secrétaire du FFS, assistédes présidents des fédérations de Aïn-Defla, de Tizi-Ouzou et de Sidi-Bel-Abbès, a animé hier en milieu dematinée, dans la bibliothèque communale de Aïn-Defla, lepremier congrès de Fédération qui sera suivi, dit-on, pard’autres congrès de ce genre, à travers les différentesrégions du pays.

Le projet de révision constitution-nelle est «une rupture avec l’Histoire,une rupture avec les constantes de lanation, une rupture avec la religion».C’est ce que le président du Parti dela justice et du développement (PJD),Abdallah Djaballah, déclarait hier auforum du quotidien arabophone ElHiwar.

Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Une rupture, un déphasage que le dirigeantdu PJD a constaté tant dans le préambuleque dans les autres chapitres du projet detexte fondamental, adopté récemment enConseil des ministres.

Selon Abdallah Djaballah, le projet derévision comporte quelque «127 dysfonction-nements, peut-être même 140 si on devaitentrer dans le détail». Ainsi, le dirigeant duPJD qui ira jusqu’à déceler des inspirationslaïcistes dans la terminologie adoptée, la phi-losophie, les dispositions du préambuledivergent avec la religion de la nation qu’est

l’Islam et avec sa langue qu’est l’arabe, voireavec la Déclaration du 1er Novembre.

De fait, le président du PJD diagnostique-ra plusieurs «lacunes» uniquement dans lepréambule, concernant notamment l’absen-ce de cadre de référence, la non-définition dela nature de la responsabilité de l’Etat, l’im-précision sur la nature du régime politiquen’est pas précisée… Tout en agréant le statutde langue nationale et officielle conféré àtamazight, Abdallah Djaballah considéreranéanmoins que le choix de la transcriptionlatine favorisera de facto la prééminence dela langue française.

De même, le président du PJD observeramoult omissions, incohérences en ce quiconcerne les principes fondamentaux, lesdroits et libertés…

De même qu’il constate la prééminencedu pouvoir exécutif, en fait celle du présidentde la République sur les deux autres pou-voirs que sont le législatif et le judiciaire, cesdeux derniers pouvoirs étant davantage «desfonctions».

Abdallah Djaballah sera également cri-tique concernant l’absence de contrôle effec-tif, le rôle des instances consultatives…

En somme, le projet de révision constitu-tionnelle n’agrée pas le président du PJD,appréhendant «un avenir très sombre».

C. B.

DJABALLAH À PROPOS DU PROJET DE RÉVISIONCONSTITUTIONNELLE :

«C’est une rupture avec l’Histoire, avec la religion…»

M. Kebci - Alger (Le Soir) -C’est là, d’ailleurs, la résolutionphare de cette session ordinaire,la sixième de cette instance duparti, et dont Abderezzak Mokri afait lecture, hier samedi, à la finde ses travaux.

Pour le président du MSP,l’ex-ministre du Commercedemeurera son tout premieradjoint, du moins jusqu’à la pro-chaine session ordinaire duconseil consultatif qui lui aconcédé cette longue période deréflexion pour revoir sa décisionde se décharger de ses fonc-tions. «Nous ne sommes pasune caserne», a affirmé Mokri,

estimant que «tout se discute ausein des instances du parti».Djaâboub, pour sa part, a pris lesoin de ne pas traiter du sujetavec les gens des médias,comme pour réduire le fait à unesimple question organique etqu’il ne méritait pas les extrapo-lations qui lui ont été déjà faites.

Par ailleurs, le conseil consul-tatif du MSP a fait sienne la posi-tion déjà affichée par son prési-dent, à savoir le rejet du projet derévision de la Constitution que leConseil des ministres a entérinéla semaine écoulée. Il s’est, seu-lement, félicité, de l’officialisationde la langue amazighe, même si

Mokri s’est interrogé sur «lesarrière-pensées politiciennesayant motivé cette démarche».Le président du MSP n’a pas

manqué de prédire une année2016 très difficile durant laquelleseul le peuple sera le grand per-dant. Il a invité, pour ce faire, les

militants du mouvement àaccompagner le peuple danscette dure épreuve en perspecti-ve, à être son protecteur. Unpeuple qui, a-t-il tenu à dire,commencera bientôt à com-prendre tout le sens des chiffreset des indicateurs alarmants»quant à la situation économiqueet financière du pays. Car, mêmesi, a-t-il précisé, seul le pouvoirest responsable de cette situa-tion, «nous avons le devoir defaire face du mieux que nous lepouvons afin d’atténuer les effetsde la crise qui s’annonce».

D’ailleurs, le plan d’action dumouvement pour l’année encours adopté à l’occasion, s’ins-pire de cette nécessité d’accom-pagner, d’assister et d’écouter lepetit peuple.

M. K.

MOUVEMENT DE LA SOCIÉTÉ POUR LA PAIX

Djaâboub demeure 1er vice-président Hachemi Djaâboub restera à son poste de premier pré-

sident du MSP. Les membres du conseil consultatif natio-nal du mouvement ont, en effet, opposé un niet à sademande de démission formulée il y a quelques jours.

Abdallah Djaballah, président du PJD.

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Hachemi Djaâboub.

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Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 17 janvier 2016 - PAGE5

LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER :

«L’Algérie est un bateau ivre»

Abla Chérif - Alger (Le Soir) -L’assistance est suspendue à seslèvres. Chaque mot qui sort pro-voque un hochement de tête,signe de consentement, desapplaudissements ou des flotte-ments d’un drapeau national quirecouvre tel un drap cinq damesâgées assises au premier rang dela salle. Une salle pleine où se mêlent,

sans détonner, des jeunes, desfemmes et des hommes mûrs. Ilssont tous militants ou sympathi-sants du parti d’«El-Fehla»comme aime à la dénommer cejeune d’El-Harrach. Il explique saprésence : «J’étais chômeur, onm’a conseillé d’aller la voir, jevous assure qu’elle m’a reçu etelle a tout fait pour me trouver untravail. Aujourd’hui, je suis actif.Elle ne rejette personne et s’échi-ne à trouver une solution aux pro-blèmes qu’on lui pose. Elle faittout pour aider les gens.» Un de ses amis poursuit : «On

aime son franc-parler, elle dit ceque nous ne pouvons pas direaux gens du pouvoir, elle est dansle vrai.» Parmi le public, on note laprésence de Khalida Toumi etZohra Drif. Des citoyens défilentpour avoir l’honneur d’embrasserou de saluer la moudjahida.Certains veulent immortaliser lemoment en prenant des photos.Egalement présents, des respon-

sables de la garde communale etdes syndicalistes. Vers 11h, Louisa fait son

entrée sous un tonnerre d’applau-dissements et de youyous. Elleentre dans le vif du sujet sans tropattendre. «Nous sommes en étatd’alerte maximum car l’Algérie estentrée dans une zone de trèshaute turbulence. Pour cette rai-son, nous avons décidé de sortirsur le terrain, de multiplier le tra-vail de proximité et les activitéspopulaires.» Le silence est total.Tous écoutent. L’oratrice est enverve. Elle explique que dans lepays, la ligne de démarcationn’est plus ce qu’elle était aupara-vant. Elle n’est plus «idéologique»,

dit-elle, mais «patriotique». Ellemartèle : «La situation est trèsdangereuse et ces dangers sontdavantage internes qu’externes.»La crise pétrolière, l’austérité, laloi de finances 2016, la déliques-cence des institutions «qui ontouvert une guerre contre tous lesAlgériens» et surtout la «présencedes néo-harkis, de cette maffiaqui veut s’emparer du pouvoirmenacent l’Algérie.» «On nous demande de nous

taire parce que le prix du pétroleest en chute libre et que noussommes en crise mais nous nenous tairons pas car il y a dessolutions et de l’argent qui ne va

malheureusement pas dans lapoche des travailleurs.» Ellemarque un court instant de silen-ce, parcourt la salle du regardpuis raconte : «Je me suis renduedans un marché ce week-end.Avec stupeur, j’ai appris que lesaugmentations des prix deslégumes ont atteint les 60%, par-fois 100%. Même l’Égypte et laTunisie n’ont pas connu cettesituation lors des moments qui ontprécédé la chute de Moubarak etde Ben Ali (…) Nous ne nous tai-rons pas.» La salle réagit, applau-dissements fournis. Louisa Hanoune insiste sur

cette colère populaire qui com-mence à se faire ressentir «nonpas à cause du Parti des tra-vailleurs, mais en raison de cetteloi de finances (…)» Allusion aux

attaques dont elle fait l’objetdepuis un moment. L’assistancese lève et scande le nom deLouisa. Très vite, elle revient ausujet, à la «maffia qui utilise sonposte pour mener des cam-pagnes, provoquer parce quenous avons dit la vérité au peuple. C’est cette maffia qui a ouvert

la porte de l’enfer aux Algériens».Elle met l’accent sur ce «pouvoirparallèle qui gouverne et qui veutactuellement s’emparer de tout cequi reste et transférer ces biens àl’étranger, ce sont nos biens». La foule s’enflamme carrément

et il faudra à l’oratrice un momentavant de pouvoir poursuivre.Cette fois, elle s’attaque àHaddad, le président de FCE, quia récemment «demandé un prêtde 1 milliard 600 millions de dol-

lars à la Banque d’Algérie.Comment oser faire cela en cemoment d’austérité ? Cet argentappartient aux Algériens».Lorsqu’elle pose la question desavoir si «nous devons nous tairedevant de telles dérives», elledéclenche à nouveau l’assistancequi jure de ne pas «laisser fairecette maffia». «Oui, c’est un pouvoir parallèle

et en voici une preuve.» Elleexplique : il y a quelques jours, leConseil des ministres a publié endébut de matinée un communiquéannonçant l’adoption du texte por-tant sur la révision constitutionnel-le dans son intégralité, c'est-à-dire sans aucune modification. Le soir même, une dépêche de

l’APS, l’agence officielle algérien-ne, annonce à son tour qu’unesource autorisée à la présidenceindique qu’il y a eu modificationde l’article 51 concernant la candi-dature à la présidence des bina-tionaux. «Qui est cette source qui parle

au nom de la présidence ? Il exis-te donc bien un Conseil desministres officiel qui agit le jour, etun autre qui agit dans l’ombre, lanuit. Quelle image hideuse ren-voyons-nous à l’étranger…» La responsable du PT main-

tient son point de vue. Si lePrésident Bouteflika était informéde tous ces faits, il aurait inverséles équilibres, affirme-t-elle. «Lesresponsables de cette situationdoivent rendre des comptes àprésent. Nous avons décidé delaver notre honneur (…)». Lafoule est surchauffée. Toute lasalle est debout : «A bas la maf-fia !»

A. C.

Sortie publique réussie pour Louisa Hanoune. A l’heureoù elle fait l’objet d’attaques multiples nées de ses der-nières prises de position, la pasionaria du monde poli-tique algérien a enflammé le public lors d’un meetinganimé hier au cinéma Sierra Maestra de Sidi M’hamed. Lemoment est venu, dit-elle, de passer à l’offensive poursauver l’Algérie qui «ressemble aujourd’hui à un bateauivre».

Louisa Hanoune, SG du PT.

SA DATE SERA FIXÉE CE JEUDI

L’opposition prépare un Mazafran II

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Prévue initialement pourhier, les partis de l’opposition ontfinalement reporté leur réunion àjeudi prochain. C’est ce qu’a indi-qué hier Filali Ghouini, le SG d’ElIslah, qui devait abriter cetteréunion en son siège. Les membres de l’Icso vont

fixer la date du prochain sommetde l’opposition, le Mazafran II,après celui tenu le 10 juin 2014.«Les partis de l’Icso vont se réunirau siège d’El Islah, jeudi prochain,pour décider du second sommetde l’opposition», a déclaré, hier, leSG du parti lors d’une conférencede presse.Pour rappel, l’acte II de la

conférence de Zeralda devait setenir avant la fin de 2015 avantqu’il ne soit reporté pour ce débutde l’année. Par ailleurs, évoquant le projet

de la nouvelle Constitution, le SGd’El Islah estime que le pouvoir aéchoué de réaliser une réformepolitique profonde comme cela aété promis. L’opposition, dit-il, n’apas été consultée et «aujourd’hui,on veut la faire participer avec

effet rétroactif pour enrichir ceprojet en demandant notre avissur l’officialisation de la langueamazighe ou la limitation de man-dat». Or, dit-il, ce projet est loin derépondre à la demande de l’oppo-sion qui consiste à aller vers unconsensus national. «Ce projet est venu pour sortir

le pouvoir de sa crise interneentre deux clans qui, en raison deleur incapacité de trouver uneissue, ont présenté ce projet àsens unique de post-Bouteflika»,estime-t-il. D’ailleurs, Ghouini ne présage

pas une longue vie à la nouvelleConstitution, puisque, argumente-t-il, c’est une Constitution deconjoncture et non d’Etat. Le Président, poursuit-il, n’a

respecté aucun des engagementstenus lors du fameux discours du11 avril 2011. «Nous sommes enface d’un blocus qu’ils ne peuventplus cacher», dit l’intervenant.

Il s’interroge également sur lechoix de son adoption par voieréférendaire. Selon lui, l’assem-blée «ne bénéficie d’aucune cré-dibilité, 18 millions d’Algériens ne

sont pas représentés au sein dece Parlement de minorité et quiveut être représentatif des 38 mil-lions d’Algériens».Ghouini appelle cependant le

pouvoir à consulter l’oppositionafin de trouver une solution etaller vers un dialogue consensuelpour tracer une feuille de routecommune «avant qu’il ne soit troptard».

Le SG d’El Islah n’a pas man-qué de tirer aussi sur la loi definances de 2016. Selon lui, cen’est pas aux Algériens de payerla mauvaise gestion du gouverne-ment. «Ce gouvernement aéchoué à réaliser un saut écono-mique et refuse depuis deux ansd’aller présenter son bilan auParlement, ce gouvernement doitquitter le pouvoir mais avant, il

doit être jugé», a indiqué l’hommepolitique, qui est quasi sûr que lepouvoir ne va pas tarder à pré-senter la loi de finances complé-mentaire pour 2016. «Nous ne pouvons pas échap-

per à une LFC 2016, pour impo-ser de nouvelles taxes auxAlgériens, parce qu’ils n’ont pasd’autres alternatives», prévoit-il.

S. A.

Les partis de l’opposition vont se réunir pour décider du second sommet.

Les partis de l’opposition réunis au sein de l’Instancede concertation et de suivi de l’opposition (Icso) se réuni-ront ce jeudi au siège du parti El Islah, à Alger. A l’ordre dujour : fixer la date de leur prochaine conférence nationale,le Mazafran II.

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Page 6: l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

Le Soird’Algérie Dimanche 17 janvier 2016 - PAGE 6ActualitéSI EL HACHEMI ASSAD, SG DU HAUT-COMMISSARIAT À L’AMAZIGHITÉ :

«Nous devrons nous inscrire dansla dynamique de l’officialisation

de la langue amazighe»

Le Soir d’Algérie : Un premier bilan ?

Si El Hachemi Assad : Le dîner lundiau centre familial de Ben Aknoun, outre lecaractère symbolique de par l’histoire decette structure, a été un moment de gran-de convivialité et une escale importantedans le programme des festivités deYennayer cette année et en même tempssignifie notre reconnaissance aux institu-tions de l’Etat qui se sont impliquées poursa réussite et dans l’évolution du dossierde l’amazighité, nous citerons la ministrede l’Education nationale. Tamazight àl’école était dans 11 wilayas en 2014 pourpasser à 22 depuis l’année passée.L’événement aussi c’est l’installation de lacommission mixte HCA-ministère del’Education nationale depuis la signaturedu protocole d’accord le 21 février 2015. Ilest ainsi instauré une relation de partena-riat dont le but est la prise en charge lesproblèmes pédagogiques et socioprofes-sionnels des enseignants. Nous sommesaujourd’hui dans une stratégie d’ensei-gnement de tamazight à l’école parétapes. Avec le ministère du Travail et del’Emploi, des sessions de formation ontété dispensées aux agents de la Cnaspour faciliter leur communication avec laclientèle amazighe de la Caisse nationaledes retraites. C’est là une initiative inéditeil faut le dire. Avec l’association Iqra descours d’alphabétisation seront dispensésdans 9 wilayas. Elle s’ajoute d’ailleurs àune autre, à savoir la mise sur pied d’unestatue de Massinissa en collaborationavec l’APC d’Alger-Centre qui sera érigéeà la place El Fouara, à l’entrée du tunnel

des facultés. L’APC assurera égalementles frais d’aménagement du site et la fabri-cation du monument. C’est là un geste fortque je veux signaler. Sur un autre plan,j’aimerais rappeler l’effort fait pour l’ouver-ture d’un fil APS en tamazight depuis avril2015. Nous encadrons l’équipe rédaction-nelle chargée de la traduction vers tama-zight. Très prochainement un web-maga-zine sera ouvert dans ce cadre de parte-nariat HCA-APS.

Qu’en est-il de l’accord-cadre avecle ministère de la Culture ?

Le protocole d’accord de ce mardi 12janvier implique la prise en charge du pro-gramme éditorial du HCA par le ministèrede la Culture. C’est un moyen de mettreen pratique la constitutionnalisation detamazight langue officielle à travers ledéveloppement de la traduction, la priseen charge des activités artistiques dans

toutes leurs expressions amazighes dansles grands événements culturels dans lepays et à l’étranger.

Il est question du lancement d’unclavier en tamazight…

Le «clavier Azul» conçu en collabora-tion HCA-BMS informatique vient après lelancement de l’application Azul qui donne-ra la tablette Azul Pad. Le prototype a étéprésenté à l’occasion de Yennayer maissa fabrication se fera ultérieurement. Ilpeut intéresser les entreprises de produc-tion de matériels informatiques. Je vou-drais insister sur le fait que ce clavier estréalisé par des compétences algériennes.

L’avenir ?Nous devrons nous inscrire dans la

dynamique de l’officialisation de tamazightsur tout le territoire national avec le nouvel

instrument institutionnel qui estl’Académie qui sera sous l’égide du HCAcar c’est son projet dans l’ambition d’êtreun outil fédérateur de toutes les compé-tences algériennes d’ici et de l’étranger.Quant à la question de la graphie, il nefaut pas se précipiter et travailler dans laconcertation. Pour 2016, il conviendra deréaménager un certain nombre de textesjuridiques parlant de l’enseignement detamazight à la faveur de la nouvelle donneinduite par la nouvelle Constitution. Il mesemble qu’il faut sans tarder prendre encharge la révision de la loi d’orientation del’éducation nationale pour plus de visibilitédu dossier de l’amazighité qui doit évoluerdéjà à l’école.

B. T.

Yennayer 2966 portera désormais la marquede l’officialisation de tamazight, langue natio-nale et officielle dans la nouvelle Constitution.C’est pourquoi cet événement, quoique notableles années précédentes, s’est vu conférer uneimportance toute particulière pour nombre deraisons, politiques bien sûr mais surtout du faitde son impact dans la société qui a donné laforte impression de récupérer son dû troplongtemps discriminé et en faire étalage dansl’ensemble des régions. Le sentiment de fiertéest évident dans les fêtes organisées en cette

veille du 1er Yennayer 2966 correspondant au 12janvier 2016. Cette ambiance très colorée qui aréuni autour de plats typiquement amazighsaura donc marqué les esprits et redonné l’es-poir dans le pan d’identité retrouvée. Tribune officielle de ces manifestations

populaires, le Palais de la culture a vu conver-ger des personnalités publiques dans ses hallspeuplés de troupes culturelles, lycéens, desimples curieux et même les enfants descrèches (porte-flambeaux futurs de cet hérita-ge, diront certains) jalousement encadrés par

leurs puéricultrices durant presque une semai-ne. En ce mardi 12 janvier, c’est donc le baisserde rideau sur cet événement célébré très offi-ciellement partout dans le pays. Finie la fête, l’heure et aux bilans et surtout

place à l’avenir. Plutôt que de prendre le risqued’être trop disert sur le sujet, nous noussommes rapprochés du premier concerné auniveau du Haut-Commissariat à l’amazighité(HCA), en l’occurrence Si El Hachemi Assadqui a bien voulu répondre à nos questions pourle Soir d’Algérie.

