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La campagne Écrire pour les droits a beaucoup changé la manière dont je vois mon militantisme. Ça m’a motivée pour croire plus en moi-même. J’ai pris conscience que le nombre fait en effet la force. Marinel Sumook Ubaldo Marinel, militante contre le changement climatique aux Philippines, a fait l’objet d’une mobilisation massive dans le cadre de la dernière édition d’Écrire pour les droits. Elle a ainsi pu témoigner dans une enquête lancée par un organisme de défense des droits humains qui a conclu que les grandes entreprises d’énergie fossile pouvaient être tenues pour responsables d’atteintes aux droits humains liées au changement climatique, du jamais-vu ! Ces lettres sont la raison pour laquelle j’ai pu sortir de prison. Ces lettres sont la raison pour laquelle je peux parler aujourd’hui devant vous. Chaque fois que vous écrivez une lettre, vous sauvez une vie. Chaque fois que vous écrivez une lettre, vous aidez quelqu’un mentalement, physiquement et émotionnellement. Chaque fois que vous écrivez une lettre, vous changez la destinée d’une personne. Alors, continuez à écrire, n’arrêtez pas. Votre plume est plus puissante qu’une épée. Moses Akatugba Moses a prononcé ces mots lors de sa venue en Belgique en décembre 2019. Il a été arrêté et torturé par l’armée nigériane pour le vol présumé de trois téléphones portables alors qu’il n’avait que 16 ans. Injustement condamné à mort, il a finalement été gracié en 2015 face aux pressions exercées notamment par les activistes d’Amnesty International dans le monde entier, y compris en Belgique. Imaginez que vous êtes enfermé, seul, sans savoir si quelqu’un se préoccupe de votre sort. Maintenant, imaginez que vous recevez une lettre d’une personne que vous ne connaissez pas, qui vous dit qu’elle croit en vous. C’est ce que de vraies lettres peuvent accomplir : elles donnent espoir à des personnes dans les situations les plus terribles. Et quand ces lettres arrivent en très grand nombre, elles sont aussi un rappel sans équivoque pour les autorités pénitentiaires, entre autres, que le monde les observe. En plus d’apporter un grand réconfort, ces lettres peuvent également permettre de faire en sorte que certaines personnes soient plus en sécurité. En ce début d’année 2021, nous vous proposons d’agir pour 10 cas d’individus en danger, dans le cadre de notre campagne Écrire pour les droits. Ce marathon d’écriture de lettres implique chaque année des millions de personnes à travers le monde. L’objectif est de faire écrire et signer un maximum de lettres dans le monde entier pour plusieurs personnes en danger. Les campagnes précédentes ont eu de véritables résultats. Alors on compte sur vous pour participer, cette année encore, à cette grande action d’écriture de lettres qui change des vies. Vous pouvez organiser l’action quand vous le souhaitez, pour un ou pour plusieurs individus, en une fois, ou sur plusieurs jours ! Et pour vous aider à parler de ces individus et à rendre votre action visible dans votre école, nous mettons à votre disposition de nombreux outils, n’oubliez pas de nous les demander. De nombreux autres outils et actions vous sont également proposés notamment une action sur le consentement dans les relations sexuelles à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes ou des expositions à accueillir dans vos écoles. En espérant pouvoir continuer à compter sur votre précieux engagement à nos côtés, nous vous souhaitons à tous une bonne rentrée 2021 et restons bien sûr à votre écoute pour toute demande, besoin de matériel, idée, envie... N’hésitez pas ! Marine Jeannin, Responsable Programme Jeunesse [email protected] Layla Mokaddem, Assistante Programme Jeunesse [email protected] QUAND ON AGIT ENSEMBLE ON EST PLUS FORTS JANVIER 2021 KIT D’ACTION AMNESTY JEUNES ©Amnesty International

JANVIER 2021 KIT D’ACTION...février 2020, sa peine de prison a été considérablement réduite, en partie grâce aux plus de 1,2 million de messages envoyés du monde entier pour

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  • “ La campagne Écrire pour les droits a beaucoup changé la manière dont je vois mon militantisme. Ça m’a motivée pour croire plus en moi-même. J’ai pris conscience que le nombre fait en effet la force.„ Marinel Sumook UbaldoMarinel, militante contre le changement climatique aux Philippines, a fait l’objet d’une mobilisation massive dans le cadre de la dernière édition d’Écrire pour les droits. Elle a ainsi pu témoigner dans une enquête lancée par un organisme de défense des droits humains qui a conclu que les grandes entreprises d’énergie fossile pouvaient être tenues pour responsables d’atteintes aux droits humains liées au changement climatique, du jamais-vu !

