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Je dédie ce diapo-rama à Philippe, sans qui je n’aurais sans doute jamais découvert ce joyau…

Je dédie ce diapo- rama à Philippe, sans qui je naurais sans doute jamais découvert ce joyau…

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Un de mes correspondants cana-diens m’avait parlé, à plusieurs reprises, de la basilique de Notre-Dame de l’Epine, me conseillant d’y aller faire une visite.

Nous passions dans la région, et décidons de faire un détour pour voir de quoi il s’agissait, car il nous avait vraiment "mis l’eau à la bouche".

Et bien, croyez-moi, nous n’avons pas été déçues !

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De loin, deux flèches en dentelle de pierre nous saluent.

Et arrivées au pied de la basilique, je dois vous avouer que nous avions le souffle coupé !

Tant de beauté, un tel travail, une telle finesse, une telle harmonie…

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Mais à mon avis, une certaine malice aussi dans ces gargouilles toutes différentes…

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Ce sculpteur malicieux avait-il un compte à régler avec quelque moine ???

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Ces gargouilles sont une des célébrités de l’Epine.

Dans la symbolique du Moyen-âge, certaines figuraient les vices, d’autres des gens de l’époque dans leurs habitudes de vie.

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Vous venez de voir un crocodile, dont la représentation n’est pas trop mauvaise, vu la date à laquelle il a été sculpté ! Ici, l’imaginaire des artistes s’est débridé !!!

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Au milieu de la Champagne, sur un plateau qui domine la Vesla, Notre-Dame de l’Epine, chef d’œuvre de l’art gothique flamboyant, se découvre de loin et étonne les voyageurs. Je ne crois pas possible de résister à son appel !

Elle eut nombre de visiteurs célèbres : la plupart de nos rois, Napoléon, Victor Hugo, Mgr Roncalli (le futur Jean XXIII) entre autres s’y sont rendus.

Vers l’an 1200, il existait déjà un culte marial et une humble chapelle dédiée à Saint Jean-Baptiste.

La découverte par des bergers d’une statue de la Vierge dans un buisson de ronces serait à l’origine de la construction qui débutera en 1406 en pleine guerre de Cent ans, et se terminera en 1527.

L’église sera élevée au rang de basilique en 1914.

Cette façade, finement sculptée, est nettement flamboyante et con-traste avec la sobriété de l’intérieur, (nef et transept) typique de la facture architecturale des XIIè et XIVè siècles.

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Entrez avec nous : encore une dentelle de pierre, un jubé, sépare le chœur de la nef. Il est dominé par une "poutre" de gloire, du XVI° siècle, avec un monumental Christ en croix, entouré de Marie et de Saint Jean.

Pour les "techniciens cons-tructeurs", je préciserai que le matériau fort employé à l’inté-rieur est la pierre blanche et blonde de Savonnières en Per-thois, et le matériau faible, employé dans les arcatures et les voûtes, est la craie de Champagne, que les bâtis-seurs ont trouvée sur place.

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Ce plan vous aidera à comprendre ce que les photos ne peuvent dire.

La nef ((A) a six travées et trois niveaux d’élévation : grandes arcades, triforium aveugle (galerie de circulation) et fenê-tres hautes.

Les vitraux, immenses, colorés, laissent largement entrer la lumière, et le soleil anime des jeux d’ombre sur les murs ou les sculptures, ajoutant au charme de l’ensemble.

Il ne subsiste que quelques fragments des vitraux primitifs. Tous les autres sont des XIX° et XX° siècles.

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La Nativité Présentation de Jésus au Temple

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Naissance de Jean-Baptiste

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LA STATUE DE NOTRE-DAME DE L’EPINE

Cette statue est le cœur du pèlerinage au long des siècles.

La tradition nous rapporte que le 24 mars (1400 ?) veille de la fête de l’Annonciation, deux bergers gardaient leurs troupeaux sur les flancs de la colline où s’élevait l’ancienne église. Tout à coup d’un buisson sortir une lumière, douce d’abord, qui devint de plus en plus éclatante. Les bergers approchèrent et découvrirent au milieu du buisson une statue de la Vierge Marie tenant dans ses bras l’Enfant Jésus.

La lumière continua de briller la nuit et le jour suivant.

De nombreuses personnes accoururent : l’évêque, le clergé, les fidèles. La statue fut transportée à l’église.

Le bruit de cette découverte se répandit, et les foules affluèrent en pèlerinage à Notre-Dame de l’Epine.

Leur foi fut récompensée par des miracles, et les dons ne tardèrent pas à permettre l’édification de l’église.

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Ci-contre, la "Vierge à l’Epine", une réplique de la statue de la Vierge à l’Enfant (XIV°) que viennent honorer les pèlerins.

Sur la diapositive suivante, la pho-to du jubé vous permet de voir où se positionne cette statue et son dais, sous la voute de droite du jubé.

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Un vrai orgue se découvre lorsqu’on ouvre ce beau meuble.

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Sous la tribune de l’orgue, (C) vous n’en croyez pas vos yeux ! Un puits, un vrai puits, Messieurs-dames !

Il avait été creusé (26 m) pour la construction de l’église, et a été laissé pendant des siècles à la dispo-sition des habitants du village, des pèlerins et des chevaux.

La légende lui prête des propriétés de fécondité…

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A gauche dans le transept Nord (C) les grandes orgues du XVI° siècle.

Sur leur tribune, 8 apôtres en-tourent sept divinités païennes associant ainsi le profane et le sacré.

Ainsi, Apollon teint le soleil (dimanche) Diane tient la lune (lundi) etc.

L’instrument a été reconstruit en 1982, dans l’attente d’une restitution à neuf dans l’esprit de la Renaissance.

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Dans l’allée qui contourne l’abside (ou déambulatoire) en E2, chapelle de la mise au tombeau.Cette œuvre remarquable de 1550 est venue du Couvent des Cordeliers de Chalons en Champagne en 1791.

En reconnaissez-vous ? Moi, j’y ai renoncé !

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En E6, une chapelle déjà sombre, où il était difficile de photographier.

Je vous mets pourtant cette photo de Saint Jacques de Compostelle, (statue du XV° siècle) car Notre-Dame de l’Epine est traditionnellement sur le chemin des Jacquaires se rendant en pèlerinage à Compostelle.

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En F, sur le mur du chœur, à gauche, une curieuse petite construction de style flamboyant, appelée Tabernacle Reliquaire.

Tabernacle, car on y conservait les hosties consacrées. Une trappe permettait d’avoir accès à ce Tabernacle directement depuis le chœur.

Reliquaire, car le petit coffre renfermait des reliques.

Sur le mur, une fresque ! Marie, entourée des symboles bibliques attestant sa virginité, ancêtres des Litanies de la Sainte Vierge.

Un petit escalier permettait aux fidèles de venir honorer les reliques et l’image de Marie.

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Jeux d’arcades et de lumière

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La journée s’avance. Déjà derrière la verrière se profilent en silhouette les ombres des clochetons extérieurs et des gargouilles.

Il faut se résigner à quitter ce lieu de paix et de beauté…

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Malgré les vitraux, la pé-nombre commence à emplir de mystère les impressionnantes enfilades de voûtes et d’arca-des…Au revoir, Notre-Dame de l’Epine.

Au revoir, notre Maman Marie !

Je reviendrai sûrement dans cette belle basilique, une de tes nombreuses demeures parmi tes enfants des hommes…

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Photos : Yvonne

Texte : Jacky

Documentation puisée dans la plaquette éditée par l’Association des Amis de Notre Dame de l’Epine

Musique : Magnificat, de Charles Gounod

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la [email protected]://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/