Le clavier AzulLe clavier Azul est le produit d’un partena-riat HCA-BMS informatique, jeune entre-prise, propriété de deux frères tous deuxingénieurs dans la branche et dont l’aînédes Ould Oulhadj réside aux Etats-Unis.Le directeur Karim nous explique qu’ilfaut d’abord obtenir l’homologation duproduit puis penser à sa production ensérie en Chine dans un premier temps etplus tard en Algérie par la mise en placed’une unité de montage. Au début, il seraproposé aux entreprises, administrationset écoles. Il sera compatible Windowspuis sera étendu au Macintosh. Le proto-

type est fabriqué entièrement aux USA(Californie). Mis sur le marché algérien ilcoûterait entre 800 et 1000 DA. Mais onn’en est pas là. En Azerty ou Querty, sanouveauté est dans la disposition destouches (leur nombre reste le même quepour les autres claviers) qui comportentles caractères latins et tifinaghs. Intégrédans le système d’exploitation, on peutopter pour la langue de travail, en bas àgauche de l’écran : arabe, français outamazight et écrire directement. Ilconvient de noter que le clavier tamazightexiste au Maroc, mais en virtuel.

Propos recueillis par Brahim Taouchichet

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Page 7: l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

Le Soird’Algérie Dimanche 17 janvier 2016 - PAGE 7Régions

Les automobilistes ont expriméleur grande satisfaction pour l'im-plantation de huit feux de signali-sation. Mais force est de se rendreà l'évidence que le constat n'estpas à la hauteur des ambitions desdécideurs. Tous les trottoirs nesont pas libérés et les piétons sla-loment entre des escaliers quidébordent presque la chaussée etles vendeurs de l'informel pour serabattre sur la route et gêner lemouvement des véhicules.

Les nerfs sont à fleur de peauet les mots «gentils» fusent entreles conducteurs, à l'image de cetransporteur qui a tenté d'écraser

un automobiliste suite à une alter-cation en rapport à un trafic loind'être fluide.

L'exaspération est amplifiéepar la douceur du climat qui inciteles citoyens à se rendre aucentre-ville, faute de lieux dedétente et de structures culturellesqui représentent pour eux un véri-table repoussoir lié au manque decompétence des gestionnaires deces lieux et l'absence de créationsculturelles dignes de ce nom.

Toujours en ce qui concerne ladégradation du cadre de vie, enplus de l'insalubrité et de l'incivis-me, le problème du stationnement

se pose avec acuité. Les fonction-naires doivent se lever très tôtpour pouvoir prétendre à uneplace de stationnement. Cela estdû au manque de places pour segarer.

Certains parkings de cités sontsquattés au détriment des vraisbénéficiaires. L'indiscipline aidant,certains automobilistes n'hésitentpas à stationner devant desgarages de particuliers, ignorantroyalement la mention d'interdictionplacardée sur les murs de ces habi-tations et l'amende de 2 000 à 4 000DA prévue pour cette infraction.

Des commerçants poussentl'audace jusqu'à entreposer toutessortes d'objets comme descageots, des chaises et même des

poutres sur la chaussée pour per-mettre aux camionnettes de pou-voir leur livrer leurs marchandises.

La police ne cesse de verbali-ser et poser des sabots mais envain. Le problème reste entier.

Un début de solution semblese dessiner avec l'édification d'unparking à cinq étages entière-ment métallique implanté à côtédu centre Larbi-Tébessi.L'entreprise de réalisation a étédésignée en 2010. L'étude et lesuivi ont été confiés à un bureaud'Alger pour un montant de 1,2milliard de centimes. Le coût dece projet s'élève à 40 milliards decentimes assuré sur le budget dela wilaya. Le taux d’avancementest de 15% seulement.

Deux autres investisseurs pri-vés projettent de construire cha-cun un parking pour 300 véhi-cules. Les bureaux d'étude sontétrangers.

Les citoyens souhaiteraient ledédoublement du pont de Zeboudjqui a été ébranlé par le séisme de1980 et le stationnement d'un seulcôté pour libérer une voie.

Une trémie, au niveau du com-missariat central et une autre auniveau de la station Boudjemaâsoulageraient la circulation.D'aucuns préconisent la décentra-lisation des administrations versles sites et le recouvrement del'oued Tsighaout par une voiecarossable.

Medjdoub Ali

CIRCULATION AUTOMOBILE

Chlef, ville asphyxiée Le nouveau plan de circulation, mis en place avec

beaucoup d'espoir, a montré ses limites

Les clients et les usagers de laCaisse nationale d’épargne et pré-voyance Cnep ont remarqué, cesderniers temps, des chaînes inter-minables devant les préposés auxguichets.

Cette institution financière implantée àAïn Beïda, depuis plus de quarante ans,continue à avoir le statut de «SDF» sachantque cette banque a changé plusieurs fois dedomicile à la recherche de locaux pouvantabriter ses services.

Ces derniers mois, en plus de l’exiguïtédes locaux, cette institution connaît deschaînes interminables devant les préposésaux guichets, ceci s'explique par le manquede personnel, un motif peu convaincant,selon certains habitués des lieux, nousavons appris que la Caisse a libéré 6 tra-vailleurs partis à la retraite sans que cesderniers soient remplacés.

Selon des sources concordantes, notrejournal a appris que la succursale de laCnep implantée à Constantine ignore tota-lement les difficultés vécues par l'agencede Aïn Beida, sinon comment expliquercette situation qui ne fait que durer et, parconséquent, ce sont des dizaines de mil-liers de clients qui sont sanctionnés par une

bévue de gestion qui n'est pas la leur.Les usagers, dont le nombre dépasse de loinles 30 000, se demandent si les respon-sables de la Direction nationale sont au cou-rant, une réponse difficile à croire dumoment que les institutions financières necessent de multiplier leurs agences à traversle territoire national pour se rapprocherdavantage du client qui est leur raison d’être.

Pour l'agence de Aïn Beida dont il y aune particularité qui semble échapper auxpremiers responsables du secteur, cetteagence a, depuis sa création qui remonte àplusieurs décennies, fait office de locataireauprès des particuliers changeant à chaquefois de coins au grand dam de ses clients.

Les mêmes sources nous font savoir quele dernier locataire a carrément mis en

demeure la Caisse pour libérer les lieux aumotif de l'expiration du contrat de bail, cecidénote aussi la négligence des respon-sables régionaux qui ne suivent pas la ges-tion du contrat qui lie les deux parties.

Pour revenir au phénomène des effectifs,nos sources nous informent qu'en plus de 6agents de la Cnep partis à la retraite et uneautre personne qui a tiré sa révérence n'ontpas été remplacées, ce qui a créé deschaînes interminables devant les deux seulspréposés qui n'arrivent pas à honorerconvenablement leurs clients avec, en plus ,une marge d'erreurs plus élevée.

Des dizaines de clients que nous avonsrencontrés agglutinés autour des guichetsnous ont exprimé leur souhait de voir cetteagence reprendre du service avec un effectif

à même de répondre à toutes les sollicita-tions des usagers comme par le passé où leclient ne met pas plus d'un quart d'heurepour être loyalement et royalement servi parun personnel professionnel, respectable etrespectueux.

N'est-il pas plus judicieux d'acquérir car-rément des locaux qui seront un patrimoinepropre à la Cnep et éviter la location quicoûte sûrement beaucoup d'argent et par là-même habituer le client, ce client qui a choi-si la Cnep pour déposer ses économies etgérer ses affaires ne mérite-t-il pas mieux ?Pourtant, la Cnep a toutes les possibilitésde stabiliser et son personnel et ses 25 000usagers, dont le nombre ne cesse d'aug-menter d'année en année.

Moussa Chtatha

AÏN BEÏDA (OUM-EL-BOUAGHI)

Colère des clients de la Cnep

Le jour de l’an berbère, lesvillageois de Aït Si-Rabah,dans les montagnes de Tiza(actuellement Ammal) ont planté200 oliviers. Le programme deplantation prévu pour cettecommune est de 2 966 plants,

qui est en cours de réalisation. La veille de cette touiza, les

villageois ont organisé imensin’Yennayer (dîner de Yennayer)auquel ont pris part environ 500personnes.

Par la suite, 35 artisans du

Bureau de la wilaya deBoumerdès de la fédération descommerçants ont animé uneexposition de leurs produits, com-plétés par les ustensiles de la viede tous les jours en usage dansles régions de Kabylie.

L’exposition s’est dérouléedans El Hara, habitation kabyle.Toujours au niveau des activitésculturelles, les jeunes de Ammalont présenté une pièce de théâtretraitant d’un problème social

découlant de la crise économique. 5 conférences sur Yennayer,

avec comme soubassement l’iden-tité berbère, ont été animées. Legroupe Assirem et sa chorale ontchanté des refrains de la région.

Les organisateurs n’ont pasmanqué l’occasion de rendrehommage aux militants ethommes politiques qui ont com-battu en Algérie pour la démocra-tie et l’amazighité.

Abachi L.

AMMAL (BOUMERDÈS)

200 oliviers pour Yennayer

OUED SBAÂ(SIDI-BEL-ABBÈS)

Un blessé dansl’explosion d’unebombe artisanale

Le week-end dernier, une bombe arti-sanale enfouie, il est certain par des ter-roristes auparavant, a explosé au passa-ge de militaires, dans le lieudit KoudiatErmel, dans la commune de Oued Sbaâ,dans le sud de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, blessant sérieusement un deséléments.

Ce dernier a été évacué vers unestructure spécialisée. L’engin a exploséalors que les militaires procédaient à despatrouilles ordinaires dans cette régionfortement boisée.

Il y a lieu de souligner que malgré lasécurité qui prévaut actuellement dansces zones enclavées, grâce à la persévé-rance des services de sécurité, ces der-niers n’ont pas baissé de leur vigilance, etce, pour parer à tout imprévu.

A. M.

La population de la commune de Ammal, agglomé-ration montagneuse située au sud-est de la wilaya deBoumerdès, a mis l’efficacité agricole donc écono-mique — n’est-ce pas la vocation de Yennayer — et lecôté festif pour célébrer, justement, Yennayer 2966.

Plus de 64 mm de pluie ont étéenregistré à Béjaïa en moins de24 heures causant des accumula-tions d’eau multiples sur lesvoies publiques et surtout unnombre non sérié d’infiltrationsd’eau dans les habitations pré-caires, a indiqué samedi la pro-tection civile.

Paradoxalement, les pluies qui se sontabattues toute la nuit de jeudi à vendredi,sous forme d’averses orageuses, n’ont pasgénéré de dégâts importants, hormis, lachute d’un arbre à Béjaïa qui a eu poureffet de causer des blessures superficielles

à un passant, qui a refusé de se faire éva-cuer à l’hôpital, a-t-on précisé.

En revanche, la quantité de neige tom-bée durant ce laps de temps, notammentdans les régions situées au-delà de 700 md’altitude, a perturbé sensiblement le traficroutier sur les axes secondaires, les che-mins communaux et de wilaya en l’occur-rence, selon la Direction des travauxpublics, qui fait état d'«une difficulté parti-culière» dans les zones limitrophes avec lawilaya de Sétif.

Le cas vaut essentiellement pour letronçon de route situé entre Ihabachène(Béjaïa) et Bouandès (Sétif), sur la RN.74,littéralement obstrué par la neige.

Et c’est aussi le cas sur le même flancoriental, du CW 06, Bordj-Mira-Aït Smail-Bouandes, fermé en certains endroits maispénible au trafic sur toute sa longueur.

Sur le flanc occidental, la situation restemoins compliquée, a-t-on assuré, relevant,tout de même, la difficulté des secours àintervenir sur la RN-12 (Béjaïa-Tizi-Ouzou), notamment à hauteur de la localitéd’Adekar, à 60 km à l’ouest de Béjaïa, àcause de la neige abondante et des ventsviolents (70 km/h) qui l’accablent. Pourautant, la voie n’est pas fermée et lesengins, dit-on, travaillent d’arrache-piedpour maintenir le trafic routier.

APS

BÉJAÏA

64 mm de pluie en moins de 24 heureset plusieurs infiltrations

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Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 17 janvier 2016 - PAGE 8

Bennabi a conclu dès 1936 à l’échecde l’islah algérien parce qu’il luiavait manqué une vision claire et

une doctrine précise de l’action à mener.Les Oulamas n’avaient pas compris qu’ilne suffisait pas de prêcher l’islam dansune langue lyrique, avec «force citationscoraniques et d’émouvantes évocationsde la civilisation musulmane», mais qu’ils’agissait d’engager une action de trans-formation psychologique et culturelle quiaurait généré un homme de civilisation.L’idée islahiste était certes juste, mais fal-lait-il encore qu’elle ne se laissât pas cir-conscrire par la boulitique qui falsifia lesens du combat à mener pour libérer lesAlgériens de la colonisabilité et l’Algériedu colonialisme.

Pour Bennabi, «1936» représentedans l’histoire de l’Algérie une sorte deSiffin. Cette date marque pour lui la cas-sure de l’élan spirituel qui portait larenaissance nationale. Celle-ci vaprendre désormais le chemin de la reven-dication des «droits», alors qu’aupara-vant elle créait la «tension» nécessaire àl’action et inculquait aux Algériens le sensdu devoir. Ben Djelloul incarnait cesannées-là l’«idole» et Messali, après lui,le «zaïm». En se déversant dans le cou-rant du mouvement national au lieu del’inspirer, de le guider moralement, l’ac-tion des Oulamas s’est trouvée enferméedans le jeu des revendications politi-ciennes jusqu’en 1954, année où ledéclenchement de la lutte armée pourbouter le colonislisme dehors allait fairetable rase du mouvement national danstoute sa diversité. Bennabi parle de la période 1925-

1936 comme d’un âge d’or et écrit dansLes conditions de la renaissance (1949) :«Le miracle s’opérait quand survint l’an-née funeste de 1936. La transformation,la renaissance s’arrêtèrent net et s’éva-nouirent dans le mirage politique. On neparla plus de nos “devoirs” mais de nos“droits’’, on ne pensa plus que le problè-me n’était pas essentiellement dans nosbesoins, plus ou moins légitimes, maisdans nos habitudes, dans nos pensées,dans nos actes, dans notre optiquesociale, dans notre esthétique, dansnotre éthique, dans toutes cesdéchéances qui frappent un peuple quidort. Au lieu de demeurer le chantier denos humbles et efficaces efforts deredressement, au lieu de demeurer l’es-pace de nos devoirs rédempteurs, l’Algé-rie devint à partir de 1936 le forum, lafoire politique où chaque guéridon decafé maure devint une tribune... Le viruspolitique a succédé au virus marabou-tique, le peuple qui voulait des amuletteset de saintes barakas veut à présent desbulletins de vote et des sièges. Il veutceci dans le même esprit qu’il voulait

cela, avec le même fanatisme, sans lemoindre sens critique, sans le moindreeffort de transformation de son âme et deson milieu. Le peuple qui a cru à l’avionvert d’un élu croit aujourd’hui au coup debâton magique qui le transforme enpeuple majeur avec son ignorance, seslacunes de toutes sortes, ses insuffi-sances et sa suffisance. Il y a quelquesmois, dans une manifestation estudianti-ne, un jeune intellectuel algérien s’épou-monait à crier, cependant que certainsl’applaudissaient : “Nous voulons nosdroits même avec notre crasse et notreignorance !”… Dès lors, avec une pareillementalité, c’était la marche en arrière, leretour à la nuit, la dispersion desefforts...»

Aux antipodes de cette mentalité,Bennabi cite Ghandi qui disait à ses com-patriotes : «Tant qu’un passant dans unerue de Bombay ou Calcutta risque derecevoir d’une fenêtre un crachat sur latête, l’Inde ne mérite pas l’indépendan-ce.» Il précise sa pensée dans Vocationde l’islam (1954) : «Il ne s’agit pas d’ap-prendre à un peuple des mots et des slo-gans, mais des méthodes et des tech-niques. Il ne s’agit pas de lui chanter la“liberté”, il connaît la chanson. Il ne s’agitpas de lui dire et redire qu’il a des droits,il le sait. On n’a pas à lui enseigner lesvertus de l’union sacrée, son instinct gré-gaire les lui a apprises. En un mot, il nes’agit pas de lui “révéler” ce qu’il sait déjà,mais de lui donner la méthode efficacepour actualiser ses dons et ses connais-sances dans une forme sociale concrète.Plus exactement, il ne s’agit pas de luiparler de ses droits et de sa liberté, maisde lui préciser les moyens de les acqué-rir, moyens qui ne peuvent être que l’ex-pression de ses devoirs. Pour la sociétépost-almohadienne, il s’agirait doncmoins de revendiquer des droits qued’utiliser techniquement l’homme, le solet le temps pour produire la synthèsesociale qui engendre automatiquement ledroit… Faire une politique, c’est en effetpréparer les conditions psychologiques etmatérielles de l’histoire, c’est préparerl’homme à faire l’histoire. L’individu post-almohadien fera de la politique quand ilcessera d’être l’amibe qui attend uneproie problématique. Il cessera d’être unecréature déshéritée en proie à tous lesattentats du colonialisme quand il parleraun peu moins de ses droits et un peu plusde ses devoirs, un peu moins de la chartede l’Atlantique et un peu plus de ses res-sources. Il cessera d’être une proie facilequand il aura rectifié ses manières depenser et d’agir selon une logique prag-matique de l’action et une logique carté-sienne de la pensée, quand il se seradébarrassé des mythes qui inhibent sonactivité et limitent son efficacité.» Ce qui

se passait avec l’islah en Algérie se pas-sait avec la Nahda dans l’ensemble dumonde musulman dont participe l’Algériequi n’est souvent d’ailleurs qu’un terraind’application ou d’expérimentation desidées apparaissant en Orient. Or, Benna-bi en avait esquissé un tableau extrême-ment réaliste, pour ne pas dire passé auscanner, et écrit en 1970 dans une nou-velle préface à Vocation de l’islam aprèsavoir rappelé que le livre avait été com-posé au lendemain des événements dePalestine (Proclamation de l’Etat d’Israël): «Je l’avais rédigé pour tirer la leçon deces événements d’une part, et pour faire,d’autre part, en une circonstance particu-lièrement cruciale le bilan des idées quianimaient le monde musulman etl’avaient conduit à la crise du moment…C’était surtout un bilan de carence… Unquart de siècle après, le problème dumonde musulman demeure entier, telqu’il se posait en 1948… Aujourd’huidonc, l’ouvrage fournit un moyen, siimparfait soit-il, de mesurer l’évolutionmusulmane pendant un quart de siècle.Que pourrait-on dire de nos jours ?… Lesallures ont certainement plus ou moinschangé, le fond est resté le même. Lacolonisabilité n’a pas changé, elle a seu-lement changé de toilette. Regardez-la lacoquette ! se mirer dans le miroir de cesindépendances au rabais pour passer aubras de son vieux compagnon, le colonia-lisme, devenu son chevalier servant dansces salons décorés en bureaux d’étudesde sa pseudo-technocratie. Et regardez-le, lui, comme il sait faire le vieux coquindu compliment à la vieille moukère surses bigoudis d’emprunt, sur l’éclat incom-parable de son râtelier et la splendeur desa poitrine fanée… L’“homme malade”musulman eut d’abord à son chevet lemaraboutisme qui ne pouvait ni le guérirni l’achever. Le kémalisme, le baâthismecharlatan n’ont rien modifié à lasituation ; ils l’ont plutôt compliquéedavantage. Quant au salafisme et auwahhabisme, ils n’ont laissé que depitoyables souvenirs dans une décompo-sition générale.» On peut imaginer ce qu’il lui en a

coûté d’écrire ces lignes, lui qui, dans sajeunesse, avait vu dans le salafisme et lewahhabisme la promesse d’un nouveau

«cycle de civilisation». Il poursuit dans lemême texte : «Le monde musulman adéjà subi les secousses de 1948 et dejuin 1967. La troisième l’engloutira certai-nement si les musulmans n’anticipentpas les évènements tragiques de cetemps et se contentent seulement de lessuivre à petits pas. Les temps ne sontplus où les sociétés pouvaient vivre enattendant de rencontrer un jour, auhasard de la route, leur vocation histo-rique. Aujourd’hui, dès les premiers pason doit savoir vers quel but lointain on estparti.» Du point de vue des islahistes, laNahda visait la restauration de valeurs

morales et culturelles dont l’effet serait lerétablissement de la grandeur passée.Du point de vue des modernistes, ellevisait une modernisation à l’occidentalequi, seule, donnerait aux pays arabo-musulmans une nouvelle grandeur. Il n’ajamais existé de Nahda générale, en fait,mais des expressions locales et par-tielles, des nationalismes et des mouve-ments de libération. En Turquie et en Iranpar exemple, on voulait, aussi bien ducôté des religieux que des laïcs, unerenaissance nationale. La Nahda, versionréformiste, a échoué parce qu’elle s’estprésentée sous la forme d’un rêve et nond’un processus d’actions concrètes. Intel-lectuellement, elle n’a pas touché en pro-fondeur les mentalités, ni dérangé lesvieux tabous. C’était un discours, unepoésie. Au plan politique elle était un vœupieux, un appel à la recomposition de la«Oumma», sans intention de mettre enœuvre des initiatives de rapprochementou des synergies de développement,sans définir des critères de convergenceet sans harmoniser les législations, c’est-à-dire sans adopter une approche prag-matique comme le fera plus tard l’Euro-pe. La Nahda a commencé comme une

réaction à une frustration, à un ressenti-ment, et non comme une prise deconscience de la nécessité de changerréellement avec tout ce que celaimplique. Elle n’était pas une remise encause de soi, des idées ambiantes, desmodes opératoires. Son capital de départ

était constitué pour l’essentiel d’orgueil etd’un puissant désir de revanche sur l’Oc-cident. De toute façon, le blocage de l’ijti-had à partir du XIe siècle avait démobiliséles esprits et placé les musulmans dansune situation psychologique et intellec-tuelle où ils ne recherchaient plus rien : niriposte à des défis, ni nouvelles tech-niques pour accroître les rendementsdans les divers domaines d’activité, nichangement des habitudes de vie… La résignation à entretenir des tradi-

tions dévitalisées et la capitulation devantles progrès des autres avaient déjà fait lelit de la colonisabilité et du colonialisme.

