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Les racines de Dexia LE GRAND ENTRETIEN Alain De Frenne CEO DEXIA TECHNOLOGY SERVICES IT FINANCE IT FINANCE IT FINANCE Dexia Life & Pensions à la RIA p.18 Wealth Management Nouvelle plate-forme p.22 Assurance AXA Luxembourg se dote de .Net p.25 LE GUIDE SPÉCIAL OUTSOURCING JUIN-JUILLET 2010 / N°25 LUXEMBOURG Toutes les photos de - p.32

ITnation #25 - juin 2010

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ITnation Magazine Luxembourg juin 2010 GRAND ENTRETIEN Alain De Frenne: Les racines de Dexia More info: http://www.itnation.lu

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Les racines de Dexia

Le grand entretien

alain de Frenne

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Dexia TechnoLogy ServiceS

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Dexia Life & Pensions à la RIAp.18

Wealth Management Nouvelle plate-formep.22

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Le gUiDe SPÉciaL oUTSoUrcing

juIN-juIllet 2010 / n°25LU

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Les sociétés iT (re)prennent de la

hauteur par acquisition

Signe des temps, le retour des acquisitions dans le secteur est à un cycle des plus forts. Au dernier rayon des absorbés et des ogres : Sterling Commerce passe de la famille At&t chez Big Blue, la PKI et les certificats VeriSign sont aujourd’hui estampillés Symantec, HP adopte Palm, Sybase va rendre SAP plus mobile, les timeline d’Oracle, eMC, Google,… changent de jour en jour. On se croirait revenu en 2003.

les montants sont aussi revenus à des hauteurs qui vont penser que nous sommes bien dans une après-crise : SAP-Sybase pour 5,9 B$, eMC-DataDomain pour 2,1 B$, HP-Palm et Symantec-Verisign pour 1,2 B$, SoftwareAG-IDS-Scheer pour 484 M€,…

et ceci dans un seul but : la mobilité et l’intelligence des données. Qu’il s’agisse de solutions de protection de l’information, d’applications ou OS mobiles, de convergence vers le Cloud Computing, toutes ces acquisitions se font pour libérer les données des contraintes d’un ancrage profond dans les systèmes. Regardons IBM ou eMC, ces vendeurs de boîtes dans les années 80 n’ont plus rien à voir avec ce qu’ils sont devenus aujourd’hui. IBM est passé de la machine à tout faire, de la clé anglaise de l’It, à une proximité du business du client évidente. Depuis 2000, IBM a ainsi acquis pour plus de 25 milliards des sociétés qui l’ont complètement emmenée dans cette nouvelle sphère, celle d'une Smarter Company dans une Smarter Planet. IBM a dépensé 11 milliards dans 18 acquisitions pour la rendre plus intelligente… et elle aura investi dans SPSS par exemple, bien plus que ce que SPSS seule n’aurait pu investir en propre. Chez eMC, même si l’épisode DataDomain aura finalement été décidé dans la douleur et au détriment de NetApp, c’est bien pour orienter la compagnie vers les cieux nouveaux qu’eMC prépare son futur. « Nous allons encore procéder à des acquisi-tions de niche, n’hésite pas à prévenir joe tucci à eMCWorld. Mais je ne voudrais pas exclure d’avance que si une grande opportunité se présente, nous ne puissions pas la proposer à notre actionnariat. » le ton est donné.

Du mouron à se faire pour les petites structures ? les ogres sont en appétit, certes, mais plus de la manière gargantuesque d’une Computer Associates d’avant 2000 qui était un bric à brac d’un portefeuille de solutions It qui ressemblait plus à un Venture Capitalist qu’à une société It. Devenue le mois dernier CA technologies, elle a déjà procédé à des acquisitions qui l’emmèneront vers le Cloud avec 3tera, Nimsoft, etc. Aujourd’hui, le top twenty est en demande de talents, d’innovations, de visions nouvelles. Parier sur eux, est donc la meilleure des stratégies…

Raphaël Henry

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ciscooffre une nouvelle expérience sans frontière 48anSreconnu comme nouvelopérateur WDM 50hPlance le Mission Critical Computing ouvert 52eMcembrasse le private cloud 53Luxembourgs’unit pour l’Internet de demain 54Luxcloud S.a. est lancée par Datacenter et luxConnect

56Microsoftchoisit l’ICt Spring pour Azure 57Sogetià l’heure eMC 2.0 59Bull PSFentre dans la course SaaS 60

DLPfinalise sa première Rich Internet Application 18L’oPocemodernise son intranet 20Fuchs& associés Finance client pilote de Clearstream Services 22Dennemeyer& co améliore sa résilience avec IBM 24axa Luxembourgprépare le futur sur une base.net 27

EN sEptEmbrE 2010… LE GuidE sEra coNsacré aux appLicatioNs d'ENtrEprisE : crm, Erp Et EcmClôture : 1er septembre 2010rédaction : Raphaël Henry et Florence thibaut - [email protected]égie publicitaire magazine : Isabelle libouton - [email protected]égie publicitaire guide : Sarah Guez - [email protected] events : Isabelle libouton - [email protected] et emilie Mounier - [email protected]

golden-i 2010 place à l’innovation 32BgL BnP Paribasprend un nouveau départ It 37Microsoft et tecsyslancent BPOS à luxembourg 38Telindus propose une Infrastructure as a Service 40BPo bancaire des bonnes intentions aux réalisations concrètes 42iSiWiS révolutionne l’ e-gestion de documents 44Sen libère la communication 46

verizonétend sa toile 61Dimension Data publie son baromètre It 62

6///////// le GRAND eNtRetIeN///////// CASe CHOICe

///////// ACtuAl It

clearstreamaméliore la communication financière 66LaBlutte contre l’espionnage économique 69SaPencourage la planification et la consolidation 70c2Dprésente sa vision du Document Management 72

///////// PetIt DejeuNeR

alain De Frenne CeO de DtS

///////// PORtRAItS

charles Mandica une plume dans l’It 76

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CEO • DExia TEChnOlOgy SErviCES

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CEO • DExia TEChnOlOgy SErviCES

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CEO • DExia TEChnOlOgy SErviCES

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Monsieur de Frenne, quelle est la jeune histoire de dexia technology Services ?

l’origine de la constitution de DtS remonte à quatre ou cinq ans. l’idée était de voir ce que l’on pouvait mettre en commun au sein du groupe Dexia au niveau de l’infrastruc-ture It. le but était d’améliorer la situation sur trois axes principaux. D’abord, progresser en termes de qualité à orientation du client tout en professionnalisant les services It. trop souvent encore, le métier d’infrastructure It est un métier exercé dans la cave. Notre idée était de positionner le service d’infrastructure It comme un fournisseur externe.

la deuxième raison de concentrer les activités au sein de DtS, c’est bien sûr de faire des éco-nomies d’échelle, pour faire plus avec moins. le projet initial a été révélé par la consolidation des datacenters belges et luxembourgeois qui servaient déjà plusieurs entités réparties dans différents pays au sein du groupe Dexia et qui avaient donc déjà entamé une certaine concentration. Notre but était d’aller vers un seul datacenter - redondant bien sûr - et d’aller plus loin qu’une simple consolidation technique. Il nous fallait une nouvelle manière d’organiser les choses, aussi passant par une mise en commun des équipes pour répondre à nos deux premiers objectifs.

la troisième raison à la création de DtS, qui était importante à l’époque et qui, du fait du climat économique l’est beaucoup moins aujourd’hui, était de réduire le time-to-market dans le cadre de la croissance du groupe. À l’époque, l’intégration de nouveaux business par le groupe pouvait poser parfois problème au niveau de l’infrastructure It et c’est pour ces raisons que l’on voulait disposer d’un environnement professionnel intégré facili-tant la croissance. Cette motivation n’est plus prioritaire aujourd’hui évidemment.

avez-vous répondu à ces ambitions ?

Si on évalue cette réponse en commençant par ce qui est le plus facilement mesurable, à savoir l’environnement de coûts, certaine-ment oui ! Nous avons pu faire des économies d’échelle, notamment grâce aux datacenters

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consolidés, mais aussi en réduisant la com-plexité de nos environnements. Nos efforts ont mené à une réduction du coût de l’in-frastructure It annuelle pour la plupart de nos clients, internes, d’environ 5 à 7%, avec un scope fonctionnel constant. Cela dit, et malgré le contexte économique, la plupart de nos clients connaissent une croissance en termes de volume de données et de trafic qui se situe entre 15 et 35% par an. Malgré cette croissance, on a néanmoins réduit nos coûts globaux et pu démontrer que les bénéfices de DtS étaient bien réels.

Mais encore beaucoup plus important, nous avons pu évoluer aussi en termes d’orien-tation client et orientation service par une amélioration de la qualité. Certes, c’est plus difficile de l’évaluer par l’évolution d’un seul KPI, mais une multitude de mesures de KPIs par rapport à des SlAs négociés avec nos clients le démontrent. et si il y a un défi que nous avons relevé dont je suis fier, c’est bien celui-là : ce changement important que tous nos collaborateurs ont réalisé, et ce que nous appelons toujours « From technology to client orientation ».

Combien de clients du groupe desservez-vous et qui sont les principaux ?

tous nos clients sont des clients « internes » et qui ont un lien fort avec le groupe Dexia. le plus important client est Dexia Banque Belgique qui possède aussi des filiales en Angleterre, en Irlande, ... On a aussi Dexia Banque Insurance Belgique qui a égale-

ment des filiales entre autres à luxembourg. en Belgique, France et luxembourg, on dessert Dexia Asset Management.

À luxembourg, on a essentiellement Dexia Banque Internationale à luxembourg et RBC Dexia Investor Services et ses filiales (hors la partie américaine de la joint venture et en Grande-Bretagne, desservies depuis toronto), en europe et en Asie. Sans oublier Dexia Cré-dit local France et certaines de leurs filiales, mais qui ont encore dans certains cas des liens avec un autre fournisseur.

DtS sert actuellement 28 pays dans le monde avec des équipes localisées en europe, essentiellement en Belgique et au luxem-bourg. les end-users totaux « servicés » par nous représentent environ 20.000 postes de travail réparties dans tout le groupe, excepté la partie turque qui n’est pas encore intégrée.

Cela s'est-il fait graduellement ? Comment s’est passée l’évolution de dtS et le rapprochement Belgique-Luxembourg ?

le rapprochement a commencé avec les équipes et le scope des services Dexia Ban-que luxembourg d’un côté et Dexia Banque Belgique de l’autre. Au fur et à mesure, on a ajouté des entités ou activités, comme par exemple Dexia Asset Management ou cer-tains services de Dexia Crédit local France. et cela continue à progresser aujourd’hui. A chaque fois que cela fait du sens en termes économiques et/ou de qualité de service, on procède à une extension de service au

profit de DtS. Mais aussi au profit de tous les clients existants, car les synergies supplé-mentaires profitent à tout le monde, et ainsi aussi au Dexia Groupe.

Quels ont été les principaux choix de départ au niveau de la répartition des assets ?

le premier grand projet a été la consolida-tion des datacenters entre la Belgique et le luxembourg, et qui ètait donc un projet essentiellement technique. On a littéralement

tout rassemblé à luxembourg ; il y a donc eu quelques camions sur l’e411 ! Des assets ont ainsi été récupérés car on n’a pas tout renouvelé d’un coup, mais bien déménagé physiquement une grande partie des infra structures belges vers le luxembourg.

Cela a également engendré une évolution vers ce qu’on appelle « des standards DtS ». lors de cette consolidation, même s’il n’y a pas eu de grande migration technologique - un choix voulu - on a privilégié d’emblée des choix, là où les technologies étaient compa-rables. Par exemple les mainframes étaient des mainframes IBM. Au fur et à mesure, on a commencé à standardiser et à intégrer les différents environnements. C’est un point qui correspond à cette volonté d’améliorer la qualité de nos services par la concentration et consolidation.

On a commencé cette réflexion à l’intérieur de DtS. Il nous fallait consolider tout ce qu’on pouvait faire nous-mêmes et ce sans interférer

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"Notre idée avec DTS était de positionner le service d’infrastructure IT comme un fournisseur externe"

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avec les services aux clients. Il s’agissait d’un travail essentiellement sur les outils, les processus internes et les façons de travailler. On n’est pas encore tout à fait au bout de cette démarche aujourd’hui, mais on a déjà réalisé une très grande partie du travail. Par ailleurs, on encourage également nos clients à aller de plus en plus vers cette standardi-sation globale au niveau It. On est quelque part l’instigateur de cette réflexion dans le groupe et on stimule ainsi la redéfinition de la gouvernance.

Pourriez-vous nous donner un exemple concret de cette définition de la gouvernance au sein du groupe dexia ?

en terme d’infrastructure unix, on a de l’AIX et du Solaris. Au niveau base de données dans le monde Open, on a essentiellement de l’Oracle, mais aussi du Sybase ASe, Sybase IQ, SQl Server,…. Ainsi, on a per-mis au début, la coexistence d’applications qui tournaient dans plusieurs combinaisons de ces composants. Mais finalement dans le monde unix, pour une base de données Oracle, le choix de l’operating système, que ce soit de l’AIX ou du Solaris, n’est pas tou-jours important pour nos clients. Pour nous et nos clients, une application sur l’AIX ou sur Solaris, c’était le même stack Oracle pour l’application qui est derrière.

On a pu couper en différentes parties la chaîne de valeur et ensuite limiter l’offre à de l’Oracle sous AIX. C’est ce qu’on appelle les « bundled services », où on standardise sur tous les composants de l’ensemble, parfois en imposant au client de choisir certaines releases ou configurations, et sou-vent sans aucune conséquence pour lui, parce que l’enjeu est purement technique.

C’est typiquement le cas pour tout ce qui est schedulling des jobs batches qu’on a stan-dardisé sur tivoli tWS d’IBM. Ce sont des projets qui sont d’une part très visibles pour le client, car on collabore avec lui pour améliorer la qualité, mais dont le choix de la plate-forme se fait par les équipes en interne.

On veut aller beaucoup plus loin dans cette standardisation au niveau groupe et essayer de créer avec toute la communauté It de Dexia des standards applicatifs utilisables dans différents endroits du groupe. Il ne s’agit pas de rêver d’utiliser la même application partout dans le groupe car tous nos clients n’opèrent pas sur des marchés similaires et n’ont pas les mêmes besoins et les mêmes applications. Mais cela n’empêche pas que certains modules soient standardisés, à commencer par les « lower stacks » du côté infrastructure.

On va probablement pouvoir aussi monter dans les stacks supérieurs dans cette direc-tion. un exemple parlant à ce titre est celui de la façon dont un client internet s’identifie sur un site que ce soit Dexia Plus pour la BIl à luxembourg ou Dexia Direct Net pour les clients retail en Belgique ou encore nos clients professionnels qui ont leur propre application internet. Ce n’est pas quelque chose de spécifique mais c’est un compo-sant qui pourrait être facilement standardisé au niveau groupe, sans que le client final ne s’en rende visblement compte. C’est du SOA international si vous voulez. C’est une démar-che qu’on voudrait suivre, mais ce n’est pas sous la responsabilité de DtS que l’initiative sera prise, mais bien sous celles de nos diffé-rents clients qui sont de plus en plus en train de s’associer. là, on sert quelque part de catalyseur et aussi de précurseur pour faire ça au niveau international.

Quel est le retour de vos clients ?

je voudrais revenir sur les trois raisons que j’ai invoquées un peu plus tôt. Depuis la créa-tion de DtS, on a mesuré la satisfaction des clients sur base de plusieurs critères. On l’a fait de manière mensuelle pour le top Mana-gement qui doit être coté suivant six critères distincts et annuellement pour d’autres uti-lisateurs avec l’aide d’un questionnaire très détaillé et envoyé à un grand nombre de per-sonnes. Sur base de tous ces indicateurs, on peut dire : « Oui, on a augmenté la satis-faction tant au niveau Management que du client final d’environ 30 à 35% en moyenne. Ce qui est encore plus important dans le groupe, je pense, c’est qu’en développant davantage cette orientation client, on a pu mettre en place une intimité avec nos clients beaucoup plus grande qu’avant. Ce qui est un peu paradoxal puisqu’on pourrait penser qu’il y a une plus grande intimité lorsqu’on reste dans la même entité avec le business que dans un modèle mutualisé. Cette inti-mité est informelle lorsque l’on agit dans une même structure et on a su garder une proximité simplement qui est plus forma-lisée. Ce qui veut dire aussi quelque part, professionnalisée.

Cette intimité nous permet aussi par exem-ple d’influencer les décisions sur base des volumes. C’est ce qu’on appelle en interne le « Demand Management ». un fournisseur traditionnel externe essayera de vendre au prix du marché et de pousser les volumes de services qu’il vend. un département interne d’It Infrastructure est souvent plus interlié avec l’It Developement, et donc il fait souvent ce qu’on lui demande sans trop de réflexion. DtS en étant une filiale interne, essaie de combiner au mieux les avantages de ces deux environnements. en effet, on est obligé

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Que  connaîtrions-­nous  du  génie  de  Pablo  Picasso,  si  ses  parents  ne  l’avaient  laissé  s’exprimer?  

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"Nous restons avant tout focalisés sur l’infrastructure pour le groupe. On ne fait pas d’extension vers

des développements ou vers l’extérieur"

d’avoir un prix unitaire et un service concur-rentiel sinon nos clients nous mettraient en concurrence avec des fournisseurs externes et cela ne marcherait pas. Au même moment, nous pouvons dire que nous ne sommes pas motivés par la maximalisation de nos reve-nus. Donc si on a des idées ensemble avec nos clients pour réduire les volumes, cela ne nous pose aucun problème, car on regarde les budgets totaux au niveau groupe.

On développe des réflexions en ce sens et la crise n’y est pas étrangère. On pousse même certains clients à trouver des moyens pour réduire de façon importante les quanti-tés consommées. C’est un bel exemple de qualité et de relation « intime » entre un four-nisseur It et un client interne où on a pu se professionnaliser avec le temps.

Comment cette liaison entre les uni-tés s’est-elle faite ? Comment a-t-elle été vécue à travers cette crise où les groupes se font et se défont ?

C’était certainement une période très difficile, chaque jour il y avait un nouveau scénario dans les journaux pour le secteur comme pour notre groupe. Beaucoup de journalistes pensaient que le groupe allait éclater. Comme le CeO du groupe l’a d’ailleurs exprimé, chaque jour on parlait d’une hypothèse auquel lui-même n’avait jamais pensé. Même si du côté du groupe on avait plutôt des réactions pour contredire ces versions, on ne pouvait pas

non plus donner des messages très clairs à tous nos collaborateurs tant que la décision de la Commission européenne n’était pas claire. Cela a vraiment été une période difficile pour tous nos collaborateurs et pas unique-ment à cause de l’incertitude liée au futur du groupe. On est dans une crise économique et de facto il y a une plus grande focalisation sur la réduction des coûts que sur l’augmentation de qualité. là aussi il y a eu un équilibre délicat à trouver.

j’en profite pour saluer tous nos collabora-teurs car malgré cette période, nous n’avons pas eu de perte de qualité ou plus d’incidents que la norme : donc le niveau de motivation a pu rester au même niveau malgré ce contexte difficile. C’était vraiment du top-profession-nalisme de tous mes collègues ! Avec le scénario final qui est sorti et la volonté affi-chée du groupe de rester un groupe fort et de continuer à le développer, on peut dire qu’on est sorti de cette crise rassuré et renforcé. la preuve a été donnée que la stratégie de DtS de créer des synergies internationales a du sens et nous assure une belle raison de se maintenir dans cette cohésion dans le futur.

aujourd’hui, quelles sont les pistes que vous entrevoyez déjà pour le futur ?

