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AÑo J Num S OCTUBRE 1947 DE S E DIT IONS 48 , PA"'S ,6') 1, BOUHU"R O D'ARCQL E, (HT !_CN! ) IV e CENTENAIRE DE LA NA ISS ANCE DE MIGUEL DE CERVANTES (1 547.1947) L EE nc pou'va it manf/wlr de ,,,' associe l', elle aussi, iz l' hommage univ el'sel re nda (/ Cervantes, l'aule ur immort el du « Don Quiclwue » el de tant ¡J ' Wll.vre.s c;hal'mantes de la littérature espagnoh '! , Parloul, aussi bien aux Etals-Vnis qu ' en U. R,S. S., en Amérique latine comme en Angleterre, les élites intcll (!c we ll es se sonl mobilisécs dans un geste lra- ternel pour célébrer, iI l'occas ion du IV' Cente- nair e de so nai.ssance, Ja mém.oire du grand éc rivain qui aúna son pays et fout le monde, avec un ,,,ens de l' uni vP l'sel qu e possede se ul eme nt le ni e. [.(/ librail'ie LEE qui devie nt le ce ntr e de di/lll- sion du livl'e es pagnol en Franc e, aurait lailli fi son d ev uir si elle n' avait pos manif esté san admiration pOUI' le gl'wul aute ur es pagrwl. le plus co nnu. et le pluij dig ne de ltl'e. Cf! nwnéro cx traordinail'e eS l excl usivemenl. dédié (/ étudier Cervantes el son muvrC. POUI' cd a. un gro up e d'intelleclllel s, amis de LEE, ont bien voulu co llaborer el ,m prépamtion. Nous es péron:;; f}lW no s lf :cteurs nous sm"ont gré (/(> notr e eOort. , ,

IV CENTENAIRE - cvc.cervantes.es · d'ccuvre el e'esl ea traduction qul eut l'honneur d'Ctre iIluslrée par Tony Johan nol el par Gustave Doré, Chacun en leur genre, ces deux gn.nds

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AÑo J Num S OCTUBRE 1947

LI8R"I" ' ~ DE S E DIT IONS ESP"G~OUS 48, Ru~ M"ZAR I N~, PA"'S , 6' ) 1, BOUHU"RO D'AR CQLE, TouLous~ (HT!_CN!)

IVe CENTENAIRE DE LA NAISSANCE

DE

MIGUEL DE CERVANTES (1 547.1947)

L EE nc pou'vait manf/wlr de ,,,' associel', elle aussi, iz l' hommage univel'sel renda (/ Cervantes,

l'auleur immortel du « Don Quiclwue » el de tant ¡J' Wll.vre.s c;hal'mantes de la littérature espagnoh'! ,

Parloul, aussi bien aux Etals-Vnis qu'en U. R,S.S., en Amérique latine comme en Angleterre, les élites

• intcll(!cw elles se sonl mobilisécs dans un geste lra-ternel pour célébrer, iI l'occasion du IV ' Cente­naire de so nai.ssance, Ja mém.oire du grand écrivain qui aúna son pays et fout le monde, avec un ,,,ens de l' univPl'sel que possede seulement le génie.

[.(/ librail'ie LEE qui devient le centre de di/lll­sion du livl'e espagnol en France, aurait lailli fi son devuir si elle n' avait pos manifesté san admiration pOUI' le gl'wul auteur espagrwl. le plus connu. et le pluij digne de l'étl'e.

Cf! nwnéro cxtraordinail'e eSl exclusivemenl. dédié (/ étudier Cervantes el son muvrC. POUI' cda. un groupe d'intelleclll els, amis de LEE, ont bien voulu collaborer el ,m prépamtion. Nous espéron:;; f}lW

nos lf:cteurs nous sm"ont gré (/(> notre eOort.

, ,

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CERVANTES VISTO POR EL MISMO

« Este que veis aquí, de rostro aguileño, de cabello cas­taño, rrente lisa y desembarazada, de alegre's ojos y de nariz corva, aunque bien proporcionada, las barbas de plata,. que no ha veinte años que rueron de oro, los bi­gotes grandes, la boca pequ.eña, los dientes ni menudos ni crecidos, porque no tiene sino seis, y ésos mal acondi­cionados y peor puestos, porque no tienen corresponden­cia los unos con los otros; el cuerpo entre dos extremos, ni grande ni pequeño; la color viva, antes blanca que mo­rena; algo cargado de espaldas y no menos ligero de pies. Este, digo, que es el rostro de la Galatea y de Don Qui. jote de la Mancha, y del que hizo El viaje del Parnaso, a imitación de César Caporal Perusiano, y otras obras que andan por ahí descarriadas, quizá sin el nombre de su dueño, Ilámase comúnmente MIGUEL DE CERVANTES SAAVEDRA. »

-« LAS NOVELAS EJEMPLARES»

(Prólogo al lector.)

I

LES TRADUCTIONS DE CERVANTES EN FRANCE

Al'époque ou Cervantes publlal t une partle de ses oeuvres, la Franca. apres avoi¡- boudó la langue espagnole pour

des raisona politlques, se mil lout a coup a redécouvrir la littérature el la langue casllllane. La raison de celte vogue eal ausai en partie pollUque ; en 1SUi Louls XHI épouse Anne d 'Autrlche el E li­sabeth de Bourbon, Phillppe I V. En 1617, Cerva ntes écrit dana ., Los Tr-a bajolJ des P enllles y Sig ismunda » : 4: En Francia ni varon ni mujer deja de aprender la lengua castellana, » Deu:x: grammalres parurent a eeUe époque : celle de Salazar e Espejo general de la gra máti ca en decá logos para ubel' la naturel y per fecta pro nun ciación de la leng ua castellana. » R ouen 1SUi, el eeUe de César Oudin « Grammaire aspa· gnola expliquéE> e" frar'lc;ais :t, Par!s 1~97, César Oudin est également l'a uteur d'un « Toso ro de las dos lenguas f rancesa y españ ola:t, Ajoutcns avec Morel Fallo que Oudln ne savait pas assez l'espagnol et Salazar pas assez le franc;als,

C'eat a ce moment que parut la pre­m icro traduction du « Quichotte :t par César Oudin et Rosset . Ce n 'eat du res te pas tant la vogue de la uttérature castil­lane que Cervantes doit 54 popularlt é mais au (ait que le « Quichotle :t étall un ro­man d'aventures; on lraduls it meme (\'abord, Béparément, les pastorales et le publie (ranc;ais connut d'abord les exlralts « Les Nouvelles exempiaires :t, « L.a Ga­latea t , « PersUes et Sigismur'lda » eurent aussl un gros sueees en France jus­qu'apres 1625, date qul marque le déelln de la vog\le de 1.:1. IItté raturc eastlllane

excepté dans le domaine religieux oú l'ln­Buenee espagnole t r lomphe avec les Car­mélites et lel:! Jésulles. QUe vaut eette premiere traductlon du « Quichotte :t (1614) ? C'est une t raductlon scrupuleuse­ment IIttérale au pOlnl de calquer des hispanlsmes en franc;ais, ce qui rend le texte inintelllglble a ceux qui ne connais­sent pas l'espagnol; une t raductlon d'une scrupuleuse vérlté mais des plus maladrol­tes,

Molna bonne eal la lraduction de la se­conde partle parue en 1618 el exécu\ée par F ranc;ols Rosael. Les contre-sens el les faux-sens abondcnt et les tinesses de l'auteur lul échappent, souvent meme sa traducl lon tourne a la paraphrasc. Telle qu'elles sont ccpendant ces deux traduc­tions restent parml les plus fidcles qul ont été falte s jusqu'a nos joura,

C'est a la fin du XVIII" s ieele ( 678) qu'un Poltevln, F llIeau de Saint-Martln, lraduisl t ¡\ nouveau le « Quichotte :t. Ce FilIeau de Saint..Martin était ami de Port­R oyal, auss l appelle-t-on sa traductiol'l le « Don Qulchotte de Port-Royal :t. CeUe traductlon n 'a rlen de janséniste, elle est a imable et facUe; on peut dire qu'U e a. extrait du Don QulehoUe espagnol un Don Quicholte fran~als :t. Malgré son infidéllté la tt'aductlon de Fllleau a un mérlte par rappor t a celle de ses devanciers, e'est son agrémenl. La t raductlon eut un gros 6UC­ces et tut r61mprlm6e jusqu'au XIX' slecle.

Cette MllIon de 1678 est précédée d'un curieux frontlspl ce sans g('ande valeur ar­tistlque, au XVIII' slecle, au cont ralre, l'éminent chet-d'ceuvre fut \Ilustré par un artlsle de talent, Coype!. En 1146 parut a La H aye « Les princi pales aver'ltures de I'admirable Do" Qu ichotte pré$entée, e" figures par Coypel, P ica rt le Romaln et aut res habiles maitres avee les explica­tion s des XXX I' pla r'lches de eeUe ma· 9"ifique eollection, t lrées de I'origi"a l eSpa9r'l01 de Miguel de Cervantes. :t A La. Haye, Chez Pierre de Hondt, 1746, Cette suite d'estampes tines et splrltuelles 60nt un des chefs-d'ceuvre de la gravure au XVIII' siecle, 2~ sur 81 turent desslnées par Coypel. Ces gravures noua montrent le héros vu a lravers l'lnlerprétatlon tran_ ~aise . Tout le caractere grave, toule la pitié qul balgne le chef-d'ceuvre leur échappe. Dans cet ordre d'ldée seul César Oudin el Rouet avalent enlrevu la com­plexit ó de l'ceuvre.

Nous ne parle rons pas de la médlocre traductlon de Le Sage, ni de celle plus connue de Florlan qul est plutót un~ adap. tation qu'une traductlon, mais contrlbua beaucoup a la connalssance de Cervantes en P'ra nce.

Au XIX" slecle, Bouchon _ Dubournlal (1807) essaya. de falre une nouvelle traduc­tion, ma.ls elle n 'est guere meilleure que celle de F llleau. Louls Vlardot donna une traducllon a peu pres passable de ce chef_

d'ccuvre el e'esl ea t raduction qul eut l'honneur d 'Ctre iIluslrée par Tony J oha n­nol el pa r Gustave Doré, Chacun en leur gen re, ces deux gn.nds llIustrateurs don­nerenl a ceHe occaslon un de leun mell­leurs ehefs-d'oeuvre.

Que d ire des lraducUons contempora i­nes? Celle de la P lélade, la mellleure, esl une révlslon de César Oudin el Ropel par J ean Ca.ssou. Elle es! ma lheureusemenl épulsée. F rancls de Miomandre a publlé une agréable lraduction bien ilIustrée par Berlhold Ma hn, mals qul esl une « belle Infldele :t.

En résum 6 il nOllS manque une t res bonne l raduetlon fran~alse de « Don Qui­ehoHe » ( 1) a la fols éJégante el fldele el surtout une lradue tlon oü la !laUre ne soll pas poussée juaqu'ñ la caricature el qui rende ]'humanllé si profonde de Cervantes toute balgnée d'amour et de pitlé pour son héroa.

