Mars

Heilongjiang

Jilin

Liaoning

Shandong

Hebei

eijing

Tianjin

Investir à Pékin et dans le nord-est de la Chine : Guide Pratique

L’Expérience et la Pratique des affaires en Chine Mars 2006Réalisé avec la participation de Dezan Shira & Associates,

le plus important Cabinet chinois indépendant de conseil juridique et fiscal.Pour recevoir notre brochure : www.china-briefing.com

Volume VII - Numéro II Cette brochure se distribue au nombre de 40,000 et fait la une de 750,000 sites web tous les mois

Dans ce numéro :

Pékin et les Jeux Olympiques

de 2008

Spécial Investissements,

Introduction aux villes de Changchun,

Dalian, Harbin, Qingdao,

Shenyang, Tianjin et Yantai.

Les Zones d’Investissement

à Pékin.

S’implanter en Chine, le

point sur :Le Bureau de

Représentation La Société

commerciale (FICE)

La Société de Production

La Joint Venture

2 China Briefing | Mars 2006

Chers lecteurs nous espérons que vous apprécierez ce nouveau numéro de China Briefing

– La référence des investisseurs étrangers en Chine. Pour vous abonnez gratuitement et consulter nos mises à jour veuillez vous rendre sur notre site www.china-briefing.com.

Ce magazine est rédigé avec la collaboration de Dezan Shira & Associés

– Le plus large Cabinet indépendant de Conseil juridique et fiscal – www.dezshira.com.

Nos bureaux vous accueilleront à Pékin, Dalian, Shanghai, Guangzhou, Shenzhen et Hong Kong.

Notre équipe, les associés et collaborateurs de Dezan Shira & Associés :

De gauche à droite en partant du fond : Sabrina Zhang, Associé et Responsable du Bureau de Pékin ; Marco Gervasi, Conseiller juridique, Shanghai, Alberto Vettoretti, Associé et Responsable pour le Sud de la Chine, Chris Devonshire-Ellis, Associé principal, Phillip Morley, Responsable IT.

Au centre toujours de gauche à droite : Fiona Yuan, Conseiller juridique, Sud de la Chine, Taro Liu, Fiscaliste, Sud de la Chine, Alice Chen Responsable de la cellule de veille, Cher Lim, Fiscaliste, Pékin.

Au premier rang : Ray Baker, Comptable, Shanghai, Luca Ferrara, Responsable du Bureau de Guangzhou, Lulu Zhang, Associée et Responsable du Bureau de Shanghai.

Dezan Shira & Associés, c’est dix-huit consultants, six bureaux et quatorze ans d’expérience dans l’accompagnement des investisseurs étrangers en Chine.

A propos de CHINA BRIEFINGSi vous souhaitez recevoir CHINA BRIEFING,

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CHINA BRIEFING BUSINESS GUIDE TO SHANGHAI AND THE YANGTZE RIVER DELTAThis all-new second edition of this best selling book features industry case studies and analysis of the issues affecting the region from leading international companies including Royal & Sun Alliance (insurance); PricewaterhouseCoopers and Dezan Shira & Associates (China tax and accounting); Rouse & Co (IP law), Holman Fenwick & Willan (shipbuilding); B&Q and ASC Fine Wines (retailing); the Koc Group (international trading); Asimco (automotive); Fluor (manufacturing); Halcrows (construction) Bovis Lendlease (factory construction and environmental due diligence); Chesterton Petty (property and infrastructure); Three on The Bund (hospitality); World Wildlife Fund (environmental responsibility) and many more case studies, comments and intelligence from the major international and domestic companies in Shanghai and the Yangtze River Delta that make up this exciting regional powerhouse.

The book also includes overviews of Shanghai, Jiangsu, Zhejiang and Anhui Provinces, and city-by-city analysis of the YRD cities of Nanjing, Suzhou, Wuxi, Changshu, Zhangjiagang, Changzhou, Hangzhou, Ningbo, Shaoxing and Hefei. In addition, there are extensive sections on how to establish business, tax and legal planning, compliance issues and a full overview on how to get started and what to look out for. This book will become the definitive guide to what’s going on, where and how in the region for the next three years.

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CHINA BRIEFING BUSINESS GUIDE TO BEIJING AND NORTH EAST CHINAThis brand-new guide is now available from February, featuring articles, case studies, regional intelligence and data from leading international companies such as Motorola (telecoms); ING (insurance); ConocoPhillips (oil); BASF (chemicals); EstÈe Lauder (corporate social responsibility); RZB (banking); Dezan Shira & Associates (China tax and accounting); Clifford Chance (offshore restructuring); ERM (environmental due diligence); Octopus (tourism); Kimberly Clark (personal care); BOC (gas); Michelin (manufacturing); Jones Lang Lasalle (property); as well as comment on central government policies, the 2008 Olympics, north-eastern re-development and intelligence for the international businessman wanting detailed information about the politics and dynamics of China’s capital city and the re-awakening of heavy industry in its surrounding provinces.

The book also includes overviews Beijing, Liaoning, Heilongjiang, Shandong, Jilin and Hebei Provinces, and city-by-city analysis of the cities of Changchun, Dalian, Harbin, Qingdao, Shenyang, Shijiazhuang, Tianjin and Yantai. In addition, there are extensive comments from experienced China hands, International and domestic businesses, a full overview of the regional demographics, how to set up operations, the tax and logistical implications and pointers as to future trends and developments. This book, much anticipated, is the most comprehensive guide thus far available to Beijing, the impact of foreign investment in the region and the economic and political triggers driving it.

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CHINA BRIEFING BUSINESS GUIDE TO THE GREATER PEARL RIVER DELTA

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Including extensive profiles and introductions to Hong Kong, Macao; Guangzhou, Shenzhen, Dongguan, Zhuhai, Zhongshan, Huizhou, Foshan, Jiangmen and Zhaoqing this guide is the first and only book to introduce the region as a whole. It is a detailed blueprint for the international investor to use when looking at investing in China’s manufacturing powerhouse – the Pearl River Delta.

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“These books succeed in what they set out to do - to present a comprehensive guide to doing business in China and its provinces” – Shanghai Daily Newspaper

“Truly Definitive Guides & A Must Read For All Businessmen Investing in China” – Alex Thursby, Director, Standard Chartered Bank

CHINA BRIEFING'S REGIONAL BUSINESS GUIDES

4 China Briefi ng | Mars 2006

Pékin et le Nord-Est de la Chine Spécial Investissement

[ par Chris Devonshire-Ellis, Associé Principal de Dezan Shira & Associés, Editeur de china Briefi ng et Graham Thompson, Rédacteur en chef pour China Briefi ng ]

Ce numéro de mars sera consacré à Pékin et au Nord-Est de la Chine qui, de plus en plus, attire toute l’attention des investisseurs

étrangers. Cet article, introduction à la Région, a été rédigé à partir de notre nouveau Guide « Business Guide to Beijing and Northeast China » qui vient d’être publié. Les développements qui suivent vous renseigneront sur les principales villes du Nord dont la Capitale elle-même et les opportunités qu’elles offrent.

