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cardiac
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Lettres a la redaction
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Noureddine Atmani, Fouad Nya, Younes MoutAbdessamad Abdou, Mehdi Bamous, Mahdi Ait
Abdelatif Bou
Hôpital militaire Mohamservice de chirurgie cardiovasculaire, Rabat, M
Correspondance : Noureddine AtmHôpital militaire d’instruction Moham
service de chirurgie cardiovascuHay Riad, BP 10100, Rabat, M
atmaninoureddine@gmai
Reçu le 30 juillet
Accepté le 29 novembre
Disponible sur internet le 2 mai
� 2013 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservéshttp://dx.doi.org/10.1016/j.lpm.2012.11.018
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Les intoxications par les plantes sont fréquentes au sl’activité d’un centre antipoison. La famille des Solaninclut de nombreuses espèces toxiques, potentiellemengereuses pour les humains de part les alcaloïdes qproduisent. L’arbre à tabac (Nicotiana glauca), d’originaméricaine, a été importé en Europe où il pousse désormaseulement de façon cultivée mais aussi subspontanée,pourtour méditerranéen. Il s’agit d’une plante annue0,75 à 3 m de hauteur, à tige simple ou peu ramifitoxicité de cette plante est principalement due à l’anaou néonicotine, susceptible d’induire chez l’Homme un
ble syndrome nicotinique potentiellement létal. Les arapportent une intoxication accidentelle chez une paayant ingéré volontairement cette plante cuite.
Cas clinique
Une patiente âgée de 51 ans, avec un antécédent de thytomie substituée par LevothyroxW, consommait en fin d’étle Sud de la Provence, des feuilles d’une plante sauvage cdans son jardin qui lui évoquent des épinards. La patientelongtemps vécu à Madagascar, avait pour curieuse had’ingérer sans identification des végétaux qu’elle trouvaittissant. Ainsi, elle avait cuisiné environ une dizaine de feucette plante, après les avoir faites bouillir puis gratinées ala béchamel au four. Une heure après l’ingestion, la paavait des troubles visuels (troubles de l’accommodationque des vertiges, et cinq heures après, des vomissemencrampes abdominales et une faiblesse musculaire. Le lendmatin, elle se plaignait d’une asthénie importante et à node vomissements. De ce fait, elle consultait aux urgences l
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proches où un bilan paraclinique était effectué : aucune anomaliebiologique hormis une hyperglycémie modérée à 6,8 millimolespar litre, un électrocardiogramme montrant une bradycardiesinusale à 43 battements par minute. Elle retournait à sondomicile avec des traitements digestifs symptomatiques. L’évo-lution était caractérisée par une disparition de toute la sympto-matologie digestive dès le lendemain mais avec persistanced’une asthénie, de myalgies et de céphalées perdurant quatrejours. Afin de pouvoir effectuer une identification de l’espècevégétale impliquée, l’équipe du Centre antipoison consultée à j4,demandait des photographies de la plante responsable. Cela apermis l’identification de la plante, par deux botanistes de laFaculté de pharmacie, comme étant Nicotiana glauca (figure 1).
Discussion
Le premier cas d’intoxication par ingestion de Nicotiana glauca
fût rapporté par le périodique Los Angeles Times en 1962,
tome 42 > n811 > novembre 2013
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nt du décès d’une fillette de sept ans suite à la con-tion de la plante entière bouillie. Depuis, plusieurscas d’intoxications par Nicotiana glauca ont été rap-dans la littérature dont six patients sur 13 en sonts : deux décès sur six consommateurs de feuilless en Israël et aux États-Unis [1,2,6], deux autres surant consommé la plante entière aux États-Unis et en
du Sud [3,7], un pour l’ingestion d’extrait aqueux enie [4] et un dont la partie de la plante était inconnue auxnis [5]. Sur l’ensemble de ces intoxications, le tableau
rapporté est un syndrome nicotinique associant dess digestifs (hypersalivation, nausées, vomissements,es), des troubles neuropsychiques (vertiges, confusion,, asthénie, aphasie, dysesthésies), des troubles ocu-t neurosensoriels (mydriase, troubles auditifs, photo-, anomalies de l’accommodation visuelle), des troublesusculaires (faiblesse et spasmes musculaires, myal-ralysie neuromusculaire, dyspnée d’origine musculaire
ossible hypoxie [8]) et des troubles cardiovasculairesardie, hypotension artérielle pouvant conduire à un
us cardiovasculaire). Le tableau clinique présenté paratiente correspond à un syndrome nicotinique a minimae évolution favorable en quelques heures.
lan pharmacologique, l’intoxication par la nicotine et ses alcaloïdes, procéderait par une activité d’ « agoniste» sur les récepteurs nicotiniques à l’acétylcholine [2]. Enfaible dose ou lors de la phase precoce de l’intoxication,ets stimulants cholinergiques sont retrouvés tels ques digestifs, hypertension artérielle, tachycardie, ver-
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Nicotiana glauca poussant dans le jardin de la patiente
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remblements, troubles visuels et auditifs, mydriase,hobie, hypersalivation puis a forte dose ou lors de la
tardive, un effet ganglioplégique avec hypotension,rdie, collapsus cardiovasculaire, dépression respiratoire
alysie des muscles respiratoires conduisant au décès. Unde la nicotine, l’anabasine, a été identifié surtout dansilles de Nicotiana glauca, et également dans desments médicolégaux issus des autopsies de patients,s suite à l’intoxication par cette même plante [5,7].on de la plante n’interfère en rien sur la toxicité de cete nicotinique puisqu’il existe des références décrivantoxications mortelles après cuisson. Dans notre cas, laité du tableau clinique et l’évolution favorable ne peu-nc être expliquées par la préparation culinaire avantn.
aration d’intérêts : les auteurs déclarent ne pas avoir de conflitsérêts en relation avec cet article.
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Jean-Guillaume Lopez, Morgane Kervégant, Lucia Tichadou,Maryvonne Hayek-Lanthois, Luc de Haro
Centre Antipoison de Marseille, hôpital Sainte-Marguerite,13009 Marseille, France
Correspondance : Jean-Guillaume Lopez,Centre Antipoison, hôpital Sainte Marguerite, 270, boulevard
Ste Marguerite, 13009 Marseille, [email protected], [email protected]
Reçu le 3 décembre 2012Accepté le 11 décembre 2012
Disponible sur internet le 22 mai 2013
lsevier Masson SAS. Tous droits réservés.doi.org/10.1016/j.lpm.2012.12.007
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