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...«Je porte dans mon cœur une grande tristesse qui doit de temps à autre s'exprimer dans un son»... Franz Liszt

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...« Je porte dans mon cœur une grande tristesse qui doit de temps à autre s'exprimer dans un son»...

Franz Liszt

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Le concert-lecture "Liszt une âme sublime" a été imaginé par le Trio Quintes et Sens en collaboration avec la comédienne Karine Vuillermoz, en 2011, à l’occasion du bicentenaire de la naissance du compositeur. Ce spectacle en lettres et en notes fait entrer en résonance les trios du célèbre musicien hongrois et des extraits de sa riche correspondance. Conjuguant les mots aux sons, les artistes vous proposent de redécouvrir une personnalité singulière et flamboyante, aux multiples facettes : le pianiste virtuose, improvisateur hors-pair, dont le génie a suscité l'admiration dans toute l'Europe du XIXème siècle; le compositeur brillant, profondément marqué par les influences tziganes de sa terre natale, la Hongrie; et l'être humain passionné, à l'enthousiasme généreux qui s'est engagé corps et âme dans la vie culturelle de son époque. PROGRAMME Textes de Franz Liszt, extraits de sa correspondance Trios de Franz Liszt pour violon, violoncelle et piano :

• « Orphée » • « Le carnaval de Pest » • « Tristia »

C DISTRIBUTION

Trio Quintes et Sens Violon : Nadège Gruffat-Poulain

Violoncelle : Delphine Lebaud Piano : Vinca Bonnaud

Comédienne : Karine Vuillermoz

Regard extérieur : Emilie Martin FICHE TECHNIQUE MINIMUM Noir salle préférable / Scène : 6 mètres x 5 mètres Installation : 2h (après pré-implantation des lumières) Plan de feux sur demande (différentes possibilités suivant les lieux) Pour les salles de spectacle : régisseur lumières du lieu nécessaire Sonorisation : spectacle acoustique Un piano ½ queue (1/4 de queue accepté) accordé Deux banquettes de piano, une chaise sans accoudoirs DUREE DU SPECTACLE : 50 min (textes et musique s’enchaînent sans interruption Spectacle à partir de 11 ans (collège et lycée pour les séances scolaires)

pour 08.02.2013 LOGO LOGO PISTE 2QUINTES ET SENS

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PROGRAMME DETAILLE

OEUVRES de Franz LISZT (1811-1886) « Orphée » (1854/1884) « Orphée » est le quatrième des douze poèmes symphoniques écrits par Liszt à Weimar, créé comme prélude et épilogue orchestral à l’opéra de Glück, « Orphée et Eurydice », qu’il dirigea au Théâtre de la Cour de Weimar le 16 février 1854 - quelques années avant sa reprise à Paris dans la version révisée par Berlioz. Liszt lui-même a précisé dans la préface d’Orphée, que l’inspiration lui en était venue au cours des répétitions de l’opéra. Il avait été frappé par le « point de vue, touchant au sublime dans sa simplicité, dont ce grand maître a envisagé son sujet ». La version pour trio est de Camille Saint-Saëns, qui la créa à Paris en janvier 1885. « Le Carnaval de Pest » rhapsodie hongroise n° 9 en mi bémol majeur (1847) (S244/9) « Le Carnaval de Pest » paraît d‘abord parmi un ensemble de vingt-deux rhapsodies hongroises en 1846 (S242), puis à peine remanié, dans le recueil définitif des Rhapsodies Hongroises (1847-53). Il en existe aussi une version pour piano à quatre mains, et une version pour trio, de la main de Liszt. « Tristia, la Vallée d’Obermann » (1855, révision 1864) « La Vallée d’Obermann » est la première pièce du premier Recueil des « Années de pèlerinage » (la Suisse). Liszt y reprend une pièce composée au cours de ses voyages en Suisse avec Marie d’Agoult en 1835 et publiée en 1842 dans « l’Album du voyageur », et deux autres pièces, « Eglogue » et « Orage » (1855). Elle est inspirée du roman de Senancour (1804), et d’une ode de Byron, « le Pèlerinage de Childe Harold », que Liszt cite dans la préface : « Tout ce qu’un cœur mortel peut contenir de besoins et d’ennuis profonds, j’ai tout senti, tout éprouvé dans cette nuit mémorable.[…] »« Que veux-je ? Que suis-je ? Que demander à la nature ? Toute forme est invisible, toute fin trompeuse ». C’est Liszt lui-même qui fit une transcription de cette œuvre pour trio, sous le nom de « Tristia, la Vallée d’Obermann ». TEXTES de Franz LISZT Tous les textes lus sont de la main de Franz Liszt : extraits de ses foisonnantes correspondances, et autres écrits qui témoignent de la vie extraordinaire de cet homme de génie. Passionné par son temps, au gré de moyens de transports en perpétuelle évolution, il a traversé le XIXème siècle, foulant en tous sens le continent européen, pour interpréter la musique, défendre ses convictions et honorer ses amitiés. SOURCES : "La vie selon Franz Liszt" de Roland de Candé, éditions Seuil "Correspondance Franz Liszt - Marie d'Agoult" présentée et annotée par Serge Gut et Jacqueline Bellas, éditions Fayard