Du point de vue des islahistes, la Nahda visait larestauration de valeurs morales et culturelles dont

l’effet serait le rétablissement de la grandeur passée.Du point de vue des modernistes, elle visait une

modernisation à l’occidentale qui, seule, donneraitaux pays arabo-musulmans une nouvelle grandeur. Il n’a jamais existé de Nahda générale, en fait, mais

des expressions locales et partielles, desnationalismes et des mouvements de libération.

En fait, il n’y a plus que les mouvements islamistespour parler de Nahda, d’Islah ou de «sahwa». Le mota été abandonné à l’avènement des indépendancesparce qu’il ne recoupait plus les aspirations des

nouvelles nations qui se rendaient compte qu’ellesn’entretenaient pas une même vision de leurs intérêts.

Par Nour-Eddine [email protected]

PENSÉE DE MALEKBENNABI 25) Islah algérien et Nahda

Page 9: l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 17 janvier 2016 - PAgE 9Elles entretiennent maintenant la stag-

nation, le charlatanisme et le terrorisme.Dès ses premières formulations au tempsd’Ibn Taïmiya, puis à partir du XVIIIesiècle, la thématique de l’Islah puis de laNahda, a voulu poser des problèmesconcrets : la libération de l’occupationétrangère et l’introduction de formes devie modernes dans les pays musulmans.Le premier but a été atteint avec plus oumoins de bonheur. Quant au second, onse rendait compte au moment de passeraux actes que les formes de viemodernes souhaitées dans certainsdomaines impliquaient des remises encause auxquelles nul n’était prêt à serésoudre. Une équivoque avait pesé dèsle départ sur le terme lui-même : Nahdasignifie «réveil», et non re-naissance,choix révélateur d’une attitude candidedevant la gravité des problèmes et nemesurant pas ce qui est vraiment en jeu :la naissance de quelque chose de neuf,et non le recyclage de ce qui est mort.C’est pourquoi la Nahda n’a pas généréde renouveau social, économique ou poli-tique, et qu’elle s’est cantonnée en gros àla morale et à la littérature. Le mouvement de renaissance dans

les pays musulmans a certes été contre-carré par les stratégies de colonisation dela France, de l’Angleterre et de la Russietsariste puis communiste (chute de l’Em-pire ottoman, occupation des paysarabes et musulmans, apparition du mou-vement sioniste...), mais même après lemouvement des indépendances il n’a pasréussi à développer les pays arabo-musulmans. Il n’a réussi ni dans sonexpression laïque (non seulement le baâ-thisme n’a pas réuni l’Irak et la Syrie quise sont réclamés de lui, mais il les a dres-sés l’un contre l’autre) ni dans sa versionreligieuse, puisque le panislamisme n’adébouché sur aucune dynamique d’inté-gration des pays musulmans. Quel bilan peut être fait du mouvement

de Nahda qui a mobilisé tant d’énergiesintellectuelles et politiques pendant près dedeux siècles ? En fait, il n’y a plus que lesmouvements islamistes pour parler deNahda, d’Islah ou de «sahwa». Le mot aété abandonné à l’avènement des indépen-dances parce qu’il ne recoupait plus lesaspirations des nouvelles nations qui serendaient compte qu’elles n’entretenaientpas une même vision de leurs intérêts.

Aujourd’hui, il y a une claire conscien-ce qu’il n’existe pas de prototype musul-man, que les adeptes de l’islam ne sontpas semblables, que les sunnites et leschiites ne renonceront jamais à leurscroyances particulières, que les uns et lesautres travaillent séparément, parfois lesuns contre les autres, à faire valoir leursintérêts nationaux, ethniques ou sec-taires, à protéger leurs frontières et àélargir leurs zones d’influence… Les eth-nies, les langues, les habitudes de vie,les modes de pensée, les intérêts straté-giques des pays musulmans varient etnul ne semble disposé, au nom d’unemythique «Oumma», à y renoncer. Des haines durables les ont éloignés

les uns des autres par le passé, ils se sontfait la guerre de multiples fois (Turcscontre Persans, Arabes contre Turcs,Arabes contre Persans, Algérie contreMaroc, Pakistan contre Bangladesh,Libye contre Égypte, coalition arabo-amé-ricaine contre l’Irak en 1991, coalitionarabo-saoudienne contre le Yémen…).La plupart d’entre eux sont obsédés par lapréservation de leur cohésion nationale(Irak, Syrie, Turquie, Iran, Soudan…)menacée par la résurgence de l’ethnicis-me, du sectarisme (chiites, sunnites) oudu confessionnalisme (Liban, Soudan,Egypte…). Quand deux nations musul-manes s’affrontent, ce n’est bien sûr pasl’islam qui combat l’islam, mais des eth-nies et des intérêts d’Etat qui se disputent.

Les initiatives et les velléités de moderni-sation apparues depuis le XVIIIe sièclefurent le fait des gouvernements et nevisaient que l’Etat et ses expressions :l’armée, l’administration, la diplomatie,les grandes écoles… La société n’étaitpas impliquée dans leur mise en œuvreet n’en bénéficiait que peu. Ces réformesrestèrent par conséquent des entreprisesd’entassement de «choses» qui n’empê-chèrent pas les pays arabo-musulmansd’être envahis et occupés par les puis-sances coloniales. Dans le monde musulman, on loue les

exemples japonais et chinois, et oncherche à s’inspirer de leur expérience.On croit que l’explication de leur réussiteréside dans les politiques suivies, alorsqu’elle se trouve dans la culture, dans lapsychologie, dans le monde des idées,dans l’organisation sociale des Japonaiset des Chinois. En fait, ce ne sont pas lesanciennes civilisations japonaise ou chi-noise qui ont ressuscité, mais les Japo-nais et les Chinois qui sont réapparussous de nouveaux visages et se sont har-

monieusement insérés dans des sché-mas d’organisation qui leur étaient audépart étrangers.Les pays asiatiques ont pour la plupart

réussi leur développement économiqueet social, mais pas les pays musulmans(à l’exception peut-être de la Malaisie, dela Turquie et de l’Indonésie), malgré lesfabuleuses richesses minières et agri-coles qu’ils recèlent. Le phénomène«développement» n’a pas trouvé dansl’esprit de ces sociétés l’espace et l’inten-sité nécessaires. C’est que, d’après Ben-nabi, «le pouvoir de conditionnementd’une idée n’est pas le même dans deuxsociétés aux origines culturelles diffé-rentes». Au lieu de susciter une dyna-mique sociale, les efforts entrepris par laNahda et l’Islah n’ont donné dans cespays que de l’entassement, du choséis-me, un développement entropique, carles gens ne vivent pas la dimension éco-nomique comme une directive sacrée.L’idée de développement ne peut dès lorsproduire en eux la tension nécessaire.N’agissant pas à une large échelle sureux, elle ne pouvait constituer un pouvoird’intégration. Ne recoupant pas leurnotion religieuse, leur perception méta-physique, elle ne peut exercer sur eux depouvoir d’orientation. Une société issued’une culture qui privilégie l’au-delà et quicompte sur Dieu pour tout ne peut seretrouver dans un modèle issu d’une phi-losophie extravertie tournée vers lemonde des objectifs et des réalisationshistoriques. Une psychologie religieuse issue du

«taqlid» (imitation des anciens) ne peutaboutir qu’au renoncement ici-bas pourun plus grand profit dans l’au-delà. Elleest plus intéressée par la Résurrectionque par la Renaissance, par la Parousieque par la Palingénésie. Si la Renaissan-ce européenne a été un retour à l’Antiqui-té, aux lumières de la rationalité, avant deprendre les formes de la révolution intel-lectuelle et des conquêtes technolo-giques les plus spectaculaires, celle dumonde musulman était un retour à lathéologie et à la théocratie. Le combat

entre la tradition et la modernité ne s’estpas soldé par la victoire d’un camp surl’autre, mais par un «ni vainqueur ni vain-cu». La Nahda et l’Islah ont échoué politi-quement parce qu’ils n’était intéressésque par la libération, et intellectuellementparce qu’ils n’étaient pas intéressés parl’émancipation de la pensée. Pour lesArabes, elle signifiait la sortie de l’Empireottoman et la restauration de systèmespolitiques despotiques. Si l’on voulait traduire dans le langage

de la biologie l’échec de la renaissanceen pays d’islam, on peut, avec le biologis-te américain Jonas Salk, parler de «non-stimulation de cultures ou systèmesconduisant à un échec du développementdes possibilités somatiques exprimant lepotentiel génétique». La faculté d’adapta-tion d’un organisme vivant résulte de sacapacité à vivre et à évoluer avec leschangements qui affectent son environ-nement. L’évolution biologique et l’évolu-tion sociale et culturelle de l’homme sontsoumises à de mêmes règles. Ces règles, selon qu’elles soient

observées ou non, déterminent des pro-cessus évolutifs ou régressifs. Jonas Salka noté que «l’ordre observé dans la natu-re existe aussi dans les processus biolo-giques… L’évolution se passe, aussi bienbiologiquement que métabiologiquement,à travers une série de mécanismes impli-quant une “mutation”. La “mutation”implique l’apparition spontanée d’unenouvelle information… Dans le domainemétabiologique, de nouvelles perceptionsapparaissent de temps en temps qui ontdes effets analogues à ceux d’une nou-velle information biologique transmissiblede génération en génération par desmoyens culturels…»(1) On peut inférer decela que le «potentiel évolutionnaire» desmusulmans a été gelé par ceux qui, déte-nant l’autorité religieuse, c’est-à-dire lesleviers de commande du psychismemusulman, lui ont interdit tout développe-ment vers des formes nouvelles et com-plexes. Or, il n’y a de survie que grâce àce potentiel. Peut-on imaginer le pro-gramme génétique d’une espèce déci-dant de lui-même de donner un ordrestoppant la recherche de l’évolution versdes formes nouvelles ? C’est ce qui s’estpourtant produit dans le monde musul-man au tournant du XIe siècle. Tel qu’il seprésente aujourd’hui au regard desautres civilisations, l’organisme musul-man ne semble plus programmé pourévoluer. Il aurait atteint son stade achevédès la période médinoise. La culturemusulmane ne s’est pas ouverte auxautres systèmes de pensée, elle ne s’estpas penchée sur l’étude de leurs philoso-phies, elle n’a pas analysé la renaissanceoccidentale, chinoise, japonaise ou hin-doue, elle ne s’est pas intéressée auxapports des nouvelles sciences : astro-physique, biologie, génie génétique, nou-velles technologies de l’information… Elleregarde celles-ci de loin, se sentant àpeine concernée par leurs investigationset leurs conquêtes. Les sciences ditesprofanes sont ignorées, voire méprisées,seul le «îlm» (savoir théologique) redon-dant et devenu presque inutile, l’émeut etl’enthousiasme. La peur de la «bidaâ»

(innovation religieuse) écarte les oulamasde tout débat, de tout questionnement, detoute inquiétude : «Il sont parfaits, parfaitscomme la mort et comme le néant», écritBennabi.Dans leur situation de sous-dévelop-

pement et de faiblesse, les musulmanstrouvent quand même un titre à fairevaloir aux yeux des autres : posséder lavérité, être dans le vrai, représenter lareligion «élue». En fait, cet argument nevaut qu’à leurs yeux. Aux yeux desautres, ils passent de plus en plus pource qu’il y a de pire. Mentalement, ilsvivent dans un «enclos», en vase clos,dans une réserve, loin des préoccupa-tions de l’heure. L’ancien étant vrai et par-fait, pourquoi chercher du nouveau, jugécomme une dégradation, une profanationdu passé ? Dieu pourvoit aux besoins,Dieu guide l’humanité, Dieu est derrièrechaque évènement… Pensée passive,démissionnaire, irresponsable… Chaque fois que dans tel ou tel pays

musulman des esprits lucides et coura-geux ont tenté une incursion dans la for-mulation d’idées nouvelles, ils se sontaussitôt vu opposer des réactions vio-lentes et des procès en mécréance. Desexemples peuvent être cités tout au longdu siècle dernier comme ceux de AliAbderrazik, Abderrahman al-Kawakibi ouMohamed Abdou qui put difficilementpasser quelques «fetwas» (consultationsjuridiques) sur le prêt bancaire, le vête-ment européen et la viande «halal». Laremarque de Ferdinand Lot prend dèslors toute sa signification : «C’est unetâche surhumaine d’adapter une sociétémusulmane à la vie moderne. Ici, la reli-gion ne se laisse pas réduire à la portioncongrue. Il est vain de chercher à lamettre à sa place, car sa place est partoutet nulle part.»(2)

Les musulmans ne profitent pas deleurs échecs, de leurs crises. Ils atten-dent que leurs effets s’estompent, sansrien changer à leur conception deschoses. Ils comptent sur l’oubli avantd’être de nouveau confrontés à une autredébâcle humiliante. Ils vocifèrent, pren-nent les armes pour certains, mais lamécanique mentale et sociale n’accepteaucun changement radical dans sonfonctionnement. On s’en remet à Dieupour être vengé dans l’autre monde. Ils’agit d’ici-là de patienter, d’où la valeurdu «sabr» (patience), qualité cardinalechez le croyant. Echecs militaires, échecséconomiques, échecs politiques, échecdes indépendances, échec de la moder-nisation, rien ne les émeut ni ne les per-turbe. Le grade militaire de «maréchal»n’existe pas en Israël qui a gagné toutesles guerres, mais chez les Arabes qui lesont toutes perdues. Les musulmans nesont en quête de rien du tout, ils atten-dent le jugement dernier pour être recon-nus innocents, vainqueurs, gagnants duprocès commencé ici-bas. Finalement, ilfaut bien se dire que la seule renaissanceà laquelle ils croient est celle dans l’au-delà. Quoi qu’il en soit, le monde musul-man a indiscutablement raté sa renais-sance, son Islah et sa Nahda n’ayant étéau total qu’une débauche de discours sté-riles et d’écrits futiles : «Un siècle pourrien»(3), ont écrit trois intellectuels dans unlivre collectif auquel ils ont donné ce titre.Nous sommes tentés de dire : un millé-naire pour rien !

N. B. Jeudi prochain : PENSÉE DE

MALEK BENNABI : 26) La désillusion.

1) Jonas Salk : Métaphores biologiques,Ed. Calman-Lévy, 1975.2) F. Lot : La fin du monde antique et le

début du Moyen-Âge.3) Jean Lacouture, Ghassan Tuény et

Gérard Khoury : Un siècle pour rien, Ed.Albin Michel, Paris 2002.

Dans leur situation de sous-développement et defaiblesse, les musulmans trouvent quand même untitre à faire valoir aux yeux des autres : posséder lavérité, être dans le vrai, représenter la religion «élue». En fait, cet argument ne vaut qu’à leurs yeux. Auxyeux des autres, ils passent de plus en plus pour cequ’il y a de pire. Mentalement, ils vivent dans un«enclos», en vase clos, dans une réserve, loin des

préoccupations de l’heure.

Page 10: l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

Amel Bentolba - Oran (LeSoir) - Ce bel édifice imposant a,jadis, été l’un des endroits les plusfréquentés par les Oranais et tousles visiteurs affluaient vers cesgaleries qui offraient divers com-merces, vêtements, vaisselles, ali-

mentations diverses… Il étaitdevenu un lieu abandonné depuissa fermeture et rendait la rue Ben-M’hidi hideuse.

Aujourd’hui, il s’agit d’en faireun bijou pour peu qu’il le reste.Lors de la visite d’inspection effec-

tuée hier par le ministre, il aconstaté que l’édifice s’organiseautour d’un atrium et évolue surplusieurs niveaux composés d’unsous-sol, pour la conservation desobjets du musée, d’un rez-de-chaussée avec atelier pourenfants, exposition permanente,cafétéria et boutiques, de troisétages réservés à l’expositiontemporaire et d’un 4e étage pour labibliothèque et l’administrationainsi qu'une terrasse accessible.

La réhabilitation a dû passerpar un confortement de l'anciennebâtisse des ex-Galeries d'Oran enbéton armé. En marge de cettevisite, le ministre de la Culture a

exprimé sa satisfaction quant auvolet consacré à la culture dans leprojet de la Constitution.

«Le droit à la culture est assuréà tout citoyen, c’est un acquisqu’on trouve uniquement dans lesConstitutions des grands paysdémocratiques.

Ainsi, grâce à cette précisiondans la prochaine Constitution, ilest clair que, dorénavant, la cultu-re n’est plus un acte de divertisse-ment mais un acte obligatoire quiexige une culture qui répond auxattentes du citoyen, une cultureutile, socialement et intellectuelle-ment.» Saisissant ce moment oùle ministre évoque le droit à la cul-

ture pour le citoyen, il a été inter-pellé au sujet du jeune guitaristearrêté à la place Audin à Algersous le motif de jouer de lamusique dans la rue, le ministredira ne pas être au courant et qu’ilne commentera pas un fait dont iln’a pas connaissance.

Pourtant, l’information circuledepuis le week-end sur lesréseaux sociaux et la presse élec-tronique l’a évoqué, et une actionde solidarité devait même se tenir.Là encore, le ministre dira ne pasavoir suivi cela et qu’il n’a aucuncommentaire à faire.

A. B.

C'est l'objectif essentiel ques'est toujours tracé et avec plus deconviction et de déterminationdurant ces dernières années, lelieutenant-colonel BoukheldaAbdelkader du commandement dela Gendarmerie nationale à traversson groupement de la wilaya deRelizane. C'est là le sens à donnerà cette conférence de presse quis’est déroulée ce mercredi après-midi, au groupement de laGendarmerie nationale de la wilaya

de Relizane sous le thème«Eduquer avant de réprimer».Cetteconférence de presse, organiséepar le commandement de groupe-ment de la Gendarmerie nationale,était l'occasion pour expliciter à lapresse locale les différents bilansd'activités notamment en matièrede lutte contre la criminalité, lasécurité routière, la protection del'enfance, la dilapidation de denierspublics, entre autres. La gendarme-rie est présente sur les trente-huit

communes de Relizane. Le lieute-nant-colonel du commandement degroupement Boukhelda Abdelkadera aussi fait état de la neutralisationde trois bandes de malfaiteurs. Lapremière affaire concerne la décou-verte d’un réseau de trafic dedrogue avec l'arrestation d'un dan-gereux criminel qui détenait plus de35 kilos de kif et 49 grammes d'hé-roïne.

La seconde n’est autre quecette célèbre affaire de vol de véhi-cules et qui avait des retombéesdans plusieurs régions du pays,l’opération a permis de récupérertrois voitures et la mise hors d’étatde nuire de cinq dangereux indivi-

dus. La dernière association demalfaiteurs neutralisée en 2015, atouché une bande de voleurs debétail. Bétail que les investigationsdes hommes à la tenue verte ontaidé à récupérer, ajoute notre inter-locuteur.

Signalons qu’en 2015, il y a euplus de 916 affaires réparties entre55 crimes, 784 délits et 77 contra-ventions. Ce qui a permis d’arrêter1 488 personnes dont 745 furentplacées sous mandat de dépôt.