    “ Ces lettres sont la raison pour laquelle j’ai pu sortir de prison. Ces lettres sont la raison pour laquelle je peux parler aujourd’hui devant vous. Chaque fois que vous écrivez une lettre, vous sauvez une vie. Chaque fois que vous écrivez une lettre, vous aidez quelqu’un mentalement, physiquement et émotionnellement. Chaque fois que vous écrivez une lettre, vous changez la destinée d’une personne. Alors, continuez à écrire, n’arrêtez pas. Votre plume est plus puissante qu’une épée. „ Moses AkatugbaMoses a prononcé ces mots lors de sa venue en Belgique en décembre 2019. Il a été arrêté et torturé par l’armée nigériane pour le vol présumé de trois téléphones portables alors qu’il n’avait que 16 ans. Injustement condamné à mort, il a finalement été gracié en 2015 face aux pressions exercées notamment par les activistes d’Amnesty International dans le monde entier, y compris en Belgique.

    Imaginez que vous êtes enfermé, seul, sans savoir si quelqu’un se préoccupe de votre sort. Maintenant, imaginez que vous recevez une lettre d’une personne que vous ne connaissez pas, qui vous dit qu’elle croit en vous. C’est ce que de vraies lettres peuvent accomplir : elles donnent espoir à des personnes dans les situations les plus terribles. Et quand ces lettres arrivent en très grand nombre, elles sont aussi un rappel sans

    équivoque pour les autorités pénitentiaires, entre autres, que le monde les observe. En plus d’apporter un grand réconfort, ces lettres peuvent également permettre de faire en sorte que certaines personnes soient plus en sécurité.

    En ce début d’année 2021, nous vous proposons d’agir pour 10 cas d’individus en danger, dans le cadre de notre campagne Écrire pour les droits. Ce marathon d’écriture de lettres implique chaque année des millions de personnes à travers le monde. L’objectif est de faire écrire et signer un maximum de lettres dans le monde entier pour plusieurs personnes en danger. Les campagnes précédentes ont eu de véritables résultats. Alors on compte sur vous pour participer, cette année encore, à cette grande action d’écriture de lettres qui change des vies.

    Vous pouvez organiser l’action quand vous le souhaitez, pour un ou pour plusieurs individus, en une fois, ou sur plusieurs jours ! Et pour vous aider à parler de ces individus et à rendre votre action visible dans votre école, nous mettons à votre disposition de nombreux outils, n’oubliez pas de nous les demander.

    De nombreux autres outils et actions vous sont également proposés notamment une action sur le consentement dans les relations sexuelles à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes ou des expositions à accueillir dans vos écoles.

    En espérant pouvoir continuer à compter sur votre précieux engagement à nos côtés, nous vous souhaitons à tous une bonne rentrée 2021 et restons bien sûr à votre écoute pour toute demande, besoin de matériel, idée, envie... N’hésitez pas !

    Marine Jeannin, Responsable Programme Jeunesse [email protected]

    Layla Mokaddem, Assistante Programme Jeunesse [email protected]

    QUAND ON AGIT ENSEMBLE ON EST PLUS FORTS

    JANVIER 2021

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    ÉCRIRE POUR LES DROITS POUR CHANGER DES VIES

    C’EST QUOI EXACTEMENT ? Écrire pour les droits est une campagne mondiale d’Amnesty International de rédaction de lettres en faveur de plusieurs individus en danger dont les droits humains ont été bafoués. C’est aujourd’hui l’une des plus grandes manifestations de défense des droits humains ! Envoyer une lettre, c’est dire son indignation et surtout montrer que l’on soutient ces personnes.