C’est essentiellement de maintenir cette stratégie qu’on avait avant la crise mais avec un accent supplémentaire sur la qualité d’exécution et sur la réalisation d’économies

d’échelle. Certains axes ont certainement un peu changé car Dexia a choisi de se recentrer sur ses métiers de base. Inévitablement, la taille du groupe est en train de changer, ce qui a aussi des implications sur les activités It et l’infrastructure. On participe à cet effort global pour le groupe. Réduction de la taille signifie aussi réduction des coûts. Cet accent là prend plus de « management attention » pour l’instant mais toujours dans une appro-che d’orientation service clients et qualité.

On continue à combiner les deux car l’un supporte l’autre. On reste donc dans la même vision d’un Common Service Center pour le groupe dans le cadre de l’infrastructure It, supportant aussi la gouvernance It choisie. en pratique, cela veut dire que nous avons encore une focalisation importante sur des projets clients, qui sont essentiellement des projets métier. Notre portefeuille de projets n’a quasiment pas diminué.

On va également encore plus mettre l’accent sur la standardisation qu’avant. Nous avons notamment un projet de « technology road-map » sur trois ans où on a clairement détaillé comment on allait se développer, quelles étaient les nouvelles technologies qu’on allait intégrer et quels sont les produits inoppor-tuns encore utilisés à se dessaisir.

un troisième axe de développement est notre volonté d’utiliser davantage la techno-logie pour réduire nos coûts. On a pour cela

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un programme d’investissements majeurs qui s’appelle Optimum où, utilisant toutes les compétences technologiques que nous possédons, on peut pousser la standardi-sation et les nouvelles technologies matures pour réduire nos coûts globaux.

un quatrième axe est celui du « Demand Management », donc d’encore améliorer la collaboration avec nos clients pour combiner leur satisfaction avec une réduction des volu-mes, que ça soit au niveau des serveurs, des pics de charge ou encore du stockage.

et finalement la poursuite de la consolida-tion des activités d’It infrastructure au sein du groupe, pour continuer à réaliser les économies d’échelle évidentes pour notre métier. un exemple de cela est la reprise des activités que Rainbow (fournisseur d’It infrastructure qui était une joint venture entre plusieurs sociétés d’assurances en Belgique) fournissait à Dexia Insurance Belgique. Vu la taille de DtS nous savons réaliser des éco-nomies de près de 40% !

Ce sont quelques-uns de nos grands projets en cours, combinés bien sûr avec les pro-jets traditionnels d’amélioration continue des processus.

Quels sont les éléments clésde ces compétences technologiques ?

Ce sont toutes les recettes classiques comme tout ce qui a trait à la virtualisation des serveurs et du stockage, un début de cloud computing, plus d’automatisation du datacenter… C’est aussi parfois simple-ment de la consolidation des fournisseurs et une simplification des environnements It. Rien de particulièrement innovant en ter-mes technologiques, car ce n’est pas notre priorité. Par contre, une industrialisation en utilisant ces techniques pour augmen-ter notre efficacité est ici clé. On innove donc plutôt en termes de relation avec la clientèle interne.

Comment êtes-vous organisés depuis votre création ?

Nous restons avant tout focalisés sur l’in-frastructure pour le groupe. On ne fait pas d’extension vers des développements ou vers l’extérieur. Nous sommes 530 person-nes essentiellement réparties sur la Belgique et le luxembourg et on utilise aussi une petite centaine de collaborateurs externes dispersés sur les deux sites. Nous sommes structurés de manière très traditionnelle : on a un groupe de personnes orientées Service Delivery, dédiées à la production (y compris le help desk), ce qui est vraiment le cœur de notre métier.

un deuxième grand groupe est celui du tech-nology delivery, ce sont eux qui font évoluer la technologie et qui ont des projets pour nos clients ainsi que pour nous en interne. Vis-à-vis des clients ce département est en quelque sorte encapsulé pour les services ‘day-to-day’ par le Service Delivery où on a d’ailleurs un groupe de personnes qu’on appelle « Service Owners » et qui sont vrai-ment responsables du service end-to-end vers les clients.

Ces deux grands groupes sont aidés de fonc-tions staff, p.e. le project office, la finance, la compliance, et last but not least l’architec-ture. tout cela est bien sûr coordonné vers le client par des équipes de Client Mana-gement, ce qui est plus atypique pour une société interne mais qui est tout à fait similaire pour une société externe.

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À Luxembourg, dans l’historique PSF, seules quelques grandes sociétés sont issues de la finance :

Cetrel, Clearstream, DtS… les autres acteurs viennent du monde de la technologie. Certaines ont choisi de s’ouvrir vers l’exté-rieur, tandis que vous vous êtes centré sur les services du groupe, à l’interne...

est-ce que une extension de vos prestations vers l’extérieur pourrait être envisageable un jour ?

On a clairement dit qu’on était ouverts à cette idée dès le départ, même si ce n’était pas la priorité et qu’à un certain moment, on allait s’y mettre. On avait d’ailleurs entamé certaines réflexions et discussions en ce sens. Maintenant avec la crise et des défis importants en interne, le groupe a décidé de repousser cet objectif et de ne pas se lancer tout de suite étant donné que l’attention du Management était absorbée ailleurs. le principe est toujours là, acquis, mais on n’y est pas encore. je pense cela dit que ce que Clearstream fait sur la place a beaucoup de sens et pour le luxembourg et pour l’industrie qui a besoin de telles initiatives. Pour moi, la place a un positionnement que peu de pays en europe de l’Ouest ont en termes de dévelop-pement de centres de compétences pour l’It mais aussi pour l’It infrastructure. une réputa-tion que l’on n’exploite pas assez à mon sens, comme la présence de datacenters de dernière génération et d’une offre importante avec des coûts devenus compétitifs. le luxembourg a rattrapé un certain retard à ce niveau là, mais ce n’est pas encore assez connu hors de nos frontières.

une deuxième force est la présence consé-quente de spécialistes It dans la Grande Région, attirés par le marché luxembourgeois qui constitue un réseau étendu de compéten-ces pointues. Ce que très peu d’endroits en europe possèdent. luxembourg a sûrement une capacité de croissance et la possibilité d’en attirer encore plus vu les attraits du marché d’emploi, ce qui est un facteur très important selon moi.

troisième grand atout c’est une intégration business et It historique, sans doute due à

la forte présence des services financiers sur la place. Ce qui forme une base de gouver-nance It exploitable importante.

Quatrième élément à ne pas sous-estimer, c’est la politique du Gouvernement qui a bien compris l’importance du développement du secteur It pour la place. Cette proximité avec le Gouvernement permet une vraie compré-hension mutuelle qui va beaucoup plus loin et qui entre autres a mené à ce statut de PSF de support qui est quand même, à ma connais-sance, le seul endroit en europe et peut-être au monde, où une société It a quelque part un label officiel et contrôlé en continu sur son fonctionnement et sa sécurité.

tous ces atouts ne sont pas encore utilisés assez à mon sens, parce qu’au luxembourg, tout le secteur It est encore très fortement dépendant des clients luxembourgeois. très peu de fournisseurs It (internes ou externes) servent des clients étrangers, ce qui est assez contradictoire avec tous les avantages offerts par la place. C’est là que notre secteur doit, selon moi, sortir davantage de son cocon et aller plus vers des clients non-luxembourgeois et offrir ses services vers l’extérieur, que ce soit au sein de nos propres groupes ou vers des clients étrangers. je pense que nous avons un horizon de quelques années devant nous pour mieux exploiter ces atouts. Avec l’évolution du secret bancaire, nous avons un challenge important ; nos clients pourront être servis plus facilement par des sociétés étrangères et donc nous serons vraiment en concurrence avec les autres. je plaide souvent avec mes collègues pour sortir de cet environnement trop luxo-luxembourgeois. N’attendons pas le moment que nous devons nous défendre, utilisons nos atouts pour étendre maintenant notre marché. le positionnement concurren-tiel de la place luxembourgeoise ne pourrait en profiter à moyen et long terme !

Un des modèles intéressants du groupe dexia est la joint venture avec rBC dexia iS. Comment jugez-vous la situa-tion maintenant en tant que prestataire pour ce client-là, spécifique en fait ?

je dirais qu’il n’y a aucun client qui ne soit comparable avec un autre, bien qu’ils aient

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GRAnd EnTRETIEn AlAIN De FReNNe

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tous un lien capitalistique avec le groupe. Cela dit, RBC Dexia a bien sûr certaines spé-cificités par rapport à nos autres clients mais essentiellement du fait de leur métier et de la croissance et du développement mondial qu’ils connaissent. la joint venture change la gouver-nance et la manière de travailler par exemple en termes de standardisation, RBC Dexia a la même histoire que les autres mais partage aussi d’autres influences. théoriquement cette situation pourrait nous embêter dans le cas où nous serions beaucoup moins proches de nos clients. Mais comme on a voulu dès la création de DtS de développer une relation ‘at arm’s length’ avec tous nos clients, on a pu dévelop-per des processus adaptés à chacun de nos clients et de leurs situations respectives, tout en ayant le cœur globalisé. Pour revenir à la question, oui il y a certains processus et cer-tains standards différents. Oui pour chaque pour chaque nouvelle application dévelop-pée par RBC Dexia, il y a des discussions au sein de RBC Dexia afin de déterminer où elle sera hébergée (à toronto ou à luxembourg). RBCD traite souvent cette problématique comme elle le ferait avec des fournisseurs externes en comparant les offres des deux côtés. Parfois c’est toronto qui possède la meilleure offre, parfois c’est DtS. Chacun a ses forces et faiblesses historiques. la culture luxembourgeoise est d’ailleurs assez ouverte à ce type d’alliance.

Comment sont répartis les employés dont vous parliez un peu plus tôt ? Y a-t-il des spécificités selon les pays ?

en termes de payroll, la répartition est de plus ou moins 1/3 luxembourg, 2/3 Belgique, ainsi que pas mal de gens dans le thalys vers Paris… On possède un operating model où certaines activités ont mis la proximité avec les clients à l’avant-plan et d’autres qui néces-sitent moins de contacts. Certaines fonctions sont donc présentes dans les trois pays prin-cipaux parce qu’on pense que la proximité y est importante, voire dans les 28 pays via des fournisseurs. On essaie de concentrer les autres dans l’un ou l’autre pays pour créer le plus de synergies possibles. Il y a bien sûr des limites à cela étant donné notre environnement légal en termes de secret professionnel et en tant que PSF pour nos clients. en termes

de compétences mainframe techniques par exemple, on a plutôt choisi de les concentrer sur la Belgique. tout ce qui est unix-Solaris est davantage concentré à luxembourg. Notre logique est donc essentiellement opportuniste en fonction des présences de compétences qu’on a de l’un ou l’autre côté (essentiellement pour des raisons historiques).

Quels sont les grands projets chez vos clients dans lesquels vous serez impli-qués d’ici les 18 prochains mois ?

Il y a différents grands projets applicatifs dans lesquels nous avons un impact dans la réa-lisation. Par exemple pour le luxembourg, l’amélioration de l’intégration des services surtout pour les clients en banque privée. On a notamment depuis quelques années un projet très important d’intégration et de concentration de datawarehouses opération-nels. On est presque au bout maintenant. un autre projet de taille est celui de l’évolution des agences belges. On va davantage vers un Openbranch Office, un cashless concept. un autre changement va notamment être le passage vers des communications voice over IP pour les agences en Belgique, ce qui a déjà été réalisé au luxembourg. On va démarrer aussi un projet de consolidation des systèmes de portfolio management applica-tions chez Dexia Assets Management. On ne manque pas d’activités !

Y a-t-il d’autres projets qui pourraient vous sembler importants à moyen terme ?

On continue à travailler sur le projet DuW (Dexia universal Workstation) dont le but est de valoriser le modèle de workstation créé il y a 5 ans et qui continue de se développer sur base de thin Client et avec une composante de Citrix. À luxembourg, de nombreuses workstations tournent encore comme Fat Client, mais on a le projet de toutes les faire passer sur thin Client.

C’est une modification très importante pour nous en termes de fournisseurs. Cela n’im-pacte pas le client final, même si certains hubs doivent changer. le but principal reste avant tout, que tout soit transparent pour le

client final. Dans l’idéal, le projet devrait être finalisé pour la fin 2011. Avec le Mobile Work, on pousse davantage la possibilité pour tous les collaborateurs de pouvoir travailler ailleurs que depuis leur bureau et de pouvoir leur permettre d’avoir accès à toutes leurs appli-cations Dexia de n’importe où.

De manière générale, on crée de l’opportunité en ayant un socle commun. Cela peut aller beaucoup plus loin, Dexia Insurance Belgium par exemple, une des dernières filiales à s’être ajoutée, vend ses assurances en partie via des indépendants. Ce type de possibilités est donc particulièrement intéressant pour la société. C’est la mise en commun de plate-formes qui crée de nouvelles opportunités et apporte une nouvelle valeur.

toujours dans cette idée de cloud compu-ting, personne ne réfléchit à avoir son propre système d’électricité. l’infrastructure It d’un groupe devrait pouvoir fonctionner de la même façon sur base d’un unique point d’accès. Du côté de ceux qui sont vraiment intégrés avec le business bancaire, les assurances et le déve-loppement ne devraient pas devoir y réfléchir, tout devrait être centralisé et rapide d’accès. Quelque part c’est ce que la virtualisation et la consolidation sont en train de faire.

avez-vous un département marketing qui pousse dtS chez vos clients ?

Ça dépend de ce qu’on appelle « marketing ». Nous n’avons pas de service marketing au sens d’un département qui pousserait nos clients à la consommation. est-ce qu’on a un service qui pousse à l’uniformisation des produits et des procès derrière ? là, je réponds oui. On a par exemple des KPI’s où on mesure toutes les propositions qu’on fait et on les évalue. On n’a pas non plus de marke-ting de l’innovation à proprement parler, mais on se tient bien sûr au courant des dernières innovations et on observe le marché. C’est notamment dans ce secteur que s’illustre la fonction du Chief technology Officer

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FINANCECASH & LIQUIDITY

IN-HOUSE BANKFINANCIAL SUPPLY CHAIN

TREASURY & RISK MANAGEMENTCREDIT & COLLECTIONS

INNOVATIONWEB & PORTAL APPLICATIONS

PROCESS & SYSTEM INTEGRATION E-BILLING & BANK CONNECTIVITY

INTELLIGENCEREPORTING STRATEGYSAP BUSINESS WAREHOUSE & BUSINESS OBJECTSPLANNING & FORECASTINGMANAGEMENT DASHBOARDSCORPORATE PERFORMANCE

ERPANALYSIS & BLUEPRINTIMPLEMENTATIONMAINTENANCE & AUDIT

Intensum is a European SAP consulting agency. We deliver business skills, project management and first-class SAP implementation competencies, focusing on Financial Supply Chain Management (FSCM & Treasury), Business Intelligence (BI, BO & Integrated Planning / BPC ), process improvement through innovative solutions (NetWeaver & XI/PI, Solution Manager) and ERP.. Our company philosophy has always focused on customer satisfaction with uncompromising integrity. We carry out solutions and services with high value and quality in the market. To meet our customers’ expectations, we ensure that our people generate enthusiasm and respond with excellent competencies in addressing our customers’ needs.

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/////////////////////// CaSe ChOiCe

> DlP finalise sa première Rich Internet Application p18

> l’OPOCe fait évoluer son intranet p20

> Nouvelle vague pour le Wealth Management p22

> Dennemeyer& Co améliore sa résilience avec IBM p24

> Axa luxembourg prépare le futur sur une base.net p27

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Franky Warnez, Director ICT & SecurityDexia Life and Pensions

Dexia Life & Pensions passe à la ria

Dexia Life & Pensions vient de finaliser sa première RIA (Rich Internet Application), basée sur la technologie Flex,

destinée à la branche d’assurance-vie collective. Un projet novateur auquel s’est associée Dexia Insurance Belgium.

dexia Life & Pensions est la plate-forme internationale du groupe dexia à Luxembourg en matière d’assurancevie individuelle et collective. La compagnie travaille en libre prestation de services avec un réseau d’intermédiaires répartis en europe. elle est le centre d’excellence du groupe dexia pour clients fortunés ((U)hnWi (Ultra high net Worth individuals)). néanmoins, la gamme de solutions

proposées couvre également la clientèle retail et l’assurance collective. dexia Life & Pensions a triplé le volume de primes annuelles entre 2007 et 2009,

notamment grâce à son offre destinée aux (U)hnWi.

« Nous avons construit notre proposition d’assurance-vie Groupe sur la plate-forme informatique installée depuis plusieurs années, explique Franky Warnez, ICt & Secu-rity Director at DlP. Il ne s’agissait, à l’origine, que d’une simple fenêtre internet sécurisée où les affiliés pouvaient venir consulter la situation de leur contrat. Cette solution ne dis-posait que de fonctions consultatives et était limitée à n’exposer que les contrats générés dans le système back-office principal. Cet extranet était également trop imbriqué avec le système cœur. »

la compagnie a souhaité étendre les fonc-tionnalités de son portail sécurisé en ne se limitant pas aux titulaires de contrat, mais en proposant un accès aux employeurs et aux responsables des Ressources Humai-nes. « Notre idée a été de redévelopper un site extranet complètement indépendant du système principal de gestion des contrats d’assurance-vie. Il devait pouvoir s’adresser à tout type de client (affilié, employé, gestionnai-res internes, intermédiaires,…) et disposer de fonctionnalités transactionnelles attractives... un outil complètement multi-canal qui permet aux assurés de faire évoluer – dans les limites prévues par l’employeur – les garanties de leur fonds de pension ou assurance de groupe. »

Pour Franky Warnez, « Nous avions la connais-sance fonctionnelle, mais nous avions besoin d’un partenaire en assistance pour la construc-tion de ce portail sécurisé. ». les homologues de Dexia Insurance Belgium trouvent la solution conçue par Dexia life & Pensions séduisante d’emblée et décident se joindre au projet. Après un processus d’appel d’offre sur base d’un cahier de charges technique et fonc-tionnel, Dexia life & Pensions s’est tournée naturellement vers logica luxembourg. D’une part la société de services informatiques a déjà œuvré avec succès chez l’assureur, d’autre part elle est familiarisée avec l’environnement informatique de Dexia-BIl qui constituera le socle technique de base et possède aussi les compétences techniques pour relever le défi. Car ce projet extranet Vie Groupe, appelé Dexia employee Benefits On-line (DeBO) doit faire fi de contraintes techniques : d’une part, il doit reposer complètement sur le framework de Dexia-BIl dont java et Flex sont les maîtres-mots ; ensuite, il doit offrir un niveau de sécurité ©

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Vincent Schauss,Business Manager Logica Luxembourg

élevé ; et, finalement, se positionner comme un site de référence sur le marché. « Nous vou-lions un site d’exception, dit Franky Warnez, qui devait constituer un argument commercial pour notre business. ». Au bout d’un effort de quelque 600 jours/homme chez Dexia life & Pensions et l’équivalent chez logica, le projet a été livré avec des qualités innées incontestées, une rapide adoption et déjà un programme d’amélioration…

« Fin 2008, nous mettions en place l’équipe, se souvient Vincent Schaus, Business Mana-ger chez logica luxembourg. la première tranche du projet a été mise en production en juin 2009 et mi-septembre, l’entièreté du scope du cahier de charge initial. en novem-bre, nous avons adapté la partie sécurité du site suite à de nouvelles directives au niveau du groupe Dexia. » Franky Warnez précise que « dès juillet, nous avions laissé certains clients accéder à la plate-forme. Nous avons obtenu des responsables des Ressources Humaines consultés des retours positifs, et aujourd’hui nos commerciaux l’utilisent comme un atout déterminant, démonstration faite des possi-bilités de la solution, de sa convivialité et sa complétude fonctionnelle. »

DeBO repose sur une architecture techni-que mise à disposition par Dexia-BIl, dont notamment le framework de développement et le Bus d’entreprise (eSB) de la Banque. elle opère de façon isolée deux clients (Dexia life & Pensions à luxembourg et Dexia Insu-rance Belgium à Bruxelles) et fait abstraction des systèmes back-ends sous-jacents. la plate-forme est gérée par le PSF DtS (Dexia technology Services). le support au premier niveau est assuré par l’équipe de Dexia life & Pensions, le deuxième niveau par logica à travers un contrat de tMA au sein du Centre de Services mis en place par logica auprès de Dexia-BIl.