En termlna nt, nous ne pouvons nous empecher de rapproehcl' Cc U'alt si carac­terlstlque du « Qulehotte » de ceux de eertalns personnages de Stelnbeck. E st-ce paree qUe les pauvres hóros de ce roman­eler provlennenl d'une vlellle source Ibe­rlque, mals i\ y a bien la la meme saUre plelne d 'humour et de pillé qul falt I'ori­glnallle de Cer vantes par rapport aux hóros des romans plcaresques . du slecle r. '01·.

M ... • Kravlcnen ko. Bibllolhócalre en chef de la

Bibliotheque de la ville de Toulouse

--'(", )C;:'~"~,-demandtral l non seu lenlcn l des qua­IiIh de t radutUur, ",,11 elle devrl il Nre aeco m­plgnee de nClles, te qul n~tusil('fai t un vCriU ble Irav.i1 d'hudlUolI de la par l du u adutleur . Mlis pou r les tulu de etlle t paque cd. nous p.ral l indispensable .

NOTE BIBLlOGRAPHI Q UE sur M iguel de CERVA N TES

,

, .. CII.~'lcs).

:-bi~; , SF. YS . .. 16] ] .

1722,6 ' ] gr. Re l. ane.

IfISTOIH": /J I! DON OUI CIIOTTli. _ (T'ad. pa r Flo r'an.) Paris, 3 vol.

a:UVRES CIfOISmS. _ (Trad. nouv. p~r H. Houch:ln·Ou bonrnl.l) . T . 1. (V III ). PON QU/CHOTTE. _ Parll In'p. des Scirncn ~~ dn ,1,,1$ , 1I\07_11!01I, !I vo l. in-12. Po rt r~i t I pI. ~r av~u.

/IISTOIR/! n E 1.'AOM!RAlJU: I>ON QUI­CI/01'TI: DE LA MANCHt:. __ (T u d. pM Filleall de S~in l .M Hr~¡ II) . Parls l-lu l. ·. r!!, 11\37, :\ \'.11. In. lI, I:I~V. <J I: Oh.'ria. Oetni. rel. vc~ u .

L'/N(jENIEt¡X I/mALOO nON QUI ­CIIOTTE DE LA MA NCI/c . _ (Tra ... el annoté par Loui . Viudol, Yl rn~lIn de Tony J oh~nnot.l PH'~, J.- . Ou­boch ~t el Cie, 11I36-11I'¡0 , 2 vol. In·tI.

IJ/STOIRE DIO l>ON QUlCIIOTTI! OC: LA MANClfe. _ PUis, ¿.thuby (\'~u ]1:\40) , 2 \'01. ,n_ ]2, ~r. ~ur boíl de Célutln N. ,u cui l tI de MOTlill. C~rtnnn aRC gau l ro! rose el or, con lena ni Su r le pre­mier plal "e eha<jue \'oluMle une ehrn_ molil hoRrr.phie. S¡K:cimeu In u el de liv rt$ dt prix "esl i n ~s • I ~ jeulIesse.

L' U..-aEN/é UX CHEVALlEH DON QUI _ CHOTTe DE L A MANCllli. _ (T r .... nOIl\'.) l1I ustr~ p.r J:'J. Gunvilte, Tours, A". M.mt tI C.t, 11\511. ] "01.

L' INOENIEUX III fJ ALGO IlON QUI­CHOíTE DE LA MANCIIE. - (Trad. d e- Louis Vla rdO l , IVCC 3 70 comp051-l ioo$ de Guslave O(H~, ~r.,·tu $IIr bO'1 par H. Piso ll .) Pati., Ih cheUe l B&}, 2 \'01. ,n_follo.

DON QUlCIIOTTI:: . _ Par Ed. Morln rcdessin,; par 'Ritard . Paril, A. "c "ruse. vtlS ] II~. In - 12.

/l/STOIRE /)E DON QUI CIIOTTF. . _ (Tn d. " ar Filleau "t S.lnl_MarUn.) Paris. II'-:J.:I.

/"/""G/,NIliUX CH/!VAI.I/!/..' nON QUJ­C1I01'TE o /! LA MANCllt:. _ I' aril, F,,"' e 1 1l~1I. (2 \'01.).

VO N QlIICIIOT7T IJI! LA III ANCIII=' . _ Edil inn lIIi~ e iI I ~ por lee de la jellne"se par Paul Lcfhre-Gcra loly. Selzt alllln­relles de Giffey. Par ís \)da~r ,."c, 19:1·1, in-Iol.

1115TOIHIO D1~ DON QUICHOTTli DI: LA MANCIfI::. _ Adap tatlon de Marsue­ril e Reyn; ('!', ill. de P. Nou rry, l'.riS, Flammarion, ,. ,ro ;n-4.

VaN QUICIIOTTE. _ ItI. par r.otlou ~ . P",is lhchelle. ~. S., ;n_4 .

1>0."1 QUICHOTTH. _ Imast pll Albert l Jriel . Tours. A. Ma me, l. d .. In.4.

DON QUlCIIOTTE DE I. A MANCHP. . -

lT rJd. de ]'. de .\I ioma nd rt , I:r. de l erlhold MJ hn.) I'al , . I!d. L~lines.

193r. . ~ \'01. in-4. CERVANTES. _ Jean Clnou. I' • • is ]\136.

F. ,I. Socia]es I n l ern~ t loulu. CEH I' ANT/!S. - IIt . l rrn" (J.-J.- A.). CER­

VA NTI;'S liT LI': HOMAN7'ISMli ALU:.·­MANI). _ T hi:se I'ou r ltoo dOtto ra l c~_]tllres. Pa .;~ (Ale ;: n 1914) .

J

EL PE N SA MIE NTO

E s el inagotlV

.j ble /I01i1egio de la p"oduc­

oIdn cervantina., al azar de la lec­htra, hemos 6SPl­gado de aquí y de allá unos pensa­mientos del insi­glUJ Manco de Le­panto.

Nos ha pal"eei­do que nad.a me­jO)' honra¡'!a. su memoria qu.e pre­sentarlo a 108 lec­tor6S de L E E, pues ellos e o n

mM prestina pureza que el más escrupu-1080 comentario, nos revelan la agudeza y kl profundidad del genio de Cervantes.

CenJantes no fué lIóla un escritor de obrM divertida.! y de entretenimiento, ni ltn simple demoledor de libj'08 de cabal­lena, como él modestamente se atl'ibwla ser, Sino un obse¡'vador sagaz de hombres y cosas. Nadu escp,pa a su mirada de águila r&:tl que desde el cénit de .su en­cumbrado espil'Uu avizoj'u el mundo de homúnculos que S6 Ggita abQJjo. Las instituciones y 81/.8 ¡·ep¡·esentantes, los o/i,­

.CIOS y sus h·etas, la justicia y 81t8 princi­pios, el gobierno y Sl/.8 reglM y hasta ¡hay ! los males crónicos de Espaffa, con visión profética en los momentos culmi,­nantes de la eu/olia imperialista, todo lo pinta Oervantes con un s610 tr~o entre humorista y grave que conserva la asom­brosa exactitud de pal·ecido, aún a siglos de distancia.. Cel"Vantes pintaba tipos eter­nos de la /arándula hl~mana como Sha­kespea¡·e., pe¡·o co)~ más benevolencia y más acendrado humanismo.

H ay algo que nos da. la clave de todo el hondo sentido de la obra cervantina, algo qll-e es la piedra de toque de toda una vJ.da:, que !l~é une t¡·ágica y lamenta­ble « expm"iencia vital »: la actitud de Om"Vantes ante el mistm"io de la muel ·te. Ouando se ¡·e!lexiona que Cervantes esta­ba en las postrimerlas y el mismo desen­gaffado de esta vida, no se pueden leer sin una emoci6n entra11able los ve¡·sos que copiamos despidiendose de 81t8 ami­gos y de su bienhechor, el Conde de Le­mos.

No conocemos sino otra muerte de de sabio que se le pueda comparar .. la de Sócrates. - Peof. N.rr·Rods. ""'" .. _____________ . ___ . ____ ._-w--e ... _____ . __ -. ____ . _______ .. _~

« Ces doctrines sont en gagées dan s 1'(Cuvre comme les tissus sont dans un corps vlva n t, comme les vernis du mar­bre sont dans la statue . »

4

BATAILLON,

« Om·vantts penseur » dans la « Revue de Litteratm·e

comparée ».)

DE CERV AN TES

CERVANTE S Y EL QUIJOTE

Y así, ¿ qué podía engendrar el estéril y mal cultivado ingenio mio, sino la historia de un hijo seco, a vellanado,

antojadizo y lleno de pensamientos varios y nunca imaginados de otro alguno; bien como quien se engendró en una cárcel, donde toda incomodidad tiene su asiento y donde todo tris te ruido hace s u ha bi· taclón? » (Prólogo al Quijote).

LA CRITICA. - « Pero yo, aunque pa­rezco padre soy padastro de Don Quijote, no quiero il"me con la corriente del uso, ni supllcarte, casi con lágrimas en los ojos, como otros hacen, lector carisimo, que perdones o disimules las faltas q ue en éste mi hIjo vieres, pues ni eres su pariente ni su amigo, y tienes tu alma en tu cuerpo y tu libre albedrio como el más pintado, y estás en tu casa, donde eres señor della, como el rey de sus alca­balas, y sabes lo que comúnmente se dice, que debajo de mi manto, al rey mato. » (Prólogo io:Um).

EL PROPOSIT O DEL QUIJOTE. -« Procurad también que leyendo vuestra historia el melancólico se mueva a risa, el risueño la acreciente, el simple no se enfade, el discreto se admire de la Inven­ción, el grave no la desprecie, n i el pru­dente deje de alabarla. En efecto, llevad

_ Eh ! qu.lle folie es\ l. vót,e .•.

(IIIuSlr. d. GR"'I<~VILL ~)

la mira puesta a derriba r la máquina mal fundada destos caballerescos libros, abar-­recldos de tantos y alabados de muchos más, que si esto a lcanwedcs, no habría­des alcanzado poco . • (Prólogo tdem).

LA SANTA HERMANDAD. - « Paré­cerne, señor. que seria acertado Irnos a retraer a a lguna iglesia; que, según quedó maltrecho aquel con quien Os comballlJo. tela, no será mucho que den noticia del caso a la Santa Hermandad, y nos pren­dan; ya la te que 111 lo hacen, que prime­ro que salgamos de la cáreel, que nos ha de sudar el hopo • . (CapUulo X del Qu¡.. jote).

LA SOCIEDAD IDEAL. - e Dicho,sa edad y siglos dichosos aquellos a quien los antiguos pusieron nombre de dorados, y no porque en ellos el oro, que en esta nuestra edad de hierro tanto se esUma, se alcanzase en aquélla venturosa sin fatiga alguna, sino porque entonces los que en ella vivlan Ignoraban estas dos palabras de 4: tuyo _ y« mio _ ...

4: Todo era paz entonces, todo amistad, t odo concordia ... No había la fraude, el engaño ni la malicia mezclá.ndose con la verdad y llaneza. La justicia se estaba en sus propios términos, sin que la OS8.llen turban, ni ofender los del favor Y Jos del interese que tanto ahora la menoscaban, turban y persiguen. La ley del encaje aun n o se habla sentado en el entendimiento del Juez, porque entonces no había que juzgar, ni quien fuese juzgado _. (Cap'"­tulo Xl del Quijote).