    QUI POUVONS-NOUS DÉFENDRE ? Cette année, vous pouvez choisir d’agir en faveur d’une ou plusieurs personnes, parmi 10 cas, celui de Paing Phyo Min au Myanmar, de Germain Rukuki au Burundi, de Nassima al Sada en Arabie saoudite, d’Idris Khattak au Pakistan, de Popi Qwabe et Bongeka Phungula en Afrique du sud, de Khaled Drareni en Algérie, de trois jeunes de l’El Hiblu à Malte, de Melike Balkan et Özgür Gür en Turquie, de Jani Silva en Colombie, et de Gustavo Gatica au Chili.

    Ces personnes sont aujourd’hui en prison ou menacées pour avoir exercé leurs droits fondamentaux : leur droit à la liberté d’expression, de manifestation, leur droit à la non-discrimination, à un environnement sain, etc. Elles ont été victimes de torture, mauvais traitements, n’ont pas eu droit à un procès équitable, ont été harcelées ou menacées de mort… Elles ont besoin de votre soutien pour ne pas perdre espoir.

    Dites-leur que vous pensez à elles et appelez les gouvernements à respecter leurs droits fondamentaux

    COMMENT FAIRE POUR LES DÉFENDRE ? En écrivant et en faisant écrire un maximum de lettres pour une ou plusieurs de ces personnes. Pour chacune d’entre elles, nous vous proposons d’écrire deux lettres (une lettre de pression destinée aux autorités concernées et une lettre de soutien adressée directement aux personnes en danger). Vous pouvez organiser une action dans votre école pour l’ensemble d’entre elles ou seulement pour certaines d’entre elles, lors d’un seul jour ou sur plusieurs jours. En installant un stand pendant la récré, en y consacrant une ou plusieurs périodes de cours, en organisant la projection d’un film en lien avec la situation ou le pays d’un des individus en danger concernés par cette action, en faisant du bruit autour d’un cas/d’une thématique… Carte blanche à la créativité !

    POURQUOI ?

    – Pour faire connaître un ou plusieurs cas de violation des droits humains à un maximum d’élèves.

    – Pour leur faire signer des lettres destinées au gouvernement pour défendre le ou les individus choisis.

    – Pour leur faire écrire des messages de solidarité pour ces individus.

    Comment l’écriture d’une lettre peut changer une vie ? C’est parce qu’il ne s’agit pas simplement d’une lettre, mais de millions de lettres… Vous aussi, participez à cette campagne mondiale en l’organisant dans votre école !

    À VOS AGENDAS !DE JANVIER À JUIN  Marathon des lettres Écrire pour les droits 

    MERCREDI 10 FÉVRIER Rencontre virtuelle destinée à tous les groupes-écoles Amnesty

    AUTOUR DU 8 MARSJournée internationale des droits des femmes : action contre le viol en Belgique

    TOUT AU LONG DE L’ANNÉE : Des expositions à accueillir dans les écoles et d’autres actions à découvrir sur www.amnesty-jeunes.be

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    ÉCRIRE POUR LES DROITS POUR CHANGER DES VIES

    ÉCRIRE POUR LES DROITS ÇA MARCHE !

    AVEC QUEL MATÉRIEL ? Amnesty vous propose plein d’outils et de matériels pour mener cette action dans votre école. Afin qu’elle soit la plus visible possible, pour chaque cas, vous pouvez disposer de :

    • une fiche expliquant la situation du cas et comprenant toutes les informations nécessaires pour adresser des lettres de pression aux autorités concernées ainsi que des lettres de solidarité aux personnes concernées ;

    • une affiche sur chaque cas ;• un modèle de lettre aux autorités, avec

    l’adresse complète des autorités concernées.

    Plusieurs courtes vidéos sont également disponibles sur notre site pour présenter les cas de certaines de ces personnes ainsi que l’action Écrire pour les droits, son fonctionnement et ses succès. Enfin, afin de vous aider à participer à cette action en classe ou avec votre groupe-école Amnesty, nous mettons à votre disposition des fiches pédagogiques proposant des activités liées aux situations de plusieurs de ces personnes en danger. Ces fiches sont téléchargeables en ligne et peuvent également être commandées en ligne.