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REPERES BIOGRAPHIQUES

FRANZ LISZT : REPERES BIOGRAPHIQUES EN LIEN AVEC LE SPECTACLE 1811 : Naissance de Franz Liszt à quelques kilomètres de la frontière hongroise. 1822-27 : L’enfant prodige. Après l’avoir initié lui-même au piano, son père Adam Liszt lui fait suivre à Vienne les cours du pianiste Czerny et les cours de composition de Salieri. Après une série de concerts triomphaux en Allemagne et en Angleterre, sa famille s’installe à Paris en 1923 pour parfaire son éducation musicale. Mais Cherubini lui refuse l’entrée au conservatoire du fait de son statut d’étranger. Le jeune Liszt multiplie les concerts dans toute l’Europe. 1827 : Paris. Liszt habite rue Montholon, en face de la première église St-Vincent de Paul. Il fréquente les mêmes salons qu’ Hector Berlioz, George Sand, Alfred de Musset, Honoré de Balzac, Frédéric Chopin, Niccolo Paganini et Eugène Delacroix. Premier grand amour déçu avec Caroline de Saint-Cricq. Franz renonce à entrer dans les ordres. 1833-1844 : Liaison illégitime avec la comtesse Marie d’Agoult, qui lui donne trois enfants, dont Cosima, qui deviendra la femme de Richard Wagner. Tournées dans toute l’Europe : il est adulé. 1848-61 : Weimar. Liszt rencontre à Kiev la princesse Carolyne Sayn-Wittgenstein, et s’installe avec elle à Weimar, où il est nommé maître de chapelle. Il prend la décision de ne plus se produire en public, et se consacre à la composition (œuvres symphoniques, sonate en si mineur…) et à la direction d’orchestre. Il fait connaître les œuvres de Gluck, Berlioz, St-Saëns et Wagner. 1861 : Rome. Ne pouvant épouser Carolyne, il se retire à Rome, et entre dans les ordres mineurs en 1865. A partir de 1869, l’abbé Liszt se partage entre Rome, Budapest et Weimar. Il compose et enseigne. Il meurt à Bayreuth le 31 juillet 1886.

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PISTES PEDAGOGIQUES

POSSIBLES 1. PIANO, VIOLON, VIOLONCELLE : trois instruments à cordes ! 1.1 Le piano, instrument polyphonique à cordes frappées Description du piano, Evolution de la facture instrumentale à travers l’histoire, rôle de Liszt dans cette évolution 1.2 Violon et violoncelle, instruments à cordes frottées L’aigu, le grave, la lutherie, notions d’organologie 2. FRANZ LISZT, UN ROMANTIQUE EUROPEEN Repères biographiques L’abbé Liszt , le musicien mystique Liszt à travers l’Europe du XIXème siècle (Budapest, Paris, Weimar, Rome) Evolution du rôle de l’interprète à travers l’histoire de la musique 3. LE ROMANTISME Le romantisme en musique (1800-1890 : de Beethoven à Wagner) Le romantisme dans la littérature française : lien avec Alfred de Musset, George Sand, Honoré de Balzac, Victor Hugo

Le romantisme en peinture : lien avec Eugène Delacroix Analyse du tableau « Franz Liszt au piano » peint en 1840 par Joseph Danhauser : le peintre imagine de représenter Liszt jouant devant la statue de Beethoven, entouré de Victor Hugo, Alexandre Dumas, George Sand, Niccolo Paganini, Gioacchino Rossini, Marie d’Agoult. Ce tableau riche en symboles offre une vision idéale du romantisme, dans laquelle musiciens et écrivains entrent dans une communion créée par la musique de Beethoven.