Introduction aux villes de Pékin, Tianjin, Shenyang, Dalian, Changchun, Harbin, Qingdao et YantaiAlors que l’Est et le sud de la Chine se sont dével-oppés comme des centres industriels tournés vers l’export, Pékin et le Nord-Est de la Chine illustrent deux aspects un peu différents de l’économie chinoise.

La capitale est le centre politique de la Chine. C’est là que les décisions sont prises et les compagnies étrangères installées dans la Capitale se félicitent de cette proximité avec le législateur, et de la possibilité d’infl uencer le processus législatif. L’arrivée des JO de 2008 impose à Pékin un renou-veau, les JO vont marquer la fi n d’une première phase de réforme et d’ouverture amorcée par Deng Xiaoping et donner une nouvelle impulsion à la ville. Tianjin la deuxième ville phare du Nord devient un centre industriel moderne et le port le plus important de la Région. La ville comprend les principales zones de développement de la Région, dont TEDA, et regorge de terrains et de main d’œuvre à des coûts raisonnables.

D’un autre côté, le Nord-Est de la Chine a été un peu oublié par les dernières politiques de développement économique. La région a été le centre de l’industrie lourde et la locomotive de la reconstruction natio-nale dans les années 50. Durant cette période, la Chine a injecté une partie importante des ressources du pays dans cette région pour développer l’industrie lourde dont la production était ensuite redistribuée vers les autres régions dans le cadre de l’économie planifi ée. Alors que s’amorçait l’ouverture de la Chine le Produit Intérieur Brut de la Province du Liaoning était deux fois plus important que celui de la Province de Canton.

Aujourd’hui le PIB de la Province Canton est deux fois plus important que celui de la Province du Liaoning. Le recul enregistré par le Nord-Est est proportionnel aux efforts et aux supports fi nanciers accordés par le Gouvernement aux Delta de la Rivière des Perles et du Yangtse dans les années 80 et 90. C’est à ce moment là que la Région est devenue une région de second plan. Pour une Région habituée à l’économie de marché, le processus s’est avéré douloureux parce qu’incapable de répondre aux exigences d’une économie de marché. Les usines ont enregistré des pertes énormes avant de faire faillite, les employés ont perdu leur protection sociale et les problèmes sociaux ont suivi.

En 2002, le Gouvernement central a lancé une politique de revitalisation de l’industrie du Nord-Est soutenue par différentes mesures telles que la restructuration des Entreprises d’Etat, la mo dernisation de l’industrie traditionnelle de base, et l’introduction de capitaux nationaux et étrangers. Comme ailleurs en Chine, la priorité pour les industries n’est plus le coût de la main d’œuvre mais la modernisation, l’acquisition de technolo-gies de pointe.

L’objectif est de faire de la région la quatrième zone de croissance économique chinoise après le Delta de la rivière des Perles, le Delta du Yangtze et la zone Pékin-Tianjin. Lors de notre visite des villes du Nord de la Chine fi n 2005, nous avons pu constater certes que l’industrie lourde traditionnelle est encore présente mais que les zones de développe-ment modernes, les infrastructures fl ambant neuves et les nouveaux secteurs industriels fl eurissent. Le Nord-Est change vite, et pique la curiosité des inves-tisseurs étrangers qui sont de plus en plus nombreux à affl uer dans la région. Les entreprises coréennes et japonaises connaissent bien la région mais les entreprises européennes et américaines, elles aussi, la découvrent voire, la redécouvrent.

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5China Briefing | Mars 2006

Pékin et le Nord-Est de la Chine Spécial Investissement

Pékin – L’économie de la Capitale a encore des défis à relever

Les projets associés à la préparation des JO, la construction de routes, les hautes technologies et l’amélioration des infrastructures en dehors de la capitale, dans les zones rurales ont dominé l’agenda économique de la Capitale en 2005. Les JO ont drai-né quelque 140 milliard de RMB d’investissement direct et vont booster le PIB moyen annuel de la capitale de 2,1%. Les secteurs de la finance et des services gagnent en importance alors que la com-munauté animée des expatriés se diversifie.

Mais la capitale va également devoir s’attaquer à certains problèmes. La pollution et la pénurie de certaines ressources tout particulièrement l’eau,

l’énergie et la terre sont des sujets sensibles. Les efforts pour réformer certains secteurs tels que l’industrie lourde, continue à mobiliser beaucoup d’énergie. L’investissement dans le secteur de l’immobilier reste important, la demande continue à augmenter alors que l’offre elle est limitée. Le dével-oppement du réseau routier n’évolue pas au même rythme que le parc automobile, il y a aujourd’hui 11 voitures pour 100 résidents.

Les opinions concernant la capitale sont partagés. Dans son livre blanc pour 2005, la Chambre de Commerce américaine souligne le travail admirable des dirigeants de Pékin pour construction des infra-structures nécessaires à l’accueil d’une communauté d’affaires qui ne cesse de croître. L’étude indique également que le processus réglementaire s’améliore et que la bureaucratie est moins lourde. Le constat est plus nuancé concernant les ressources et la pol-lution et il devient critique lorsqu’il est question de propriété intellectuelle : « l’engagement pris par Pékin pour protéger la propriété intellectuelle reste une promesse sans lendemain ».

Une des questions les plus sensibles pour la capitale, comme pour de nombreuses autres parties du pays, est la question de la pénurie de ressources- Pékin importe 94% de son énergie des autres provinces et régions. Les pénuries d’eau elles aussi sont monnaie courante. La Chambre de Commerce américaine a rappelé l’importance que ses membres accordent à ces questions. Il n’était pas surprenant alors de voir, dans une étude réalisée par Horizon Group, consacrée aux villes les plus agréables à vivre, que Pékin se voyait reléguée à la 15ème place en 2005 après avoir été en tête de liste -3ème !-en 2004 et ce essentiellement en raison de la pollution, du prix de l’immobilier et des embouteillages.

