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Les 1 ères Journées Internationales de Chirurgie Générale de Sétif 02 - 03 Mai 2015 Auditorium Mouloud Kacem Nait Belkacem Université Ferhat Abbas Sétif CENTRE HOSPITALO UNIVERSITAIRE DE SETIF CHU PROGRAMME & RECUEIL DES ABSTRACTS

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Les1ères JournéesInternationales de ChirurgieGénérale de Sétif

02 - 03 Mai 2015Auditorium Mouloud Kacem Nait Belkacem

Université Ferhat Abbas Sétif

CENTRE HOSPITALOUNIVERSITAIRE

DE SETIF

CHU

PROGRAMME& Recueil des abstRacts

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1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

Université Ferhat Abbas 1 de Sétif Les 2 et 3 Mai 2015

1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

Édité par le Fascicule de la SantéCopyright © 2015-04 Editions Les Fascicules de la Santé

Cité des 95 logements, Bt D N°1 Bis, Dely Ibrahim - [email protected] 25 43 41 /023 25 43 42

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PRésident des jouRnées

Pr KAMEL BOUCHENAK

PRésident du coMité scientifique

Pr TARIK SAIB

PRésidents d’honneuR des jouRnées

Pr MESSAOUD ZITOUNIPr JEAN PIERRE ARNAUD

Pr SAïD BOUHLASSA

coMité scientifique coMité d’oRganisation

Pr SAIB TARIK Pr BOUCHENAK KAMEL Pr BEHAR ABDELAZIZ Pr SAIB TARIK Pr BOUCHENAK KAMEL Pr BENAICHE ABDELKRIMPr ABIAYAD CHAKIB Pr AYADI AZZEDDINEPr ABID MOURAD Pr LAOUAMRI SLIMANEPr TAIEB.MUSTAPHA Dr BOUGUESSA NADJIBPr MERAD BOUDIA FETHI MR. BELKADI NOURREDINE Pr BELKAID ZOUHIR Dr MERZOUK HASSIBAPr AIT BENAMER NOUREDDINE Dr BOUSSAFSAF SIHEMDr TALBI NABILA Dr MESSAI WASSILADr BENKACI ANISSA Dr MAHBOUB MOHAMEDDr NACEREDDINE YACINE Mr DIDIER RONCIN

Dr GUEMAMI ZAKARIA

1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

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1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

cher (e) collègue, cher (e) ami (e),

Il nous est particulièrement agréable de vous convier à honorer de votre présence, les premièresjournées internationales de chirurgie générale, qui se tiendront les 2 et 3 mai 2015, à l’universitéFerhat Abbas 1 de Sétif, sous le haut patronage de son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika,

Président de la République et en présence de messieurs les Ministres de l'Enseignement supérieuret de la recherche scientifique et de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière.Le comité d’organisation a tout mis en œuvre pour que cette manifestation réponde aux at-tentes des chirurgiens.

Les grands thèmes abordés seront :- Les cancers gastriques.- Les cancers coliques en occlusion.- Les traumatismes opératoires des voies biliaires.Par ailleurs, les centres d’intérêt les plus significatifs seront :- Les séances de formation chirurgicale continue (FCC).- Les séances de techniques chirurgicales sous forme de vidéos, donnant lieu à des débats.- Les mises au point et les tables rondes animées par des experts, constitueront la charnière deces journées. Ces séances permettront à tous les chirurgiens de s’exprimer dans un débat ou-vert et constructif.- Les communications affichées et les vidéos donneront l’occasion aux jeunes chirurgiens de pré-senter leurs travaux et vous permettront d’apprécier le dynamisme des équipes chirurgicales.- Une opportunité pour les jeunes chercheurs de présenter leurs projets de recherche et lesobjectifs visés.

Enfin, une proposition de création de l'académie nationale de chirurgie sera présentée.En espérant vous recevoir très nombreux à ce congrès, je vous prie de croire, Cher(e) Collègue,Cher(e) Ami(e), en nos sentiments dévoués.

éditoRial

PR. BOUCHENAK KAMEL Président du comité d’organisation

PR. SAIB TARIKPrésident du comité scientifique

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- Wilaya de Sétif.- Université Ferhat Abbas 1 Sétif (Mr le Recteur)- Faculté de médecine (Mr le Doyen)- APW de Sétif.- STERIMED/ STOMFIL- Ortho-Mat- Traum - Coloplast - Roncin Endoscopie- AlphaRep Pharma - IMP Surgical - Raisemche ARP - EBA.COM, Mr Touati Lahcene - Entreprise Bouras. L- Entreprise Nezzar Ali- MEDI PLUS - Gérard Flick- Le Fascicule de la Santé

Remerciements

1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

Grâce à votre généreuse contribution, l’organisation de nos1ères journées internationales de chirurgie générale les 2 et3 Mai 2015 ; s’est merveilleusement déroulée et a

rencontré un vif succès. Votre aide est pour beaucoup dans cetteréussite et on tient aujourd’hui à vous témoigner toute lareconnaissance avec nos sincères et chaleureux remerciements.

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1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

Une pensée particulière à trois chirurgiens, non des moindres,qui nous ont quitté récemment et qui ont laissé un grand videau sein de la corporation, car se distinguant par leur qualité hu-

maine, leurs savoirs faire et être et leurs compétences. Reposez en paix : dr Reguad djemai, maître assistant en chirurgie générale au CHU de Sétif,Pr bekada hadj belmehel, chef de service de chirurgie générale au CHU de Bab EL Oued,Pr djillali ghalib, chef de service de chirurgie générale à l'EPH de Ain Taya.

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hoMMage

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lieu

AUDITORIUM NAIT BELKACEMUNIVERSITE FERHAT ABBAS 1- EL BEZ - Sétif

acces

BUS mis a la disposition des congressistesBUS N° 1 : départ en face de la fontaine de Ain Fouara (centre ville)BUS N° 2 : départ devant l'hôtel Tej el Mouada en face du parc d’attraction (centre ville)BUS N° 3 : départ l’hôtel El Hidhab

hebeRgeMent

- Hôtel Tej El Maouada- Hôtel El Hidhab- Hôtel El Bachir- Hôtel Zidane- Hôtel El Mokhtar

contacts

secrétariat : télé/fax: 036721051 e mail: [email protected]

infos pratiques

1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

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amphithéâtre salle

08h30 – 10h00 Cancers coliques en occlusion

10h00 – 11h30 séance inaugurale

11h 30 – 13h00 Cancers coliques en occlusion

13h00 dejeuner

14h 00 – 15h30 Traumatismes opératoires des voies biliaires

15h30 Pause café

16h 00 – 17h30 Traumatismes opératoires des voies biliaires

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samedi 02 Mai 2015

amphithéâtre salle

08h30 – 10h00 Cancers gastriques

10h00 – 11h30 Pause café

11h 30 – 13h00 Cancers gastriques

13h00 dejeuner

dimanche 03 Mai 2015

sYnoPsis

1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

1ères Journées Internationales de Chirurgie de SétifUniversité Ferhat Abbas 1 de Sétif

Les 2 et 3 Mai 2015

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1ère séanceAmphithéâtre (8h30 – 10h00)Modérateurs : A. Hammad, B. Meradji, JP. Arnaud, M. Boubekeur, L. Abid, K. Bouchenak.

08h 30 – 08h 40 cancers coliques en occlusion : éléments de réflexions et de réponsesT.Saib (1), N.Talbi (2), S.Boussafsaf(2), Y.Nacereddine (2), H.Merzouk(2), K.Bouchenak (2). (1)Centre anti cancer de Sétif (2) UMC de Sétif

08h40 – 08h55 Place du traitement endoscopique pour les cancers coliques gauches en occlusion.M. Boubekeur, MZ. Kherrour, NZ. Tahlaiti.Pôle de chirurgie digestive et laparoscopique-EHU Oran. Laboratoire Algérien de Recherche en Technologie Innovante en Médecine. Université d’Oran 1 : Rabah Bitat.

08h55 – 09h15 Prise en charge du cancer du colon gauche en occlusion.JP. Arnaud, A. Roch. CHU d’Angers.

09h 15 – 09h 25 chirurgie en un temps versus chirurgie en deux temps dans les cancers coliques gauches en occlusion.A. Tayebi, M. Maaoui. EPH de Kouba.

09h 25 – 09h35 Plaidoyer pour une attitude moins chirurgicale devant le cancer colique occlusif au stade métastatique. S. Berkane, CHU de Bejaia.

09h35 – 09h45 Morbimortalité dans les cancers coliques occlusifs.F. Zebboudj, B. Attabi, R. Boudiaf, S. Toumi, A. Naceri, A. Issolah. EHS Rouiba

09h35 – 10h00 débat

Salle (8h30– 10h00)Modérateurs : H. Maghraoui, B. Benelouazane, I. Ouahab, A. Azzouz.

08h30 – 08h40 Prise en charge des cancers coliques gauches en occlusion : notre expérienceI. Ouahab, A. Behar Service de chirurgie générale. CHU de Sétif.

08h40– 08h50 cancers du colon gauche en occlusion : expérience du service de chirurgie b C. Bensehamdi, N. Lemdaoui, A. Said, Y. Khanchoul, F. Boutakouk, M. Boufenner, A. Rahal Service de Chirurgie «B» CHU de Constantine.

1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

Programme scientifiquesaMedi 02 Mai 2015

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08h50 – 09h00 cancer du colon gauche en occlusion : tendance vers la colostomie de proche amont : expérience du service de chirurgie de la clinique chirurgicale b du chu d’alger N. Sid idris, K. Hail, A. Chenibet, D. Ouaret, H. Boumehdi, Boukerouh, S.A Bensafar, K. Chaou Clinique chirurgicale B du CHU Mustapha Alger.

09h00 – 09h10 les occlusions néoplasiques du colon : y a t’il encore une controverse thérapeutique ?M.B. Benkada, M. Doubi, T. Benaouda, S. Azzouz, A. Hamimed, A. Dani, A. Menad Service de chirurgie générale de Mostaganem.

09h10 – 09h20 occlusion néoplasiques du colon gaucheKhatri, M. Medjdoub. R. Semmar. CAC de Blida.

09h20 – 09h30 cancer colique gauche en occlusion, à propos de 12 cas.F. Harbi, L. Baziz , H. Mardaci, KY. Abdi, M. Benazouz, S. Haddad, B. Boukaboub, H. Chihaoui

09h30 – 10h00 débat

10h00 – 11h30 : séance inaugurale

2ère séanceAmphithéâtre (11h30 – 13h00)

Modérateurs : M. Zitouni, BB. Bouaidjra, M. Maaoui, Z. Immessaoudene, A.Touati

11h30 – 11h50 Plan cancer 2015 – 2019 M. Zitouni

11h50 – 12h00 cancer colique en occlusion : quel choix thérapeutique ?A. Anou, Z.Imessaoudene. Clinique chirurgicale A. CHU Mustapha Alger.

12h00 – 12h10 cancer colique gauche en occlusion : en faveur d’une chirurgie séquentielle premièreD. Benaibouche, M. Bouzida, N. Zahi, F. Merad-Boudia.CHU Mohamed Lamine Debaghine, Bab El Oued, Alger.

12h10 – 12h20 traitement des occlusions néoplasiques du colon gaucheM.Ghazali, A.Chetibi, L.Abbou, A.Boukider, D.Chehma, M .Tamzalit, M.Saidani Service de chirurgie générale du CHU Béni Messous.

12h20 – 12h30 spécificités des cancers colorectaux du grand âge, opérés en urgence Revue de la littérature.Delmi. Hôpital Didouche Mourad Constantine.

12h30 – 12h40 cancer du colon en occlusion et cœlioscopie.S.Mahfouf(1), M.Ait AoudiaIT (2), H.Ali Yahia(1), NE.Mefti(2), L.Hireche(1) (1) EHS Salim Zmirli ELHarrach (2) Hopital central de l’armée.

12h40 – 12h40 débat

1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

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Salle (11h 30 – 13h00)

Modérateurs : M. Hassani, T. Saib, M. Taieb, S. Attailia, Z. Ayadi.

11h30 – 11h40 occlusions coliques d’origine néoplasique : que faire en 2015 ?L. Rahal, T. Hachemi, D. Fekhar, A.Azouaou. CHU de Douera – Alger.

11h40 – 11h50 les facteurs prédictifs de mortalité dans les cancers coliques en occlusionA.Chenibet, N.Sididris, K.Boukrouh, D.Ouaret, K.Hail, A.Boumahdi, A.Tertag, M.Krim, K.Chaou Clinique chirurgicale B. CHU Mustapha Alger.

11h50 – 12h00 occlusion néoplasique du côlon gauche, place du rétablissement immédiatH. Rabehi ; M.Taieb N.Nait Slimane ; A.Bendjaballah ; A. Ghellache - EPH Ain Taya

12h00 – 12h10 Modalites thérapeutiques dans le cancer du colon gauche en occlusion.K .Hail, N .Sid Idris, Dj.Ouaret, A.Chenibet, A.Boumehdi, A.Tertag, M.Krim, K.Chaou Clinique chirurgicale B du CHU Mustapha Alger.

12h10 – 12h20 le cancer colique en occlusion : à propos d’une série de 120 maladesL.Griche,T.Benmouma,N.Kharchi,A.Behar. Service de chirurgie générale -CHU de Sétif.

12h20 – 12h30 Prise en charge des cancers du côlon en occlusion : à propos 43 cas S Mesli(1-2), F.Bouallou(1-2), F.Benamara(1-2), A.Bouayed (1-2), M.Benkalfat(1-2), CH Abi Ayed(1-2-3)

1. Service de chirurgie viscérale «A» Tlemcen. 2. Laboratoire de recherche université de Tlemcen. 3. Service chirurgie viscérale «A» Tlemcen.

12h30 – 13h00 débat

13h00 déjeuneR

3ère séanceAmphithéâtre (14h00 – 15h30)

Modérateurs : A. Graba, A. Behar, F. Chebbi, C. Abiayad, L. Hireche.

14h00 – 14h20 les déserts médicaux ou inégalités territoriales en matière de répartition de l’offre de soinsL.Abid. Eph Bologhine Alger

14h20 – 14h30 Réparation biliaire : indications, difficultés et moment de la réparationA.Lamara, S.Benboualia, Z.Frimeche, N.Bouregba, S.Benyarbeh. HMRU Constantine.

14h30 – 14h40 traumatismes des voies biliaires (plaies iatrogènes) : cas cliniques A.Behar. Chirurgie générale – CHU de Sétif.

14h40 – 14h50 traumatismes opératoire des voies biliaires : notre expérienceN. Benmaarouf, B. Tabeti, N. Boudjnane, A.Tidjane.Service de chirurgie hépatobiliaire et greffe du foie, EHU 1er Novembre 54 Oran.

14h50 – 15h00 hépatectomie droite pour sténose biliaire post-traumatique de type iV suite à une cholécystectomie laparoscopiqueK. Bentabak, M. Kheloufi, C. Bouzid. Service de chirurgie oncologique «A» EHS Pierre et Marie Curie, Alger.

1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

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15h00 – 15h10 Réparation chirurgicale itérative du traumatisme de la voie biliaire principaleS. Berkane – CHU de Bejaia.

15h10 – 15h20 double traumatisme des voies biliaires intra et extra hépatiques : a propos d’un cas.D.Ouaret(1), A.Chenibet, N.SidIdris, K.Hail, K.Boukrouh, A.Boumahdi, A.Tertag, M.Krim, K.Chaou.(1) Clinique chirurgicale B, CHU Mustapha Alger.

15h20 – 15h30 débat

Salle (14h00 – 15h30)Modérateurs : S.A Bensafar, C. Abiayad , A. Delmi, O. Bafdel, C. Bouzid.

14h00 – 14h10 Réparation immédiate des plaies iatrogènes des voies biliaires : faisabilité et données factuellesS. Loudjedi, A. Bereksi, T. Toaba, N. Taouagh, M. Kherbouche.Chirurgie B, CHU Tlemcen.

14h10 – 14h20 Plaies bénignes des voies biliaires. N. Lemdaoui, C. Bensehamdi, F. Boutakouk, Y. Khanchoul, A. Said, M.Boufenner, A. Rahal Service de chirurgie «B» CHU de Constantine.

14h20– 14h30 evaluation des résultats précoces et à distance des réparations biliaires pour plaies iatrogènes de la voie biliaire principale.ML. Achab, YT. Aizel, S. Mansouri, N. Ait Benamer, A. Allal, S. Benkara, A. Ait Benamar, Z. Belkaid. Clinique Rahmouni Djillali.

14h30 – 14h40 Place de la résection hépatique et de la transplantation dans les traumatismesbiliairesC. Bouzid, M. Kheloufi, K. Cherchar, MW. Boubnider, K. Bentabak. CPMC – Alger.

14h40 – 14h50 Plaies opératoires des voies biliairesA. Lachouri, F. Ali Benamara, K. Haddad, A. Bennani, L. Abid.Service de chirurgie viscérale et oncologique EPH Bologhine, Alger.

14h50 – 15h00 débat

15h30 Pause café

1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

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1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

4ère séanceAmphithéâtre (16h00 – 17h30)Modérateurs: B. Meradji, A. Lamara, F. Zeboudj, D. Khelif, F. Merad, K. Bentabak.

16h00 – 16h10 Prise en charge des plaies des voies biliairesM. Riccardo. CHU de Strasbourg.

16h10 – 16h20 traumatisme récent de la voie biliaire principale : comment se comporter ?F. Merad. CHU de BEO.

16h20 – 16h30 la cholécystectomie sous séreuse : pour un risque quasi nul de traumatisme de la voie biliaire principale.F. Chebbi, A. Hadda, I. Ben Safta, A. Makni, ZB. Safta. Service de chirurgie A. La Rabta, Tunis – Tunisie.

16h30 – 16h40 Prise en charge des cholécystites aigues lithiasiques et prévention des plaiesbiliairesN.Talbi, K. Bouchenak. Service des urgences chirurgicales, CHU de Sétif.

16h40 – 16h50 Place de cPo dans le traumatisme des voies biliaresF. Zebboudj, B. Attabi, R. Boudiaf, S. Toumi, A. Naceri, A.Issolah. EHS Rouiba.

16h50 – 17h00 traumatisme tardif de la voie biliaire principale : comment se comporter ?F.Merad. CHU de BEO.

17h50 – 17h20 débat

17h30 – 17h45 intérêt du bistouri arc bowa 350 G. Flick. Président de Medi-plus- Paris (France)

Salle (16h00 – 17h30)

Modérateurs : K. Chaou, D.Benaibouche, N. Azzi, A. Benkaci

16h00 – 16h10 la cPo a-t-elle encore un intérêt dans la cholécystectomie laparoscopique ?H. Ali-Yahia, AS. Boudiaf, S. Mahfouf. EHS Salim Zemirli.

16h10 – 16h20 facteurs prédictifs de gravite des lésions biliaires après cholécystectomies laparoscopiques ?H. Ali-Yahia, S. Mahfouf, AS. Boudiaf, S. Mahfouf. EHS Salim Zemirli.

16h20 – 16h30 Prise en charge d’une sténose anastomotique hépatico jéjunale récidivante secondaire un traumatisme de la voie biliaire principaleN. Azzi, F. Merad. CHU de BEO.

16h30 – 16h40 Prise en charge chirurgicale des sténoses biliaires secondaires aux traumatismesopératoires des voies biliaires : expérience du service de chirurgie hépatobiliaireet greffe du foie de l’ehu 1er novembre 1954, oran A. Tidjane, N. Boudjenan, B. Tabeti, N. Cherrak, N. Benmaarouf

16h40 débat

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5ème séanceAmphithéâtre (08h30 – 10h30)

Modérateurs : S.Makhloufi, H. Chihaoui, K.Chaou, K. Maghraoui, K.Djeroua.

08h30 – 08h45 les cancers gastriques : le point M. Maaoui. EPH Bachir Mentouri Kouba.

08h45 – 08h55 tendance de l’incidence du cancer de l’estomac dans la wilaya de sétif : 1986-2013N. Lakab, Z. Zaidi, H. Djaroudi, A. Mahnane, M. Hamdi Cherif Registre de cancer, Service d’épidémiologie et de médecine préventive, CHU de Sétif

08h55 – 09h10 adénocarcinome de l’estomac : états des lieux, réflexions et perspectivesN. Ait Benamer, ML. Achab, F. Ilimi, I. Haddam, S. Mansouri, C. Benkara, Y. Aizel, A. Allal, M. Haouès, A. Ait Benamar, Z. Belkaid. Clinique chirurgicale Rahmouni Djillali.

09h40 – 09h50 adénocarcinomes gastriques : attitudes diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques : à propos de 41 maladesA. Chetibi, M. Ghazali, S. Boukider, ML. Abbou, ML. Tamzalit, M. Saidani Service de chirurgie générale, CHU de Béni – Messous.

09h 10 – 09h20 cancer gastrique : entre un protocole asiatique, américain ou européen, lequel choisir ?M. Khelloufi, C.Bouzid, K. Cherchar, MW. Boubnider, K. Bentabak. CPMC Alger.

09h20 – 09h30 gastrectomie totale avec curage d2 pour cancer de l’estomac Boubekeur. EHU d’Oran.

09h30 – 09h40 le curage ganglionnaire lors des gastrectomies laparoscopiques pour cancer F. Chebbi, A. Jelassi, H.Maghrebi, Z.B. Safta. Service de chirurgie A. La Rabta. Tunis. Tunisie.

09h50 – 10h10 gastrectomie des 4/5 avec curage d2 pour cancer gastriqueJP. Arnaud. CHU d’Angers.

10h10 – 10h30 débat

Salle (8 h30 – 10h30)

Modérateurs : M. Bendridi, H.Amamra, I.Ouahab, A. Delmi.

