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INFOS NOVEMBRE 2013 41 ISSN 0753-3454 S avoir d’où l’on vient pour savoir où on va : Ce prin- cipe colle parfaitement aux thèmes de notre assemblée générale. Nous y évoquerons les 80 ans de la création des coopératives qui ont permis de construire l’entité Interface telle que nous la connaissons aujourd’hui. Ces coopératives avaient pour objectif premier de maîtri- ser leurs marchés grâce à la mutualisation des efforts de chacun. Le stockage a été l’outil fondateur de cette volonté, en permettant de lisser les excès ou les pénu- ries de production, mais aussi en élargissant les débouchés au-delà de la seule meunerie locale. Très vite, grâce à la construction de silos embran- chés, nos céréales ont voyagé vers les zones d’élevage et vers Rouen, dont l’activité d’export n’a cessé de croître. Nous sommes les héritiers de ces pionniers visionnaires. Plus de 80 % de nos céréales sont désormais chargées sur des bateaux à Rouen. Le rachat de Simarex, il y a cinq ans, nous a permis d’aller plus loin en disposant de notre propre silo portuaire. En nous associant à Axéréal dans le projet GranIT CEreal, il y a quelques semaines, nous nous donnons les moyens d’agir en véritables exportateurs pour nos productions. C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour notre coopérative. Je vous attends nombreux, dans le cadre renouvelé de la salle de cinéma de Dreux, pour une assemblée générale passionnante, entre histoire et perspectives… ÉDITORIAL Histoire et perspectives 1 N’OUBLIEZ PAS… Assemblée Générale le jeudi 5 décembre 2013 à 14 h au Ciné Centre à Dreux François Barret Président

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n° 41ISSN 0753-3454

Savoir d’où l’on vient pour savoir où on va : Ce prin-

cipe colle parfaitement aux thèmes de notre assemblée générale. Nous y évoquerons les 80 ans de la création des coopératives qui ont permis de construire l’entité Interface telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Ces coopératives avaient pour objectif premier de maîtri -ser leurs marchés grâce à la mutualisation des efforts de chacun. Le stockage a été l’outil fondateur de cette volonté, en permettant de lisser les excès ou les pénu-ries de production, mais aussi

en élargissant les débouchés au-delà de la seule meunerie locale. Très vite, grâce à la construction de silos embran-chés, nos céréales ont voyagé vers les zones d’élevage et vers Rouen, dont l’activité d’export n’a cessé de croître.

Nous sommes les héritiers de ces pionniers visionnaires. Plus de 80 % de nos céréales sont désormais chargées sur des bateaux à Rouen. Le rachat de Simarex, il y a cinq ans, nous a permis d’aller plus loin en disposant de notre propre silo portuaire. En nous associant à Axéréal dans le projet GranIT CEreal, il y a

quelques semaines, nous nous donnons les moyens d’agir en véritables exportateurs pour nos productions. C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour notre coopérative.

Je vous attends nombreux, dans le cadre renouvelé de la salle de cinéma de Dreux, pour une assemblée générale passionnante, entre histoire et perspectives…

ÉDITORIAL

Histoire et perspectives

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N ’ O U B L I E Z PA S …

Assemblée Générale le jeudi 5 décembre 2013 à 14 h au Ciné Centre à Dreux

François BarretPrésident

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Elle devait entrer en vigueur le 1er octobre mais a été repoussée pour des raisons techniques au 1er janvier 2014. Cette taxe « écolo-gique » vise à réduire la pollution générée par le transport routier en finançant les infrastructures de transport pour l’avenir. Elle s’applique aux poids lourds à partir de 3T500 qui utilisent le réseau routier natio-nal. Ainsi, elle doit inciter les socié-tés de transport à se doter de camions moins polluants et favo-riser les déplacements de marchan-dises par voie multimodale. Notre coopérative va être directe-ment touchée par cette mesure. Les chargements à destination de Rouen seront tous affectés par un surcoût que nous répercutera le transporteur. Cependant, notre positionnement sur le marché export ne nous permettra pas, à notre tour,

de le répercuter aux clients finaux. Aussi par voie de conséquence, nos adhérents supporteront cet impact financier supplémentaire.Un non-sens économique mais aussi écologique. En effet, certaines voies secondaires sont déjà ou seront fermées à la circulation des poids lourds afin de les diriger vers les axes principaux dotés des portiques automatiques. Par exemple, les mar-chandises des silos de Maillebois ou de Laons devront effectuer 20 kms de plus pour rejoindre Dreux et la Nationale 12. Comment justifier écologiquement ce détour !!Nous sommes engagés dans ce bras de fer avec l’Etat avec les acteurs des filières agroalimen-taires et logistiques. Nous espérons parvenir à un résultat en faveur de nos métiers.