4. LA CORRESPONDANCE L’importance de la correspondance au XIXème siècle Lien avec les romans épistolaires Lecture de lettres de Franz Liszt 5. LA TRANSCRIPTION La transcription en musique, l’importance de la transcription et de l’arrangement dans l’œuvre de Liszt. Dans le programme du spectacle : étude comparative du poème symphonique « Orphée » et de sa transcription pour trio par Camille Saint-Saëns, étude comparative de « La vallée d’Obermann » pour piano et de sa transcription « Tristia, la vallée d’Obermann » par Liszt lui-même

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BIOGRAPHIES

Le Trio Quintes et Sens est né en 2010 de la rencontre de trois musiciennes passionnées de musique de chambre, Nadège Gruffat-Poulain, violoniste, Delphine Lebaud, violoncelliste, et Vinca Bonnaud, pianiste. Ensemble, elles ont à cœur d’explorer d’autres univers artistiques afin d’élargir le cadre du concert classique. « Il nous est rapidement apparu qu’être musicien au XXIème siècle, c’est non seulement transmettre et partager les œuvres du grand répertoire d’hier et d’aujourd’hui, mais également s’ouvrir à d’autres horizons artistiques, placer la musique à la croisée des sens. Nous avons donc choisi de faire entrer nos cordes en résonance avec ces différentes sensibilités qui composent l’art. Au fil des rencontres, nous prenons plaisir à tisser des liens entre musique, littérature, photographie, vidéo, art de la marionnette, danse… »

Trio Quintes et Sens

Ainsi, quatre spectacles ont vu le jour depuis 2011 :

• « Liszt une âme sublime », spectacle littéraire et musical créé en collaboration avec la

comédienne Karine Vuillermoz, fait entrer en résonance les trios du célèbre compositeur hongrois et des extraits de sa riche correspondance.

• Communion entre la musique et l'image, « D'ombres et de lumières » a été imaginé avec le photographe Pierre Desvignes, sur des pages musicales du XXème siècle.

• « Pulcinella », ballet de cordes et de fils pour marionnettes et trio violon, violoncelle, piano, sur la musique d'Igor Stravinsky et les poèmes de Lydie Coste.

• « L’envol… », spectacle musiqu’origamique, tour du monde musical et poétique mis en scène par Karine Vuillermoz, créé à Bruxelles en avril 2017.

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C’est dans ce même esprit créatif que le Trio Quintes et Sens souhaite collaborer avec des compositeurs actuels, en suscitant notamment l’écriture d’œuvres nouvelles. Ainsi, en 2014, Luca Antignani écrit son « Trio del sogno e del gabbiano » à l’attention du Trio Quintes et Sens, qui en effectue la création mondiale le 25 novembre 2014 en présence du compositeur, lors du festival Sons d’Automne. Depuis sa création en 2010, le Trio Quintes et Sens s’est produit dans différents festivals : « Les moments musicaux » au théâtre des Copiaus de Chagny (Bourgogne), les « Heures musicales de Saint-Vincent de Paul » à Paris, les « Mercredi de la sirène » au théâtre de Bourg-en-Bresse, lors du festival Sons d’Automne consacré à la musique contemporaine, à l’atelier Marcel Hastir à Bruxelles, à l’auditorium Cochereau de Saint-Etienne, à Annecy, Talloires, dans le cadre de l’Université pour tous à Yssingeaux… Désireuses de partager leur art avec les personnes ne pouvant se déplacer dans les salles de concert, les trois musiciennes créent en 2015 l’Association Trio Quintes et Sens (loi 1901), dont l’objet est de mener des actions de sensibilisation artistique et des interventions pédagogiques vers tous les types de public, y compris les publics empêchés. Une nouvelle aventure commence ainsi pour le Trio Quintes et Sens.

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Nadège GRUFFAT- POULAIN, violon

Nadège n’a pas encore quatre ans lorsque ses parents l’emmènent écouter un concert donné par des petits violonistes de l’Ecole Suzuki. C’est le début d’une grande aventure! Quelques semaines plus tard, les premiers pizz résonnent dans l’appartement familial. A dix ans, Nadège joue son premier concerto en soliste accompagnée par un orchestre. Quatre ans plus tard, elle obtient les médailles d’or de violon et de musique de chambre au Conservatoire de Saint-Etienne, avant de s’envoler pour la région parisienne.

