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J'ai manqué le coche, qui en est responsable

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J'AI MANQUÉ LE COCHE QUI EN EST RESPONSABLE ?

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© by Editions du Scorpion, 1964 Tous droits réservés

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A. GLASSÉE

J'AI MANQUÉ LE COCHE

QUI EN EST RESPONSABLE?

COLLECTION ALTERNANCE Les Editions du Scorpion

JEAN D'HALLUIN, EDITEUR - 1, RUE LOBINEAU, PARIS 6

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CHAPITRE I

Un brouhaha régnait à l'université de Louvain. Ambiance de fin d'année lorsque les résultats sont connus.

José de la Roche sortait avec ses diplômes d'avocat. Il était heureux, il avait brillamment réussi.

— Félicitations, de la Roche, tu as été brillant. Une bande d'étudiants l'entourait.

— de la Roche, de la Roche viens arroser cela. — Excusez-moi, j 'ai hâte de rentrer chez moi

un long trajet m'attend avant d'y être. En effet, pour atteindre la demeure familiale,

79 kilomètres l'en séparaient. Il désirait rentrer avant le soir, il aimait rouler à son aise. Le paysage de Namur à Dinant était d'une grandiose beauté sur cette route des Ardennes, si pittoresque. Il ne manquait jamais de s'arrêter à Marche-les-Dames et d'avoir un pieux souvenir au pied du rocher qui coûta la vie au roi chevalier, Albert I.

A 2 kilomètres de Dinant, il accéléra ; les tours

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du château de la Roche étaient visibles. Cette vieille demeure était le patrimoine de ses ancê- tres. L'aile droite commençait à se lézarder et était présentement inhabitée. Le château de la Roche était connu à 20 kilomètres à la ronde. Les fréquentes réceptions qu'on y donnait faisaient l'objet de toutes les chroniques. Madame Léa de la Roche n'avait d'autre préoccupation, que de voir sa demeure envahie par des invités.

José de la Roche franchit la grille et vint s'ar- rêter devant le perron. Un domestique s'avança pour ouvrir la portière, il était d'un âge avancé, et avait toujours servi la famille de la Roche.

— Bonjour Monsieur José. — Bonjour Alfred. — Monsieur a-t-il fait un bon voyage ? — Merci, très bon. — C'est Madame qui va être contente, ce matin

Madame me parlait encore de Monsieur. Puis-je prendre la valise de Monsieur ?

— Oui Alfred, ayez la bonté de la porter dans ma chambre, et prévenez maman que je suis arrivé.

— Bien Monsieur José. Madame de la Roche ayant reconnu la voiture

de son fils, vint à sa rencontre. — Bonjour José, que je suis heureuse de te

revoir. Alors, quels sont les résultats des concours ? Tout en embrassant sa mère très tendrement, il répondit à sa question :

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— J'ai mes diplômes d'avocat, maman. — Laisse-moi te féliciter... Es-tu heureux ? — Certainement je suis très content. Mais par-

lons un peu de toi, comment te portes-tu ? — Pas trop mal, si ce n'est que j 'ai tant à

faire pour organiser mes réceptions. — N'es-tu pas encore fatiguée de tout ce monde

autour de toi ? — Tu sais bien, José, que ces soirées sont toute

ma vie. — Je sais, maman, mais tu te fatigues beaucoup

trop, tu devrais un peu te ménager. Il regarda sa mère avec une filiale tendresse. Depuis la mort de son père, il y a dix ans, il a reporté sur sa mère la tendresse qu'il portait sur son père, Philippe de la Roche.

— A propos, José, j 'ai organisé pour ce soir une grande réception en ton honneur, à l'occasion de ta réussite.

— Je t'en prie, dispense-moi de paraître. — Y penses-tu, ils viennent expressément pour

toi ce soir ? tu ne peux pas te dérober. Sais-tu qui vient spécialement ?... Devine.

— Je n'en ai pas la moindre idée. — Le comte et la comtesse de Morenci ainsi

que leur fille Gysèle. Avec un soupir de lassitude : — Comme tu voudras, maman. — Mlle de Morenci est si charmante, elle de-

mande toujours de tes nouvelles. Je crois que tu

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as tout à gagner à la connaître, elle a tant de qua- lités, et, ce qui ne gâte rien, c'est un très beau parti, beau nom, belle fortune.

— C'est trop de qualités pour moi, et puis je n'ai pas l'étoffe d'un époux.

— Fais-moi confiance, j 'arrangerai cela. — N'en fais rien je t'en prie, je ne tiens pas à

me marier.