JM. COYAC, le 28/10/2013

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Détente en maïs, situation toujours fragile en soja

Interface céréales infos n° 41 - novembre 2013

Depuis le début de la moisson 2013, la coopérative Interface se heurte au manque de disponibilité de marchandises à commercialiser alors même que le marché export est actuellement en forte demande. Cette indisponibilité n’est pas phy-sique puisque les silos sont pleins, mais elle l’est, dans les faits, en termes de propriété. En effet, tant que l’adhérent n’a pas vendu sa récolte à Interface, celle-ci ne peut la revendre à ses clients. Ainsi, pour faire une comparaison, à la même date en 2012, Interface Céréales était propriétaire de 401 618 t contre 234 298 t cette année. Ce qui représente à peine

55% de la récolte 2013. Avec les prix des céréales en baisse par rapport à l’été 2012 et une évolu-tion incertaine au cours de la cam-pagne, les adhérents ont été plus réticents à s’engager depuis le mois de juillet.Cependant, de nombreuses possibi-lités s’offrent à eux pour se garantir un prix minimum si le marché baisse encore, tout en bénéficiant des hausses éventuelles. Nous vous invitons à prendre contact avec votre commercial pour faire le point sur les opportunités qui s’offrent à vous. Le marché est en demande actuellement, n’attendez pas qu’il soit en saturation !

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La propriété du grain : un frein à la commercialisation

L’écotaxe : un non-sens économique et écologique

La campagne 2013/14 s’est déroulée sans accident clima-

tique majeur dans l’hémisphère nord et permet ainsi de reconstituer les stocks mondiaux. En effet, suite à la sécheresse séculaire de l’année passée aux Etats-Unis, les opéra-teurs de marché étaient focalisés sur l’extrême tension des stocks US de maïs. Malgré un rationnement drastique de la demande, ceux-ci terminaient la campagne passée avec un ratio de stock sur utilisation à moins de 8 %, soit le niveau le plus bas depuis 1995. Grâce à une production record cette année, le bilan américain de maïs retrouve un ratio de stock de presque 15 % qui indique un marché largement alimenté. Le ratio des stocks en graines de soja reste, quant à lui, à environ 6 %, niveau historiquement bas et laisse l’équilibre des bilans mondiaux dépendant d’une bonne récolte en Amérique du sud.

Une forte demande mondialeMalgré cette détente et la pression des récoltes de maïs et de graine de soja, la forte demande mondiale et le dynamisme des échanges ont permis de sortir, courant septembre, d’une tendance baissière initiée en début d’année dernière. Cette reprise se fait en particulier en blé avec la Chine et le Brésil en tête de proue.Les exportations sont en effet sou-tenues aux Etats-Unis, avec une

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avance de 15 à 25 % des ventes par rapport aux 5 dernières campagnes et ce quelle que soit la marchandise (blé, graine de soja et maïs). Les exports européens sont éga-lement en avance par rapport aux années passées, avec un total de cer-tificats exports pays tiers de 9,43 Mt au 7 novembre, pour un objectif de fin de campagne de 23 Mt. A la même date l’année dernière, les prises de certificat n’atteignaient que 5,75 Mt pour un total exporté de 22 Mt. Toutefois, cette situation indique plus le dynamisme des exports de la Roumanie, de la Hongrie, des pays Baltes et de la Pologne que celui de la France restant pour le moment en second plan. Sur la deuxième partie de campagne, celle-ci devrait mieux se positionner face aux pays de la Mer Noire qui ont trusté les débouchés sur la première partie de campagne et dont les ressources en blé devraient s’épuiser. Plus de 11 Mt d’exports de blé vers les pays tiers seront nécessaires pour équilibrer le bilan français compte tenu des 37 Mt engrangées cet été (pour mémoire, ce niveau n’a été dépassé qu’une seule fois, en 2010/11, lors de la mise en place du ban russe, Ukrainien et Kazakhe). En graine de colza le marché sort de trois campagnes d’extrême tension sur le marché européen. Il redevient équilibré malgré une production française très moyenne de 4,5 millions de tonnes, en retrait de 17 % par rapport à 2012. Les niveaux de production des autres pays européens, de l’Ukraine, du Canada et de l’Australie permettent de compenser cette faiblesse pour couvrir très largement les besoins.Les prix actuels sont soutenus par un niveau de trituration élevé, par le niveau de production d’huile de palme revu en baisse suite à des pluies incessantes ces derniers mois en