Enfin, le pic des accidents a étéenregistré durant la saison estivaleoù le flux est important, les mois dejuillet et août.

A. Rahmane

Le Soird’Algérie Dimanche 17 janvier 2016 - PAGE 10Régions

ANCIENNES GALERIES ALGÉRIENNES RECONVERTIESEN MUSÉE D’ART MODERNE D’ORAN

Le MAMO sera livré au mois d’avril

RELIZANE

Éduquer avant de réprimerLa Gendarmerie nationale lutte contre la criminalité

sous toutes ses formes, une lutte commune, sans merci,continue et soutenue pour «la protection de notre société,notre pays et son avenir».

La cellule de communication dela Sûreté de wilaya a listé cettesemaine l'ensemble des opérationsmenées par les différents services.

Alliant activités de la police judi-ciaire et contrôles routiers, le bilanfait ressortir 3 361 affaires traitéesdurant cette même période, ayantpermis l'interpellation de 4 031 per-sonnes, dont 532 ont été placées endétention provisoire. Les opérationsréalisées dans le cadre de la sécuri-

té routière ont permis d'enregistrer685 infractions routières, avec 327ayant causé des blessés et mêmedes pertes humaines, dont le com-portement des conducteurs n'y estsans doute pas étranger.

Cette action a permis aussi auxpoliciers d'effectuer 2 929 retraits depermis de conduire pour différentsdélits et contraventions.

Malgré ces chiffres, les Guelmisne cachent pas leur agacement,

après les accidents de la route encascade qui ont fait, en 2015, 16morts ( contre 10 en 2014 ) et 340blessés.

En matière de trafic de stupé-fiants, plus de 11 kilogrammes de kiftraité ont été saisis, ainsi que 1 295comprimés psychotropes et 39joints, a détaillé le bilan de la Sûretéde wilaya. Sur ce plan, 149 affairesont été traitées et 245 personnesinterpellées, dont sept femmes,parmi lesquelles 181 ont étéécrouées par le magistrat instruc-teur, «un bilan inquiétant quoi qu'en

disent certains», indiquent desreprésentants du mouvement asso-ciatif.

Ces derniers ont exprimé leurinquiétude devant la multiplicationd'actes de violence et d'agressions,notamment après les dernièresattaques à coups de couteau enre-gistrées cette semaine à Guelma.

Décidément, lutter contre la cri-minalité et la délinquance soustoutes ses formes à Guelma est unebataille qui n'est pas encoregagnée.

Noureddine Guergour

GUELMA

La police dévoile son bilan annuel La police de Guelma se félicite des opérations menées

dans la cité, durant l'année 2015. C'est l'heure du bilan.

Le président de la Fédérationnationale des éleveurs algériens(FNEA) a insisté, samedi à Ouargla,sur la nécessaire adoption de nou-velles méthodes modernes dansl’élevage, toutes races confondues,qui permettra l’exportation.

Intervenant lors d'une rencontre régionalesur les activités pastorales, tenue à l’Office desétablissements de jeunes (Odej) de Ouargla, M.Djilali Azzaoui a indiqué que la stratégie et lesefforts de la FNEA ne sont pas axés unique-ment sur l’approvisionnement du marché natio-nal en viandes, mais œuvrent en perspectivesur l’amélioration des produits animaux àexporter.

L’Algérie a une richesse ovine de près de 25millions de têtes nécessitant des activités d’in-vestissement et de développement, notammentà travers les régions steppiques, semi-arides etsahariennes, a soutenu le président de laFNEA, ajoutant que «la réalisation de cet objec-tif requiert l’implication des éleveurs et la priseen charge de leurs préoccupations».

M. Azzaoui a, à ce titre, mis l’accent sur lanécessité d’accorder davantage d'importance àl’élevage camelin et le recours aux expériencesdes spécialistes pour le développement de cesegment en quête d’intérêt, a indiqué l’interve-nant, relevant, dans ce cadre, que l’Algérie ren-ferme un effectif de plus de 4 millions de camé-lidés concentrés pratiquement dans les régionsdu grand Sud du pays. Pour le responsable duHaut commissariat au développement de la

steppe (HCDS), Mustapha Amdjekouh, cetterencontre permet aux éleveurs participants desrégions de Tindouf, Adrar, Tamanrasset, Illizi etd'Ouargla, de soulever leurs problèmes etcontraintes et avancer des suggestions àmettre en œuvre dans l’optique de développerce segment et contribuer à la promotion del’économie nationale, hors hydrocarbures.

Les ateliers mis sur pied avec la participa-tion de pas moins de 70 éleveurs et maqui-gnons-chevillards ont permis d’aborder plu-sieurs questions inhérentes au manque d’airesde pacage dans les wilayas du grand Sud algé-rien, notamment celles frontalières, avant deproposer aux pouvoirs publics d'accorder desfacilités dans ce domaine avec les pays limi-trophes. L’absence dÆun cadre juridique orga-nisant le patrimoine camelin, la rareté des ali-

ments fourragers, lÆorge notamment, auniveau des wilayas de Tamanrasset, Tindouf etAdrar, la carence des produits vétérinaires pourles camélidés importés de certains pays duGolf, sont autant de préoccupations soulevéespar les participants à cette rencontre. Initiée parle HCDS, dont le siège est à Djelfa, en coordi-nation avec la FNEA, cette rencontre, qui vienten application aux instructions du ministre del’Agriculture, du Développement rural et de laPêche, fait partie des quatre rencontres simi-laires retenues dans les wilayas de Djelfa,Ouargla, El-Bayadh et Tébessa, pour examinerles préoccupations des éleveurs et asseoir unplan d’action à soumettre à la tutelle, ont indi-qué les organisateurs.

APS

OUARGLA

Adoption de nouvelles méthodes modernesdans l’élevage, en vue de l’exportation

Les anciennes Galeries algériennes, réalisées en 1922,situées rue Larbi-Ben-M’hidi à Oran, ont été fermées audébut des années 1990. Affectées, en 2007, au ministèrede la Culture, ce dernier a décidé de les convertir enmusée d’art moderne. S'étalant sur une superficie globalede plus de 6 000 mètres carrés, le projet du Mamo, inscriten 2013, devrait être livré en avril 2016. Présent hier àOran, le ministre de la Culture a exprimé le vœu qu’il soitprêt pour la Journée du savoir.

SOUK AHRAS

La Protectioncivile fait son

bilanEn douze mois, les sapeurs-

pompiers ont sillonné les 26 com-munes pour circonscrire les feuxde forêt et secourir les accidentésde la route. A la lecture du bilanannuel, au total 10 787 interven-tions tous types confondus ont étéeffectuées par les agents de laProtection civile au niveau de lawilaya de Souk Ahras.

Dans le détail, on avance 501accidents de la circulation ayantoccasionné 590 blessés et 21décès. L’excès de vitesse, laconduite en état d’ébriété, le non-respect des plaques de signalisa-tion sont autant d’infractions enre-gistrées par les différents servicesde sécurité.

Les évacuations vers les hôpi-taux sont au nombre de 7 412 quiont permis de secourir 6 863sujets. Au chapitre des incendiesurbains et industriels, il a étérecensé 480 interventions occa-sionnant 11 brûlés et un seuldécès.

Les feux de récolte ont, quant àeux, été enregistrés entre le moisde juin et le mois de septembrederniers, il s’agit notamment de 54incendies engendrant la perte de169,4 hectares dont 77,85 hec-tares de maquis, 79,5 ha de forêts,12 h de broussailles, 5 492 bottesde foin et 245 arbres fruitiers.

Barour Yacine

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Le Soird’Algérie Culture Dimanche 17 janvier 2016 - PAGE 12

[email protected]

L’Algérienne des eaux,d’une chaîne de télévision«arabe» insulaire, a publié surun des réseaux sociaux deuxphotos, afin de dénoncer...(dénoncer quoi en fait ?). Lapremière montre la frontièreentre les Pays-Bas et la Bel-gique, qui — c’est connu — estune simple ligne discontinuepassant au milieu d’une rue,d’un café ou encore d’une mai-son. L’autre photo partagée parla «sœur» montre une barricadeséparant le même quartier deBaghdad, certainement enzones sunnites et chiites. AuxPays-Bas et en Belgique, lesgens se sont depuis longtempslibérés des traditions quienchaînent certaines sociétés etqui font de leur vie une grisaillequotidienne. Quoi ? Vous ditesque cela n’a rien à voir avec lareligion et la culture ? D’accordc’est politique ! La chaîne quivous enchaîne est en grandepartie responsable des conflitsethniques et confessionels enIrak, en Syrie, et dans d’autrespays dudit «monde arabe».

K. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

La malédictionde la momie

Par Kader Bakou

L’ incident paraît invraisemblabletant il défie toute logique, maistrès vite on se rend à l’évidencequ’au-delà de la sacrosaintebureaucratie, il s’agit bel et biend’un verrouillage d’espace public. Le jeune guitariste, Mohamed

Dahah, plus connu sous le sur-nom de Moh Vita, est devenu unefigure familière de la place Audindepuis qu’il s’y est installé avecsa guitare il y a quelques mois.Souriant, dynamique et attirantirrésistiblement l’attention despassants dont beaucoup s’arrê-tent écouter ses morceaux, le fil-mer ou lui laisser quelquespièces dans la housse de sa gui-tare posée par terre, Mohamedn’a fait qu’apporter un peu degaieté à un espace public rongépar la sinistrose. Un délit selonles services de police qui l’ontembarqué jeudi dernier. Cette interpellation est quali-

fiée par plusieurs témoins de«brutale et humiliante» et ellel’est d’autant plus que le jeuneartiste ne s’est rendu coupable

d’aucune atteinte à l’ordre publicou autre tapage sonore. Jouantuniquement la journée, Moh Vitaa peu à peu gagné la sympathiedes passants, tout comme lechanteur de chaâbi quinquagé-naire qui en ravit plus d’un avecson mandole et qui, lui, n’a pasété inquiété par la police. Le traitement musclé dont fut

victime notre jeune musicien a,par ailleurs, entraîné une vaguede solidarité sur les réseauxsociaux avec notamment la créa-tion d’une page baptisée «Noussommes tous des saltim-banques» qui appelait à un ras-semblement artistique placeAudin hier à 14h où les partici-pants étaient invités à apporterleurs instruments de musique età en jouer au même endroit oùl’incident a eu lieu. Les initiateurs, arborant le slo-

gan «Artiste où tu veux», esti-ment que la rue algérienneappartient à la population et quela police est chargée du maintiende l’ordre et non de la répression

injustifiée des artistes. Moh Vita qui en est à sa

deuxième interpellation racontequ’une fois arrivés au poste depolice, les agents de l’ordre luiont dressé un PV avec la mention«Occupation d’un espace publicsans autorisation préalable» ; or,le guitariste affirme que personneau commissariat n’a daigné luiexpliquer comment obtenir laditeautorisation et qu’on s’estcontenté de l’admonester : «Onne veut plus te voir à Audin por-tant une guitare» ! Il faut dire quesi la pratique d’arts de la rue esteffectivement conditionnée parune autorisation, la réaction dis-

proportionnée des agents de poli-ce ne peut s’expliquer que parune volonté de verrouillage totalde l’espace public qui, s’ilconnaissait une profusion demusiciens et autres artistes,risque de devenir un terreau ferti-le pour une dynamique urbainenouvelle, chose qui n’est paspour plaire aux autorités. Par ailleurs, un premier acte de

«résistance» a eu lieu dans la nuitde jeudi à vendredi quand nosdeux confrères Mehdi Mehenni etIdir Tazerout se sont installés placeAudin avec une guitare et une der-bouka et y ont bravé l’interdit.

Sarah Haidar

ARTS DE LA RUE

Un guitariste embarqué par la police

SALONDes hommes de

lettres et écrivainsalgériens participent

au «Maghreb deslivres» à Paris

L a 22e édition du «Maghreb deslivres» se tiendra les 13 et 14février 2016 à Paris avec la par-

ticipation de 120 auteurs et artistesdu Maghreb arabe, d'Europe et duCanada. Plus d'une dizaine d'écri-vains et hommes de lettres algériensdont les romanciers Maïssa Bey,Anouar Benmalek et le penseurmusulman Ghaleb Benchikh serontprésents à cette rencontre qui met àl'honneur les Lettres marocaines. Lors de cette manifestation orga-

nisée par l'association Coup de soleil,un hommage sera rendu à la roman-cière algérienne Assia Djebar, à l'écri-vain marocain Driss Cheraïbi et àl'éditeur français et anticolonialisteFrançois Maspero. La littérature algérienne était à

l'honneur lors de la 19e session de ceSalon qui attire chaque année prèsde 7 000 visiteurs.

L es participants au Colloquenational consacré à l'écrivainmartyr Ahmed Rédha Hou-

hou ont appelé, à Constantine, àla relance du projet relatif au ras-semblement de l’ensemble desarticles et analyses journalistiquesde l’écrivain, parus dans les jour-naux étrangers. Les universitaires et hommes

de lettres ont considéré que cesarticles contribueront à faireconnaître davantage l’écrivainRédha Houhou, ses positions etses convictions et valoriserontl'histoire de la littérature algérien-ne. Ils ont également appelé àéditer les communications présen-tées au cours de ce colloque sur lechahid Ahmed Rédha Houhou, quiexcellait aussi bien dans le journa-lisme que dans la nouvelle, lethéâtre et d'autres genres litté-raires. De même, les institutionsen charge de la recherche dans ledomaine du patrimoine littéraire

ont été invités à consacrer des tra-vaux portant sur tous les aspectsdes œuvres de Houhou, considérépar les spécialistes comme étantle père fondateur du roman algé-rien en langue arabe. Durant deux jours, le colloque

animé par des universitaires, deschercheurs et des hommes delettres venus de Mostaganem, SidiBel-Abbès, Saïda, Khenchela,Djelfa, Constantine, Tlemcen etOran se sont relayés à la tribunepour parler de l'œuvre d'AhmedRédha Houhou. Les communicants ont mis

en exergue le fait que Rédha Hou-hou ait apporté du neuf dans lalittérature algérienne, de mêmequ'il a eu une influence immédiatedans le Maghreb arabe, ainsiqu'en Arabie Saoudite, au Hidjazet dans le Golfe arabe, où il apassé une partie de sa jeunesse.Les participants au colloque ontégalement analysé et débattu leparcours du romancier, homme dethéâtre, poète et militant de lacause nationale, exécuté par l'ar-mée coloniale pour ses idéesnationalistes et ses écrits indépen-dantistes réclamant la liberté, la

justice, l'émancipation du peuplealgérien et son droit à la dignité.A l’occasion de ce colloque natio-nal, l’ensemble des œuvres etpièces théâtrales connues d’Ah-med Rédha Houhou ont été édi-tées et présentées à l’assistance.Organisé par le département dulivre et de la littérature de la mani-festation «Constantine, capitalede la culture arabe 2015», le Col-loque national sur Ahmed RédhaHouhou s’est tenu au palais de laculture Mohamed-Laïd-Al-Khalifa,avec la coordination de l’Ecolesupérieure des enseignants.

COLLOQUE

Appel au rassemblement de l’ensembledes œuvres de Rédha Houhou

CENTRE CULTUREL MUSTAPHA-KATEB (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 30 janvier : Exposition d’artsplastiques «La note bleue» de l’artisteSamia Boumerdassi.EZZOUART GALERIE DU CENTRECOMMERCIAL ET DE LOISIRS DEBAB-EZZOUAR (ALGER)Jusqu’au 28 janvier : Exposition del’artiste Jaoudet Gassouma.GALERIE D’ARTS SIRIUS (139, BDKRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER)Jusqu’au 31 janvier 2016 : Expositionde peinture «Sirocco» de l’artiste Valentina

Ghanem Pavlovskaya.MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNEET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 11 février 2016 :7e Festival international de l'artcontemporain (Fiac). Avec la perticipationde Clémentine Carsberg (France),Patrick Altes (France), Patrick Maïssa(France), Francisco Javier Ruiz Carrasco(Espagne), Yannis Stefanakis (Gréce),Paul Alden Mvoutoukoulou (Congo),Gastineau Massamba Mbongo (Congo),les artistes algériens Fatiha Bouziane,Slimane Ould Mohand, MohamedSkander, etc.

L e ministre de la Communica-tion, Hamid Grine, a plaidé àBéjaïa, en faveur de la mise

place d’une nouvelle stratégiedynamique visant la valorisationdu patrimoine culturel et historiquenational susceptible de contribuerau développement économique età la diffusion de l’image de l’Algé-rie dans le monde. «Nous avons un potentiel très

riche. Il faut absolument le restau-rer, le valoriser», a indiqué leministre lors de sa visite de travaildans la wilaya, soulignant qu’uneréflexion est déjà engagée pourl’appuyer avec une vraie stratégiede communication, fondée surune analyse et une identification

des formes de médiation à pro-mouvoir. M. Grine, qui a visité unekyrielle de monuments et de sitessinguliers que renferme la wilaya,notamment le musée et la routede l’eau à Toudja, 30 km à l’ouestde Béjaïa, dont les vestigesconservés encore dans un bonétat remontent à l’époque romai-ne, cap Carbon, qui offre une vueinsaisissable sur la ville de Béjaïaet la mer, l’ex-Fort Lemercier, lefort Sidi-Abdelkader, Yemma Gou-raya, s'est dit fortement «charmé»et renforcé dans sa conviction, defaire participer son département àsa valorisation. Béjaïa, qui comptehuit sites d’importance straté-gique, sur le point d’être soumis à

une inscription dans le patrimoineuniversel de l’Unesco, «a déjàdonné le ton en engageant unefoule de projets de réhabilitationou de restauration qu’il va falloirrenforcer et concrétiser rapide-ment», a souligné le wali deBéjaïa qui ne désespère pas d’enfaire des lieux «encore plus attrac-tifs autant au plan touristique etéconomique que celui intrinsèquede l’histoire.» L’occasion de cette visite a

donné l’opportunité au directeurgénéral du CTC de présenterses premières expertises, sesanalyses et la nature des travauxà entreprendre sur chacun dessites.

PROMOTION DU PATRIMOINE CULTUREL ET HISTORIQUE

Grine plaide pour une nouvelle stratégiede communication

Depuis jeudi, les réseaux sociaux sont envahis demarques d’indignation et d’appels à la solidaritésuite à l’arrestation par la police d’un jeune musiciende rue qui jouait simplement de sa guitare au niveaude la Place Audin.

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FOOTBALLUSM HARRACH : POURCAUSE DE PROBLÈMES

FINANCIERS

Haniched évoqueune démission

collective du stafftechnique

L'entraîneur des gardiens de but del'USM Harrach (Ligue 1 algérienne defootball) Mohamed Haniched a brandisamedi la menace d'une démission col-lective du staff technique pour salairesimpayés, au moment où l'entraîneurBoualem Charef a boudé l'équipe àl'occasion du match en déplacementvendredi face à la JS Saoura (0-0)dans le cadre de la 16e journée. «Noustraversons une situation financièreassez difficile, d'autant que la directionn'a pas tenu ses promesses envers lesjoueurs dont certains attendent leurssalaires depuis 7 mois. Au train où vontles choses, je n'écarte par une démis-sion collective du staff technique», aaffirmé à l'APS l'ancien portier interna-tional. L'entraîneur Boualem Charef, ensigne de protestation à cette situation,n'a pas effectué le déplacement avecl'équipe à Bechar. «S'il n'y a pas undénouement d'ici lundi, je ne pense pasque Charef reviendra. Les membres dustaff technique comptabilisent 5 moisde salaires non perçus, ce qui estassez difficile à admettre», a ajoutéHaniched. Revenant sur le match faceà la JSS, Haniched qui a dirigé lesjoueurs à partir du banc en compagniedes adjoints Hacen Benomar et NacerBechouche, a relevé «la bonne réac-tion» de l'équipe. «Il s'agit d'un bonrésultat pour nous face à une formationde la JSS réputée intraitable à domicile.Les joueurs sont à féliciter pour leurcombativité en appliquant notamment àla lettre les consignes prodiguéesdurant la semaine par Charef». Grâce àce match nul, l'USMH remonte provisoi-rement à la 4e place au classement encompagnie du MC Alger avec 24 pointschacun.