Projet innovant, basé sur une architecture orientée services et présenté dans un cadre Flex/j2ee, DeBO montre que le potentiel d’ingénierie fonctionnelle du secteur financier luxembourgeois, associé à l’expertise tech-nologique de partenaires de premier plan, s’exporte bien à l’étranger. « Nous avons vu que Dexia Insurances Belgium avait ressenti le même besoin initial que Dexia life & Pensions.

Nous en avons profité pour mettre en com-mun nos expériences et prendre le projet ici à luxembourg. Nous avons construit un système qui est complètement paramétrable et qui rend une véritable valeur ajoutée au business. »

Dès à présent, Dexia life & Pensions entrevoit des évolutions possibles pour la solution. Avec un plan programmé de deux releases par an, DeBO va être enrichi de fonctionnalités plus étendues, notamment en matière de simulation de contrats. l’attention portée à l’approche sécurité sera tenue de près, avec, probable-ment, un intérêt pour luxtrust. « Nous avons réalisé des tests de performance et simulé un quadruplement des portefeuilles avec 3 à 400 utilisateurs concurrents, sans le moindre souci. Notre système est up and running en 24/7 pour que nos clients puissent accéder à l’application où qu’ils soient, quelque soit l’heure. »

« Chez logica, l’engagement est une valeur inscrite dans l’ADN de l’entreprise, commente Vincent Schaus. Actuellement, nous conduisons plus de 70% de nos projets en mode forfaitaire.

Nous partageons les enjeux - qu’ils soient fonc-tionnels ou techniques - de nos clients. Nous nous chargeons de la contrainte temps et bud-get, apportons le livrable avec la qualité requise, en toute sérénité pour le client. Pour cela, nous mettons en place une équipe pluridisciplinaire constituée également de profils spécifiques qui interviennent à certains moments clés pour fluidifier la chaîne de production, qu’ils soient analystes, architectes techniques, testeurs, etc. Nous travaillons en toute transparence et dans le cas précis de DeBO, Dexia life & Pensions pensait qu’un directeur de projet ne se justifiait pas. Nous avons néanmoins préféré faire appel à ce directeur de projet sur des points précis, à notre charge, sans changer les termes de notre engagement avec Dexia life & Pensions. Nous connaissions bien l’environnement Dexia grâce à notre Centre de Services auprès de Dexia BIl, mais ce projet DeBO a aussi été pour nous une opportunité pour un projet Flex d’ampleur. » et pas n’importe lequel : le premier site transactionnel en Flex du groupe Dexia… une réussite.

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L’office des Publications modernise son intranet

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cASE cHoIcE CONteNt MANAGeMeNt

Razvan-Petru Radu, Web Development Program Manager

Carmello Greco, It Project Manager

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Organisation interinstitutionnelle, l’OP repré-sente près de 650 fonctionnaires à luxembourg et recourt à de nombreux prestataires externes. Son rôle central au sein de l’union est de faci-liter l’accès des citoyens aux différentes lois, jurisprudences et publications. Pour se faire, elle regroupe tout un éventail de métiers : des éditeurs, des correcteurs, des gestionnaires de projets et autres spécialistes It. « Nos activités se regroupent en plusieurs grands piliers. On met à la disposition de tous le portail juridi-que « euR-lex » qui reprend à la fois les lois, des différents documents légaux et décisions juridiques européennes, ainsi que le journal officiel de l'union européenne en 23 versions linguistiques. Cette publication qui sort tous les jours en plusieurs éditions est très importante, sans elle aucune loi n’est applicable. On gère également eu Bookshop qui comprend toutes les publications des institutions européennes et on s’occupe de la publication d’avis de mar-ché public et des projets de recherche via les réseaux ted et CORDIS. la grande majorité des publications européennes sont diffusées dans le monde entier par notre centre de Gasperich ou bien à travers eu Bookshop », précise Razvan-Petru Radu.

uNE pLatE-formE cENtraLiséE Et uN poiNt d’accès uNiquE

le projet « SharePoint » est divisé en deux volets principaux : une partie dédiée à la conception du nouvel intranet et une partie destinée à encourager le travail collaboratif via différentes fonctionnalités offertes par la solution. « C’était le bon moment et la bonne équipe pour mettre en place un tel projet. Il y avait un réel besoin de recadrer la commu-nication et la collaboration. On est parti de rien, on a tout développé avec SharePoint. Il nous fallait avant tout un accès centralisé à différentes ressources de l’Office et une pla-teforme de collaboration facile d'utilisation », poursuit Carmelo Greco, It Project Manager à l’OPOCe.

Conçue en plusieurs phases, la mise en œuvre a démarré en juillet 2008, l’architec-ture système a été mise sur pied au mois de septembre et l’intranet, nommé YourOP, a été lancé en février 2009. l’OP a choisi de

constituer un noyau d’utilisateurs clés et de les former aux techniques SharePoint. « On a également fait le choix d’utiliser les fonction-nalités "out of the box" et de limiter autant que possible les développements. On utilise le produit tel quel, en le voyant plutôt comme un outil collaboratif que comme un outil de développement. le vrai défi a été de combi-ner et utiliser au maximum ces fonctionnalités "out of the box" de SharePoint à chaque phase du projet sans céder à la tentation, si fréquente dans de tel projets, d'ajouter des développements spécifiques supplémentai-res », souligne encore Razvan-Petru Radu.

fairE commuNiquEr LEs EmpLoyés

Aujourd’hui, différentes options s’offrent au personnel de l’OP : échange rapide de documents et d’informations, corrections sim-plifiées, contacts facilités et un accès à une seule plateforme centralisée regroupant res-sources et accès aux applications. l'édition se fait dorénavant sur le même fichier, ce qui permet d’éviter d’avoir plusieurs documents à des endroits différents. « YourOP, le nouvel intranet, a aussi pour ambition d’encourager les collaborations interservices. la plateforme permet au quotidien une visibilité accrue des partenariats. On met aussi chaque semaine, un collègue à l’honneur en mettant sa photo et son profil sur le site pour mettre en lumière son rôle dans l'OP ou bien dans la société pour que les gens d'autres départements puissent asso-cier un nom avec un visage », continue-t-il.

« Dans un projet de ce type, ce qui importe c’est l’infrastructure, le soutien du manage-ment, mais aussi les collègues et leur utilisation de l’outil. On n’a pas conçu ce projet comme étant uniquement un projet It, mais on a voulu impliquer les utilisateurs finaux dés le début du projet. On a travaillé progressivement, chaque mois, il y avait une nouvelle partie de YourOp disponible que les collègues étaient impatients de découvrir et de tester. l’agilité a été déterminante dans ce projet, il tourne depuis environ un an et demi mais son évo-lution reste constante. l’approche choisie est itérative et suivant les besoins des utilisateurs, il y a constamment de nouveaux petits projets en parallèle », termine Carmelo Greco.

L’Office des publications de l’Union européenne (OP) a

récemment adopté Microsoft SharePoint pour dynamiser tout son réseau intranet et

introduire le concept d’espace collaboratif. Déjà utilisé à la

Commission, le choix de SharePoint s’est rapidement

imposé. « Parmi nos plus grands défis, on retrouve la

gestion des échéances, des contraintes de diffusion et de qualité des publications. Les

avis de marché public, par exemple, doivent sortir à une

date très précise. On doit également gérer des grandes quantités de flux métiers et de

communications internes », explique Razvan-Petru

Radu, Web Development Program Manager. A la

fois au service des autres institutions et en même temps

rattaché à la Commission, l’OP dispose néanmoins

d’une indépendance d’action importante.

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cASE cHoIcECONteNt MANAGeMeNt

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Avec sa volonté de doter l’industrie finan-cière d’outils It "state of the art" en mode SaaS pouvant s’ouvrir au BPO (Business Process Outsourcing), Clearstream Services continue à faire progresser son modèle d’out-sourcing. Après avoir offert le core banking en SaaS, le front office, le Swift en Services Bureau, l’AMl, le trade and Risk Manage-ment … le modèle en briques de fonctions métiers adresse désormais un nouveau segment en ouvrant ses portes aux Wealth Managers et Family Offices en recherche de solutions de pointe, sans les contraintes techniques, It ou financières … avec une réelle première : une plate-forme multi-dépo-sitaires, multi-gestionnaires et multi-pays. Cette plate-forme taillée sur mesure pour ces professionnels, s’appuie sur le logiciel triple’A Plus™ d’Odyssey. Cette solution offre aux gestionnaires une vue consolidée unique de leurs clients quel que soit le pays, mais surtout quelles que soient les banques dans lesquelles ces mêmes clients ont effectué leurs dépôts. elle offre donc une vue globale du patrimoine supportée en plate-forme de fiscalité universelle… Plusieurs des déposi-taires ont déjà marqué leur volonté d’entrer dans ce modèle ouvert pour les HNWI & ultra HNWI (High Net Worth Individuals).

fuchs & associés fiNaNcE, cLiENt piLotE

Pour valider le concept et le modèle, Fuchs & Associés Finance, gestionnaire de fortune

avec ses services Global Family Office® actif à luxembourg, Bruxelles et Genève, a choisi d’être le client pilote de la plate-forme. « lors de Golden-i 2008, le Gala d’Itnation, nous nous sommes retrouvés avec un fon-dateur d’Odyssey et Michel Rodriguez de Clearstream Services. Il est clair qu’il y a une opportunité immense pour le luxembourg d’exploiter tous les atouts de la place pour créer un centre d’expertise dans la gestion de fortune dans le cadre de la diversification du secteur financier luxembourgeois, expli-que Diana Kneip Diels, Directeur-Adjoint et Administrateur de Fuchs & Associés. Dans ce contexte, nous sommes heureux d’être le premier client pilote de la nouvelle plate-forme mise en place dans la continuité de la logique de Clearstream Services. »

la plate-forme se veut complètement ouverte. Alors que certains gestionnaires de fortune ou Family Offices choisissent la mise en compte global des actifs des clients, certains autres préfèrent des stratégies ciblées pour les avoirs en plusieurs dépôts individuels qui correspondent mieux aux besoins du ges-tionnaire ou du client. Dans ce contexte, la plate-forme consolide les avoirs ainsi que le patrimoine global du client, tout en laissant le libre choix du ou des dépositaires finaux. elle se positionne comme un intermédiaire neu-tre, qui s’ouvre à l’enrichissement de services métiers, les conseils juridiques, les conseils patrimoniaux, successoraux, en assurance-vie, etc. tout l’écosystème des service providers

nouvelle vague pour le Wealth management Clearstream Services met à la disposition des professionnels du patrimoine une plate-forme ouverte et multi-dépositaires en mode SaaS.

alors que l’industrie financière nationale cherche de nouveaux axes de développement en dehors des traditionnels piliers que sont la Banque Privée et l’industrie des fonds, Clearstream Services et ses partenaires mettent en place une solution pour les gestionnaires de fortune et les Family Offices.

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cASE cHoIcE It FINANCe

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Diana Kneip - Diels, Directeur-Adjoint et Administrateur de Fuchs & Associés et Michel Rodriguez, Head of IT External Services chez Clearstream Services

pour ces HNWI & ultra HNWI est intéressé par le concept. Dans un avenir très proche, des services de type BPO vont compléter la solu-tion au travers d’un PSF de Support.

NovatEur Et ouvErt

« Nous avons interrogé le secteur, explique Michel Rodriguez, Head of external Services chez Clearstream Services. Nous avons vu que ces gestionnaires de fortune ont besoin d’outils de très haute qualité et adaptés à leurs tailles et besoins d’ouverture. Nous sommes très heu-reux que Fuchs & Associés, dont le Président et l’Administrateur-Délégué jean Fuchs est également Président de l’AlPP (l’Association luxembourgeoise des Professionnels du Patri-moine) et représentant du secteur, ait accepté

d’être le pilote de cette plate-forme. Nous avons aussi obtenu de bonnes réactions de banques dépositaires qui voient bien qu’avec ce concept d’ouverture, elles s’offrent ici de nouvelles possibilités de développement. »

la plate-forme est actuellement en tests fonctionnels avec Fuchs & Associés Finance et passera prochainement en production à et pour le luxembourg, et dans la foulée avec une plate-forme en Suisse. elle devrait rapi-dement s’enrichir de nouveaux opérateurs de services ou nouvelles solutions comme le reporting fiscal et mondial et intéresser les Family Offices, trust, fiduciaires, avocats…

« le Grand-Duché de luxembourg est une porte pour l’europe, dit Diana Kneip. Avec

des solutions ouvertes comme celle-ci, nous pouvons attirer de nouveaux capitaux. » « Nous avons poussé l’optimisation de la plate-forme, confirme Michel Rodriguez, elle bénéficie de l’effet de la mutualisation et des bienfaits des composants réutilisables de Clearstream Services, déjà mis en place pour ses autres types de clients. une atten-tion particulière a été mise sur les aspects tels que la sécurité de l’information, la gestion des contrats mutualisés, la protection des don-nées, etc. Nous continuons à enrichir petit à petit le modèle Paint me a Bank, qui s’ap-proche de plus en plus d’un modèle BPO. » Voici un petit pas de plus. Mais peut-être un grand pas pour le saut vers l’industrie finan-cière luxembourgeoise de demain.

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Dennemeyer & co améliore sa résilience avec iBMDans un contexte de prestations de services en protection des marques et brevets des entreprises, une infrastructure informatique fiable est une nécessité absolue. Chez Dennemeyer & Co, la confiance et l’intégrité sont clés : IBM a relevé le défi.

Lorsque votre métier est la protection des informations et le stockage de celles-ci pour des clients tiers, vous devez pouvoir avoir une confiance à 100 % en votre infrastructure informatique. Chez dennemeyer & Co, choisir les technologies iBM est une garantie pour une intégrité des données à toute épreuve et une business continuity assurée.

« la gestion de la propriété intellectuelle équi-vaut à promettre à vos clients d’avoir l’esprit en paix, explique Dr Reinhold Nowak, Mana-ging Director de Dennemeyer & Co. Nous devons être capables d’assurer à nos clients que nos systèmes sont 100% fiables, pro-pres, sécurisés, résilients et incorruptibles et que l’accès aux données qu’ils nous confient sur leurs marques ou brevets leur est toujours garanti, à n’importe quel moment. »

Propriété intellectuelle et tranquillité d’espritIl faut dire que la Dennemeyer & Co est une sucess story. elle recense en ses murs et sys-tèmes plus d’un million de brevets et 700.000 marques de milliers de clients entreprises répartis tout autour du globe, tels Bayer ou Porsche. le seul but de Dennemeyer & Co est d’offrir une combinaison unique de conseils et de systèmes de gestion It, qui assure le renouvellement des marques et l’annuité des brevets, souvent en parallèle avec l’expertise légale de sa compagnie sœur Dennemeyer & Associates. Dès 1973, Dennemeyer & Co a proposé des services basés sur l’informa-tique pour ses clients. Cette gestion est un procesus complexe où les entreprises de biens de consommations, manufacturières

ou pharmaceutiques ont à concilier avec des milliers de brevets par an.

Pour Olivier Fays, It Project and Resource Manager chez Dennemeyer & Co, cela veut dire que deux conditions essentielles doivent être sans cesse couvertes. Il ne s’agit pas sim-plement de maintenir une core It infrastructure à luxembourg mais aussi de supporter les bureaux régionaux répartis dans le monde. « Premièrement, nous devons bien sûr stocker les données de nos clients et maintenir l’in-tégrité de ces données est capital. Mais s’ils doivent payer leurs annuités ou renouveler leur marques dans les délais, il est hors de question que nos systèmes soient indisponibles. Dans notre métier, le timing est essentiel. »

iNfrastructurE oN top

Pour cette raison, lorsque le matériel acquis en 2008 est arrivé hors garantie, la compagnie a envisagé sans tarder un renouvellement qui compte sur la plus grande sécurité et rési-lience de l’infrastructure. « la disponibilité des systèmes est si importante que nous avons décidé de prendre le chemin de la virtualisa-tion complète de notre salle It, dit Olivier Fays.

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ReSIlIeNCecASE cHoIcE

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Nous devons être opérationnels 24/7 chaque jour de l’année. la virtualisation permet cela : opérer une maintenance, des back-ups et des mises à jour, sans la moindre disruption sur les systèmes opérationnels. »

Ainsi Dennemeyer & Co a transformé 45 anciens servers en seulement cinq eSX VWware IBM Blades avec pour bénéfice une meilleure résilience. « C’est moins cher à exé-cuter et plus facile à gérer, ce qui veut dire aussi plus sûr. Cela permet également des backup plus rapides et faciles, notamment en cas de restauration des environnements. »

Dennemeyer & Co avait sollicité trois four-nisseurs et en dehors du fait que la solution proposée IBM rencontrait tous les besoins techniques, d’autres facteurs ont été détermi-nants. « Nous voulions une tranquillité d’esprit en choisissant des produits de qualité, dit Olivier Fays. Nous avons aussi une excellente relation avec le partenaire Real Solutions de longue date, qui comprend nos besoins et qui travaille intensément avec IBM à trouver les solutions qui nous vont le mieux. enfin, le service est aussi clé. en cas de problème, vous devez être certain d’avoir le bon hardware, mais aussi les bons cerveaux pour vous aider à résoudre le problème. Nous connaissons d’expérience les qualités du service après-vente d’IBM. »

Au final, Dennemeyer & Co aura remplacé son stockage vers le nouveau DS4700 en remplacement de son 3400 qui était devenu trop petit pour les besoins actuels. la solu-tion actuelle offre plus de scalabilité et de stabilité. ensuite elle permet un DRP plus aisé. une réplique identique a été installée à distance reliée par de la fibre optique avec une redondance parfaite grâce à la Dynamic Infrastructure d’IBM. Fiable et sécurisée, la marque de fabrique de Dennemeyer & Co.