pleine période de pic de production des palmeraies du Sud Est asiatique et par la mise en place des taxes à l’importation sur les esters de palme et de soja d’origine malaisienne (le marché reste tout de même dans l’attente des modalités d’application).

Des marchés toujours sous influence des financiersLe marché a également été soutenu par la période de fermeture des administrations américaines tarissant le marché de statistiques. Par ailleurs, nous sommes dans une phase de turbulence pour la parité €/$ suite aux politiques des banques centrales des deux côtés de l’Atlantique, entre baisse des taux en Europe et diminution des soutiens à l’économie aux Etats-Unis.

A suivre dans les prochaines semainesEn Argentine, les déclarations contra-dictoires sur le niveau de la prochaine récolte de blé laissent incertaines les capacités d’exportation du pays et le doute s’installe sur l’éventualité de la mise en place d’un ban à l’export par les autorités du pays.Quant à l’Inde, elle est revenue sur le marché mondial avec des quantités importantes de blé à la vente, issues de ses stocks de report, compte tenu de la bonne récolte attendue dans les mois prochains. Le comportement des importateurs face à ces qualités (blé meunier standard, en silo depuis plusieurs campagnes) sera également un élément à suivre au cours des prochaines semaines. Les inquiétudes liées aux semis d’hiver pour la récolte 2014 sur la Mer Noire étaient surestimées et la douceur du mois d’octobre a permis de rattraper les retards constatés au début de l’automne.

Toutefois, les plantes semées tardive-ment sont vulnérables à une arrivée brutale du froid. Les premières gelées à l’est du continent européen seront à suivre. En conclusion, la dynamique de la demande a permis au marché de se reprendre. Mais Les excellentes perspectives de récolte en Amérique du Sud ne laisseront que peu de répit au marché.Pourtant, tant en maïs qu’en soja, les niveaux de stocks mondiaux restent dépendants de bonnes conditions climatiques dès la mi-décembre, quand les cultures entreront dans leurs phases critiques de dévelop-pement. Le marché reste ouvert et promet d’être animé dans les prochains mois. Pour saisir les opportunités qui ne manqueront pas de se présenter, les équipes d’Interface sont à votre disposition pour vous accompagner dans votre commercialisation et dans le choix des stratégies et des outils les mieux adaptés.

Benoit NICOL le 12/11/13

Détente en maïs, situation toujours fragile en soja

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Implantations d’automne : une végétation exubérante

Colza : Limiter le risque d’élongation

Céréales : l’offensive des graminées

Fertilisation : Choisir la forme d’engrais adaptée

Cette année, les chantiers de semis de céréales ont été relativement précoces influencés, certainement, par les événements climatiques de la campagne précédente. Le bon état structural des sols et les

conditions climatiques douces et humides de ce début d’automne ont favorisé une levée rapide des colzas comme des blés. Bien entendu, cette situation expose plus fortement les cultures aux risques de gel.

Les levées de colza ont été très hétérogènes par des structures souvent trop motteuses ou trop asséchées. L’arrivée des pluies sur la deuxième partie de septembre a favorisé la levée des graines restées intactes dans le sol et les températures douces ont accéléré

leur développement. La pression des insectes est restée faible hormis quelques parcelles qui ont été ravagées par les petites altises. Le développement du colza a été très rapide et les biomasses sont devenues très importantes à fin octobre.

La régulation d’automne a été prescrite dans de nombreuses situations pour limiter le risque d’élongation. L’application d’un régulateur vise à éviter les dégâts de gel sur les bas de tige, occasionnant des blessures et une porte d’entrée pour le phoma.