RC ARBAÂ

Mihoubi,cinquièmeentraîneurde la saison

Mohamed Mihoubi est devenu lecinquième entraîneur à défiler à la barretechnique du RC Arbaâ (Ligue 1 algé-rienne de football) depuis le début de lasaison, confirmant une instabilité criar-de au niveau d'une équipe qui file droitvers la Ligue 2. Ayant quitté le RCAdurant l'intersaison, Mihoubi revient auxaffaires techniques du RCA en rempla-cement de Khaled Lounici, dont l'expé-rience n'a duré que deux semaines.Celui qui avait mené le club de Larbaâà la finale de la Coupe d'Algérie 2015perdue face au MO Béjaïa (1-0), revientau moment où l'équipe a terminé lanter-ne rouge de la phase aller avec 8 pointsseulement, et reste plus que jamaismenacée par le spectre de la reléga-tion. Le RCA avait débuté la saisonsous la conduite de Billel Dziri pour êtreremplacé par le Franco-Serbe DanielDarko Janackovic, avant que ce dernierne démissionne. Abdenour Bousbiaavait dirigé l'équipe lors des derniersmatchs de la première partie de la sai-son pour être ensuite limogé par ladirection. Le RCA entame la phaseretour en déplacement samedi sur leterrain du MO Béjaïa dans le cadre dela 16e journée. Le club reste, tout demême, toujours en l ice en Couped'Algérie, où il s'est qualifié pour les1/8es de finale après sa victoire face àla formation de l'USB Tissemsilt (1-0).

LIGUE 1 MOBILIS 16e JOURNÉE : CR BELOUIZDAD 1 - MC ALGER 0

Derrag assommele Mouloudia

l Il a fallu attendre les deuxdernières minutes du 100e

derby CRB-MCA, toutes compé-titions confondues, pour voir leChabab s’imposer sur son ter-rain du 20-Août grâce à la réali-sation de Mohamed Derrag qui,d’un coup de tête, assommerale portier mouloudéen, FawziChaouchi. Un succès qui permet au CR

Belouizdad de conforter sa posi-tion de dauphin avec 29 points,soit à huit longueurs du leaderusmiste (37 points), contrairementau Mouloudia d’Alger qui perd sa3e place et se retrouve à la 5e posi-tion. Sur le terrain, ce derby CRB-MCA n’a pas été d’un grandniveau technique, en dépit desquelques actions ratées de part etd’autres. Ce sont d’ailleurs les locaux, en

première mi-temps, qui se sontcréé quelques actions, mais sansgrand danger pour Chaouchi,notamment à la 9e minute lorsqueBouazza, sur un coup franc, faillittromper le portier mouloudéen,mais ce dernier détourne le ballonen corner. 10 minutes plus tard, lemême Bouazza rate une autreaction ainsi que Yahia-Cherif à la37e minute. Pendant cette pre-mière mi-temps, les gars deMeziane Ighil n’ont pas réussi àinquiéter le gardien MalekAsselah. Au retour des vestiaires,le derby ne connaîtra pas de chan-gement de rythme avec quelquesattaques stériles des deux côtés. Ala 50e minute, le coach des Vert etRouge incorpore Boucherit à la

place de Derrardja puis à la 68’,Gourmi cède sa place à Abid, pourtenter de donner du punch àl’avant-garde mouloudéenne, envain. En face, Alain Michel fait sor-tir Bougueroua et le remplace parDerrag à la 79’. Et 10 minutes plustard, sur un retrait bien ajusté deRebbih, qui avait pris la place de

Bouazza à la 68e minute, Derrag,de la tête, assomme Chaouchi etlibère les fans belouizdadis. Un butqui arrive à deux minutes de la findu temps additionnel. Cela n’a pasempêché toutefois les camaradesde Hachoud d’essayer de répli-quer par des contre-attaques, envain. Le CR Belouizdad remporte

ainsi le 100e derby entre les deuxformations.

Ahmed Ammour

Prochaine journée 17e

Vendredi 22 janvierMC Oran-CS ConstantineDRB Tadjenanet-JS SaouraSamedi 23 janvierNA Hussein-Dey-ASM OranJS Kabylie-MO BéjaïaES Sétif-USM AlgerRC Arbaâ-CR BelouizdadMC Alger-RC RelizaneUSM El-Harrach-USM Blida

Ligue 1 Mobilis (16e journée)RésultatsCR Belouizdad-MC Alger 1-0USM Blida-ASM Oran 1-0MO Béjaia-RC Arbaâ 2-1CS Constantine-JS Kabylie 0-1

Ligue 2 Mobilis (16e journée)RésultatsASO Chlef-CRB Aïn Fekroun 1-0

ClassementPts J

1- USMA 37 162- CRB 29 163- MOB 26 164- DRBT 25 165- MCA 24 16 -- USMH 24 167- ESS 22 16 8- MCO 21 16 -- JSK 21 16 10- JSS 20 16 -- NAHD 20 16 -- USMB 20 1613- CSC 16 1614- RCR 15 1615- ASMO 13 1616- RCA 8 16

LIGUE 2 MOBILIS (16e JOURNÉE) JSM BÉJAÏA : EN DÉPIT DE LA DÉFAITE À DOMICILE

Le fair-play des supporters béjaouisl En dépit de l’inattendu

revers de la JSM Béjaïa à domici-le (0-2) face à la JSM Skikda, lorsde la rencontre comptant pourla 16e journée du championnatde la Ligue 2 Mobilis, les sup-porters de l’équipe de YemmaGouraya se sont montrés exem-plaires tout au long de la ren-contre. Venus très nombreux pour

donner de la voix aux poulains deHammouche, les fans de laJSMB n’ont pas cessé d’encoura-ger les joueurs d’autant plus quela JSMB, en cas de victoire pou-vait revenir à hauteur du leaderbel-abbessien tenu en échec parle PAC (0-0). Une défaite desBéjaouis qui a même permis auCA Batna (27 pts) de leur ravir latroisième place au classement. Al’issue de la partie, les supportersbéjaouis ont quitté le stade del’Unité Maghrébine dans lecalme. Les centaines de fans dela JSMB ont même applaudi lessupporteurs de l’équipe visiteuse,en prenant des photos souvenirset en les accompagnant, pourcertains, jusqu’à la sortie de la

ville de Béjaïa. Pour rappel, ladernière défaite de la formationde la Soummam remonte àoctobre dernier en déplacementface au MC El-Eulma (3-0) dansle cadre de la 9e journée de lacompétition. Les joueurs de l'en-traîneur Saïd Hammouche ontréussi, depuis, à enchaîner lesbons résultats avant de s'incliner,

à la surprise générale, vendrediaprès-midi, face à l'équipe deSkikda. Entre-temps, le clubbéjaoui s'est fait éliminer en 32esde finale de la Coupe d'Algérieface à l'EC Oued Smar (0-2). Parailleurs, l’effectif de la JSMB s’estrenforcé durant le mercato hiver-nal par quatre nouveaux élé-ments à savoir Nassim Dehouche

(ex-MCEE), Mourad Zerrouki (ex-CABB Arréridj), Messaoud Doumi(ex-NC Magra) et HichamBenmeghit (ex-RC Relizane). LaJSMB a bénéficié d'une licencesupplémentaire suite à la graveblessure de son joueur DifAbdelhamid, forfait pour le restede la saison.

Ah. A.

Fiche techniqueStade du 20-Août d’Alger, terrain en tartan, affluence nombreuse,temps couvertBut : Derrag 88’Averts. : Azzi 8’, Demmou 61’, (MCA, Niati 15’, Chebira 83’,Asselah (90’), (CRB).CRB : Asselah, Niati, Khelili, Cherif-Yahia (Tariket 90’), Nekkache,Chebira, Bouazza (Rebbih 68’), Belaïli, Bougueroua (Derrag 79’),Draoui.Ent. : Alain Michel.MCA : Chaouchi, Azzi, Demmou, Karaoui, Kacem, Zeghdane,Hachoud, Aouedj, Derrardja (Boucherit 50’), Gourmi (Abid 68),Merzougui.Ent. : Meziane Ighil.

Médéa revient sur l'USM Bel-AbbèsL'O Médéa, difficile vainqueur de l'USMM

Hadjout (2-1) s'est emparé de la deuxième placedu championnat de Ligue 2 Mobilis de football, àune longueur du leader l'USM Bel-Abbès, tenu enéchec par le Paradou AC (0-0), alors que l'ex-dau-phin le CA Batna a été contraint au partage despoints par l'US Chaouia (0-0), lors de la 16e jour-née. Incapable de s'imposer sur sa pelouse faceau Paradou AC qui confirme sa belle série, aussibien en Coupe d'Algérie qu'en championnat,l'USM Bel-Abbès perd ainsi du terrain. Le CABatna a également laissé passer une belle occa-sion de revenir à hauteur du leader après le nulconcédé à domicile face à l'US Chaouia dans underby sans buts. Un match nul, le second de rangdes Batnéens au stade Sefouhi, qui confirme lepassage à vide des protégés de RachidBouaarata, lesquels rétrogradent à la troisièmeplace, à deux longueurs du premier. La surprisede la journée a été réalisée par la JSM Skikda (8e)

qui est allée battre la JSM Béjaïa (4e) sur le scorede 2 à 0. Après une égalité parfaite en premièrepériode, les hommes de Abdelkrim Bira ont surprisleur adversaire en deux minutes avec des buts deBoulaneur (67e) et Cheniguer (69e). La JSMS qui avécu une semaine agitée rejoint Paradou à la 7eplace. De son côté, le CA Bordj Bou-Arréridj a dispo-

sé difficilement de l'Amel Bou-Saâda (1-0) grâce àune réalisation d'Attafen (10e). Dans le bas duclassement, la bonne opération de la journée est àmettre à l'actif du MC Saïda qui quitte l'avant-der-nière place après sa victoire, la quatrième de lasaison, contre le MC El-Eulma (1-0) grâce à unbut de Feghloul (52e). Le MCS, 14e aux côtés del'OM Arzew et l'US Chaouia, devance provisoire-ment le CRB Aïn Fekroun qui se déplace samedi àChlef pour affronter l'ASO. Quant à l'USMMHadjout, elle reste scotchée à la dernière placeavec 11 points.

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FOOTBALLMERCATO HIVERNAL

L'ombre des joueursétrangers

l La période des transfertsd'hiver, clôturée vendredi àminuit, a été marquée, cetteannée, par l’interdiction durecrutement des joueurs étran-gers décidée par le bureau fédé-ral de la Fédération algériennede football (FAF). C’est l’une des raisons qui ont

fait que le marché des transfertsétait calme cet hiver. L'instancefédérale avait justifié cette déci-sion par «les difficultés finan-cières et l'impossibilité d'obtenirdes devises légalement pourpayer les salaires, indemnités deformation et de solidarité desjoueurs étrangers». Le présidentde la FAF, M. MohamedRaouraoua, est revenu sur lesujet lors de son dernier point depresse, en affirmant que même«si cette décision (interdiction derecrutement des joueurs étran-gers) n’est pas définitive», lamajorité des joueurs étrangersrecrutés par les différents clubs

saisissent régulièrement la Fifapour réclamer leur dû. «Cettedécision d’interdire de recruter lesjoueurs étrangers est justifiée parles difficultés financières et l'im-possibilité d'obtenir des deviseslégalement pour payer lessalaires et les indemnités de for-

mation et de solidarité desjoueurs étrangers (…) En plus,figurez-vous que des joueursétrangers ne disposent mêmepas d’un permis de travail. Aucunclub ne nous a transmis les docu-ments attestant la régularisationde la situation administrative de

ces joueurs étrangers, avec entreautres l'ouverture d'un comptebancaire en devises. C’est sou-vent la FAF qui se charge de cesfrais. En plus, selon nos statis-tiques de la phase aller, le tiersdes joueurs étrangers évoluanten Algérie n’a pas cumulé 90minutes de jeu. D’autres éléments recrutés

n’ont même pas joué un seulmatch», avait-il expliqué. Les pré-sidents de clubs se sont vu obli-gés d'abandonner la piste desjoueurs étrangers pour s'attacherles services des locaux ou desFranco-Algériens. Au total, cesont un peu plus d’une dizaine dejoueurs de nationalités africainesqui évoluent dans les différentsclubs algériens. Le MC Alger, quidisposait de trois éléments, àsavoir Salah-Eddine (Ethiopie),Roberson (Brésil) et Ngoula(Cameroun), les a tous les troislibérés durant le dernier mercatohivernal.

Ah. A.

ÉLU MEILLEUR JOUEUR MAGHRÉBIN 2015

Mahrez : «je suis trèstouché par ce succès»l L'international algérien de

Leicester City Riyad Mahrez, élulargement meilleur joueurmaghrébin 2015 lors du son-

dage organisé par le magazine FranceFootball, s'est déclaré «très touché» par cesuccès et remercie tous ceux qui ontvoté pour lui.

«Je suis très fier de remporter ce tro-phée. Je remercie tous les internautesde France Football. Je me sens vrai-ment touché par ce succès, et celarécompense mon travail. Je f inisdevant Mehdi Benatia et YacineBrahimi, c'est f latteur. Ce sont desupers joueurs. Yacine est un ami, et luisuccéder, c'est un clin d'œil sympa», a

indiqué Mahrez vendredi. Le milieu offensif algérien aété élu à une très large majorité (67% des 112 668votes) devant le Marocain Mehdi Benatia et l'AlgérienYacine Brahimi. En dépit de cette distinction, le secondmeilleur buteur de Leicester cette saison garde lespieds sur terre et compte travailler davantage pour pro-gresser. «Je sais que j'ai encore beaucoup à faire pour conti-

nuer ma progression. C'est la réalité du haut niveau, ilfaut toujours être performant», a-t-il estimé. Interrogépar le magazine sur l'excellent parcours des Foxes,coleaders de la Premier League avec Arsenal après 21journées, Mahrez reste prudent, estimant que la secon-de partie du championnat sera encore plus dure. «On a43 points. Franchement, vous dire qu'on vise le bigfour, c'est compliqué. Les derniers matchs ont été diffi-ciles. Il y a une intensité incroyable. C'est un champion-nat très dur.»

Belkaroui confirmela résiliation de soncontrat avec le Club

AfricainL'international algérien,

Hichem Belkaroui, a affirméhier avoir résilié à l'amiableson contrat avec le Clubafricain de Tunis, écartantau passage l'éventualité deson retour au championnatalgérien. Belkaroui, quis'exprimait sur les ondesde la radio Saraha FM, aregretté la manière aveclaquelle son contrat a étérésilié, accusant le direc-teur sportif du champion deTunisie en titre, OussamaEsallami, d'être à l'originedes problèmes qu'il a euscette saison avec la forma-tion de «Bab-Jdid». Ledéfenseur central de 26ans avait rejoint le Club afri-cain lors de l'été 2015 enprovenance de l'USM ElHarrach, pour un contrat detrois ans. A propos de saprochaine destination, lenatif d'Oran (Ouestd'Algérie) a écarté l'idée derevenir dans l'immédiat auchampionnat algérien où ilétait pressenti à l'USMAlger. «Je n'ai pas l'inten-tion de revenir en Algérie,et je n'ai pas de contactsavec l'USMA. J'ai des pro-positions d'ici et là que jesuis actuellement en trainde les étudier. Je dévoileraima prochaine destinationau moment opportun», aencore précisé le joueur.Belkaroui a signé sa pre-mière titularisation officielleen sélection algérienne ennovembre passé à l'occa-sion du match face à laTanzanie (victoire 7-0) endeuxième tour préliminaireretour des qualificationspour le Mondial-2018 enRussie.

OLYMPIQUE LYONNAIS

Ghezzal se sent mieux depuisle changement d'entraîneur !

l L'international algérienRachid Ghezzal a indiqué samedique sa situation «s'est sensible-ment améliorée» à l'O Lyon, sonclub de Ligue 1 française de foot-ball, depuis l'arrivée de BrunoGénésio à la barre technique enremplacement d'Hubert Fournierà l'issue de la phase aller. «Les choses ont évolué dans le

bon sens pour moi depuis l'arrivéedu nouvel entraîneur. Désormais,j'ai sa confiance et je joue plus sou-vent», a déclaré Ghezzal au microde l'OL TV. Rarement utilisé aucours de la première partie de lasaison, le milieu offensif de 23 ansétait sur le point de changer d'air àl'occasion de l'actuel mercato d'hi-ver. «J'arrive à un âge où j'ai besoinde temps de jeu pour évoluer, je ne

le trouvais plus à Lyon. J'ai envisa-gé alors de changer d'air», a-t-ilexpliqué. Ghezzal a retrouvé descouleurs depuis le début de l'an2016. I l a été t i tularisé à trois

reprises de rang en Coupe deFrance et en Championnat localavec à la clé trois buts inscrits.Evoquant l'équipe d'Algérie où il necompte qu'une seule apparition offi-ciel le contre la Tanzanie ennovembre dernier en éliminatoiresde la Coupe du monde 2018, lefrère cadet de l'ex-internationalalgérien, Abdelkader Ghezzal, aassuré qu'il venait toujours «avecplaisir» jouer en sélection, estimantau passage qu'il devait d'abords'imposer en club pour espérergagner une place de titulaire avecles Verts. La première sélection dujoueur avec l'Algérie remonte aumois de mars 2015 à l'occasion dela tournée des Verts à Doha. Il avaitété aligné d'entrée lors du premiermatch de cette tournée contre leQatar (défaite 1-0).

ESPAGNE 20e JOURNÉE

Confirmationattendue pour leReal de ZidaneLe Real Madrid de Zinédine Zidane

est attendu pour une confirmationaujourd’hui contre le relégable Gijonlors de la 20e journée du Championnatd'Espagne, après les débuts en fanfaredu prestigieux Français sur le bancmadrilène. Le FC Barcelone espèrera lui un

faux pas de l'Atletico Madrid à LasPalmas pour reprendre la tête duclassement. L'euphorie d'un premiersuccès contre le Deportivo LaCorogne 5 à 0 la semaine dernièreest quelque peu retombée jeudi auReal, avec l'interdiction de transfertsimposée par la Fifa, pour avoirenfreint une règle sur les joueursmineurs. La peine, lourde de consé-quences, s'applique aux deux pro-chains mercatos, c'est-à-dire l'été2016 et janvier 2017, mais avec ledroit d'effectuer des mouvements ence mois de janvier 2016. L'AtleticoMadrid, actuel leader de la Liga, aégalement écopé de la même sanc-tion, pour les mêmes raisons. Le Realessaiera de faire oublier ces déboiresextra-sportifs par une nouvelle victoiredans son antre de Santiago-Bernabeu, et le Sporting Gijon, pre-mier relégable, a tout du souffre-dou-leur idéal pour des Merengues lancésdans une course-poursuite avecl'Atletico et le Barça. Le triomphe ini-tial de Zizou sur le banc du Real,avec un triplé de Gareth Bale et undoublé de Karim Benzema, a faitrenaître les espoirs du côté deBernabeu et les Colchoneros postésquatre points devant semblent désor-mais plus accessibles. «Le change-ment d'entraîneur nous a bien réussi.Espérons que 2016 soit une grandeannée pour le Real», a dit SergioRamos, qui figure dans l'équipe-typeFifa-Fifpro de l'année 2015 dévoiléelundi.

Belle série de l'AtleticoAvec deux points d'avance sur le

Real et un match en retard à disputer,le Barça devra se méfier de la récep-tion de l'Athletic Bilbao. Les deuxéquipes se retrouveront en quarts definale de la Coupe du Roi (20-27 jan-vier). Les Catalans gardent un mau-vais souvenir des Basques, qui lesont privés du sextuplé en remportantla Supercoupe d'Espagne, décrochéeen août après une retentissante vic-toire 4-0 à l'aller (1-1 au retour). Larencontre à Barcelone sera l'occasionpour Lionel Messi de présenter aupublic du Camp Nou son 5e Ballond'Or. Les Blaugranas enregistrent lesretours de Neymar, Sergio Busquets,Andres Iniesta et Gerard Pique,ménagés mercredi en 8e de finaleretour de la Coupe d'Espagne (2-0contre l 'Espanyol). De son côté,l'Atletico essaiera de poursuivre sabelle série en Championnat, neuf vic-toires lors des 10 derniers matchs.«On a réussi à décrocher des résul-tats, mais j'ai toujours eu la sensationque l'équipe pouvait mieux jouer.Nous espérons être capables demaintenir cette constance, car c'estce qu'i l y a de plus diff ici le enChampionnat», a expliqué l'entraîneurdes Colchoneros, Diego Simeone.