08h30 – 08h40 tumeurs stromales gastro-intestinales de l’estomac : à propos de 17 casA. Anou(1), O.Benhadid(1), Y. Benmeddour(1), A. Chetouane(1), A. Ourabah, R. Titbirt, Z. Imessaoudene(1), S. Ait Younes(2), ZC. Amir(2) et al.(1) Clinique Chirurgicale A CHU Mustapha Alger. (2) Service d’anatomie pathologique, CHU Mustapha

08h40 – 08h50 evaluation des résultats de la prise en charge des gist gastriquesYT. Aizel, ML. Achab, S. Mansouri, N. Ait Benamer, A. Allal, S. Benkara, A. Ait Benamar, Z. Belkaid. Clinique Rahmouni Djillali.

Programme scientifiquedimanche 03 Mai 2015

1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

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1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

08h50 – 09h00 tumeurs stromales gastriques à localisations particulières, à propos de 7 cas :que faire ? T. Saib(1), S. Boussafsaf(2), Y. Nacereddine(2), N. Talbi(2), K. Bouchenak(2) (1) Centre anti cancer de Sétif. (2) UMC de Sétif

09h00– 09h10 Résection transgastrique laparoscopique d’une tumeur stromale gastrique MZ. Kherour, N. Tahlaiti, R. Belwahab, M. Boubekeur.Pôle de chirurgie digestive et laparoscopique - EHU Oran.

09h10 – 09h20 caractéristiques épidémiologiques, thérapeutiques et évolutives des tumeursgastriques dans le service. N. Talbi, Y. Naceredine, S. Boussafsaf, A. Benkaci, K. Bouchenak. Service des urgences chirurgicales. CHU de Sétif.

09h 20 –09h30 carcinose péritonéale d’origine gastrique : que faire? I. Ouahab, A. Behar. Service de chirurgie générale. CHU de Sétif.

09h30 – 09h40 stratégie de prise en charge des cancers gastriques : étude prospective à proposde 234 cas.R. Graichi, M. Brahim. Service de chirurgie viscérale cancérologique. CHU d’Oran.

09h40 – 09h50 Mise au point : le lavage péritonéal dans le cancer gastrique Azzouz, M. Hadjaoui, Khatri, M. Mejdoub, R. Semmar. Centre anti cancer de Blida.

09h50 débat

10h30 Pause café

6ème séanceAmphithéâtre (11h 00 – 13h00)Modérateurs : Z. Belkaid, A. Rahal, F. Zebboudj, T. Saib, A. Djenaoui

11h00 – 11h20 le traitement médical des adénocarcinomes gastriques localement avancés et métastatiquesK. Bouzid. Service d’oncologie médicale, CPMC, Alger

11h20 – 11h30 chimiothérapie peropératoire dans les cancers gastriquesH. Amamra, S. Haddadi, A. Touati. HCA, Alger

11h30 – 11h40 la résection laparoscopique d’une tumeur stromale sous cardialeF. Chebbi, A. Jelassi, W. Rebai, Z.B. Safta. Service de chirurgie A. La Rabta, Tunis - Tunisie.

11h40 – 11h50 l’exploration cœlioscopique des cancers gastriques T. Hachemi, L. Rahal, D. Fekhar, K. Siahmed, A. Azouaou. CHU de Douera Alger

11h50 – 12h00 impact de la laparoscopie exploratrice sur les décisions thérapeutiques des cancers gastriques A. Benkaci(1), M. Bendib(3), Z. Immessaoudene(2), M. Maaoui (4), K.Bouchenak(1).(1)Service des urgences chirurgicales, CHU de Sétif. (2)Clinique chirurgical A, CHU Mustapha, Alger.(3) Service de chirurgie générale, CHU de Sétif. (4) EPH de Kouba.

12h00 – 12h10 intérêt des résections gastriques palliatives dans la prise en charge du cancer gastrique évoluéM. Taieb N. Nait Slimane A. Bendjaballah H. Rabehi. EPH Ain Taya.

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12h10 – 12h20 cancer de l’estomac : facteurs prédictifs de complications post opératoires de 2004 à 2010 S. Mesli(1,2), F. Bouallou(1,2), F. Benamara(1,2), A. Bedjaoui(1,2), M. Benkalfat(1,2), C. Abi Ayed(1,2,3) 1- Service de chirurgie viscérale «A» Tlemcen. 2- Laboratoire de recherche, université de Tlemcen3- Service de chirurgie viscérale «A» Tlemcen.

12h20 – 12h30 adénocarcinomes gastriques à cellules indépendantes. la chimiothérapie est-elle utile ?N. Arbaoui, M. MaaouiService de chirurgie générale, hôpital Bachir Mentouri, EPH Kouba, Alger.

12h 30 – 12h 40 facteurs pronostiques de l’adénocarcinome gastrique.K. Djeroua, Ml. Niboucha(1), F. Lekikot(2). (1)Service de chirurgie thoracique et vasculaire HMRU Constantine. (2)EPH nouvelle ville, Ali Mendjeli - Constantine.

12h 40 débat

Salle (11 h00 – 13h00)Modérateurs : B. Bennelouazene, M. Abid, N. Ait Benamer, Y. Benkhelaf, H. Ali Yahia

11h00 – 11h10 standards, options et recommandations pour la prise en charge de l’adénocarcinome de l’estomacK. Djeroua, Ml. Niboucha(1), F. Lekikot(2). (1)Service de chirurgie thoracique et vasculaire HMRU Constantine. (2)EPH de la nouvelle ville, Ali Mendjeli - Constantine.

11h10– 11h20 Place du curage ganglionnaire étendu (d2) dans le traitement du cancer de l’estomac F. Lekikot (1), M.L. Niboucha, K. Djeroua (2). (1) EPH de la nouvelle ville, Ali Mendjeli - Constantine.(2) Service de chirurgie thoracique et vasculaire HMRU Constantine.

11h20 – 11h30 la lymphadénéctomie de type d2 dans la chirurgie du cancer gastrique : expérience du service de chirurgie de l’hôpital de Kouba. R. Khalfallah, M. Maaoui. Service de chirurgie générale, hôpital Bachir Mentouri, Kouba.

11h30 – 11h40 apport de la chimiothérapie péri opératoire dans le traitement des cancers gastriques : à propos de 52 cas. R. Layoune, A. Chennouf, C. Chekman, M. Habiles, M.A. Mansour, M. Hammani, H. Ali Khodja, N. Raissi,A. Djennaoui. Service de chirurgie oncologique «C», CPMC.

11h40 – 11h50 les tumeurs gastriques : étude rétrospective N. Lemdaoui, C. Bensehamdi, Y. Khanchoul, F. Boutakouk, A. Said, M. Boufenner, A. Rahal Service de chirurgie «B» CHU de Constantine.

11h50 – 12h00 gastrectomies palliatives des cancers gastriquesM. Bendib(1), A. Benkaci (2), A. Behar(1). (1) Service de chirurgie générale, CHU de Sétif.(2) Service des urgences chirurgicales, CHU de Sétif.

12h00 – 12h10 gastrectomies pour cancers de l’estomac : nos résultatsMS. Choubar, Remache, R. Amira, S. Makhloufi. CCA CHU de Constantine.

12h10 – 12h20 accident d’exposition au sang : intérêt d’un dispositif opérationnelR. Fatiha. Service des maladies infectieuses et tropicales, EHS EL Kettar

12h20 débat 13h00 déjeuneR

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communications affichées

1ère séance : 02 Mai 2015 à 8h30Modérateurs : H. Maghraoui, M. Bendridi, H. Amamra, H. Rabehi

P01 occlusion intestinale aigue sur hernie diaphragmatique post-traumatique.S. Lahmar, F.Soltana Z. Kordjani, M. Amalou, O. Bouchouika, N. Azzi, F.Merad-boudia. Service de chirurgie générale du CHU de Bab-El-Oued

P02 les métastases cutanées dans les adénocarcinomes gastriques. un mode d’expression métastatique rare. N. Arbaoui, S. Boussehmine, MW. Sayah, R. Ait Slimane, M. Touami, Z. Seoudi, S. Achoui, ZC. Amir, F. Asselah, M. Maaoui. Service de chirurgie générale, Kouba, Alger. Service d’anatomie et de cytologie pathologique, CHU Mustapha, Alger.

P03 les cancers gastriques en 2015 S. Kadri, Boukider, Dradra, Saïdani. Chirurgie générale, CHU de Béni Messous. Alger

P04 traitement non opératoire dans les traumatismes fermés du foie propos de 32 casSouilah N, Haddid S; Fnides; Atailia S service des urgences chirurgicale Chu Annaba

P05 Plaies iatrogènes de la Voie biliaire Principale reconnues en postopératoires. a propos de deux cas Souilah N, Ftouhi, Haddid S, Atailia.S. Service des urgences chirurgicales, CHU Annaba

P06 géant cystadénome hépatique : que faire ? N. Nait Slimane, H.Rabehi, A.Bendjaballah, R.Bekhouche, M.Taieb. Service de chirurgie, EPH Ain taya

P07 tumeur de Krukenberg suite à une tumeur colique (a propos de 02 cas) W. Zibani, N. Hebba, A.R. Djellaoui, Pr. S. Adane, Pr. M. Sadouki, (HCA) Ain Naâdja

P08 association tumeur colique et tumeur du sein, a propos d’un cas N. Hebba, W. Zibani, A.R. Djellaoui, Dr .Yahia Bey, Dr.Y.Boucheham Pr. M. Sadouki, (HCA) Ain Naâdja

P09 etude statistique sur tumeurs coliques opérée dans le cadre de l’urgence. W. Zibani, N. Heba, A.R. Djellaoui, Y. Boucheham, A. Lannabi, S. Adane, Sadouki, (HCA) Oncologie médicale Alger.

P10 Prise en charge des occlusions tumorales du colon gauche Bendjaballah A M.Taieb H.RabehiN.Nait Slimane. EPH AinTaya

P11 invagination colocolique sur polype adénomateux chez l’adulte À propos d’un casS.Ammari,Y.Benhocine,R. khiali, S.ait hamadouche, A.Djadjoua, A.Bentabet,A.Chabane, M.Belhocine.CHU de TiziOuzou.

P12 invagination iléocaecale révélatrice d’un adénocarcinome du caecum M.Bouzida, D. Benaibouche, N.Zahi, F. Merad Boudia. CHU de Bab El Oued

P13 occlusion sur corps étranger à propos d un casD.Bekhoukha,D.djellil,y.mahmoudi,A.Anou,M.Gharbi,O.benhadid,Z.Imessaoudene CHUMustapha

P14 les complications graves des pancréatites aiguës sévères A. Bendjaballah, M.Taieb, N.Nait Slimane, H.Rabehi. EPH AinTaya

P15 infarctus entéro mésentérique et grossesse: à propos d’un cas R. Bekhouche N. Nait Slimane H.Rabehi A.Ghelache H.Bendjabalah M. Taieb, EPH d’AinTaya

P16 la maladie de fournier ; à propos de 94 cas. Souilah. N ; Fnides ; Ftouhi; Atailia. S, Chu Annaba.

P17 technique de la recherche du ganglion sentinelle par la double détection (lymphoscintigraphique et colorimétrique) en chirurgie mammaire cancérologiqueS.Haddadi, A.Henneb, H.Amamra, A. Khalfallah, R.Touati, A. Kacimi, HaffafService de chirurgie générale, hôpital central de l’Armée. Service de chirurgie générale. Infirmerie régionale de Tamanrasset. Service d’anatomie cytologie pathologique, hôpital central de l’armée. Service de médecine nucléaire, hôpital central de l’armée.

P18 Péritonite encapsulante : que faire ? a propos d’une observationN. Zahi, F. Merad Boudia CHU BEO Alger

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P19 evaluation des taux sériques du zinc, cuivre et du magnésium chez les brûlés à la phase initialeA. Belhachem, A.Merah, H.Houamria, S.Bouledroua, M.Guidoum, M.Rezzag Bara, A.Benoumechiara, C.Krid, K.Bourdjiba, A.Haji. Département de pharmacie faculté de médecine d’Annaba.

P20 sang artificiel : mythe ou réalité ? F.Maifia, N. Fenni, HCA Alger.

P21 intérêt de l’imagerie dans les abdomens aigusBendjaballah A M.Taieb H.Rabehi N.Nait Slimane. EPH Ain Taya.

P22 liposarcome rétro péritonéal géant compliqué d’un syndrome cave inférieurD. Bekhoukha k. Azzoug O. Benhadid A. Anou Z. Imessaoudene, CHU Mustapha

P23 Maladie de Verneuil: à propos d’un casR. Bekhouche; N. Nait Slimane; F.Merabet; W.Belfihadj; R. Dahane; M. Taieb; G.Djilali. EPH de AinTaya.

P24 Préparation du malade pré-per-post opératoireTadbirt .A ISP Coordinateur des Activités Paramédicales EPSP de Bouinan Blida

P25 gangrène étendue de la paroi abdominale sue éventration récidivante. a propos d’une observation.F Harbi, B Boukaboub, L Baziz , S Haddad, S Atailia, H Chihaoui. Chirurgie générale. CHU de Annaba.

P26 Pseudokyste du pancréas pas comme les autres À propos d’un cas et revue de la littératureN.Zahi, FZ.Rahmounii, F.MeradBoudia. CHU BEO Alger, EPH M’sila

P27 tumeur d’asKin thoracique : a propos d’un casA.ketfï, M.gharnaout. Service pneumologie EPH de Rouiba

P28 chimiothérapie intrapéritonéale d’une carcinose péritonéale sur un cancer colique. a propos d’un cas D.Belabdi(1), Ferhat(2), M.Oukkal(1), K.Abid(2)(1)Clinique d’oncologie médicale Amine ZIROUT - Bouzaréah – Alger. (2)Clinique de chirurgie oncologique DEBUSSY

P29 hernies de l’aine : une hernie peut en cacher une autre A. Ghellache ; M. Taieb H. Rabehi ; N. Nait Slimane ; H. Dahmani ; A. Bendjaballah, EPH de Ain Taya

P30 le lavage colique per opératoire dans la pathologie néoplasique colique gauche en occlusionB.Fandi, F.Bouallou, Z.Rahou, G. Houali, N.Bemrah, S.Mesli, C.Abiayad. Faculté de médecine Dr Benaouda Benzedjeb. Université de Tlemcen Aboubekr Belkaid.

2ème séance : 02 Mai 2015 à 14h00Modérateurs : S. Makhloufi, D.Khellif, O.Bafdel, K.Chetibi, M.Ghazali

P31 tumeurs colorectales multifocales synchronesM. Habiles, M.A. Mansouri, M. Hammani, S. Chekman, O. Hocine, N.Raissi, H.AliKhodja, H, A.Ferhat, A.Djennaoui. CPMC Alger.

P32 cancer du colon : expérience du serviceA.Bedjaoui, H.Tahraoui, M.Benkalfat, C.Abiayad. Service de chirurgie générale A, CHU Tlemcen

P33 lMnh primitif du grêle (à propos d’un cas)A.F.Taleb, H.Tahraoui, A.Ghouali, S.N.Mesli, A.Bedjaoui, C.Abiayad) Service de chirurgie générale A, CHU Tlemcen

P34 la plus volumineuse tumeur plexiforme angiomyxoedemyo fibroblastique de l’estomac,une première mondiale !R.Layoune, C.Chekman, M.Hammani, M.A.Mansouri, M. Habiles, A.Chennouf,N.Raissi, A. Ferhat Hamida, A.Djennaoui. Service de chirurgie oncologique «C» Debussy, CPMC Alger.

P35 tumeurs neuroendocrines de l’estomacS.Ouraghi, A.Ferhat, A.Djennaoui. Service de chirurgie oncologique «C»

P36 Prise en charge des hémoglobinopathies en hémato-pédiatrie H.S.Sahli, L.Boufares, H.Lamara, O.Chafa Centre d’hémobiologie-Transfusion Sanguine Mohamed Benabadji, CHU Mustapha, Alger

P37 tumeur de frantz (a propos d’un cas)K.Boukrouh, H.Boumahdi, A.Zemouri, N .Sididris, D.Ouaret, M.Krim, K.Chaou, Clinique chirurgicale B CHU Mustapha Alger.

P38 Kyste du pancréasH. Boumahdi, Ouaret, M.Krim, K.Boukrouh, K.Hail, A.Tertag, N.Sididris, A.Chenibet,K.Chaou. Clinique chirurgicale CHU Mustapha

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P39 Prise en charge des abcès intra abdominaux au cours de la maladie de crohnN. Sid idris, K. Hail, A .Chenibet, D. Ouaret, A.Boukrouh. H.Boumehdi, A. Tertag, S.A. Bensafar, K.Chaou. Clinique chirurgicale B CHU Mustapha Alger

P40 la tumeur de buschke lowensteinH. Boumahdi, K.Boukrouh, M.Krim, D.Ouaret, A.Tertag, K.Hail, N.Sididris, A.Chenibet,K.Chaou. Clinique chirurgicale B, CHU Mustapha Alger.

P41 critères de gravité dans les Kystes hydatiques du foieA.Bedjaoui, F.Benamara, AY. Bouayed, F.Bouallou, M.Benkalfat,C.Abiayad. Service de chirurgie A. Université de Tlemcen Aboubekr Belkaid.

P42 l’hydatidose sous peritonéale : à propos d’un casRahou. Z, Mesli, Gadiri.N, C.Abi Ayad. Faculté de médecine Dr Benaouda Benzedjeb.Université de Tlemcen Aboubekr Belkaid.

P43 trichobezoard gastrique : à propos d’une observationH.Tahraoui, A.Belaldj, A.F.Taleb, A.Bedjaoui, C.Abi Ayad. Service de chirurgie générale et viscérale «A», CHU Tidjani Damerdji, Tlemcen

P44 syndrome de bouveret pylorique : traitement miniinvasif ?A.Chenibet, D. Ouar, N. Sididris, K. Hail, A. Boukrouh, A.Boumahdi, M. Tertag, K. Krim, K. Chaou. Clinique chirurgicale B CHU Mustapha Alger.

P45 Mucocele appendiculaire : à propos de deux casH.Tahraoui, A.F.Taleb, A.Belaldj, S.N.Mesli, C.Abi Ayad, Service de chirurgie générale et viscérale «A», CHU Tidjani Damerdji, Tlemcen.

P46 le pseudomyxome péritonéal, tumeur rare : à propos de deux casA.Chenibet, D.Ouaret, N.Sididris, K.Hail, K.Boukrouh, A.Boumahdi, A.Tertag, M.Krim, K.Chaou. Clinique chirurgicale B, CHU Mustapha Alger.

P47 Paragangliome retro péritonéal secrétantA.Boumahdi, N.Dabri, D.Ouaret, K.Boukrouh, N.Sididris, Chenibet, A.Tertag, K.Hail, K.Chaou. CHU Mustapha d’Alger

P48 transport de stupéfiants dans le tube digestif : à propos d’un casK.Boukrouh, H.Boumehdi, A.Chenibet, N .Sididris, D.Ouaret, M.Krim, A.Tertag, K.Chaou. CHU Mustapha Alger.

P49 cure chirurgicale de la hernie inguinale en ambulatoireK.Boukrouh, A.Chenibet, H.Boumehdi, N.Sididris, D.Ouaret, M. Rim, A.Tertag, S.A .Bensafar, K.Chaou.Clinique chirurgicale B , CHU Mustapha Alger

P50 le sarcome péritonéal à extension rétropéritonéale : à propos d’un casA.F.Taleb, H.Tahraoui, A.Ghouali, Z.Rahou, N.Gadiri, S.Mesli, A.Bedjcioui, C.Abiayad. Service de chirurgie générale «A». CHU Tlemcen

P51 syndrome de stewart treves : une observationB. Fandi A.Bouayad A.Bedjaoui A.Azzouni C.Abiayad. Faculté de médecine Benaouda Benzedjeb, Université de Tlemcen Aboubekr Belkaid,

P52 une voie d’abord originale pour traiter un volumineux corticosurrénalomeM.A. Mansouri, M. Habiles, A. Chennouf, A. Ferhat Hamida, C. Chekman, A. Djennaoui. Service de chirurgie oncologique «C» Debussy, CPMC Alger.

P53 un chondrosarcome de diagnostic difficileM.A. Mansouri, M. Habiles, A. Chennouf, A. Ferhat Hamida, C. Chekman, A. Djennaoui. CPMC Alger.

P54 cancer de la thyroïde révélé par des métastases osseuses : à propos de dix casB.Fandi, A.Ghouali, Z.Rahou, F.Bouallou, C.Abi Ayad. Faculté de médecine Dr Benaouda Benzedjeb, Université de Tlemcen Aboubekr Belkaid

P55 carcinome mixte papillaire et médullaire de la thyroïdeZ. Rahou, F.Bouallou, F.Taleb, C.Abi Ayad. Faculté de médecine Dr Benaouda Benzedjeb, Université de Tlemcen Aboubekr Belkaid

P56 cancer papillaire de la thyroïde chez l’enfantM .Aouchiche ; M. Hammam, S. Feliachi, M. Habiles, M.A. Mansouri, N. Raissi,O. Hocine, C.Chekman, A. Djennaoui Service de chirurgie oncologique «C» Debussy.

P57 Kyste dermoide de l’ovaire en torsion chez une ménopauséeZ.Rahou. f.Bouallou.A.Ghouali.M.Kabour .C.AbiAyad Faculté de médecine Dr Benaouda Benzedjeb, Université de Tlemcen Aboubekr Belkaid.

P58 un goitre ovarien malinL. Bouchama, C. Chekman, M. Hammani, H. Ali Khodja, R. Layoune, A. Ferhat Hamida, A. Djennaoui. CPMCAlger.

P59 gastrectomie totale élargie au segment ii du foie et au colon transverseMS. Choubar, Remache, R. Amira, S. Makhloufi. CCA, CHU de Constantine.

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3ème séance : 03 Mai 2015 à 8h30Modérateurs : K.Chaou, A.Delmi, S.Berkane, M.Taieb, N. Ait Benamer

P60 tendance de l’incidence de cancer de l’estomac dans la wilaya de sétif, 1986-2013N. Lakab, Z .Zaidi, H. Djaroudi, A .Mahnane , M .Hamdi Cherif. Service Epidémiologie CHU de Sétif.

P61 une localisation secondaire rétro gastrique et epiploique d’un mélanome malin pigmentéMahboub M. (1) (2), Adjissi A. (1), Behar A. (1) (2) CHU de Sétif.