Elle poursuit ses études musicales au CNR de Boulogne-Billancourt auprès de Jacques Ghestem et Danièle Bellick, puis entre au CNSMD de Paris où elle étudie auprès de Régis Pasquier, David Lefèvre (violon), Itamar Golan, David Walter et Maurice Bourgue (musique de chambre).

Son parcours musical est couronné par le Diplôme de Formation Supérieure de violon et musique de chambre en 2002, puis le Certificat d’Aptitude quatre ans plus tard.

Installée entre lac et montagnes depuis 2008, elle est professeur titulaire au CRR d’Annecy- Pays de Savoie.

Entre musique de chambre et répertoire symphonique, son cœur balance.

Membre du Quatuor Vinteuil pendant quatre ans, Nadège se perfectionne auprès des grands maîtres de cette formation : Sigmund Nissel et Martin Lovett (quatuor Amadeus), Valentin Erben (quatuor Alban Berg), Volker Jacobsen (quatuor Artemis), Louis Fima (quatuor Arpeggione), et les membres du Quatuor Ysaÿe. Elle joue également au sein de l’Orchestre National de l’Opéra de Paris, l’Orchestre National des Pays de la Loire, l’Orchestre des Pays de Savoie, sous la direction de chefs tels que Valery Gergiev, Kent Nagano, Myung-Whun Chung, Emmanuel Krivine, Pierre Boulez, Peter Eötvös. Elle se produit dans de nombreux festivals en France et à l’étranger : West Cork Chamber Music Festival (Irlande), Kirsten Kjaers Museum Festival (Danemark), Sainte-Thérèse (Québec), le Cœur en musique (Ardèche), rencontres musicales de Fontainebleau, festival Millesources et Dordogne, samedis musicaux de Chartres…

Si elle a suivi une formation classique, Nadège aime emprunter les chemins de traverse. Elle s’initie à l’improvisation indienne, suit des cours d’ethnomusicologie, pratique l’improvisation générative, le théâtre musical. C’est avec ses partenaires du Trio Quintes et Sens, fondé en 2010, qu’elle mène à bien son projet artistique en lançant des passerelles entre des univers artistiques variés.

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Delphine LEBAUD, violoncelle

Animée par une passion du son qu'elle sculpte du bout des doigts et à bras le corps, faisant vibrer son violoncelle avec plaisir et gourmandise, Delphine Lebaud est avant tout engagée dans une dynamique de partage et de transmission : avec ses partenaires et le public lorsqu'elle est sur scène, avec ses élèves lorsqu'elle enseigne ou encore avec les musiciens amateurs qu'elle encadre.

Après un cycle d'études complètes au CRR de Besançon d'où elle est originaire, c'est sa rencontre avec le violoncelliste Xavier Gagnepain qui va être décisive dans ses choix de carrière. Intégrer sa classe au Pôle Supérieur de Boulogne-Billancourt lui ouvre les portes d'un univers sans limite, dans la recherche et l'accomplissement de soi, dans l'exigence et le

plaisir du jeu. Outre son prix de violoncelle, elle obtient aussi celui de musique de chambre dans la classe d'Hortense Cartier-Bresson, découvrant ainsi son élément de prédilection.

Dès lors les nouvelles rencontres n'ont de cesse de nourrir sa curiosité et ses envies. Il en est ainsi des violoncellistes auprès desquels elle se perfectionne, tels Patrick Gabard, Jean Deplace et Philippe Muller, comme des personnalités qui lui permettent de s'enrichir dans divers domaines : Pierre Calmelet, en tant que chef de choeur, Zoltan Toth en musique de chambre, Martin Barnier pour le cinéma et les arts visuels (université de Lyon II) ou encore Dominique Dubreuil pour le journalisme et la critique d'art...

Titulaire du Certificat d'Aptitude de Professeur de violoncelle, elle partage son temps entre l'enseignement, en poste au CRR d'Annecy - Pays de Savoie depuis 1999 en violoncelle et musique de chambre, et la scène.