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Olivier Fays, IT Manager chez Denmeyer & Co

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Comprehensive front-to-back solution

Holistic, customercentric wealth management

Flexible product factory

High automation for lower TCO

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Page 27: ITnation #25 - juin 2010

axa Luxembourg prépare le futur sur une base .net Filiale d'un des leaders mondiaux de l'assurance dans le monde, Axa Luxembourg est une unité autonome qui a entamé un programme de transformation IT stratégique à très forte connotation MS .Net. Un regard tourné vers le futur...

L'assureur luxembourgeois aXa, un des plus anciens numéros d'agrément du pays, est un jeune centenaire actif dans l'assurance non-vie (iard), vie classique et vie liée aux produits d'investissements à taux garantis. doté d'une forte autonomie locale, l'assureur partage dans le groupe des réflexions, des boîtes à outils, des recommandations... tout en disposant d'une grande flexibilité pour adresser son marché national avec la plus grande proximité, y compris dans ses choix technologiques.

Avec plus de 200 collaborateurs dont une vingtaine en It, le siège d'Axa luxembourg construit et propose des produits d'assurance en vie classique ou liée à l'investissement mais aussi en IARD (Incendie, Accidents et Risques Divers). toute l'organisation repose sur une plate-forme maison en Cobol qui est d'une stabilité, rapidité, fiabilité sans reproche. « Nous avons pris la décision stratégique de nous tourner vers les nouvelles technologies, non pas parce que notre plate-forme Cobol était un frein à notre développement, mais pour permettre une plus grande délégation et une plus grande autonomie de notre canal de vente par rapport à la gestion du siège », explique Anne joris, Directrice Organisation et It d'Axa luxembourg.

Après avoir regardé les packages, Vie et Non-Vie dès 2001, Axa luxembourg finit par décider de reconstruire son applicatif en .Net en 2007. Axa choisit alors l'approche des petits pas et profite pour remettre à plat tous ses processus métiers. « Nous ne vou-lions pas réécrire notre applicatif pour une As-Is Situation, mais redéfinir nos procesus et mettre en place une délégation encadrée

dans la construction des contrats par nos intermédiaires. » C'est un vaste chantier sur quatre ans qui débute et qui sera phasé en différents lots pour chaque ligne de métier (Vie/Investissements, Vie collective, Non-Vie, ) avec un premier livrable en production depuis mars 2010.

uN proGrammE qui rouLE

en 2007, Axa luxembourg met en place un nouveau portail pour ses agents qui permet une consultation des portefeuilles et contrats, sur une base Microsoft .Net. l'outil en agence est apprécié et la demande de plus de fonc-tionnalités est rapidement confirmée. Il est décidé de remplacer le système in-house Cobol tant sur la partie Non-Vie (le projet D-Click) que Vie (le projet Victoria), par les équipes internes renforcées de consultants. « Fin mars 2010, nous avons mis en produc-tion le premier lot qui concerne l'encodage, pour le siège, des nouvelles affaires pour les couvertures en assurance pour les véhicules de tourisme. Nous sommes actuellement en phase pilote auprès de trois agents pour

cette fonctionnalité au travers du portail et pour l'été, elle sera déployée à l'ensemble du réseau. » Ainsi petit à petit, Axa va renouveler son applicatif pour l'ensemble de son offre automobile, les autres véhicules, l'habitation, le quittancement, les interfaces comptables etc. « Nous ne voulions pas de big bang, mais une approche par lot qui passe par une phase intermédiaire de synchronisation entre l'ancien applicatif et le nouveau monde .Net. Notre objectif est de nous désengager de la plate-forme Cobol dans les deux ans. »

futurE-proof

« Nous voulions faire un pas important en It. Nos agents voulaient plus de liberté pour encoder leurs contrats mais ne voulaient pas d'un outil qui leur demande plus de travail. Nous avons mis en place dans le portail le premier lot pour trois agents pilotes qui ont trouvé l'outil intuitif et sont ravis de la flexibilité accordée. » D'autre part le siège aura un rôle au départ du siège de supervision et d'en-cadrement, de maîtrise finale, d'auditing et de formation du réseau de vente. un chan-gement culturel important.

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cASE cHoIcEBANQue et ASSuRANCeS

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Anne Joris, Directrice Organisation et IT d'Axa Luxembourg

Dans d'autres branche, comme sur la Vie liée aux produits d'investissement, Axa disposant là d'un outil du groupe datant de 1988, s'est retrouvée face à un challenge technique car l'outil n'était plus supporté par l'éditeur. Axa luxembourg a alors fait l'acquisition de pièces logicielles .Net d'une solution d'un éditeur qu'elle intègre à son ensemble. en octobre 2010, un premier livrable sera en pro-duction et le portefeuille en investissements sera complètement migré pour la fin d'année. la partie Vie Collective, elle, a été complète-ment développée par un prestataire externe. en parallèle, Axa luxembourg continue son effort de réduction du papier qu'elle avait déjà mis en place grâce à la GeD (Filenet), déjà dans l'environnement Cobol. « Nous ambi-tionnons d'être dans un monde sans papier dans les deux années et demie à venir. »

Axa luxembourg a fait ici le choix des jus-tes choses : une approche programmée, qui renouvelle plus qu'elle ne remplace, qui repense et rapproche les interventions, qui intimise le business et l'It. elle a choisi la préservation du know-how en interne et le support des besoins de demain.

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Anne Joris, Directrice Organisation et IT d'Axa Luxembourg

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Page 30: ITnation #25 - juin 2010

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/////////////////////// aCtUaL it

> Golden-i 2010 : place à l’innovation p32

> Nouveau départ pour l’infrastructure It chez BGl BNP Paribas p37

> lancement de BPOS à luxembourg p38

> telindus choisit une Infrastructure-as-a-Service p40

> BPO bancaire : des bonnes intentions aux réalisations concrètes ? p42

> ISIWIS réinvente la e-gestion de documents p44

> SeN libère la communication p46

> une nouvelle expérience Cisco sans frontière p48

> ANS, nouvel opérateur WDM sur la place p50

> HP lance le Mission Critical Computing ouvert p52

> eMC embrasse le private cloud p53

> le luxembourg s’unit pour l’Internet de demain p54

> luxCloud S.A. est lancée par Datacenter et luxConnect p56

> lancement d’Azure à l’ICt Spring p57

> Sogeti à l’heure eMC 2.0 p59

> Bull PSF entre dans la course SaaS p60

Verizon étend sa toile p61

> Dimension Data publie son baromètre It p62

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Golden i 2010 : priorité à l’innovationLe jeudi 6 mai 2010, plus de 400 professionnels de l’IT se

sont réunis à l’Abbaye de Neumünster à l’occasion des

Golden i Awards & Gala, l’événement IT qui célèbre les

CIO’s de la place. Pour cette troisième édition, le thème

central choisi a été celui de l’innovation au sens large.

Deux prix ont été remis lors de la cérémonie : le Flagship

Award décerné par l’Apsi à la société CETREL et le trophée

du CIO de l’année attribué à Jean Hilger de la BCEE.

Organisé par l’équipe du magazine ITnation et ses partenaires dont l’Apsi, l’événement a ainsi rassemblé toute la communauté IT luxembourgeoise afin de dessiner les contours de l’IT de demain. En ouverture de la soirée, François Biltgen, Ministre des Communications et des Médias, a choisi de revenir sur les efforts réalisés par le Grand-Duché en matière de Recherche et Développement pour rester une des places les plus innovantes d’Europe et ainsi diversifier ses atouts. Education et formation, sont pour lui les clés de la réussite future.

Event sponsors :

Jury organized by :

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32 juIN-juIllet 2010

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1- Claude Lüscher, Eric Busch, Jean Hilger, François Biltgen et Emilie Mounier

2- Martin Buhr, Amazon Web Services Europe

3- François Biltgen, Ministre des Communications

4- Jean-Marc Fandel et Manuel Fisher, CETREL, Apsi Flagship 2010,François Biltgen

5- François Biltgen et Hubert Schumacher, M-PLIFY, coup de coeur 2010 de l'Apsi

6- Claude Lüscher, Président de l'Apsi

7- Jean Hilger, BCEE, ITnation CIO of the year

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AcTuAL ITGOlDeN I

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LuxEMBOuRG sOus LE CLOuD

Martin Buhr, EMEA Business Director chez Amazon Web services, lui a succédé pour partager avec l’assemblée la stratégie IT d’Amazon et

son modèle innovant de cloud computing. Fournisseur de services web depuis déjà 5 ans, Amazon croit fortement au développement

du cloud à Luxembourg et à ses opportunités pour la place. Avec les années, cette dernière a mis en place un nouveau business

model qui permet entre autres de transformer coûts fixes en coûts variables. En étant une des premières compagnies à proposer un

« pay per use system », Amazon offre des services modulaires, flexibles et à coûts réduits.

LE CIO DE L’AnnéE

Après un vote du jury composé de membres de l’Apsi et d’ITnation, le prix du « CIO of the Year » a été remis par François Biltgen à Jean Hilger, senior Vice-Président de la Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat pour son parcours et sa recherche constante d’innovation. Il succède ainsi à Thierry Delroisse, CIO de Dexia-BIL, élu en 2009.

Première institution financière fondée à Luxembourg, la BCEE compte près de 1800 employés dont 160 dédiés à l’IT. Elle a récemment mis en place un vaste programme de

transformations IT importantes via son implémentation du logiciel GEOs en partenariat avec IBM. Amorcé en septembre 2009, le projet devrait durer 2 ans.

34 juIN-juIllet 2010

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une nouveauté de cette année, quatre autres CIO’s ont été distingués par le public via les quel-que 490 votes enregistrés sur le site d’ITnation : Yves Baguet de Clearstream services, Eric Mansuy de RBC Dexia, Manuel Fischer de CETREL et Jean- Marc Verdure d’EFA.

un LEADERsHIP InnOVAnT

Les membres de l’Association des Professionnels de la société de l’Information (Apsi), se sont mis d’accord sur un top cinq des projets présentés les plus créatifs : Telindus, My Official story, CETREL, M-PLIFY et Arianesoft, toutes reconnues pour leurs qualités d’innovation.

Le « Flagship Award 2010 » a finalement été remis par Claude Lüscher, Président de l’Apsi, à la société CETREL. Pour la première fois, le prix du « coup de cœur » du jury, a également été attribué à M-PLIFY. En 2008, c’est Odyssey Financial Technologies qui a remporté le prix et en 2009, Microsoft était désigné gagnant pour ses efforts en matière d’IT Green.

nETWORkInG GALA

suite à cette cérémonie, les invités ont pu profiter du cadre splendide de l’Abbaye de neu-münster. Ils ont ainsi pu se rencontrer et échanger dans des espaces de relaxation fournis par les sponsors de l’événement. Dégustations de vin, de bière, de champagne et de pâtisseries marocaines étaient au programme.

Photos luc Deflorenne

juIN-juIllet 2010 35

Page 36: ITnation #25 - juin 2010

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Page 37: ITnation #25 - juin 2010

BgL BnP Paribas, un nouveau départ pour l’infrastructure iTLors du Forum Infrastructure d’ITnation, Pascale Wolfe, Chef du département IT Infrastructure et Opérations de la banque a expliqué le modèle d’infrastructure IT agile mis en place chez BGL BNP Paribas pour relever les challenges de demain.

La BgL, une institution presque centenaire, avait entrepris il y a déjà 15 ans un programme de transformation majeur en it, Carat, dont les deux premières lettres de l’acronyme voulaient dire Competitive advantage. C’était déjà, à l’époque, l’expression du sentiment que l’it pouvait jouer un effet de levier important.

Malgré une infrastructure Mainframe orien-tée, peu souple, le programme CARAt visait à trouver les nouveaux outils qui pouvaient apporter des réponses plus rapides aux chan-gements métiers. Il a permis l’introduction du Client/Serveur, des premières machines unix, la construction d’une architecture object orientée, l’arrivée de java pour le dévelop-pement, la sélection de package dont triple’A pour la Banque Privée, le déploiement de programmes web, etc. un programme que bien des entreprises ont connu avec l’avène-ment de la technologie.

au fiL dE L’Eau

en 2000, la BGl fusionne avec Fortis Banque et détache les lettres BGl en 2005. C’est l’ère de la globalisation. les challenges deviennent internationaux et les fusions des entités se traduisent par les fusions de systè-mes, de process, d’organisations… jusqu’en 2008 où la crise frappe le secteur. en 2009, c’est BNP Paribas qui acquiert les deux tiers de BGl et l’etat qui conserve l’autre tiers. le nouveau programme industriel est dévoilé et le plan It se retrouve au centre névralgique de la société BGl BNP Paribas.

« Nous possédons deux datacenters pour sup-porter nos différentes activités, explique Pascale

Wolfe, l’un au Kirchberg, l’autre en Centre-Ville. Nous avons construit une factory pour déter-miner les standards de station de travail, de réseau, de composants, pour les aligner sur les process en It. Comme nous sommes devenus à nouveau plus local, nous avons dû relier les nouvelles entités dans le monde bancaire, mais aussi pour d’autres entités légales où BGl joue plutôt un rôle de hoster. Nous avons aussi dû améliorer nos réseaux vers Paris ou londres et intégrer nos activités locales dans un modèle international. »

le but de la manœuvre est clairement de donner de l’agilité au business pour lier ou délier, augmenter ou réduire les rapports en fonction des évolutions des conditions d’exé-cution du métier. Pour cela des briques ont été identifiées : « C’est la partie BGl qui va soutenir les activités de banque privée, de Corporate Banking et les fonctions globales. l’activité fonds est elle transférée sur les sys-tèmes de BP2S, ce qui concerne près de 300 employés. De l’autre côté, ce sont 700 personnes qui rejoignent l’ex-BGl. »

Lucky star

« Finalement, nous sommes assez chanceux, car nous avons suffisamment de place dans nos datacenters pour étendre nos capacités,

grâce à la virtualisation que nous avons mis en place par le passé. Mais nous restons néan-moins attentifs à l’externalisation du facility management de cette activité de centre de données. » en effet, avec le projet de trans-formation du Centre Hamilius par la Ville, BGl BNP Paribas pourrait être affectée et une mise à niveau sera réalisée au préalable.

« Nous connectons de nouvelles entités, de nouvelles personnes et nous déménageons à l’It dans un nouveau bâtiment au Kirchberg, dit Pascale Wolfe, ce qui implique 500 person-nes. Nous pouvons dès aujourd’hui supporter le nouveau business grâce à la virtualisation en Wintel et unix, nos blades, et la virtualisa-tion du réseau. Nous nous devons d’avoir une architecture forte : quatre architectes s’occu-pent de cette mission d’évolution rapide et contrôlée. Nous développons un modèle qui s’appuie sur le security model de BGl, l’utilisation de standards, etc. Nous mettons en place une workstation standard pour les activités BGl et une workstation standard pour les activités BPl. un domain architect, référent dans son expertise veille sur l’ensem-ble de son périmètre et les solution architects mettent en place les bonnes pièces du puzzle pour construire la solution. »

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AcTuAL ITINFRAStRuCtuRe

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Thierry Fromes, Country Manager de Microsoft Luxembourg

Lancement de BPoS à LuxembourgPrésentée lors de l’ICT Spring les 15 et 16 avril, la Business Productivity Online Suite (BPOS) de Microsoft est particulièrement intéressante pour le marché des PME luxembourgeoises. Microsoft met pour cela à disposition des entreprises une combinaison d’applications de communication et d’outils collaboratifs stars tels qu’Office Sharepoint Online, Exchange Online, Office Live Meeting et Office Communications Online. Le système fonctionne sur base d’un abonnement aux services online hébergés par Microsoft et ensuite revendus par des partenaires tel tecsys IT-HAUS, partenaire officiel du projet et premier intégrateur à Luxembourg à proposer cette offre. La France et la Belgique ont été des pays pilote en Europe et BPOS était déjà disponible en Allemagne depuis quelques mois permettant à tecsys d’affiner son expertise.

« Microsoft a répondu à une demande du marché, explique thierry Fromes, general Manager de Microsoft Luxemburg. de plus en plus d’entreprises veulent les dernières nouveautés en matière d’it, mais de préférence sans devoir faire d’upgrade ni de processus de déploiement ou de migration complexe qui écartent leurs informaticiens de projets plus stratégiques. elles veulent des coûts parfaitement prévisibles et exigent aussi plus de sécurité et de disponibilité. » BPOS s’adresse autant aux petites entités (dès 5 utilisateurs), qu’aux grosses entreprises ayant plus de 100.000 employés. « On cible particulièrement les PMe, qui forment la base du tissu économique européen et qui ont tout à gagner avec ce type de services. elles peuvent se concentrer sur leur business en toute sécurité », ajoute thierry Fromes.

38 juIN-juIllet 2010

AcTuAL IT ClOuD

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Michael Mossal, Executive Director de tecsys IT-HAUS

fLExibiLité Et productivité oN LiNE

les petites comme les grandes entrepri-ses peuvent donc à présent disposer d’un ensemble de services comme l’e-mail, l’agenda, le partage de documents, la ges-tion de l’environnement de travail, l’archivage offline… tout cela avec l’assurance de ne pas devoir les supporter sur leurs propres ser-veurs puisque Microsoft les héberge depuis ses propres centres de calcul. Chacun des composants de Microsoft BPOS peut être acheté séparément ou en tant que suite com-plète. le prix maximum pour l’ensemble des services culmine à 8,52 euros par mois et par utilisateur. Avec les différentes options propo-sées, les employés pourront collaborer plus efficacement, converser en direct, faire des recherches documentaires et échanger des documents plus facilement sur PC, mobile ou avec un simple Browser Web.

« les travailleurs auront également la possibi-lité de se consituer en équipes réduites pour mettre en place des sites intranet destinés à des projets plus spécifiques et de mettre en commun des documents et travaux de groupe via ces sites. Avec le système BPOS, tous les utilisateurs sont protégés contre les spams et autres malwares et peuvent s’envoyer des messages confidentiels sans

problème étant donné que les mails sont gardés dans des datacenters sécurisés. le « disaster recovery » est aussi rapide que lors-que l’on se connecte de nouveau sur son service mail », précise thierry Fromes.

uNE suitE profEssioNNELLE compLètE Et fiabLE

la solution peut également être adoptée de manière hybride. « une des particularités de la solution d’hébergement de Microsoft est que les clients ne sont pas obligés de choisir entre un logiciel on location ou un logiciel de type service hébergé, ils peuvent opter pour une combinaison des deux et sont ainsi à même de profiter des avantages des deux approches », explique encore thierry Fromes. Pour tecsys, BPOS est la meilleure combinai-son pour toute entreprise désirant à la fois réduire ses coûts It, augmenter sa produc-tivité et rester à la pointe de la technologie. « les coûts sont aussi transparents et pro-grammables que ceux liés au téléphone ou à l’électricité », continue Michael Mossal, exe-cutive Director chez tecsys luxembourg.

