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l Le choix des cultures dépend surtout du climat où elles vont être installées. L’essentiel facteur responsable au choix des cultures c’est la pluviométrie et le type du sol. Vu la variation des conditions climatiques d’une région à une autre, l’agriculteur se trouve limité dans le choix des cultures qui s’adapte avec le milieu où il désire l’installer. Pour remédier à ces limitations de choix, l’agriculteur a recours à l’irrigation, qui permet d’amélioré la qualité du produit, accroître le rendement et satisfaire les objectifs économiques visés. L’irrigation se divise en trois types différents : L’irrigation à la raie. L’irrigation localisée. L’irrigation par aspersion. On s’intéresse à l’étude de l’irrigation à la raie et sa mécanisation avec différents matériels de distribution. L’irrigation à la raie traditionnelle consiste à réaliser manuellement des sillons qui transporte l’eau pour toute la culture. Dans cette technique on ne peut pas avoir une régularité de débit d’alimentation précise, cependant en aboutie à des pertes d’eau énorme par infiltration et évaporation. En plus, c’est un travail pénible qui nécessite une main d’œuvre importante et beaucoup de savoir-faire(cas de bouchage des raies, entretien des sillons….). L’agriculteur a cherché à moderniser cette technique traditionnelle en utilisant une technique modernisée qui utilise différents matériels de distribution. PRINCIPE : L’irrigation à la raie ou gravitaire, c’est une technique modernisée, qui consiste à installer un réseau d’alimentation avant la parcelle a un niveau supérieur a celui des raies qui sont installé sur la longueur de la parcelle à irriguer. Ces raies ont pour but de transporter l’eau d’alimentation jusqu’au bout de la parcelle. Un réseau de colature est installé au-delà de la parcelle est indispensable pour apporter la dose nécessaire a humidifié la profondeur exploiter par les racines, tout en évacuant les excès d’eau en bout de raie. Mais l’absence de ce réseau peut poser des problèmes lors des orages. CONTRAINTES D’UTILISATION : 1

Irrigation à la raie

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Le choix des cultures dépend surtout du climat où elles vont être installées. L’essentiel facteur responsable au choix des cultures c’est la pluviométrie et le type du sol. Vu la variation des conditions climatiques d’une région à une autre, l’agriculteur se trouve limité dans le choix des cultures qui s’adapte avec le milieu où il désire l’installer. Pour remédier à ces limitations de choix, l’agriculteur a recours à l’irrigation, qui permet d’amélioré la qualité du produit, accroître le rendement et satisfaire les objectifs économiques visés. L’irrigation se divise en trois types différents :

L’irrigation à la raie.

L’irrigation localisée.

L’irrigation par aspersion.On s’intéresse à l’étude de l’irrigation à la raie et sa mécanisation avec différents matériels de distribution.

L’irrigation à la raie traditionnelle consiste à réaliser manuellement des sillons qui transporte l’eau pour toute la culture. Dans cette technique on ne peut pas avoir une régularité de débit d’alimentation précise, cependant en aboutie à des pertes d’eau énorme par infiltration et évaporation. En plus, c’est un travail pénible qui nécessite une main d’œuvre importante et beaucoup de savoir-faire(cas de bouchage des raies, entretien des sillons….). L’agriculteur a cherché à moderniser cette technique traditionnelle en utilisant une technique modernisée qui utilise différents matériels de distribution.

PRINCIPE :

L’irrigation à la raie ou gravitaire, c’est une technique modernisée, qui consiste à installer un réseau d’alimentation avant la parcelle a un niveau supérieur a celui des raies qui sont installé sur la longueur de la parcelle à irriguer. Ces raies ont pour but de transporter l’eau d’alimentation jusqu’au bout de la parcelle. Un réseau de colature est installé au-delà de la parcelle est indispensable pour apporter la dose nécessaire a humidifié la profondeur exploiter par les racines, tout en évacuant les excès d’eau en bout de raie. Mais l’absence de ce réseau peut poser des problèmes lors des orages.

CONTRAINTES D’UTILISATION :

A fin qu’on puisse appliquer l’irrigation à la raie, il faudrait satisfaire différents contraintes.

1-CONTRAINTES SUR L’ALIMENTATION :

- Le réseau d’alimentation doit donner un débit régulier dont le but de limiter la surveillance et d’éviter de modifier les réglages en cours d’arrosage.