StartAujourd’hui (GMT)Valence-Rayo Vallecano (11h)Real Madrid-Sporting Gijon (15h) Las Palmas-Atletico Madrid (17h15)Getafe-Espanyol Barcelone (17h15)FC Barcelone-Athletic Bilbao (19h30)LundiEibar-Grenad (19h30)

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YOSEIKAN BUDONADI RIADHI TAHADI AMMAL (BOUMERDÈS)

Des montagnes rocailleusessurgissent des champions

l Il y a quelques jours,nous publiions un articlesur les résultats flatteursrécoltés le long de l’année2015 par les sportifs de lawilaya de Boumerdès. Ilserait injuste de ne pasévoquer une équiped’Ammal, spécialisée dansun art martial. Ammal est une commu-

ne montagneuse dans lesud de la wilaya deBoumerdès. L’équipe méritequ’on jette un rayon delumière sur elle, parce qu’el-le active avec peu demoyens mais avec desrésultats à la clé. Situonsson environnement. Quand un voyageur

passe par la RN5, une foisarrivé à Tiza actuellementAmmal avant d’aborder lesgorges de l’agglomérationsur la RN5 (ex-gorges dePalestro), il se dit sûrementque dans ces montagnes, iln’y a rien. Faut-il en vouloirà ce voyageur ?Certainement pas. Parceque ce voyageur ne verraque des montagnesrocailleuses et du maquis.Erreur, dans ces montagnesil y a des jeunes pleinsd’énergie, d’espoir et d’en-

vie de réussir. Filles et gar-çons se battent au sensfiguré et réellement maisd’une façon organisée etpacifique pour gagner. Ainsi,l ’équipe NRT Ammal deyoseikan budo – un art mar-tial basé sur quelques prin-cipes comme la bonne édu-cation, la droiture, l’union, lapaix et la voie qui mène verscette paix – relève le défipour transmettre le messa-ge renforçant le corps et lecaractère, donnant plusd’assurance et conduisantvers la paix avec soi-même,pour finalement donner auxathlètes l’envie d’être parmi

les meilleurs. Le club quepréside Rafik Touil mériteun peu plus d’intérêt de lapart des pouvoirs publics.Ce club, modeste par lesmoyens mais fort par lenombre d’athlètes — 250fi l les et garçons — qu’i lregroupe et surtout lesrésultats récoltés. En effet,les garçons et les f i l lesqu’entraîne Adil Khellakhont marqué leur participationaux joutes concernant laCoupe d’Algérie qui se sontrécemment déroulées à AïnDefla par des résultats fortencourageants. Lescadettes (5 f i l les) et les

juniors masculins (5 gar-çons) ont gagné lessecondes places dans lesdeux catégories. L’équipeavait participé dans 5 caté-gories (minimes garçons,cadettes filles, cadets gar-çons, juniors garçons etseniors). Regrouper 250 athlètes,

les former et les entraînerrégulièrement avec peu demoyens dans une communepauvre, ensuite récolter desrésultats, mérite que l’on yjette un œil. La balle estdans le camp des respon-sables.

Abachi L.

18e COUPE D'ALGÉRIE DE BILLARD

Domination des Sétifiens à Oran

Chez les seniors, lebillardiste Fekras Ahmed duclub Taradji Riadhi Staïfi(TRS) a démontré toutesses qualités technique etmentale en remportant la

finale face à son coéquipierBenrama Nassim sur lescore de 7-5. En espoirs, lesbil lardistes de Batna etd'Oran ont réalisé un remar-quable parcours et conquisle public grâce à un jeuagréable et varié, développédans un excellent état d'es-prit. Chez les poussins, lejeune Kharoubi I lyes deMostaganem a remporté letrophée grâce à sa victoire,en finale, face à OsmanNasreddine de Khenchelasur le score de 4-3. Lesépreuves de cette 18e édi-tion de Dame Coupe se sontdéroulées sur quatre tablesdans une très bonneambiance et devant unpublic venu nombreux. Ledirecteur de la compétition,Affoun Rachid a estimé quele niveau a été «très élevé»chez les seniors, «appré-ciable» chez les espoirs et«juste moyen» chez lespoussins, se félicitant d'unebonne organisation et del 'émergence de jeunestalents promettant un avenirradieux pour cette discipline.En prévision du prochainchampionnat arabe en 2016à Doha (Qatar), plusieursstages de préparation sont

au menu de la sélectionnationale seniors et pous-sins de billard. La sélectionnationale se fixe commeobjectif dans ce prochainchampionnat le podium,selon le président de laFédération algérienne derafle et bi l lard (FARB),Mohamed-Lamine Maïdi.Cette compétition de deuxjours, organisée par l'asso-ciation sportive de billard«Kawkeb Courbet» d'Oranen collaboration avec laFédération algérienne derafle et billard (FARB), aenregistré la participation de116 billardistes des catégo-

ries poussins (12 -14 ans),espoirs (moins de 21) etseniors garçons, issus de 14Ligues de wilayas du pays:Alger, Constantine, Biskra,Bordj Bou-Arréridj, Sétif,Skikda, El-Eulma, Tébessa,Khenchela, Aïn Defla, Chlef,Mostaganem, Sidi Bel-Abbès et Oran. En clôturede ce rendez-vous sportif,des trophées et desmédailles ont été remis auxvainqueurs, en présencedes membres de la FARB etde représentants de laDirection de la jeunesse etdes sports de la wilayad'Oran.

CONFÉDÉRATION AFRICAINE DE VOILE

L'Algérien Atbi élu président Le président de la Fédération algérienne de voile

(FAV), Mohamed Atbi, est devenu le nouveau patron de laConfédération africaine de voile (ASCON), a appris l'APSvendredi auprès de la FAV. Atbi, candidat unique, a étéplébiscité par les membres de l'ASCON pour succéder auSeychellois Alain Alcindo, qui gérait les affaires de l'ins-tance africaine par intérim, ajoute la même source. Levote s'est déroulé au Cap (Afrique du Sud) en marge deschampionnats d'Afrique (spécialité 470), qualificatifs auxJeux olympiques JO-2016 de Rio de Janeiro. Trois vice-présidents ont été élus à l'issue du vote : l'Angolais NunoGomes, le Mozambicain Hélio Da Rosa et le Sud-AfricainPhilippe Baumb. Quant à Alain Alcindo, il a été désignésecrétaire général de l'ASCON. Comme première décisionde Mohamed Atbi, le siège de l'ASCON sera à nouveauimplanté au niveau de l'Ecole nationale des sports nau-tiques et subaquatiques d'Alger-Plage (Aïn Taya, Alger).L'ASCON a été créée en Algérie en 2007 avec commepremier président l'Algérien Mohamed Azzoug dont lerègne a pris fin en 2014.

SPORT AUTOMOBILE : DAKAR-2016

Peterhansel remporte son 12e Dakar,Peugeot son premier depuis 1990

l Les billardistes de Sétif se sont illustrés auxépreuves de la 18e édition de Coupe d'Algérie de billardspoussins, espoirs et seniors garçons, clôturée samedi soirà la salle spécialisée de Hai Matlaâ El Fadjr (ex -Point dujour) à Oran.

HANDBALL : CAN-2016 (PRÉPARATION)

Défaite de l'Algérieface au RK CeljePivovarna (26-31)

l La sélection algérienne de handball messieurss'est inclinée vendredi soir à Celje face au club slovènedu RK Celje Pivovarna (26-31) en match amical prépa-ratoire en vue de la 22e Coupe d'Afrique des nationsCAN-2016 prévue au Caire (Egypte) du 21 au 30 jan-vier. Il s'agit du dernier test amical pour les joueurs du

sélectionneur national Salah Bouchekriou au cours deleur stage de Slovénie en vue du rendez-vous continen-tal. Le Sept national s'est incliné auparavant face auGorenje Velenje (26-35) et la sélection slovène (34-29)pour une seule victoire face au RK Maribor Branik (29-26). C’est le deuxième regroupement de la sélectionnationale après celui effectué en Serbie du 20 au 31décembre dernier. En Slovénie, son ultime regroupementprécompétitif pour la 22e CAN 2016, qui a pris fin hier, apermis au Sept national de disputer plusieurs rencontresamicales. La sélection nationale s'envolera par ailleursdemain pour le Caire pour prendre part à la CAN 2016,dont elle est le tenant du trophée. L'Algérie, pour rappel,évoluera dans le groupe A avec l'Egypte (pays hôte), leMaroc, le Gabon, le Nigeria et le Cameroun. Le groupe Best composé de la Tunisie, du Kenya, de la RD Congo,de la Libye, du Congo et de l'Angola. Le championd'Afrique se qualifiera aux JO-2016 de Rio et les trois pre-miers prendront part au championnat du monde 2017 enFrance.

S téphane Peterhansel a remportéhier son 12e Dakar en franchissantla ligne d'arrivée de la spéciale de

la 13e et dernière étape du Dakar-2016, àRio Cuarto, en Argentine, offrant àPeugeot son premier succès sur le rallye-raid depuis 1990. C'est la sixième victoirede Peterhansel sur le Dakar au volantd'une voiture, après celles obtenues en2004, 2005, 2007, 2012 et 2013. Il en avaitgagné autant au guidon d'une moto aupa-ravant (1991-1993, 1995, 1997, 1998).Peugeot, qui a fait son retour sur l'épreuveen 2015 après 25 ans d'absence, n'avaitplus remporté le Dakar depuis ses quatresuccès consécutifs de 1987 à 1990. Parailleurs, dans la catégorie moto, c’estl'Australien Toby Price (KTM) qui remportéson premier Dakar en franchissant la ligned'arrivée samedi de la spéciale de la 13e etdernière étape du Dakar-2016 à RioCuarto, en Argentine. Price, âgé de 28 anset le premier Australien à gagner la cour-

se, s'impose dès sa deuxième participationau rallye-raid et permet au constructeurautrichien KTM de remporter un quinzièmeDakar consécutif. Il succède au palmarèsà l'Espagnol Marc Coma, qui s'était parta-gé les victoires avec le Français CyrilDespres depuis 2005.

TOURNOI INTERNATIONALDE DAKAR (U17)

L'Algérie invitée autournoi des Six Nations La sélection algérienne de football (U17) a été invitée à

prendre part au tournoi international des Six Nations deDakar au Sénégal, prévu du 26 mars au 3 avril prochainau stade Léopold-Sédar-Senghor à Dakar, a rapportévendredi l'agence sénégalaise de presse APS. Initié parl'Agence, Pro-Concept International, le tournoi devraitregrouper également, la Mauritanie, la Guinée, leCameroun, le Nigeria et le Sénégal (pays hôte), ajoute lamême source. Le tournoi des 6 Nations vise à permettreaux sélections invitées de peaufiner la préparation desfutures échéances étant donné que «jouer des matchsinternationaux n'est pas ce qui arrive le plus aux sélec-tions U17 d’Afrique», a indiqué le Comité d’organisation àDakar. Selon la même source, les nations invitées devronts’occuper elles-mêmes du transport de leurs délégationsrespectives, de leur hébergement en pension complète, etpayer 4 000 dollars chacune en guise de frais de partici-pation. Le Comité d’organisation de ce tournoi auraitcontacté la Confédération africaine de football (CAF) àl’effet de solliciter une subvention de la part de l’instanceafricaine du football. Cette compétition pourrait être prési-dée par le ministre des Sports sénégalais, selon la mêmesource.

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Le Soird’Algérie Dimanche 17 janvier 2016 - PAGE 16Monde

L’histoire s’accélère et des faitsmajeurs se déroulent qui indiquent,nettement, une évolution vers uneentrée massive et déterminante del’ONU pour trancher.

Il y a eu, tout d’abord, la colère duSG Ban-Ki-moon lors de la visite deMohammed VI à Laâyoune occupé.

Le patron de l’instance onusien-ne, asiatique, taiseux et si peu san-guin d’habitude, n’a pu —ou voulu—en cette circonstance cacher sondésappointement.

Dans la soirée même, il publie uncommuniqué dans lequel il tance le

Maroc. Dans le court message,Moon indique que Christopher Rossreste l’envoyé spécial et son repré-sentant personnel sur le dossier.Pour mieux faire comprendre que larécréation était finie, il précise quelui-même se déplacera dans larégion pour superviser la suite desopérations. Quelques heures plustôt, pourtant, Rabat avait signifié qu’ilne voulait plus de Christopher Ross.

Après la mise au point du patronde l’ONU et son accréditation par leConseil de sécuirté de l’ONU,Mohammed VI se le tint pour dit etprétexte une angine carabinée pourquitter Laâyoune précipitamment.Quelque chose venait d’arriver etd’important ! Le monarque avait vu

juste. Quelques semaines après, laCour européenne de justice rend unarrêt cinglant et historique. Lesmagistrats de la CJUE invalidentl’accord agricole avec le Marocenglobant le Sahara occidental,considèrent que la Commissioneuropéenne a failli dans sa défensedes intérêts des populations sah-raouies et nomment, clairement, leFront Polisario comme représentantlégitime pour toute négociation sur leterritoire. Commerciale, politique oudéplomatique. Federica Mogherini,Madame Relations extérieures de laCommission européenne, fait unelecture correcte et intelligente de l’ar-rêt et ne se précipite pas d’aller enappel sachant, parfaitement, que lesjuges du Luxembourg ne pourrontpas invalider en deuxième instanceune décision alors qu’aucun élémentne sera présenté.

Le plus dramatique en l’occurren-ce, est le caractère exécutoire del’arrêt. Mogherini consent en traînantles pieds à interjeter appel pour ama-douer un peu de la peine marocaine.

Juste après, les Suédois, par lebiais de leur Parlement, font savoir

que la reconnaissance par leur gou-vernement de la République sah-raouie (RASD) était actée et qu’elleaura bel et bien lieu. Alors qu’uneimmense conférence à Madrid, épi-centre de la question sahraouie,apporte un soutien sans faille auxrésolutions de l’ONU et, notamment,à celle mentionnant le droit à l’auto-détermination. Juste auparavant, àBruxelles, l’Association «Juristes dumonde» appelait l’Europe etl’Espagne à se conformer à la légali-té internationale et à œuvrer pourl’application des recommandationsonusiennes sans triches.

Les institutions européennes nepeuvent plus rester dans leur coconhabituel consistant à ménager lachèvre et le chou. Les discussionsavec le Maroc s’enveniment et Rabatse replie sur lui-même. Les repré-sentations de l’Europe au Marocsont boudées, les accords presquegelés et un chantage est exercé surl’UE à partir des présides espagnolsde Ceuta et Melila qui, soudain, s’ou-vrent aux migrants subsahariensvers l’Europe. Bruxelles ne lâche paspour autant. Avant-hier, le Parlement

européen (PE) de Strasbourg-Bruxelles endossait une recomman-dation pour l’extension du mandat dela Minurso (Mission des Nations-Unies pour l’organisation d’un réfé-rendum au Sahara occidental) à ladéfense des droits de l’Homme, aumême moment, une délégation duCongrès américain, composée deRépublicains et de Démocrates,organisait un voyage et un séjourdans les camps des réfugiés sah-raouis.

Rachida Dati, euro-députée fran-co-marocaine, s’inquiète pour lesintérêts du Makhzen, l’un de sesemployeurs, et interpelle FedericaMogherini pour en savoir davantagesur les intentions de la Commissioneuropéenne au cas où l’appel interje-té contre l’arrêt de la Cour de justicevenait à confirmer le premier juge-ment.

Madame Dati devine, évidem-ment, que les magistrats deLuxembourg-City ne feront pas decadeau à Mohammed VI. Elle metdonc de la pression politique surl’Union européenne.

A. M.

FEDERICA MOGHERINI ET LA COMMISSION EUROPÉENNERESTENT DE MARBRE

Bruxelles ne peut plus rien pour le Marocsur la question sahraouie

L’Union européenne est contrainte d’évoluer à visagedécouvert concernant le dossier du Sahara occidental.Les partisans et les parrains de la marocanité de ce terri-toire, identifié comme «non-autonome» et relevant de ladoctrine des Nations-Unies en matière de décolonisation,le savent si bien qu’ils s’obligent et obligent leurs sou-tiens à sortir du bois. L’heure est grave, il est vrai, poureux et pour le palais royal à Rabat.

Au moins 23 personnesde 18 nationalités ont ététuées dans une attaque ter-roriste contre un hôtel et unrestaurant deOuagadougou, les forcesde sécurité burkinabè ayantachevé samedi leurs opéra-tions contre les assaillantsdouze heures après ledébut de l'attaque.

Les opérations des forces desécurité burkinabè contre les auteursdes attaques se sont terminées enfin de matinée, a affirmé à l'AFP unesource des services de sécurité souscouvert d'anonymat, précisant queles opérations de ratissage aux alen-tours de l'hôtel Splendid, du restau-rant Cappuccino et des établisse-ments voisins se poursuivaient.

L'attaque a été revendiquée dansla nuit par Al-Qaïda au Maghreb isla-mique (Aqmi), qui l'a attribuée augroupe Al-Mourabitoune du chef ter-roriste Mokhtar Belmokhtar, selonSITE, une organisation américainequi surveille les sites internet isla-mistes.

Un des assaillants, parlant enarabe dans la revendication d'Aqmi,a affirmé que «trente» personnesavaient été tuées.

En l'absence de bilan officiel, unesource sécuritaire burkinabè a affir-mé à l'AFP sous couvert d'anonymatque 23 personnes avaient été tuées,ainsi que quatre terroristes, dontdeux femmes, alors qu'une sourcefrançaise fait état de 27 morts.

Peu avant, le ministre del'Intérieur Simon Compaoré avaitindiqué à l'AFP que trois terroristes,«un Arabe et deux Négro-Africains»,avaient été tués.

Un total de 126 personnes, dont33 blessées, avaient également étélibérées, avait ajouté le ministre sansdonner de bilan précis des victimes.

L'attaque a commencé par l'irrup-tion vendredi à 19h45 d'un nombreindéterminé d'assaillants dans l'hôtel

Splendid, un établissement de luxede 147 chambres situé au cœur deOuagadougou et fréquenté par desOccidentaux et des employés desagences des Nations unies.

Un journaliste de l'AFP a pu dis-tinguer au début de l'attaque troishommes armés et enturbannés, untémoin indiquant de son côté avoir vuquatre assaillants «enturbannés etde type arabe ou blanc».

Un premier assaut a été donnépar les forces burkinabè, soutenuespar des militaires français, vers02h00. Les environs de l'hôtel sesont transformés en champ debataille, avec de nombreux véhiculesen flammes et la façade de l'hôtel enfeu.

A l'aube, l'assaut s'est poursuivien face de l'hôtel dans le café-restau-rant Cappuccino, également lieu derendez-vous de la communautéexpatriée.

«Sur la terrasse du Cappuccino,les sapeurs-pompiers ont vu unedizaine de cadavres», a déclaré àl'AFP dans la nuit le ministre de

l'Intérieur Simon Compaoré. Pendant ces échanges de tirs,

des clients parvenaient à quitter l'hô-tel Splendid par des portes latérales.

«C'est horrible, les gens étaientcouchés et il y avait du sang partout.

Ils tiraient sur les gens à bout por-tant», a expliqué à l'AFP YannickSawadogo, un des rescapés de l'hô-tel.

«On les entendait parler et ilsmarchaient autour des gens ettiraient encore sur des personnes quin'étaient pas mortes. Et quand ilssont sortis, ils ont mis le feu, on a pro-fité de leur départ pour sortir par lesfenêtres brisées», a-t-il ajouté.

Vers 04h30, alors que l'assautétait en cours, un ministre burkinabèa annoncé que 30 personnes avaientpu sortir «saines et sauves» de l'hôtelet que 33 blessés avaient été éva-cués. Parmi les rescapés figuraitnotamment le ministre du TravailClément Sawadogo, présent à l'hôtelau moment de l'attaque.

«Les différentes composantesdes forces armées et de sécurité se

sont réparti les missions», a indiquéde son côté l'ambassadeur deFrance Gilles Thibault, des militairesfrançais prenant part aux opérations.

Le président français FrançoisHollande a dénoncé une «odieuse etlâche attaque» et assuré que «lesforces françaises apportent leur sou-tien aux forces burkinabè».

Des forces spéciales françaisessont stationnées dans la banlieue de

Ouagadougou dans le cadre de lalutte anti-djihadiste dans le Sahel.Washington dispose également de75 militaires dans le pays, et a indi-qué apporter un soutien aux forcesfrançaises dans l'opération.