Les solutions chimiques diminuant d’une campagne à l’autre par des phénomènes croissants de résistance aux ALS, par la suppression de molécules et par des restrictions d’utilisations, celles-ci ne peuvent plus être efficaces seules. Dans le cadre de gestion de l’apparition des résistances,

la coopérative préconise des programmes de désherbage alternant les modes d’action des produits sur la culture mais aussi sur la rotation. Il est important d’observer les évolutions de la flore après les applications pour prévoir une éventuelle intervention à l’automne et éviter d’être confronté

à un échec à la sortie de l’hiver avec les herbicides de rattrapage de la famille des inhibiteurs d’ALS. Il devient important dans les cas de suspicions de résistance et de fortes densités d’associer les molécules entre elles. Eviter le sous dosage, l’intérêt serait annulé.

Le prix n’est pas le seul critère pour le choix de l’engrais. En ce qui concerne l’azote, le mode de fractionnement et le choix des formes sont déterminantes

pour une valorisation optimale. La cinétique d’absorption du blé, par exemple, n’est pas linéaire. Les besoins en azote augmentent sensiblement à partir de la montaison pour atteindre le plus haut niveau entre le stade 2 nœuds à floraison. L’intérêt du fractionnement se manifeste pour alimenter au plus juste la plante en visant le rendement et la protéine. Cet automne, le rythme de développement rapide des cultures, associé à une minéralisation

active des sols nous interrogent sur le premier apport. Il pourra néanmoins être retardé, voire annulé si les fournitures d’azote sont suffisantes et si les plantes ont un nombre de talles importantes. Il est préférable de valoriser l’apport d’azote à début montaison (épi 1 cm) et de privilégier un apport plus tardif en fin de montaison (gonflement-dernière feuille étalée) pour répondre à deux impératifs : le rendement et la protéine. Nous conseillons vivement pour cet apport de privilégier une forme solide de type ammonitrate pour éviter les pertes importantes par volatilisation et les risques de brûlure ainsi qu’une meilleure valorisation de l’engrais par de l’azote directement assimilable.

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Semences : l’anticipation, clé de la réussite

Un programme d’investissements lancé depuis plusieurs années pour moderniser les outils de pro-duction de la station a permis des avancées techno-logiques comme le conditionnement en big bag ou en doses. La qualité d’enrobage a été améliorée tout en assurant la protection de l’applicateur à l’exposition aux produits et en respectant la règlementation très contraignante de l’ « arrêté poussières ».

Mais l’anticipation des besoins des adhérents est la clé de la réussite.Notre préoccupation est de garantir l’approvision-

nement des variétés en fonction des dates de semis conseillées. L’objectif est que l’agriculteur soit tou-jours approvisionné et que le chantier ne soit jamais interrompu.Sur le plan des variétés, notre service technique sélectionne les qualités recherchées pour notre bassin de production. Nous constatons, cette année, une évolution marquée des agriculteurs à choisir des variétés mieux adaptées au marché de l’export pays tiers, nous permettant d’accéder plus sereinement à notre principal débouché en améliorant et en homogénéisant la qualité de leurs lots.

La coopérative met à la disposition des agriculteurs des outils d’aide à la décision sur la fertilisation azotée. Une campagne de reliquat azoté fin janvier à début février est mise en place par la coopérative pour mesurer la quantité d’azote dans le sol à la sortie de l’hiver, élément indispensable au calcul du bilan de masse et dans la prise de décision d’un apport ou pas d’azote au stade tallage. Farmstar est un autre outil complémentaire au reliquat azoté pour ajuster la fertilisation azotée. Une nouvelle version

est mise à votre disposition, le Farmstar expert, qui prend en compte la teneur en chlorophylle de la plante et la quantité de biomasse. Il apporte une projection de la biomasse à fin montaison ce qui permet d’affiner plus précisément le conseil. surtout dans des situations particulières (forte biomasse). Pour rappel, l’engagement Farmstar expert doit être souscrit avant le 10 décembre.