- Le débit à l’entrer de chaque raie doit être : Supérieur à l’infiltration totale le long de la raie, pour que l’eau atteigne le bout de raie. Inférieur au débit érosif, valeur du débit qui provoque une érosion manifeste dans la raie.

- Le temps d’irrigation est défini par la somme du temps d’avancement (c’est le temps mis par le front pour atteindre le bout de la raie) et le temps d’entretient (c’est le temps nécessaire pour apporter la dose souhaitée en bout de raie). Il est déterminé par le débit en tête de raie et pour la dose nette d’irrigation. Il varie généralement en sens inverse du débit c’est à dire pour le gros débit qui corresponde aux sols qui boivent beaucoup le temps d’irrigation sera court En pratique le temps d’irrigation est égal 2 à 3 fois le temps d’avancement, avec une adaptation aux conditions de sols :

Moins de 2 fois sur sols perméables.

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Jusqu’à 6 ou 7 fois sur sols limoneux desséchés.

2-CONTRAINTES SUR LA PARCELLE :

- La longueur de raie doit être compatible avec le type du sol (perméable, peu perméable, très perméable).

- La régularité de la pente dans les raies doit être appréciable correctement à l’œil, cependant un relevé topographique est nécessaire pour connaître la valeur de la pente.

3-CONTRAINTES SUR LA CULTURE :

- L’écartement entre les raies est déterminé selon la nature de la culture.Par exemple : 0.65 à 0.8 m pour le maïs. 1.5 à 1.65 m pour la tomate.

- Nécessité de façon culturale pendant la période d’irrigation.

CARACTERISTIQUES :

La qualité d’une irrigation à la raie est caractérisée par le rendement et par l’uniformité de l’arrosage.

Dose brute : Dose globale apporté en tête de raie. Dose nette : Dose brute diminuée des pertes en colature et en percolation.

Dose infiltrée : Dose brute diminuée des pertes en colature.En irrigation traditionnelle bien maîtrisé, le rendement peut atteindre des valeurs comprises entre 60 et 70%. En irrigation modernisée, il peut dépasser les 80%.

En se basant sur les contraintes d’utilisation de l’irrigation à la raie modernisée on peut effectuer le

choix judicieux du matériel de surface. Le choix des équipements de surface à pour but de :- Diminuer les charges de main-d’œuvre.- Faire face à la disparition du personnel expérimenté.- Améliorer les conditions de travail dans le champ.- Maîtriser la conduite des arrosages.- Faire en sorte que l’irrigation ne soit pas un frein au progrès des autres techniques de production.

On étudie les caractéristiques des différents types d’équipements de surface :

LES SIPHONS :

1-PRINCIPE :

Cette technique consiste à alimenter chaque raie dans la parcelle à partir d’un portau, qui constitue le canal d’alimentation, par siphonage à l’aide de tuyaux mobiles déplacés d’un endroit à un autre.

2-CARACTERISTIQUES TECHNIQUES :

Les tuyaux : ont généralement des diamètres inférieurs à 60mm.Ils sont constitués avec du PVC (polychlorure de vinyle) rigide, de diamètre variant dans la gamme de 20 à 43mm et d’épaisseur de 1.5mm. Le poids moyen d’un siphon est d’environ 300g pour une longueur comprise entre 1m et 1.5m. Après mise en charge du portau, l’amorçage des siphons s’effectue manuellement. C’est à dire, il suffit de remplir le tuyau en eau et immerger une extrémité dans le portau et l’autre dans la raie. Une charge de 10cm est suffisante pour le travail en bonne condition. Cette charge c’est la distance entre la surface libre d’eau dans le portau et l’extrémité du tuyau dans la raie. Le débit du siphon est fonction de son diamètre et la charge motrice.

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Le rendement = Dose nette/ Dose brute.

L’uniformité = Dose nette/ Dose infiltrée.

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La variation du débit peut être réaliser soit : * En jouant sur  le nombre de siphon. * En jouant sur  le diamètre du siphon. * En plaçant des bouchons percés à la sortie (limiteur de débit).

GAINE SOUPLE :

1-PRINCIPE :

Cette technique consiste à alimenter les raies dans la parcelle par l’intermédiaire d’une manche souple qui sert à transporter l’eau. Sur la manche on fixe des manchettes de dérivation aux emplacements désirés pour répartir l’eau entre les différentes raies d’irrigation.