Les villes du Nord de la Chine en 2004, quelques chiffres

unité Pékin Tianjin Shenyang Dalian Changchun Harbin Qingdao Yantai Shijiazhuang

Population m de peronne 14.9 10.2 6.9 6 7.2 9.7 7.3 6.5 9.2PIB RMBmd 606.0 311.1 190.1 196.2 153.5 168.1 216.4 163.9 163.3Proportion : Le primaire % 1.6 3.3 5.8 7.8 10.9 16.4 7.5 10.4 14.1 : Le secondaire % 30.6 54.2 49.5 50.1 48.4 38.2 54.1 56.4 48.6 : Le tertiaire % 67.8 42.5 44.7 42.1 40.7 45.3 38.4 33.1 37.2PIB per Capita RMB 40,000 31,500 27,391 34,932 21,285 17,798 n/a 25,183 17,798Investissements en immobilisations RMBmd 252.9 125.9 97.1 71.6 46 53.3 102.6 108.5 70.6Production industrielle RMBmd 129.0 576.4 83 85.1 63.5 51.7 102.4 84.0 46Revenu disponible per capita RMB 15,638 11,467 8,924 10,378 8,900 8,940 11,089 10,803 8,622Ventes au détail RMBmd 502.9 321.3 80.9 64.5 49.5 70.7 60.6 44.0 53.3Exportations US$md 20.6 20.9 2.4 10.9 0.8 0.9 15.8 4.5 2.9Importations US$md 74.1 21.2 2.9 9.9 4.5 1.2 11.2 3.5 0.8IDE contractés US$md 6.3 5.6 2.6 3.2 n/a n/a 6.8 4.2 0.4IDE consommés US$md 3.1 2.5 2.4 2.2 0.9 0.3 3.8 2.1 0.4Note : Si le chiffre PIB de Pékin et de Tianjin a été révisé à la suite du recensement national économique de 2005, les autres villes n’ont pas encore effectué cette révision.

Le Nord-Est en 2004, Quelques chiffres

Unité Liaoning Heilongjiang Jilin Hebei Shandong Pékin Tianjin

Population m de peronne 42.2 38.2 27.1 68.1 91.8 14.9 10.2 PIB RMBmd 687.3 530.3 295.8 883.7 1549.1 606.0 311.1 Proportion : Le primaire % 11.2 n/a 19 n/a n/a 1.6 3.3 : Le secondaire % 47.7 n/a 46.6 n/a n/a 30.6 54.2 : Le tertiaire % 41.1 n/a 34.4 n/a n/a 67.8 42.5 Croissance du PIB % 12.8 11.7 12.2 12.9 15.3 n/a n/aPIB per capita RMB 16,297 13,897 n/a 13,017 16,925 40,000 31,500 Investissements en immobilisations RMBmd 298.1 151.5 117.2 321.5 758.9 252.9 125.9 Production industrielle RMBmd 831.2 281.4 99.4 415.5 779.9 129.0 576.4 Revenu disponible per capita RMB 8,008 7,471 7,840 7,951 9,438 15,638 11,467 Ventes au détail RMBmd 264.3 155.5 125.3 252.3 448.3 502.9 321.3 Exportations US$md 18.9 3.7 1.7 9.3 35.9 20.6 20.9 Importations US$md 15.5 3.1 5.1 4.2 24.9 74.1 21.2 IDE contractés US$md 8.7 n/a n/a 2.2 21.5 6.3 5.6 IDE consommés US$md 5.4 1.5 0.6 2.0 9.8 3.1 2.5

La porte Tiananmen depuis laquelle l’Empereur gouvernait le Pays.

La Capitale est un vaste chantier, les promoteurs se pressent pour répondre aux besoins de logements, d’immeubles commerciaux et des JO.

Un peu moins de deux ans avant les JO, la promotion de l’événement est partout.

6 China Briefing | Mars 2006

Tianjin – Ville portuaire et centre industriel

Tianjin est une ville importante qui est apparue et s’est développée au 20ème siècle et qui est aujourd’hui une des quatre municipalités du pays. Le port de Tianjin est le plus important du Nord de la Chine et le deuxième port du pays après celui de Shanghai. La ville compte également de nom-breuses zones de développement, dont la très célèbre TEDA. Il est difficile de voir où s’arrête Pékin et où commence Tianjin tant les villes s’étirent pour n’en former qu’une. Pendant le trajet en train, une heure (qui très prochainement va être ramenée à 30 min-utes), ce n’est qu’immeubles et usines. Malgré cette proximité, le coût de la vie et de la main d’œuvre à Tianjin n’a rien à voir avec celui de la capitale et les terrains à prix compétitifs abondent.

La ville compte des vestiges de l’architecture occi-dentale (quelque 1,000 immeubles ont été construits au 19ème et au début du 20ème ). Si certains dis-paraissent pour laisser place à de nouveaux projets, la plupart sont conservés et rénovés pour servir un usage plus moderne ou pour satisfaire la curiosité des touristes. La ville est également un centre uni-versitaire ; Tianjin abrite prés de 37 Etablissements Universitaires, dont les Universités de Tianjin et de Nankai, et plus de 300,000 professionnels dans des domaines très variés.

Même si le revenu par habitant est relativement haut 12,000 RMB, la ville est bien moins chère que sa voisine Pékin – si l’on en croit les résidents, le coût de la vie est trois fois plus élevé dans la Capitale. Le prix du taxi est de 8 RMB, le prix des DVD dans la rue est de 10 RMB les trois enfin, restaurants et bars est tout sauf hors de prix.

Les grands magasins et les boutiques s’alignent sur Binjiang Dao, la rue piétonne de Tianjin. On ne s’étonne pas alors que les Pékinois affectent cette destination qui permet de combiner une excursion, une sortie nocturne peu coûteuse et un peu de shop-ping thérapeutique.

Tianjin est un lieu de choix pour la transformation de composants importés destinés aux marchés de Pékin, du Nord et de l’Ouest de la Chine, puisque l’infrastructure est en général d’excellente qualité et à un coût encore raisonnable. Tianjin n’aura jamais le glamour de Shanghai, mais pour une unité de production, c’est un lieu agréable.

Shenyang – La Pudong du Nord ?Shenyang se développe vite. Le paysage est fait de grues de construction, une zone de développe-ment flambant neuve et surnommée par les élus « la Pudong du nord » s’est installée sur les rives de la rivière Hun et les hôtels grouillent d’hommes d’affaires étrangers.

Les élus sont fiers de cette nouvelle zone de dével-oppement qu’est le Nouveau District de Hunnan, dont le concept est similaire à celui qui a fait le succès de la nouvelle zone de développement de Shanghai - les terres agricoles se sont transformées en une zone hi-tech, sur la rive opposée à la vieille ville, et la zone agit à la manière d’un aimant sur les investissements. La ville ne manque pas d’ambition. Shenyang se donne jusqu’à 2010 pour se hisser au rang de ville internationale moderne. Les moyens pour y parvenir ? L’utilisation de nouvelles technologies, de nouveaux matériaux industriels, le développement du génie environnemental et de moyens de transport modernes afin de combiner en un savant mélange la recherche scientifique, l’éducation, le secteur bancaire, le commerce, le tourisme et la qualité de vie pour obtenir une mé-tropole du futur.