Surfant sur la tendance grandissante du cloud computing, la solution de Microsft se veut novatrice et en avance sur son temps. De son côté, tecsys voit dans les services

cloud comme BPOS, un changement de paradigme révolutionnaire pour les end-users et les départements It. « Chaque It va devoir faire face au challenge de devenir un fournisseur de cloud interne parce que les services It seront dans le futur de plus en plus confrontés à la pression des services cloud externes », complète Michael Mossal. « Bien sûr il y a des craintes au niveau sécurité qui peuvent subsister. Pour répondre à cela, les fournisseurs de services cloud comme Microsoft sont en train de passer beaucoup de temps à remplir les critères pour obtenir les meilleures certifications comme FISMA, ISO27011 ou SAS70. Ce haut niveau de sécurité combiné avec des services internes de qualité et des coûts réduits, vont sans doute réduire les barrières. On appelle ça le « syndrome Blackberry » : les Black-berrys ont dû être reconnus par la CSSF car il y avait une forte demande et une pression des consommateurs pour ces produits », poursuit Michael Mossal. « Des services cloud comme BPOS vont créer des modèles de business totalement nou-veaux. C’est une vraie opportunité pour le luxembourg tous secteurs confondus », conclut thierry Fromes.

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Jean-François Mairlot, Department Manager Product & Solutions TelindusLuxembourg

Telindus déploie une infrastructure as a ServiceActeur reconnu dans le monde de l’intégration de systèmes à Luxembourg, Telindus franchit à nouveau un pas vers le one stop shop, en passant par le nuage.

« nous possédons de nombreuses références d’assistance ‘on premises’ chez nos clients depuis des années, revient Jean-François Mairlot, departement Manager Products and Solutions de telindus Luxembourg. Or jusqu’à présent, nous n’avions que peu de solutions pour hoster des services en nos facilités. » avec l’arrivée de LuxConnect, qui s’est construit dans un esprit d’expertise au service du tissu commercial des providers nationaux, telindus a entamé la démarche de répondre aux nouveaux besoins de ses clients en offrant une solution granulaire de on-site jusqu’au cloud computing.

iaas pour répoNdrE aux ENjEux dE dEmaiN

« Nous avons interrogé nos clients sur leurs difficultés actuelles. Ils font face aux enjeux de la mondialisation, à une compétition accrue et à l’importance du canal de business qu’est internet. Ces sociétés veulent se rendre agi-les pour se repositionner plus rapidement en fonction des conditions du marché. Or pour un It manager, s’engager sur une infrastruc-ture qui aura un cycle de vie de 4 ans ne permet pas de s’adapter avec l’agilité que le business requière. » un état général cer-tes, mais qui permet de décliner des pistes. Dans ce sens, le Cloud Computing libère des contraintes et permet de réagir plus vite aux situations changeantes. « Pas d’investisse-ment, pas de Capex et une offre On-demand, qui s’adapte à la charge, voilà l’ambition de notre programme. » De plus l’effet crise a poussé les ardeurs à faire plus avec moins et remettre au centre de l’entreprise ses acti-vités cœur. « Il y a un an, nous avons évalué le

potentiel offert par luxConnect et aujourd’hui nous disposons de notre salle de 300 m2 à Bettembourg. Nous avons défini un business case et les axes stratégiques voulus puis entamé la phase d’implémentation. en avril, nous avons mis en production notre premier client dans cette installation. »

Datacenter granulairela démarche de telindus est originale car granulaire. D’une part, telindus ne refusera pas une offre de housing classique mais qui tirera aussi profit d’une combinaison avec le statut d’opérateur de télécommunications de ses alliés du groupe, tango et Belgacom. l’offre qui devrait se montrer assez phare, c’est l’IaaS, l’Infrastructure as a Service. « Nous avons mis en commun toutes les best practices que nous proposons à notre clientèle pour les emballer dans des VM (Vir-tual Machines). Ainsi, nous pouvons aller de l’intégration on site, à la livraison d’IaaS de base, mais aussi vers un IaaS avec un sour-cing géré. » en l’occurrence, telindus propose

plus que vraisemblablement sur les choix technologiques qu’elle préconise on site chez ses clients, une VM qui peut aussi accueillir des services comme un MS exchange, SQl, Sharepoint, de la gestion documentaire, du collaboratif, etc. Ce sont les services en plus. Voulant aussi proposer encore mieux, telin-dus a porté en SaaS ses deux produits de gestion d’entreprise, Gesall (accounting) et Apsal (Payroll) dans son cloud.

« Notre investissement pour cette IaaS est conséquent et dépasse les 700.000 euros en racks, serveurs, uPS… Nous sommes aussi prêts à accueillir des partenaires qui vou-draient porter leur solution sur notre IaaS. » Dans ce contexte, telindus offre une nouvelle originalité avec cette IaaS maîtrisée locale-ment, supervisée à luxembourg, virtualisée avec les standards du marché (préconisés par l’intégrateur) sur une infrastructure tech-nologique éprouvée et robuste.

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Alain Piquet, Partner KPMG Luxembourg

Le BPo Bancaire : des bonnes intentions aux réalisations concrètes ?Le BPO bancaire peut-il se concrétiser à Luxembourg et permettre à un groupe de banques de se greffer sur un noyau de services communs ? Après une étude conduite à l'initiative d'une banque de la Place grand-ducale et suivie par six autres institutions, KPMG Luxembourg constate que les initiatives BPO ont certaines difficultés à se concrétiser à l'heure actuelle.

Cueillies par la crise, de très nombreuses banques, et évidemment aussi à Luxembourg, cherchent de nouvelles idées pour contraindre les coûts, trouver de l'agilité, obtenir un meilleur time-to-market, etc. dans le paysage, l'externalisation a fait preuve depuis des années d'effets de levier sur certains de ces aspects, passer à la vitesse supérieure pourrait-il être possible ? Cette voie, c'est le BPO, le Business Process Outsourcing, où l'externalisation (ou la mutualisation) de process métiers complets. dans le cas de la banque, nombreux sont ces processus à peu de valeur ajoutée pour la banque ou ses clients, qui sont répétés inlassablement dans chaque institution.

tabLE roNdE bpo

Septembre 2009. une banque de la Place mandate KPMG pour évaluer la faisabilité d'une mise sur pied d'une entité BPO pour le monde bancaire luxembourgeois. Cette banque venait en effet de se doter d'un nou-vel environnement It et avait adapté cette plate-forme aux exigences locales. « D'autres banques, qui hésitent avec la crise à migrer leur système It, seraient-elles intéressées à se greffer sur la plate-forme state-of-the-art nouvellement montée ? » telle était la question que KPMG avait à embrasser.

l’informatique, voire les back-offices de cette banque, qui a des activités en Banque Pri-vée, Banque dépositaire et dans les marchés, pouvaient-ils servir de point de départ à une

initiative de mutualisation ? « Nous avons réuni lors d'une première séance pas mal de ban-quiers autour de la table pour valider s'il était possible de les fédérer autour d'un modèle commun », explique Alain Piquet, Partner de KPMG luxembourg. Rapidement, un premier constat est posé : la partie Back-Office d'une banque est-elle tellement différente d'une enseigne à une autre et apporte-t-elle une valeur unique et incontournable ? la réponse fut clairement non. « Si elles devaient redéfi-nir leurs forces, les banques le feraient sur la qualité de la relation qu'elles ont avec leurs clients, sur la qualité de leurs produits, etc. »

busiNEss casE bpo

KPMG entame alors la constitution d'un Busi-ness Case qui passe par la présentation du

concept à une quinzaine de banquiers, CeO ou COO, de banques moyennes (de 100 à 500 personnes) et d'horizons et nationalités multiples. Après avoir planté le décor, les banquiers admettent l'incertitude régnant tant sur les coûts que sur les revenus ou même les aspects réglementaires à venir. Cela suf-fit-il pour créer l'opportunité de la constitution d'un nouvel acteur BPO ? les spécialistes de KPMG retracent les modèles de sourcings, depuis le Package (fonctionnalités mutuali-sées) à l'offre ASP (hébergée) en passant par les PSF. À la croisée des chemins, il y a des banques qui défendent une approche Hub (Centre de compétence au sein d'un même groupe bancaire).

« À l'étranger, en Suisse par exemple, le modèle BPO a su faire une jolie percée.

42 juIN-juIllet 2010

AcTuAL IT BPO

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Pourquoi pas à luxembourg. Mais les mar-chés sont différents, explique Alain Piquet. les banques cantonales ou les banques régionales allemandes ne sont pas en compé-tition frontale les unes les autres puisqu'elles s'adressent à un territoire de prédilection. » À luxembourg, la compétition est plus rude : vrai dans le monde de la banque privée. Mais la mutualisation à la Cedel (devenu Clear stream), Cetrel, eFA, a bien fonctionné dans leurs axes et secteurs spécifiques.

faisabiLité : six EN avaNt

Au sortir de cette réunion explicative, six banquiers sur quinze expriment leur souhait à KMPG de démarrer une étude de faisabi-lité sur le BPO bancaire. « l'initial Business Case a démarré le 9/9/2009 se rappelle Vin-cent Köller, Partner KPMG. Il fallait se mettre d’accord sur les principes fondateurs de l’initiative, dont le modèle de gouvernance (une coopérative, certes une PSF, avec quels actionnaires, un GIe, un modèle commercial de Service Provider ). » les premières diver-gences sont alors apparues : les relations avec les maisons-mères en particulier repré-sentaient un frein à la définition d'un modèle à valider.

ensuite, la banque qui avait initié la discus-sion était venue avec un asset, son cœur système entièrement rénové. etait-ce un incontournable ou un choix sur un autre pac-kage pouvait-il être envisagé ? enfin, la partie commune aux ensembles. Sur ces banques, quel est réellement le poids de l'activité en Banque Privée ? Pour certaines, les crédits ou les corporates sont tout autant critiques. le modèle allait-il couvrir cette dimension-là alors que d'autres n'en avaient cure ?

Pour KPMG, les vues et les intérêts des parti-cipants semblent plus diverger que converger. tous sont intéressés par un modèle fédé-rateur, mais rapidement, les espaces de différentiation se montrent aussi importants. « D'un point de vue théorique, cela faisait beaucoup de sens pour tout le monde, d'un point de vue pratique, cela semblait très difficile à mettre en œuvre. Ainsi certaines banques utilisent jusqu'à cinquante autres

applications externes au Core System. leur reporting vers les maisons-mères étant très customisés, qu'allait-on faire de toutes ces dissemblances ? » Oui, la messagerie Swift, le BCP-DRP (continuité et reprise) peuvent être externalisés. Mais cela est déjà possible avec les offres du marché actuel.

« Nous sommes convaincus qu'il y avait un business case pour la constitution d'un BPO

bancaire, mais qu'il n'est pas encore à l'heure du moment. les banques sont en pleine transformation sur leurs prestations, notam-ment pour celles qui étaient dans un modèle offshore et qui entrent dans le moule onshore. Ce changement induira des développements dans la typologie de services. » À ce moment peut-être, il sera à nouveau possible de voir le BPO en tête des préoccupations une piste qui n'est donc pas définitivement enterrée.

Vincent Köller, Partner KPMG Luxembourg

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AcTuAL ITBPO

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Jean Brisbois, Manager chez ISIWIS

ISIWIS redynamise l’e-gestion de documentsISIWIS, une solution avancée de gestion électronique

de documents conçue par Alter Domus, vise à présent à étendre ses activités sur le marché luxembourgeois.

Déjà disponible en mode SaaS, l’outil a été créé sur base des technologies de Microsoft Sharepoint. ISIWIS se

destine à plusieurs secteurs clés du Grand-Duché : banques et assurances, immobilier et bien sûr,

secteur financier. Elle cible également tout particulièrement les pme.

Alter Domus, compagnie internationale basée à Luxembourg, offre son expertise en matière de gestion et d’administration de sociétés depuis déjà de nombreuses années. « En tant que fournisseur de services proposant une solution de gestion électronique de documents externalisée et personnalisée, notre solution aide nos clients à réduire le temps qu’ils passent à réaliser des tâches

administratives pour se concentrer sur leur core business », précise Jean Brisbois, Manager chez ISIWIS.

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AcTuAL IT DOCuMeNt MANAGeMeNt

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Mark Williams, Chief Executive Officer chez ISIWIS

Jean Brisbois, Manager chez ISIWIS

Un focUs très métier

Développée en partenariat avec des experts issus des secteurs financier, juridique, nota-rial ou encore de l’administration, la solution ISIWIS est centrée sur le business et a été conceptualisée sur base des expériences de travail de ses créateurs. « On a répondu à une demande émanant du marché et créé un outil adapté à nos besoins et à ceux de nos clients. Il est flexible et déclinable faci-lement à d’autres secteurs. C’est là un de nos avantages clés, on connaît le business et ses réalités de l’intérieur », explique Mark Williams, Chief Executive Officer d’ISIWIS. « On a choisi Sharepoint pour sa facilité d’utilisation et parce que beaucoup de nos collaborateurs l’utilisaient déjà », continue-t-il. Grâce aux fonctions collaboratives, l’entre-prise qui adopte la solution d’Alter Domus va ainsi organiser des espaces de travail sécuri-sés, disposer d’un accès à l’information 24h sur 24 et 7 jours sur 7 et stimuler la collabo-ration de ses employés.

i search, i work, i share

Après plus de cinq années d’expérience dans la mise en œuvre de solutions de gestion électronique de documents pour différents domaines d’activités, ISIWIS propose un choix complet de services de support allant de l’implémentation à des programmes de formation individualisés ou encore une assistance tant fonctionnelle qu’administra-tive. L’outil facilite le travail en équipe via des annonces et des tâches à accomplir en plus du contrôle des versions. « Le produit est par-ticulièrement utile pour les auditeurs qui ont besoin d’un accès à distance à leur intranet et à leurs informations clients. Le contrôle de l’information est également facilité, les employés ont accès à certaines parties ou à toutes selon la décision prise par le Mana-gement », souligne Jean Brisbois.

L’application étant hébergée, ISIWIS per-met en outre de limiter les dépenses en termes d’infrastructure informatique et offre la possibilité de partager rapidement fichiers et informations ainsi que de suivre les

modifications des documents grâce à un simple processus de suivi de versions. Une option d‘archivage via un plan de clas-sement associé à des restrictions d’accès est également proposée. « Pour résumer, l’application possède différents avantages, sans compter sa flexibilité et son coût avanta-geux, elle engendre à la fois une centralisation de l’information, une traçabilité des versions et un audit permanent des documents, ce qui permet de créer des rapports sur base de l’historique de ces derniers. Toute com-pagnie, quelle que soit sa taille, peut enfin contrôler le circuit de ses informations du début à la fin », termine Mark Williams.

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AcTuAL ITDOCuMeNt MANAGeMeNt

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Stefan Herrlich, SVP Sales EMEA de Siemens Enterprise Communications

Sen libère la communicationdans le monde de la connectivité, les experts et les clients réclament une plus grande transparence sur le réseau. ils veulent en finir avec ces « old-fashioned proprietary siloed » assets. réseaux, applications, OS, hardware, systèmes… qui ne se parlent pas, pénalisent la transformation pour le futur, etc. « On a cru qu’avec l’iP la question se règlerait, explique Stefan herrlich, SVP Sales eMea de Siemens enterprise Communications. Mais dans bien des cas, cela n’a pas été aussi évident. » aujourd’hui, les succès passent par l’iP et le restart from scratch qui se produit est à base d’iP. toujours. avec Open Communications, Sen tente l’approche et libère les communications des contraintes du passé.

ip au miLiEu

Avec cet IP partout, en fait plus rien n’est réellement propriétaire. l’ouverture est une constante et pour Siemens enterprise Com-munications, qui est aussi le fruit de la fusion des talents en communication du groupe Siemens et d’enterasys, acquise par the Gores Group, elle est aussi une promesse. Débloquer le potentiel des réseaux est donc une réalité pour la voix, les données, la vidéo, les applications…

« Nous constatons plusieurs tendances dont une très claire, dit Stefan Herrlich. les clients ne souhaitent plus acquérir un produit, mais recou-rir à un service qui est associé à un produit. » C’est ainsi qu’en associant les technologies de SeN et des prestataires de services en connec-tivité ou en réseau, le client peut souscrire à un service plus fluide et plus transparent. « Nous entrons de plus en plus dans un modèle de coopération avec des sociétés comme t-Sys-tems, Bt, Verizon ou IBM… »

iNtéGratioN au coEur du procEssus métiEr

la seconde tendance renforce cette première constatation : il y a un besoin plus important d’une intégration des moyens de communi-cation plus étroite dans les business process des clients. Ainsi avec les CRM et autres outils de front-office, les technologies permettent de construire au-dessus des workflows des passerelles de communication qui accélèrent ces process. Ainsi dans une banque, un appel entrant n’est pas qu’une seule identification d’un client, mais permet aussi une approche plus proactive qui associe le client avec un set de produits disponibles pour cette personne en particulier. Dans l’assurance, la collecte de plaintes ou de déclarations de sinistre liées avec les étapes déjà enclenchées par d’autres collègues, augmente la satisfaction du client final et le taux de conclusion des dossiers, ce qui signifie aussi le coût du traitement du dossier. les nouvelles communications per-mettent ce genre d’approches end-to-end.

« Nous voyons aussi le multimédia, le vidéo conférencing et la mobilité, comme facteurs de développement pour nos solutions, ajoute jean-François terminaux, Managing Director luxembourg de SeN. Nous avons à luxem-bourg de très nombreux clients qui comptent sur nous, à long terme, pour les aider à rafraîchir leur infrastructure et les emmener vers une Voice on Demand approach. » Il ne s’agit pas que d’implémenter une solution de conférence téléphonique ou vidéo pour évi-ter des voyages… Il s’agit d’agir globalement avec un client. les communications unifiées ont leur contrepartie : elles nécessitent des partenaires fiables.

tant auprès des institutions publiques euro-péennes, dont la Commission ou la Cour de justice, chez les plus petites PMe’s qui ont les mêmes besoins que les grands comptes ou chez ArcelorMittal, client IP historique de SeN, ou le Foyer via enterasys… les portes des communications sont aujourd’hui plus que jamais… ouvertes.

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AcTuAL IT RéSeAuX

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Une nouvelle expérience cisco sans frontièreFin mars, le groupe Cisco a annoncé le lancement mondial de son « borderless network », une architecture de réseaux sans frontière pour une communication fluide et sécurisée en modes sans fil. Il permet aussi une gestion avancée de la consommation d’énergie à l’échelle de l’entreprise et un fonctionnement optimisé des applications vidéo.

« On a répondu à une demande du marché, les frontières entre travailleurs et particuliers s’estompent de plus en plus. Les mêmes outils sont souvent utilisés à la maison comme au bureau et les employés veulent pouvoir les utiliser de la même façon », explique romain Siebenaler, Country Manager de Cisco à Luxembourg. en lançant des nouvelles solutions d'accès sans frontières (Borderless access), la composante clé du Borderless network, Cisco souhaite avant tout offrir à ses clients une toute nouvelle expérience multimédia. grâce à la souplesse tarifaire, aux capacités vidéo, environnementales et à la sécurité des nouvelles solutions Borderless access, les entreprises peuvent désormais adopter des modèles opérationnels flexibles tout en étendant progressivement leur champ d’action.