DES OUTILS DE MESURE SONT À DISPOSITION

Marché des engrais : nécessaires engagements

De fortes volatilités viennent perturber le marché des engrais en cours de campagne, déstabilisant les positions des acheteurs et les fournisseurs. Une multitude de fac-teurs interférent et alimentent une volatilité sans solution de couverture sur le risque prix. Les plannings industriels nous imposent des enga-gements de volumes précoces afin de répondre à l’intégralité de nos

besoins le moment venu. Les outils sont à saturation. Toute décision de report de volumes se retrouve en moins dans nos objectifs, ils seront difficilement compensés au prin-temps et seront soumis aux conditions du fournisseur ! Notre objectif reste l’optimisation des achats d’engrais et de qualité mais aussi de garantir l’approvisionnement de nos dépôts. Pour faciliter la

prise de position de nos adhé-rents, nous avons mis en place une nouvelle offre commerciale en proposant un prix pondéré sur nos achats du 1er octobre au 28 février 2014 sur toute la gamme des engrais solides à base azotée. Cette offre couvre le risque prix et sécurise l’approvisionnement à nos agriculteurs. Aucun acompte à verser, le prix sera finalisé début mars.

Il sera nécessaire de mesurer à l’entrée et à la sortie de l’hiver la biomasse à la parcelle pour optimi-ser la dose d’azote à apporter. Les écarts pouvant être importants d’une parcelle à l’autre, l’outil d’aide à la décision FARMSTAR EXPERT vous aidera afin d’ajus-ter les doses d’azote nécessaires. Un autre élément incontournable et complémentaire à la gestion optimisée de la fertilisation azotée est la mesure

du reliquat de sortie d’hiver sur l’ensemble des cultures. Entre la mesure au champ et une mesure arbitraire de la moyenne du secteur, les écarts sont parfois conséquents. Une économie notable peut être faite par l’agriculteur. Dans cette démarche, il optimise sa fertilisation azotée en se garantissant des impératifs que sont le rendement mais aussi la qualité (blé tendre) tout en respectant les contraintes environnementales.

Azote : des doses sur mesure

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6Interface céréales infos n° 41 - novembre 2013

Silo de Bû : arrêt forcé des travaux

Rendez-vous pour l’Assemblée Générale de votre coopérative

Collecte PPNU

Retrouvez-nous à l’adresse : www.interface.coop

Suite à la délivrance du permis de construire par les autorités compétentes le 22 août dernier, la construction du silo de BÛ a commencé mi-septembre. Mais à la suite du dépôt d’un référé visant l’annulation de celui-ci par certains habitants des environs du futur du silo, il nous faut attendre, désormais, la décision

du Tribunal Administratif. En date du 31 octobre, nous avons organisé une réunion d’information destinée aux habitants de BÛ et des personnes concernées par le silo. Nous espérons que la situation se débloquera rapidement.

L’Assemblée Générale vêtira cette année une autre forme pour célé-brer les 80 ans de la coopérative. Après la tenue des assemblées statutaires, nous accueillerons Mr BOUSSEMART, Délégué Géné-

ral de COE-REXECODE, qui nous parlera de :« La situation économique et finan-cière dans le monde, les pays émergents à la fin de l’automne 2013. Quelles perspectives pour 2014 et les années suivantes? L’Europe à la peine dans un monde qui reste en croissance et continue de se transformer rapidement. »

Nous fêterons ensuite, ensemble, cet anniversaire et pour conclure, nous profiterons des lieux pour vous proposer en AVANT-PREMIERE la diffusion d’un film à partir de 20H30. Nous vous espérons nom-breux pour cette occasion.

Dans son engagement à la gestion des Produits Phytosanitaires Non Utilisables (PPNU), Interface souhaite organiser une collecte au printemps mais la détermination des sites pour la réception de ces produits n’est possible que si la collecte représente un minimum de volumes. De ce fait, la coopérative vous adressera un courrier de préinscription courant novembre dans lequel vous indiquerez vos quantités prévisibles de produits à éliminer.

Il devra être retourné au service appro au 02.37.42.53.13 ou à votre dépôt avant le 15 Décembre 2013. La contribution financière de l’adhérent est un forfait 10 € H.T, seulement si le produit contient le pictogramme Adivalor, sinon il faut ajouter une participation supplémentaire de 3 € H.T/Kg.

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Jeudi 5 décembre à partir de 14H Nouveau lieu : CINECENTRE Esplanade du champ de Foire à DREUX