Pas de rapprochement hâtif tout de même, Shenyang n’est pas Shanghai. Comme le disent les expatriés, il s’agit d’une « vraie ville chinoise » et d’une « ville frontière ». En effet, la ville est à seulement 200 km de la frontière coréenne et se trouve sur les routes commerciales du nord qui desservent la Russie. Les investisseurs les plus présents sont les japonais et les coréens. La ville reste une affecta-tion difficile - si vous recherchez une vie nocturne sophistiquée et diversifiée, Shenyang n’est pas une ville pour vous.

Il ne reste pas grand chose du passé et de la vieille ville de Shenyang, à l’exception des sites histo-riques, tout a disparu. Les immeubles commerciaux et résidentiels sont nombreux même si certains d’entre eux –mais ce n’est pas rare en Chine- ne sont pas complètement occupé ou donne l’impression de ne pas être finis. Le district de Texi se transforme en un centre de l’industrie tertiaire et les vieilles indus-tries lourdes traditionnelles ont disparu. Un nouveau métro enfin est en projet. La ville voit également se développer les commerces. Les rues commerçantes grouillent. On peut trouver à Shenyang Wal-Mart, Parkson, B&Q, quatre magasins Carrefour, Pizza Hut, deux McDonalds et deux KFC.

Shenyang mérite de retenir votre attention, du fait de sa proximité avec Dalian un des ports principaux de Chine, et de sa position stratégique, au centre de l’industrie automobile chinoise, mais aussi du fait du coût raisonnable de la main d’œuvre. Les investisseurs jouiront à Shenyang du plus grand soutien du Gouvernement.

Dalian – La reine du Nord Est

La ville avec ses montagnes, l’eau bleue, le vent vivifiant qui y souffle et la présence de toutes ces industries lourdes vous feront penser certaine-ment à l’Europe du Nord. Mais Dalian n’est pas un tranquille petit village de pêche. Il s’agit d’une ville moderne, bien dirigée – les rues sont propres, les facilités qu’offrent la ville sont nombreuses et de bon standard, la population qualifiée et relative-ment jeune offre un personnel capable de gérer les branches des magasins internationaux comme Carrefour. A trente minutes de la Gare, laissez vous bercer par le doux bruissement de la nouvelle ligne de chemin de fer, qui vous emmène vers le Nord jusqu’à la zone de développement de Dalian – et il ne s’agit pas seulement d’une zone de développe-ment, il s’agit en réalité d’une véritable ville qui s’est développée en 20 ans.

Dalian est l’endroit par excellence pour le travail du métal et du bois, l’assemblage et la distribution de composants. La qualité de vie y est, de l’avis des locaux comme des expatriés, excellente. Cependant, la ville change elle n’est plus seulement un centre industriel. Pour l’industrie, il sera plus intéressant d’aller un peu plus avant dans le nord où le coût des terrains et de la main d’œuvre est plus avantageux – bien que la question de la qualification des em-ployés et de la qualité de vie se pose alors. Dalian et la région d’une façon plus générale sont incontourn-ables lorsqu’il est question d’activités industrielles. Il s’agit certainement du seul choix possible si vous

Construction de résidence en bord de mer

LG est un des investisseurs étrangers installés dans la capitale du Liaoning

Dalian est en train de devenir le plus important port du Nord Est

Les bureaux de Dezan Shira & Associés à Dalian, au Wolrd Trade Center, l’immeuble le plus haut de la ville.

7China Briefing | Mars 2006

Pékin et le Nord-Est de la Chine Spécial Investissement

avez pour ambition d’approvisionner l’industrie automobile, navale et ferroviaire.

Depuis longtemps prisé des investisseurs japonais et coréens, Dalian de par sa proximité avec le coeur industriel du Nord-Est de la Chine est un point stratégique de la région. Environ 30% des investisse-ments étrangers viennent du Japon. La ville cultive également les relations bien placées – l’actuel ministre du Commerce, Bo Xi Lai, est originaire de Dalian dont il était maire jusqu’en 2000 quand il a été promu gouverneur de la Province, avant de rejoindre le MOFCOM.

Changchun – Ou la ville de l’industrie automobile

Changchun évoque l’industrie automobile. La plus célèbre entreprise de la ville est First Automobile Works, l’entreprise qui a créé le tout premier ca-mion, le « Jiefang » en 1956. Aujourd’hui FAW recouvre une large partie de la Zone économique de développement automobile de Changchun et a conclu une JV avec Volkswagen. Il y a, dans les trois principales zones de développement, où des palaces commerciaux côtoient les dortoirs des usines, de grandes entreprises étrangères (même si le montant des Investissements Directs étrangers reste faible si l’on compare avec d’autres parties de la Chine).

Il suffit de sortir des hôtels du centre ville pour tomber sur Armani, Parkson, Walmart et autres marques étrangères.

Mais lorsqu’on arrive en train, on traverse les banli-eues crasseuses sur de longs kilomètres. Les épaves d’usines abondent. Les cheminées crachent leur fumée. Dans le centre ville, des hommes d’âge mûr, probablement d’anciens employés d’Entreprises d’Etat aujourd’hui sans emploi, vendent des vête-ments, quelques téléphones portables et autres bibelots dans la rue. Les logements qu’abritent les rues secondaires sont vieux et tristes, et évoquent les pires logements sociaux européens des années 60. Le transport du charbon, des ordures et des biens, se fait encore par des charrettes tirées par des chevaux au dos trapu. La ville regorge de contrastes.

Située tout près du port de Dalian, un des principaux port de Chine mais offrant un coût de vie, des ter-rains, des frais généraux significativement bas et une main d’œuvre relativement qualifiée, la ville est définitivement un bon investissement pour les industries sidérurgiques, pour l’industrie automobile et navale et leurs sous-contractants.

Harbin– La ville enneigée, la Mecque du Shopping

La ville a fait la une des journaux fin 2005 mais pas pour les bonnes raisons, il s’agissait de la pollution de la rivière Songhua par une usine locale. Mauvaise publicité pour la ville qui essaie aujourd’hui de re-dorer son blason et de retrouver son attrait comme destination touristique.