LAS CATEGORIAS SOCIALES. - 4: De todo lo que he dicho has de Inferir, San­cho, que es menester hacer diferencia de amo A m ozo, de señor a criado y de cabal­lero a escudero asi que, desde hoy en adelante nos hemos de tratar con más respeto, sin darnos cordelejO porque de cualquier manera que yo me cuaje con vos, ha de ser mal para el cántaro : las mercedes y beneficios que yo os he pro­metido llegará.n a su tiempo y si no llega­ren, el salarlo a lo menos no se ha de perder, como ya os he dicho ... _ (Cap'"­tulo XIX (dem).

LA PAZ. - 4: Y así, las prlmeraa b ue­nas nuevas que tuvo el mundo y tuvieron los hombres fueron las que dieron los ángelos la noche que fué nuestro día, cuando cantaron en los aires: 4: Gloria sea en las altur8.ll, y paz en le¡ tierra a los hombres de buena voluntad _; y la salu­tación que el mejor maestro de la tierra y del cielo enseñó a sus allegados y favo­recidos fué decirles que, cuando entrasen en alguna casa, dijesen: 4: Paz sea en esta casa _; y otras muchas veces les dijo: 4: M' pa.-:: 08 doy; mi paz 08 dejo; paz sea con 'V080trO$ _, bien como joya y prendra dada y dejada de tlal mano: joya, que sin ella, en la tierra ni en el cielo puede haber bien alguno _. (CapUulo XXXVII tüm).

,

(lI1uSlr. d~ 6 . DORE)

LOS INVENTOS BELICOS. - • Bien hayan aquellos benditos siglos que care­cieron de la espantable furia de aquellos endemoniados instrumentos de la artille­ría, a cuyo Inventor tengo para mi que en el infierno se le está dando el premio de su diabóloca invención, con la cual dió causa que un Infa me y cobarde brayo quite la vida a un valeroso cabellero, y que, sin saber cómo o por dónde, en la mitad del coraje y . brío que enciende y anima a los valientes pechos, llega una desmandada bala (disparada de quien quizá huyó Y se espantó del resplandor que hizo el fuego al disparar de la mal­dita máquina), y corta y acaba en un Ins­tante los pensamientos y vida de quien la merecla gozar luengos siglos _. (Capitulo XXXVIII fdem).

LAS CARRERAS EN SU TIEMPO . • E se capitán tan valeroso que decia es m i mayor hermano, el cual, como más fuen.e y de más altos pensamientos que yo ni otro hermano menor mío, escogió el hon­roso y digno ejercicio de la guerra, que fué uno de los tres caminos que nuestro padre nos propuso ... Yo segui el de las letras, en las cuales Dios y mi diligencia me han puesto en el grado que me veis. MI menor hermano está en el Plrú, tan rico, que con lo que ha enviado a mi pa­dre a mí, ha satisfecho bien la parte que él se llevó, y aun dado a las manos de mi padre con que poder hartar su liberalidad natural; y yo anslmesmo he podido con más decencia y autoridad tratarme en mis estudios y llegar al puesto en que me veo _ (Capitulo XLII fdem).

5

"

LAS PROFESIONES. - D e Zos"libreros; • AJ'rlmóse un día, con gra ndis imo tiento, porque no se quebrase a la tienda de un librero y díjole: e E s te ofici o me conten­tara mueho, s i no fuera por una falta que tiene. _ Preguntó1e el librero que se la d ijese, respondlóle: e Los melindres q ue hacen, cuando compran un privilegio, y la burla q ue hacen a IIU aulor si acaso Im­prime a su costa: pues, en lugar de mil y Quinientos, Imprimen tres mil libros y cuando el a utor piensa. que se venden los suyos, se despachan los ajenos.

De los boHc(trio.t : e Vuesa merced tiene un saludable oftclo, si no f uese tan ene­migo de sus candiles. :. ¿ En qué modo soy enemigo de mis candiles? preguntó el boticario. Y respondió Vidriera: e Esto digo porque en taltando cualquiera aceite lo suple el del candil que está a mano; y aun tiene otra cosa este oficio bastante a quitar el crédito a l más acertado mé­dico del mundo. :t Preguntándole por qué: respondió que habla boticario que, por no a treverse ni OBal' dec ir que faltaba en su botica 10 que recetaba el médico, por las cosas que faltaban ponla otras que a s u parecer te nían la misma virtud y calidad, no siendo asl; y con esto, la medicina mal compuesta o braba a l revés de lo que ha· bía de obrar la bien ordenada. :t

D e l o", maloa "u!d~o.1': e El Juez nos puede torcer o dilata r la justicia; el le-. trado, sustentar por s u Inlerés nuestra injusta demanda; el mercader, chuparnos la hacienda; finalmente , todas las perso­nas con quien de neces idad tratamos, nos pueden hacer a lgún dal\o; pero quitarnos la vida sin quede r s ujetos al temor del castigo, n inguno. Sólo los médicos nos pueden matar y n o,8 matan sin temor y a pie quedo, s in desenvainar otra espada que la de un ,..ecípe; y no hay descubrirse s us delitos, porque al momento los meten debajo de tierra. :t

6

SI I.nu . rroln , y up.d. UCIS ... ( Eseena del Vlzc.lno)

¡¡~ . J. Babor. Ta .. a,ona '7~7

(Pllnche en fu c;sel~ plt MI'.J<lENUEZ d'ap rh un deuin d'Arrilello)

,

D e los zapateros." e Decia que jamú hacía n, conforme a su parecer, zapato malo; porque si al que se le caluban venía estrecho y apretado, le decian que asi babia de ser por ser de galanes calur jus to, y que en t rayéndolos dos horas, ven· drían más anchos que alpargates; y si le venían anchos, declan 'que as! hablan de venll", por amor de la gota. :t

De los leerados ." e Guardaos, compadre, no encuentren con vuestro titulo los frailes de la redempclón de cautivos, que os le ¡¡evaran por mostrenco. :t A lo cual dijo el amigo: e T ratémonol bien, señor VI· driera, pues ya sabéis vos que soy hombre de altas y profundas letras. :t Respondlóle Vidriera: e Ya yo sé que sois un Tántalo en ellas, porque se os van por altas y no las alcanzáis de profundas. :t

De 108 poetas: e Preguntóle ot ro estu­diante en qué es timación tenia a los poetas. Respondió que a la ciencia, en mucha; pero que a los poetas, en ninguna. RepllcárolLJe que por qué decia aquello. Respondió qUe del Infinito número de poetas que ha bía, eran tan pocos los buenos que casi no hacían número; y asl, como si no hubiese poetas , nos los esti­maba; pero que admiraba y reverenciaba la ciencia de la paesla ... :t. - Ce El Lfc&n· c iado Vidriera :t ) .

EL GOBIERNO. - Do~ Qui.Jote." e Para gana r la voluntad del pueblo que gobiernas, h8.8 de hacer dos cosas : la una ser bien criado con todos aunque esto ya otra vez te lo he dicho; y la otra, procu· rar la abundancia de lOs mantenimientos ; que no hay cosa que mal fallcue el cora·

:ron de 105 pobres que la hambre y la cor­testa ...

e No hagas muchas pragmatlcas; si las hicieras procura que sean buenas, y sobre todo, que se guarden y se cumplan; que las pragmaticas que no se guardan lo mismo es que si no lo fue sen; antes dan oao entender que el prílncipe que tuvo dis­creción y autoridad para hacerlas no tuvo valor para hacer que se guardasen; y las leyes que atemori~n y no se ejecutan vienen a ser como la vla, rey de las mnas: que al principio las espantó y con e l tiem­po la menospreciaron y lIe subieron sob¡·e ella. _ - ( Don Quíiot~.)

LA JUSTICA. - e Cuando pudle.·e y de­biere tener lugar la equidad, no cal·gues todo el rigor de la ley al delincuente: que no es mejor la fama del juez riguroso que la del compasivo.

e SI acaso doblares la vara de la justicia ne sea con el peso de la dádiva, sino con el de la misericordia. Cuando te sucedle¡·e juzgar algun pleito de algun enemigo, aparta las mientes de t '-l Injuria, y ¡lonlas en la verda<l. del caso.

e Al que has de castigar con otras, no trates mal con palabras, pues le hasta al desdichado la pena del suplicio, sin la aiiadldura de las malas ra"ZOnes. _ - (Don Quíiot~.)

LAS CLASES SOCIALES. - e Porque te hago saber, Sancho, que hay dos mane­ras de linajes en el mundo: unos que traen y derivan su descendencia de prín-

... •• on 1, r.c~nnu' lIou •• 'neu , . ..

(llluSIr. de OIV.NDVILU)

cipes y monarcas, a quien poco a poco el tiempo ha deshecho y han acabado en punta, como plramldes; otros tuvieron principio de gente baja y van subiendo de grado en grado hasta llegar a sel· gran­des señores; de manera que está la dife· rencia en que unos fueron que ya no son, y otros son que ya no fueron ...

e Ha? gala, Sancho, de la humildad de tu linaje y no te desprecies de decir que vienes de labradores, porque viendo que no te cor res, ninguno se pondra a correrte y preciate mAs de ser humilde virtuoso que pecado~ soberbio. _ - ( Don Quijote.)

L A. FIDELIDAD C'"'N'?UGAL. - e P re­f'untóle uno <}ué consejo o consuelo daría a :.lll amigo suyo que est:.ba muy triste porque su mujer se le habla Ido con otro. A la cual respondió: e Dile que dó gracias a Dios pOl" habe!' permitido le llevasen de casa a Stl enemigo. _ e Luego ¿ no ira a buscarla? :J -- dijo el oh·o - . NI por pienso, replleó Vi \rie ra ; porque serla el J--.Jla"!"la un. per petuo y ve ·· ~""¡e ,,' testigo de su deshonra :J. - ( e LiceJldiado Vf.. driera :J ).

-CERVANTES Y ESPANA

e España - JamAs en su provecho concer_ Los divIdidos anlmos briosos, [taron Antes entonces más los apartaron Cuando se vIeron mas menesterosos; y ans! en sus dlcordlas convidaron Los bárbaros de pechos cond!ciosos A venir y entregarse en mis riquezas, Usando en mi y en ellos mil cruezas. Alto, Sereno y espacioso cielo, Que con tus Inufienelas enriqueces La parte que es mayor de este mi suelo, Muévate a compaSión mi amargo duelo, y pues al aftigldo favoreces Favorecems a mi en ansia tamaña Que soy la sola desdichada España. _

(e Num.ancfa :J, J ornad.."l P I'imera.)

CERVANTES

Y E L ESTOICISMO C RI STIAN O

e A Dios, graelas; a Dios, donaires A Dios, regocijados amigos que, yo me voy muriendo, y deseando veros presto contentos en la otra vida. _

(Prólogo a. e Per$ile.r y SigismuJlda :J.)

e Aquellas coplas antiguas que fueron en su tiempo celebradas, que comienzan: Puesto ya el pie en el estribo, quisiera yo no vinieran tan a pelo en esta mi epistola, porque casi con las mismas puedo comen­zar diciendo:

Puesto ya~el pié en el estribo Con las ansias de la muerte Grand Seiior, esta te escribo .