Cette attaque inédite dans la capi-tale burkinabè constitue un défi pourle pouvoir du président Roch MarcChristian Kaboré, récemment éluaprès une transition souvent chao-tique à la tête de ce pays à la popu-lation majoritairement musulmane(60%). Le Burkina, «point d'appuipermanent» de l'opération militairefrançaise Barkhane, a déjà été lacible d'opérations terroristes. En avril

2015, le chef de sécurité roumain dela mine de manganèse de Tambao(nord) a été enlevé, une action reven-diquée par Al-Mourabitoune. On estsans nouvelles de lui.

Par ailleurs, deux Autrichiens, unmédecin et sa femme, ont été enle-vés vendredi matin dans le nord duBurkina Faso, a annoncé samedi àl'AFP le ministère burkinabè de laSécurité intérieure.

«Nous essayons de confirmercette information», a seulementdéclaré à l'AFP Thomas Schnöll,porte-parole du ministère autrichiendes Affaires étrangères.

Le couple - dont on ignore s'ilsétaient résidents au Burkina ou tou-ristes de passage - a été enlevé àBaraboulé, dans la région du Sahel,située dans le nord du Burkina, fron-talier du Niger et du Mali.

Dans la même région, à Oursi,une caserne avait été attaquée pardes inconnus fin août 2015. Un gen-darme burkinabè, blessé dans l'at-taque, était décédé par la suite dansun hôpital à Ouagadougou.

BURKINA FASO

Nuit d’horreur à Ouagadougou

«Dans le cadre de l'intérêt natio-nal et conformément à la décision duConseil suprême de sécurité natio-nale, quatre prisonniers iraniens bi-nationaux ont été libérés dans lecadre d'un échange de prisonniers»,a déclaré le procureur général deTéhéran, Abbas Jafari Dolatabadi.

Il n'a pas fourni les identités deces prisonniers. Plusieurs Irano-Américains et Irano-Britanniques

sont détenus en Iran dont le journa-liste irano-américain du WashingtonPost, Jason Rezaian.

Contactée par l'AFP pour savoirsi le journaliste fait partie des per-sonnes libérées, l'avocate deM. Rezaian, Me Leyla Ahsan, a décla-ré : «je n'ai aucune information à cesujet».

M. Rezaian avait été arrêté enjuillet 2014. Accusé d'espionnage, il

a été condamné fin 2015 à unepeine de prison dont la durée n'ajamais été annoncée publiquement.

En plus de M. Rezaian, troisautres Irano-Américains ont étéemprisonnés en Iran. Il s'agit deSiamak Namazi, un homme d'af-faires basé à Dubai, arrêté finoctobre 2015 à son retour en Iran.

Les deux autres sont AmirHekmati, un ancien Marine égale-ment accusé d'espionnage, et SaïdAbedini, un pasteur.

Washington a demandé à denombreuses reprises leur libération.L'Iran et les Etats-Unis ont rompu

leurs relations diplomatiques en1980.

Les relations entre les deux paysse sont toutefois améliorées depuisla conclusion de l'accord sur lenucléaire du 14 juillet à Vienne entrel'Iran et les grandes puissances.

L'annonce de la libération des pri-sonniers est inervenue alors que lesecrétaire d'Etat américain, JohnKerry, et le chef de la diplomatie ira-nienne, Mohammad Javad Zarifétaient réunis à Vienne pour annon-cer la mise en œuvre de l'accordnucléaire entre l'Iran et les grandespuissances.

IRAN-USA

Téhéran libère «quatre prisonniersbi-nationaux» dans le cadre d'un échange

La justice iranienne a libéré hier «quatre prisonniersbi-nationaux» sur décision du Conseil suprême de sécu-rité nationale dans le cadre d'un échange de prisonniers,a annoncé l'agence de presse de la justice.

De notre bureau deBruxelles, Aziouz Mokhtari

Page 16: l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesE-mail : [email protected] / [email protected] 17 janvier 2016 - Page 17

Remède au caféet au beurre de cacao

La crème au café et au beurre de cacao que nous vousproposons, permet de diminuer l’apparence des veinesvarices. Elle est également très utile pour lutter contre la cel-lulite et les vergetures.Ingrédients :• 5 cuillerées de marc de café (50 g).• 5 cuillerées de beurre de cacao (70 g).Comment le préparer ?• Pour commencer, mélangez bien les deux ingrédients,

jusqu’à l’obtention d’une sorte de pâte.• Appliquez-la directement sur les zones touchées, en réa-

lisant des petits mouvements ascendants pour masser effica-cement vos varices.• Rincez à l’eau tiède, et répétez ce traitement tous les

soirs.

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Comment la combattrede manière naturelle...

Une soupe à l'oignonpour soigner la grippeFièvre, courbatures,

rhume... Rien de tel qu'unesoupe quand on a la grippe.Mais une soupe à l'oignon !Même si elle donne mauvaisehaleine, ses propriétés antivi-rales sont redoutablementefficaces. Grâce à deux com-posants antimicrobiens : l'alii-ne et l'allicine, l'oignon détruitles microbes et agit commeun antibiotique.

Hacher 100 g d'oignons etles verser dans 200 ml d'eauchaude préalablementbouil l ie. Laisser reposerquelques minutes. Filtrer lejus et y ajouter une cuillère àcafé de miel. Boire la prépa-ration 4 à 6 fois par jour.

Elle pourrait aiderà rester mince

L'huile de coco serait plusutile pour garder la ligne queles huiles de soja et de maïs.Selon une étude menée parl ’université de Californie(Riverside), des souris quiconsomment beaucoupd’huile de soja prennent plusde poids et développent plusde diabète que des sourissoumises à un régime richeen huile de coco, notam-ment. Les graisses de l'huile de

coco sont directement utili-sables par l 'organisme etmétabolisées avant d'êtrestockées, un mécanisme quiexplique en partie ces résul-tats.

Une inhalation au citronpour dégager des sinus

bouchésPour vaincre une sinusite,

rien de mieux qu’une inhala-tion au citron, au poivre et ausel.Presser 2 citrons jaunes.

Remplir ensuite un bol d’eaubouillante et y ajouter le jusde citron, 1 cuillère à café depoivre en grains et ½ cuillèreà café de gros sel. Mélangerles ingrédients. Se pencherau-dessus du bol pour inha-ler la préparation, en prenantsoin de recouvrir la tête d’unlinge propre.

Pratiquer l’inhalation 10minutes et 2 à 3 fois par

jour jusqu’à disparitiondes symptômes.

Remède pour calmer lesnerfs et mieux dormirIl est bon de prendre le

soir une infusion de fleurs decitronnier. Ajoutez trois deces fleurs à de l’eau bouillan-te et laissez reposerquelques minutes.

3 dattes et un jusde grenade par jour,

c'est bon pour le cœur !Manger trois dattes et unverre de jus de grenade parjour permettrait de débou-cher les artères et réduire lerisque de troubles car-diaques, rapporte une étudescientifique.Pourquoi ? Les cher-

cheurs expliquent que la gre-nade est riche en antioxy-dants qui luttent contre lestress oxydatif responsabledu stockage des graisses etla datte en antioxydants quiluttent contre le mauvais cho-lestérol (LDL). Pour faire vérif ier leur

hypothèse, les chercheursont nourri des souris de labo-ratoires ayant un fort taux demauvais cholestérol avecleur cocktail dattes et jus degrenade. Résultat ? En éli-minant 33% des lipides cetteassociation d'aliments a faitbaisser le cholestérol dessouris de 28%.

En prenant en compte quela prolifération bactérienne surla langue, les gencives et lesdents est la principale causedes problèmes d’halitose(mauvaise haleine), nousallons partager avec vous desremèdes qui vont vous per-mettre de combattre ce phé-nomène de manière totale-ment naturelle.

Bien se brosser les dentsL’utilisation quotidienne

d’une brosse à dents (aumoins trois fois par jour) estl’une des manières les plusefficaces de réduire laconcentration bactériennedans la bouche, qui se déve-loppe à partir des restes denourriture qui proviennent denotre alimentation.• Le brossage doit durer

au moins 2 minutes, et il estindispensable d’util iser undentifrice qui permette d’aiderà protéger les dents.• De manière complémen-

taire, vous pouvez appliquersur vos dents un peu de bicar-bonate de soude, afin deréduire leur acidité et d’empê-cher la prolifération des bacté-ries qui génèrent la mauvaisehaleine.

Boire beaucoup d’eauL’une des causes princi-

pales de la mauvaise haleineest la sécheresse qui se pro-duit sur la langue, et danstoute la bouche, à cause de ladéshydratation. Une consom-mation régulière d’eau estdonc essentielle si vous souf-frez de mauvaise haleine. Cegeste vous permettra égale-ment de vous débarrasserdes restes de nourriture et debactéries, accumulés dans lesdifférentes zones de votrebouche.• Pour une bonne hydrata-

tion, vous devez boire auminimum 8 verres d’eau parjour, répartis en différentesprises tout au long de la jour-née.• Vous ne devez pas boire

l’eau d’un seul coup, car celapourrait causer des effetsnégatifs, comme une sur-hydratation. Si vous souffrezde sécheresse chronique, ilest primordial de consulter unmédecin pour recevoir desmédicaments de substitutionsalivaire.

Consommer du fenouilLe fenouil (besbass) dis-

pose de propriétés antibacté-riennes et antiseptiques, quipeuvent freiner le développe-ment microbien dans labouche, et donc neutraliserl’halitose.• Il vous suffit simplement

de consommer une cuilleréede fenouil, en la mâchantbien, pour rafraîchir votrehaleine et stimuler votre pro-duction de salive.• Vous pouvez également

ingérer ses graines lorsquevous consommez des ali-ments à l’odeur très forte.Elles seront encore plus

efficaces si vous les combinezavec des clous de girofle, oude la cardamome.

Utiliser de la cannelleL’acide aldéhyde, une

huile essentiel le qu’ellecontient, a une forte actionantibactérienne, qui réduitdrastiquement la quantité debactéries présentes dans lasalive.• Préparez une infusion de

cannelle (qorfa), puis utilisez-la comme un bain de bouche.

Mâcher du persilCette plante contient une

quantité importante de chloro-

phylle, ce qui lui permet decombattre la mauvaise halei-ne de façon naturelle et effica-ce.• Plongez les feuilles de

persil (maâdnouss) dans unpeu de vinaigre de pomme,puis mâchez-les durantquelques minutes.• Vous pouvez également

profiter des bienfaits de cetteplante en la consommantsous forme de jus, surtout sivotre mauvaise haleine trouveson origine dans des troublesdigestifs.

Boire du jus de citron

L’acide contenu dans lecitron dispose d’un effet alca-lin, capable de diminuer l’aci-dité dans la bouche, en frei-nant l ’action desmicro-organismes néfastes.Sa puissante action anti-

septique et antibactériennepermet d’éliminer les bacté-ries qui causent les mau-vaises odeurs, pour ne laisserqu’une sensation de fraîcheuret de propreté.• Diluez le jus d’un citron

dans de l’eau, puis utilisez celiquide pour réaliser un bainde bouche, juste après vousêtre brossé les dents.• Pour obtenir de meilleurs

résultats, vous pouvez ajouterun peu de sel.

N’oubliez pas !Tous ces remèdes fonc-

tionnent comme d’excellentscompléments pour soulager lamauvaise haleine, qui est untrouble très gênant.Cependant, ils demandentune application constantepour pouvoir donner desrésultats satisfaisants. De plus, si cette affection

est provoquée par un problè-me de santé ou une infectionbuccale grave, mieux vautconsulter votre dentiste pourrecevoir un traitement plusadapté.

Sachez que…Boire du jus d'orange

fraîchement pressé peutavoir un effet bénéfique survotre cholestérol. Lorsd'une étude récente, despersonnes à qui l'on avaitdemandé de boire troisverres de jus par jour ont vuleur taux de HDL (le bon)augmenter de 21% et leurtaux de LDL (le mauvais)baisser de 16% en moyen-ne. Buvez le jus dans les 5minutes après l'exposition àla lumière car, au-delà, lesultraviolets détruisent lavitamine C.

Traitement pour renforcer les mains et les ongles

Si vous voulez réduire l’impact des radicaux libres sur vosmains et vos ongles, renforcez-les avec ce petit traitementnaturel :Dans un récipient, ajoutez 10 cl d’huile de ricin, 10 cl

d’huile d’olive et mettez-les à chauffer à feu doux. Laissezreposer un peu et ajoutez du jus de citron. Versez le mélangedans un récipient et trempez-y vos mains pendant 10 à 15minutes.

Saviez-vous que… ?

La pomme de terre adespropriétés similaires àcelles du concombre ? Pourdésenflammer les paupièreset faire disparaître lescernes, essayez de vousmettre un morceau de peaude ce tubercule sur les yeux.

Elle prévient les problèmescardiovasculairesLa carotte contribue à

diminuer le mauvais choles-térol et prévient les accidentsvasculaires cérébraux ainsique les crises cardiaques. L’une des meil leures

manières de profiter de lacarotte chaque jour est de sepréparer des jus.Pour cela, ilsuff i t de mixer quelquescarottes et de boire le jus100% concentré. Si vous nepossédez pas de robot, vouspouvez la mixer à l’aide d’unmixeur dans un peu d’eau.

Oublier le sirop ou encore les remèdesnaturels comme le citron et le miel pour venirà bout de la toux causée par un rhume. Lasolution se trouverait dans un autre alimenttrès populaire : le chocolat. Le professeurAlyn Morice, chef des études cardiovascu-laires et respiratoires à l'Université de Hull, etmembre fondateur de la Société internationa-le pour l'étude de la toux, affirme dans lescolonnes d'un journal anglais que le chocolatpeut vraiment la calmer.«Je sais que ça peut sembler incroyable

mais en tant que clinicien indépendant qui apassé des années de recherches sur lemécanisme de la toux, je peux vous assurerque la preuve est solide», déclare-t-il. Lescientifique se base sur une étude, la plusgrande jamais menée sur le sujet, réaliséeauprès de 163 patients. Les résultats ontmontré que les patients qui ont été traitésavec un médicament à base de cacao mon-traient une amélioration significative dessymptômes dans les deux jours, par rapport àun traitement classique.«L'idée que le chocolat pourrait guérir une

toux peut sembler un peu folle, mais les cher-

cheurs pensent que les avantages sont prin-cipalement liés aux propriétés adoucissantesdu cacao. Ce n'est pas la première foisqu'une étude porte cette conclusion car deschercheurs de l'Imperial College de Londresavaient découvert que la théobromine, uncomposant du cacao, permettait mieux desupprimer l'envie de tousser que la codéine,un ingrédient très fréquent dans les médica-ments contre la toux.Son secret se trouverait dans son aspectgluant et visqueux, de sorte qu'un revêtementse forme pour protéger les terminaisons de lagorge qui déclenchent l'envie de tousser. Ceteffet émollient explique pourquoi le miel et lecitron et autres sirops sucrés peuvent aider,mais je pense qu'il y a quelque chose de plusqui se passe avec le chocolat. Je suis sûrqu'il a une activité pharmacologique, unesorte d'effet inhibiteur sur les terminaisonsnerveuses elles-mêmes», atteste le Pr AlynMorice. Un chocolat chaud ne permettra pas d'ob-

tenir l'effet escompté, il faut prendre le tempsde sucer lentement un morceau de chocolatpour obtenir un certain soulagement.

LA MAUVAISE HALEINELA MAUVAISE HALEINE

VOICI LE MEILLEUR REMÈDEPOUR SOIGNER UNE TOUX

L'hydratation est fondamentale pour éviter la pro-lifération de bactéries dans la bouche. Pour dimi-nuer la mauvaise haleine, il est important de boire aumoins 6 verres d'eau par jour.

Bains de piedschauds contre le mal

de gorgeMême si c’est un remè-

de qui ne guérira pas votremaladie, il vous permettrade soulager immédiatementvotre inflammation de lagorge. Le fait de provoquerune chaleur importante auniveau des pieds va dimi-nuer la température de lapartie supérieure du corps.Vous n’aurez besoin

que de plonger vos piedsdans de l ’eau chaudedurant au moins 20minutes. Si l’eau refroiditentre temps, remettez del’eau chaude. Une fois vospieds immergés, écartez-les bien.

Prendre soin de ses cheveuxavec l’huile de cèdre

Certaines huiles essentielles sont particulièrement indi-quées pour lutter contre la chute des cheveux et la calvitie.C'est par exemple le cas de l’huile essentielle de cèdre (ElArz) de l’Atlas. Seulement cette huile essentielle contient une cétone qui

pourrait s'avérer neurotoxique si on l'utilise par voie orale ouen application cutanée sur un temps prolongé ou en tropgrande quantité.Mais à raison de 10 gouttes dans votre flacon de sham-

pooing et mélangée à d'autres huiles essentielles — citron,romarin (iklil), lentisque (edrou), et huile d’argan — il n'y a pasde risque. (Voir en pharmacie et grandes herboristeries).

Page 17: l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde sept films de Otto Preminger.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«En fut l’assistant»

1- RIVIÈRE SANSRETOUR2- LAURA3- UN SI DOUXVISAGE

4- LA LUNEÉTAIT BLEUE5- L’HOMME AUBRAS D’OR

6- BONJOUR

TRISTESSE

7- FACE

MOT RESTANT = REINHARDT

U A E M M O H L E R L AB I N H A R D T U I R UR E T A I T B L E V U RA R E I O AS E E E T UD C N R E NO A U E R SR F L A L E G A S S S IB E S S E T S I I A N DO N J O U R T R V X U O

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

P A N T O M I M E - A V I R O NA M I E - A R I D E S - R I R A- E L - P T - S I R - S A - N IR R - P R E S - T - G E N I E SE - P A - L A S - B A N - L E SP O R T I O N - H A L T E S - AE M I R A T - G E N A I T - R NT - M E R - C A B A N E - F A CI L E S - R E L E N T - R I T ET U S - R A R E T E - M A L E SI E - C U - N T E - R A D E S -O - F R I S E S - H A T E E - DN I A - N U S - P A T I S - S E- A C C E S - S E L O N - L E VE - I L S - C O R A N - P E S OV I L E - P O R T S - H E U - UO T E - R O U T E - B A R R E EC S - S A U L E - R A N D - R -

A - P O M P E - V E S T E S - ST U P I L E - P E N S E S - N UI R A - E - S A R D E S - D U -O N C E - B E R G E S - N A I FN E E - P E N T E S - P O R T O- S - M E N T I R - R A I D - RP - O A S - I R - S O I R - S TL A R G E U R - D O U X - P O UO S A I - S - F O R E - G A I NN O N C H A L E N T - V A S T E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- P O E - B A U D E L A I R E -E R M I T E S - U N - U S U E LD I S - R E I N E - P R O - S EG A - S I - L I - D R O L E - CA - E U S S E - S A U R A - N OR E P E T E - - - - N E - D U RA V E - E - - - - - E - P O - BL I E S - F - - - - - R A T E E

L E S - V A S T E - N O T E R AA R - F I N I R - S A L I R - UN - T I R E R - P A G E S - B -- S A G E S - S U R E S - I R AM I N E R - M U N I R - C L A NE X T R A O R D I N A I R E S -

LETTRES DELETTRES DE

POMPÉIPOMPÉI

- - - - N A P L E S - - - -- - - N E R O N - - - - - -- - - D E S M Y S T E R E S- - - C A M P A N I E - - -- - - - - V E S U V E - - -- - - - - - I T A L I E - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 17 janvier 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Epopée----------------

Chefs

Réprimé----------------

CobaltAssécha

----------------Rêve

Pour deux----------------Poisson----------------Elégance

Lettres duYémen

----------------Document

Dans le Nil----------------Odeur----------------PronomGros titre

----------------Fin desoirée

Rivièresuisse

----------------Saveurs

Boisson----------------Lancés----------------FleuveRégion deFrance----------------Argon----------------Rassasié

Tantale----------------

ArticleDressés

----------------Publia

Mesures----------------

Dans lepaquet

Crasseux----------------Lent----------------TableauGlace

anglaise----------------Déchiffrés

Moment----------------

NobéliumPréposition----------------

NickelSon poste

Pronom----------------Joua auCRB et auPSG

Idéale----------------

Gravir

Note----------------Caché----------------Dans lapeineChangement----------------

Exposa

Erudit----------------Possessif----------------Pays

Porte lesvoiles

----------------Sélénium

Souple----------------Préposition

Lutécium----------------

Lettresd’Alger

Habit----------------

SautBourg

----------------Restitue

Sanscroyance

----------------A payer

Pronom----------------Générosité----------------Interjection

Pronom----------------Erbium----------------GorgeSolution----------------Gêne----------------Etain