    POUR RECEVOIR GRATUITEMENT L’ENSEMBLE DU MATÉRIEL POUR L’ACTION ÉCRIRE POUR LES DROITS, MERCI DE COMPLÉTER DIRECTEMENT EN LIGNE NOTRE FORMULAIRE DE COMMANDE :www.amnesty.be/inscriptions

    ET POUR EN SAVOIR PLUS SUR ÉCRIRE POUR LES DROITS :www.amnesty.be/epdecoles21

    Une signature seule n’a pas beaucoup de poids. Mais quand elle s’ajoute à des milliers d’autres, elle entraîne le changement. Chacune d’entre elles est donc indispensable. Ensemble, nous avons du pouvoir !

    Au cours de l’édition précédente de la campagne « Écrire pour les droits », plus de 6 millions d’actions ont été entreprises par des centaines de milliers de personnes dans plus de 170 pays et territoires du monde entier.

    Et ça marche, chaque année, de véritables changements surviennent grâce à vos lettres et à vos actions. Des personnes injustement emprisonnées sont libérées. Des tortionnaires sont traduits en justice. Des détenus sont traités plus humainement.

    Dans le cadre de notre dernière action « Écrire pour les droits », nous vous avions demandé de vous mobiliser notamment pour Yasaman Aryani en Iran, la communauté autochtone de Grassy Narrows au Canada ou encore Magai Matiop Ngong en Afrique du Sud et ces mobilisations massives ont eu un impact.

    En 2019, Yasaman Aryani a été condamnée à 16 ans d’emprisonnement en Iran pour avoir distribué des fleurs dans un train alors qu’elle ne portait pas de voile. En

    février 2020, sa peine de prison a été considérablement réduite, en partie grâce aux plus de 1,2 million de messages envoyés du monde entier pour réclamer sa libération. Nous ne nous arrêterons pas tant qu’elle ne sera pas libre.

    “ Nous sommes main dans la main autour du monde pour combattre toutes les injustices. „ Crystal Swain, de Grassy Narrows

    Depuis des décennies, la communauté autochtone de Grassy Narrows subit les effets d’une intoxication au mercure qui a engendré l’une des pires crises

    sanitaires de l’histoire du Canada. Les jeunes générations de Grassy Narrows sont les plus affectées, et ce sont elles qui sont en première ligne du combat visant à assurer à leur communauté un avenir sain. Avec plusieurs années de retard, un accord prévoyant 19,5 millions de dollars canadiens pour la construction d’un centre de soins a finalement été signé le 2 avril 2020 : une victoire sanitaire pour la population de Grassy Narrows.

    “ Merci infiniment. Je n’ai pas de mots. Vous ne pouvez pas savoir à quel point mon cœur est empli de bonheur. „ Magai Matiop Ngong

    Magai Matiop Ngong n’avait que 15 ans lorsqu’il a été condamné à mort en Afrique du Sud après la mort accidentelle de son cousin. Mais grâce aux centaines de milliers d’actions de soutien menées en sa faveur, sa

    condamnation à mort a été annulée en juillet 2020.

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    #JDIWI ? C’est une campagne pour t’aider à savoir quand tu peux avoir un rapport sexuel avec ta ou ton partenaire sans risquer le viol.

    En mars 2020, Amnesty International et SOS Viol ont publié les résultats d’un sondage, réalisé en Belgique. Ces résultats font froid dans le dos tant il montre que les stéréotypes sur le viol et le consentement sexuel sont encore fortement présents dans l’opinion, notamment chez les jeunes. Par exemple, un tiers des jeunes interrogés pensent que si on ne dit pas explicitement non, ce n’est pas un viol. Pourtant, dans de nombreuses circonstances, le non n’est pas forcément explicite et cela ne signifie pas pour autant que la personne concernée est d’accord pour avoir un rapport sexuel.

    #JDIWI, ce sont 10 règles simples qui s’appliquent à tout le monde et partout, que l’on soit en couple ou pas. Respecter ces

    règles, c’est s’assurer de ne pas commettre l’irréparable : un viol. Tu le sais, le viol est un crime puni par la loi, passible de prison. Mais surtout, il a des conséquences extrêmement traumatisantes sur les victimes, qui peuvent en souffrir toute leur vie. Une fois suffit. Une fois de trop.

    Alors, aide-nous, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2021, à sensibiliser un maximum de jeunes dans ton école et via les réseaux sociaux au #JDIWI. On met à ta disposition, pour cette action, des affiches, des autocollants, des badges, des tattoos, des quiz, mais aussi des vidéos de GuiHome vous détend et Abdel en vrai et des fiches pédagogiques pour toi et tes enseignants.