Même si la ville possède quelques industries impor-tantes, une rapide balade dans les rues du centre ville suffit pour comprendre que sa réputation repose sur ses rues commerçantes et touristiques fréquentés par des coréens, des russes et des japonais aisés. Le tourisme en 2004 a généré pour la ville 22,5 milliards de RMB, dont 10% environ venait de visiteurs étrangers.

Les grandes marques comme Lane Crawford se suivent dans les rues commerçantes principales mais voisinent également avec de nombreux maga-sins hongkongais et japonais. Un nouveau Centre Commercial, Euro Plaza, est sur le point d’être fini et d’autres se construisent. Un gigantesque centre commercial Wanda a ouvert en 2005 sur les berges de la rivière Songhua et la ville compte un Cinéma Warner Brothers. Ce n’est pas tout, il y a aussi Park-son, Walmart, Metro et toute une série de boutiques vendant des souvenirs russes de qualité variable.

Harbin, du fait de sa proximité avec la Russie et de sa position stratégique au sein du réseau fer-roviaire chinois qui relie la ville à la Chine, à la Russie, au Japon et à la Corée, est un lieu important d’approvisionnement pour les industries du bois et du meuble.

Qingdao– La ville portuaire met le cap sur les JOQingdao peut se vanter d’être la ville la plus agré-able à vivre du Pays. Elle est aussi une destination touristique prisée pour ses plages et son climat. La ville est réputée pour ses plages, ces sculptures et son architecture unique.

C’est un port important 7 million TEUs et 160 mil-lion de tonnes sont traitées annuellement. La mer est importante pour la ville pour le loisir comme pour le commerce. La ville accueillera les épreuves de voiles des JO de 2008 et la ville dépense quelque 8,2 milliard de dollar pour la construction de nouvelles infrastructures.

Qingdao a vu naître de nombreuses marques chi-noises comme Haier, le géant chinois du matériel électroménager mais aussi Hisense et la très célèbre bière Tsingtao. La grande distribution étrangère est présente à Qingdao avec Carrefour, Jusco, Wal Mart et aussi Metro. Qingdao de par sa proximité avec les marchés japonais, coréen et de la côte Ouest des Etats-Unis s’est transformé depuis les vergers du Shandong en une ville d’accueil pour l’industrie agroalimentaire. Si vous êtes impliqué dans ce secteur ne faites pas l’impasse sur la ville.

Yantai – La ville phare du ShandongEncore une ville côtière aux nombreux charmes. Yantai se place à la 18ème position en terme de PIB sur le plan national et à la deuxième position dans la Province du Shandong. Yantai est la seconde ville industrielle la plus importante de la Province, elle compte plus de 2 000 moyennes et grandes industries dans l’industrie légère, l’agroalimentaire, le textile, l’industrie mécanique, l’électronique, la métallurgie, le charbon, l’or, les matériaux de construction , la soie et la chimie. La ville a identifié quatre impor-tants piliers de l’industrie : l’industrie mécanique, l’électronique, l’agroalimentaire et l’or.

Ainsi que le soulignait un consultant travaillant pour le gouvernement local, « il y a à Yantai de nombreux terrains disponibles, une main d’œuvre qualifiée- la ville est aussi une ville universitaire : trois universités, 16 lycées, 100 000 étudiants et plus d’une centaine de professeurs étrangers...Sans oublier que Yantai est une belle ville balnéaire où il fait bon vivre».

Changchun est synonyme d’Industrie automobile,L’emblème de la ville : la joint venture FAW Volkswagen

Les grandes marques comme Lane Crawford se suivent dans les rues de la ville enneigée

Qingdao en plus d’être une ville balnéaire agréable attire les investissements

Yantai une autre ville côtière importante dans la Région

8 China Briefing | Mars 2006

Les principales Zones de développement de Pékin

Nom de la zone DateDe création

Surface prévue en km2 Industries clés et autres renseignements pratiques

Zones de développement économiques et technologiques nationales

Zone de développement Economique et Technologique de Pékin (BDA)

1994 La seule Zone de développement Nationale de Pékin inclut le Parc scientifique de Yizhuang (7 km2) dans le Parc Scientifique et Technologique de Zhongguancun Zone de développement prioritaire à Pékin, elle a attiré 1 100 entreprises et un montant d’Investissement de 4 md de Dollar, provenant de 35 grandes Fortunes, 500 sociétés et plus de 60 multinationales de 30 pays différents. Si les industries principales sont celles de l’électronique, de l’industrie mécanique utilisant les hautes technologies, de l’ingénierie biologique, de l’industrie pharmaceutique, des nouveaux matériaux et des énergies nouvelles, bien d’autres y sont également encouragées.En 2005 le PIB de la zone aurait été supérieur à 36 md de dollars soit 10% du PIB de la ville, et les investissements auraient atteint 5 md de dollars alors que les exportations auraient, elles, atteint 6 md de dollars.

Parc de développement Scientifique National

Parc scientifique de Zhongguancun 1988 Le premier Parc de développement scientifique en Chine, la zone, de la taille d’une ville, met l’accent sur la Recherche et le Développement et les hautes technologies et vise à attirer les plus gros investisseurs étrangers ou nationaux. Le Parc de Zhongguancun est la plus large concentration nationale de ressources intellectuelles, humaines et d’informations. Le Parc abrite 39 Etablissement d’enseignement supérieur et 213 Instituts de recherché. 37% des étudiants de l’Académie des Sciences de Chine et de l’Académie d’Ingénierie de Chine y vivent et y travaillent. Le Parc est divisé en cinq zones disséminées dans la ville – la zone de Haidian, la zone de Changping, la zone de Fengtai, celle de Yizhuang Zone et la Ville électronique – et il est question de l’étendre. C’est environ 1500 centres de Recherche et de développement et de compagnies de technologies avancées qui ont été crées ou dans lesquelles ont investis des multinationales telles que IBM, Microsoft et Mitsubishi et 40 autres Sociétés étrangères cotées.

Zone Nationale de travail à façon avant exportation (Export Processing Zone)

L’ EPZ de Tianzhu, Pékin 2001 2.73 C’est la seule Zone de travail à façon avant export de Pékin. Elle est située à 1 km à l’Ouest du Capital International Airport de Pékin, pas loin de la Zone Industrielle de l’aéroport de Pékin, Beijing Airport Industrial Zone.10 000 m2 où sont inspectés les cargaisons, 10 000 m2 d’entrepôts des douanes et 40 000 m2 d’ateliers.

Qeulques zones municipales

La Zone de Développement Industriel de Badaling

6.56 La zone abrite les technologies de l’information électronique, le génie biologique et la médecine nouvelle, les nouveaux matériaux, l’agroalimentaire mais aussi tous les projets créateurs d’avancées technologiques et bénéfiques à l’économie du pays, respectueux de l’environnement.

