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Je tenais à remercier toutes les personnes quimultimedia.fnac.com/multimedia/editorial/pdf/9782332572714.pdf · vingts mètres carrés avec ma mère Doris, ... J’ouvris le robinet

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Je tenais à remercier toutes les personnes qui

croient en moi. Mon amie Émilie qui m’a permis de retrouver

l’inspiration perdue. Delphine qui a pris un peu de son temps pour lire

et corriger ce manuscrit. Ainsi qu’à la maison d’édition qui m’a fait

confiance pour publier mon livre et réaliser mes rêves d’auteur.

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Je suis Léanna Kannloar, Mon père était le guérisseur de la meute des

protecteurs, ma mère une sorcière blanche. À mes 18 ans, j’ai subi une transformation

surnaturelle qui a changé ma vie. Je suis une Garou, moitié loup-garou et moitié

sorcière. Mon oncle Steve est mon Guide et chef des

protecteurs, une meute de loup-garou pacifique régnant en maître sur le monde du surnaturel.

Tous ensemble, nous combattons les Maléfiques, les créatures de toutes races aussi dangereuses les unes que les autres, soif de destruction et de mort.

Cring, le chef des affamés, les loups-garous des ténèbres ne pense qu’à une seule chose.

Faire coulait mon sang. Je dois me battre contre ces êtres diaboliques et ma

véritable nature. Un combat quotidien, heureusement que la meute

est là pour me soutenir, je suis l’élue dans cette bataille contre le mal.

Je dois accepter mon destin, tout est différent à présent…

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Chapitre 1

Un magnifique soleil d’été brillait déjà en cette matinée de fin juin sur les rues de Paris, j’avais entrouvert mes volets ainsi que ma fenêtre pour laisser passer un léger brin d’air dans ma chambre. Je vivais dans une maison de ville d’environ quatre-vingts mètres carrés avec ma mère Doris, mon beau-père Frédéric et mon frère James qui avait trois années de moins que moi.

La demeure était très bien aménagée, deux étages, un grand salon, une cuisine américaine, une toilette au rez-de-chaussée, il n’y en avait pas à notre emménagement, puis, mon beau-père en a fait installer, nous évitant de courir à l’étage au-dessus pour aller faire pipi. C’était plus facile d’en mettre aussi là. En grandissant, j’approuvai entièrement cette nouvelle pièce.

Au premier, deux chambres, la suite parentale, celle de James et une salle d’eau assez grande pour contenir une douche, un jacuzzi, ainsi qu’un second W.C.

En décoration, ils mélangèrent le côté mer et nature, l’un des thèmes préférés de ma mère. Seul la chambre

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de James était métal, argenté et noir, il adorait New York, le tableau géant de la ville accrochée au-dessus de son bureau ne pouvait pas dire le contraire. Les grosses lettres majuscules « NEW YORK » dansait dans toute la pièce, toutes les tailles étaient éparpillées un peu sur tous les murs. Plus tard, il partira y faire ses études en photographie et pourquoi ne pas y vivre.

Depuis l’âge de douze ans, James était passionné de photos, il avait dans l’optique d’économiser le moindre sous afin d’accomplir son rêve de partir à l’université de New-York pour y étudier après son bac et nous l’encouragions dans ce sens, il avait énormément de talent.

Frédéric avait accepté de tout refaire le jour où ma mère et moi avions emménagé chez lui. Lorsqu’ils se sont mariés, je venais d’avoir trois ans, mon père biologique était mort avant ma naissance d’après ma mère. Dès qu’elle me mit au monde, elle partit de Bretagne pour la capitale chez ses parents Édouard et Camille. C’est à ce moment-là, qu’elle rencontra Frédéric en plein supermarché, par la suite, ils ne se quittèrent plus.

Pour mes seize ans, ma mère se rendit compte que j’étais assez indépendante pour avoir mon propre chez moi et elle décida, avec l’accord de Frédéric, de réaménager le grenier en mini-appartement. J’étais super contente quand ils m’offrirent mes clés. La première chose que je fis, changer la couleur des murs, ils passèrent du blanc quelconque, en gris pâle avec des touches de rouges sangs et de noirs. J’aimais les univers sombres et ses couleurs me correspondaient complètement. Je souhaitais devenir romancière dans l’univers du fantastique. Fanatique de créatures et phénomènes paranormaux, sans oublier la sorcellerie,

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j’écrivais des nouvelles sur ces personnages mystérieux. Chrystal, ma meilleure amie adorait mes écrits, elle passait des soirées à les dévorer. C’est pour cela que je voulais intégrer l’université des sciences du paranormal dans la région bretonne. Mais avant tout, je devais obtenir mon bac littéraire, les résultats étant justement aujourd’hui, j’avais dit à Chrystal de me rejoindre à la maison à huit heures ce matin pour ne pas louper le bus de 8h30. Les résultats seraient exposés sur les tableaux du lycée à partir de 10 heures.