    Ces actions peuvent être menées autour du 8 mars, mais également avant ou après cette date. Et pour accompagner ou prolonger cette action, tu peux également réserver et accueillir dans ton école l’exposition Que portais-tu ce jour-là ? (cf. page 8) qui permet de lutter contre la culture du viol.

    POUR EN SAVOIR PLUS ET COMMANDER LE MATÉRIEL POUR AGIR www.amnesty.be/actionjdiwiecoles

    8 MARS 2021 : JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES : #JDIWI !

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    Regroupant des jeunes du secondaire d’une même école, mais de classes différentes, un groupe-école Amnesty se compose d’élèves qui souhaitent agir en faveur du respect des droits humains et qui participent à des activités régulières en vue de se faire le relais d’Amnesty dans l’école.

    L’OBJECTIF C’EST QUOI AU JUSTE ? L’objectif est d’informer et de sensibiliser les élèves du groupe, mais aussi les autres élèves de l’école sur les droits humains, les violations de certains de ces droits et de les faire agir pour défendre et soutenir certaines personnes dont les droits humains sont bafoués. Pour cela, on met à la disposition du groupe du matériel pour agir, mais on compte sur la créativité et l’imagination des membres du groupe pour réaliser des actions qui font parler d’elles et donnent envie d’agir. Et bien sûr, un grand nombre d’actions peuvent également être menées en ligne sur les réseaux sociaux. Malgré la situation sanitaire, il est donc toujours possible de se mobiliser à distance ou en respectant les mesures de protection nécessaires

    CONCRÈTEMENT, LE GROUPE-ÉCOLE S’ENGAGE À QUOI ? On demande au groupe de payer une cotisation annuelle par année scolaire de 25 euros et de s’engager à participer à au moins deux grandes actions proposées par notre programme jeunesse Nous vous proposons notamment de participer à notre campagne bougies, à

    la semaine de mobilisation « Pas d’accord j’assume » (Padaja), au marathon des lettres « Écrire pour les droits », ou encore à la journée Oxfamnesty. Le groupe peut s’organiser comme il veut pour discuter des actions qu’il souhaite mener (se réunir une fois par semaine ou une fois par mois ou bien à un autre rythme encore).

    INTÉRESSÉS ? Pour en savoir plus, consultez notre site internet www.amnesty-jeunes.be et pour créer un groupe-école, complétez notre formulaire en ligne : www.amnesty.be/groupeecole

    DÉJÀ DANS UN GROUPE-ÉCOLE ? APPORTEZ-NOUS VOS TÉMOIGNAGES ! PARTAGEZ VOS PHOTOS ET VOS VIDÉOS ! N’hésitez pas à partager avec nous les actions que vous menez pour défendre et promouvoir les droits humains dans votre école : en quelques lignes, à travers des photos ou des vidéos : tout nous intéresse, ne les gardez pas pour vous !

    Si vous créez une page Facebook ou un compte Instagram pour votre groupe, n’oubliez pas de nous le dire pour que l’on partage vos posts.

    Et pourquoi ne pas réaliser aussi de courtes vidéos ou de brefs articles pour parler de vous, de votre engagement et de votre groupe ? Notre site internet est pour vous ! Aidez-nous à le rendre plus vivant.

    POUR TOUT PARTAGE D’INFOS, DE PHOTOS DE VIDÉOS OU D’ARTICLES : [email protected] ou via Instagram @amnestygroupesjeunes

    LES GROUPES-ÉCOLES AMNESTYDEVENEZ LES PORTE-PAROLES D’AMNESTY AU SEIN DE VOTRE ÉCOLE

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    Vous êtes sensibles aux injustices et vous avez envie de vous informer sur les droits humains et sur l’actualité ? Vous souhaitez passer à l’action, faire entendre votre voix et sensibiliser un maximum de jeunes à cette thématique ? Alors les groupes-écoles Amnesty sont faits pour vous !