P62 les cancers des voies biliaires et de la vésicule biliaire incidence et tendance ,1986-2013 Bouchaibi I ;Kettaf S ;Boukhari A ; Mahnane A ; Hamdi Cherif M. Service d’épidémiologie, CHU de Sétif.

P63 cancer de la vésicule biliaire : à propos de 25 casI. Ouahab A.Behar. Service de chirurgie générale CHU de Sétif.

P64 invagination intestinale aiguë sur masse tumorale (à propos d’un cas)N. Kharchi, K. Abdelaziz, M. Bendib, A. Behar. Service de chirurgie générale, CHU de Sétif.P65 dépistage et prévention du cancer colorectal

G. Habia, A.H. Dib, Z.Zaidi, S. Allouche. Service d’épidémiologie. Hôpital mère et enfant, Sétif.P66 occlusion sur volvulus du caecum : à propos d’un cas

K. Abdelaziz, N. Kharchi, E. Seddik, M. Bendib, A.Behar. Service de chirurgie générale CHU de Sétif.P67 cancer du pancréas quelles métastases ?

H.Boucenna, MS. Choubar, R.Amira, D.Remache, S. Makhloufi. CCA CHU Constantine.P68 Pseudo kyste de pancréas : intérêt de i anastomose kysto jéjunal : à propos d un cas

S.Boumendjel, jM.Zarat, A.Nouicer, K.Rahmani, T.Saib. EPH Bougaa Sétif.P69 incidentalome surrénalien : l’intervention est elle justifiée ?

Z. Addal (1), T. Saib (2). (1) EPH Said Aouamri, Bougaa (2) Centre Anti-Cancer de SétifP70 evaluation de la chirurgie dans la maladie de crohn

I. Ouahab, A.Behar. Service de chirurgie générale CHU de Sétif.P71 diverticule de Zenker : pathologie du sujet âgé

N.Talbi, Z.Addal, N. Zaghlaoui, K.Bouchenak, Service des urgences chirurgicales CHU SétifP72 hernies diaphragmatiques : a propos d’un cas

Y.Khanchoul, C.Bensehamdi, N.Lemdaoui, F.Boutakouk, A.Said, M.Boufenner, A. Rahal. Service de Chirurgie «B» CHU de Constantine.P73 complications rares de la perforation de l’ulcère bulbaire

F.Boutakouk, N.Lemdaoui, C.Bensehamdi, Y.Khanchoul A.Said .M.Boufenner, A.Rahal. Service de Chirurgie «B» CHU de Constantine.P74 Prolapsus Rectal : quelle technique ?

N.Talbi, N.Zaghlaoui, S.Boussafsaf, Y.Nacerdinne, A.Benkaci, K.Bouchenak. Service des urgences chirurgicales CHU de SétifP75 angiocholite aiguë sur pancréatite chronique

A.Said, F.Boutakouk, N.Lemdaoui, C.Bensehamdi, Y.Khanchoul, M.Boufenner, A.Rahal. Service de Chirurgie «B» CHU de Constantine.

P76 tumeur desdmoide: a propos d’un casH.Merzouk, Y. Nacerddine, S. Boussafsaf, N.Talbi, A Benkaci, K.Bouchenak. Service des urgences chirurgicales, CHU Sétif

P77 les fistules postopératoires dans la maladie de crohn : à propos d’un casH. Merzouk Y. Nacerddine, S. Boussafsaf, N.Talbi, A Benkaci, Pr K.Bouchenak. Service des urgences chirurgicales CHU de Sétif

P78 Place des décès par causes externes dans le registre de mortalité, sétif (2006-2014)M.Abdoun, N.Lafi, A.Adjissi, N.Laakab, S.Kettaf, Z.Zaidi, F.Rezig, A.Mahnane, M.Hamdi Cherif. CHU de Sétif

P79 analyse de la mortalité hospitalière au chu de sétif de 2006 à 2014M.Abdoun, N.Lafi, N.Laakab, A.Adjissi, S.Kettaf, Z.Zaidi, F.Rezig, A.Mahnane, M.Hamdi Cherif. CHU de Sétif.

P80 chirurgie du mégaoesophageN. Talbi, K.Tebtoub, Y. Nacerddine, S. Boussafsaf, A.Benkaci, K.Bouchenak. Service des urgences chirurgicales CHU de Sétif

P81 epidémiologie descriptive des décès hospitaliers par cancer digestifM.Abdoun, A.Adjissi, N.Laakab, S.Kettaf, Z.Zaidi, A.Mahnane, M.Hamdi Cherif. N.Lafi. CHU de Sétif.

P82 intérêt de l’alimentation parentérale en chirurgie digestiveH. Saada, N. Mosbah, K. Bouchenak, Service de réanimation, CHU de Sétif, Service des urgences médicochirurgicales. CHU de Sétif.

P83 tumeur stromale gastrointestinale au urgence à propos de 05 cas Y. Nacerddine, S. Boussafsaf, H.Merzouk, N.Talbi, A. Benkaci, K.Bouchenak, Service des urgences chirurgicales CHU de Sétif

P84 cancer de la thyroïde chez le jeuneS. Boussafsaf, Y. Nacerddine, H.Merzouk, N.Talbi, A.Benkaci, K.Bouchenak. Service des urgences chirurgicales, CHU de Sétif

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P85 carcinome géant de la face : à propos d’un casMimoune. Service de chirurgie maxillofaciale. CHU de Sétif

P86 tumeur neuroendocrine colique : à propos d’un casS. Boussafsaf, Y. Nacerddine, Merzouk, N.Talbi, Benkaci, K.Bouchenak. Service des urgences chirurgicales, CHU Sétif

P87 Polype de Peutz jeghers rectal : à propos d’un cas et revue de la littératureA. Fellah (1), T. Saib (2), F. Merad (1). (1)Service de chirurgie générale, CHU de BEO. (2) Service de chirurgie carcinologique, CAC de Sétif

P88 sténose gastrique isolée d’origine caustique : à propos d’un cas et revue de la littérature A. Fellah (1), T. Saib (2), F. Merad (1). (1)Service de chirurgie générale, CHU de BEO. (2)Service de chirurgie carcinologique, CAC de Sétif

P89 Prise en charge diagnostique et thérapeutique d’une gist gastrique K. Madani. Service de chirurgie générale EH Ain Azel (Sétif ) Algérie.

P90 Masse kystique de l’hypochondre gauche : un diagnostic à évoquer M.Djoudi(1), A.Anou (1), M.Amara(1), F.Hadi (2), O.Benhadid (1), Z.Imessaoudene (1) et al. (1)Clinique Chirurgicale A CHUMustapha Alger. (2) Service de chirurgie générale, EPH Sidi Aissa M’Sila

P91 dilatation kystique congénitale du cholédoque : à propos de 10 cas A.Nasri, S.Toumi, C .Boukert, B.Attabi, F. Zebboudj. EPH Rouiba

P92 tumeurs desmoïdes de la paroi abdominale : à propos d’un casK.Rahmani (1), M.Zarat (1), S.Boumendjel (1), Z.Addal (1), A.Nouicer (1), T. Saib (2) (1)Service de chirurgie générale, EPH Bougaa, Sétif. (2)Centre anti cancer de sétif

P93 l’iléus biliaire : cause rare d’occlusion intestinale H. Bentouhami, L. Bouakaz. Service de chirurgie générale, EH Ain Azel

P94 les métastases ovariennes de primitif digestif K.Djilat, N.Serrar, D Bouzidi, A.Dib. Service d’oncologie médicale, CAC de Sétif.

P95 Prise en charge des cancers de la vésicule biliaire : à propos de 28 cas K.Djilat, N.Serrar , D.Bouzidi, A.Dib. Service d’oncologie médicale, CAC de Sétif.

P96 cancer de la tête du pancréas : expérience du service Khenchoul, Boutakouk, Said, Lemdaoui, Bensihamedi, Hannachi, Rahal. Sérvice de chirurgie generale B, CHUC.

P97 Rupture diaphragmatique gauche etranglée Khenchoul, Boutakouk, Said, Lemdaoui, Bensihamedi, Belkhodja, Ferrah, Hannachi, Rahal. Service de chirurgie générale B, CHUC.

P98 Rupture d’un volumineux kyste hydatique du foie dans les voies biliaires : à propos d’un cas E. Meziane, F. Merad. Service de chirurgie générale du CHU de BEO.

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cancers coliques en occlusion : éléments de réflexions et de réponses.t. saib (1), n.talbi (2), s. boussafsaf (2), Y.nacereddine (2), h. Merzouk (2), K. bouchenak (2)

Les cancers coliques en occlusion affectent souvent des sujetsâgés polypathologiques, les progrès de l’anesthésie-réanima-tion, des techniques chirurgicales, de l’instrumentation ainsi quel’enthousiasme et l’audace des chirurgiens a fait individualiserdurant cette dernière décade les partisans d’un traitement idéalvisant à traiter l’occlusion et le cancer dans une optique carci-nologique, dans le même temps opératoire. Est-ce raisonnablechez des patients ayant un tissu conjonctif altéré et un dysfonc-tionnement des organes nobles et porteurs d’un cancer lui of-frant toutes les conditions locales et générales à l’encontre desphénomènes de la cicatrisation ? Nous essayons à travers ce tra-vail d’apporter les éléments de réflexion et de réponse.

Place du traitement endoscopique pour les cancers coliques gauches en occlusionM. boubekeur, MZ. Kherrour, nZ. tahlaiti.Pôle de chirurgie digestive et laparoscopique-EHU OranLaboratoire Algérien de Recherche en Technologie Innovante enMédecine. Université d’Oran 1 : Rabah BITAT.

L’occlusion colique par cancer pose plusieurs problèmes : en pre-mier un problème de réanimation avec l’hypovolémie et lerisque d’évolution vers la péritonite stercorale ; en second, celuide l’attitude chirurgicale avec les nombreuses attitudes qui se-ront décrites dans l’exposé ; en dernier, celui du stade évolutifdu cancer lui-même, souvent à un stade dépassé.Ce travail traite d’une problématique récente, en tentant de ré-pondre à une question au centre de nombreuses recherches :celle de la place du traitement mini invasif (endoscopique et cœ-lioscopique) de ces cancers compliqués d’occlusion.Ce travail trouve tout sont intérêt de part les données épidémio-logiques caractérisant cette affection qui intéresse des cancers lo-calement avancés souvent en situation métastatique, survenantsur un terrain particulier avec l’âge avancé et son corolaire la pré-sence de comorbidités, ainsi que les graves conséquences physio-logiques à l’origine d’une mortalité atteignant 27 %, une morbiditéde 60 % et une colostomie définitive dans un cas sur deux.La littérature a démontré que la chirurgie en urgence était unfacteur indépendant de mortalité des occlusions néoplasiquedu colon, partant de ce constat, plusieurs équipes ont évalué etprouvé l’efficacité et la sécurité du stent expansible comme« pont » permettant une chirurgie secondaire dans de meilleursconditions locales et générales, avec un bilan carcinologiquecomplet de la maladie cancéreuse. Avec les bons résultats obte-nus et l’essor de la coeliochirurgie, la voie était toute ouverte àpratiquer ce deuxième temps par coeliochirurgie avec de bonsrésultats à court, moyen et long terme.

Ce travail reprend les données de la littérature sous forme de« systematique review » reprenant les résultats des publicationsrécentes sur le traitement mini invasif du cancer colique gaucheen occlusion et son bénéfice.

Prise en charge du cancer du colon gauche en occlusion jP.arnaud, a.RochCHU d’Angers

Vingt pour cent des patients atteints d’un cancer colique gauchese présentent en urgence avec une tumeur compliquée d’occlu-sion. Plusieurs études ont rapporté une mortalité et une morbi-dité élevée (15-30% et 40-50%, respectivement) dans cettesituation de prise en charge en urgence. La survie des patientssemble également réduite par rapport à une prise en charge élec-tive à froid. La prise en charge des patients ayant un cancer co-lique gauche en occlusion pose un double problème : le problèmede l’obstruction avec les retentissements généraux et intestinauxd’amont et le problème du cancer colique lui même. La stratégiethérapeutique est très débattue et le traitement chirurgical opti-mal reste un sujet de controverse. Le choix d’une prise en chargechirurgicale ou endoscopique, en un ou plusieurs temps, dépendde la localisation de la tumeur, de l’état général du patient et de lapréférence du chirurgien. La prise en charge en urgence com-prend un large spectre de techniques, de la réalisation d’une co-lostomie latérale de décharge à la mise en place par voieendoscopique d’un stent colique (en traitement palliatif ou en si-tuation d’attente pour lever l’occlusion avant une chirurgie réglée).L’objectif de cet exposé est de décrire les avantages et les incon-vénients des différentes options thérapeutiques, de résumer lesdifférents éléments à prendre en compte dans la décision et deguider le chirurgien vers une prise en charge optimale.

chirurgie en un temps versus chirurgie en deuxtemps dans les cancers coliquesgauches en oc-clusion a.tayebi, M. Maaoui EPH de Kouba

introduction : Le cancer colique gauche en occlusion est fré-quent dans notre pays et les modalités thérapeutiques chirurgi-cales ne sont pas consensuelles entre le traitement en 2 temps(traitement de l’occlusion puis plus tard traitement du cancer)et en un temps (celui de l’occlusion et du cancer).Matériel et Méthode : Notre étude prospective randomisée etcomparative du traitement chirurgical en urgence du cancer co-lique gauche en occlusion a intéressé la période du mois d’oc-tobre 2010 au mois d’octobre 2013, 36 patients ont été colligés(20 femmes, 16 hommes).Ces patients ont été répartis en 2groupes après tirage au sort au bloc opératoire : le premiergroupe représenté par les patients ayant bénéficié d’une colos-

samedi 02 Mai 20151ère séanceamphithéâtre (8h 30 – 10h00)Modérateurs : A. Hammad, JP. Arnaud, M.Boubekeur, L.Abid, K. Bouchenak

1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

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5e Congrès National d’Oncologie Médicale

tomie première de décharge suivie 8à 15 jours après d’une ré-section tumorale avec anastomose (18 patients). Le deuxièmegroupe représente les patients bénéficiant d’une résection-anas-tomose en 1 temps dans le cadre de l’urgence (18 patients).Résultats : Des critères post opératoires ont été évalués dé-montrant une durée opératoire et une hospitalisation pluslongues en cas de colostomie première. La résection-anasto-mose en 1 temps avait un meilleur confort pour patient, unedurée d’intervention et une hospitalisation plus courte. La mor-bidité poste opératoire était acceptable dans les 2 techniques etpresque similaire. La mortalité post opératoire était similairedans les 2 groupes. Le taux de résection R1 était légèrement su-périeur dans le groupe résection-anastomose première.discussion : Notre étude a montré les avantages certains de larésection-anastomose première dans le traitement en urgencedes cancers coliques gauches en occlusion en démontrant la fai-sabilité et la sécurité de cette technique.

Plaidoyer pour une attitude moins chirurgicaledevant le cancer colique occlusif au stademétastatique s. berkane, CHU de Bejaia

Morbimortalité dans les cancers coliques occlusifs f. Zebboudj, b. attabi, R. boudiaf, s. toumi, a. naceri, a. issolahEHS Rouiba

introduction : La survenue d’une occlusion colique par cancerpose quelque difficultés, d’une part celle d’une urgence viscé-rale car il existe un risque de péritonite diastasique colique aussiun problème de tactique chirurgicale ou de nombreuses atti-tudes ont été proposées, et enfin le problème du traitement ducancer lui-même lorsqu’il arrive à un stade dépassé.Méthodes : Nous avons colligé par une étude rétrospective etprospective l’ensemble des cancers coliques pris en charge. Dansle service de Chirurgie Générale, EPH de Rouiba, au stade d’oc-clusion aigue de Janvier 2002au Décembre 2014.l’intervention aété réalisée dans un contexte d’urgence ou d’urgence différée,la chirurgie en 2 temps est largement recommandée, l’iléosto-mie latérale est de plus en plus pratique ses dernières an-nées.131 adénocarcinomes en occlusion ont été opérés en 10ans sur un total de 598 cancers coliques soit un taux d’incidencede l’obstruction néoplasique est dans cette série de 22 %.80hommes (62,83%) et 51 femmes ( 37,16 %) avec un âge moyende 52,6 ans avec extrême 22-84 ans. Résultats : Le diagnostic est très souvent fait tardivement ce qui as-sombrit le pc et augmente la morbi-mortalité. Le siège de la lésionétait : colon droit: 23 cas (17,55 %), transverse : 5 cas (4,42%), colongauche : 35 cas (26,71%), sigmoïde: 68 cas (51,90 %). La Tm étaitclassée T3 dans 41 cas, (31,29%), T4 dans 80 cas, (61,06%). Une dif-fusion métastatique 72 cas, 54,96 % hépatique, péritonéale. Mor-talité perop : 12 cas (09,16%), Morbidité : 35 cas (26,71 %).conclusion : Le traitement du cancer du colon gauche en occlu-sion est un problème complexe ayant considérablement évolué aucours de ces dernières années, ce problème demeure une causede débat entre chirurgiens, il est des cas ou la réalisation d’une sim-

ple stomie permet de régler temporairement un problème aiguë.

Prise en charge des cancers coliques gauchesen occlusion : notre expériencei. ouahab, a. beharService de chirurgie générale. CHU de Sétif

introduction : Le cancer colique gauche est la cause la plus fré-quente des occlusions coliques. Les problèmes thérapeutiques seposent en pratique sur la tactique chirurgicale : Lever l’obstacleest certain mais la problématique en urgence réside dans la ré-section ou non de la tumeur, si oui, rétablissement de la continuitéou non ? L’objectif de notre travail est de rapporter les modalitésde prise en charge et d’évaluer la morbi mortalité d’une chirurgiepratiquée en urgence d’un cancer colique gauche en occlusion. Matériel et méthodes : Etude rétrospective de 2007 à 2014, 135 casd’occlusion intestinale aigue par tumeur sténosante du colon gaucheétaient opérés. Il s’agissait de 77 hommes et 58 femmes. L’âge moyenétait de 55 ans (18- 79 ans). En per opératoire, la tumeur siégeait pré-férentiellement au niveau du sigmoïde. 17 Colectomies segmentairesgauches avec anastomose immédiate, 113 interventions de Hart-mann et 5 dérivations externes de sauvetage étaient réalisées. Résultats : On déplorait deux décès en post opératoire immédiat(âge avancé et tares associées). Les complications survenaient chez30 patients (40 %). La survie globale à 5 ans était de 30 %. discussion : Le cancer colique gauche est le plus souvent diag-nostiqué au stade d’occlusion. La prédominance masculine étaitnotée dans notre série ce qui concordait avec la littérature. Lessymptômes sub occlusifs précédaient l’occlusion dans la majo-rité des cas. Sur le plan thérapeutique, la stomie était la plus réa-lisée (état du colon et du patient). La résection tumorale avecrétablissement de continuité était peu pratiquée en urgence. Lasurvie était fonction du stade évolutif du cancer (classificationTNM). Le cancer colique occlusif était associé dans la majoritédes cas à un envahissement ganglionnaire et à des métastases. conclusion : Le cancer du colon gauche est une affection gravesouvent diagnostiqué à un stade avancé ou par des complica-tions. L’occlusion est la complication majeure des cancers co-liques gauches dans prés de 30 %. Sa prise en charge en urgenceest non consensuelle. Le choix de la technique opératoire estfonction du terrain et de la clinique. Mots clés : Cancer du colon gauche, occlusion, chirurgie, urgence, morbidité, mortalité, survie.

cancers du colon gauche en occlusion : expérience du service de chirurgie b c. bensehamdi- n. lemdaoui, a. said, Y. Khanchoul, f. boutakouk, M. boufenner, a. Rahal Service de Chirurgie « B » CHU de Constantine

introduction : Les cancers coliques sont à l’origine d’environ70% des occlusions coliques. Le but du traitement est de leverl’obstacle et de traiter la néoplasie si possible.Matériel et méthodes : Nous avons analysé 36 dossiers d’occlu-sions coliques d’origine néoplasique pendant une période de 05

salle (8h30 – 10h00)Modérateurs : H. Maghraoui, B. Benelouzane, I. Ouahab, Azzouz

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ans, une prédominance masculine est notée, l’âge moyen était de62 ans. L’option thérapeutique a varié en fonction de plusieurs fac-teurs liés au malade, à la maladie et à l’environnement local. Résultats : Les suites opératoires étaient marquées par les com-plications habituelles des cancers coliques et des occlusions :morbidité de 29 %. Nous déplorons 6 décès. conclusion : Au total le pronostic est lié à la prudence dans la stra-tégie thérapeutique vu l’âge des malades et le climat d’urgence. Mots clés : Cancers coliques, occlusion colique, urgence, stratégie thérapeutique.

cancer du colon gauche en occlusion : tendancevers la colostomie de proche amont : expériencedu service de chirurgie de la clinique chirurgicaleb du chu d’alger n .sid idris, K. hail, a. chenibet, d.ouaret, h. boumehdi,boukerouh, s.a bensafar, K. chaou. Clinique chirurgicale B du CHU Mustapha Alge

but de l’étude : analyser les résultats post opératoires et carci-nologiques des cancers du colon gauche en occlusionMatériels et méthodes : de mars 2008 à mars 2015, nous avonsopéré en urgence 40 cancer du colon gauche en occlusion.L’âge moyen était de 67 ans,; l’origine néoplasique de l’occlusionétait suspecté chez 25 malades grâce à l’apport du scanner ab-dominal ; La laparotomie médiane était la voie d’abord pour tousnos malade et la localisation sigmoïdienne était de loin la plusfréquente (71%). Nous avons réalisé 13 résections carcinolo-giques avec rétablissement immédiat, 25 colostomies de procheamont dont 3 sans rétablissement secondaire, et une opérationde Hartmann étaient réalisées chez nos patients.Résultats : 5 patients sont décédés (12,5%) ,il s’agissait de 4 pa-tients décédés quelques jours plus tard suite aux défaillancespoly- viscérales engendrés par l’occlusion, et 1 patient décèdelors du deuxième temps opératoire suite à un hémopéritoinepost opératoire ; 6 fistules anastomotiques (15%) ont été ob-servé , 2 d’entre elles étaient observées chez les malades qui ontbénéficié d’une résection avec rétablissement immédiat et les 4autres lors du deuxième temps opératoire après colostomie deproche amont . Le curage ganglionnaire était satisfaisant cheztous les malades avec une moyenne globale de 16 ganglions(15,62 ganglions pour les malades opérés en 2 temps versus16,59 pour les malades opérés en un temps).conclusion : La Colostomie de proche amont, est une techniquesure, reproductible, satisfaisante sur le plan carcinologique etn’augmente pas le taux de morbi mortalité dans la chirurgie colorectale. La résection carcinologique avec rétablissement immé-diat, associée à une décompression manuelle peut être appliquéelors du traitement des cancers du colon gauche en occlusion.

les occlusions néoplasiques du colon : y at’il encore une controverse thérapeutique ? M.b. benkada, M.doubi, t. benaouda, s. azzouz, a. hamimed,a. dani, a. Menad Service de chirurgie générale de Mostaganem

introduction : Les cancers coliques représentent 60%à70%desocclusions coliques. Elles sont grevées de15% à 20 % de mortali-tés et 40 % à 50% de morbidités. Sa prise en charge nécessite de

lever l’occlusion et traiter la pathologie cancéreuse. Les cancerscoliques droits et transverses sont traités par résections et réta-blissement de la continuité digestive d’emblée cependant les can-cers coliques gauches leurs prise en charge reste controversée.but de l’étude : Notre travail a pour but de démontrer toutes lescontroverses concernant notre attitude dans la prise en chargesdes cancers coliques du colon gauche et de la charnière rectosigmoïdienne. Matériel et Méthodes : Nous présentons une cohorte de 57 ma-lades admis dans notre service pour occlusions coliques durantla période 2008-2014.Résultats : Nous avons réalisés 30 colostomies de décharges, 10 hé-micolectomie droite avec rétablissement de la continuité digestive12 colectomies gauche avec rétablissement immédiat et 5 inter-ventions type Hartmann. Nous avons eus un lâchage d’anastomosecolorectale, une fistule colique sur anastomose colorectale, pour leHartmann nous déplorons quatre sepsis de paroi. Aucun décès n’aété révélé dans le post opératoire immédiat ou tardive. discussion : Notre attitude vis-à-vis des cancers coliques gauchereste controversée entre les différents intervenants dans notreservice .Notre équipe par contre s’imposent des critères de réta-blissement de la continuité. Pour les cancers coliques droit l’at-titude est bien établie. conclusion : La prise en charge des cancers coliques gauche, res-tera a ce jour un sujet de controverse malgré le consensus1999.chaque équipe argumente son geste. Des études multicen-triques prospectives peuvent fédérées une conduite standard.

occlusions néoplasiques du colon gaucheKhatri. M. Medjdoub. semmar. CAC de Blida.