Madame de la Roche partit d 'un grand éclat de rire.

— Je suis certaine qu'avant trois mois tu feras ta cour.

José de la Roche ne dit rien, mais il prévoyait pour l'avenir des luttes sans fin à ce sujet. Alfred vint annoncer que le dîner était servi. Ils passèrent donc à table, ils ne s'y attardèrent pas ; devant s'habiller en vue de la réception de Madame de la Roche.

. . . . . . . . .

Les invités commencèrent à arriver, ce fut bien- tôt, après les salutations, les conversations par petits groupes. Enfin, arrivèrent le comte, la comtesse et Mlle de Morenci. Madame de la Roche se multipliait, on la voyait partout à la fois, volant de l'un à l'autre. Quand les de Morenci entrèrent, elle s'avança vers eux.

— Cher comte, chère comtesse, que c'est aima- ble à vous d'être venus. Gysèle vous êtes adorable,

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rien d'étonnant que vous ayez tant de chevaliers servants.

— Vous me voyez confuse, Madame, ma petite personne ne mérite pas tant d'intérêt.

— Venez, mon fils sera ravi de vous voir. Madame de la Roche partit à la recherche de

José qu'elle trouva en compagnie d'un vieux colonel.

— Colonel, je vous présente Mlle de Morenci. — Mes hommages, Mademoiselle. — Enchantée, colonel, dit Gysèle en lui pré-

sentant la main que le colonel baisa respectueuse- ment.

— Laissez-moi vous féliciter de votre charme autant que de votre beauté.

José s'inclina également en lui baisant la main. — Je vous remercie, Mademoiselle, d'avoir bien

voulu, par votre présence, égayer cette soirée. — J'avais un vif désir de vous féliciter pour vos

succès aux examens et vous dire, Monsieur de la Roche, que je prends part à votre joie.

— De la Roche, je vous laisse en aussi gracieuse compagnie et m'en vais présenter mes hommages à Madame de Morenci.

José, malgré l'ennui que cela lui occasionnait, se montra causeur et extrêmement séduisant.

— Monsieur, votre succès va certainement tour- ner bien des têtes.

— Vous exagérez mes mérites, j 'ai réussi là où

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tant d ' au t res ont réussis et, croyez-moi, made- moiselle, cela ne constitue pas un exploit.

— Cela n ' empêche pas, Monsieur, de me ré joui r de votre succès.

— Vous êtes trop a imable et je vous en remer - cie.

Madame de la Roche s ' é tan t approchée du couple s 'écria joyeusement :

— Je suis heureuse, José, que tu aies pu fa i re la connaisance de Gysèle.

— Puisque vous voilà en compagnie de m a mère permettez-moi, Mademoiselle, de rempl i r mes devoirs de maî t re de maison vis-à-vis de mes

hôtes que je n ' a i pas encore eu le plaisir de sa- luer.

— Je vous rends votre liberté, si tel est mon

triste sort, de devoir me pr iver de votre compa- gnie, dit-elle en r iant .

— Comment trouvez-vous José, Gysèle ? — Charmant , Madame, spirituel, et for t bien

de sa personne. — Il fera cer ta inement une bri l lante carrière,

m a petite Gysèle. Elles re joignirent les autres invités et la con-

versat ion devint générale. Gysèle s ' a r r angea p o u r re jo indre José. — Vous plairai-t-il , Monsieur de la Roche, de

m e conduire à la terrasse, la chaleur m'étouffe ?

— Volontiers, Mademoiselle.

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Elle lui pr i t le b ras et ils a l lèrent s ' accouder à l 'une des terrasses.

— Vous sentez-vous mieux, Mademoiselle ? — Oui, beaucoup mieux, merci. Que la soirée

est merveilleuse, ne trouvez-vous pas ? — E n effet, elle est reposante quand la terre

endormie se revêt d ' une certaine majesté, et d ' u n certain charme.

— Que vous êtes poète. — Ne ressentez-vous pas la m ê m e chose ? — Mon a m o u r de la na ture ne va pas jusque

là ; je me contente de voir, soit q u ' u n e journée ou une soirée est pluvieuse et froide, ou belle et tiède. J ' a ime un beau paysage et mon admira t ion ne va pas jusqu 'à la contemplat ion.

— Cependant, Mademoiselle, si vous vous con- tentiez de regarder , d 'observer, vous découvririez toutes ces beautés cachées.

— Ce n 'es t pas avocat que vous auriez dû être, mais poète.

— L ' u n n ' empêche pas l 'autre . — Rentrons voulez-vous, il fa i t t rop ca lme ici,

re tournons vers l 'animation.