    RENCONTRE VIRTUELLE LE 10 FÉVRIER 2021 POUR TOUS LES MEMBRES DES GROUPES-ÉCOLES

    Année exceptionnelle : rencontre exceptionnelle ! La traditionnelle Journée Oxfamnesty ne pourra pas avoir lieu cette année en raison du contexte sanitaire. Une rencontre virtuelle sera cependant organisée à la place, pour tous les groupes-écoles Amnesty. Cela se passera en ligne le mercredi 10 février après-midi.

    Au programme : des temps de partage entre les groupes et des moments de conférences et débats avec des intervenants extérieurs ou des « témoins » (défenseurs des droits humains ou personnes en danger soutenues par Amnesty). Un événement à ne pas manquer. Alors, si tu es membre d’un groupe-école Amnesty, bloque la date du 10 février après-midi.

  • KIT D’ACTION • P. 6

    DES ANIMATIONS DANS VOTRE ÉCOLE ? C’EST POSSIBLE ! MÊME À DISTANCE !

    Vous voulez faire découvrir les droits humains et Amnesty International à vos élèves ou aux membres de votre mouvement de jeunesse ? Rien de plus simple : nous vous proposons des animations gratuites dans votre classe ou votre groupe de jeunes !• Une animation d’introduction aux

    droits humains et au travail d’Amnesty International composée de plusieurs étapes : utilisation d’un photo-langage et d’un quiz pour découvrir les droits humains, présentation de cas et de témoignages d’individus en danger dont les droits humains sont bafoués pour prendre conscience de la réalité des violations des droits humains, présentation des moyens d’action d’Amnesty pour agir concrètement à nos côtés.

    • Une animation visant à déconstruire les préjugés sur la migration composée de plusieurs étapes : introduction générale à la thématique de la migration, témoignage de réfugiés (vidéo), débat mouvant sur quelques préjugés sur la migration et présentation des moyens d’action d’Amnesty pour agir concrètement à nos côtés sur cette thématique. Cette animation est cependant envisagée comme une animation complémentaire et subsidiaire à notre animation d’introduction aux droits humains.

    D’autres animations sur les droits de l’enfant, les droits sexuels et reproductifs et le genre peuvent également être proposées, mais de manière plus limitée. Nos animations sont destinées aux jeunes de 10 à 12 ans pour le primaire, et de 12 à 18 ans pour le secondaire. Ces animations durent 1 h 40 et sont assurées par des animateurs bénévoles d’Amnesty International.

    Nous avons également créé une nouvelle animation numérique pour continuer à éduquer et sensibiliser les jeunes aux droits humains si le contexte sanitaire ne permet pas d’accueillir physiquement des animateurs dans les classes. Il s’agit d’une animation de 50 minutes au cours de laquelle sont projetées plusieurs vidéos présentant l’histoire d’individus en danger soutenus par Amnesty, accompagnées de temps de débats, de quiz et de présentation de propositions d’actions.

    POUR RÉSERVER UNE ANIMATION D’INTRODUCTION AUX DROITS HUMAINS ET AU TRAVAIL D’AMNESTYwww.amnesty.be/animationecole

    POUR RÉSERVER UNE ANIMATION VISANT À DÉCONSTRUIRE LES PRÉJUGÉS SUR LA MIGRATIONwww.amnesty.be/animationmigration

    POUR RÉSERVER UNE ANIMATION NUMÉRIQUE SUR LES DROITS HUMAINSwww.amnesty.be/animationnumérique

    POUR PLUS D’INFORMATIONS Contactez notre programme jeunesse par téléphone au 02 543 79 09 ou par mail : [email protected]

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    Retrouvez toutes les autres bonnes nouvelles sur notre site www.amnesty-jeunes.be en cliquant sur « Informe toi » puis sur « Bonnes nouvelles ». Vous pouvez également commander un panel de plusieurs fiches présentant quelques bonnes nouvelles sur : www.amnesty.be/inscriptions

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    Tran Thi Nga est une défenseure des droits humains bien connue au Vietnam, militant pour les droits des travailleurs migrants ainsi que la protection de l’environnement. En

    raison de ses activités, elle a été harcelée, intimidée, agressée, et condamnée à 9 ans d’emprisonnement en 2017 pour avoir participé à des manifestations écologistes pacifiques. Amnesty International a organisé des campagnes de lettres en 2017 et 2018 afin d’exiger sa libération. Les autorités ont fini par céder à la pression, en lui proposant la liberté en échange de son exil. Elle vit à présent aux États-Unis depuis février 2020 avec son compagnon et ses deux fils.