« Grâce à cette architecture, Cisco rassemble les applications vidéo ainsi que les services d’optimisation de la consommation énergé-tique et de la sécurité des réseaux dans des environnements de routage, de commutation, de communication sans fil et de sécurité for-mant conjointement une solution complète de réseaux sans frontières », indique encore Romain Siebenaler. Flexible, global et inno-vant, ce réseau du futur ouvre donc la porte à plus de possibilités de travail à distance et de liberté pour les employés.

trois chEvaux dE bataiLLE au GraNd-duché

Présent depuis une douzaine d’années à luxembourg, Cisco se divise en trois grands domaines d’activité : les datacenters, la col-laboration et le borderless network. « Notre philosophie depuis des années est de suivre les évolutions du marché et de faire évoluer nos façons de travailler, de vivre, de jouer

et d’apprendre. Au-delà de la question de la mobilité, on doit pouvoir être accessible partout et tout le temps et consulter ses données sur n’importe quel outil en toute sécurité. les sociétés vont aussi devoir faire face au fait que les applications ne soient plus uniquement utilisées sur leur propre site, ça représente un vrai challenge pour l’It. Cette transition va sans doute à terme fortement limiter le déploiement de solutions on loca-tion. Chez Cisco, on pense que le réseau est la base de ces nouvelles façons de com-muniquer », ajoute-t-il. Connecter quiconque, n'importe où, à l'aide de n'importe quel périphérique, à n'importe quelle ressource, de façon sécurisée, fiable et transparente, telle est la mission des solutions Cisco.

iNNovatioN EvErywhErE

une de ces solutions est "Cisco telePresence". le système de visioconférence de très haute qualité de l’équipementier permet de recréer une expérience de communication en face-à-

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AcTuAL IT CONNeCtIVIté

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Romain Siebenaler, Manager de Cisco à Luxembourg

face et offre la possibilité de collaborer comme jamais auparavant. Déjà disponible dans le volet Business de Cisco et mise à disposition dans des salles publiques, elle sera proposée aux particuliers du Grand-Duché dans un futur proche. utilisé en interne depuis plus de deux ans et déjà installé dans plus de 650 salles, la telePresence a ainsi permis à Cisco de réduire son budget voyage de près de 230 millions d’euros ! « un seul bouton est utilisé et tout se fait en un seul clic. c'est à la portée de tout employé », souligne Romain Siebenaler.

De nombreux domaines d’activités peuvent être intéressés par les fonctionnalités offertes par cette solution end to end : santé, secteur public, industrie… Ainsi, Cisco telePresence fait déjà partie intégrante de la nouvelle plate-forme technologique de télémédecine de Cisco : "HealthPresence". les patients peu-vent ainsi consulter médecins et cliniciens à distance dans le cadre de « téléconsultations » qui soutiennent très largement la comparaison avec une « véritable » visite chez le médecin. Cisco combine à cet effet deux technologies innovantes de son arsenal de solutions « colla-boratives » numériques : Cisco telePresence, gage de vidéocommunications alliant quali-tés sonore et visuelle de très haut niveau, et Cisco unified Communications, qui intègre et harmonise les différents processus de com-munication au sein d'une organisation.

« Presque tout le monde a une télévision haute définition, une des applications imaginées pourrait être la surveillance des personnes âgées qui seraient alors connectées à un centre d’appel et seraient à même de poser certaines questions à distance, cela permettrait un suivi facilité des personnes et sans doute de réduire certains séjours inutiles à l’hôpital », ter-mine le Country Manager de Cisco. « D’ici trois ans, on prévoit un impact majeur de la vidéo. 65 % de nos transferts se font d’ailleurs déjà via vidéo ». un monde de possibilités s'offre à présent aux adhérents Cisco.

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Yves-Olivier Detillieu, Business Development Manager

Jean Cheffer, Technical Manager

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anS, opérateur WDM sur la placeANS, société active dans le monde du réseau, présente en Belgique, France, Espagne et Luxembourg, vient d’obtenir sa License d’opérateur télécom auprès de l’ILR fin 2009. ANS peut désormais étendre son portefeuille d’offres et propose une nouvelle solution globale (incluant la fibre) de multiplexage de fibres optiques WDM 100% passive pour répondre à une demande grandissante du marché, Grands Comptes ou PME. ANS est déjà actif depuis sa création dans le monde du WDM avec des solutions actives.

Fondé en 96 à Luxembourg, l’intégrateur s’illustre principalement dans deux domaines d’activités principaux : la vente, la location, le rachat et l’entretien de matériel de réseau (switchs, routeurs etc.) des plus grandes marques (Cisco, hP, 3Com, nortel, Juniper, …) et l’intégration de solutions dans le monde du réseau. indépendant, anS est néanmoins partenaire et distributeur des produits raritan, Lantronix, Smartoptics, adVa, transition, Westermo, MrV, rubytech, adder…

Grâce à l’obtention de sa license d’opérateur télécom, ANS luxembourg a la possibilité de louer de la fibre noire auprès de tous les pro-viders (privés & publics), et, par conséquent, d’offrir une offre globale pour le transfert sur fibre (paire ou simple brin de fibre) de tous types de données (Gb eth, 10Gb eth, Fiber Channel 1,2,4,8 Gb, …)

uN portfoLio à La cartE

« la solution proposée, 100% passive (pas d’alimentation électrique) est largement plus simple, plus fiable et moins onéreuse qu’une solution active généralement proposée de nos jour. elle permet donc aux entreprises de tou-tes tailles de réaliser leurs liaisons inter-site(s) facilement et sans nécessité de budgets consé-quents, quelle que soit l’ampleur des besoins », explique Yves-Olivier Detillieu, Business Deve-lopment Manager chez ANS. la solution se base généralement sur de la fibre noire louée auprès de sociétés tels que : Coditel et lux-Connect, et a déjà été installée au luxembourg avec succès dans des banques, des bureaux

d’assurances et des administrations publiques. en option, ANS peut également implémenter de l’encryption selon les besoins.

« C’est une solution fiable, stable et qui offre facilement des opportunités d’évolutions en fonction des besoins. C’est donc une offre complète mais souple.

Nos services vont de l’étude préalable des besoins (ou de la situation existante) au moni-toring, ce qui permet à nos clients d’avoir un seul et unique interlocuteur », précise jean Cheffert, technical Manager au sein du groupe ANS. l’adoption de ce nouveau mode de multiplexage se fait en plusieurs étapes : le diagnostic et l’analyse des besoins, la réali-sation d’une solution sur mesure et, bien sûr, son implémentation complète (en ce compris la maintenance).

ANS gère les besoins en fibre noire, le matériel et la maintenance, ce qui en fait l’interlocu-teur unique pour le client sur l’ensemble du processus. « Grâce à cette évolution vers

le passif, le WDM (CWDM et DWDM) n’est plus un luxe mais est une solution abordable pour toutes les entreprises quel que soit la taille de leurs besoins », termine Yves-Olivier Detillieu.

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AcTuAL IT teleCOM

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Jean Cheffer, Technical Manager

Information Security is our passion.

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Martin Fink, VP Business Critical Systems

hP lance le Mission critical computing ouvert et tout en unÀ l’occasion de son Technology@Work, HP a révélé plusieurs sorties dont une première plate-forme convergente et supportant les applications critiques à l’égal du monde mainframe mais dans un environnement ouvert.

alors que l’organisation globale est désormais bien mise en place après l’acquisition d’edS, hP veut tirer de toutes ses richesses l’essence pour un monde ouvert encore plus dynamique avec une infrastructure it qui est en train de converger. « nous accélérons nos efforts en innovation en nous dotant d’une r&d unique dans le monde de l’infrastructure it », a expliqué Jan Zadak, SVP et Managing director d’hP en europe. Cette recherche et développement, hP l’accélère par croissance organique mais aussi par le fruit de ses acquisitions. ainsi, beaucoup d’espoirs sont fondés sur 3Com, le spécialiste de produits de réseau, qui désormais hP, va accélérer la convergence des infrastructures.

et puis HP a récupéré des talents et capitai-nes de l’industrie, dont Dave Donatelli, eVP enterprise Servers, qui vient tout droit d’eMC. « Nous allons dessiner le datacenter du futur et casser cet adage It où l’on dépense tellement en maintenance et ne libère que trop peu en business innovation. » Pour arriver à cette It as enabler, HP place ses ambitions dans les converged infrastructures, éliminant définitive-ment une approche en silos, comme cela a été fait ces 20 dernières années, en infrastructure, stockage ou servers… « Nous allons ramener les choses ensemble », promet-il.

et pour cela, HP commence par les essen-tiels. le constructeur a ainsi standardisé des dizaines d’équipements qui sont inter-changeables peu importe qu’il s’agisse d’un serveur blade, d’une baie de stockage, d’un composant réseau. Par exemple, le ventila-teur est uniformisé dans tous les produits. De même pour l’alimentation électrique,… De quoi simplifier les Spare Parts et la vie du gestionnaire It.

HP compte ainsi challenger les vieilles idées et tenter de casser les préjugés qu’un monde ouvert, standard, midrange… n’est pas adapté aux environnements critiques. Sur base d’HP-uX, de solutions de monitoring et performance (les ex-Peregrine, Mercury, Opsware, Openview), HP motorise une architecture qui va x86 à Superdome aussi tournée dans une approche Future-readiness. « Dans nos nouveaux Integrity, nous promet-tons Rack Once, Wire Once, Power Once, dit Dave Donatelli. Seule HP a ce portefeuille aussi large pour vous emmener vers cette infrastructure convergée pour demain. »

Martin Fink, VP Business Critical Systems, n’a pas hésité à embrayer : « Nous promet-tons plus que 100% de disponibilité, un effort de déploiement réduit de moitié et des gains en consommation énergétique de 30% par cœur. Nous avons une roadmap sur trois générations et garantissons une compatibilité pour une protection de l’investissement parmi les meilleures. »

bto pour LE mEiLLEur

Mais HP est loin aussi de se cantonner qu’à sa propre production d’infrastructure. Avec BtO (Business technology Optimisation), l’âme du service provider revient à grands pas. HP aligne dans une même console stra-tégie, qualité des applications et opérations.

Avec 3Com et tippingPoint, HP est aussi prête à installer un datacenter Cisco-free, sans obligation de combinaison monoven-dor non plus. l’heure est à l’ouverture et la convergence… et HP veut le prouver : elle organise des transformation Workshops avec sa branche technology Services pour monter autre chose qu’un slideshow. Y compris pour le voyage vers le 100% Private Cloud où la société revendique 50+ références.

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Joe Tucci, CEO EMC

eMc embrasse le private cloudMoment charnière pour EMC lors de sa grand-messe annuelle EMC World à Boston. Le virage vers le cloud computing n’aura jamais été aussi prometteur. Il y a ceux qui en parlent, qui en rêvent, qui n’y mettent qu’une couche cosmétique… À l’opposé, EMC a en ses mains tous les atouts pour le faire.

L’entreprise bostonienne dont la baseline est « Where information Lives » est complètement dans l’air du temps. elle s’est dotée d’atouts majeurs en 2003 (Legato, documentum et VMware) sans cesse renforcés par les arrivées de rSa, avamar et la très convoitée data domain, qui aujourd’hui la porte d’emblée au cœur de la tendance Cloud.

C’est avec sérénité que joe tucci, CeO de eMC, a inauguré ce franchissement stratégi-que pour le géant de l’infrastructure It. Seules quelques compagnies dans le monde ont autant d’atouts en mains pour aborder cette transformation avec confiance : stockage et infrastructure de centres de données, virtua-lisation – élément omniprésent et essentiel des couches du Cloud Computing, sécurité, management… tout est là, il n’y avait qu’à se baisser pour ramasser les doux fruits tombés des nuages.

LE voyaGE vErs LE privatE cLoud

« Nous continuons à dépenser largement en recherche et développement autour du Cloud Computing, a revendiqué joe tucci, lançant ce « voyage vers le private cloud ». Car pour le constructeur, le Cloud n’est ni une finalité ou une solution bonne à tout pour les clients. C’est un chemin, sur lequel il faut s’engager : « maintenant », clame le slogan. « en 2010, 1,2 Zettabyte (1021) d’information sera créé sur la terre. et vous savez à qui la faute ? À vous et à moi », dit joe tucci. Citant l’ima-gerie médicale, les vidéos et images créées dès les appareils mobiles, le broadcating sur internet… comme facteurs accélérants. « Nous avons besoin d’une nouvelle approche

et la seule façon est d’entrer dans le Cloud aujourd’hui. »

Selon eMC, les datacenters actuels sont fia-bles, sous contrôle, sécurisés… mais sont toujours composés d’éléments infrastruc-turels multiples et incompatibles. le Cloud peut changer la donne et libérer une nou-velle dynamique, plus flexible, à coût juste et à la demande. Pour cela, eMC ne veut pas faire table rase mais homogénéiser le tout au départ d’un Cloud OS, qui est vSphere de VMware. « Des milliers de private clouds sont en constitution », dit joe tucci.

cLoud as a choicE

Avec toute cette tendance, eMC croit à une verticalisation du Cloud où les clients composeront avec des pièces de nuages en fonction de leurs besoins applicatifs, métiers, techniques, citant ici des éléments comme SAP, Oracle, Microsoft ou même la soeurette Mozy (Online Backup) de la famille eMC. l’entreprise promet donc le choix, le contrôle et l’efficacité dans le Cloud Com-puting, ce que personne d’autre n’offre pour le moment, notamment sur les questions de choix : « Nous laisserons aussi le choix dans les serveurs et dans le stockage », dit le CeO. une ouverture assez nouvelle pour la

famille Box du constructeur, mais les temps changent... « Dans les services financiers, la plupart des banques possèdent ces main-frames, ces fermes unix et tout le set de ces x86… Nous voyons le monde x86 grandir bien plus vite que les autres et que les appli-cations sont aujourd’hui prêtent à bouger vers cet environnement qui est devenu plus robuste et plus fiable. » le Private Cloud le permettra.

vpLEx sort du NuaGE

Pour Pat Gelsinger, Président produits d’eMC, le voyage Private Cloud est à enta-mer maintenant car la pression sur les coûts It et les volontés d’augmenter la qualité de services n’ont jamais été aussi fortes. C’est l’annonce du lancement de VPlex qui sera à retenir. Cette technologie permet une mobi-lité des données inégalée grâce à un cache avancé dans les appliances, une approche assets-aware, et une cohérence du cache active-active. « la distance n’est plus une barrière. » Du coup, eMC a décliné en quatre produits sa famille VPlex : une version ‘local’, pour le datacenter ; une ‘Metro’, pour un mode synchrone ; une ‘Geo’, pour les gran-des distances en asynchrone ; et une ‘Global’ pour une couverture planétaire… Au final, le nuage rapproche l’It. eMC l’a fait.

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AcTuAL ITINFRAStRuCtuRe

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Le Luxembourg uni pour l’internet de demainLe gouvernement luxembourgeois, soudé derrière les efforts conjugués des ministres Jeannot Krecké (Economie) et François Biltgen (Communications), s’engage pour la constitution d’un internet ultra rapide pour tous à l’échelle nationale.

Ces dernières années, le Luxembourg n’a pas ménagé ses efforts pour la constitution d’une e-economie. Succès dans l’e-Commerce aidant, l’infrastructure iCt grand-ducale s’est nettement améliorée ces dernières années. Conjointement, les ministres Jeannot Krecké et François Biltgen ont annoncé la volonté d’aller plus loin, en constituant un cadre de collaboration inter-opérateurs internet sur Luxembourg qui favorisera la naissance d’un réseau plus rapide, pour tous, citoyens et entreprises.

très bien noté par les agences et instituts de surveillance du secteur pour sa couverture et son taux de pénétration internet (uIt ICt Development Index et Broadband Quality Score par Oxford univ., OCDe), le luxembourg peine plus dans les vitesses de l’accessibilité à l’information par l’internet, se trouvant dans la moyenne basse européenne. C’est sur ce point que les ministres veulent agir, notam-ment en introduisant la fibre optique dans les foyers et entreprises luxembourgeoises.

LEs résEaux, NErfs dE L’écoNomiE

Pour le gouvernement, « les réseaux de com-munications seront le système nerveux de l’économie nationale de demain ». Ceci étant d’autant plus vrai pour un pays qui dépend majoritairement de l’économie des services, de par sa taille, sa position géographique et son histoire. « Si nous n’avons pas ces réseaux de communication en place, nous n’arriverons pas à permettre une diversifica-tion de l’économie nationale », estime l’etat luxembourgeois en somme.

Or, la situation est telle, rigide et contraignante, dans la pratique et la réalité, que le gouvernement

endosse à nouveau son rôle de driver, comme elle l’a fait dans l’infrastructure de datacenters et de connectivité internationale avec notam-ment les bienfaits de teralink et luxConnect, fruits de la volonté nationale de dynamiser ce secteur. Il invite donc les acteurs, historiques et alternatifs, publics et privés, locaux et natio-naux, à mettre en place des initiatives pour l’internet rapide de demain.

Dans la pratique, le gouvernement va met-tre en place un registre national des travaux, pour qu’à chaque fois qu’une occasion dans le génie civil se présentera, une fibre ou une gaine soit embarquée dans ces travaux en voirie, zones industrielles, etc. ensuite, le gouvernement va recenser l’existant dans un registre des infrastructures pour une plus grande transparence. enfin, il va obliger les maîtres d’ouvrage à précâbler les nouveaux immeubles pour faciliter le fiber-to-the-home.

LE Gbits pour tous

Par ces mesures, le gouvernement vise à réduire le coût de l’investissement pour les opérateurs en mettant en place un système efficace et transparent. Si le marché ne prend pas les devants en génie civil de placement

des gaines, les communes et villes pourront aussi elles-mêmes le faire pour améliorer la position internet. une grille devra être mise en place par et sous la supervision de l’IlR pour indiquer le « prix juste du loyer » des installations des tiers pour les opérateurs. Il s’agira de donner les règles du jeu, de façon non discriminatoire. le but est d’offrir à 30% des ménages dès 2013 un accès à l’internet à plus de 100 Mbits et pour tous en 2015. le Gbits est déjà en target pour tous dans la foulée.

À l’instar du réseau de gaz ou d’électricité, le gouvernement voit une infrastructure ICt faite de tubes et de pipelines, à la fois publics et privés, régulés qui assurent le transport et des opérateurs qui commercialisent les ser-vices finaux en toute transparence pour les consommateurs professionnels ou particu-liers. un challenge pour l’avenir de l’économie connectée…

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AcTuAL IT INteRNet

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Luxcloud S.a. lancée par Datacenter Luxembourg et LuxconnectLuxembourg s’est récemment enrichi d’une nouvelle structure dans le très prometteur Cloud Computing. LuxCloud S.A. a ainsi été créée se positionnant comme “un lien manquant dans le paysage du commerce électronique luxembourgeois”. Son ambition est de placer définitivement le Grand-Duché sur la carte Internet internationale.

Datacenter luxembourg, Marco Houwen comme investisseur privé et luxConnect sont les initiateurs de cette nouvelle société « luxCloud S.A. ». « la plate-formes, dont l’usage sera offert d’une façon transparente et non discriminatoire à tout opérateur inté-ressé, permettra le développement en ligne d’un canal de distribution international sur lequel pourront s’intégrer de nombreux servi-ces et logiciels attractifs », précise luxCloud. A l’image d’autres plate-formes comme l’Irish Cloud ou la Dutch Cloud, cette nouvelle société aura aussi pour but de promouvoir et d’attirer les PMe et PMI internationales vers le luxembourg.

le premier Conseil d’Administration a nommé Marco Houwen administrateur délégué et lui a confié la gestion journalière comme directeur (CeO) de la société. “Cette initiative renforcera la position du luxembourg comme référence internationale dans le monde du e-business ”, commente Marco Howen. Cette initiative, née d’une volonté commune de faire du luxem-bourg une place incontournable en matière de nouvelles technologies et d’e-commerce, a été rendue possible par l’évolution favo-rable de l’infrastructure et de la connectivité au luxembourg. les prochaines étapes de développement de luxCloud sont planifiées tout au long de l’année 2010 et on line sur le site de luxCloud

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AcTuAL IT INFRAStRuCtuRe

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l’événement a surtout été marqué par l’an-nonce officielle de la disponibilité d’Azure par Microsoft, la plate-forme de Cloud Computing de l’éditeur de Redmond et de la suite BPOS. Cela a été l’occasion pour thierry Fromes, le General Manager de Microsoft luxembourg de couper le ruban lors de l’événement aux côtés notamment de jan Muehlfeit, Chairman europe de Microsoft Corporation.