À partir d’une étude rétrospective réalisée dans le service de chi-rurgie au C.A.C du BLIDA, sur une période de 10 ans allant de 1995à 2005, 43 cas d’occlusion colique sur cancer ont été analysés. Lesmalades se répartissent en 20 femmes et 23 hommes, âgés de 17et 86 ans (âge moyen 49,11 ans). Les interventions ont consisté en :colostomies = 12 avec 33% de mortalité, 30% de morbidité et unséjour hospitalier moyen de21 jours ; résections coliques = 27 avec12.5% de mortalité et 9 % de morbidité : anastomose (18 cas), Hart-mann (4 cas), Anastomose protégée (5 cas) avec un séjour moyende14 à 23 jours ; dérivations digestivesv internes = 2, abstentionthérapeutique = 2. Selon les résultats des attitudes thérapeutiquesentreprises, on a proposé une ligne de conduite raisonnable adap-tée à chaque situation étudiée pour espérer abaisser une mortalitéqui touche encore globalement un quart des opérés. Les résultatsde l’exérèse avec ou sans anastomose immédiate, en terme demortalité, de morbidité et de séjour hospitalier doivent indénia-blement faire favoriser cette option thérapeutique dans le traite-ment chirurgicale d’urgence de l’occlusion colique. Mots clés : occlusion colique, cancer, urgence, colostomie, résec-tion, anastomose.

cancer colique gauche en occlusion, à proposde 12 cas f. harbi, l. baziz , h. Mardaci, KY. abdi, M benazouz, s. had-dad, b. boukaboub, h. chihaoui.

introduction : Le cancer colique gauche en occlusion est une pa-thologie grave greffée d’une mortalité de 15 à 20% et d’une mor-

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bidité de 40 à 50 %.Sa prise en charge reste controversée et né-cessite de lever l’occlusion et de traiter la pathologie cancéreuse. Matériels et méthode : C’est une étude rétrospective étalée surtrois ans entre janvier 2012 à décembre 2014. Notre étude a étéfaite dans les services de chirurgie générale du CHU Annaba.Résultats : Les patients de notre série sont relativement jeunesavec une moyenne d’âge de 56ans. La tumeur siège préférentiel-lement au niveau du colon sigmoïde. La résection avec colostomieet rétablissement de la continuité ultérieur (Hartmann) est la stra-tégie thérapeutique que nous avons le plus réalisé. La mortalitéglobale est nulle dans notre série avec une morbidité 58%. discussion : Dans les séries publiées on note plus de complica-tions : abcès de paroi 50 % ; fistule anastomotique 10 % selon FBrowet, la morbidité a été occasionnée par une suppuration pa-riétale survenue chez 10 patients, 47,6% selon la revue africainede chirurgie. Notre taux de mortalité est meilleur que celui dé-crit par CHAMPAULT (26%) et ADLOFF (34%). conclusion : L’amélioration de cette prise en charge des cancerscoliques gauches en occlusion, doit passer par un diagnosticprécoce passant par l’amélioration de l’interprétation des signescliniques et radiologiques, une prise en charge adaptée aucontexte, la généralisation des stomies et la méthode Hartmannpour lever l’urgence.

Plan cancer 2015 – 2019M. Zitouni

cancer colique en occlusion : quel choix thérapeutique ?a. anou, Z. imessaoudene Clinique chirurgicale A, CHU Mustapha Alger.

Soixante-dix pourcents des occlusions coliques sont dues aucancer et 17% des cancers sont diagnostiqués au stade d’occlu-sion. Ce sont surtout les occlusions du colon gauche qui posentun problème de prise en charge, il s’agit en fait d’un double pro-blème : celui de la maladie causale et de sa complication. L’atti-tude thérapeutique en urgence n’est pas consensuelle pourdeux raisons : la première, c’est l’existence de plusieurs mé-thodes thérapeutiques notamment chirurgicales à la portée duchirurgien de garde ; la seconde, c’est la rareté des études com-paratives, l’absence de méta-analyses et l’existence d’études ré-trospectives à faible effectif. Le choix thérapeutique en absencede consensus ne doit pas être le fait d’une habitude ou d’un partipris pour telle ou telle technique, mais doit obéir à un certainnombre de critères dépendant de plusieurs paramètres (malade,maladie, plateau technique, expérience …), cependant quel quesoit la technique choisie elle doit répondre à plusieurs impératifs,entre autres : lever l’obstacle, ne pas aggraver l’état du malade etenfin ne pas compromettre ses chances sur le plan carcinolo-gique. Le but de cette communication c’est de passer en revue

les critères qui aideront à adopter une attitude adéquate no-tamment celle qui s’adapte à notre contexte d’exercice.

cancer colique gauche en occlusion : en faveurd’une chirurgie séquentielle premièred.benaibouche, M. bouzida, n. Zahi, f. Merad-boudia.CHU Mohamed Lamine Debaghine, Bab El Oued – Alger.

L’occlusion intestinale est le mode de révélation des tumeurs co-liques gauches dans près de 20 % des cas. Elle nécessite une priseen charge chirurgicale urgente, est associée à une altération de lasurvie, notamment en raison d’une résection curative moins fré-quente et par augmentation du risque de dissémination tumoralelocale et métastatique. La mise en place d’une prothèse digestiven’est plus considéré comme alternative a la chirurgie première dufaite du risque de micro perforation et de dissémination néopla-sique rapporté dans nombreuses séries. La réalisation d’une co-lectomie segmentaire avec la difficulté d’une anastomose sur uncôlon d’amont distendu et mal vascularisé induit une importantemorbidité (45–50 %) et une mortalité postopératoire de 15–20 %,bien supérieure à la chirurgie programmée. Par ailleurs, après in-tervention de Hartmann, on observe un taux très important de sto-mie définitive : 40 %. La colostomie de décharge réalisé en urgencepermet de lever l’obstacle faire un bilan d’extension et de préparerle patient souvent âgé avec des facteurs de comorbidités à une in-tervention carcinologique a froid avec un taux de morbi mortalitécomparable avec les interventions programmée des cancers co-liques. Nous avons réalisé dans notre service une étude rétrospec-tive s’étendant sur une période de douze années (2003 - 2014)permettant d’analyser les résultats de nos méthodes thérapeu-tiques en considérant la morbidité et la mortalité opératoire descancers coliques gauche occlusifs. Nous avons colligé 30 cas decancer colique gauche en occlusion (20H ,10F), l’âge moyen est de54 ans [32-80 ans] le siège le plus fréquent est le sigmoïde (20pa-tients), nous avions réalisé 14 intervention de Hartmann, 5 hemi-colectomies gauche avec stomie, 5 résections segmentaire hauteavec double stomies, 3 colectomies basses idéales et 3 stomies deproche amont. Nous avions noté 4 décès dans notre série, la mor-bidité avait concerné 18 malades repartie entre 3 lâchages d’anas-tomose digestives, 3 abcès sous-phréniques, 9 sepsis de paroi, 2chocs septiques et un accident thromboembolique. Les 3 anasto-moses effectuées avaient lâchées et les patients avaient été réo-pérés avec une toilette péritonéale et une colostomie terminale.Une chirurgie première semble la meilleure prise en charge d’unetumeur colique gauche en occlusion. La séquence chirurgicale op-timale permet de réduire considérablement le taux de morbimor-talité qui reste élevé en cas de chirurgie en un seul temps.

traitement des occlusions néoplasiques ducolon gauche M. ghazali, a. chetibi, l. abbou, a. boukider, d. chehma,M. tamzalit, M. saidani Service de chirurgie générale du CHU Béni Messous.

introduction : En France, 70 %, des occlusions coliques sontdues au cancer, et 16 % des cancers colo- rectaux sont diagnos-tiqués au stade d’occlusion. C’est une pathologie grave surve-nant sur un sujet âgé présentant des tares. Le but de cetteformation continue est de définir les différentes attitudes théra-

2e séanceamphithéâtre (11h30 – 13h00)Modérateurs : M. Zitouni, BB. Bouaidjra, M. Maaoui, Z. Immessaoudene, A. Touati

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5e Congrès National d’Oncologie Médicale

peutiques chirurgicales et endoscopiques dans la prise encharge de ces cancers coliques en occlusion. Matériel et méthodes : Il existe plusieurs attitudes chirurgicalesen ou plusieurs temps : la colostomie de proche amont par unevoie d’abord élective avec exérèse de la tumeur plus tard. L’exérèsede la tumeur sans rétablissement de la continuité, la colectomiesubtotale d’amont et la colectomie segmentaire avec lavage pe-ropératoire sont plus difficiles à réaliser dans le cadre de l’urgence.La mise en place d’une prothèse métallique représente le traite-ment endoscopique qui a bouleversé l’arsenal thérapeutique. discussion : La prise en charge de ces occlusions néoplasiquesest médicochirurgicale et multidisciplinaire. La technique utili-sée doit prendre en compte : l’état du patient, stade de la mala-die, du plateau technique et de l’expérience du chirurgien. Lacolostomie de proche amont par une voie d’abord élective avecexérèse de la tumeur 8 à 15 jours plus tard est l’attitude recom-mandée par la Conférence de Consensus Française et par l’As-sociation Américaine des chirurgiens colo-rectaux. Le traitementendoscopique représente un réel progrès limité par le coût et lemanque de formation des endoscopistes.conclusion : La prise en charge thérapeutique des ces occlu-sions néoplasiques en urgence ne doit pas imposer une tech-nique aux lésions mais adapter une technique à ces lésions.

spécificités des cancers colorectaux du grandâge, opérés en urgence. Revue de la littérature a. delmi. Hôpital Didouche Mourad Constantine.

La morbi-mortalité des cancers colorectaux du grand âge, opé-rés en urgence est en nette diminution grâce à l’améliorationdes techniques chirurgicales, les progrès en anesthésie réani-mation et une meilleure prise en charge oncogériatrique multi-disciplinaire. Ces réussites chirurgicales doivent tenir compte desmodifications physiologiques de cette tranche d’âge, mais aussides impératifs spécifiques de la chirurgie carcinologique en ur-gence. Le but de ce travail est une évaluation des résultats baséesur les données de la littérature.

cancer du colon en occlusion et cœlioscopie s.Mahfouf (1), M.ait aoudiait (2), h.ali Yahia (1), ne.Mefti(2), l.hireche (1) (1) EHS Salim Zmirli El-Harrach (2) Hôpital central de l’armée.

occlusions coliques d’origine néoplasique :que faire en 2015 ?l. Rahal, t. hachemi, d. fekhar, a.azouaou CHU de Douera – Alger.

introduction : Les occlusions coliques d’origine néoplasiquesont une circonstance de découverte assez fréquente traduisantle plus souvent des formes évoluées, grevant lourdement la mor-

talité, avec une prise en charge qui reste controversée. objectifs : Evaluer nos attitudes de prise en charge du cancercolique en occlusion. Matériels et méthodes : Etude rétrospective colligeant 44 pa-tients opérés pour occlusion néoplasique de siège colique entre2001et 2013 au sein de notre service. Résultats : Prédominance masculine avec un sex ratio de 1,3 etun âge moyen de 75 ans, la distension abdominale est quasiconstante, l’examen radiologique standard a été réalisé cheztous nos patients, une tomodensitométrie abdominale a été réa-lisée chez 40,9% (n=18), une insuffisance rénale fonctionnelle aété constatée chez 23% des patients (n=10). Tous nos patientsont été opérés après préparation, une prédominance de l’at-teinte colique gauche dans 59% des cas (n=26) avec une exten-sion générale dans 15% des cas (n=07), la technique deHARTMANN est le geste le plus souvent pratiqué dans80,7%(n=21), 03 colostomies de proche amont, et enfin 02 co-lectomies subtotales avec rétablissement en un seul temps. Lamortalité opératoire est de 28% (n=09) et dont 67%(n=06) ontau moins un facteur de risque opératoire. conclusion : Le cancer colique en occlusion constitue une si-tuation grave, en raison de l’association de la néoplasie qui leplus souvent évoluée avec des répercussions hémodynamiquesmettant en jeu le pronostic vital, la prise en charge de la locali-sation gauche reste un sujet de discorde surtout depuis l’avè-nement des méthodes endoscopiques.

les facteurs prédictifs de mortalité dans lescancers coliques en occlusiona.chenibet n.sididris K.boukrouh d.ouaret K.hail a.bou-mahdi a.tertag M.Krim K.chaou Clinique chirurgicale B CHU Mustapha Alger.

introduction : la mortalité associée à l’occlusion coliqued’origine néoplasique est estimée entre 10 et 15%, elle aug-mente de plus en plus car l’incidence du cancer du côlon esten nette augmentation. L’analyse de cette mortalité à traversdes scores prédictifs permet d’établir une stratégie de lutteafin d’améliorer ce pronostic.le but : de cette étude est d’analyser les facteurs de risque demortalité et rechercher les facteurs prédictifs de décès dansle but de savoir si tous les patients avaient un bénéfice à êtreopéré et aussi pour prévoir le pronostic en fonction du stadeévolutif de l‘affection.Matériel et méthode : l’étude rétrospective sur une durée dedix ans (2005/2014), a colligé 399 cancers du côlon opérés dansnotre service dont 59 en urgence occlusive, avec 14 décès. L’ana-lyse de ces décès par les scores ASA, PPOSSUM, et l’indice deCHARLSON pour les malades âgés, nous ont permis de croiserles résultats, et d’individualiser les groupes à risques.Résultats : Trois catégories de malades peuvent être distinguéesselon le risque opératoire, élevé, modéré, et faible, l’indicationopératoire ainsi que la tactique chirurgicale devrait être adap-tée à ce risque potentiel.conclusion : En situation d’urgence le médecin dispose de peu detemps pour évaluer l’état du patient avant toute décision théra-peutique ce qui aboutit parfois à une prise en charge approxima-tive avec pour conséquence une morbi-mortalité élevée.

salle (11h 30 – 13h00)Modérateurs : M. Hassani, T.Saib, M. Taieb, S. Attailia, Z. Ayadi

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5e Congrès National d’Oncologie Médicale

occlusion néoplasique du côlon gauche,place du rétablissement immédiath. Rabehi, M.taieb, n.nait slimane, a.bendjaballah, a. ghellacheEPH Ain Taya

introduction : le cancer du côlon gauche en occlusion pose unproblème de prise en charge dans l’urgence : résection ou non,si résection rétablissement ou non ? Méthode : étude rétrospective, sur 10 ans, de 57 cas d’occlusionintestinale néoplasique dont 37 cas par tumeur sténosante ducôlon gauche, survenue chez des individus des deux sexes, dedifférents âges, opérés en urgence. Résultats : de janvier 2002 jusqu’en décembre 2011, 37 cas d’oc-clusion néoplasique opérés, avec une moyenne de 4 cas par an.Un sexe ration de 0.94 et une moyenne d’âge de 62 ans chez leshommes et de 56 ans chez les femmes. Chez 22 patients(59.46%), seul le syndrome occlusif était présent. Les examensmorphologiques réalisés chez nos patients étaient : un ASP àtous, une échographie à 32, une TDM à 5 patients seulement. Enper-opératoire, la tumeur siégeait à différent endroit sur le colongauche, préférentiellement au niveau du sigmoïde. De type his-topathologique adénocarcinome, à différents stades de diffé-renciations, il a été réalisé une résection–anastomose immédiatechez 11 patients, une intervention de HATMANN chez 20 pa-tients et une dérivation externe, de sauvetage, chez 6 patients.Pour les cas de résection-anastomoses, ils ont été réalisés sans la-vage colique per-opératoire, les suites post-opératoires ont étésimples, sans fistules anastomotiques. conclusion : la décision du choix thérapeutique devant un can-cer du côlon gauche, découvert au stade d’occlusion aigue, estfonction du terrain, de la clinique et du stade évolutif de la ma-ladie. La résection tumorale avec rétablissement immédiat gardetoute sa place chez des patients sélectionnés !

Modalités thérapeutiques dans le cancer du colon gauche en occlusion K. hail, n. sid idris, dj. ouaret, a. chenibet, a. boumehdi, a. tertag, M. Krim, K. chaou. Clinique chirurgicale B du CHU Mustapha Alger.

but de l’étude : il s’agit d’une étude descriptive rétrospective quipermet d’évaluer la morbidité et la mortalité post opératoire ainsique les résultats carcinologiques des différentes techniques utili-sées dans le traitement du cancer du colon gauche en occlusion.Matériels et méthodes : de mars 2008 à mars 2012, nous avonsreçu en urgence 25 cancer du colon gauche en occlusion. L’âgemoyen était de 68 ans, il s’agissait de 15 hommes et de 10femmes ; l’origine néoplasique de l’occlusion était suspecté chez15 malades grâce à l’apport du scanner abdominal, tous les ma-lades étaient opérés quelques heures après leur admission. Lalocalisation sigmoïdienne était de loin la plus fréquente (60%).11résection carcinologique avec rétablissement immédiat (44%),13 colostomies de proche amont dont 3 sans rétablissement se-condaire (52%), et une opération de Hartmann (4%) étaient réa-lisées chez nos patients.Résultats :3 patients sont décédés (12%) ,il s’agissait de 2 pa-tients chez qui on a réalisé une colostomie de proche amont ,dé-cédés quelques jours plus tard suite aux défaillances poly-

viscérales engendrés par l’occlusion, et un patient décède lors dudeuxième temps opératoire suite à un hémopéritoine post opé-ratoire ; 4 fistules anastomiques (16%) ont été observé , 2 d’entreelles étaient observées chez les malades qui ont bénéficié d’unerésection avec rétablissement immédiat et les 2 autres lors dudeuxième temps opératoire après colostomie de proche amont .Des difficultés opératoires ont été observées chez 3 malades lorsdu deuxième temps opératoire. Le curage ganglionnaire était sa-tisfaisant chez tous les malades avec une moyenne globale de16,18 ganglions (15,62 ganglions pour les malades opérés en 2temps versus 16,59 pour les malades opérés en un temps).conclusion : la résection carcinologique avec rétablissement im-médiat, associée à une décompression manuelle est une techniquequi peut être appliquée lors du traitement des cancers du colongauche en occlusion chez la plupart des malades. La colostomiede proche amont, garde une place chez les patients à risque etpour les chirurgiens non spécialisés dans la chirurgie colo-rectale.

le cancer colique en occlusion : à proposd’une série de 120 malades l. griche, t. benmouma, n. Kharchi, a. behar Service de chirurgie générale -CHU de Sétif.

L’occlusion intestinale aigue est souvent révélatrice de néoplasiecolique, dans prés de 30% des cas le colon gauche est le siège deprédilection, c’est une complication qui impose souvent une priseen charge chirurgicale, cette chirurgie reste un sujet de contro-verse, mais quelle que soit la technique utilisée, la chirurgie en ur-gence reste un facteur indépendant de morbidité et de mortalitéchez des patients souvent âgés et présentant des tares. Pour il-lustrer la gravité de cette situation nous avons analysé rétrospec-tivement un groupe de 120 patients opérés en urgence pourocclusion intestinale aigue sue tumeur colique entre 2010 et 2014.