    2 CÉDRIC HERROU FRANCE Cédric Herrou est un agriculteur français qui a été accusé d’« aide à l’entrée, à la circulation et au séjour d’étrangers en France » uniquement pour avoir aidé et hébergé des

    personnes demandeuses d’asile. Amnesty International l’a soutenu au cours de son procès. Le 13 mai 2020, la Cour d’appel de Lyon a finalement prononcé l’abandon des poursuites à son encontre, montrant que la solidarité n’est pas un délit.

    3 EVELYN HERNÁNDEZ SALVADOR En 2015 au Salvador, Evelyn Hernàndez, alors adolescente, a accouché dans des toilettes d’un bébé mort-né. Elle a ensuite été accusée d’avoir tué son enfant, alors qu’elle

    avait simplement fait une fausse couche. En juillet 2017, elle a été condamnée à 30 ans de prison. Cette décision a été annulée par la Cour suprême, puis renvoyée à la Cour d’appel, où le Parquet réclamait cette fois 40 ans de prison. En février 2020, Amnesty a lancé une pétition pour qu’Evelyn soit innocentée, et le 8 juin 2020, la Cour d’appel a reconnu son innocence.

    4 NABEEL RAJAB BAHREÏN Nabeel Rajab est un défenseur des droits humains à Bahreïn, emprisonné depuis 2016 en raison de commentaires publiés sur son compte Twitter

    au sujet du conflit armé au Yémen. Il avait été condamné pour « diffusion de fausses rumeurs en temps de guerre », « outrage aux autorités publiques », et « outrage à un pays étranger ». En juin 2018, après la confirmation de sa condamnation en appel, Amnesty International a organisé une campagne de lettres pour réclamer sa libération. Le 9 juin 2020, il a été libéré.

    5 LI QIAOCHU CHINELi Qiaochu, activiste défenseure des droits des femmes et des travailleurs en Chine, a été emprisonnée en mars 2020 pour avoir participé à des activités

    militantes contre les violences liées au genre, et en raison de la participation de son partenaire à une rencontre informelle d’avocats et de militants en décembre 2019. Suite à la pétition d’Amnesty International lancée en sa faveur, elle a été libérée le 19 juin 2020, après 4 mois d’enfermement.

    6 MAGAI MATOP NGONG SOUDAN DU SUDReconnu coupable du meurtre de son cousin lorsqu’il avait 15 ans, Magai Diop Ngong a été condamné à mort par pendaison en novembre 2017, sans avoir le droit de consulter un avocat.

    Il s’est défendu seul, en rappelant son âge au moment des faits, et le caractère accidentel du décès. En 2019 et 2020, Amnesty International s’est mobilisée en sa faveur dans le cadre de son marathon de lettres pour demander à la justice soudanaise d’annuler sa condamnation. Le 14 avril 2020, la Cour d’appel du Soudan a décidé d’annuler la condamnation parce qu’il était mineur au moment des faits. Il a pu quitter le quartier des condamnés à mort le 29 juillet 2020.

    7 MAURY CARRERO ET NICMER EVANS VENEZUELA

    Maury Carrero a été arrêtée arbitrairement en avril 2020 au Venezuela, officiellement pour « dissimulation d’armes à feu » et « association en vue de commettre des infractions », officieusement pour ses liens avec un opposant du président Nicolàs Maduro. Nicmer Evans, politologue, a, quant à lui, été emprisonné pour avoir publié sur les

    réseaux sociaux des messages contestant la politique de Nicolàs Maduro. Amnesty International a organisé une campagne de lettres à leur sujet, et ils ont été libérés sans condition le 2 septembre 2020.

    8 NARGES MOHAMMADI IRAN Narges Mohammadi est une défenseure des droits humains iranienne, engagée dans la lutte contre la peine de mort et vice-présidente du Centre pour les

    défenseurs des droits humains en Iran, fermé en 2008 par les autorités. En 2016, elle a été condamnée à 16 ans de prison en raison de ses activités. Elle souffrait de graves problèmes de santé, pour lesquels aucun soin ne pouvait lui être prodigué en prison. Une pétition a été lancée par Amnesty International, et le 8 octobre 2020, Narges Mohammadi a été libérée de prison.