La Zone de Développement Industriel de Daxing

5 La zone abrite les technologies de l’information électronique, le génie biologique et la médecine nouvelle, les nouveaux matériaux, les communications modernes, l’industrie mécanique de haute technologie, les énergies nouvelles, les technologies de protection de l’environnement.

La Zone de Développement Industriel de Liangxiang

6 La zone abrite les technologies de l’information électronique, les technologies du laser, les machines à précision optique, les science de la vie, l’ingénierie biologique, les nouveaux matériaux, les énergies nouvelles, les sciences de l’environnement, les technologies d’économie d’énergie, les nouvelles technologie pour les équipements de protection des travailleurs, les nouveaux matériaux de construction, le raffinage des produits chimiques, et la médecine nouvelle.

La Zone de Développement Industriel de Linhe

4.16 La zone abrite les technologies de l’information électronique, le génie biologique, les moyens de communications modernes, la machine à précision optique, les nouveaux matériaux, les énergies nouvelles, les technologies de protection de l’environnement, les nouvelles médecines.

La Zone de Développement Industriel de Shilong

8 La zone abrite les technologies de l’information électronique, la production assistée par ordinateur CAM, la protection de l’environnement, la médicine biologique et les nouveaux matériaux.

La Zone de Développement Industriel de l’aéroport, Tianzhu

6.6 La zone abrite les technologies de l’information électronique, la pharmacie biologique, les machines à précision optique, les nouveaux matériaux et les moyens de transport pour entrepôts.

La Zone de Développement Industriel de Tongzhou

2.78 La zone abrite l’industrie des machines à précision optique, les nouveaux matériaux, les nouvelles énergies, les technologies d’économie d’énergie, les nouveaux matériaux de construction, le raffinage des produits chimiques, les médecines nouvelles et la médicine biologique.

La Zone de Développement Industriel de Wiyun

16 La Zone est une extension du Parc Scientifique et Technologique de ZhongguancunElle abrite les technologies de l’information électronique, le génie biologique et de la protection de l’environnement; les technologies de l’automatisation et de compteurs, l’industrie légère et la construction de machines, les composants automobiles, les machines outils à contrôle digital; l’industrie agroalimentaire, l’emballage, le conditionnement, l’imprimerie, le textile, les matériaux de construction.

La Zone de Développement Industriel de Xinggu

5.03 La zone abrite l’électronique, l’industrie légère, les appareils électriques, l’industrie alimentaire et le travail artistique.

Tour des Zones D’Investissement de PékinLes zones de développement offrent en général aux investisseurs étrangers de meil-leures infrastructures, un régime fiscal plus intéressant et un niveau de service plus haut qu’ailleurs en Chine. Le tableau ci-dessous présente de façon sommaire les principales zones de développement pour Pékin - notre Guide (Business Guide to Beijing and North East China) offre une liste plus complète et détaillée des zones de développement de Pékin et de la Région.

9China Briefing | Mars 2006

Pékin et le Nord-Est de la Chine Spécial Investissement

S’implanter en Chine, Bureau de Représentation, Société commerciale (FICE), Société à Investissements 100% étrangers (WFOE) ou Joint Venture – Brève IntroductionLe Nord-Est de la Chine vous tente et vous vous de-mandez quelle structure adopter ? Vous avez le choix entre différents véhicules juridiques : le Bureau de Représentation (BR), la Société à Capitaux 100% étrangers (WFOE), la Joint Venture et la récente Société Commerciale (FICE). Notre nouveau Guide explique de façon détaillée ces différents outils, mais les développements qui suivent vous rensei-gneront sur leurs caractéristiques principales.

Lors du choix de votre structure juridique plu-sieurs facteurs devront retenir votre attention car ils pourront avoir des conséquences juridiques et fiscales différentes. Quelles sont les questions à se poser ?

Avez-vous besoin d’une entité juridique en Chine ou la présence d’une Société à HongKong suffit-elle à atteindre vos objectifs ?

Avez-vous besoin d’émettre des factures en RMB pour vos prestations de services ou les biens que vous vendez ?

Est-ce qu’il s’agit de tâtez le terrain ou d’un investissement sur le long terme ?

Est-ce qu’il s’agit de « produire » des biens ou des services ou avez-vous seulement besoin d’une présence locale, d’un bureau de liaison ?

Le secteur dans lequel vous souhaitez investir est-il ouvert aux investisseurs étrangers ou avez-vous besoin d’un partenaire chinois ?

Allez- vous conduire votre activité seul ou allez vous avoir besoin d’un partenaire chinois, de ses apports ou de son réseau de distribution ?

Est-ce que l’entreprise va pouvoir directement mener à bien ses activités ou allez- vous avoir besoin de passer, en Chine, par une autre entité, parfois sans lien avec votre propre activité ?

Le Bureau de Représentation (BR)Une présence « marketing » pour promouvoir les produits de votre Compagnie

Le Bureau de Représentation est une solution peu coûteuse qui vous permet d’avoir une présence en Chine. C’est une structure relativement simple à mettre sur pied et sans gros risque financier; un bon début pour sonder le marché. Cette structure est particulièrement adaptée si vous n’avez pas à facturer vos biens ou services localement, en Rmb et que vous souhaiter seulement avoir une présence locale pour gérer les services et biens qui sont vendus par votre Compagnie mère à l’étranger ou pour coordonner des activités de sourcing et de marketing.

Les Bureaux de Représentation peuvent être utilisés pour conduire des études de marché, pour faciliter les contrôles de qualité, pour encadrer les achats, pour gérer le marketing et les ventes entre la Chine et la Société mère, ou encore pour coordonner les activités du groupe dont les entités sont situées ailleurs en Chine.

Autres informations utiles :

Les BR doivent être domiciliés dans les immeuble de grade A (où les loyers sont les plus élevés malheureusement)

Les BR ne peuvent pas employer directement et doivent faire appel à une organisation ap-pelée FESCO, ou à des agents, qui assurent aux employés la perception de prestations sociales comme les pensions, l’allocation chômage. Ces prestations additionnées aux honoraires des agents s’élève à 50% du salaire de l’employé.

Les BR doivent être enregistrés auprès de l’administration fiscale et doivent se prêter à des déclarations mensuelles et des audits annuels

Les BR sont sujets à la taxe sur l’activité et à l’impôt sur le revenu des sociétés, ce qui de façon général correspond à 10% du total des dépenses du BR

La procédure peut s’avérer relativement bureaucra-tique pour cette structure modeste. Les documents une fois réunis devront être soumis à différentes administrations : le bureau de l’Industrie et du Com-merce, le bureau de l’administration fiscale et ainsi de suite. D’autres formalités devront encore être effectuées auprès du PSB (le bureau de la Sécurité Publique) pour le personnel expatrié, pour obtenir permis de résidence, permis de travail et visas. Il faudra également ouvrir un compte en banque.