Prise en charge des cancers du côlon en occlusion : à propos 43cas s. Mesli(1-2), f. bouallou(1-2), f. benamara(1-2), a. bouayed (1-2),M. benkalfat(1-2), ch abi ayed(1-2-3)

1. Service de chirurgie viscérale «A» Tlemcen. 2. Laboratoire de recherche université de Médecine Tlemcen. 3. Chef de service de chirurgie viscérale «A» Tlemcen.

introduction : L’incidence des occlusions par cancers coliques estdifféremment appréciée selon les critères d’occlusion. Elle varieainsi de 60 à 70% des occlusions coliques. Le mode de révélation:10-19% .la Localisation est de 28% au niveau du côlon sigmoïde etqui est un facteur de mauvais pronostic la mortalité postopéra-toire est de 15-30% alors que la morbidité est de l’ordre de 40-50%. Sa prise en charge est non consensuelle, l’utilisationgrandissante des stents est venue compliquer ce débat. .la surviede 22% (12-32%) quel que soit le stade et de 39% (21-54%) en casde résection curative Le but de notre travail était d’étudier les dif-férents aspects cliniques, et thérapeutiques de ce type de patho-logie et d’analyser la survie, la mortalité et la morbidité. Matériels et méthodes : étude rétrospective descriptive d’unesérie de 43 patients colligé au sein de notre service sur une pé-riode de 6 ans (2004-2010). On inclut tous tout les patients por-tant une occlusion, toutes les données cliniques, thérapeutique,morbi -mortalité et la survie ont été analysé.

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Résultats : l’âge moyen est de 63 ans avec une prédominancemasculine avec 60% des cas, l’occlusion a révélé la tumeur dans90% des cas. Les patients ont tous été opérés par laparotomie, lesgestes pratiqués étaient de 57,14% résection avec stomie, résec-tion avec anastomose directe dans 14,25%, alors qu’une stomiede décharge était utilisé dans 28,57%.la mortalité est de l’ordre de9,30% alors que la morbidité était de l’ordre de 28,57% principa-lement des suppurations pariétales des fistules, des éviscérations. discussion : L’occlusion complique 15% des cancers le traitementen urgence des tumeurs du colon gauche reste une polémique. Lechoix d’une chirurgie en un ; deux ou trois temps dépend de plu-sieurs facteurs: Les conséquences de l’occlusion l’état général dupatient l’expérience du chirurgien. Il à été établi que la stomie deproche amont était meilleur que l’intervention de Hartmann. Parcontre les études comparant la chirurgie en un seul temps versusla stomie de proche amont sont contre versées.conclusion : Le résultat de la prise en charge des cancers co-liques en occlusion n’est pas lié uniquement aux aspects tech-niques médico-chirurgicaux. L’incidence des complicationsseptiques est aussi très liée au pronostic global car elles retar-dent, voire interdisent, l’accès au traitement adjuvant.

les déserts médicaux ou inégalités territorialesen matière de répartition de l’offre de soins l.abid EPH Bologhine Alger

Les algériens ont une perception très pessimiste de l’évolutionde leur système de santé. Ils estiment qu’il n’y a pas assez de mé-decins et que ces derniers sont de plus en plus mal répartis surle territoire. Selon le ministre de la santé le secteur publiccompte (en 2015), 40.000 médecins généralistes, 17.000 spécia-listes et 120.000 paramédicaux. Même si globalement les indi-cateurs de santé sont relativement bons, Le pays est cependantconfronté à un défi majeur de santé publique lié aux fortes iné-galités territoriales en matière de santé des populations et de ré-partition de l’offre de soins. Il existe, en effet, des zones sousmédicalisées dans lesquelles les citoyens éprouvent des diffi-cultés à accéder aux soins dans des conditions de proximité etde délais satisfaisantes. Après une analyse de l’offre de soins dansles différentes régions du pays, tant dans le secteur public quedans le secteur libéral, nous présenterons les solutions propo-sées par les pouvoirs publiques pour y remédier et qui sont :1. Appel à la coopération médicale étrangère et ce dès l’indé-pendance du pays ;2. Augmentation de la formation tant des médecins généralistesque des spécialistes.3. Ouverture récemment de 3 facultés de médecine dans le Sud :Bechar, Laghouat, Ouargla.4. Service civil obligatoire pour les médecins spécialistes dedurée variable selon les régions (1 à 4 ans).

Le produit de la formation des facultés de médecine algérienneest passé en revue pour certaines spécialités (gynécologie, chi-rurgie générale, radiologie, psychiatrie) dont nos hôpitaux sontdépourvus et qui font les beaux jours d’autres pays, de mêmeque les motivations de la migration de cette denrée rare. Al’heure où la nouvelle loi sanitaire sera bientôt sur le bureau duconseil du gouvernement et du conseil des ministres, il faut peutêtre rappelé que les actions qui visent à assurer une bonne ré-partition géographique des soins ne constituent qu’un des trèsnombreux leviers d’une politique d’amélioration de la santé dela population, que l’accès à la santé ne passe pas uniquementpar un accès physique à des professionnels de santé ou à desétablissements de soins. La santé recouvre un champ bien pluslarge que le soin et dépend à la fois de l’éducation, des compor-tements alimentaires, de l’activité physique, du logement, etc.

Réparation biliaire : indications ; difficultés etmoment de la réparation a. lamara, s. benboualia, Z. frimeche, n. bouregba, s. benyarbeh HMRU Constantine.

introduction : Le traumatisme des voies biliaires lors de la cho-lécystectomie laparoscopique est une catastrophe, par le tauxde morbidité, parfois de mortalité non négligeable et de mêmele retentissement sur la qualité de vie à long terme d’une part,et les poursuites judiciaires d’autre part. La fréquence du trau-matisme per opératoire des voies biliaires est difficile à préci-ser du fait de la non déclaration des lésions per opératoires.L’objectif de notre travail est de d’évaluer les résultats des ré-parations secondaires et de souligné les difficultés rencontréesau cours des réparations itératives.Méthodes : Entre 2010 et 2014, 27 réparations biliaires pour trau-matisme opératoire de la voie biliaire étaient réalisée dans notreservice, il s’agit dans la majorité des cas des femmes jeunes opéréespour lithiases vésiculaires a priori simple sans réalisation de CPOdans 92% des cas. Le diagnostic a été fait en per opératoire dans 11cas (42%), des tentatives de réparations par le chirurgien respon-sable du traumatisme sont rapportées dans les comptes rendusopératoires, chez 16 malades (59.25%) la plaie a été méconnue etle diagnostic est fait en post opératoire avec un délai de 2 à 29jours. Le mécanisme principal a été la confusion de la VBP avec lecanal cystique. Il s’agissait de 07 sections totales au niveau de laconvergence, de 07 plaies latérales du canal droit, 06 ligatures(clips) section, 03 brûlures de l’hépatique, et de 04 plaies de la jonc-tion cysticocholedocienne. La ré intervention précoce a été la règleavec un délai de 2 à 35 jours autorisant des réparations a type desuture biliobilliaire sur drain de kehr (09 cas) et d’anastomoses hé-patico-jéjunales (18 cas).La gravité de ces traumatismes est majo-rée surtout par le syndrome infectieux associé et des lésionsanatomiques (fibroses..).L’âge est un facteur important a considé-rer dans la prise en charge des traumatismes biliaires vu le reten-tissement sur l’activité et surtout la qualité de vie des patients.Résultats : la morbidité était de 16%.conclusions : Les traumatismes des voies biliaires ne sont pasanodins, le respect des règles de la cholécystectomie laparo-scopique reste le seul garant pour éviter ces accidents. Le diag-nostic per opératoire est un élément essentiel du pronostic,permet une réparation immédiate, qui peut être réalisé par un

3e séanceamphithéâtre (14h00 – 15h30)Modérateurs : A. Graba, A. Behar F. Chebbi, C. Abiayad, L. Hireche

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chirurgien expérimenté en chirurgie hépatobiliaire, la nonconversion est considéré comme faute grave. Le diagnostic et letraitement précoce restent des facteurs de meilleur pronostic.

traumatismes des voies biliaires (plaies ia-trogènes) : cas cliniques a. beharChirurgie générale – CHU de Sétif.

Les traumatismes iatrogènes de la voie biliaire sont une compli-cation gravissime de la chirurgie hépatobiliaire « open » ou coe-lioscopique. La réparation de ces plaies est souvent complexe etdifficile et peut mettre en jeu le pronostic vital pour une affec-tion lithiasique réputée bénigne. Le moment de la réfection restecontroversé : immédiate, précoce ou tardive. La qualité de viepost opératoire de ces patients reste difficile à évaluer.

traumatismes opératoire des voies biliaires :notre expériencen. benmaarouf, b. tabeti, n. boudjnane, a.tidjane.Service de chirurgie hépatobiliaire et greffe du foie EHU 1er Novem-bre 54 Oran.

introduction : Cet état est défini comme étant un traumatismede la VBP provoqué par le chirurgien de façon involontairequelque soit le type d’intervention ou de l’organe opéré. C’estune complication chirurgicale classique (Von Riedel en 1888), deconséquences graves, pouvant se transformer en un véritabledrame .Le pronostic dépend étroitement de la prise en chargediagnostique et thérapeutique médicochirurgicale immédiate,et de la qualité de l’éventuelle réparation chirurgicale. (H.BIS-MUTH – F.LAZORTHES: Masson AFC : 2011).Matériel et méthodes : Durant la Période d’étude allant de Sep-tembre 2009 à Novembre 2011, 11 patients ont été hospitaliséspour plaie iatrogène de la voie biliaire principale (VBP). Parmilesquels 90% (n= 10) ont été opérés pour réparation biliaire.L’âge moyen de ces patients était de 50ans (20-77). Il y avait huitfemmes et trois hommes le sexe ratio était de 1/3 .Tous les pa-tients étaient recrutés en seconde main, orientés par leur chi-rurgien traitant. A leur admission 37% des cas (n=4) présentaientun ictère choléstatique accompagné d’un prurit féroce. Dans 02cas (18%) ils présentaient une fistule biliaire externe. Dans 2 cas(18%) il y avait un Cholé péritoine. Dans 18% des cas (n=2) uneAngiocholite enfin 1 cas présentait un bilome à son admission.Résultats : Une réparation biliaire secondaire a été réalisée dans80% des cas (n =8), une seule fois une réparation immédiate aété réalisée avec succès. Le remplacement de la VBP a été tou-jours réalisé par l’intermédiaire d’une anse en Y de 80 cm de longexclue à la roux. Malgré le faible recul les résultats préliminairessemblent satisfaisants. discussion : Dans 81% des cas (n=9) le diagnostic de plaie dela VBP était porté en postopératoire. Dans 2 cas (19%) le diag-nostic de plaie était constaté en peropératoire. L’ictère est la ma-nifestation clinique la plus fréquente: 04/11 cas (36%).la Sténosebiliaire de type III de Bismuth était retrouvée dans 05 cas 11(45%). La réparation biliaire secondaire a été la plus utilisée. LePronostic a été sombre pour les péritonites biliaires (2 décès).conclusion : Le traumatisme de la VBP est un accident «possible».Le diagnostic de plaie biliaire est fait le plus souvent en post

opératoire. La qualité de la réparation biliaire ne s’évalue qu’àlong terme. Le meilleur traitement des traumatismes opératoiresde VBP est la prévention qui est basée sur le respect des règleset principes de la chirurgie biliaire.

hépatectomie droite pour sténose biliairepost-traumatique de type iV suite à unecholécystectomie laparoscopiqueK. bentabak, M. Kheloufi, c. bouzid Service de chirurgie oncologique «A» EHS, Pierre et Marie Curie, Alger.

introduction : Si la plupart des plaies iatrogènes des vois bi-liaires s’avèrent bénignes et curables sans séquelles, certainesd’entre elles évoluent défavorablement et nécessitent une ré-section hépatique voire une transplantation hépatique. L’objec-tif de cette présentation filmée est de vous rapporter un cascomplexe de traumatisme biliaire traité par hépatectomie droiteet reconstruction biliaire gauche.Présentation du cas : Il s’agit d’un patient âgé de 52 ans, opéréen mai 2006, d’une cholécystite aigue lithiasique par laparosco-pie, dans un hôpital de proximité. Le traumatisme des voies bi-liaires été constaté en peropératoire et après conversion, le bilanlésionnel a retrouvé une section hilaire avec perte de substancede la voie biliaire principale sur 3 cm. Une réparation immédiatepar double anastomose hépatico-jéjunale sur anse en Y selonRoux a été réalisée. En septembre 2006, il a été hospitalisé pourdes abcès multiples du foie traités médicalement et depuis, lepatient présentait 2 à 3 crises d’angiocholites aigues par an,toutes traitées médicalement. En avril 2012, le patient nous a étéconfié pour prise en charge spécialisée. Le bilan lésionnel re-trouvait une atrophie du foie droit avec thrombose de la veineporte droite, une hypertrophie du foie gauche, de multiples li-thiases intra-hépatiques et une sténose de l’anastomose hépa-tico-jéjunale. L’intervention a consisté en une hépatectomiedroite, désobstruction des voies biliaires gauche, anastomosehépatico-jéjunale gauche et un allongement de l’anse montée.Les suites opératoires chez notre patient ont été simples avecun recul actuellement de 3 ans.conclusion : De nombreuses plaies biliaires peuvent être trai-tées par des manœuvres endoscopiques ou par une réparationbiliaire, en revanche les plaies graves des voies biliaires posentdes problèmes thérapeutiques et stratégiques complexes et né-cessitent dans quelques cas une résection hépatique.

Réparation chirurgicale itérative du traumatisme de la voie biliaire principale s. berkane CHU de Béjaia

double traumatisme des voies biliaires intraet extra hépatiques : à propos d’un cas d. ouaret (1), a. chenibet, n.sididris, K.hail, K.boukrouh, a. boumahdi, a.tertag, M. Krim, K.chaou (1) Clinique chirurgicale B, CHU Mustapha Alger

A travers une observation d’un patient présentant un trauma-tisme grave du foie de grade IV avec une plaie des voies biliairesintra-hépatiques, nous allons analyser les conséquences d’une

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prise en charge inadaptée et rappeler les grands principes de laprise en charge des traumatismes graves du foie. Il s’agit d’unpatient âgé de 18 ans, victime d’une chute d’une hauteur de 4mètres ayant occasionné une contusion fermée de l’abdomen.L’échographie en urgence objective un hémopéritoine degrande abondance. Patient opéré en urgence dans un EPH chezqui on retrouve une plaie du foie de grade IV et un hémopéri-toine de grande abondance. Un packing est mis en place. A J02,patient repris, hémostase faite, packing enlevé, cholécystecto-mie et drainage biliaire externe par drain de Kehr. En postopé-ratoire, fistule biliaire externe (FBE) de grande abondance(400cc/j) par le drainage tubulaire, le Kehr est exclu. Cholangio-graphie postopératoire : absence d’hépatogramme et extrava-sation du produit (lésion pédiculaire probable).Patient transféréen CHU. A l’admission, patient à l’état général médiocre, anicté-rique avec une FBE de 400cc/j.Une TDM faite objective une col-lection hépatique sous capsulaire droite de 26 mm de hauteurcommunicant avec les VBIH avec un foyer de contusion des seg-ments VII et VIII de 90 mm.Au 24e jour, tarissement de la FBE. Une sphinctérotomie endo-scopique est faite, elle laisse s’écouler une bile noirâtre. Dessignes de cholestase apparaissent progressivement.Au deuxième mois, le patient est opéré pour une occlusion in-testinale aigue sur bride. Une adhésiolyse est faite avec drainagede la collection hépatique. Au 4ème mois, une bilIRM objectiveune sténose de la VBP à 20 mm de la convergence (type II de Bis-muth). Tarissement de la FBE et sortie du patient. Le patient estréadmis au 12eme mois en ictère franc et la sténose de la VBPest traitée par une anastomose bilio-digestive sur une anse en Y.Chez ce patient présentant une plaie des voies biliaires intra-hé-patiques d’origine traumatique, un traitement chirurgical ina-dapté a occasionné une plaie iatrogène de la VBP. Ce qui aentrainé des suites opératoires émaillées de plusieurs compli-cations mettant en jeu le pronostic vital. Les grandes lignes de laprise en charge des traumatismes graves du foie sont bienconnues et doivent être appliquées.

Réparation immédiate des plaies iatrogènesdes voies biliaires : faisabilité et donnéesfactuelles s. loudjedi, a. bereksi, t.toaba, n. taouagh, M. Kherbouche.Chirurgie B CHU Tlemcen.La plaie chirurgicale iatrogène de la voie biliaire extra hépatique,principalement durant la réalisation d’une cholécystectomie, estun accident chirurgical associé à une élévation significative de lamorbidité et de la mortalité. Elle modifie la qualité de vie des pa-tients et est souvent responsable de difficultés chirurgicales répa-ratrices [sources de complications ultérieures propres] etéventuellement de procédures de recours judiciaires et d’indem-nisation dan 39% des cas la plaie est des découverte peropératoire,la réparation immédiate est alors mise ne route par anastomosedirecte ou anastomose bilio-digestive. Nous rapportons dans ce

travail un échantillon de 8 patients victimes d’une plais des voiesbiliaires reconnues en peropératoire. Ces patients ont bénéficiéd’une réparation immédiate des lésions. Les résultats de ce travailont été confrontés aux données factuelles.

Plaies bénignes des voies biliaires n. lemdaoui, c. bensehamdi, f. boutakouk, Y. Khanchoul, a. said, M. boufenner, a. Rahal Service de Chirurgie « B » CHU de Constantine.

Les traumatismes iatrogènes des voies biliaires sont fréquents etgraves. Ils représentent 0.3-0.5% des cholécystectomies. Nousrapportons 07 cas de plaies iatrogènes des voies biliaires opé-rés dans notre Service.05 plaies étaient de découverte per opé-ratoire avec réparation immédiate. 3 traumatismes ont été traitéssecondairement. Tous les malades ont eu une évolution favora-ble. Il faut savoir distinguer les plaies biliaires complexes etgraves qui nécessitent une prise en charge dans un centre spé-cialisé de celles qui sont de traitement plus simple.

evaluation des résultats précoces et à distancedes réparations biliaires pour plaie iatrogènede la voie biliaire principale Ml. achab, Yt.aizel, s.Mansouri, n.ait benamer, a.allal,s.benkara, a.ait benamar, Z.belkaidClinique Rahmouni Djillali

introduction : Les traumatismes de voies biliaires constituentune complication redoutable de la chirurgie biliaire ; Leur fré-quence est en nette augmentation du fait du développementde la coeliochirurgie mais aussi de l’inexpérience du chirurgien.Ces traumatismes peuvent être diagnostiqués et traités lorsqu’ilssont reconnus en peropératoire. Comme ils peuvent se mani-fester en post- opératoire sous différents aspects cliniques etposer des problèmes diagnostic, thérapeutique et pronostic.Dans ce contexte, la cholangiographie par imagerie par réso-nance magnétique est l’examen de choix pour situer le siège dela sténose, apprécier le retentissement en amont et pour guiderla conduite thérapeutique ; et l’opacification biliaire par CPREgarde sa place, elle permet à la fois d’identifier le type du trau-matisme et de réaliser un geste thérapeutique. objectif : Evaluer les résultats précoces et à distance des répa-rations pour plaie iatrogène de la voie biliaire principale. Matériel et méthode : De 2003 à 2013, 20 patients ont eu uneréparation biliaire suite à un traumatisme iatrogène de la VoieBiliaire Principale. 03 plaies avaient été diagnostiquées en pero-pératoire, 08 en post-opératoire précoce et 09 en post opéra-toire tardif. 19 des traumatismes l’avaient été suite à unecholécystectomie, dont 13 par cœlioscopie (68%), et 01 suite àune chirurgie pour kyste hydatique du foie. Résultats : Les plaies biliaires se classaient comme suit ; type I- 03(16%), type II-03(16%), type III-12(63%), typeIV-01(05%) et type V-00(00%). 50% de nos patients avaient eu leur réparation dans les09 mois ayant suivi leur première intervention. Un patient a euune suture bilio-biliaire termino-terminale, un autre une anasto-mose choledoco-duodénale et 17 autres patients une hépatico-jéjunostomie avec décollement de la plaque hilaire dans tous cescas. 01 patiente est décédée en post opératoire immédiat dansun tableau de CIVD, une patiente a été reprise pour hémo-chole-

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salle (14h00–15h30)Modérateurs : C. Abiayad, H. Ali Yahia, A. Delmi, O. Bafdel, C. Bouzid.

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péritoine et 03 patients ont présenté une Fistule Biliaire Externetarie spontanément. Avec un recul moyen de 38 mois et un perdude vu, le taux de morbidité était de 11.1% et le pourcentage desuccès suite aux réparations par anastomose bilio-digestive étaitde 88.9% pour un recul moyen de 40.8 mois. conclusion : De bons résultats peuvent être obtenus par répa-rations précoces ou tardives des plaies des voies biliaires surve-nues lors de cholécystectomie, sous réserve d’une préparationpréopératoire adéquate et de respecter les principes de la répa-ration biliaire. Des efforts de sensibilisation devraient être faitsen vue de reconnaitre en peropératoire les plaies biliaires lorsdes cholécystectomies faites sous cœlioscopie et d’une répara-tion précoce de ces plaies.

Place de la résection hépatique et de la trans-plantation dans les traumatismes biliaires c. bouzid, M. Kheloufi, K. cherchar, MW. boubnider, K. bentabak.CPMC – Alger.

Les lésions iatrogènes post cholécystectomie sont des compli-cations graves en chirurgie biliaire. L’objectif de la chirurgie de ré-paration est de permettre un drainage biliaire adéquat etefficace. Cette réparation dépend du siège du traumatisme surl’arbre biliaire et de l’association à une lésion vasculaire. La ré-section hépatique trouve une place dans la stratégie thérapeu-tique, elle s’adresse surtout aux lésions complexes associant untraumatisme vasculaire. La résection peut avoir lieu pour contrô-ler une situation septique apparue précocement à savoir la né-crose biliaire après traumatisme artériel, ou bien unecomplication d’apparition plus tardive à savoir l’atrophie hépa-tique associée à des lithiases intra hépatiques. La transplanta-tion hépatique garde des indications dans cette pathologiesurtout lors des traumatismes négligés ou aux échecs de répa-rations associés à une cirrhose biliaire secondaire. Mots clé : traumatisme biliaire iatrogène, résection hépatique, transplan-tation hépatique.