2-CARACTERISTIQUES TECHNIQUES :

La manche souple est constitué en PVC plastifié de couleur jaune, traité contre les rayons ultra-violets. Elle a une épaisseur de 1mm, un diamètre de 205mm et une longueur de 30m(ou un diamètre de150mm et une longueur de 50m). La manchette souple est constituée en PVC plastifié de couleur jaune, traité contre les rayons ultra-violets. Elle a une épaisseur de 1mm, un diamètre de 50mm et une longueur de 0.5m. Les pièces de raccordement gaine/manchette et le limiteur de débit sont en polyéthylène.

Pour cette technique, il faut travailler avec une charge disponible (dénivelée entre le plan d’eau dans le canal à la prise et le sol au niveau de la sortie la plus éloignée de la prise) comprise entre 40cm et 1m. Le débit de la gaine souple est égal à la vitesse d’écoulement dans la manchette multiplier par sa section. On peut constater qu’il y a des pertes de charge dans la conduite.

TUBE A VANNETTES :

1-PRINCIPE : Cette technique consiste à utiliser des tuyaux rigides pour le transport de l’eau, sur lequel on fixe

des vannettes à l’écartement souhaiter.

2-CARACTERISTIQUES TECHNIQUES :

Les tuyaux sont construit en PVC de couleur blanche et traitée anti-ultraviolet. Il a une longueur de 6m, un diamètre de 200mm et une épaisseur de 3mm. Les vannettes sont constituées de deux ou trois parties. Elles obstruent plus ou moins la fenêtre en coulissant, pour varier le débit. La charge nécessaire à l ‘équipement d’une parcelle est de 30cm. On peut remarquer que la charge maximale n’est pas limitée car les joints sont étanches jusqu’à 1kg de pression.

TUYAU ENTERRE AVEC CANNES :

1-PRINCIPE :

Cette technique consiste à utiliser des tuyaux enterrés, sur lesquels on fixe des cheminées verticales qui alimente les raies. Ces cheminées sont équipées de dispositif permettant de régler ou orienter le débit, en les plaçant dans l’alignement des rangées d’arbres.

2-CARACTERISTIQUES TECHNIQUES : Les tuyaux sont réalisés en PVC rigide. Ils ont une épaisseur dans la gamme de 3.5 à 4.9m, un diamètre dans la gamme de 160 à 300mm. Les cannes sont réalisées en PVC rigide. Ils ont une épaisseur de 1mm, un diamètre de 70 à 100mm. L’installation présente un orifice de vidange à son extrémité. L’installation doit être recouverte d’un remblai de 80cm.

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Les sorties qui ne fonctionnent pas doivent être étanches, car elles restent en charge. Si on peut varier la section des orifices en aboutit à un double débit d’irrigation. Dans ce cas on arrose avec un débit fort pendant l’avancement et faible en entretien.

TRANSIRRIGATION DE SURFACE:

1-PRINCIPE :

Cette technique consiste à utiliser un tuyau rigide, posé selon une pente régulière, est percé d’orifices calibrés en face de chaque raie d’irrigation. On déplace un piston dans le sens contraire de la pente du tuyau par l’intermédiaire d’un système automatique, dont le but d’alimenté successivement un nombre d’orifice précis.

2-CARACTERISTIQUES TECHNIQUES : Le tuyau construit en PVC, traité anti-ultraviolet, de diamètre 250mm et d’épaisseur 4.9mm. Il est installé à une pente comprise entre 2.5 et 6mm/m. Les orifices ont des diamètres calculés selon le débit que l’on souhaite. Le dispositif de commende : peut être un micro-ordinateur et des balises qui détectent le déroulement de l’irrigation ou une minuterie qui permet de régler manuellement l’avancement du piston. Le débit est réglé selon la pente du tuyau, il peut atteindre la gamme de 30 à 50l/s.

TRANSIRRIGATION ENTERRE:

1-PRINCIPE :

Cette technique consiste à utiliser une installation du type tuyau enterré avec canne où les orifices sur les sorties sont percés selon une ligne de pente qui remplace la butte inclinée où l’on installe un transirrigation de surface. On utilise un piston qui a le même rôle que celui d’un système de surface.

2-CARACTERISTIQUES TECHNIQUES :

Le tuyau enterré est construit en PVC rigide, avec un diamètre de 250mm et une épaisseur de 6.1mm. La canne construit en PVC rigide, de diamètre 100mm et d’épaisseur 1mm. Si on veut obtenir un débit d’attaque important, on peut percer sur la canne deux orifices superposés.

L’installation enterrée doit résister à une poussée de 150kg due au remblai de recouvrement.

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