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1 500 clients de toute nationalités, installésdans 243 zones de développement àtravers 71 villes de Chine. Afin de pouvoirvous conseiller et vous accompagner dansles villes secondaires de Chine, DezanShira &Associés se rend sur place et vouslivre l’information dont vous avez besoin.De Harbin à Hainan et de Wuxi à Urumqi,Dezan Shira &Associés est là pour vous

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Email : enquiry@dezshira.comWeb : www.dezshira.com

Nos bureauxPékin : Sabrina ZhangAssociée et Responsable du Bureau de PékinTel : (010) 6510 2288Email : sabrina@dezshira.com

DALIAN : Chris Devonshire-EllisPrincipal AssociéTel : (0411) 8255 9288Email : chris@dezshira.com

SHANGHAI : Lulu ZhangAssociée et Responsable du Bureau de ShanghaiTel : (021) 6358 8686Email : lulu@dezshira.com

GUANGZHOU : Luca FerraraResponsable RégionalTel : (020) 3877 2265Email : luca@dezshira.com

SHENZHEN : Fiona YuanResponsable RégionalTel : (0755) 8366 4120Email : fiona.yuan@dezshira.com

HONG KONG : Alberto VettorettiAssocié et Responsable du Bureau de HKTel : (852) 2376 0339Email : alberto@dezshira.com

10 China Briefi ng | Mars 2006

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Pour Pékin et le Nord de la Chine :Kathleen Qian

Pour Shanghai et lʼEst de la Chine :Alice Chen

Pour le Sud de la Chine :Brennan Yuan

La Société commerciale (For-eign Invested Commercial Enterprises)Importer, distribuer et vendre en Chine

La Chine a adopté de nouvelles dispositions qui mettent sur pied une structure connue sous le nom de FICE adaptée aux Entreprises étrangères qui souhaitent faire du commerce, acheter et vendre en Chine.

Les nouvelles dispositions s’appliquent aux activités suivantes :

La vente au détail, la vente à partir d’un lieu fi xe ou à distance - au moyen de la télévision, du téléphone, d’internet, par voie postale, ou au moyen de distributeurs automatiques

La vente en gros - la vente de biens et la prestation de services à des entreprises, à des clients de l’industrie, ou d’autre organisations

Les transactions réalisées par des mandataires et rémunérées à la commission

Les franchises

L’import/export, la distribution et la vente par des entreprises de production déjà existantes

Les Entreprises étrangères désireuses d’adopter une telle structure bénéfi cieront des mêmes conditions que les entreprises locales notamment en terme de capital social minimum :

Pour la vente en gros : RMB 500 000

Pour la vente au détail : RMB 300 000

La durée de vie de ces Sociétés est limitée à 30 ans lorsqu’elles sont situées dans les régions côtières développées comme Shanghai et le Delta du Yang-tse. Les sociétés étrangères désireuses de fonder une FICE devront également disposer d’une réputation solide et être en conformité avec la législation chinoise.

Depuis le 1er Mars 2006, la demande est faite auprès de l’administration locale (alors qu’avant, la demande devait se faire au niveau local et na-tional) ce qui devrait rendre le processus plus simple mais aussi plus rapide. Vous trouverez davantage d’informations dans notre Guide ou auprès de nos equipes, n’hésitez pas à nous contacter.

La société 100% étrangère (Wholly Foreign Owned Enter-prise)Manufacturer, transformer et as-semblerLes entreprises 100% étrangères plus connues sous le nom de woofi es sont devenus le véhicule de choix des investisseurs étrangers lorsqu’ils envisagent de manufacturer, de transformer et d’assembler en Chine. Les statistiques du MOFCOM révèlent que les WFOE représentaient en 2004 66,4% des investissements contre 27% en 1995.

Leur popularité s’explique par le fait qu’elles ne requièrent pas la présence d’un partenaire chinois et donc élimine les problèmes potentiels que cela implique. Une autre raison est le montant du Capital social requis qui est tout à fait raisonnable. Si, par nature, la WFOE est destinée à l’industrie, elle s’est avérée être, dans certaines conditions, un outil approprié dans le secteur des services, même si il existe des restrictions suivant les lieux. Les WFOE industrielles, de production, qui exportent ou ont l’intention d’exporter peuvent bénéfi cier d’avantages fi scaux conséquents lorsqu’elles sont implantées dans les Zones Franches ou dans les Zones de façonnage pour l’export.

Les WFOE sont, en vertu du Droit chinois des Socié-tés, des Sociétés à Responsabilité Limitée. Les ac-tionnaires sont à 100% étrangers, en général il s’agit d’une entreprise étrangère qui détient directement la Société basée en Chine. La responsabilité limi-tée de votre Société est proportionnelle au capital social investi or, ce montant varie non seulement en fonction du secteur de l’industrie dans lequel vous vous engagez mais également en fonction du lieu

d’implantation choisi. Donc, si vous n’avez pas de préférence ou d’obligation en terme de localisation, il sera intéressant de se renseigner sur les différentes options proposées par les différentes régions.

Etre présent en Chine sous forme de Société à Re-sponsabilité Limitée ne veut pas dire que vous pou-vez conduire n’importe quelle activité comme cela est parfois le cas à l’étranger. Les WFOE ne peuvent poursuivre que l’activité qui a reçu l’approbation préalable des autorités. Si vous voulez vous prêter à d’autres activités, celles-ci devront, à leur tour être approuvées par les autorités concernées. Il est donc important de déterminer au préalable les activités que vous entendez conduire.

De l’activité que vous allez poursuivre dépend également la structure, l’organisation de votre WFOE, il faudra, avant de pouvoir déterminer quelle est la structure la plus appropriée, défi nir votre domaine d’activité.

Si vous entendez poursuivre des activités de produc-tion, de façonnage et d’assemblage dont la totalité est destinée à l’export, les autorités vous accorderont avantages et exemptions fi scales. Si vous êtes dans une zone franche ou une zone de façonnage pour l’exportation vous n’aurez même pas à vous soucier des droits de douanes et de la TVA. Les exemptions fi scales s’appliquent aux bénéfi ces réalisés, pour les soustraire à l’impôt sur les revenus, qui est de 33% mais qui descend à 15% dans la plupart des zones de développement. Quelque soit la zone dans laquelle vous opérez, l’exemption fi scale se présente de la manière suivante : exemption de l’impôt sur le revenu pour deux ans à compter de la première année génératrice de bénéfi ces puis trois années à 50%, même si dans certaines régions du Nord-Est ces avantages peuvent être plus intéressants encore. Ces avantages courent à partir de la première an-née générant des bénéfi ces et ne sont pas fonction de l’âge de la Société. Certains secteurs comme l’agriculture et les Hautes Technologies par exemple peuvent offrir des exemptions fi scales qui vont de cinq à huit ans. Enfi n, si vous exportez 100% de votre production, d’autres avantages fi scaux vous attendent.