Plaies opératoires des voies biliairesa. lachouri, f. ali benamara, K. haddad, a. bennani, l. abid.Service de Chirurgie viscérale et oncologique EPH Bologhine, Alger.

Sur une période de 30 années, notre service a pris en charge 49malades porteurs d’un traumatisme des voies biliaires dont 10opérés initialement dans notre service (malades de premièremain). Il s’agissait en majorité de femmes dont l’âge moyen étaitde 43.5 ans. Dans près de 60% des cas, le diagnostic initial étaitune simple lithiase vésiculaire. S’agissant d’une série ancienne,70% des malades avaient été opérés par laparotomie de leur li-thiase biliaire. L’analyse des comptes rendus opératoires de l’in-tervention ayant entrainé le traumatisme, montre que seuls 30%des dossiers rapportaient des difficultés opératoires lors de l’in-tervention initiale. Quinze (15) traumatismes de la VBP (30%)avaient été reconnus en per opératoire avec dans 08 cas une ten-tative de réparation immédiate. Pour la majorité des cas, l’évolu-tion postopératoire et les signes cliniques ont permis d’évoquer lediagnostic, confirmé par l’imagerie qui a permis de poser le diag-nostic de sténoses de la VBP dans la majorité des cas de type I etII selon la classification de Bismuth. Onze (11) patients (22.5%) ont

dû être réopérés d’une complication ou d’une lésion associéeavant de bénéficier d’un geste de réparation du traumatisme bi-liaire qui a été généralement une anastomose bilio-digestive. Lamortalité opératoire était de 2% (1 décès), et nous déplorons 5complications médicales et 3 chirurgicales. A long terme, 12 pa-tients ont été repris pour sténose anastomotique.

Prise en charge des plaies des voies biliairesM. Riccardo. CHU de Strasbourg

Une plaie traumatique des voies biliaires se définit comme une lésionaccidentelle, par le chirurgien, de la voie biliaire principale. Elle sur-vient, le plus souvent, au cours d’une cholécystectomie (ablation dela vésicule biliaire). C’est, d’ailleurs, une des complications les plusgraves des cholécystectomies. En général, la plaie arrive lorsque lechirurgien ne voit pas bien ce qu’il fait, analyse mal l’anatomie etconfond la voie biliaire avec un autre élément du pédicule hépa-tique. C’est le cas lorsqu’il existe des variations anatomiques ou desconditions locales inflammatoires qui rendent difficile la dissectionde la partie de la vésicule proche du canal biliaire principal. Pour évi-ter cela, le principal souci doit être, durant l’intervention, d’avoir unevision parfaite et une bonne compréhension de l’anatomie. Aumoindre doute, il doit agrandir l’incision, ou si l’on fait une laparo-scopie (intervention vidéo-assistée), arrêter celle-ci pour faire uneincision classique (conversion), afin de mieux voir.

traumatisme récent de la voie biliaire princi-pale : comment se comporter ? f. Merad. CHU de BEO

la cholécystectomie sous séreuse : Pour unrisque quasi nul de traumatisme de la voie bi-liaire principalef. chebbi, a. hadda, i. ben safta, a. Makni, Z.b. saftaService de Chirurgie A. La Rabta- Tunis – Tunisie.

Les auteurs décrivent une technique de cholécystectomie lapa-roscopique en se basant sur les différents mécanismes étiopa-thogéniques des traumatismes des voies biliaires. La techniquedate déjà de plus de 12 ans. La technique d’origine utilise 4 tro-carts. Elle débute par la dissection antérograde du sillon artério-biliaire entre le supposé canal cystique et son artère. Rien n’estcoupé jusqu’à l’identification insoupçonné des différents consti-tuants du trépied biliaire. Les auteurs ne rapportent aucun inci-dent grave depuis le début de leur expérience.

Prise en charge des cholécystites aiguës li-thiasiques et prévention des plaies biliaires n. talbi, K. bouchenak.Service des urgences chirurgicales, CHU de Sétif.

4e séanceamphithéâtre (16h 00 – 17h30)Modérateurs : A. Hammad, A. Lamara, F. Zeboudj, D. Khelif, F. Merad, K. Bentabak.

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La cholécystite aigue lithiasique est une complication de la li-thiase vésiculaire pathologie très fréquente en chirurgie. Sa priseen charge a connue ces dernières années un bouleversement deshabitudes chirurgicales aussi bien en termes de délai (quandopérer ?) que de la voie d’abord. Les nouvelles recommandationsconcernant cette pathologie ont classées les cholécystites aiguesen fonction de leur gravité en grades, de ces derniers dépendrala prise en charge. Le taux de plaies biliaires lors des cholécystitesreste élevé et les plaies sont souvent complexes mais ceci n’estpas une fatalité car le respect des règles de prévention des plaiesbiliaires permet de réduire ce risque probablement sans l’élimi-ner. Le but de ce travail est de faire à travers une brève revue dela littérature, une mise au point sur la prise en charge des cholé-cystites lithiasiques et le listing des mesures préventives desplaies biliaires qui restent malheureusement un sujet d’actualité.

cholangiographie per opératoire et trauma-tismes iatrogènes des voies biliairesf. Zebboudj, b. attabi, R. boudiaf, s. toumi, a. naceri,a. issolah.EHS Rouiba.

La cholangiographie per opératoire est elle innocente dans lasurvenue d’un traumatisme iatrogène des voies biliaires? C’est laquestion a laquelle nous voulons répondre dans cette étude ré-trospective a travers l’analyse de 46 dossiers de traumatismessurvenus chez 3000 patients opérés d’une lithiase biliaire. Nousavons dénombré 29 cas de lésions ou la cholangiographie peropératoire a été plus au moins impliquée.17 déchirures cystico-cholédociennes ou désinsertions du canal cystique ont étéfaites. Très souvent, dans ces situations, le canal cystique étaittrès court et très fin. c’était l’acharnement du chirurgien à vouloirobtenir systématiquement une cholangiographie per opératoirequi avait favorisé de telles lésions de suroit sur des voies biliairesfines. Dans 3 cas, la canulation forcée lors de l’intubation ducanal cystique a provoqué une perforation punctiforme de lavoie biliaire principale. D’où l’intérêt de remplacer la canule deFOURES par les nouveaux cathéters siliconés et souples seraitavantageux. Enfin, dans un cas, canulation d’un cholédoque finpris pour le canal cystique. Il ressort donc que: La cholangiogra-phie per opératoire systématique peut entrainer une lésion ia-trogène certes minime, mais un traumatisme quand même etqu’une sténose de la voie biliaire principale peut compliquer.L’intérêt de reconnaitre une variation anatomique pour préve-nir un traumatisme des voies biliaires se voit paradoxalementamoindri par sa survenue pendant l’Exécution de la cholangio-graphie per opératoire.

traumatisme tardif de la voie biliaire principale : comment se comporter ? f. Merad. CHU de BEO.

intérêt du bistouri arc bowa 350 g. flick. Président de Medi-plus- Paris (France)

Ce bistouri fait le monopolaire, le bipolaire et le bipolaire en milieusalé puis la fonction thérmofusion avec des pinces réutilisables.

la cholangiographie per opératoire a-t-elleencore un intérêt dans la cholécystectomielaparoscopique h.ali-Yahia, as.boudiaf, s.Mahfouf. EHS Salim Zemirli.

facteurs prédictifs de gravite des lésions biliaires après cholécystectomies laparoscopiques ?h.ali-Yahia, s.Mahfouf, as.boudiaf, s.Mahfouf. EHS Salim Zemirli.

Prise en charge d’une sténose anastomotiquehépatico jéjunale récidivante secondaire untraumatisme de la voie biliaire principale n.azzi, f.Merad. CHU de BEO.

introduction : La sténose anastomotique après réparation bi-liaire est une évolution fréquente à deux ans. La prise en chargethérapeutique est le plus souvent chirurgicale et pose égale-ment le problème de la prévention des récidives.observation : Mme B.K âgée de 35 ans, mariée, sans enfants, opé-rée en Mai 2010 pour lithiase vésiculaire. On note l’apparition d’un ic-tère post opératoire en rapport avec une sténose classée type III deBismuth. La patiente est réopérée à 4mois et une seconde fois à6mois (anastomose hépatico jéjunale réalisée sur le toit de la conver-gence nécessitant une résection du segment Iva). En 2014 (j+2ans) ;la patiente a présenté plusieurs accès angiocholitique et le bilan lé-sionnel montre une sténose de l’anastomose hépaticojéjunales avecune image d’amputation linéaire au niveau de la convergence (cho-langio-IRM, scanner). La prise en charge chirurgicale a été précédéepar une préparation médicale (antibiotique et antalgique) et unepréparation nutritionnelle et rénale. L’abord chirurgical a nécessitéune reprise de l’hépatotomie du segment IV. L’exploration retrouveune fibrose intense en regard de l’éperon. L’anastomose est réaliséeà canaux séparés en zone saine. Les suites opératoires ont été sim-ples. Cette observation confirme les principes de la prise en chargedes réparations biliaires post-traumatiques : 1-bilan lésionnel ex-tensif. 2-preparation générale basée surtout sur l’état nutritionnel etrénal. 3-une réparation impérative sur des canaux en zone saine.

Prise en charge chirurgicale des sténoses biliaires secondaires aux traumatismes opératoires des voies biliaires : expérience duservice de chirurgie hépatobiliaire et greffedu foie de l’ehu-1er novembre 1954, oran.A.Tidjane, N.Boudjenan, B.Tabeti, N.Cherrak, N.Benmaarouf.

introduction : Le traumatisme opératoire des voies biliaires est

5e Congrès National d’Oncologie Médicale

salle (16h00 – 17h30 )Modérateurs : K. Chaou, D.benaibouche, N. Azzi,A. Benkaci

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tout traumatisme des voies biliaires provoqué par le chirurgiende façon involontaire quelque soit le type d’intervention ou del’organe opéré. C’est une complication chirurgicale décrite pourla première fois en 1888 par Von Riedel. Les conséquences peu-vent en être graves voire mortelles. Matériels et méthodes : C’est une étude rétrospective allant deSeptembre 2009 à Mars 2015, portant sur tous les malades ayantune sténose biliaire suite à un traumatisme opératoire des voiesbiliaires opérés et réparés dans notre service. Résultats : Sur cette période nous avons réalisé 16 réparationsbiliaires pour sténose biliaire secondaire à un traumatisme opé-ratoire des voies biliaires, le délais entre la survenue du trau-matisme et la réparation variait de 2 mois à 24 mois, tous lespatients avaient une réparation par anastomose bilio-digestivehépatico-jéjunale sur une anse monté en y à la Roux , la morbi-dité post-opératoire était dominé par la fistule biliaire externechez 03 cas, nous avons deux cas de décès tardifs suite à une in-suffisance hépatique, les deux avaient une réparation biliaire tar-dive sur foie de cirrhose . Aucun malade opéré n’a présenté unesténose secondaire de son anastomose bilio-digestive.conclusion : Le traumatisme opératoire des voies biliaires et unévénement tragique, une mauvaise gestion de ce traumatismepeut conduire à l’aggravation des lésions et provoquer le décès dupatient souvent opéré initialement pour une pathologie bénigne.

les cancers gastriques : le point M. Maaoui EPH Bachir Mentouri Kouba.

Le cancer gastrique n’est pas un mais pluriel. C’est pourquoi ondevrait parler de cancers gastriques. Ceux-ci reconnaissent desétiologies variables qui vont de la gastrite à Helicobacter pyloriaux facteurs génétiques du type mutation CDH1 et autres trou-bles chroniques de l’estomac. La localisation, proximale, mé-diane ou distale en fait autant de pathologies distinctes. Lescaractéristiques histologiques allant soit du type intestinal autype diffus en passant par le type mixte, la microscopie pouvantretrouver un lymphome, une tumeur stromale, une tumeur à cel-lules en bague à chaton, un adénocarcinome plus ou moins dif-férencié, l’agressivité plus ou moins marquée observée selon latumeur fait qu’une affection aussi hétérogène représente assu-rément plusieurs maladies regroupées en une seule.L’historique du « cancer gastrique »est parsemée d’étapes faitesd’hésitations ou au contraire d’avancées résolues rythmées parces différences qui ont été identifiées et maitrisées une à une aufil du temps et des progrès scientifiques. La maitrise de l’histoirenaturelle de la maladie nous fait envisager les différentes sé-quences d’un «staging» qui commence par l’anamnèse et lesdonnées cliniques, en premier lieu le syndrome paranéoplasique

et le plus célèbre item de ce syndrome, le « signe de Trousseau »,décrit sur le grand médecin français du XIXe siècle, mort d’uncancer de l’estomac. Si la maladie est au contraire à un stadeavancé, ce qui est le cas le plus fréquent sous nos cieux, on peutsubodorer l’ampleur de la maladie devant un ganglion sus cla-viculaire gauche, axillaire gauche, un ganglion péri-ombilical ditde sœur Marie-joseph, une tumeur ovarienne (Krukenberg) ouencore les tumeurs étagées de Blummer dans le pelvis. Ensuitevient le staging anthropométrique et biologique, ou à coté del’évaluation du status nutritionnel on dose l’antigène carcino-embryonnaire (ACE) et à un degré moindre les CA72.4 qui ontune valeur pronostique utile pour le follow-up des malades (1).Le staging se poursuit par les données de l’imagerie et de l’en-doscopie qui préciseront au mieux les caractères de la tumeur(T), l’existence ou non de ganglions et enfin de métastases éven-tuelles. Les explorations morphologiques comprennent la to-modensitométrie ou l’IRM, l’écho-endoscopie et le PET-Scan : denombreux travaux montrent une fiabilité pratiquement équiva-lente entre ces différents examens. De toutes les classifications,il faut retenir la 7° classification UICC, AJCC (TNM) édictée par lesoccidentaux (2) qui a fini par rejoindre sur un grand nombre depoints jusque là divergents la 3° version anglaise de la classifi-cation japonaise (JGCC-3). La classification UICC classe les can-cers de la jonction oeso-gastrique avec les cancers del’œsophage à l’inverse de la classification japonaise qui ne classeque les Siewert 1 dans cette catégorie. Pour le N, cette classifi-cation UICC conserve le nombre de ganglions (plutôt que le site),mais celui-ci est revu nettement à la baisse de même que la no-tion de cytologie péritonéale positive a été introduite comme lepréconisent les japonais. Enfin, le Mx était supprimé pour nelaisser place qu’au M0 et au M1.En matière de traitement, la chirurgie reste la pierre d’achoppe-ment de la stratégie et la voie d’abord a été l’objet d’un grandnombre de travaux qui peuvent se résumer comme suit : la coe-liochirurgie est faisable dans des centres très spécialisés avec lesavantages qu’elles procurent en matière de confort sans modi-fication des résultats précoces ou de la survie à long terme. Pourla jonction oeso-gastrique, l’abord thoracique est plus délétèreque la voie transhiatale quand l’œsophage est impliqué dans larésection. Pour l’étendue de la gastrectomie, c’est le siège (proxi-mal) ou la nature (cellules en bague à chaton) qui indiquent lagastrectomie totale qui n’entraine pas plus de risques dans l’im-médiat que la gastrectomie subtotale. Le type de lymphadé-nectomie a été régulièrement sujet à controverse et les essaishollandais et britanniques ont longtemps discrédité la lympha-dénectomie de type D2 jusqu’au jour où d’autres travaux ou leurpropre évaluation à distance ne rétablissent l’intérêt de cette lym-phadénectomie où le D1 est insuffisant et le D3, hors indicationabsolue est abusif. Cette lymphadénectomie de type D2 ne doitconcerner la rate et/ou le pancréas qu’en cas d’envahissement deceux-ci. Dans les stades précoces, la mucosectomie (EMR : endo-scopic muqueuse résection ou EDS : endoscopic sous-muqueuserésection) ne sont indiquées qu’en cas de T1. Toutes les autresformes précoces nécessitent une gastrectomie et une lympha-dénectomie de type D2, même si l’envahissement ganglionnaireest plus discret que dans les formes plus avancées.Les tumeurs T3-T4 relèvent de la gastrectomie éventuellementélargie aux viscères envahis « en monobloc », à la condition d’unerésection de type R0 avec lymphadénectomie de type D2 (ou D3

5e Congrès National d’Oncologie Médicale

dimanche 03 Mai 20155e séanceamphithéâtre (08h30 – 10h30)Modérateurs : S.Makhloufi, H. Chihaoui, K. Chaou,K. Maghraoui, K. Djeroua.

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dans certaines circonstances). Ce traitement dans les formes avan-cées reste plutôt décevant si l’on envisage l’approche thérapeu-tique exclusivement chirurgicale. Le traitement des métastaseshépatiques ou péritonéales est de plus en plus entrepris, confortépar la chimiothérapie péri-opératoire ou intra péritonéale. Ces ap-proches thérapeutiques multimodales ont apporté une netteamélioration du taux de survie dans ces cas. L’essai Mc Donald (4)a été le premier qui a montré l’intérêt d’un traitement adjuvant(radio-chimiothérapie) dans le traitement du cancer gastrique :malgré de nombreux biais liés à la violation du protocole d’étude,comme la non compliance (curage insuffisant) ou la contamina-tion (curage excessif ) cet essai a ouvert la voie et c’est ainsi quel’essai MAGIC a conforté la pertinence d’une chimiothérapie péri-opératoire(5). Dans ce dernier exemple, l’absence de réponse auxcures de chimiothérapie neo-adjuvante ou les complications post-opératoires ont eu pour conséquence que le traitement adjuvantprévu n’a pu être administré que partiellement ou pas du tout, cequi fait que le schéma pré-opératoire (Epirubicine, Cisplatine, 5FU) pourrait être le standard à appliquer.Cette chimiothérapie péri-opératoire représente actuellementun progrès réel en ce qui concerne les cancers gastriques loca-lement avancés. Mais les résultats positifs ne concernent pasl’ensemble des malades ce qui suggèrent des prédispositionsgénétiques des uns qu’on ne retrouve pas chez tous : c’est leprincipe même des thérapies ciblées, qui malgré des succès re-marquables, restent encore au stade de promesses.

tendance de l’incidence de cancer de l’estomac dans la wilaya de sétif : 1986-2013 n. lakab, Z. Zaidi, h. djaroudi, a .Mahnane, M. hamdi cherif Registre de cancer, Service Epidémiologie Médecine Préventive, CHUde Sétif

introduction : on comptait 14 millions nouveaux cas et 8.2 mil-lions de décès en 2012. Le cancer de l’estomac est l’un des can-cers les plus fréquents, prés de un million nouveau cas par andans le monde. Il occupe le quatrième rang et il demeure ladeuxième cause de décès par cancers chez les deux sexe.il existeune variation géographique considérable dans l’incidence decancer gastrique avec des taux plus élevé en Asie. En Algérie, lecancer de l’estomac représente 5% de tous les cancers, il vienten cinquième position avec1430 cas/an (Ferlay et al, 2012). Matériel et Méthodes : les données sont recueillies du registredu cancer de la wilaya de Sétif. Notre Objectif est de décrirel’évolution de l’incidence de cancer de l’estomac dans la wilayade Sétif 1986- 2013. Résultats : les résultats obtenus révèlent que le cancer de l’esto-mac occupe le deuxième rang des cancers digestifs avec 462 cas,correspondant à une incidence brute annuelle chez l’homme de4.1/1000000 et de 2.2/1000000 chez la femme. Le sexe ratio mas-culin est de 2.84% de cancer de l’estomac surviennent chezl’homme plus de 45 ans. 95.2% sont des tumeurs primitives (84.6%sont des carcinomes dont 63% sont des adénocarcinomes). conclusion : on peut réduire l’incidence de cancer de l’estomacen appliquant des stratégies de prévention qui consiste à iden-tifier les personnes porteuses d’H. pylori ou de lésions précan-céreuses pour lesquelles l’éradication et/ou la surveillanceendoscopique peuvent prévenir efficacement l’apparition ducancer de l’estomac.

adénocarcinome de l’estomac : états deslieux, réflexions et perspectives n. ait benamar, Ml. achab, f. ilimi, i. haddam, s. Mansouri,ch. benkara, Y. aizel, a.allal, M. haouès, a. ait benamar,Z.belkaid. Clinique Chirurgicale Rahmouni Djillali.

Le cancer gastrique est réputé de mauvais pronostic, exige une ré-flexion sur les tendances actuelles épidémiologiques, patholo-giques, thérapeutiques et biomoléculaires afin d’améliorer nospratiques. Son diagnostic est le plus souvent tardif au stade de tu-meur localement avancée et cela malgré le développement de l’en-doscopie. L’augmentation des formes macroscopiques infiltranteset linitiques à prédominance de cellules indépendantes à bague àchaton qui surviennent de surcroit chez le sujet jeune impose uneconsultation d’oncogénétique à la recherche de la mutation dugêne germinal CDH1-Cadherine. L’amélioration du pronostic ducancer gastrique passe par une chirurgie radicale avec un curageganglionnaire étendu, désormais, considérée comme la clé devoûte de toute stratégie thérapeutique. Elle a pour objectif d’assu-rer un contrôle locorégional avec de bons résultats en termes desurvie et de récidive du cancer. En revanche, lorsque la chirurgie estpalliative la survie est extrêmement pauvre et aucun traitement ad-juvant ne peut rattraper une chirurgie sous optimale. La lympha-dénomectomie radicale (1952) appelée communément curage D2,associant systématiquement à la splénopancréatectomie la dissec-tion des ganglions périgastriques, des ganglions le long du tronccœliaque et de ses branches, a été fondé sur les travaux de Rouvière(1932) et surtout sur les études physiopathologique du flux lym-phatique gastrique particulièrement les travaux de Sarazin (1972) etde Pissas (1973). Les études rétrospectives Japonaises (depuis 1952)n’ont montré aucun bénéfice en termes de survie, avec une morbi-dité et mortalité élevée. Ceci, a amené Maruyama en 1987 à revoirla technique en recommandant de réaliser le curage de l’artère splé-nique avec préservation du pancréas et a été considérée commeune intervention sure et efficace sans pour autant affecter la cura-bilité chirurgicale. Plusieurs variables ont été identifiés comme fac-teur pronostiques indépendants, parmi lesquelles l’atteinte de laséreuse, le ratio ganglionnaire et l’invasion vasculaire et apparais-sent comme des facteurs pronostiques majeurs influant respecti-vement sur la récidive péritonéale et hématogène. La présence deses paramètres fait basculer le cancer gastrique au stade de cancerpéritonéal qui devrait imposé de facto l’introduction de la chimio-thérapie intrapéritonéale hyperthermique et la chimiothérapie pé-riopératoire qui semblent être, en cas de chirurgie curative, plus quenécessaire devant la présence des paramètres péjoratifs de la tu-meur diagnostiqués lors du bilan morphologique préopératoireet/ou à la laparoscopie pour staging. Les résultats de notre travail ré-trospectif sont très intéressant à plus d’un titre et va certainement,nous ouvrir la voie à l’élaboration d’un protocole prospectif en col-laboration avec des services d’oncologie.

adénocarcinomes gastriques : attitudes diag-nostiques, thérapeutiques et pronostiques : àpropos de 41 malades a.chetibi, M. ghazali, s. boukider, M.l. abbou, M.l. tamza-lit, M. saidani Service de chirurgie générale, CHU de Béni Messous.