<Carta postuma de Cervante8 al COllde de Lemos.)

7

CERVANTES y BARCELONA po, MARIO AGUILAR

A voz de mando se ha celebrado el cen-te nario de Cervantes en Ba rcelona ,

y como de a lli falta,n 108 mejores y los que Quedan, capaces de dar tono a la evocación cervantina, hemos de suponer que habrán optado por el sllenlo, el elo­gio de Barcelona a Cervantes sufrirá de oftclalldad y de desmayo. Y no hay ciudad que de Cervantes haya recibido más elo­gios que Barcelona, no ya el clásico del Quijote, aquel e archivo de la corlesra, albergue de los extranjeros, hospita l de los pobres, patria de los valientes _ con 10 que sigue terminando con el t: en sitio y en belleza unlea ., sino los que le de­dica en La.t Dos D oncellar y en e l P et"­si/es. En Las .Dos Doncella.!, la apología de Ba rcelona, su pera a la que se hace en el QuiJotl!:, ya que .agota el ditirambo, hasta el extremo de t enerla par « la flor d'Ol laa bellas ciudades del mundo. y « sa­tisfacción de todo aquello que de una grande famosa, r loa; y bien fundada ciu­dad puede pedir un discreto y curioso deaeo •.

De la ciudad, el elogio pasa a aus mo­radores, a los catalanes, y de ellos dice que es « gente, enojada, terr ible, Y paci­fica, suave ; gente que con facilidad da la vida por la honra y por defenderlas en­trambaa se adelantan a si mismos, que es como adelantarse a todas las naclonea del mundo • . Hay empaque en todo esto. que, al fin, lo d·a.ba el tiempo, pero com­párese los elogios de Cervantes con la oda a Barcelona de Mosen Verdaguer y de la comparaclon saldrá, para Cervan­tes, la ponderación entonada, Sin excesos de retórica blsutera. Exaltación de Bar­celona.. elogio de los calalanea, y a l rogar, en « El T r ato de A r gel . rescate al cielo,

8

lo Impetra Cervantes de la Virgen de Monlserrat : « Virgen de Monserrate -que esas as eru sierras hacels cielo -enviadme rescate. Sacadme deste due­lo ...•. ¿ Que más puede pedir Cataluña de Cervantes, que llega. a consagrarle en el « Quijole _, siete capítulos, y en ella hace que el Caballero de la Blanca Luna, vence a l frenético m anchego, devolvién· dole la razón, convirtiéndole en un señor E sleve, que ha de emprender el camino de Argamarllla para bien vivir y bien m orir?

Barcelona, lenia pues, un reconocimien­to con Cervantes, que la ciudad oftela l, nunca s intió ni rindiÓ. Los particulares, sí. Por sus eruditos y escritores, todo cuanto atañe a Cervantes en Barcelona m .sIdo escudriñado, Investigado y razo­nado, aun cuando nada se haya podido precisar a pesar de laa pacientes pesqui­sas por archlvoa y viejos libros. ¿ E stuvo Cervantes en Barcelona cuando tan bien la describa y con tanto fervor la pon­dera ? ¿ En qué año fué? ¿ Dónde ha­bltó? ¿ Cuáles fueron sus amistades ? Nada execlo a podido extraerse, y todo son conjeluraa, aun cuando se haya se-

VIDAYHECHOS DEL INGENIOSO CAVAllERO

D. QUIXOTE DE LA MANCHA.

CO 'MPUES TA

POII,.MIGlIEL DE CEF..Y~TES Su'tl,dr. ,

T O MO Ilr. .

llWICADO Al MISMO D.Q!!IX01:E.

'[' 4rTIIg@¡I : En la Imprcota de JOSEPH fiARBER. Alío 1717'

ñalado Utl!3. casa del paseo de Colón, co­mo residencia barcelonesa que Cué de Cervantes, en la que nadie se atrevió a poner une lápida, recordando el ilustre albergue. Se da el extraño caso de que se conoce, año por año, la vida de Cer~ vantes, pero en los años 1606 y 1607, que son en los que, se supone, estuvo en Ba,r~ celona, hay un vacio, que nadie a podido llenar. Dos cervantistas, Viada y L luch y Givanel sostuvieron una polémlc.a., que nada puso en claro. ¿ Y qué Importa? Lo esencial es que Cataluña llena siete capí­tulos del Quijote, que desde !"!'lee tres siglos y medio, Cervantes puso en Bar­celona resplandores de ciudad diamante, que de las penunbras legendarias sacó el nombre de Roque Guinart y que antici­pándose siglos a Cuturas doctrinas politl­cas puso en la playa barcelonesa la der­rota del caballero Manchego. topando éste con la realidad en Os.taluña despues de pasar por las espejismos y exaltacio­nes de Castilla. Esto es lo que Importa, el engarce de Cat.3luña en la obra de Cer-

~ ' ----.-~-.- .-.'~~~-","",,",""

A donde l!c-go y pudo l!egar el in udito animo de Don Quixote, con la telicemente

acatada aventura de los Leon es.

De la jamás vi sta , ni olvidzda aventura, que con más poco peligro fue acatadH

d ~ !amaso C.val!cro .. .

van tes, no el que éste haya Ido o no g-a-s­tando suelas por las calles barcelonesas.

Estas Incertidumbres han creado en Barcelona una escuela cervantina que ya viene de los tiempos de Antlnio de Cap­many y de Aribau. Durante el siglo XIX', no hubo hombre de letras que no se sin­tleI"l3.l acuciado por el estudio de un matiz cualquiera de la vida o de la obra de Cervantes y a veces con tanto Ingenio que Glvanel y Mas, el grand Cervantlsta", llega a deCir que Pablo PiCerrer penetró tanto en Cervantes que para hallar cosa igual tendríamos que Ir a buscar los jui­cios de Helne y de Valera. Son los Milá y F ontanoa1s, Rubló y Lluch, Carreras Artau, Santos Oliver, Cortezon, Carreras Candl, Viada', Llorens, que en 1905 estrenó en Lérida y todavia pueden recor­darlo a lgunos leridanos del destierro, una comedia ~ Un desgobernado gobernador inspirado en Sancho PanZla. regiendo la I nsula Baratarla ~. Después, llegó el na ­cionalismo y mientras en Castilla, el Qui­jote y Cervantes eran la obsesión intelec­tual de Unamuno, Maeztu, N'.9.,varro L e­desma y Ortega y Gasset en Barcelona, sólo servia Cervantes para alguna burla filológica. Claro que en pie quedó, hasta su muerte reciente. J. Glvanel Mas, que él solo equivalía a una Academia Cer­vantina.

Pero Barcelona, para el permanente culto de Cerwntes, tiene la Biblioteca Bonsoms, la primera colección cervantina del mundo, con todas las ediciones de! Qui jote y todas las obras y todos las nú­meros especiales periodísticos que trat>~:n del Quijote. Bonsoms, erudito y rico, pagó con gesto espiritual los siete capítulos que Cervantes consagró en el Quijote a Cataluña. Por eso decíamos que los ho­menajes Cer\ll3:ntinos han sido en Barce­lona individuales. Barcelona oficial; se ha ceñido a dar a una calle breve el nombre de Bajada de Cervantes y >3. colocar en el tondo del salón del palacio de Bellas Artes un busto de Cervantes, deforme y barro­co, del año de la Exposición.

Montpellier, 14 de ochtbre de 1947.

« Vous pourrez trouver de l'esprlt et du bon sens che\!: les Espagnols; mals' n'en cherchm point daos leul"S' Uvres¡ voyez une de leurs bibliotheques, les romaos d'un cóté et tes escolastlques de l'autre: vous dtrlez que les partles en ont été faltee et le tout J"3ssemblé par que lque euneml §OOret de la raison humalne »: « Le seu! des Ilvres qul soit bon est celul qui a Cait volr le rldleule de klus les auhes. »

MONTESQUIEU, ( ~ Lettre8 pen;anne8 ~ . )

« ... Comme on volt ces routes d'Espagnc (Ju; ne sont nulle part déerltes ! »

FI,"UB¡;:~T, « CQ1'1"e8PQndunce ».

'i

pRIMERA PAR TE O E L INGENIOSO

Hidalgo don <l.!!ixoce de la Mancha.

CAptlulo.primtro. fl.!!J Ir4t4 ae IA.condiriooll J ,,,,,tuio ¿ti fAmofó hidAlgo don (¿gi"ole de lA Mancha.

N VnlugardelaM¡cha,decuyo nombrenoquje1oacordarme , no ha mucho tiempo qlleviuia yn hi­dalgo de los de la.nfá en a.Ril1ero) adarga ~nrigua~crzin Oaco,..y gal­go "Corndot. Vna olh de :.Igo m~vaca que q.mernlalpicon las marnocbes,duelos, 1. quebnntos l os'Sabados, lanttjaslos V iemes~

algun ~omino de añadid1l-ra los Domingos, conru­mianl..is tres panes de fu hnienda. El reno delh con­c1ui~n , fayo oevel.:arte,calfas de velludo para las tiefrn, con (us pamuflosdt lo mi(mo,y 10sdiasdeemre fem.an~ fe honr.uacon ru vellori delo masáno. Tenia e~ fu '¿i fa

A "na

( Primera '!,;~in' d. lo ~i~ion de Ju.n d. la Cu ..... ~lodrid. ,608.)

(CI. DF:SSOL"S)

(Lámina anónima de la primera edi,ión

ilu"itrt.da . _ Amstcrdam, 16!l7.)

1

, >

1 2

... pidió l. mOnO . Su amo. (1.110 . d. J. Huodi • . Mlji.:o, I R\~)

(E:-< HAUT)

(Portada de la primera t radUCciÓn al ~ ­mana compl.t.: del Qui jote.)

(Lámina en color de la traducc ion japonesa de 5ASAKI K UNI VAKU. -

(D ibujo a pluma de S~LVADOR DALI. Edición de la lIIuSlraU'(l Mod elll Lib ra ry.)

00".. I{I~OTU~ MACERALARI i ----

(EN IlA l-'l')

(Portada

... """' .... '" ' '7 ..... 1Ie ... . - _. - -................ _ ••• . '¡o •

de la lraducción en len¡¡ul beb rtl! dd Quijote.)

( Portod. de 10 ve .. ;!>n lurco del QIIijo1< '

(Porl . d.

(CI.CONTR2)

de l. pr imera traducción ll ana del QuIjote.)

111-

, .. cruubc Rocinan te el pucuet o ... (U miDa de la segunda luducc16n dlo l­

m.rQutU, _ Copenhage, IRM.)