— Comme il vous plaira. Rentrons. Ils re joignirent les invités. Comme p a r enchan-

tement, Mlle de Morenci re t rouva sa verve et son

entrain. « Pauvre papil lon », pensa José, « il lui faut le bruit , la lumière p o u r se sentir vivre. »

Vers minui t les invités se re t i rè rent l ' un après l 'autre .

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Le comte et la comtesse de Morenci, ainsi que Gysèle, partirent les derniers. Gysèle demanda à José :

— Aurons-nous le plaisir de vous voir dans trois jours ? Maman donne une petite soirée suivie d'une sauterie.

— Je ne pourrai pas y assister, vous m'en voyez navré, mais je dois m'absenter.

— Voyons, Monsieur de la Roche, ne pourriez- vous pas remettre ce déplacement? dit la comtesse avec un sourire.

— Croyez, Madame, que les regrets sont pour moi.

— Quel dommage, dit Gysèle, j 'aurais tant aimé vous revoir.

José serra la main du comte et s'inclinant de- vant la comtesse et Gysèle, il leur baisa la main et leur souhaita bon retour.

CHAPITRE II

José s'éveilla avec une sensation de bien-être. Il resta un moment les yeux clos, puis réalisant tout-à-coup qu'il y avait un magnifique soleil au dehors, il se leva avec l'idée bien arrêtée de profi- ter des vacances. Ses études terminées, il ne vou- lait pas songer à l'avenir. Il résolut de faire une longue promenade à cheval ; sport qu'il aimait

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par-dessus tout. Il était sept heures du matin, Madame de la Roche n'était pas encore levée.

José alla directement à l'office, et y rencontra la soubrette.

— Bonjour Lisette. — Monsieur est déjà levé ? — Je vais prendre mon petit déjeuner ici, vous

direz à ma mère, quand elle se réveillera, que je suis parti faire une promenade à cheval et que je rentrerai pour le déjeuner.

— Bien Monsieur. Son repas terminé, il se rendit à l'écurie et y

rencontra l'intendant, Désiré Deschamp. — Bonjour Désiré. — Quelle heureuse surprise, Monsieur José, je

ne vous savais pas de retour ; est-ce définitif maintenant ?

— Eh oui Désiré, cette fois c'est définitif, pour autant que quelque chose soit définitif. Auriez- vous la bonté de seller « Toscane ».

— Voulez-vous que je vous accompagne avec « Murinos » ?

— Ne vous dérangez pas Désiré, j 'aimerais être seul aujourd'hui.

— Toujours épris de la nature ? — Plus que jamais. Désiré l'aida à monter en selle ; après un temps

de trot, il poussa sa monture au galop. Le sentier longeait les rochers et José admirait le paysage.

Le panorama était tel qu'il arrêta sa monture

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p o u r a d m i r e r le site v ra iment merveil leux ; puis b rusquemen t il songea à ses examens terminés. Son visage s 'assombrit . « Dans deux mois il fau- d ra que je p renne contact avec le palais et com- mencer comme stagiaire pendan t deux ans, ce n 'es t cependant pas ainsi que j 'envisage l 'ave- n i r ? Comment annoncer m a déterminat ion à m a mère ? »

Plongé dans ses réflexions, il ne vit pas venir une cavalière, quand b rusquemen t il sentit sa présence.

— Quelle surprise, quelle heureuse surprise, Monsieur de la Roche.

— Mes hommages, Mademoiselle, vous êtes bien matinale .

— Oui, tout comme vous. Je par ierais que c 'est la beauté du site qui vous att ire ?

— En effet.

— Moi ce n 'es t que la griserie de l 'équitat ion que je cherche.

— Comment se por ten t Monsieur et Madame de Morenci ?

— Fatigués, ils n ' on t plus notre âge. Comptez- vous veni r tous les jours ici ?

— Je ne saurais vous le dire, ce sera au gré de m a fantaisie.

— Moi qui espérais vous y rencont re r tous les jours.

Ils cheminèren t un temps côte à côte, puis

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Gysèle se dirigea vers un au t re chemin. Mais aupa ravan t :

— Laissez-moi espérer, Monsieur, que nous nous rencontrerons souvent ? et que vous viendrez à toutes les fêtes, soirées et réceptions qui se don- nent nombreuses en ce moment .

— Je crains de vous décevoir, ni les fêtes, ni les réceptions ne m ' o n t att iré et j ' y assisterai le moins souvent possible.

— Nous vous ferons bien changer d'avis. José se mit à rire.