« Dans le contexte économique international, il est intéressant de ramener à l’écosystème

traditionnel les nouvelles tendances, a estimé thierry Fromes. le Cloud est une réalité et il aura un impact sur le marché. les clients gagneront en fiabilité, flexibilité mais les opérateurs probablement en complexité notamment en matière de régularisation. Mais je crois que dans tout, il y a une opportunité à saisir. » Ce sont ces opportunités qu’ICt Spring voulait mettre en avant.

« Pour moi le boom du Cloud Computing sera équivalent à celui que l’on a connu par le

passé avec l’arrivée des GuI (Graphical user Interface), dit jan Muehlfeit. Il est certain que cela conduira à une réduction des coûts et à une amélioration de la productivité, tout en libérant la créativité des personnes. Nos chal-lenges actuels restent dans la privacy qui doit être garantie, la fiabilité des back-ups et de la sécurité en général. »

Un coin d’azure dévoilé au printempsC’est à ICT Spring que Microsoft a choisi de lancer officiellement son offre de Cloud Computing, Azure. La première édition d’ICT Spring, au Centre de Congrès de Luxembourg, a connu un très bel auditoire avec de nombreuses interventions et conférences de qualité, dont le ministre Krecké et les Cio’s Yves Baguet (Clearstream) et Patrick Vandenberghe (ArcelorMittal).

des sessions parallèles ont permis d’évoquer les engagements que l’industrie grand-ducale veut prendre afin d’attirer un nouveau potentiel économique iCt. C’est ainsi que la nouvelle cartographie des datacenters et leurs rôles de poumons de l’eeconomie, la criticité de la propriété intellectuelle ou les challenges pour l’internet de demain qui sera iP v6 ont été abordés. La mobilité, la green-it et le commerce électronique ont toujours la cote dans les sujets nationaux alors que le Cloud Computing et l’earchiving poussent au portillon d’un cadre réglementaire qui nécessitera des adaptations à ces tendances actuelles.

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Sogeti à l’heure ecM 2.0Sogeti Luxembourg voit la maturité de l’ECM grandir grâce à l’intégration plus étroite dans le parc applicatif des entreprises. Pour celles qui font un choix radical et mono stack, les gains en productivité peuvent être très importants.

Malgré un contexte économique global difficile, Sogeti à Luxembourg a maintenu une croissance à l’échelle locale de 7% à effectif stable (470 personnes). Cette croissance en 2009 est due au bon comportement dans le secteur public (2/3 des activités) et aussi dans le secteur privé. « Le marché de la gestion des infrastructures s’est bien comporté car il est souvent lié à un plan pluriannuel, estime alain gena, department Manager aS Luxembourg - head of Public Belux de Sogeti. Les métiers du développement ont connu une coupure mais depuis septembre 2009, nous sentons une légère reprise qui nous rend optimistes pour 2010. »

Dans ce contexte global, Sogeti mise sur une spécialisation dans des secteurs clés où elle peut déployer toute la valeur ajoutée que le client recherche. C’est ainsi que la SSII a fait de l’eCM, de la BI, de la tMA et du dévelop-pement, des axes stratégiques. en matière d’infrastructure, Sogeti est engagé dans les tendances du Cloud Computing et de la vir-tualisation sans cesse croissante. la société de services place notamment beaucoup d’at-tention sur les environnements et technologies IBM, Microsoft mais aussi sur les plates-formes de communications unifiées. enfin, Sogeti a toujours été aussi renommé pour le testing applicatif et propose aujourd’hui un StaaS, un Software testing as a Service, proche des volontés des clients d’externaliser dans des centres de compétences des volets particuliers de la boucle logicielle.

focus Ecm

Après trois années de concentration intensive sur les technologies en enterprise Content Management et plus particulièrement autour de SharePoint, Alfresco et Kofax, Sogeti

luxembourg propose des solutions pour les deux mondes, .Net et java, MS et Open-source… Alfresco aura été retenu dans de nombreuses institutions publiques et auprès de quelques grands noms de la place. « Nous avons essuyé les plâtres sur Alfresco il y a trois ans, admet Renaud Vanderoost, eCM Specialist de Sogeti. Mais nous avons vu comment Alfresco est en train de changer au travers de l’architecture Rest autour de laquelle nous développons nous-mêmes. »

Dans le secteur, Microsoft n’est jamais très loin. « en 2007, nous étions déjà assez impressionnés par les possibilités de Share-point. Mais cette cuvée 2010 est simplement exceptionnelle, dit l’expert eCM de Sogeti. Souvent l’eCM est encore niche dans l’entre-prise, mais ici tous les services associés sont là. Avec Microsoft, on peut réaliser de grands gains si on accepte de prendre l’ensemble du stack. » Il faut dire aussi que les projets eCM sont aussi accélérés par les nouvelles approches et les interfaces utilisateurs ren-dues plus proches du social networking sont mieux adaptées et plus intuitives.

« Certaines entreprises sont prêtes à migrer leurs solutions vers un ensemble de techno-logies Microsoft, et ce même dans le secteur public qui est traditionnellement plus réticent à une telle unicité, estime Alain Gena. en plus, l’intégration en l’IS et AS (l’infrastructure et l’applicatif) est devenu de plus en plus fine. » Avec des fonctionnalités intéressantes plus évoluées et bien en phase avec les besoins locaux, comme le record management dans Sharepoint, les coûts des projets et l’envolée des programmes sur la migration d’OS ou de suite Office accélère l’imbrication de l’eCM dans une vue enterprise-Wide.

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AcTuAL ITCONteNt MANAGeMeNt

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Saskia Van Uffelen, CEO Bull Belux

Bull PSF entre dans la course SaaSLe constructeur et intégrateur européen Bull tente une percée dans le monde de la livraison de solutions financières métiers au départ de Luxembourg, sous le label de sa PSF par un premier accord avec Dynamic Vectors.

« Les clients demandent à l’industrie it de les libérer pour pouvoir se concentrer sur leur métier de base, explique Saskia Van Uffelen, CeO de Bull Belux. nous avons décidé d’utiliser l’avantage de notre structure luxembourgeoise, la PSF pour, au départ de nos datacentres, offrir des services embarqués dans un processus de gestion de projet ficelé avec un engagement de résultat. » Selon le team grand-ducal, la piste Software-as-a-Service est idéale dans la certitude et la vision qu’ont les clients sur les engagements, garantis par SLa dans un environnement flexible, aussi en termes de coûts, à la baisse ou à la hausse.

Ce principe, déjà mature dans l’industrie du logiciel, s’ouvre aux prestataires de services d’infrastructure et à travers la tendance Cloud Computing permet l’adoption de solutions métier et leur diffusion de façon sécurisée, centralisée, mutualisée. C’est ainsi, que Dynamic Vectors a porté une solution pour

les petites entités de gestion de patrimoine, de 5 à 75 utilisateurs. Cette solution vise principalement les acteurs en phase de constitution, qui souhaitent se lancer rapide-ment et qui espèrent une croissance rapide avec une solution qui sera scalable en suffi-sance. D’autres chercheront aussi à réduire leurs coûts avec une solution en SaaS.

« Actor est une solution qui est composée de quatre modules (comptabilité, back-office, middle-office et front-office à tendance tra-ding) », dit Yves Steinbusch qui représente l’éditeur belge en tant que BDM à luxem-bourg. l’application contient les briques de base avec les fiscalités belge, luxembour-geoise et européenne dans une première phase, un module de CRM interne en ce compris l’AMl et le risk sur une quarantaine de risques prédéfinis, de la comptabilité générale et clients, du reporting… une solu-tion qui a séduit Capital at Work du groupe le Foyer en mode installé.

Pour Bull, l’approche est surtout une porte d’entrée pour les services associés comme le support au changement, l’externalisation classique d’infrastructure, l’intégration logi-cielle et le développement, la continuité ou le support-desk.

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AcTuAL IT It FINANCe

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Blair Crump, Group President World Sales & Services

verizon étend sa toile Verizon Business, fournisseur global de solutions it, annonce une vague de nouveautés en europe et en asie pour cette année. avec un revenu annuel de presque 108 milliards, le géant offre ses services à toute sorte d'entreprises et agences gouvernementales. Son réseau iP connecte plus de 2700 villes dans près de 159 pays via un des réseaux de fibres optiques les plus importants au monde. Cloud Computing, Convergence téléphonique et Voice over iP, Verizon surfe sur les tendances. 2010 verra ainsi entre autres de nouveaux datacenters, davantage de partenariats internationaux et d'autres options en matière de cybersecurité.

Présent depuis plus de dix ans sur le Vieux Continent, Verizon y emploie près de 4700 employés, possède 51 bureaux et plus de 50 datacenters un peu partout en europe. une de ses priorités pour les prochains mois va être d'y développer encore davantage ses activités telecom& Business ainsi que ses services en Sécurité, avec un focus tout particulier en Allemagne et en Angleterre. « Verizon est une multinationale qui, comme ses clients, entend se développer sur de nou-veaux marchés partout dans le monde. Pour ce faire, on allie dimension internationale et encrage local. On ira dans le futur là où les marchés iront », explique Blair Crump Group President World Wide Sales and Services.

EvErythiNG as a sErvicE

Verizon envisage l'It comme un accélérateur de business, pour cela elle fait le choix d'offrir tous ses produits en mode "pay per use". « Pour accompagner les mouvements des marchés, on a récemment développé une stratégie d' "everything as a Service", chaque service est modulable et les clients ne payent que pour ce qu'ils utilisent vraiment. Dans les mois à venir, on va encore développer nos offres dans ce sens, ça représente pour nous le futur de l'It », détaille joe Crawford, executive Director It Solutions. "Security-as-a-Service", "enterprise Mobility as a Service", "Cloud-as-a-Service", "Datacenters-as-a-Ser-vice", "Storage-as-a-Service" les possibilités sont nombreuses.

« les données et l'information sont de plus en plus cruciales pour l'entreprise, tout dépar-tement confondu. Aujourd'hui, la sécurité est devenue une priorité pour beaucoup de compagnies. Nos services se basent donc sur le plus haut niveau de fiabilité », poursuit Blair Crump. lancés en 2009 en europe, les services cloud ont pour l'instant récolté un grand enthousiasme. « De plus en plus de clients se font à cette idée de déplacer leurs services et leurs données sur le cloud, des nouveaux modèles sont en train de se mettre en place. De plus, nos clients peuvent choi-sir l'endroit dans le monde où leurs données seront conservées, ce qui permet de répon-dre à différents problèmes de régulation », termine joe Crawford.

Pour offrir un portfolio complet, les

produits et solutions signés Verizon

Business se divisent aujourd’hui en

quatre grands ensembles distincts :

• La Communication qui regroupe

toutes les fonctions liées au

Wireless, aux médias digitaux,

aux centres Web et à la VoIP

• L’IT via le Cloud Computing,

la virtualisation, la messagerie,

les datacenters et la

distribution de contenu.

• La Sécurité à travers ses

différentes possibilités de data

protection, de gouvernance et de

compliance, son Management de

la vulnérabilité et de la sécurité

• Le Réseau qui connecte clients,

partenaires, fournisseurs et employés

grâce à un accès « Broadband »,

du Networking privé et IP…

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AcTuAL ITCONNeCtIVIte

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Patrick Ittah, Managing Director Dimension Data

Dimension Data publie son « baromètre iT »dimension data a récemment partagé les résultats de son étude globale « network Barometer report 2010 » sur les réseaux it, leur niveau de maturité et leur capacité à soutenir le business. téléchargeable en ligne pour servir l’industrie, l’étude de l’intégrateur a pu rassembler quelque 235 organisations de par le monde dont 45% situées en europe. Parmi les conclusions de cette 2e édition de l’étude, près de 38% des outils de networking it fonctionneraient toujours avec des vulnérabilités. Comparés aux pourcentages de l’année dernière, les chiffres démontrent néanmoins une certaine amélioration.

en effet, le réseau joue un rôle critique dans la continuité et le développement de l’économie. « les entreprises dépendent de la disponibi-lité et du bon fonctionnement de leur réseau It comme condition préalable au succès de leurs opérations. Sans une infrastructure solide, de nombreuses compagnies ne pour-raient tout simplement pas fonctionner. etant donnée cette relation de dépendance, garder les réseaux en bon état de marche devrait être une priorité pour beaucoup d’organisa-tions, ce qui n’est pas souvent le cas. On a fréquemment pu remarquer un décalage important entre bonnes intentions et bonnes pratiques », explique Patrick Ittah, Managing Director de Dimension Data.

kEy fiNdiNGs

le « Network Barometer Report » a notam-ment révélé qu’en moyenne, chaque périphérique réseau présente 40,7 défauts de configuration menaçant sa sécurité, soit autant de risques de défaillance. un grand nombre de décideurs It prennent ainsi des risques commerciaux en sous-estimant l’importance d’un management proactif de la connectivité et du réseau. « Nous avons couvert trois thématiques clés : le niveau de sécurité, très souvent les vulnérabilités sont connues mais non résolues de manière efficaces, l’état des équipement et les best practices disponibles sur le marché. les organisations ont tout à gagner en s’alignant sur des standards répandus », précise eric Hausman, Solutions and Marketing Director.

un problème fréquent est l’obsolescence du matériel, la transition entre les étapes du cycle de vie des ressources informatiques n’est bien souvent pas gérée efficacement. Près de 35% des périphériques réseau ont dépassé l’étape eOS (fin de commercialisation) et 41% des outils scannés ont atteint au moins le statut "end of live". Au total, c’est plus de la moitié des ressources qui ont dépassé la phase eoSWM (fin de maintenance logicielle). « On s’est parfois retrouvé face à des réseaux qui ont plus de dix ans, ça n’a aucun sens d’y installer les dernières technologies, c’est une limite pour ces entreprises. les applications collaboratives par exemple nécessitent des réseaux fiables et solides », ajoute eric Haus-man. « le succès mondial d’Internet, du cloud computing et des modèles SaaS, implique que les communications et les transactions des entreprises vont de plus en plus souvent être réalisées par voie électronique. C’est la raison pour laquelle la stratégie informatique doit s’aligner sur la stratégie de l’entreprise », conclut Rich Schofield, Reponsable du déve-loppement métier auprès du service Global Network Integration.

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//////////////// PetitS-déJeUnerS

> Clearstream améliore la communication financière p66

> lAB lutte contre l’espionnage économique p69

> Planification et consolidation, la fin du cauchemar pour SAP p70

C2D présente sa vision du Document Management p72

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Sandrine Fries et François Thuillier, East West Bank

Roberto Ditroia, Clearstream Services

Michel Rodriguez, Clearstream ServicesAntoine Cuypers, Eastnets

clearstream améliore la communication financièrePermettant d’échanger de nombreuses transactions financières de manière sécurisée et en toute tranquillité d’esprit grâce au recours à l’outsourcing, le Swift Service Bureau (SSB) est devenu un outil important pour les banques qui ne souhaitent plus détenir en propre leur infrastructure Swift.

Pour répondre à cette demande, Clearstream Services a développé avec succès cette solution et l’a récemment dotée de nouveaux services à valeur ajoutée à destination des institutions financières de la place. Pour cela, elle s’est alliée avec eastnets, une SSii spécialisée en traitement de l’information financière. La nouvelle offre conjointe a entre autres étoffé les possibilités en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, de queries et de reporting. Clearstream Services et son partenaire sont revenus sur le fonctionnement et les avantages du SSB dans le cadre d’un petit déjeuner itnation. Flexibilité, sécurité, contrôle des transactions et rapidité en sont quelques uns.

uN ssb EN saas

un des plus grands utilisateurs Swift au monde, dans le top 10 en quantité de mes-sages, Clearstream Services fait partie du board Swift et met son expérience à dispo-sition de la place financière. « On était les premiers à offrir le Swift en Service Bureau à luxembourg : l’idée sous-jacente était de mettre notre structure imposante due à l’activité de Clearstream Banking à disposi-tion de toute la communauté. Ainsi, le SSB est devenu un des piliers de notre portfolio de services d’outsourcing », explique Michel Rodriguez, Head of external Services pour Clearstream Services. Proposé en mode Software as a Service, pour réduire les coûts et la complexité des opérations, le SSB vise aujourd’hui toute taille d’entre-prise. « Ce type de services tend à devenir

une commodité dans le contexte actuel de réduction des coûts. Il permet aux entrepri-ses de se focaliser sur leurs performances et leur core business. Comme on prend tout en charge, elles ne doivent en aucun cas s’en occuper au quotidien », continue Michel Rodriguez. François thuillier, chargé de l’It à l’east West united Bank et client convaincu, est tombé sous le charme de la formule Clearstream Services lors d’It-banker en janvier 2009. Ainsi, la banque a choisi d’opter pour le SSB ainsi qu’upgrade sur la solution AMl, bénéfice du partena-riat avec eastnets, il y a environ un an. en moins de deux mois, toute son infrastruc-ture a été remplacée par un simple serveur FtP. « la production s’est totalement adaptée à nos besoins et on a rapide-ment gagné en efficacité et en flexibilité », ajoute François thuillier.

Différents niveaux de sécurité et de connectivi-tés sont customisables. Clearstream Services et eastnets proposent désormais de nouvel-les possibilités en matière d’« Anti-Money laundering » (AMl), particulièrement utiles en période de crise, de pression réglementaire et de chasse à la fraude. le système fonc-tionne sur base d’un repérage ciblé des clients potentiellement dangereux. A chaque transac-tion émise, le SSB en analyse les composants par rapport à des listes noires officielles ras-semblant des personnes ou organisations considérées comme étant « à risque ». la solu-tion émet alors des warnings spécifiques en fonction du type de risques, des rapports offi-ciels sont ensuite automatiquement envoyés aux instances officielles. Ces listes peuvent également être adaptées par les entreprises et éditées régulièrement. elles sont mises à jour régulièrement par l’outil.

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Favorisés par internet, le vol et le piratage d’informations sont devenus une menace récurrente pour nombre d’entreprises. On a pu le voir par le passé, la fuite d’informations confidentielles peut avoir des conséquences désastreuses tant au niveau économique qu’organisationnel pour ses victimes. C’est à cette problématique plus que jamais d’actualité que Brainloop tente de répondre en s’associant avec LaB, son partenaire qui offre la solution en SaaS à Luxembourg.