CUADRO DE LAS EDICIONES DEL « QUIJOTE » CO N INDICACIO N DE LA LEN GUA Y DEL SIG LO EN QUE APARECIERON

LEt> GUAS _ ¡ ,SIGLO XVIl SlOlO X V 111 SI()t.O '" SlOLO " TOTAL

Altmlnl, • o o · ..... · . . . • • • • • , " 46 " " ArAblga. • o · . . . . ·. ··c,· .. " - - - • • Bulgara. • o ·,··c ,··· · .... ·. - - • - • Cnltllana. • · o · . , , "" ", .. 29 " ... '" 3116 Calalam:. · · ... · , , . . " .. ",. - - 3 - 3 Croata. • • · .. .. · , . . ......... - - • - • Chtta, · · · .. · , , . . . • • • • • • • • o - - • - • Dinamarquesa, o o o . . . . .. .. o o - • 3 - , Esperanto. , . · .. o o · . , . • •• • • - - - • • Finlandtu , o o · .. o .. o o o .. .. o - - o , - , Francesa. o • o .. o o • • • • .... .. o 22 " '" " '''' Orle-ga .. o o ..... o .. .. .... ... - - , - , Hebraica . o o · .. o o .. .. .. . . . . . - - - • • Hollndul'. o · .. .. .. o .. ...... , 3 ., 3 " H ungara . .. o o o · .. .. . .... . . o - - " - " Indo$l.tnlu. o o . .. . · . . . · ... o - - • - • Inglesa. • • · .. · . . . .. • • • ••• •• o " " " 29 no lIalllnl. o • · . . . . .. .. • • • • ... 3 • 22 1 36 japonua. o o • .... .. .... .... o - -- • •

, l itina. o o .. .... . .... ... .. .. - - • - • l t tona. · • · .......... .. .. .. . - - - • • Mallorquina ...... . ... ...... - - - • • Noruega .... . . . .. ••• ....... - - - • • Polaca ... ...... .. ••• ....... - • , - 1 Portugutu. • o • • • • • • • • • .. .. o - •

, 3 " Rum[nl . .. .. o • • • • • • • • • • • • o o - - • , 3 Rusa. . · · .. .. .... · ... .... .. o - , 32 ,

" Suvla. o · ... .... · . . . . o .. o o o - - 3 - 3 Sutca. o o o o o .... ... . o o .. o o o o - - 9 , .. Turca . o o o o o .. o o .... o o .. o o o o - - 2 - , Vuca. o o o . . . . o o .. o o .. o o o o o -- - - , 2

- - - -Totales o o .. o o o .. o o ... " .. , $92 ,3> t .0$$

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CERVANTES EN I NG LATERRA N o obstante la rivalidad politlca de la

rubia Alblón y la morena Hlspania durante los siglos XVI" y XVII', las letras cspai'iolas estuvieron en favor desde los tiempos de EnrIque VIII y Catalina de Aragón.

Claro está que la preeminente ftgura de Cervantes no podía faltar en el coro tejo de embajadores de las letras hispá­nicas, pero precisamente por BU ' calidad le preceden y anuncian otros menos rele­vantes.

La. presentación la anuncia la Oelutína, en 1~, con una verijón II.n6nlma' la .si­gue años más tarde la del gran' hispa­nista J ames Mabbe en la que se Inspira el aulor Immortal de Romeo y JuUeta; vienen luego las versiones del Reloj de prlnc(pes y el Menosprt!clo de C(wte y Alabanza de Aldea de fray Antonio de Guevara. cuyas obras, según Hume eran leidas en la Corte de la Reina Isabel por todo el que presumiese de buen gusto. A estas siguieron el Lazarillo eLe Torme.,_ aludido por Sha.k-espeare en su comedia ., Much ado about fioth:lng ,. (Mucho rui­do y pocas nueces) y otras.

La primera alusión al Quijote la en­contramos en 1607, es decir cuatro años después de su aparición, en una com'ldla de George Wilkins. y en el mismo '3 ño a lude a la obra otra comed ia de Mlddle­ton. P oco más tarde, en 1610 y 1611. alu­den a Don Quijote las obras de Ben J on­son,

La traducción de Shelton en 1612 se refiere a la primera parte del Quijote y la segund'a., también suya, es de 1620. La popularidad de Cervantes, sin embargo, se debió más, en un principio, a sus No­velas Ejemplares que fueron adaptadas por los autores Ingleses de comedias como Beaumont, H etcher y R owley. aún antes de la traducción, de varlai de esbas no­velas por J . Mabbe.

I..a.a traducclonel:\ del Quijote se suce­den: en 1631 se reimprime la de Shelton, en 1687 una muy John Phlllpps, en 1700, 1706 otras nes de la de Shelton, de Stevens, y Smollet. En el siglo XIX ~I¡~~¡ de Duffleld, en 1881, Ormsby en de Watt en 1888.

La Influencia del Quijote en obras In­glesas ha sido muy considerable: las hay numerosas comme The Comi.cal Hwtory 01 Don Quijote, Lile and AdvtlntuTe 01 D on Bm080 M l'E8tomac, Don Quijote tn England, The lemole Quijote, The .!piri­tual Quijote. etc ...• que no niegan su ori­gen quijotesca; pero adem6.s la Influencia difusa e Indlrecba. de Cel"Vantes en la formación de la novela realis ta Inglesa aparece ya en el Tale 01 Q. Tub de Swlff y en el TTiStai n Shandy de Stcrne para continuarse posteriormente.

NadJ:\. re fl eja mejor el Interés de los Intelectuales británicos por la figura y la obra de Cervantes que las palabras pro­nunciadas en 1905, en una conrerencl'lI, dada en la British Academy por el pre­ch ro hispanista F Jtzmaurlce K elly con

motivo del centenar io de la aparlcrón del Quijote.

Deda el gran hispanista que Inglate rra había sido e el primer país que tradujo el Quijote, el primero en presentarle de· centemente vestido con su propio Idioma, el primero en señalar el lugar de naci­miento de su autor y dar su blografia, el primero en dar a la publicidad un co­mentario del libro y en fin el primer que publicó una edición crítica _.

Los cervantistas Inglesas forman le­Ción. Además del Indicado Fltzrrn.urice Kelly, ci taremos entre otros a Lockarl. R oacoe. W alt, Bradrord, Kelly. Ashbee, K lark·!, Entwlstle. etc .. .• para no mencio­nar a los historiadores de la literatu ra europea que han dedicado particular atención a la espafiola y a la obra cer-­vantlna.

Este mismo año, el cuarto del anlver-­sarlo del nacimiento de Cervantes, el Instituto E spañol de Londres dl6 comien­zo a su curso con una serie de conferen­citss dedicadas a Cervantes. Lo inauguró con una magist ra l, acerca. de e la sabl­duda de Cervantes _. el Profesor de la Universidad de Oxford, Mr Entwistle, en la que contrapone la obra y el hombre en Cervantes comme ., una expl!'r"i&nc~ vi tal ,. fre nte a la ciencia; siguió otra. de Federico de la Iglesia sobre ., Las tierras del Quijote " admirable estudio del me­dio geográfico de La Mancha. - la seca - y su héroe, que la toma por escenario, porque España, vaciada en tierras de Ul­tramar y europeas, se anuncia OSIlli ya de­cadente. Siguieron sucel:\lvamente otras

.. el cual (l eón) pareció de grr.ndn~ n u ao rd ina ri a .. .

(Litographle anonlme de la traducllo" ho nl:rol~e de OY ll ry V ;l mo~. Budapest.)

muy notables: una de Don Eduardo M. Torner, del Centro de Estudios Históricos de Madrid, que es una preciosa aporta­ción al estudio de « La M ú..sWa Española en la época de Cervantes », otra de D. Pablo de Azcárato sobre « La visión n a-­cional e int61"nacWnal de Cervantes 1, es­tudio agudísimo, extraido de un episodio del Quijote, del sentido de la « nacional» 1 como distinto de la « estatal» en tiempos de Cervantes, y genial atisbo de este acerca de « la fwncién de las arm<M para servir el paiS' », problema .actual de la seguridad; otra del Profesor de la Uni­versidad de Cambridge, Mr Grand, que es una. brillante aportación a la poema bU9ó!ica cer1Xlntina Injustamente desde­ñada y su importancia dentro der con­junto de su obra; otra de la lectora de ta: Universidad de Cambridge, Miss J. Mac­donald, sobre « El pri8ma cervantino " que Illustra con suma agudeza la visión Intelectual de Cervantes. como una com­posición y descomposición de la verdad - el prisma - en episodios o ejemplos diferentes, y por fin una conferencia flnal del Profesor de la Universidad de San­tiago de Chile B. R. A. Latcham sobre « El carácter español en la literatura chi.­lena », en el que se estudia la psicología nacional 18; través de la literatura, pro­fundamente Influida, no sólo por el am­biente geográfico chlleno duro y hostil. sino también por el aporte nacional his­pánico que contribuyó a forjar el tipo Inconfundible y puro del chileno, y a im­primir el sello de grandeza que tiene en todas sus dimensiones la. literatura chi­lena.

Como se ve la traducción de Cervantes en Inglaterra no es de hoy, pero hoy mis­mo se le honra, como acaso no se hará en paises de lengua castellana, en el cuarto aniversario de su natalicio.

I THE HISTOR y

0' THE VALOROVS

ANO WITTIE II ... . ,·E • •• • ' ,

" .. .. ,,- .. --_ .... _ ... r_ ., .•

(Portada de la primera traducción In¡lesa del QuiJote.)

Deux Iravaux en cuivre MENENDEZ d'aprh une

d'Argllello.

ciselé maquette

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IJ

EL TEATRO DE CERVANTES

En la Sierra ."

Sabido es que Cervantes estuvo cinco años cautivo en Argel; en su drama « El trato de Argel,. ha dejado escrito 10 que representaban para los infelices cristianos que caían en manos de los crueles piratas berberiscos. Sin embargo, la hombría de Cervantes era tal que a pesar de su brazo Inwlllldo, Impúsose al mismo rey argelino, que no se atrevió nunca a maltratarle. As! lo declara el Padre H aedo, "'~ rineo, en su obra « Topografia general de Argel :t (Valladolid en estos términos:

e Decia Asan-Bajá, rey de Argel, que como tuviese al estropeado espa ñol tenIa seguros sus cristianos, sus bajeles y aun toda la ciudad ... se lo libró bien con él un soldado un tal Saavedra, al cual con haber hecho cosas que quedarían en la memoria de aquellas gentes por muchos a ños y todas para alcanzar la libertad, jamás le dló palo, ni se lo mandó dar, le dijo una mala palabra y por la menor cosa ae mu­chas que hizo, temíamos todos que habia ae ser empal'ado, yasi lo temió él más de una vez. »

Las obras dramáticas que han llegado

(Table~u dess;né par Argllel1o)

hasta nosotros son Numancia y el Trato de A rgel, la primera mereció los más cá­lidos elogios. La obra contiene bellezas Indiscutibles, asl poéticas como descrip­tivas y trágicas. Los Tratos de Argel, fruto de ltru experiencia amarga del autor, que es él mismo uno de los tres perso­najes; es un drama en verso, bien com­puesto, que nos ilustra sobre los carac­teres y costumbres de la plrateria berbe­risca, y presenta además situaciones dra­máticas de gran Interés.