— Je doute que vous y réussissiez. — Nous verrons, Monsieur de la Roche, nous

verrons. Vous connaissez le proverbe « Ce que femme veut, Dieu veut » et puis vous devrez bien donner beaucoup de fêtes quand vous serez marié , sous peine de voir votre épouse mour i r d 'ennui .

— Cela m e sera épargné, car je ne crois pas me marier .

Gysèle par t i t d ' un grand éclat de rire. — Pourquoi riez-vous ? — C'est trop drôle, je ne vous situe p a r pa rmi

le cortège des célibataires. Elle consulta sa montre bracelet . — Je me

sauve, Monsieur, je n 'a i plus q u ' u n quar t d 'heure avant que ne retentisse le p remie r coup de cloche annonçant le déjeuner.

— Présentez mes hommages au Comte et à Madame la Comtesse. Bon re tour et bon appéti t , Mademoiselle.

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— Au revoir, Monsieur, à bientôt. Elle partit au grand galop vers sa demeure,

située à Jambe, tout à l'entrée de Namur.

. . . . . . . . . . . . . . .

A table Gysèle se montra enjouée. — Devine maman qui j 'ai rencontré ?

— De quel côté as-tu fait ta promenade ? — Du côté de Dinant.

— Alors, ne cherchons pas, tu as rencontré M. de la Roche si j 'en juge par ta mine réjouie.

— Exactement, dommage qu'il soit si farouche; au cours de notre entretien, il m'a dit ne pas aimer les soirées, ni les réceptions.

— Crois-moi ma fille, il aura tôt fait de chan- ger, dit Denise de Morenci.

Monsieur de Morenci, prenant la parole : — Tu sembles bien emballée pour ce jeune

homme ? ma petite Gisèle. — Il ne déplait pas. — Sais-tu Denise, dit le comte à sa femme, j'ai

entendu dire que le jeune de la Roche fera une brillante carrière ? On lui attribue de réels talents oratoires.

— Il m'a fait bonne impression, cher ami. — Gysèle, j 'ai reçu pour toi une demande en

mariage. — Ah ! qui est-ce, papa ? — L'Américain Sir John Mac'Hudson.

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Très désappointée, Mlle de Morenci répl iqua : — Je n ' en veux pas de ton Américain. — Ne fais pas l 'enfant , dit son père, donne-toi

le temps de la réflexion ; c 'est un beau parti , une grosse for tune et il t 'aime.

— Je te le répète, papa, que je n ' en veux pas. — Par lons sans détour, tu t 'es amourachée de

José de la Roche. T'a-t-il fait la moindre décla- ra t ion ?

— Non.

— Alors qu 'espères- tu ? — J 'espère l ' épouser un jour.

— D'accord, mais pour cela il faut être deux ; or, jusqu 'à présent, tu ne sembles pas avoir fait une énorme impression. Pleine de dépit, elle a jouta :

— Patience, il y viendra. — Fais-moi le plaisir de réfléchir au moins

quinze jours avant de refuser Sir John Mac'Hud- son.

— Jamais je n 'épouserai cet Américain.

— Tu vas me faire le plais i r de te conduire rai- sonnablement et non comme une jeune fille capri- cieuse. Cela te jouera bien des tours plus tard.

— Ton père a raison mon enfant, suis son conseil.

— Que désires-tu, m a m a n ? Est-ce un par t i doré sur t ranche ou mon bonheu r ?

— J ' a imera i s et voir envisager les choses d 'une

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autre manière, ta mère et moi ne cherchons que ton bonheur.

— Si c'est mon bonheur que vous cherchez, ne contrariez pas mes vues.

— Une de Morenci ne se jette pas à la tête du premier venu, souviens-toi de ton rang et garde ta dignité. Je regrette de blesser ton amour-propre, mais ton attitude m'y force.

Butée, Gysèle dit : — Permettez-moi de me retirer ? — A ton aise ma fille.

— Voyons, mon enfant, dit la comtesse, n'y vois pas de parti-pris de notre part. Ton père te semble sévère, mais ce n'est que dans le seul but de t'épargner une désillusion.

. . . . . . . . . . .

Au soir de cette journée, Gysèle alla s'habiller en vue de la soirée donnée par la comtesse. Elle fut très entourée à cette soirée, néanmoins, elle resta maussade.

— Voyons, Mademoiselle Gysèle, vous n'avez pas votre entrain habituel ? Avez-vous des con- trariétés ?

— Monsieur, n 'y prenez garde, j 'ai mes soucis comme tout le monde.

Sir John Mac-Hudson fit son entrée et après avoir salué le comte et la comtesse, il se dirigea vers Gysèle.