Son activité artistique, très éclectique, va de la musique baroque à la création contemporaine, en passant par le théâtre musical, l'opéra de poche ou l'improvisation. Elle se produit en France et à l'étranger, dans des salles de grande renommée (le Victoria Hall, la Grange au lac, l'Oratoire du Louvre...) comme dans des lieux atypiques (cafés, hôpitaux, Ehpad, caves à vins...) avec toujours à la clé le souci d'aller au devant des publics les plus larges possibles.

En 1997, elle fonde le duo Cavatine, avec la pianiste Emmanuelle Bouillot, formation qui s'ouvre au trio à partir de 2005 avec la violoniste Reiko Kitahama (membre du Quatuor Ravel).

En 2010, naît le trio Quintes et Sens, avec Nadège Gruffat-Poulain au violon et Vinca Bonnaud au piano, qui, outre le répertoire classique, aborde de nouveaux rivages en tissant des passerelles avec des artistes d'horizons différents pour élaborer des créations originales (avec Karine Vuillermoz, comédienne, Pierre Desvignes photographe et vidéaste, Lydie et Marie Coste, les marionnettistes du Train rouge).

Depuis 2012, elle est aussi membre de l'Ensemble Ad Libitum, qui a pour vocation d'encadrer des musiciens amateurs, et du Quintette à cordes Ad Libitum, aux côtés du bandonéoniste Jérémy

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Vannereau, spécialisé dans la musique de tango. Le succès de cette formation a donné lieu à l'enregistrement d'un disque (sortie au printemps 2017) autour du compositeur argentin Martin Palmeri, lui-même tenant la partie de piano.

En 2013, elle rejoint la chanteuse soprano Christèle Chovelon, le violoniste Jean-Michel Danet et l'accordéoniste Jean-Luc Manca pour constituer le groupe Transquartet, qui se donne pour fascinante mission de revisiter le répertoire du lied en renouant avec ses racines populaires.

Depuis 2015 elle improvise en tandem avec Ariel Avril qui slame sa poésie dans « Les sentinelles à talons », un duo féminin de choc où mots et sons joutent et s'entrelacent. Vinca BONNAUD, piano

Vinca découvre le piano grâce à son frère aîné qui débute cet instrument lorsqu'elle a sept ans. Bientôt elle s'entraîne à jouer les morceaux de son frère et entrevoit très vite une opportunité inespérée de pouvoir le dépasser ! Elle entre au Conservatoire de Nîmes où elle obtient plus tard les médailles d'or de piano, musique de chambre et formation musicale. Grande amoureuse des instruments à cordes, elle pratique également l'alto.

Elle étudie ensuite au CNSM de Lyon avec Eric Heidsieck, Carlos Roque-Alsina et Roger Muraro. Elle obtient un 1er prix de piano avec mention très bien et se perfectionne en troisième cycle.

Pendant ses études, elle est invitée à l’Académie Musicale Internationale de Villecroze et au Centre Acanthes de Villeneuve-lès-Avignon avec Claude Helffer et Pierre-Laurent Aimard. Elle participe à des classes de maîtres avec Michel Béroff, Abdel-Rahman el Bacha, Jean-Claude Pennetier.

Passionnée par le chant choral, elle a chanté dans diverses formations dont le Choeur d'Oratorio des « Solistes de Lyon-Bernard Têtu » et a travaillé sa voix avec la chanteuse et pédagogue Isabelle Eschenbrenner. Elle a également pratiqué la méthode Alexander pendant plusieurs années avec Eulalia Sagarra à Lyon dans la recherche d'une meilleure utilisation du corps dans sa pratique musicale.

Diplômée d’Etat pour l’enseignement du piano, Vinca est professeur au CRR d’Annecy – Pays de Savoie.

Tour à tour soliste, chambriste ou accompagnatrice, elle a notamment eu l'occasion de se produire aux festivals « Radio-France » de Montpellier, « Nuits musicales en Bourbonnais » à Vichy, « Sons d'automne » à Annecy, « Centre Acanthes » de Villeneuve lès Avignon. Elle a également joué le piano d'orchestre avec l'Orchestre de l'Opéra de Lyon, sous la direction du chef hongrois Ivan Fisher.

Curieuse des compositeurs de notre temps, ses concerts, plusieurs fois retransmis sur France Musique, font une large place à la musique du 20ème siècle.