"Brainloop Secure Dataroom", logiciel phare de Brainloop, a pour mission de sécuriser et protéger les informations sensibles d’une société et ce non pas à envergure de toute la société mais pour des groupes et questions spécifiques comme dans le cas d’échan-ges de documents entre Board Members, dans un contexte de fusion et acquisition ou encore sur la gestion de projets stratégi-ques ou en matière de propriété intellectuelle. « Internet ajoute de nouvelles dimensions à l’espionnage industriel. la solution Brainloop veut contrer cette tendance et permettre aux entreprises de partager et sécuriser leurs documents confidentiels, mais aussi d’améliorer leur infrastructure de stockage », explique Gerhard unger de Brainloop AG.

uN EspacE dE stockaGE virtuEL

jusqu’il y a peu, la conception de la sécu-rité It était à l’image d’une citadelle fermée

réservée à quelques utilisateurs. Désormais, cette vision n’est plus et l’idée se rapproche plus du concept de l’hôtel où une multi-tude d’acteurs ont des accès différenciés. les enjeux y sont différents. De plus en plus d’employés se connectent à distance, ce qui complique le contrôle des accès à l’information. « On n’est plus en présence d’une sécurité de réseau générale, mais on est face à un défi beaucoup plus complexe où les informations échangées dépas-sent le cadre strict de l’entreprise », ajoute Bernard Moreau, Managing Director chez lAB. « Si certaines informations secrètes comme des fiches clients ou des rapports financiers tombent dans des mauvaises mains, une entreprise peut voir sa position sur le marché challengée. De plus, si l’in-formation est révélée au grand jour, c’est toute la réputation de l’entreprise qui peut être endommagée », soutient-il. D’où l’im-portance d’une zone de conservation de l’information 100% sécurisée.

Pour faire face à ces risques démultipliés, Brainloop Secure Dataroom, fonctionne avec des salles de données virtuelles différenciées et basées sur le Web. les informations clés de chaque département y sont progressive-ment intégrées et conservées. « Seules les personnes spécifiquement autorisées ont la possibilité de consulter, envoyer, copier ou modifier les fichiers qui y sont stockés. Cela complique toute tentative de piratage », termine Gerhard unger de Brainloop. le sys-tème imaginé par Brainloop est actuellement utilisé dans différents secteurs allant des ban-ques à l’industrie médicale.

LaB lutte contre l’espionnage économique

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SeCuRIte PETITS-dÉjEunERS

Bernard Moreau, LAB Group Lila Heyse, LAB Group Gerhard Unger, Brainloop

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Planification et consolidation, la fin du cauchemarDans un environnement mondial de plus en plus concurrentiel, la pression sur les délais est constante. Optimiser et consolider ses cycles de planning, peut être l'élément différenciateur. Comment améliorer la prise de décision et réduire les cycles ? Comment simplifier la collaboration et augmenter la productivité des utilisateurs ? C'est à ces questions que SAP Luxembourg a voulu répondre avec SAP Business Objects (BPC). SES ASTRA Luxembourg, client conquis, est revenu sur les raisons de son choix dans le cadre d'un petit déjeuner ITnation.

Portfolio complet, la gamme réunit Business Intelligence, Management de l'information, compliance ou encore pilotage de la per-formance. « l'élaboration du budget et la planification des activités sont encore trop souvent effectuées sur base de gigantes-ques fichiers tableurs échangés par mail, ce qui représente une vraie perte de temps et d'efficacité », explique Andréa Brevi, Senior Account executive Financial Services chez SAP luxembourg. « Pour pouvoir prendre les bonnes décisions, il faut en général trois éléments : un alignement stratégique de l'It et du business, des performances prédicti-bles et une information fiable. l'idée derrière BPC, de même que la vision globale de SAP, est de rendre les entreprises plus agiles et à même de réagir aux changements accélérés du marché », ajoute Olivier Demeusy de SAP BPC Division eMeA.

uNE pLatE-formE aGiLE Et fLExibLE

Dans un but de simplification, la gamme SAP Business Objects rassemble ainsi en une seule plate-forme des outils de reporting, d'analyse, de consolidation et de planification (financière et opérationnelle) pour permettre une clôture financière rapide et conforme aux

normes. les données y sont structurées et ne doivent pas être dupliquées dans les dif-férentes applications. « On a choisi de suivre les besoins de nos clients, tout est géré et décidé par les utilisateurs. la plate-forme intègre excel car c'est un outil connu autant par les financiers que par les informaticiens. elle s'adapte à tout type d'interface, les don-nées y sont facilement retrouvables et leur consultation est minutieusement contrôlée », continue Olivier Demeusy.

SeS AStRA, un des leaders dans le monde du satellite, a opté pour BPC il y a déjà plus de six ans. Créée en 1985 et basée à luxembourg, l'entreprise en est à son cin-quième cycle de planification. BPC est ainsi venu remplacer Cartesis, utilisé avant pour le planification et excel du côté reporting. « On voulait initialement pouvoir rassembler ces fonctions en un seul software, SAP était la seule entreprise à proposer ce type de produit. l'outil s'est amélioré depuis nos débuts, c'est une solution flexible et évolu-tive », explique Pascal Gieres, Manager chez SeS AStRA luxembourg. Aujourd'hui, on utilise la plate-forme BPC pour les budgets, les ressources humaines, les prévisions, mais aussi pour d'autres activités comme les plan-nings commerciaux. Parmi les bénéfices de

la solution, on peut citer sa simplicité d'inté-gration et d'analyse, la possibilité d'avoir une consolidation multi périodes et sa facilité à s'adapter aux différentes interfaces utilisées chez SeS », complète-t-il.

Outre SeS AStRA, BPC a déjà séduit nom-bre d'entreprises comme Siemens, Dell, Vodafone ou encore Arcelor Mittal. « Ce qu'on a voulu atteindre avec la famille BPC, c'est allier stratégie et exécution et combler l'écart qui peut exister entre les deux, mais aussi gérer les risques et obtenir des performan-ces prévisibles afin de pouvoir augmenter la productivité. Pensée pour les utilisateurs, la plate-forme a aussi été conçue pour les entreprises », conclut Andréa Brevi.

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Pierre Decock,EPT

Pierre Biren,EPT

Pascal Gieres,SES Astra

Page 71: ITnation #25 - juin 2010

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Partager en toute sécuritéAvec Novell Teaming, développer une vraie synergie entre les utilisateurs internes et externes devient un jeu d’enfant.

Cette solution permet d’intégrer le travail en équipe et le partage des connaissances aux fonctionnalités de Workgroup. de plus, ses fonctionnalités de vérification automatisée améliorent la transparence des processus d’analyse, de compte rendu et de correction.

Novell teaming permet de regrouper des équipes ainsi que le contenu dont elles ont besoin. les utilisateurs créent des espa-ces de travail et invitent d’autres membres à participer, qu’ils soient basés au sein de l’entreprise ou non. Des équipes virtuelles peuvent gérer, partager, localiser et accéder à des documents, des calendriers, des forums de discussion, des wikis et des blogs, facile-ment et en toute sécurité.

Novell teaming intègre également de puis-santes fonctions intégrées de workflow qui permettent aux membres de l’équipe d’ef-fectuer le suivi du statut et de l’évolution des documents. les espaces de travail favorisent par ailleurs la mise en réseau des compéten-ces et la création d’équipes efficaces dont les membres sont choisis pour un projet en fonction de leur expertise.

uN ExEmpLE coNcrEt : c2d systEm housE

Nous avons bâti notre réputation dans les services It depuis plus de quinze ans sur la transparence de nos prestations. Chez C2D System House, nous utilisons en interne Novell teaming pour la gestion des projets de nos clients car les solutions de ce type sont le moyen le plus sûr et productif dont

disposent les équipes multifonctionnelles (à la fois internes et externes à l’entreprise) pour créer, consulter ou partager des données et collaborer sans avoir à autoriser l’accès à l’en-semble de l’environnement d’exploitation.Fiable et sécurisé, l’emplacement virtuel des espaces de travail facilite également le par-tage d’informations. Par ailleurs, en fonction des critères d’accès prédéfinis pour chaque équipe, les utilisateurs ont accès à l’intégra-lité (ou à un sous-ensemble) de l’espace de travail par le biais de composants basés sur les identités.

rapidement, novell teaming inclut les fonctionnalités suivantes :

• Gestion et partage des documents • Calendriers d’équipe et listes

des tâches partagées • Fils de discussion, wikis, blogs

et diffusion RSS en continu • Processus de travail • Gestion du contenu et des

connaissances avec recherche rapide • Conférences Web et vocales • Messagerie et

conversations instantanées • Partage des applications et

présentation technique • Indication de présence intégrée

quELquEs caractéristiquEs tEchNiquEs

Novell teaming s’intégre parfaitement à Microsoft Office et à OpenOffice.org ; de plus, Novell travaille à son intégration avec des clients légers tels que Novell GroupWise, Microsoft Outlook et lotus Notes. Cette solu-tion prend en charge les portails liferay et jBoss (options Open Source) ainsi qu’Oracle et BeA (portails propriétaires). D’autres por-tails seront pris en charge au fil du temps.Du côté des bases de données, MySQl et FrontBase (Open Source) ainsi qu’Oracle et Microsoft SQl Server (propriétaires) sont pour l’instant prises en charge. Novell pré-voit en outre de prendre en charge d’autres référentiels de données par l’intermédiaire du système de fichiers ; un serveur de fichiers Open enterprise Server ou un autre système de gestion des documents pourrait ainsi servir d’emplacement de stockage pour les fichiers réels. D’autres intégrations sont éga-lement prévues, afin de prendre en charge les applications d’entreprise, notamment les applications CRM et eRP.

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COllABORAtIONPETITS-dÉjEunERS

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Stany Wyrzykowski directeur de C2D System House

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Petits-déjeuner d’iTnationjeudi 30.09.2010

thème : le travail collaboratif en toute sécurité

Quand ? le jeudi 30 septembre à partir de 8h30

Où ? espace entreprises Namur 2, rue de Bitbourg l- 1273, luxembourg-Hamm

Sur - les avantages du partenariat entre Novell

et C2D - les fonctionnalités de Novell teaming

- Démonstration et cas d’étude via télé-

conférence

Qui ? Stany Wyrzykowski, Managing Director,

C2D System House luxembourg

eric Pirlot, Country Manager, Novell

luxembourg

juIN-juIllet 2010 73

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PIRANHA_Ann_ITNEWS_V4.pdf 28/05/10 11:27:08

Page 75: ITnation #25 - juin 2010

S É A N C E S D ’ I N F O R M AT I O N : j u i n 2 0 1 0 | C R P H e n r i Tu d o r , L u x e m b o u r g - K i r c h b e r gP l u s d ’ i n f o r m a t i o n s s u r w w w. s i t e c . l u / m a s t e r

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(2010-2012) (2010-2012)

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Jeudi 23 Septembre 2010Conférence à 15h00Espace Entreprises Namur - Hamm

Thème : Application d’entreprises, ERP, CRM & ECMinfos sur : www.itnation.lu, rubrique Events

Jeudi 30 Septembre 2010Petit-déjeuner à 8h30Espace Entreprises Namur – Hamm

C2D System House : Petit-déjeunerinfos sur : www.itnation.lu, rubrique Events

Mardi 16 Novembre 2010Forum ITbanker – 3ème éditionChambre de Commerce Luxembourg

Jeudi 25 Novembre 2010Petit-déjeuner à 8h30Espace Entreprises Namur – Hamm

Jeudi 16 Décembre 2010Conférence à 15h00Espace Entreprises Namur - Hamm

Forum ITbanker -3ème éditioninfos sur : www.itbanker.lu

Clearstream Services : Petit-déjeunerinfos sur : www.itnation.lu, rubrique Events

Thème : BI & BPMinfos sur : www.itnation.lu, rubrique Events

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ture

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da

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les

libra

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B

estz

elle

r ",

260

p.,

11,8

8 eu

ros,

en

vent

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libr

airie

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s su

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nom

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s

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Man

dica

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luxe

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Page 77: ITnation #25 - juin 2010

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ne p

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serv

ices

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ne fo

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ne m

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ns

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met

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tain

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rest

atio

ns q

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d’e

xcep

tionn

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s so

nt d

even

ues,

par

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des

com

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vér

itab

le a

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ce e

st d

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ouvo

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mul

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cett

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es a

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bles

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plus

gra

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entr

e no

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s et

erg

onom

ique

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n pe

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us, l

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ière

s so

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ssée

s et

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d’u

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nt e

st d

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tre ré

alité

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delà

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ces

cons

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atio

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t bi

en c

ompr

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plus

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var

iabl

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con

fort

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r un

e en

trep

rise,

dis

pose

r d’

un s

ystè

me

d’in

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atio

n fia

ble

et s

écur

isé,

est

vita

l.

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ent

aim

ez-v

ous

ab

ord

er l’

it ?

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man

ière

pro

activ

e, n

oton

s q

ue fi

n 20

03,

à l’é

poqu

e où

sur

le n

et la

req

uête

"P

SF"

don

nait

à l’i

nfini

"P

harm

acie

ns S

ans

Fron

tière

s", S

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la p

rem

ière

soc

iété

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scrir

e da

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ison

so

cial

e ce

t acr

onym

e. D

epui

s, d

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. A

cton

s qu

’une

idée

orig

inal

e a

fait

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in,

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que

le n

om d

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tre

rais

on s

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le e

st

dev

enu

un "

tem

pla

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pou

r d

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acte

urs.

C

ette

sai

ne é

mul

sion

fait

prog

ress

er to

ute

la p

lace

fin

anci

ère.

Not

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uton

omie

et

notr

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ilité

nous

do

nnen

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flex

ibilit

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i rép

ond

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exig

ence

s de

nos

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nts.

loc

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ent,

nous

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libe

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er e

t les

moy

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de ré

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pide

men

t. N

ous

avon

s la

cap

acité

d’a

ntic

iper

et l

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rce

pour

alis

er.

en

mar

s 20

04,

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uest

ion

se p

osai

t :

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ions

-nou

s de

s pr

écur

seur

s ?

Ce

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le p

lus

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s vo

tre

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ier ?

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bour

g pl

us q

u’ai

lleur

s, d

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nos

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iers

, pe

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ne n

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ussi

t exc

lusi

vem

ent g

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aux

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-m

ents

"in

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s" (l

ogic

iels

ou

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ls).

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l’im

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ati-

ques

pou

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ettr

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cen

tre

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entr

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es in

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atiq

ues

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s la

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latio

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e no

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clie

nt e

t d

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bor

ent

avec

le s

ourir

e, c

’est

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elle

s et

ce

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nt q

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ont

ma

cons

idér

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n et

m

a re

conn

aiss

ance

, q

u’ils

so

ient

clie

nts

ou

colla

bora

teur

s.

Ce

que

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us a

imez

le m

oin

s d

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votr

e m

étie

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ut e

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avis

sem

ent !

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mo

ins

et l

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lus

sont

les

par

ties

inté

gran

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igen

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a m

issi

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eton

s un

reg

ard

répr

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sur

le m

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é et

les

appr

entis

-sor

-ci

ers,

qui

jalo

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t le

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eau,

pou

rrai

ent m

ettr

e en

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ger u

n pa

n de

not

re p

rofe

ssio

n pa

r sup

erflu

in

térê

t p

artis

an o

u p

arce

qu’

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nt s

imp

lem

ent

oubl

ié le

che

min

qui

nou

s a

tous

con

duits

là o

ù no

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omm

es to

us à

lux

embo

urg.

Co

mm

ent

cons

idér

ez-v

ous

la p

lace

lu

xem

bo

urg

eois

e ?

une

pla

ce m

ultic

ultu

relle

à ta

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umai

ne a

vec

un

rayo

nnem

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larg

e. l

e lu

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bour

g es

t un

mer

-ve

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tre

mpl

in p

our

tout

es c

elle

s et

tou

s ce

ux

qui v

eule

nt ré

ussi

r et

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am

bitio

nnen

t de

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er

des

pro

jets

de

bou

t en

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t. D

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un p

assé

cent

, le

dyna

mis

me

et la

cré

ativ

ité, a

jout

és a

ux

com

péte

nces

- le

s fe

rs d

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nce

de n

otre

pla

ce

- on

t per

mis

au

luxe

mbo

urg

de s

ortir

de

mau

vai-

ses

pass

es. C

es im

port

ants

ato

uts

doiv

ent n

ous

aide

r à re

leve

r les

défi

s, p

our f

aire

de

luxe

mbo

urg

un p

ôle

It re

conn

u en

eur

ope

et a

u-de

là.

Que

l est

le p

rod

uit

ou

solu

tio

n p

rofe

ssio

nnel

que

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us r

emar

qué

ces

d

erni

ers

mo

is ?

Ce

n’es

t p

as u

n p

rod

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qui

m’a

int

erp

ellé

m

ais

des

id

ées

et u

n co

ncep

t. F

aits

no

ta-

bles

: le

Gre

en It

, l’i

mpo

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ce g

rand

issa

nte

de

notr

e rô

le s

ocié

tal

et l

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loud

Com

put

ing"

: -

Par

tici

per

à

pré

serv

er

la

pla

nèt

e n

’est

p

as

un

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op

tio

n.

No

us,

to

ute

s e

t to

us,

d

evo

ns

y a

pp

ort

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no

tre

c

on

trib

uti

on

. -

la

forc

e d

es

entr

epri

ses

info

rmat

iqu

es

est

issu

e d

e la

soc

iété

. R

enfo

rcer

not

re r

ôle

soci

étal

pou

r ai

der

et

don

ner

plu

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x m

oins

ch

ance

ux,

est

une

form

e d

e re

conn

aiss

ance

. -

le "

Clo

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ompu

ting"

fera

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l un

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ns

le c

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son

chem

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ce c

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xte,

le G

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ait

une

anno

nce

maj

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: la

pla

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g do

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re p

rête

pou

r ce

défi

, au

ris-

que

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pass

er a

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nos

tête

s bi

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ante

s no

tre

savo

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cent

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déci

sion

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s d’

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es c

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Po

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ité,

notr

e éq

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s et

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pert

ise

sur

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proj

ets

com

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es d

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stio

n d’

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pem

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spé

cifiq

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Nos

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répo

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ient

, vra

isem

blab

lem

ent,

mie

ux q

ue m

oi.

Ne

sont

-ils

pas

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mei

lleur

s am

bass

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’ils

étai

ent

sollic

ités,

je s

uis

conv

ainc

u,

qu’il

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moi

gner

aien

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t.

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mb

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es jo

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mbl

erai

ent t

oute

s, m

ais

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s so

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tran

gem

ent

tout

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s. A

lors

, la

jour

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type

est

cel

le

que

l’on

imag

ine

avoi

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nifié

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jonc

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u-ni

ons

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ctur

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et d

e re

ncon

tres

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estré

es o

ù

peu

d’él

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ts c

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endr

aien

t pe

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ber

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chém

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çu. l

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cert

itude

fa

it qu

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stan

dard

n’e

st p

as la

nor

me.

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jour

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est

cel

le p

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laqu

elle

le t

imin

g bo

uge,

l’age

nda

chan

ge p

our o

ffrir

la fl

exib

ilité

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ux q

ui n

e pe

uven

t pa

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oir

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e qu

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ut d

irige

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peut

avo

ir pa

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ppor

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des

fonc

-tio

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e pr

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tion

ou d

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liver

y. e

tre p

roch

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m

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lient

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omm

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mes

col

labo

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résu

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pes

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elle

nce

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ionn

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Blo

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urs

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It à

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tain

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ligat

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ers

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