Sin embarro, donde Cervantes excele en el género teatral, es en los entremeses, es decir en los cuadros cómicos cortos, las hay que son obras maestras encerra_ das en un marco reducido. Los tipos, las situaciones, el diálogo, todo tiene el sello del juicio cervantino. Los unos son tra­suntos de la vida, como el Juez de lo" d'­vorcio", El TU/ian mudo, etc ... , otros como El r etablo ds. 1M M aravUlM tiene una grave y trascendental s ignlflcaclón.

El teatro de Cervantes es una contribu­ción voaliosa al conocimiento de un aspec­to de su personalidad que ha sido aigo descuidado, no obstante sus Indiscutibles méritos.

CERV ANTES.

QUA1'U cents ans. 11 y a qualre cents a ns que nalssalt 8. Alcalá de Hénares ¡'un des hornmes les plus célebres el

les plus mystérieux que le monde a lt pro­dult. Quatre cents a ns d'études erudltes, d'édltlons el de traductlons , qualre centil ans de débah passionnés el Internatlo­naux qul n'ont pas encóre revelé le fin mOl de l'enlgme.

Un esrlain nombre de S8vants hlalo­r!ens ont découvert da ns la pousslere de!! archives quelq ues documenta prédeux, ¡'acte de naissance de 1647, les plecés rela­t lves au rachal, quelqués relevés de comptea, un eurriculum vitae, qul jalon­nent la vis el ¡'a ctlvité du poeta-tonellon­naire. Les phllologues el les gl018ateurs onl étudlé minutleusement la langue, le style, les cllations, les alluslons dont le Don Qulchotte est pleln. Lel phlloBophes ont essayé de rompre le cruel seeret oil Cervantes enferma SI. pensée. Les Inter­préta tlons les plus dlversel et lel plUS hété roclltes folsonnent autour du grand romano De gros volumes, d'énormel ' bl­bllographles, toute une blbllotheque con­aacrée a l'reuvre du genial Cal t lllan. Et dlre que nous ne connalssons pas encore Cervantes. Interpréter c'elt généralement fau lser , comme tradulre, c'elt t rahlr. La verllé lera peut-et re dans une Iynthese de toutes ces theses. P our P . Mérlmée, Menendez y Pelayo el bien . d'autres, U ne faut volr en Cervanles ni un penseur, ni un savant, mals un mervellleux artlste. M. Unamuno a recréé le mythe du .. Qul­choUe :J , lul a Insume une vle nouveJle et 1'1. ramené casqué el lrlompha nt dans les joules de nos jours. Amérlco Castro, étu­dlant notre héros a la lumlére de ta lts el d'ldé~ récemmenl découvertl, découvre en Cervantes un grand penseu!', un résls­tant héroique, un novateur moderne pleln de l'esprlt de la Renalssance. Les phllo­sophes allemands, et tout spéclalemenl les romantlques, conslderent Cervantes comme un grand phllosophe el un roman­tique, avanl la leUre, qul l'un des pre­mlers révéla l'antlnoml8 tonclere du monde, l'opposltlon entre la poésle, repré­lentee par « Don Qulcholte :J. et la prose, t'lguree grosslerement par Sancho - entre l'ldéal et le reel.

P OUr les uns, le roman de Cervantes est un grand éelat da rlre OU un large sourlre d'un homme désabusé et malheureux, (¡ul se détend contre le mal par I'lronle. P our d 'autres comma J. Paladan, le Don Qu l­choUe est la Blble du p8sslmlBme, dont 11 resta la plus amere, la plus rageuse, la plus etfroyabl8 expresl lon. Homme de gauche pour les uns, réactlonnalre et conservateur aux yeux des aulres, oa.nal'­chllta et révolutlonnalre pour certalns , le grand Cast lllan participe A tous les com­bah Idéologlques qul agltent notre Europe. Mals I'on ne peut pas dlre qu'une Image detlnltlve du poete el de Ion ceuvre alt été élaboree. Fut-JI trop rlehe el trop complexe pour entrer tout entler dans le cadra d 'une déftnltlon ? Fut-II trop grand

CET INCO NNU pour étre comprls des Pygmées que nous sommes et que sont les erudils qul se sont atfronlés avec lul? Peut-etre.

Mals la ralson vérltable de cetle Ineom­préhenslon esl que les données principales du probleme manquent encore. Oul, on a beaucoup eerl t sur Don Quichotte et son auleul', mals J'e.uenUel n 'a pas été dlt, les questlons importantes n'ont pas été lral­tees, n 'ont pas été posées.

II manque: 1- Une blographie moderne de Cervantes, qul utlllsera I'enorme docu~ mentatlon amassée pa r les savants et qul éelalrera la vle pas l'ceuvre et I'<l!uvre par la vle;

2" Une /ilude psychologlque du génle de Cervantes, analysant jusqu'en leura pro­!ondeurs les secrets rouages de cette ame excepUonnelle ;

3° Une éludo IIttéralre de ses valeurs vrales qul les confronteralt avec les réa­lIsatlons de ses prédéeesseurs et de ses contemporalns, compatrlotes ou étran­gers;

4° Une étude Idéologlque complete qul le replaeeralt dans le mllleu Intellectuel oil 11 a vécu et dégageralt les vérltables origlnalltes de as. pensee protonde ;

5° Une édlllon c ritique de Don Qui. chotto et de t oulel les ceuvres, iI. pa rtir des éditlons prlmltlves qu'il faut soumet­tre ii. cette révlllon sévere que Cervantes n'a pas falte;

6° Une synthese des oplnlons fran~alses ou anglalses sur Cervantes et son génle exprlméel surtout au cours du XIX' et du XX' slecles;

7° Une analyse de l'lntluence de Cervan­tes en AlIemagne apres I'époque romantl· que;

8° Un travall c'.'ensemble sur le cervan­tlsme espagnol et les dltrérentes posltions prises par les Intallectuels espagnols lace P. ¡eur grand ancétre.

VollA une longue liste, tres' lncomplete du reste. NOUB voudrlons que de nom­breux jeunes, animes d.'un esprit nouveau, s'aceroehent o. la grande énlgme, rejetant dellbérément le tatras des oplnlons re~ues .

Nous sommea convalncus ql~'une nou­velle exégese, menee Bveo de grands moyens, aboutlra lo. une connalssance plus Intime et plus approehee du plus grand de nos héros splrl tuels. La France et l'Espagne peuvent tal ra Ql:uvre commune en ce domalne comme en tant d'autres. Les prochalns quatre cents ans ont , comme on d lt, du paln IIur la planche.

J .-J, Bert rand, Anclen Profe ueur de ¡'Unlverslt6

de Ba rcelone.

Déi':' paru:

A

CER VA NTES ET Le ROMANTfSME AL_ LEMAND (A lean 1914).

J. EN ALLEMA ONli, ,.1 " complete " prt_

,. SI vie, sOn (tuvre, ." 3. ET LE CERV ANTISMB

15

CERVANTES VU PAR ... 'Votd T'(Utsembltles elU p6ut bonheuT

quelque.t pages' cueUHe8 au fa d'une in­currio-n par trap h4Hve el tTwvers I'im­mense bib¡wgrap~ contemporaine sur OtlrVantts. Ce glanage ne vise nullement 4 ttre une anthologie-. Ma~ t81 qu'ü est n'en refUte pa8 mom" la lumitT'e 80U$ lo.queUe l'OOUtw8 de CertXlntes - parce qu'étenl.elle - ff0U8 paralt encare valllble auj<mrd'hui.

L',,,vention de la lable, tout. empreinte d,'étTangea Tt!sonan.ces p81lcholog(que,,; le" 'V6rtu.t humaine.t; I'a.rl de (Ure et d.e 88 taJT8 obtlissent 4 une p6Mt8 qm mMle le 1BU ver8 des PeT81Hlcti~8 mlini" ...

Voíl4 quelques problém8s e""ent~l.! .tUr 188quel" 88 80nt penchés d68 lectlmT" con­temporab)'8 (1 la recherche tiu messa.ge tltffnel d" Grand Manchot. _ S . B.

LA LECTURE DU QUlCHOTTE

e Son arrancados 108 secreto8 de la na~ turaleza. de una manera violenta: después de orientarse en la selva c6smlca, el clen­Uftco se dirige recto al problema, como un cAzador. Para Platón, lo mismo que Para Santo Tomás, el h ombre clentlflco el un hombre que va de caza. Poseyendo el arma y la voluntad, la pieza es segura ; la nueva verdad caerá seguramente a nuestros pies, herida como un ave en BU trasvuelo.

e Pero el secreto de una. genial obra de .arte no se entrega de este modo a la Inva­sl6n Intelectual. Dlriase que se resiste a ser tomado por la fuerza, y s6lo se en­trega a quien quiere-. Nereslta, cual la verdad clentlflca, que le dediquemos una operoa:a atención, pero sin que vayamoa sobre él rectos, a UBO de venado res. No se rinde al arma: se rinde, s i acaso, al culto meditativo. Una obra del rango del QuI­jote tiene que ser tomada como Jerloo. En amplios giros, nuestros pensamientos y nuestras emociones han de Irla est~ cbando lenlamente, dando al aire como Iones de ideales trompetas.

e Cervantes - un paciente bldalgo que escribió un libro - se halla sentado en los ellseos prados hace tres ligios, y aguarda, repartiendo en derredor melan­cóllcal miradas, a que le narea un nieto capa:z de entenderle! It

.Jose OIlTEOA y GASa'IT,

(De e MeaUacion.ea del QtdJote It.)

• HO MO FACTUS EST )1

e Nada se comprueba, y lo que es má.a raro, nada se conjetura, de cuanto le

acaeció durante los afios que se pasaron para D. Quijote hasta que bien cumplidos los clnquenta, dló al traste con au vegetar mis o menos comodón y salló a campar por sUS res¡Mlctos y por los fueros del pró­jimo, (que en puridad almlflca próximo, pero que para él resultó casi siempre harto

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distante y desemejante). En ftn, probable­mente no le aconteciera nada memorable, hasla entonces; mas ese mismo nada es ya mucho, pues mide el vaclo del mundo en torno a un hombre dispuesto a oCren­darls y pedirle sus dones. Todo estaba en él, como en nosotros, como en el Génesis antes de separarse la tierra de las aguas.

e Drama vivo como ninguno, porque so­terrado· y soCocado, tal el Cuego de un volcán antes de hacer erupción. Desde el Instante que D. Quijote sale de lo suyo y de sí mismo y se abandona o entrega en brazos de la suerte, homo factus eat, sus actos nos pertenecen y se codean y miden con 101 nuestros, y él mismo di­ríase qUe se olvida de su vida y hasta de la vida, viviéndola. Dlriase también que Cervantes, por una especie de desquite que se tomaba de todo su pasado, prell­minó los anales de SU héroe, cuando los suyos tocaban el coloCón; púsole por lo pronto la edad que él tenía entonces. Y todas 108 posibilidades que ya se le veda­ban, se las transpa.a6 a ese su desdobla­miento y prolongación, escargado de rea­lizar cuanto en él fallara. It

AuausTO D.,HALMAIl, (ntt • La M ancha de Don Qu~iote It. )

RESONANCE PSYCHOLOGIQUE

• Cervantes es una naturaleza doble, un idealista desengafiado, reCugiado en el hu­morismo humano e Indulgente, y por otra parte, un realista clarividente con ribetes de cinlco. Su eltado de ánimo dominante es precisamente el mismo a que la lógica de su esplritu creador habla de traer s Don Quijote en el curso de la aventura de la cueva de Montesinos. En estos calOS se produce por ley natural un efecto de resonancia psicológica, y el autor Influye Inevitablemente sobre el héro. El realis­mo que Don Quijote revela Inusitada­mente en este relato no es otro que el cer_ vantino tan rico y complejo, a la vez bu­

. mano y cruel, reverente, y clnlco. De modo que, en esla aventura, Don Quijote llega más cerca qUe nunca a parecerse a aquel Don Miguel caballero andante a su modo, a quien debe la vida espiritual.