Si, toujours dans le domaine de la production, du façonnage et de l’assemblage, une partie de votre

Architecture intéressante à Shenyang, dans le quartier des affaires

L’aéroport de Dalian, les vols internationaux : plusieurs vols par jour à destination du Japon et de la Corée

les cinémas multiplex Warner Brothers à Haerbin

11China Briefing | Mars 2006

Pékin et le Nord-Est de la Chine Spécial Investissement

production est destinée au marché chinois, le régime fiscal de votre Société s’en trouve fondamentale-ment affecté, la WFOE sera soumise à la TVA et aux droits de douanes sur les pièces importées. Adopter une structure fiscale pertinente est vital si vous sou-haiter également exporter partie de votre production afin de pouvoir obtenir certains avantages fiscaux sur ces produits re-exportés. Les conseils d’un profes-sionnel sont à ce stade indispensable. En vertu des accords passés avec l’OMC, les WFOE peuvent aujourd’hui vendre la majorité, pour ne pas dire la totalité, de leur production sur le marché chinois, perspective séduisante. Il reste sage cependant lors du montage de la WFOE, d’introduire une clause spécifiant que vos ventes sur le marché domestique sont fonction des accords passés entre la Chine et l’OMC, ce qui vous permettra ainsi d’augmenter vos quotas de ventes locales de façon automatique. Vous bénéficierez d’exemptions fiscales, mais vous ne serez pas concernés par les rabais accordés sur l’impôt sur le revenu et autres taxes, ces avantages n’étant accordés qu’aux entreprises exportant 100% de leur production.

Un autre aspect clé lors de la création de votre WFOE concerne les statuts de la Société. Ils nécessitent toute votre attention - les pièges sont nombreux pour les imprudents. Les statuts de vront traiter de questions telles que le domaine de votre activité, l’échelle de production, le conseil d’administration, la personne du directeur général, le rapatriement des bénéfices, les syndicats, les dispositions relatives aux fusions et acquisitions et à la liquidation. La création d’une entreprise en Chine n’est pas seulement une question de procédure, il est important de connaître le droit chinois, les dispositions fiscales applicables afin de maximiser vos chances de succès et vos gains mais aussi pour pouvoir rapatrier vos gains.

Joint VentureBesoin d’un partenaire chinois ?Les Joint Venture sont de plus en plus délaissées, la plupart des étrangers préférant « y aller seul » en optant pour une WFOE. Vous devrez être particu-lièrement vigilant si vous négocier avec un parte-naire chinois ; chinois et étrangers peuvent avoir des objectifs et des perspectives différentes - le dicton chinois « un même lit mais des rêves différents » souvent cité lorsqu’il s’agit de mariage s’applique ici de façon tout à fait pertinente.

La première question à se poser est, bien sûr, pourquoi ai-je besoin d’un partenaire chinois ? Le partenaire chinois doit avoir quelque chose de tangible à offrir- soit parce qu’il vous permet de pénétrer un domaine d’activité jusque là fermé aux investisseurs étrangers, soit parce qu’il apporte un réseau de distribution, des locaux. Mais avoir recours à un partenaire chinois en pensant que cela vous permettra de baisser vos coûts d’entrée sur le marché chinois est une erreur trop souvent commise. Si vous le pouvez- allez y seul.

Trop d’entreprises confie la responsabilité de leur entité en Chine à un partenaire chinois. C’est une er-reur. Il est important « d’investir » dans un manager étranger qui sera présent et pourra surveiller le bon déroulement des opérations tout particulièrement lors des débuts. Le fonctionnement de la Société, la comptabilité, le contrôle de qualité, ce sont autant de points qui devront faire l’objet d’une attention par-ticulière. Vous avez des standards et il est important qu’ils soient appliqués au sein de la JV.

Lorsqu’il est question du montant des investisse-ments dus par chacune des parties, assurer vous que l’apport fait par votre partenaire étranger fait l’objet d’une évaluation pertinente, juste. L’évaluation des biens apportés, biens immobiliers, machines, ter-rains est un préalable obligatoire.

Autres questions à ne pas négliger lors de la constitu-tion d’une Joint Venture :

Les royalties- elles pourront être abordées comme faisant partie de votre investissement. Il est important de vous protéger, vos brevets et marques devront être enregistrés correctement. Les transferts de technologie pourront être rémunérés comme étant des royalties dues à la JV – soyez sûr qu’un contrat existe et que vous avez saisi l’ensemble des implications juridiques et fiscales qui en découlent.

Le rapatriement des bénéfices – assurez vous que cette partie a été traitée de façon adéquate. Votre partenaire chinois n’est pas concerné ni familier avec la question – il n’a jamais eu à s’en occuper. Certaines sommes peuvent être rapatrier sous formes de dépenses sans avoir à figurer dans votre déclaration fiscale.

Fusions et acquisitions – prenez soin de mention-ner, lors de la rédaction du contrat et des statuts, les mécanismes, procédures et protocoles applica-bles à un changement de propriétaires, à l’achat et à la vente d’actions, au mode d’évaluation des actions et ainsi de suite.

Sortie de secours – définissez de façon claire ce qui, en matière de résultats, ne sera pas acceptable (des pertes pendant plusieurs années consécu-tives, une production qui n’atteint pas les objectifs fixés...) mettez vous d’accord sur ce point avec votre partenaire et inscrivez ces exigences dans le contrat et les statuts de la Société. Assurez vous que les performances économiques de la Joint Venture pourront être, si les choses ne se passent pas bien, invoquées comme une raison valable de mettre fin à la JV.

ConclusionPékin et le Nord-Est de la Chine offrent, encore aujourd’hui, des opportunités pour les investisseurs – tout particulièrement aux investisseurs prudents et bien informés. Il est important de bien préparer votre implantation, de bénéficier des bonnes infor-mations et des conseils d’un professionnel. Nous espérons que cet article ainsi que notre Guide vous seront utiles.

Le Nord-Est de la Chine vous tente ? Vous souhaitez vousimplanter, vous avez besoin de conseils en matière fiscale ?

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