5e Congrès National d’Oncologie Médicale

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introduction : Les cancers gastriques sont relativement fréquents,les 2e après les cancers colorectaux. Devant toute suspicion decancer gastrique, une endoscopie avec biopsie est indispensable.Le traitement des cancers gastriques est essentiellement chirur-gical; une chimiothérapie péri-opératoire est indiquée dans cer-tains cas. La connaissance du statut ganglionnaire est essentiellecar conditionne le pronostic.but : Evaluer les résultats du traitement chirurgical des adéno-carcinomes gastriques. Matériel d’étude : Sur une période de 5 ans, allant de 2011 au2015, nous avons eu à prendre en charge 41 patients présentantun ADK gastrique. L’âge moyen est de 61,2 avec des extrêmesallant de 41ans à 84 ans. Sex- Ratio = 0,64.Résultats : Nous avons réalisé 23 gastrectomies totales contre18 laparotomies exploratrices soit un taux de résecabilité de39%. Parmi les 23 résections, 16 gastrectomies ont été réaliséesdans un but curatif avec curage ganglionnaire type D2. La mor-bidité postopératoire est de 21,7% pour les patients gastrecto-misés, la mortalité est de 13%, dominée essentiellement par lesfistules oeso-jéjunales.conclusion : le pronostic du cancer gastrique reste très mau-vais. Son amélioration passe obligatoirement par un meilleur dé-pistage des lésions précancéreuses ainsi qu’une meilleurcollaboration en multidisciplinaire.

cancer gastrique : entre un protocole asiatique,américain ou européen, lequel choisir ?M. Khelloufi, c. bouzid, K. cherchar, MW. boubnider, K. bentabak. CPMC Alger

L’incidence du cancer de l’estomac est variable selon la géogra-phie. L’est de l’Asie est une région à très forte incidence, environ60% des cancers gastriques dans le monde sont diagnostiquésdans cette région, avec 41% d’entre eux en Chine et 11% auJapon avec une l’incidence de 62 nouveaux cas pour 100000 ha-bitants chez l’homme et de 26 nouveaux cas pour 100 000 ha-bitants chez la femme. En Algérie il occupe la 6ème place chezl’homme avec une incidence de 7,95 nouveaux cas par 100 OOOhabitants, et la 8ème place chez la femme avec une incidencede 4,5 nouveaux cas pour 100 000 habitants. La chirurgie est leseul traitement curatif des cancers gastriques résécables, basésur la résection chirurgicale de la tumeur primitive et une lym-phadénectomie des ganglions lymphatiques régionaux ; l’éten-due de cette lymphadénectomie D1 vs D2 voir même D3 a faitl’objet de débats considérables dans le passé pendant plusieursdécennies. La chirurgie seule a montré ses limites dans la priseen charge des cancers gastriques avec un taux de résection R0de 60%, un taux de récidives de 69%, sous forme de récidives lo-cales et locorégionales dans 87% essentiellement sous forme decarcinose péritonéale, 13% sous forme de métastases hépa-tiques, ce qui nous ramène à une médiane de survie à 5 ans de25%. Pour améliorer les résultats de la chirurgie et le pronosticde ce cancer plusieurs stratégies et associations thérapeutiquesexistent dans le monde : La radiochimiothérapie adjuvante est letraitement de référence aux États-Unis et au Canada. Le stan-dard en Europe est la chimiothérapie préopératoire et post-opé-ratoire (chimiothérapie péri opératoire). La chimiothérapieadjuvante après gastrectomie et lymphadénectomie D2 en Asie ;une chimiothérapie postopératoire avec S-1 (pro drogue orale

du 5FU) pendant 1 an au Japon, de la capécitabine et oxalipla-tine pendant 6 mois en Corée. En Algérie il n’existe pas de stra-tégie thérapeutique bien définie pour la prise en charge descancers gastrique. La transition épidémiologique et démogra-phique que nous vivons fait qu’il est urgent de définir un proto-cole de traitement dont l’objectif est d’améliorer la survie sansrécidive et la survie à long terme de nos patients.

gastrectomie totale avec curage d2 pourcancer de l’estomac boubekeur. EHU d’Oran.

La laparoscopie comme abord pour cancer de l’estomac est dé-montré actuellement mais réservée aux centres experts, la fai-sabilité est bien démontrée, et la qualité carcinologique de cetabord semble être la même que la voie ouverte. Dans cet ex-posé, nous vous proposons une vidéo montrant les différentspoints techniques et astuces pour la réalisation d’une gastrec-tomie totale avec curage de deuxième ordre pour cancer de l’es-tomac. La technique réalisée dans le service que nous vousproposons est bien codifiée et facilement reproductible, avec ungain oncologique certains vu la qualité du curage réalisé souscoeliochirurgie.

le curage ganglionnaire lors des gastrecto-mies laparoscopiques pour cancer f. chebbi, a. jelassi, h. Maghrebi, Z.b. safta Service de Chirurgie A. La Rabta. Tunis. Tunisie.

La laparoscopie est devenue le standard pour le traitement chi-rurgical de pas mal d’affections digestives. Les gastrectomiespour cancer par abord mini invasif, représentent un sujet d’ac-tualité ces dernières années avec une tendance vers la standar-disation notamment pour les stades précoces de la maladiemitotique. Les auteurs décrivent, à travers leur expérience dé-butante, les trucs et astuces qui ont permis de mener à bien uncurage D1,5 pour cancer antral ou corporéal.

gastrectomie des 4/5 avec curage d2 pourcancer gastriquejP. arnaud. CHU d’Angers.

tumeurs stromales gastro-intestinales del’estomac (gist) : à propos de 17 cas a. anou (1), o. benhadid (1), Y. benmeddour (1), a. chetouane (1), a. ourabah, R. titbirt, Z. imessaoudene (1),s. ait Younes (2), Zc.amir (2) et al.(1) Clinique chirurgicale A, CHU Mustapha Alger. (2) Service d’anatomie pathologique, CHU Mustapha

introduction : Les tumeurs stromales du tube digestif (GIST)sont des tumeurs mésenchymateuses malignes rares, liées à une

salle (8h30–10h30)Modérateurs : M. Bendridi, H. Amamra, I. Ouahab,A. Delmi

1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

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mutation fonctionnelle de c-kit. La prise en charge et le pronos-tic de ces tumeurs ont été profondément modifies par un trai-tement ciblé spécifique, l’imatinib. but : de notre travail est de décrire les caractéristiques épidé-miologiques, les aspects anatomo- cliniques, thérapeutiques etévolutifs à propos d’une série rétrospective de tumeurs stro-males gastro- intestinales (GIST) de localisation gastrique. Matériel et méthode : il s’agit d’une étude rétrospective qui apermis de colliger 17 cas de GIST gastriques histologiquementconfirmés (morphologie et positivité du CD117 ), opérés entre jan-vier 2009 et le janvier 2015. Nous avons analysé les données épi-démiologiques, anamnestiques, de l’examen clinique, du bilaninitial paraclinique, le traitement et les résultats thérapeutiques. Résultats : l’âge moyen de nos patients était de 60 ans avec des ex-trêmes allant de 40 à 84 ans, il y avait une prédominance féminine(11/6) avec un sex-ratio de 1,8. Le délai moyen au diagnostic était de6 mois, le mode de présentation clinique était respectivement à typede douleur abdominale 70% (12/17), hémorragie digestive 41%(7/17) et masse palpable 6% (1/17) ; les symptômes étaient associésdans 29% (5/17) des cas, chez 6% des patients (1/17) la découverteétait fortuite. Tous les patients ont eu une résection chirurgicale R0qui variait en fonction de la taille et des localisations, il s’agissait dans65% des cas (11/17) de gastrectomie atypique, les suites postopé-ratoires étaient sans particularité. Les résultats anatomopatholo-giques ont confirmé le diagnostic de GIST : par l’histologie et par lapositivité du c-kit (CD117) en immunohistochimie chez tous les opé-rés, ces malades ont été classés sur le plan pronostic respectivementcomme : à haut risque 59% (10/17), risque intermédiaire 23%(4/17)et à faible risque 18% (3/17). Dix patients ont reçus en adjuvant untraitement médical à base d’Imatinib (59%). le suivi moyen était de14 mois [1-38], caractérisé : par un cas de récidive. conclusion : Nous relevons dans notre série deux faits en rap-port avec la prise en charge : le premier est l’insuffisance du suiviet le second c’est l’existence d’une disparité dans les indicationsdu traitement adjuvant, d’où la nécessité d’une prise en chargedans un cadre de concertation multidisciplinaire.

evaluation des résultats de la prise en chargedes gist gastriques Yt. aizel, Ml. achab, s.Mansouri, n. ait benamer, a. allal, s. benkara, a. ait benamar, Z. belkaid. Clinique Rahmouni Djillali

introduction : Les GIST sont des tumeurs mésenchymateusesrares. Elles peuvent se développer le long du tube digestif, aux dé-pens de l’estomac et de l’intestin grêle le plus souvent, plus rare-ment, intéresser le rectum, le côlon, l’œsophage ou le mésentère.Leur fréquence est faible, à elles seules, ces tumeurs ne représen-tent que 10 % des sarcomes et moins de 1% de l’ensemble des tu-meurs digestives malignes. Elles dérivent des cellules de Cajal oude leur précurseur, et sont typiquement de phénotype CD117/KIT+(95%) et DOG-1+ (95%). Les GIST surviennent le plus souvent entre30 et 60 ans et la localisation la plus fréquente est l’estomac (60%).La taille de la tumeur et l’activité mitotique peuvent être prédic-tives du comportement biologique des GIST. Bien que la chirurgied’exérèse demeure la « pierre angulaire » dans le traitement desGIST, le concept de thérapies ciblées inauguré avec les GIST à l’aubedu troisième millénaire a incontestablement ouvert des horizonsnouveaux à l’acte chirurgical et donc du pronostic.

objectif : L’objectif de l’étude est d’évaluer les résultats de laprise en charge des GIST gastriques. Moyens et méthodes : De 2000 à 2014, 17 GIST gastriques ont étépris en charge au niveau de la clinique Rahmouni Djilali. Lamoyenne d’âge de notre effectif était de 50 ± 11ans avec des ex-trêmes de 8 à 78 ans. Une prédominance masculine était retrouvéeavec un sexe ration de 2.45. Le mode de révélation prédominant duGIST était l’hémorragie digestive (70 %) qui dans 58 % des cas avaiteu un retentissement systémique. Le diagnostic de GIST avait étéposée en préopératoire dans 70% des cas (FOGD + TDM), il s’agis-sait de tumeurs de taille supérieur à 50 mm dans 63 % des cas etsans retentissement nutritionnel chez tous nos patients. Un patienta reçu un traitement néo-adjuvant de cytoréduction. Tous les pa-tients ont eu un geste de résection qui a consisté en une gastrec-tomie polaire inferieure dans 06 cas, d’une gastrectomie polairesupérieure dans 03 cas, une gastrectomie totale dans 08 cas et 43% des gastrectomies avaient été associées à un curage. Résultat : Aucun des patients opéré n’a présenté de complications.Sur le plan histopathologique, il s’agissait de tumeurs volumineusesavec effraction muqueuse dans 78% des cas, effraction séreuse dans78% des cas, avec un faible index mitotique dans 80% des cas. L’ex-pression du CD117 avait été retrouvée chez 85% de nos patients.Le GIST avait été qualifié comme agressif chez 06 patients. 04 pa-tients ont reçu une thérapie ciblée, 01 en néo-adjuvant et 03 en ad-juvant. Nos patients ont été suivi sur une durée moyenne de 41mois au cours de laquelle 04 décès ont été enregistrés (tous d’âgesupérieur a 75 ans) et 04 récidives diagnostiquées. conclusion : Les GIST pris en charge au niveau de la cliniqueRahmouni Djilali, bien que sans retentissement nutritionnel,l’avaient été à des stades avancé, avec un diagnostic de certi-tude le plus souvent posé en post opératoire. Le bon pronosticreconnu aux GIST est retrouvé dans notre étude, avec un faibletaux de récidive malgré une indication parcimonieuse du traite-ment adjuvant, et soulignant ainsi le pré requis d’une chirurgieoptimal pour un bon pronostic. Bas du formulaire

tumeurs stromales gastriques à localisationsparticulières, à propos de 7 cas : que faire ? t. saib, s. boussafsaf, Y. nacereddine (2), n. talbi, K. bouchenak (1) Service de chirurgie oncologique –CAC de Sétif.(2) UMC du CHU de Sétif. Les tumeurs stromales digestives se localisent le plus souvent auniveau de l’estomac et relèvent quant elles sont inferieures à 5cm d’une résection atypique dite non réglée, cependant pour cesdernières, certaines localisations gastriques imposent une chi-rurgie d’exérèse du fait d’une impossibilité d’ordre technique etle but de notre travail est de mettre en exergue les particularitéstopographiques et thérapeutiques de certaines localisations etce à travers une étude rétrospective colligeant 7 dossiers.

Résection transgastrique laparoscopiqued’une tumeur stromale gastrique MZ. Kherour, n. tahlaiti, R. belwahab, M. boubekeur.Pôle de chirurgie digestive et laparoscopique - EHU Oran.

Les tumeurs gastro-intestinales stromales sont les tumeurs mé-senchymateuses les plus fréquentes, elles se développent le plussouvent au niveau gastrique, et l’hémorragie digestive est une

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des manifestations diagnostiques de la maladie. La laparosco-pie est une des armes chirurgicales permettant la résection deces tumeurs à potentielles de malignité moins agressif que lesadénocarcinomes, différents types de résection peuvent se pra-tiquer, nous vous proposons ce cas : Le patient D.R. âgé de 34ans nous est orienté dans le cadre de l’urgence pour une hé-morragie digestive grave du service de gastro-entérologie, où lepatient était admis pour une tumeur gastrique, après mesuresde réanimation et étude de l’imagerie (TDM abdominale) le pa-tient est admis au bloc opératoire. Par voie laparoscopique la tu-meur étant sur le mur postérieur de l’estomac, il a été décidéd’aborder la lésion en transgastrique, une wedge-resection gas-trique est réalisée et la gastrotomie antérieure est refermée. Lepatient a eu de bonnes suites avec une sortie au 3e jour postopératoire. Le résultat histologique est en faveur d’une GIST sanspotentiel d’agressivité, et la thérapie ciblée n’a pas été retenueà la réunion de concertation pluridisciplinaire. Cette observationdémontre la faisabilité de l’abord laparoscopique des GIST, unerevue de la littérature sera présentée pour illustré les avancées etles bénéfices de cet abord pour ce type de pathologie.

caractéristiques épidémiologiques, théra-peutiques et évolutives des tumeurs gas-triques dans le service n. talbi, Y. naceredine, s. boussafsaf, a. benkaci, K. bouchenakService des urgences chirurgicales. CHU de Sétif

La prise en charge des tumeurs gastriques n’est pas mani-chéenne, du fait de l’existence de lésions variées aussi bien ma-lignes, bénignes, que certaines tumeurs avec un potentiel demalignité. La variété des cellules trouvées dans la paroi de l’es-tomac rend compte de la diversité des tumeurs observées dontla connaissance est primordiale puisque le traitement et le pro-nostic varient. Les tumeurs gastriques sont le plus souvent destumeurs malignes et l’adénocarcinome gastrique représente90% de ces tumeurs malignes mais peuvent être des tumeursstromales (GIST) dont l’estomac est la première localisation.Nous rapportons dans ce travail un échantillon de 25 patientsopérés dans le service des urgences médico chirurgicale du CHUde Sétif sur une période allant de janvier 2012 à janvier 2015pour tumeurs gastriques. Le but de ce travail rétrospectif et derapporter l’expérience du service et de faire une mise au pointsur la prise en charge chirurgicale de ces tumeurs gastriques quidoit être adaptée à chaque type tumorale.

carcinose péritonéale d’origine gastrique :que faire ? i. ouahab, a. behar. Service de Chirurgie Générale. CHU de Sétif.

Introduction : Le cancer de l’estomac est un cancer agressif dontle pronostic est extrêmement grave avec une survie globale à 5ans ne dépassant guère les 15 %. Il est souvent asymptomatique dedécouverte fortuite à un stade avancé. Chez environ 5 à 25 % despatients, au moment du diagnostic ou de façon synchrone, il existeune carcinose péritonéale. Le but de notre travail est de rapporternotre expérience en matière de prise en charge des carcinoses pé-ritonéales d’un cancer gastrique et d’évaluer nos résultats.

Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospectivede 2007 à 2014, portant sur tous les cas de carcinose péritonéaled’origine gastrique opérés au service de chirurgie générale duCHU de Sétif. La carcinose péritonéale était découverte chez 8patients (35 %) sur des examens morphologiques et chez 15 pa-tients (65 %) en per opératoire. Un traitement palliatif (chirurgieet / ou chimiothérapie) était instauré chez 20 patients (87 %). Lachirurgie curatrice était réalisée que chez 3 patients (13 %) encas de carcinose régionale. Résultats : La mortalité opératoire de 74 % était corrélée à l’im-portance ou l’étendue de la carcinose péritonéale et à l’état gé-néral du patient. Pour la carcinose régionale, la survie à 6 moisétait notée que chez deux patients. Un patient décédait 2 moisaprès (complication de dénutrition majeure). discussion : Dans les formes agressives, qui se présentent sousla forme d’une carcinose péritonéale, la prise en charge reste dif-ficile nécessitant des réunions de concertation pluri disciplinaire.Le seul traitement susceptible d’assurer une survie et une qua-lité de vie acceptable, reste l’exérèse chirurgicale à visée cura-tive. La laparoscopie semble être d’un apport indéniable d’uncancer gastrique avancé. Elle permettrait une stratégie de priseen charge thérapeutique selon que la carcinose est régionale ouétendue (traitement curative ou palliatif ). conclusion : Le cancer gastrique demeure un important pro-blème de santé publique. Il est caractérisé par son diagnostic sou-vent tardif. La carcinose péritonéale peut être le mode révélateuret de pronostic gravissime, conduisant au décès souvent rapide. Mots clés : Cancer gastrique - diagnostic tardif- carcinose péri-tonéale- traitement palliatif- pronostic sombre.

stratégie de prise en charge des cancers gas-triques : étude prospective à propos de 234 cas R. graichi, M. brahim.Service de chirurgie viscérale cancérologique. CHU d’Oran.

introduction : Une étude prospective de 234 cas de cancers gas-triques traités à la clinique chirurgicale AIT IDIR ALI du CHU Oransur une période de 5 ans. Matériel et méthode : L’étude a intéressé exclusivement despatients avec un diagnostic positif. Le diagnostic était basé surles signes cliniques, endoscopiques et les résultats anatomopa-thologiques (biopsie). Le recrutement des patients a été fait parle biais des consultations chirurgicales et du service de gastro-entérologie. Tous les patients ont eu un suivi, avant et après trai-tement chirurgical sur une période initiale d’un an, puis 2 ans.Résultats : Dans notre étude, on note une nette prédominancemasculine (74% d’hommes et 26% de femmes), l’âge moyenétait de 53,6 ans, (avec des extrêmes de 19 ans et 84 ans) avecune prévalence entre 46 à 60 ans. Les stades avancés ont pré-valu. La longue évolution avant le diagnostic explique la fré-quence des complications retrouvées (sténose 4 %, hémorragiesdigestives 4,27 %) et des métastases ganglionnaires principale-ment (3/4 des cas), métastases hépatiques (1%) et de carcinosepéritonéale (un tiers des patients avec lésions avancées).Ceci ex-plique le faible taux d’opérabilité et de résécabilité R0 (respecti-vement de 59,35 % et 48,10 %) et les mauvaises prévisions deces cancers (taux de survie bas). Le siège antropylorique était lalocalisation la plus fréquente (52,13 %). L’intervention a été jugé

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curative (68,10 % de résection avec lymphadénectomie), les in-terventions à visée curatives ont été surtout des gastrectomiespartielles (gastrectomie des 4/5). La survie globale était de 52,4% à 1 an, 32,5 % à 2 ans avec une survie actuarielle de 25,3 % à5 ans, et une survie moyenne de 18,6 mois.discussion : Tout cela fait du cancer gastrique, une affection quidemeure redoutable dans notre pays. Une endoscopie est re-commandée devant toute douleur épigastrique. Le cancer gas-trique est le troisième cancer le plus fréquemment rencontrédans notre service. Son dépistage demeure encore mal conduitet son suivi difficile. Rarement le diagnostic est posé à un stadeprécoce, le diagnostic est fait à un stade évolutif de la maladie(douleur, tumeur épigastrique, sténose). La gastrectomie par-tielle ou distale a été notre indication thérapeutique, pour lestumeurs distales (antropyloriques), choix dicté par des suitespostopératoires compatibles avec une vie sociale acceptable etmoins de morbidité pour des résultats identiques aux gastrec-tomies totales.