SALVADOR DI: MADARIAO,\, (De • G1da 4el lector del QtdJote ,.)

INVENTION DU QUICHOTTE

e Le. ralz de la estupenda invención 61 oautoblográll.cL Hacer pasar por el ftlo de la inteligencia ya madura las quimeras Cervlentes de la mocedad, llamar a juicio la vida que quiso ser y no Cué, ante la vida como ha sido, Implica una operación terrlbe a par que gustosa, Cecunda en reacciones enérgicas. Es Introducir un hierro candente en una balsa de agua fria . Prodúcese 4esprendlmlento de vapor,

guto de fuerza, mutación de la materia, entre chirrIdos y estridores que represen· tan, en la figuración propuesta, el dolor del esplrltu al cauterizarse; predomina la callada frialdad del agua, de que sale el hierro con mejor temple y tlrmeza, como el esplrltu se vigoriza al dominar la sere­nidad de la Inlellgenéla experta el fuego sentimental. Esta crisis señala la madu­rez: entonces, o nunca, es IIegado el otoño copioso. Cervantes la padece al concebir el Quijote, y llamar a ca pitulo las memo­rias de su vida anterior : Don Quijote se absorbe repetidamente en sus e eterna..s memorias :t , memorias como bien sabemos de lo que nunca sucedió. :t

MANUU. AzANA,

De « La IntlMldón del Qui jote y otro8 Ml8aY08 :t .)

TOLÉRANCE

e Quin monument més grandiós ha. po­gut aixecar-se al bOn 8eny. que aquesta admirable sátira del Qu'jote t ... Aquest bon seny no el re.aliUa ni I'expressa San­cho Panza, amb sa prosaica grolleria ni amb son sentit abjecte, vulgarisslm I TU-­belabid, de la vida; l'expressa constant­ment Cide-Ame1e-Benengell, el narrador, el novellstJa¡, Miquel de Cervantes matel".

e Esperlt ample, negat en ironla pla· dosa 1 toleran1; vessa de 10t ell una slm­patla profunda, plena de consol. No té res de I'aspror ni de la sequedat de cor que dlstIngeix a altres deIs seus compa--1rlcis; tol ho compren I .tot ho perdona:. El seu IlIbre Intlltra quelcom de la sere­nlta t, de la 8ofroshl,e grega. Amansa, tranqulUtza I aquieta les tempestea de la "Ida. Ba. leclura es resol en res ignacló I toleI"lncla: és un lemperament anU .. '¡,,· qubUorial, anU-ealderonla. E s una natu· ralesa eB8enclalment bumana I humanl­tarlsta ... :t

MIQUBL DELS S. OU'i'&R.

CURIOSITÉ, SYMPATHIE CORDlALlTÉ

e No es un indignado que se viste de risa. Su risa es franca, sana , su sonrisa irónica admite a los hombres tales cuales son. No protesta, no quiere reformar, me­nos aun Imponerse. Dlriase que los infor· tunios ablandaron su corazón, lo hicieron indulgentes, comprensivo a los desmayos, a las torpezas, a las maldades de los otros; humanismo cordial que sobrepasa su am· pila curiosidad y su tolerancia de trota· mundos. e Las esperanzae le sobran, cuando la ventura le falta. :t

Curiosidad, simpatía, cordialidad; tal es la reacción de Cervantes ante el variado mundo, frente a hombres y pueblos de mentalidad, de habla, de costumbres dial· miles. NI mlsoneismo adverso al progreso, ni hostllldád o Intolerancia contra. lo dls·

par. Cua.lIda.des de valor personal, el cierto, y que fomentaron e La fama de IU apacible condición :t , pero cualidades taro· blén de alto valor político. CuaUdades cer· vantlnas - suyas, no de los suyos.

LL. NICOLAU .D'OLW&R. (De 4: Cerva.nte" o La. Compren.ri6n :t.)

LE RIRE DE CERVANTES

e La r isa es genial en Cervantee; cuaU· dad que le desliga de su mundo, le alza, le confiere dominio y libertad que el pa. tetlsmo, por 1I solo, nunca le darla. El humor de Cervantes es caudal de fuente, Irrestrañable, profundo, de la entraña. Qué mirar de codicia y de gozo al encararse con su gente menuda y olrla hablar y sentenciar ! Cómo nota las palabras, el ademán, la Intlexlón, el acento, el hilo de sus Ideas ! No siempre su risa procede del buen humor ni es brote espontáneo del temperamento alegre, sino experiencia fermentada, zumo clarísimo de un espirltu añoso que no se deja ya. prender en la categorla ausuaI de males y bienes. Este. risa sobrebumana pocos la ban tenido en nuestro pals: compáresela con el sal'­cWlmo bilioso de Quevedo; de seguro nadie la ha peseldo como Cervantes, de donde nace esa grande Impresión de excelsitud, de serenidad Ilustre y predominio, que re­pone al poeta, derrocado por el patetismo, en el predicamento de los númenes. :t

MANUSL AZANA,

(De e La InV87Ición del Quijote y Otro8 MI" ayos :t. )

LA TRISTESSE DE DON QUICHOTTE

Lo que mé.a Impresionó a Clde Hamete en la figura de Don Quijote fué su tris-­teza, revelación y signo, sin duda, de la honda tristeza de su alma seria, abismé.· tlcamente seria, triste y escueta como los pelados páramos manchegos, también de tristísima y augusta solemnidad, trieteza reposada y de severo continente. Sancho le bautizó con el nombre de ( Caballel'o de la Triste Figura :t (pasaje 11 ). Roque Gulnart le habló e con la más triste y melancólica tlgura que pudiera formar la tristeza :t (paeaje XVI), y cuantos con él topaban admlrábanse y se espantaban de lo triste de su extraña catadura, bien asl como vislumbrando a IU través aquel eapi· ritu Immenso enpeñado en moldear a si el mundo. Aquel Cristo castellano fué triste hasta su muerte hermosialma.

Los rasgos mfsmos lile su flsonomiar son melancólicos: caldos los bigotes, la nariz aguileña, seco y avellanado el rostro.

Mas no era I.a suya tristeza quejum­brosa y plafildera, de 1as de rostro páUdo y melenas en ordenado deaorden, tristeza tísica de egollmo sentimental, sino que

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era tristeza de luchador resignado n lJ"J. suerte, de los que buscan quebrar el azote del Señor besándole la mano; era una

. seriedad levantada sobre lo alegre y lo triste, que en ella se confunden, no infan­til optimismo ni pesimismo senil, sino tris­teza henchida de robusta resignación ' y simplicidad de vida.

M. UNAMUNO, « El Caballero de la triste figura. »

DEUX ORDRES DE RÉALlTÉ

• Don Quichotte n'est pas seulement le résultat de l'opposition entre la fantaisle et la réallté, I'idéal et la prose, iI esl plu­t6l la démonslration de la. solidarité de ces deux ordres de « réalité », I'exlstence de chacun d'eux étant fonclion de ceHe de l'autre. La folie de ces proueses inou'ies nous est surtout révé]ée par les événe· ments qul la limilent el ainsi la définls, sent. Le chevalier et son écuyer sont l'expression supréme de deux formes de reaUté que nous trouvons représenlées en dehors d'eux, tout au long de ce roman prodigleux. Cette duplicité d'aspect ne nous est d'ailleurs nullement imposée par l'auteur; eUe découle de ]80 fa¡;on dont chaque personnage considere le monde autour de lul, procédé qui donne Ueu a. un croisemenl continuel de points de vue, falsceaux lumineux qul nous ébloulssent el en méme temps nous guident vers des perspectives aussi nouvelles que sedui­san tes. »

AMtRICO CASTRO.

(De « CervanU8 ».)

RAISON PURE ET RAISON PRATIQUE

• Antes que Kant y con mayor claridad que él ha visto el autor del Quijote y hu­manamente ha pintado la diferencia entre el sentido comun y la razón suprema, que e~tá por cima de los hechos y es concien­cia común a éstos y a las Ideas, la razón pura. Y antes que Kant y mejor que él ha resuelto y fundido humanamente la opo­sición, llegando a la Identidad de los con­trarios 18¡ la armonía y síntesis superior de la naturaleza humana, porque la compa­ñía y el trato de Don Quijote, razón pura, llegan a ennoblecer y educar la rastrera razón practica, el bajo sentido común de Sancho, y todo lector que no sea un beli­tre percibe cómo van armonlzándose los sentimientos y las Ideas del amo y del mozo, subiendo éste algo, bajando aquél un poqulllo hasta ser uno los dos espíritus. Nótase, con esto, cómo los disparates de Sancho en su grosería y las sinrazones de Don Quijote en su inaccesible sublimidad van trocándose en discurso razonable, hu_ mano y proporcionado. Se entreve aquí el vislumbre de un s istema de régimen y educación social del escudero por el cabal-

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lero y viceversa, que ya tenía sus ralces en muchos libros medievales como los de Don Juan Manuel. Cree Cervantes en 109 superhombres como Don Quijote y el li­cenciado Vidriera, pero, más racional y más bueno que Nietzsche, no los separa del vulgo, ni los hace despreciarle y zahe­rirle, sino que los aproxima a él y con ello da un alto ejemplo de filosofía. No conocía el benigno Miguel esas petulantes y odiosas palabras d~spreclativas del lIte~ raturismo reciente hacia la gente hu­mllde; para él no había burgueses, filis­teos, ni vulgo, en el mal sentido del vo­cablo ...

F. NAVARRO y LEDESMA,

(De « El Ingenioso H14algo don Miguel de Cervantes Saavedra ».)

ee EL SOL EN LAS BARDAS (>

« La segunda parte del Quijote mejora notablemente con respecto a la. primera. Mejora en cuanto a la técnica y en cuanto a la contextura espiritual. Hay en ella algo de etéreo, de Indefinible, de Inefable que no hay en la primera parte. El hom­bre que escribe este volumen no es el mismo que el que ha escrito el primero. Antes había - tal vez - pleno sol; ahora la franja luminosa que tiñe lo alto de las bardas (aun hay sol en las bardas! » es resplendor dorado tenue, de ocaso, de me­lancolía. Cervantes se despide de muchas cosas en esta segunda parte. La segunda parte del Quijote es un libro de despedida. En ella Ilega el autor a una tenuidad por­tentosa de estilo; se piensa en los grises de la última manera de Velázquez. Como se ve toda la modernidad de la segunda parte del Quijote es comparando su prosa (\J la de otros libros de la misma época, a la prosa de Vélez de Guevara, de Castillo Solórzano, de Quevedo, de Graclán. Lo que aquí es trabajo, técnica laboriosa, par­ticularidades de la época, en Cervantes es ligereza, sutilidad, inactualidad. Páginas hay que, con ligeras modificaciones orto­gráficas, parecerían escritas ahora; el autor va escribiendo embebido en su pro­pia visión Interior sin reparar en la forma literaria. Cervantes no se da cuanta de como escribe. Cuando se llega a este es­tado es cuando realmente la expresión li­teraria alcanza su más alto valor. »

AZORIN,

(De « Valores literarios ».)