Solution----------------Samarium

Dans l’arène----------------Article----------------Cuivre

Rêvée----------------

PenseGâteau

----------------Egard

Sonpays Son club

1- PAYS

2- RÉGION

3- ROI

4- ÉLEVAGE

5- CULTURE

6- NON ANCIEN

POZNAN

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Poznan

Page 18: l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Dimanche 17 janvier 2016 - PAGE 19

Film deElia Kazan

Diffusée----------------

Boules

Apprendras----------------

Parti deArafat

Note----------------Bloqua----------------Rompre

A payer----------------Encore----------------Privatif

Note (inv)----------------Préposition----------------Adverbe

Article----------------Nickel----------------Cri d’arèneHéritage

(ph)----------------

Glucides

Pays----------------Néon----------------Plantées

Pars----------------Evoquais----------------Dressée

Souverain----------------Jeux----------------PrécieuxSuit----------------Possessif----------------Hameau

Cycles----------------Astre----------------FuiteApporta

----------------Mâchoires

Gosses----------------

FruitDétruisis----------------Contractions----------------Débrouille

Mensonge----------------Bourgeon

Dépassées----------------Vapeurs----------------Gourmand

Va àLondres----------------Dinar----------------Indien

Test (dés)----------------Pouffe----------------BérylliumPossédé

----------------Actinium

Erbium----------------Arrivées----------------Titane

Bateau----------------Début desoirée----------------Légumes

Fainéantise----------------

Emotions

Exténué----------------

ArideFruit

----------------Extase

Gorges----------------

Hahnium

Alarme----------------

DoigtsObsédé

----------------Résolut

Argon----------------

Dans lapage

Consonnedouble----------------Baudet----------------Courroux

Clémence----------------

DessinsCirculer

----------------AssuraMilic

ences

Dinar----------------

TantalePréposition----------------

Sudiste

Jadis----------------

PourrisPareilles

----------------Appris

Esquicée----------------Frottes----------------Emergée

Testas----------------Saint----------------LithiumPolonium

----------------Cité antique

Pronom----------------Possessif----------------Persistais

Palmipède----------------

PossédaPronom

----------------Mesures

Troublés----------------

AjustéeDopera

----------------Evincés

Démonstratif----------------

Issue

Flatteur----------------

Croyante

Parcours----------------Radium----------------Arme

Consonnedouble

----------------Institut

Préposition----------------Hébergea

Alla----------------

Misés

Parfums----------------

EpaulaisEscaladas

----------------Précis

Femme----------------

EculésRégion de

Russie----------------Rondeurs

Cobalt----------------

Dans ledelta

Institut----------------

Grotte

Artères----------------

OubliéeBourrés

----------------Cuivre

Pronom----------------

Cérium

Récits----------------

PaysDirection

----------------Passage

Tellure----------------

BordRaisin

----------------Enduré

Entrava----------------

SaisitPays

----------------Héros deCorneille

Pistolet----------------

Explosif

Situé----------------Fut apte----------------Crétin

Queue desouris

----------------Bas

Cri de GI----------------Consonne

double

Atouts----------------

Article

Ville russeAmphibiens----------------

RègleDégonfles

----------------Colère

Jugement----------------Spirituelles

Page 19: l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

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douleur de faire part du décès de leurmère et grand-mère

Mme Serbouh Zohra dite Zoubidanée Terfi

hier 16 janvier 2016. La levée du corps se fera aujourd’hui

17 janvier au domicile familial, sis au16, rue Ali-Meddouche, H-Dey (près dutribunal d’H-Dey), Alger. L’enterrementaura lieu au cimetière El-Alia.

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Page 20: l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 17 janvier 2016 - PAGE 23

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InfoLe chou. S’ilest l’alimentde base denombreusessoupesminceur,c’est pourune bonneraison : lechou est unaliment à«calories négatives».

En d’autres termes, vous dépensez plus decalories en le mangeant que celles qu’il vous apporte!Autre avantage : il brûle les graisses et agit commediurétique. A consommer tous les jours, au déjeunerou au dîner.

C’est sans doute l’objet que nous utilisonsle plus souvent au cours de notre vie, maissans toujours savoir comment la choisir oul’utiliser ! Tour d’horizon des petits secretsde la brosse à dents.

l Quel type de brosse ?L’innovation ne s’arrête jamais : rectangulaire,ronde, les formes se multiplient. Les têtesrondes des brosses électriques ont la faveurdes dentistes, car elles peuvent ôter jusqu’à10% de plaque dentaire de plus qu’une brosseclassique. Elles sont par ailleurs conseillées sivous avez des mâchoires étroites.

l Quelle taille ?Les brosses de grande taille sont plus difficilesà manipuler, ce qui peut empêcher d’éliminercorrectement la plaque nichée dans lesendroits les plus dissimulés. C’est pourquoi ilfaut essayer plusieurs brosses de tailledifférente, jusqu’à trouver la taille qui convientle mieux pour pouvoir atteindre la dernièremolaire facilement.

l Quelle dureté ?Souple, dure, ou médium, tout dépend devotre sensibilité. On croit souvent que despoils durs sont plus efficaces, mais c’est uneidée reçue ! En réalité, leur rigidité peut lesempêcher d’atteindre certains recoins, sans

parler des problèmes de saignement degencives qu’ils peuvent occasionner.

l Quelle forme de manche ?En ce domaine, tous les coups sont permis.La forme du manche n’a évidemment aucuneffet sur l’efficacité de votre brosse à dents, dumoment qu’elle est ergonomique et convient àvotre prise en main.

l Combien de temps la garder ?On a tendance à l’oublier mais il faut changersa brosse tous les quatre mois.Après ce délai, les poils sont trop usés pouréliminer la plaque dentaire, les morceaux denourriture ou les bactéries ! Pour garder de belles dents blanches, faitesaussi attention à votre alimentation !

Pain hérissonà l 'ail et à

la mozzarella

1 boule de pain de 500g, 2 boules demozzarella (250g), 1 poignée de persil

haché, 2 c. à c. d'ail séché, 60g de beurre, sel

Préchauffez le four à 180°C. Coupez la boulede pain en tranches sans toucher la base.Faites la même chose dans l'autre sens demanière à obtenir des carrés de pain. Faitesfondre le beurre (quelques secondes aumicro-onde en mode décongélation) etajoutez-y le persil haché, l'ail séché et un peude sel. Remplissez les interstices du painavec ce mélange. Coupez la mozzarella etdisposez également les morceaux dans lesinterstices du pain. Couvrez le pain hérissond'aluminium et enfournez 15 minutes. Passéce délai, ôtez l'aluminium et laissez encorecuire 15 minutes. Servez aussitôt.

NoteUtilisez plutôt du pain rassis, ainsi lesmorceaux se détacheront plus facilement.

Madeleines auxpommes et pépites

de chocolat

2 tablettes de chocolat, 1 pomme, 1 œuf, 60 g defarine, 50 g de beurre + 1 noix, 30 g de sucre, 1

cuillerée à café rase de levure chimique Faites fondre 140 g de chocolat cassé en morceauxavec le beurre, ajoutez l'œuf, le sucre et la farine.Mélangez et ajoutez la levure. Pelez la pomme etcoupez-la en petits dés, ajoutez au mélange.Répartissez la pâte dans un moule à madeleinesbeurré et répartissez les carrés de chocolat coupésen 4, enfoncez-les légèrement. Faites cuire 9 à 10minutes dans un four préchauffé th.7/8 (220°C).

LE SAVIEZ-VOUS ?Avoir 10/10 ne veutpas dire que votrevision est parfaite,elle est juste normale

La meilleure vision enregistrée dans l’histoireest de 20/10. Avec une vision pareille, lapersonne peut voir des choses à partir d’unedistance de 6 mètres alors qu’une personnenormale aurait besoin d’une distance de 3mètres afin de voir clairement.

BON À SAVOIR

Les secrets de votrebrosse à dents

Les médicaments soignentou préviennent lesmaladies. Mais parfois,c'est au prix d'effetssecondaires. Pour diminuerles risques, il suffit parfoisd'un peu d'organisation. Acommencer par sonarmoire à pharmacie.Pour éviter les erreurs et

mélanges malencontreuxde médicaments, il estrecommandé d'organiserson armoire à pharmacie.Un tri complet doit êtreeffectué tous les six mois !

Ne jamais dissocier lesmédicaments de leurboîte et de leur notice

Cela permet d'éviter leserreurs de posologie,d'utilisation et de ne paslouper les mises en gardeou contre-indications, ainsique les possibles effetssecondaires.

Surveiller les dates deconsommation etpéremptionLes liquides ne seconsomment pas au-delàde trois mois. Donc aprèsun traitement, mieux vautne pas les laisser dansl’armoire à pharmacie, toutcomme les pommades.Pour les comprimés, la datede péremption est inscritesur les boîtes.

BON À SAVOIR Les règles d'or dans son

armoire à pharmacie

Crampes ou brûlures d’estomac, à quoisont-elles dues et comment faire pouratténuer la douleur ?

Que sont les crampes et les brûluresd’estomac ?Les crampes d’estomac sont, à l’image descrampes au niveau du pied ou du mollet, descontractions involontaires du muscle (ici,l’estomac). La douleur est variable : danscertains cas, elles peuvent être très intenses.Elles surviennent le plus souvent après unrepas ou bien la nuit. Les brûlures d’estomac,elles, se caractérisent par une sensationd’acidité ou d’aigreur au niveau de l’estomac ets’accompagnent parfois de remontées acidesvers la gorge ou la bouche. Elles se manifestentaprès le repas.

À quoi sont-elles dues ?Les crampes d’estomac peuvent avoir descauses très diverses. Dans de nombreux cas,elles sont liées à une trop grandeconsommation d’aliments acides, épicés ou

gras, ou encore de boissons excitantes. Lestress est également un facteur déclenchantdes crampes d’estomac : elles touchent souventles personnes nerveuses qui mangentrapidement, en faisant autre chose et sansprendre le temps de bien mastiquer. Lescrampes d’estomac sont également plusfréquentes pendant la grossesse (en particulierau troisième trimestre), notamment sous l’effetde la production de progestérone qui provoqueun relâchement musculaire de l’appareil digestif.

Elles peuvent également être dues à uneintoxication alimentaire : dans ce cas, lescrampes visent à expulser l’aliment contaminéhors de l’organisme. Elles s’arrêtent après levomissement. Les brûlures d’estomac peuventelles aussi être causées par une alimentationdéséquilibrée, trop riche en graisses, en alimentsacides, en plats épicés ou en sodas. La prise decertains médicaments, comme l’aspirine, peutégalement entraîner des brûlures.

Misez sur les remèdes naturelsCertains remèdes naturels peuvent permettre

de soulager vos mauxd’estomac. Le jusde chou est trèsefficace. Vouspouvezégalementtester latisane degingembre :faitesinfuser unpetitmorceau degingembrefrais dansune tassed’eaubouillante etbuvez. Vouspouvez aussipréparer une tisaneà base de basilic,aneth et saule blanc. Lesinfusions de réglisse ou de mauve sontégalement efficaces.

Brûlures d’estomac, que faire pour les soulager ?SANTÉ

Phot

os :

DR

Page 21: l LOUISA HANOUNE EN MEETING À ALGER : «L’Algérie est un

Encore une entorse à l’actualité! Encore une incursion intem-porelle dans la… littérature.

Encore… Et pourquoi cette récidivedans l’incartade ? Pourquoi cettedésertion du combat de la Mouchecontre le Titan, ce conte politiquemoderne inédit qu’il faudra bien quequelqu’un écrive un jour !

Peut-être une façon de se désin-carcérer justement de ce quotidienanxiogène et difficilement lisible quiprend des allures de récit kafkaïen ?Bon…

C’est un vice doux et inavouéchez les écrivains que de vouloirmarcher vers la lumière et même derêver en catimini d’en devenir, sipossible, une. Beaucoup d’appeléset peu d’élus. Parmi les premiers,c’est-à-dire ceux qui demeurentmaintenus dans l’obscurité,quelques-uns doivent espérer unavenir… posthume. Excusez l’oxy-more !

Génies incompris de leurscontemporains, qu’ont-ils d’autre àfaire que d’attendre que le temps quipériclite finisse par travailler poureux, et qu’un jour peut-être, l’huma-nité reconnaissante viendra touteconfite se recueillir sur la stèle deleur talent.

Il y eut des artistes, des écrivains,des musiciens – Modigliani,Verlaine, Mozart, etc. – qui crevèrentla dalle de leur vivant, et qui une foismorts, connurent la gloire.

Et il y eut aussi John KennedyToole. Il faut bien retenir ce nom...

En 1981, le prix Pulitzer, le plusprestigieux des prix littéraires améri-cains, a été décerné à cet auteurpour son roman A Confederacy ofDunces, traduit en français sous letitre de La Conjuration des imbé-ciles. Le lauréat ne put assister à lacérémonie. Il s’était suicidé 12 ansplus tôt, en 1969, à l’âge de 32 ans.

Même son suicide fut d’une certainemanière sophistiqué. Relier l’habi-tacle de sa voiture au pot d’échap-pement requiert un certain savoir-faire.

Il est quand même inouï que l’au-teur de ce roman découvert dansdes circonstances que je narreraiplus loin, se soit suicidé de dépitd’être un écrivain raté. Il cherchapendant longtemps un éditeur,introuvable, essuya refus et humilia-tions à n’en plus pouvoir. Et aprèssa mort, il rencontra la reconnais-sance : plus d’un million et demid’exemplaires vendus et son romanfut traduit dans dix-huit langues !

Convaincu qu’il resterait incom-pris, il avait accolé cette citation deJonathan Swift en exergue de LaConjuration des imbéciles : «Quandun vrai génie apparaît en ce basmonde, on peut le reconnaître à cesigne que les imbéciles sont tousligués contre lui.»

La lecture du roman achevée, oncomprend mieux le sens de cettecitation appliquée à l’auteur. C’estl’écrivain Walker Percy (1916-1990),par ailleurs professeur d’université,qui a eu l’inattendu privilège dedécouvrir l’œuvre et l’auteur. Ilraconte ces circonstances dans lapréface qu’il a consacrée à LaConjuration des imbéciles. En 1976,Walker Percy enseignait àl’Université de Loyola à La NouvelleOrléans où il donnait des coursd’écriture. C’est dire qu’il était habi-tué à recevoir des coups de fil denombreux solliciteurs. Untel com-mandait une inscription, tel autre luisoumettait un chapitre de roman,c’était sa routine.

Un jour, raconte-t-il, une femmel’appelle au téléphone. Elle n’appar-tenait à aucune catégorie des sollici-teurs habituels. Qu’avait-elle alors àproposer ? Son fils, mort 7 ans plustôt, avait laissé un gros roman qu’el-le souhaitait lui soumettre. Percy luidemanda en quoi pensa-t-elle quecela pouvait l’intéresser.

«Exceptionnel», répondit la mère.Rodé à éluder les requêtes impor-tunes, Percy dut cette fois faire faceà l’opiniâtreté d’une mère convain-cue du génie de son fils.

En dépit des refus Toole était per-suadé de son vivant d’avoir écrit unchef-d’œuvre. De guerre lasse,Walker Percy finit par accepter deparcourir le manuscrit.

A peine en eut-il commencé lalecture, avoua-t-il par la suite, qu’ilsentit un titillement d’intérêt. Puisune excitation, et enfin l’incrédulitéexpectorée par ce cri du cœur : «Iln’était pas possible que ce soitaussi bon !»

Personne mieux que WalkerPercy ne peut décrire Ignatus Reilly,le personnage de La Conjurationdes imbéciles, un étudiant en littéra-ture médiévale, érudit et para-noïaque, une synthèse d’«OliverHardy délirant, Don Quichotte adi-peux, Saint Thomas d’Aquin per-vers».

Cet homme composite en qui sebousculent les caractères les plusbaroques est «en violente révoltecontre le monde moderne toutentier», et singulièrement contre lesarchétypes et les totems del'Amérique des années 1960. Iln’épargne personne ni rien.

Dans sa détestation universelle etégalitaire, il conjugue le rocker quibraille et l’activiste anarchiste qui nesoigne même pas sa névrose, levendeur transparent de hot-dogs etle flic véreux ou pas, le vieux fonda-mentaliste de Jésus et la voisineacariâtre.

«Allongé dans sa chemise de nuitde flanelle rayée, dans un taudis deConstantinople Street à la NouvelleOrléans, entre de gigantesquesaccès de flatulences et d’éructa-tions, il couvre d’invectives des dou-zaines de cahiers.»

Pour donner une idée plus préci-se du retentissement de l’ordre spa-tial et temporel sur son anatomie, ilprécise qu’en réaction à l’absence

«d’une géométrie et d’une théologieapproprées à notre monde moder-ne» sa valve pylorique se bloque.

Avec une délectation narrativetourmentée, Toole nous plonge dansle folklore de la Nouvelle-Orléans,sautillant du glauque au cocasseavec un entrain magnétique quiexerce sur nous autres lecteurs lafascination du gouffre.

Son cynisme tranquille et mêmebienveillant octroie une sorte de sur-abondance philosophique au néantd’une révolte contre les modes etles genres de la vie moderne :Freud, homosexuels, hétérosexuels,protestants et le reste.

Ignatus, en hypocondriaque auto-centré et odieux, misonéiste (hostileau changement) et réactionnaire,déteste son époque, et nous la faitdétester.

Le génie de ce roman dont lesspécialistes comparent la structureà celle de Consolation dePhilosophie de Boèce (470 -524), estde porter une vision.

Une vraie. C’est un ancêtre onc-tueux de la littérature minimaliste etchétive de la désillusion postmoder-ne d'aujourd’hui.

A. M.

La conjuration des imbéciles

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

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PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim LaâlamPOUSSE AVEC EUX !

Hollande à Bouteflika : «L’Algérie peut compter sur laFrance !» Et je suppose qu’en retour, la France peutcompter sur nos derniers…

… sous !

C’est une erreur de croire que la musique peutautomatiquement mener aux hautes fonctions del’Etat. Une grossière erreur. Il faut savoir que la pro-motion musicale en Algérie obéit à des règles trèsstrictes. Ce n’est pas le moulin ici ! N’importe quelinstrument de musique ne peut pas te faire emprun-ter allègrement l’ascenseur social et politique. Ehoui ! Sinon, ça serait trop facile. Tout le monde iraits’acheter une guitare, squatterait une portion de trot-toir et revendiquerait, au bout d’une heure de chantet de partitions massacrées, la victoire aux sénato-riales, ou pis, le poste de Premier ministre dans lefutur gouvernement remanié. Que nenni ! Il y a ins-trument et instrument dans la hiérarchie de l’ A.M.P,«l’Assomption Musicale vers le Palais». Et la guitarene me semble pas à première vue l’outil idéal pourgravir les échelons. C’est comme si tu voulaisaffronter le versant nord de l’Annapurna avec desballerines de danseur et un tutu ! Non ! Il faut êtreéquipé du bon instrument. Il existe ! Comme le SaintGraal, cet instrument existe. Saâdani l’a trouvé, il y a

fort longtemps. Le mérite lui revient d’ailleurs des’être élevé tout en élevant au rang de monumentnational son instrument de prédilection, la derbouka.Allez ! Je te pose la question à toi, le quidam. Depuisque l’alpiniste politique Saâdani a battu tous lesrecords de grimpette, faisant passer Maurice Herzogpour un amateur, ose me dire que tu vois, que turegardes toujours de la même manière une derbouka? Comme un objet banal. Non, bien sûr ! Cet instru-ment est devenu culte, voire mythique. Depuisquelques années, tu l’auras toi aussi remarqué, auxmariages, aux fêtes, ou juste aux concerts, les spec-tateurs et les invités n’ont plus d’yeux que pour lepercussionniste. Ils savent grâce à l’expérience deSi Ammar que celui qui tient la derbouka peut unjour tenir le pays. Et le guitariste ? Rien ! Walou !C’est comme si cet instrument avait été touché, frap-pé, foudroyé par une malédiction terrible. La guitare,ce n’est franchement pas dans les cordes du Palais.Va savoir pourquoi. Tu auras beau faire tout le bou-can du diable avec une Fender Stratocaster, lesportes du Palais te resteront fermées à la figure. Parcontre, comme par enchantement s’ouvriront devanttoi celles du… commissariat le plus proche ! Jefume du thé et je reste éveillé, le cauchemar conti-nue.

H. L.

Au pays de l’apartheid musical !

Par Arezki [email protected]