  • Pour sensibiliser les élèves de votre école à la défense des droits humains en général et/ou à la défense des droits des migrants et des réfugiés ou des droits des femmes en particulier, nous mettons à votre disposition quatre expositions gratuites que vous pouvez accueillir dans les murs de votre école.Des dossiers pédagogiques à destination des enseignants du primaire et du secondaire proposent des activités à réaliser lors de la visite de chacune de ces expositions. Si vous décidez d’accueillir l’une de ces expositions dans les murs de votre école, vous pouvez notamment organiser des visites interactives assurées par les élèves eux-mêmes. Pensez-y, car ce sont de belles expériences à la fois pour les élèves qui assurent les visites, mais aussi pour les autres élèves, parents ou enseignants visiteurs !Chacune de ces expositions donne aux jeunes l’occasion d’apprécier le rôle et le pouvoir du dessin de presse, de la photographie ou du témoignage dans la mise en valeur de situations de violation ou protection des droits humains ; de distinguer les droits inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et les expliquer à travers des exemples concrets ; et de reconnaître qu’il est possible de s’engager personnellement pour faire changer certaines situations de violation des droits humains.

    EXPOSITION 10 DESSINS POUR LES DROITS HUMAINS

    L’exposition 10 dessins pour les droits humains est née d’une collaboration entre Amnesty International et Cartooning for Peace, un réseau international de dessinateurs de presse. Composée de 10 dessins de presse légendés, réalisés par des dessinateurs de presse de 10 pays différents, cette exposition aborde différentes thématiques : de la liberté d’expression aux droits des enfants en passant par

    la peine de mort, la migration, les droits des personnes LGBTI ou les droits des femmes.

    POUR EN SAVOIR PLUS : www.amnesty.be/expocartooning

    EXPOSITION #JESUISHUMAINComposée de 67 photographies légendées (accompagnées de textes de témoignages de migrants) prises par quatre photoreporters belges membres du Collectif Huma qui se sont associés à Amnesty International pour documenter la faculté de résilience des personnes contraintes de fuir les violences et les persécutions, et de partir chercher une protection, ailleurs, l’exposition # JeSuisHumain permet de découvrir les

    différents parcours migratoires de personnes, et notamment de jeunes, fuyant les conflits et les persécutions, à travers les regards croisés de photoreporters belges.

    POUR EN SAVOIR PLUS : www.amnesty.be/jesuishumainecoles

    EXPOSITION QUE PORTAIS-TU CE JOUR-LÀ ?L’exposition Que portais-tu ce jour-là ? a été créée suite à la publication d’un poème de Mary Simmerling. Elle y relate la nuit où elle a été victime d’un viol, et toutes les questions qui ont suivi cet

    événement traumatisant, dont Que portais-tu ce jour-là ?, une question trop souvent posée aux victimes de viol et de violence sexuelle. En se fondant sur des témoignages réels et forts et une scénographie simple, cette exposition vise à lutter contre la culture du viol et des violences sexuelles.

    Composée d’un poème, de vêtements et de témoignages de victimes de viol sur la tenue qu’elles portaient le jour où elles ont été violées, cette exposition peut être prêtée aux écoles dans sa version complète avec les vêtements fournis ou bien dans sa version partielle (sans les vêtements qui peuvent alors être récoltés et sélectionnés par les élèves).

    POUR EN SAVOIR PLUS : www.amnesty.be/queportaistuecoles

    EXPOSITION DROITS DANS LES YEUXComposée de 50 clichés, dont 45 de grands noms de photographes de presse belges, témoins privilégiés des violations des droits humains aux quatre coins du monde, mais aussi de leur défense, et de cinq autres clichés de jeunes lauréats de notre concours photo, l’exposition Droits dans les yeux permet d’approfondir les différentes thématiques liées aux droits humains.

    POUR EN SAVOIR PLUS : www.amnesty.be/ddyecoles

    QUATRE EXPOSITIONS À ACCUEILLIR DANS VOTRE ÉCOLE

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    AMNESTY INTERNATIONAL BELGIQUE FRANCOPHONEProgramme Jeunesse169 Chaussée de Wavre1050 BruxellesTél. : 02 543 79 [email protected]

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