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En 1999, elle enregistre avec l’ensemble « Transparences » un CD consacré au compositeur Jacques Lenot, unanimement reconnu par la presse. Récemment, elle a participé à un disque de musique française du 20ème siècle pour deux pianos avec Emmanuelle Bouillot au sein du duo Soleil-Cerise, dédicataire de plusieurs œuvres de jeunes compositeurs.

Friande d'expériences nouvelles, elle a été pendant cinq ans pianiste de spectacles pluridisciplinaires montés par la compagnie OFF de Tours : « Va donner aux poissons une idée de ce qu'est l'eau », et «Carmen, opéra de rue », joué plus de 200 fois en Europe mais aussi au Venezuela et au Canada, pour le festival « Juste pour rire ». Désireuse de prolonger ces explorations artistiques transversales en musique de chambre, elle se joint à Nadège Gruffat-Poulain et Delphine Lebaud pour fonder le Trio Quintes et Sens. En octobre 2016, à Berlin, elle a participé à la création d' « Ineru », pièce de théâtre musical.

Karine VUILLERMOZ, comédienne

Comédienne et metteur en scène, Karine se forme d'abord au théâtre classique au conservatoire, puis travaille sur le théâtre contemporain avec Eric Vigner et Joël Pommerat, dans les ateliers du cours Florent et de Pierre Debauche. Enfin elle découvre l’art du clown avec Dominique Chevalier de la Compagnie de l'essaim, un travail qui ouvre à la rencontre et à l'utilisation de tous les moyens artistiques pour toucher « l'autre ».

Après une formation en danse classique, elle gardera parallèlement à ses activités théâtrales une formation régulière en danse contemporaine avec Karin Waener, Catherine Richer, Jacky Taffannel, Alice Agrumi et Lydie Vadrot.

Karine travaille notamment avec Eric Vigner, « La maison d'Os » de R. Dubillard, puis crée sa propre compagnie au sein de laquelle elle jouera des spectacles autour de la poésie, de la littérature classique « Fontaine, Fontaine », ainsi que des spectacles jeune public « Le ballet du placard », « Sidonie, apprentie sorcière ».

C'est à partir de 2003 qu'elle peut réellement mettre en acte cette transversalité. Elle crée un atelier d'échange entre comédiens, danseurs et musiciens à Grenoble qui durera trois ans et qui donnera vie à plusieurs créations mêlant danse, musique et théâtre : autour de la poésie d'abord, « les bars d'arts », puis du théâtre absurde « Histoires de... se rencontrer ».

Actuellement enseignante au CRR des Pays de Savoie, elle continue ses actes de création et parallèlement travaille pour le cinéma, la télévision ainsi qu'avec des compagnies de la région comme « Le théâtre du tournesol » à Aix-les-Bains avec laquelle elle a récemment joué « Ah ! Annabelle » de C. Anne et « Le chaperon Uf » de J.C. Grumberg.

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REVUE DE

PRESSE

CREATION

Auditorium d’ Annecy

9/12/ 2011

Concert précédé dans la matinée d’une séance scolaire destinée à des élèves de CM1 et CM2 (150-160 enfants)

Théâtre de

Bourg-en-Bresse

4/04/ 2012

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La Tribune-Le Progrès

25/09/2014

La Tribune-Le Progrès 17/10/2015

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La Tribune-Le Progrès Octobre 2015

Atelier Marcel Hastir

Samedi 22 avril 2017 à 20 heures

“LISZT, une âme sublime” Le trio QUINTES et SENS

Nadège Gruffat-Poulain, violoniste, Delphine Lebaud, violoncelliste,Vinca Bonnaud, pianiste

Karine Vuillermoz, comédienne

Franz LISZT : Orphée ; Le Carnaval de Pest, rhapsodie hongroise n° 9 en mi bémol majeur ;

Tristia, la Vallée d’Obermann

Réservations recommandées: www.ateliermarcelhastir.eu/agenda Mail : [email protected] Participation aux frais: 12 € (6 € - de 12 ans)

Après le concert, le verre de l’amitié vous sera offert, en compagnie des artistes

Avec le soutien de la Commission communautaire française

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CONTACTS

pour 08.02.2013 LOGO LOGO PISTE 2QUINTES ET SENS

A

B

C

Po

[email protected] Téléphone : (+33) 6 22 58 12 20

Pour plus d’informations : www.trio-quintes-et-sens.fr https://fr-fr.facebook.com /trioquintestesens/