Mise au point : le lavage péritonéal dans le cancer gastriquea.azzouz, M.hadjaoui, Khatri, Mejdoub, R. semmar Centre anti cancer de Blida.

En Algérie, le moment du diagnostic du cancer gastrique estsouvent fait à un stade localement avancé. Le péritoine est le sitehabituel des métastases. Le risque de métastases péritonéalesmicroscopiques n’est pas négligeable, il est de l’ordre de 10 à 20% des cas. Une cytologie péritonéale positive ne permet pasune exérèse R0 et il en est de même du rôle de la gastrectomiepalliative qui n’est pas clair. Cette mise au point s’intéresse à laplace du lavage péritonéal dans le staging et aux options théra-peutiques devant une cytologie positive (Cy1), qui ne sont pasconsensuelles, afin d’améliorer le pronostic.

le traitement médical des adénocarcinomesgastriques localement avancés et métastatiquesK. bouzidOncologie médicale CPMC

chimiothérapie péri-opératoire dans les cancers gastriquesh.amamra, s. haddadi, a.touati. HCALe cancer de l’estomac a longtemps fait partie de ces tumeurs ma-lignes pour lesquelles le traitement n’était curatif que dans des casexceptionnels. Au cours des dernières années, plusieurs dévelop-pements importants dans le domaine du cancer de l’estomac ontmodifié le pronostic de cette maladie. Le cancer gastrique locale-ment avancé est caractérisé par un envahissement tumoral de laséreuse ou la présence de métastases ganglionnaires régionales. La

chirurgie seule du cancer gastrique localement avancé ne repré-sente plus aujourd’hui le traitement standard. Une chimiothérapiepéri-opératoire peut considérablement améliorer le pronostic ducancer gastrique localement avancé. Le traitement du cancer gas-trique localement avancé est cependant resté décevant pendantlongtemps. L’approche thérapeutique exclusivement chirurgicaledans les stades tumoraux UICC II àIVM0 n’est curative que chez àpeine un quart des patients, même avec les techniques chirurgi-cales les plus modernes. Les approches thérapeutiques multimo-dales ont apporté ces dernières années une nette amélioration destaux de survie dans ces cas. Les résultats des études menées dansces cas ont largement dissipé les craintes d’une éventuelle aug-mentation de l’incidence des complications postopératoires lors dechimiothérapie préalable. La chimiothérapie péri-opératoire ducancer gastrique avancé est efficace, sûre et relativement bien to-lérée. Cette forme de traitement multimodal a été reprise dans denombreux centres qui l’appliquent actuellement comme un traite-ment standard. Il est par conséquent essentiel d’orienter le choix dela thérapie dans la bonne direction, dès que le diagnostic est posé.

la résection laparoscopique d’une tumeurstromale sous cardiale f. chebbi, a. jelassi, W. Rebai, Z.b. safta Service de chirurgie A. La Rabta. Tunis. Tunisie La localisation sous cardiale des tumeurs stromales gastriques,nous amène souvent à une gastrectomie totale de nécessité etnon de principe. Ce geste peut s’avérer démesuré surtout en casde petites lésions à faible risque de récidive. Les auteurs rap-portent le cas d’une patiente qui avait une GIST de 2,5 cm desiège juxta cardial. Ils décrivent les différentes étapes qui ont puassurer une résection laparoscopique complète tout en respec-tant l’intégrité de la jonction oeso-gastrique.

l’exploration cœlioscopique des cancers gastriquest. hachemi, l. Rahal, d. fekhar, K. siahmed, a. azouaou. CHU Douera, Alger

introduction : Les cancers gastriques demeurent un problème desanté publique de par le monde, par leur incidence et mortalitétoujours inquiétantes. Le diagnostic est souvent posé à un stadeavancé. On reproche, à ce jour, des insuffisances à l’explorationd’imagerie, ce qui conduit bien dés fois à des laparotomies inutiles. buts de l’étude : Pratiquer sur 45 cancers gastriques une cœlio-scopie exploratrice afin d’évaluer le vrai staging et, orienter laconduite thérapeutique conséquente. Résection carcinologiqueou palliative, soit s’abstenir au profit d’une radio-chimiothérapienéo adjuvante ou palliative en évitant une laparotomie inutile. Matériel d’étude : Une étude prospective sur 45 cancers, tous stadesconfondus, chez des adultes des deux sexes. Une laparoscopie pre-mière systématique sous AG. 18 Femmes. 27 hommes. On a eu 32adénocarcinomes, 10 lymphome malin non Hojkinien. Et 03 GIST.Résultats : 17 carcinoses péritonéales découvertes à la cœlioscopieexploratrice, contre 2 à la TDM pré opératoire. 9 métastases hépa-tiques, contre 2 à la TDM. 04 métastases ovariennes contre 02 à la TDM.Même constatation pour la stadification tumorale T, les résultats de lacœlioscopie ont été meilleurs par rapport à ceux des explorations préopératoires. La mortalité est nulle et la morbidité est de 2,2%.

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6e séanceamphithéâtre (11h 00 – 13h00)Modérateurs : Z. Belkaid, A. Rahal, F. Zebboudj, T. Saib, Djenaoui

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discussion : Devant le pronostic défavorable, l’évolution rapideet les stades avancés de ces cancers, avec l’insuffisance de l’ima-gerie médicale, l’exploration cœlioscopique première devientune nécessité. conclusion : La cœlioscopie a fait ses preuves dans l’explorationdes cancers gastriques. Elle est très utile pour un vrai staging.Elle oriente la bonne indication thérapeutique et, elle évite les la-parotomies inutiles, permettant un traitement radio-chimiothé-rapeutique plus précoce aux malades.

impact de la laparoscopie exploratrice sur lesdécisions thérapeutiques des cancers gastriquesa. benkaci (1), M. bendib (3), Z.immessaoudene (2), M. Maaoui (4), K. bouchenak (1). (1)Service des urgences chirurgicales CHU de Sétif. (2)Clinique chi-rurgical A, CHU Mustapha, Alger. (3) service de chirurgie généraleCHU de Sétif. (4) EPH de Kouba.

intérêt des résections gastriques palliativesdans la prise en charge du cancer gastriqueévoluéM. taieb n. nait slimane a. bendjaballah h. Rabehi EPH Ain Taya

introduction : Le traitement chirurgical palliatif du cancer gas-trique au stade IV est controversé. La chirurgie palliative est ha-bituellement proposée aux patients qui ne peuvent bénéficierde chirurgie curative. Le bénéfice de la chirurgie palliative pourle carcinome de l’estomac est controversé. De nombreuses ques-tions restent posées sur les avantage de ce type de résection : lasurvie, la qualité de vie de ces patients, et les taux de morbiditéet de mortalité. Méthodes : Nous rapportons l’expérience chirurgicale dans laprise en charge du cancer gastrique au stade les dix dernièresannées. Il s’agit d’une étude rétrospective qui nous a permisd’analyser la morbidité chirurgicale, la mortalité et les facteursassociés à un pronostic. La survie a été analysée avec la Méthodede Kaplan- Meier, et les courbes ont été comparées avec le testdu log-Rank. La signification a été fixée par un P= 0,05. Résultats : Trente huit cas ont été colligés. L’âge moyen des pa-tients était de 52,6 années, 15 patients étaient des femmes(40%). Les patients ont été groupés en fonction de la procédurechirurgicale: groupe I : résection (15 patients), groupe II : gastroentéro anastomoses (10 patients), groupe III : laparotomie ex-ploratrice, biopsies, mise en place d’une jéjunostomie (03 pa-tients). Huit patients (21%) ont présenté une complication postopératoire dont la plupart étaient mineures. On ne notait au-cune différence significative entre les 03 groupes sur le plan dela morbidité chirurgicale. La mortalité opératoire était de 2,6%(un décès/38). La palliation des symptômes (la douleur, transit)était significativement plus fréquente chez les patients dugroupe I (P=0,0001). La médiane de survie était de 7 mois (in-tervalle de confiance de 95- 4-12) pour l’ensemble de la cohorteet respectivement de 14 mois, 5 et 3 mois pour les groupes I, IIet III, (P= 0,00001 pour le groupe I vs groupes II et III). conclusions : La gastrectomie palliative pour cancer évolué austade IV (UICC) peut être réalisée avec un taux de mortalité opé-ratoire faible et un taux de morbidité acceptable. Ce traitement

permet de soulager de façon significative les patients sur le planclinique et symptomatique. Associé à une chimiothérapie ellepermet de meilleure survie avec une qualité de vie correcte.L’âge avancé du patient n’est pas une contre-indication pourcette gastrectomie palliative.

cancer de l’estomac : facteurs prédictifs decomplications post opératoire de 2004 à 2010 s Mesli(1-2), f.bouallou(1-2)/ f. benamara(1-2)/a.bedjaoui(1-2)

/M.benkalfat(1-2)/ch abi ayed(1-2-3)

1- service de chirurgie viscérale « A » Tlemcen- 2- laboratoire de recherche université de Médecine Tlemcen3- chef de service de chirurgie viscérale « A » Tlemcen

introduction : malgré les progrès de la réanimation péri-opé-ratoire et des techniques chirurgicales ces dernières décenniesdans le cancer gastrique ,la morbidité chirurgicale varie encorede 19% à 63%, avec une mortalité rapportée de 1,7% jusqu’à11,4%.. Le but de l’étude est d’identifier les facteurs prédictifsdes complications postopératoire des patients ayant subi unechirurgie gastrique pour cancer. Matériel et méthodes : étude rétrospective, incluant 52 dos-siers présentant un cancer gastrique de type adénocarcinomeont été opéré dans notre service de chirurgie « A » au CHU Tlem-cen. Les facteurs étudiés étaient « âge, sexe, American Society ofAnesthesiologists (ASA), stade tumoral (TNM) t Union Interna-tional contre le Cancer/American Joint Committee on Cancer, 9th

édition. Type de gastrectomie (totale ou partielle) associée ounon a une splénectomie. Type de curage (D1 Vs D2). Type de ré-tablissement de la continuité. Était exclu les malades opéréspour un geste palliatif et ayant subi une chimio péri-opératoire.La morbi-mortalité post opératoire comprend tous les événe-ments défavorables survenus dans les 30 premiers jours aprèsl’intervention, ou durant le séjour hospitalier.Résultats : de janvier 2004 à janvier 2010, il y avait 29hommes(75%) et 13 femmes (25%). l’âge moyen était de 58,62 ans avec desextrêmes « 41ans-79ans ». 98,07% des patients étaient classésASAI-II la tumeurs classée : stade Ia-Ib, n=3 (5,8%); stade II, n=37(71,2%) ; Stade IIIa-IIIb, n= 10 (38,46,4%) ; stade IV, n=2 (3,8%). Le cu-rage était réalisé était de25 patients avec un curage D1 et 27 pa-tients avec curage de type pédiculaire. Le taux de mortalitépost-opératoire était de 11,5% (6 sur 52). Le taux de morbidité glo-bale était de 28,84% (15 sur 52). En analyse uni-variable les fac-teurs associés à la morbidité globale étaient la splénectomie. Letaux de morbidité en fonction du curage, dans le curage D1, 5 avec37% Vs 20%, P=0,6. La morbidité était inférieure chez les patientsayant une anastomose à la Roux-en-Y qu’avec reconstructions etBillroth, II (20%, 33% respectivement, p=0,4). conclusion : La survenue de complications chirurgicales aprèsgastrectomie pour cancer à un impact négatif sur la survie àlong terme.

adénocarcinomes gastriques à cellules indé-pendantes. la chimiothérapie est-elle utile ? n. arbaoui, M. MaaouiService de chirurgie générale, hôpital Bachir Mentouri, EPH Kouba, Al

Les adénocarcinomes gastriques à cellules indépendantes sontconsidérés comme étant plus agressifs que les adénocarcinomes

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non diffus, du fait d’un stade tumoral plus avancé au moment dudiagnostic, une plus grande prévalence d’envahissement gan-glionnaire et de carcinose péritonéale, mais aussi d’un taux moinsélevé de résection R0, de récidives plus précoces. Autant de fac-teurs qui font de l’adénocarcinome à cellules indépendantes uneentité particulière, de pronostic péjoratif, associée de façon indé-pendante à une survie amoindrie. Alors que la chimiothérapiepéri-opératoire est aujourd’hui recommandée dans tout adéno-carcinome gastrique invasif résécable, il semble à travers de nom-breuses études, que cette chimiothérapie instituée en pré et/oupost opératoire, n’apporte pas de bénéfice réel chez les patientsatteints d’un adénocarcinome à cellules indépendantes.la problématique de la chimiorésistance dans les adénocarci-nomes à cellules indépendantes s’est longtemps posée et restecontroversée à ce jour. buts de la présentation : Qu’en est-il aujourd’hui de la réponseà la chimiothérapie pré et/ou postopératoire dans le traitementradical des adénocarcinomes à cellules indépendantes? Ya-t-ilindication ou pas ? Une mise au point avec revue de la littérature sont proposéesafin de clarifier nos attitudes thérapeutiques dans les servicesdans les adénocarcinomes gastriques à cellules indépendantes.

facteurs pronostiques de l’adénocarcinomegastrique. K.djeroua, Ml.niboucha (1), f.lekikot (2). (1) Service de chirurgie thoracique et vasculaire HMRU Constan-tine (2) EPH Nouvelle Ville Ali Mendjeli Constantine.

Une étude rétrospective étalée sur 10 ans a été réalisée sur une co-horte de 188 malades opérés pour adénocarcinome gastrique afind’apprécier les facteurs influençant les récidives et la survie. Plu-sieurs facteurs ont été analysés et il est apparu que le type de cu-rage réalisé, le degré d’envahissement de la paroi, le degréd’envahissement ganglionnaire ainsi que le nombre de ganglionsenvahis constituent des facteurs pronostiques primordiaux. Mots clés : adénocarcinome gastrique, envahissement de la paroi, enva-hissement ganglionnaire.

standards, options et recommandationspour la prise en charge de l’adénocarcinomede l’estomacK.Djeroua, Ml.Niboucha (1) F.Lekikot (2) (1) Service De ChirurgieThoracique Et Vasculaire Hmru Constantine (2) EPH NouvelleVille Ali Mendjeli Constantine

A partir d’une revue de la littérature, nous avons essayé de tirerdes conclusions concernant la prise en charge de l’adénocarci-nome de l’estomac sur les plans : Diagnostic, Bilan pré théra-peutique, Prise en charge chirurgicale, Type de gastrectomie,Type de curage ganglionnaire, Place des traitements complé-

mentaires, Facteurs pronostiques, Surveillance. Mots clés : adénocarcinome de l’estomac, standards, options, re-commandations.

Place du curage ganglionnaire étendu (d2)dans le traitement du cancer de l’estomac F.Lekikot (1) ; M.L. Niboucha ; K. Djeroua (2) (1) EPH Nouvelle villeAli Mendjeli Constantine. (2) Service de chirurgie thoracique etvasculaire HMRU ConstantineA travers cette étude, les auteurs ont essayé d’apprécier la placeet la valeur pronostique du curage ganglionnaire élargi sur lasurvie des patients opérés pour cancer de l’estomac. Nous avonsréalisé une étude rétrospective menée sur une durée de 10 ansportant sur 188 malades présentant un adénocarcinome gas-trique. L’analyse des résultats révèle que le taux de résécabilitéest de 82%, le taux de curage ganglionnaire étendu de type (D2)est de 52%, le taux de mortalité est de 4% et le taux de morbiditéest de 16%. L’étendue de la lymphadénectomie est apparuecomme un facteur pronostique majeur et devrait être proposéepour toute résection à orientation curative. Mots clés : Adénocarcinome gastrique, lymphadénectomie extensive.

la lymphadénéctomie de type d2 dans la chi-rurgie du cancer gastrique : expérience duservice de chirurgie de l’hôpital de Kouba. R. Khalfallah, M. Maaoui Service de chirurgie générale. Hôpital Bachir Mentouri –Kouba

Le traitement du cancer gastrique reste la chirurgie d’exérèse,alors que certaines discussions semblent terminées comme letype d’exérèse et le type de reconstruction. Il persiste néanmoinsdes sujets de controverse comme l’étendue du curage gan-glionnaire. Le but de ce travail rétrospectif et de rapporter l’expérience duservice de chirurgie de l’hôpital de Kouba et de faire a traversune brève revue de la littérature, une mise au point sur l’intérêtet les critères de qualité d’une lymphadénéctomie de type D2dans la chirurgie du cancer gastrique.

apport de la chimiothérapie péri opératoiredans le traitement des cancers gastriques apropos de 52 cas. R. layoune, a. chennouf, c. chekman, M. habiles, M.a. Mansouri,M. hammani, h. ali Khodja, n.Raissi, a. djennaoui. Service de chirurgie oncologique «C» CPMC

introduction : La chimiothérapie périopératoire dans le cancergastrique permet d’obtenir une meilleur résécabilité, un downstaging et un down sizing, pour les formes localement avancéet ou métastatique. Le but de cette étude est d’évaluer la résé-cabilité chez les patients ayant bénéficiés d’une chimiothérapiepéri opératoire, par rapport aux patients qui n’ont pas bénéfi-cié de cette chimiothérapie préopératoire. Matériel et méthode : du 01 janvier 2010 au 28 février 2015 ;52 patient ont été opérés à la clinique DEBUSSY pour un adéno-carcinome gastrique, jugés initialement sur les données du bilanpré-thérapeutique comme localement avancé et ou métasta-tique.25 patient ont bénéficiés d’une chimiothérapie périopé-

1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

salle (11h00 – 13h00)Modérateurs : B. Bennelouazene, M. Abid, N. Ait Benamer, Y. Benkhelaf, H. Ali Yahia

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ratoire, 27 ont subits une chirurgie seule.Résultats : Nous avons pu obtenir une résécabilité chez 68% despatients qui ont eu cette chimiothérapie préopératoire, contre44% chez les patients opérés d’emblé.

les tumeurs gastriques : étude rétrospectiven. lemdaoui, c. bensehamdi, Y. Khanchoul, f. boutakouk, a. said, M. boufenner, a. Rahal Service de chirurgie « B » CHU de Constantine.

gastrectomies palliatives des cancers gastriques M.bendib (1) ; a.benkaci (2) ; a.behar (1).(1) Service de chirurgie générale, chu de Sétif. (2) Service des urgences chirurgicales, chu de Sétif

introduction : Le cancer gastrique représente encore de nosjours un sérieux problème de santé publique dans le monde.Son pronostic est mauvais et le taux de survie globale à cinqans dépasse rarement 20 %. L’exérèse chirurgicale représente leseul espoir de traitement curatif. Cependant cette résection n’estpermise que dans 15% due au stade déjà évolué au moment dudiagnostic et que dans 20 à 40% on découvre en per opératoiredes métastases et carcinose conduisant à des résections pallia-tives dans la majorité des cas.Matériels et méthodes : C’est une étude rétrospective non ran-domisée menée à l’hôpital de Sétif sur une période de 5 ans al-lant de janvier 2010 à décembre 2014, nous avons inclus tousles patients avec cancer gastrique ou la résection était jugée pal-liative sur soit : des données pré opératoires, per opératoires ousur les résultats d’anatomopathologie.Résultats : Sur 64 patients opérés pour cancer gastrique, la ré-section était palliative dans 27 cas, l’âge moyen était de 60 ansavec des extrêmes de 40, 80 ans , la symptomatologie était do-minée par les épigastralgies et les vomissements, le type histo-logique le plus fréquent était l’adénocarcinome moyennementdifférencie. L’intervention était jugée palliative par la présence :de carcinose dans 10 cas, de métastases chez 07 patients et unerésection incomplète dans 12 des cas. conclusion : Les facteursprédictifs de résection palliative sont : le stade pT ou pN avancé,l’extension de la résection aux organes de voisinage et par la pré-sence de cellules indépendantes à l’histologie.

gastrectomie pour cancers de l’estomac : nos résultatsMs. choubar, Remache, R. amira, s Makhloufi.CCA CHU de Constantine

Le cancer de l’estomac reste parmi les cancers digestifs dont lalatence clinique fait que son diagnostic soit posé à un stade sou-vent évolué.il pose ainsi le problème des limites de l’exérèse chi-rurgicale. Nous présentons une étude rétrospective de 124dossiers de patients pris en charge à la clinique chirurgicale Adu CHU de Constantine entre janvier 2008 et décembre 2012. Ils’agit de 93 hommes pour 31 femmes. L’âge moyen est de 52 ansavec des extrêmes de 17 ans et 72 ans. Pour 79 patients une chi-rurgie première est réalisée d’emblés, alors que pour 45 autresune chimiothérapie néo adjuvante était prescrite. Une gastrec-tomie totale est réalisée dans 38 cas contre une gastrectomiepolaire inferieure dans 70 cas. Cette gastrectomie est élargie auxorganes voisins dans 6 cas. Dans les suites opératoires, on dé-plore 2 décès. La morbidité est dominée par les fistules anasto-motiques, et un hématome sous phrénique.

accident d’exposition au sang : intérêt d’undispositif opérationnel f. Razik. Service des maladies infectieuses et tropicales. EL KettarAlger

L’accident d’exposition au sang (AES) est un contact accidentelavec du sang ou un liquide biologique contenant du sang soitpar effraction cutanée, soit par projection sur une muqueuse soitpar contact sur une peau lésée. Selon l’estimation de l’OMS, àl’échelle mondiale, les contaminations professionnelles «AES»sont responsables de 40% de toutes les hépatites virales et de4,4% des infections par le VIH. Grace à un dispositif opérationnelde prise en charge des AES, le dernier AES ayant conduit à uneséro conversion du virus HIV, aux USA et en France remonte res-pectivement à 2001 et 2004 ; alors qu’en Algérie on continue ànotifier des cas de contamination professionnelles. L’objectif decette présentation est d’attirer l’attention des professionnels desanté sur l’existence et l’intérêt de ce dispositif de prise en chargedes AES.

1ères Journées Internationales de Chirurgie de Sétif

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