D1RE ET SE TAIRE

« La segunda parte del Quijote marca, en cuanto al pen&a·r y en cuanto al hacer, lo que puede llamarse la segunda manera de Cervantes; en ella el autor llega a vislumbrar y cono­cer las cosas y las personas en sus lÍlJ,0as y rasgos sintéticos y precisos. Ve de todo lo que vemos todos sin darnos cuenta,

pero é l lo Ve hecléndose cargo y forzando a nuestra distracción y volubilidad a ha· cene cargo. Para él no hay pormenor in· significante y si una vez se descuida opa· rece olvidar algo, estad seguros de que lo ha hecho <Ldrede, porque ello merecía des· cuidarse y desfumarse en una voluntaria dejación. Dice cuanto quiere decir, calla cuanto le importa callar, prescinde abso-­lutamente del afeite retól"ico, aliña y ade· reza. la frase con el pensamiento y no el pensamiento con la frase. No es un lite­rato de los de su tiempo, ni de los de nin­gun tiempo. »

F. NAVARRO y LEDEsMA,

(De « El Ingenioso Hidalgo don M iguel de Cervantes Saavedm. ».)

LA PENS~E DE CERVANT~S

Un lIvre comme le Quijotte est le résul· tat merveilleux d.'un accord constant entre l'invention d'une situation nouvelle et un procédé qui la noue, la fao;onne et lui donne le ton voulu. Le nombre et la quallté des représentations dont Cervantes dis­pose, loln d'etre une circonstance acciden­telle et commune a d'autres auteurs, cons· titue - vu son rapport avec l'enscmble -un élément essentiel et irréductible. Les personnages agissent aux moments déci· sifs -, et, dans ce livre, quel moment ne le'st pas? - suivant une direction ideale Inhérante au devenir meme de l'action artistique. C'est seulement dans ce sens que je soutiens que Cervantes a une pen· sée intéressante, - en faee de ceux qul croyent a l'lnconsclence presque sotte de ce génlal na turel, sans s'étre, du reste, donné la peine de nous dire quelle était la structure et la technique de ce roman, oil Ils se contentent de volr un noble et Idéal dévouement - Don Quijotte - , un posltivlsme buté et crasseux fort coml· que - Sancho -; des inventions mirabo· lantes, des plaisanterles a n'en plus flnir et un tableau savoureux des malt\rs de I'Espagne.

AM~:R1CO CASTRO,

(De « CC1"1.>antcs ».)

IMMORTAUTÉ DU QU1CHOTTE

Le temps n'est plus, ou Cervantes pas· sait pour un homme sans culture, et « Don Qulchotte » pour une oouvre sans pensee.

Il n'y a pas au monde de livre sembla­ble a. e l'lngenieux Hidalgo» qui paraisse aussi clalr, qul demeure aussi frais, et qul en meme temps pose plus de problemes relatlfs a. son pays, ñ. l'Europe de son temps, a l'humanlté ...

Ce llvre est Immortel. A supposer que la foule cesse un jour de le lire, les sages le IIront encore, lis mediteront il. la fois sur son texte, et sur les rlchesses que les générations successives y ont ajoutées,

précieux travaiJ, parure Inséparable de sa substance.

P AUL HAZARD, (De « D on Quich-otte, de Cervantts 1>.)

HUMANIT~ DU QUICHOTTE

Mais le « Quichotte 1> n'lntéresse paa seulement l'Espagne et ceux qui y cher· chent le fóndement de la raison espa­gnole. 11 marque aussi, pour le monde oc­cidental des dates les plus Importantes de l'histoire de celui-ci: l'orlgine de la pensée moderne, la rupture avec un monde ordonne, la démythlsatlon, slnon de la dédivinlsation ' de l'univers. C'est dans le « Quichotte l> qu'apparait, apres les « E ssais l> de Montaigne, la solltude de l'homme. Mais, comme dans les e Es· sais l> et peut·Hre plus nettement que dans les « Essais » cette soJltude autorise une regroupement des facultes les meil­leures et les plus saciables du coour hu­main. Si triste, si profondément déchlrant que soit ce livre il déborde de charité, 11 projette une Jumiere évangéllque. La bonté de Don Quichotte, l'humanllé de ses entretiens avec Sancho, le geste ado-­rabIe de Maritorne offrant sa cruche d'eau a celui·ci apres son bernement, tant de traits émouvants, tant de sagesse ehré­tienne et de noblesse castillane, et ce rire qui garde sans cessc sa dignlté, enfln la falt0n dont Sancho et don Quichotte gran· dissent peu a peu sous 1'¡;eH attendrl de leur créateu!", tout cela forme autour de cet inépuisable ouvrage une a tmosphllre que les slecles ne se lassent pas de res· pirer.

J€AN CASSOU,

(Dl~ Pl'ologue de l'édiHon du Don Quich-ot tc, Bib. de la Pléiade.)

CERVANTES ET L'ACTION

... Cervantes, est, lui aussi, une forme de la moquerie epique... Résume!" l'horreur pa!" le rire, ce n'est pas la manl~re la moins terrible. C'est ce qu'a falt Raba­lals; c'est ce qu'a fait Cervantes; male la raillerle n'a rlen du large rictus rabelal· sien. C'est une belle humeur de gen· tilhomme apres ceHe jovialité de curé. Caballeros, je suls le selgneur don Miguel Cervantes de Saavedra, po~te d'épée, et pour preuve, manchot. Aucune grosse ga¡té dans Cervantes. A peine un peu de cynisme élégant. Le rieur est fin, acéré, poli, délicat, presque galant ... De la., toutes les grandeurs inattendues de ¡'Imaglna­Hon. Ajoutez a cela une mervellleuse Intul. tion des faits intimes de l'esprit et une philosophie inépuisable en aspects qul semble posséder une carte nouvelle et complete du coour humain. Cervantes volt le dedans de l'homme. CeUe philosophie se combine avec l'instinct comlque et ro' manesque. De la le soudain, falsant irruption achaque instant dans ses per·

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sonnagea, dans son acUon, dans son style¡ l'lmprevu, magnltique aventure ...

Cervantes est milltant, n a une these, n (alt un I1vre social. Ces poetes sont des combaUants de l'esprlt. OiI ont-Ils apprls la balallle? A la bataille meme... Cer­vantes arrive de Upante comme Dante de Campal bino, comme Eschyle de Sala­mine. Apres quol, i1s passent a une autre épreuve. Eschyle va en exiJ, Juvénal en eldl, Dante en exl!, Cervantes ~n prlson.

VICTOII Huco.

(1 A QUI PAZ y DES PUES GLORIA ))

• No es Erasmo, sino Cervantes, quien hace el verdadero ElogIo de la locura, cuando ya a la terminación de su obra, D. Antonio Moreno le censura al Cabal­lero .de la Blanca Luna, o sea al Bachiller Sansón Carrasco, que pretenda reducir a la razón al de la Triste Figura : e Oh, señor! - le dice el sensato de D. Anto-. nlo - Dios os perdona el agravio que bar céls a todo el mundo queriendo volver cuerdo al más gracioso loco que hay en él. ¿ No veis que nos podrá llegar el pro­vecho que cause su cordura a lo que llega el gusto que da con sus desvarios ? Pero yo dudo que toda la Industria del señor Bachl1ler no ha de ser parte para volverle la salud, porque, si no (uese contra cari­dad, diría que nunca sane D. Quijote para no perder sus gracias.

e ... Y para no recaer en sus desgracias. ¿ No es este el pensamiento dominante dl'l autobiógrafo? Como hace sucumbir

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. • .105 cuales comenzaron a llorar .. • (lámina de J. NARVAEZ, Biblioteca Uni­

versal ilustrada. - Madrid, 1815.)

a su Quljano, tan presto lo vuelve a su lugar, tan pronto concluye su historia, toda en prespectlvas y resonancias, muere él mismo. Y aqui ' paz, y después gloria, toda la gloria! Porque de este hombre no podrá decires que pasó e sin pena ni gloria :t por el mundo, ni tamJXIco: que e pasó 1>.

AUGUSTO D'HALMAR, (De <re La Mancha de Don Quijote ».)

le Centenaire de Cervantes DANS LE MONDE

Paris. - L'Unlon des Intellectuela Espa­gnols en France, a mis sous presss l'édl­tibn d'une splendide revue commémora­tive du IV' Centenalre de Cervantes, dana laquelle de prestigieuses personnalltéa de I'émlgratlon espagnole, collaborent.

Alger. - La commémoratlon du IV' Cen­tenaire de la nalssance de Cervantes a. été célébrée en grande pompe a Alger OÚ I'lm· morlel auteur de e Don Qulcholte .. avalt été bit captif.

Casablanca. - Des céremonies commé­moratlves du IV' Centenaire de Cervantes, organlsées par le Comité franco-espagnol, se poursuivent A Caca blanca avec un grand éclat.

Amsterdam. - Une grande réunion commémorant le IV' Centenaire et orga.­nlsée par le Comité des Amis de l'Espa· gne a eu lieu.

Moscou. - Les Editions d'Etat de Lit­térature ont actuellement sous press.e, So l'occaslon du IV' Centenalre de Cervantb; une nouvelle traduction du « Quijote 1> qul a été faite par Nicola! Llublmov et revlsée par l'émlnent hlspanlste Vladimlr Uzin.

Buenos-Ayres. A l'occasion du I V' Centenalre de Cervantes, la Républl­que Argentine a mis en circulation hler, 12 octobre, une émission de 20 mlJlions de timbres-poste a 5 centavos.

Buenos-Ayres. - L'Editoriale Sud-Amé­ricaine, dirigee par l'éditeur catalan de Barcelone, Lopez Llausas, émlgré en Ar­gentine, a publié une édition du « Qui­chotte 1> résumée en un volume de 400 pages par Ramon Gomez de la Serna.

Guatemala. - Le Gouvernement de Guatemala a Inauguré une sérle d'actes commémoratifs du IV' Centenaire de la naissance de Miguel de Cervantes, orga­nlsés par le Ministre de l'Educatlon Na­tionale.

Rio de J aneiro. - Le Ministre de I'Edu­cation Nationale a inauguré hiel', la pre­mlers Exposition du L lvre Espagnol, au Brésll.

Le Min istre a prononcé un bref discours se rapoortant au Centenalre de Cervantes.

Mexlque. - L' Académle Mexicaine de Langue a décldé de commémorer le IV' Centenalre de la nalasance de Cer­vantes et d'organiser a ceUe occaslon de tres Importantes manlfestations intellee­tuelles.

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