Je fus réveillée par la chaleur du rayon lumineux sur ma joue, m’étendis en baillant de tout mon long encore endormie. Regardant mon réveil, il me fallut quelques minutes pour m’apercevoir que les chiffres digitaux rouges indiquaient huit heures. Prise de panique, je bondis de mon lit, je préparai mes vêtements sur mon clic-clac noir aux bandes horizontales rouge clair.

– Je suis encore en retard. Dis-je en jurant. Je n’étais pas du matin, heureusement que mon

niveau de travail au lycée était excellent, car je loupais au moins une fois par semaine ma première heure de cours, mon professeur principal Mr Durond me le reprochait à chaque remise de bulletin de notes. Cela mettait ma mère en rogne, mais, mes bons résultats la calmaient rapidement.

J’ouvris le robinet d’eau de ma douche, la laissant chauffer pendant que j’aérais mon studio.

Nue, j’allais me laver, quelqu’un frappa deux petits coups secs à ma porte.

– Léanna, Chrystal est là. Intervint Doris. – Je ne suis prête maman, propose-lui un café et

fais-m’en un aussi par la même occasion s’il te plaît, je me douche et j’arrive. Répondis-je agacer.

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Elle prit une grande inspiration embêtée : – Bien, je vais la prévenir que tu es encore en

retard. J’entendis ses pas descendre l’escalier et m’élançai

sous l’eau bouillante, me brûlant le dos. Je poussai un petit cri douloureux en réglant le jet d’eau froide.

J’enlevai la buée de mon miroir, ma peau était vive presque cloquée. Je dus ouvrir ma porte glissière pour laisser s’échapper la fumée légère de la minuscule pièce, l’air était irrespirable. Dès que je pouvais voir mon reflet dans la glace, je coiffai mes cheveux bouclés châtain clair en queue de cheval et déposai sur mes cils du mascara noir faisant ressortir mes yeux émeraude. En passant devant mon miroir géant, je jetai un coup d’œil à ma tenue. Un stretch blanc et un tee-shirt noir avec une inscription « I LOVE PARIS ». Chrystal me l’avait offert pour mon dernier anniversaire. Satisfaite de mon allure, j’enjambai les marches quatre à quatre en évitant tout de même de prendre une gamelle arrivée en bas.

– Salut. Dis-je en me présentant essoufflée à l’entrée de la cuisine.

Ma mère et Chrystal me regardèrent amusées par la situation.

– Bon, je vais vous laisser, je dois ouvrir la librairie. Nous informâmes ma mère en prenant les clés de contact de la voiture posée sur le meuble en pin de l’entrée.

Elle portait une jolie robe verte ample, escarpins et bijoux assortis. Ses cheveux noirs lui tombaient sur les épaules, une épaisse mèche glissait derrière ses oreilles pour lui dégager la visibilité. Elle aimait être présentable dans toute circonstance. Surtout au travail,

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mes grands-parents l’avaient embauché en tant que vendeuse à la librairie familiale à son arrivée sur Paris, c’était ma grand-mère Néa qui s’occupait de moi durant ses heures de travail sans lui demander un sou. Pourtant, elle décida de leur verser 200 euros par mois pour le loyer, les factures et les courses afin de les aider à tous payer. Cet accord arrangeait tout le monde.

Il y a trois mois, Néa mourut d’un cancer du sein, une épreuve extrêmement dur pour nous tous, j’étais très proche d’elle et à l’annonce de son décès, mon cœur se brisa en petits morceaux et je ne pus me résoudre à aller à l’enterrement. Je n’y assistais pas, pourtant, je déposai chaque mois des roses rouges (ses fleurs favorites) sur sa tombe et me confiais comme-ci elle était toujours présente.

Ma mère m’embrassa sur le front, nous avions la même taille, du haut de mes seize ans, je ne mesurai pas loin d’un mètre soixante.

– N’oublie pas de m’appeler pour me dire les résultats, même-s’ils ne sont pas bons. Mais je ne suis pas inquiète. Me souriait-elle avant de disparaître de la pièce.

– Bien, tu as le temps de boire ton café, nous venons de louper le bus de 8h30, on prendra le prochain. S’exclama Chrystal en regardant sa montre.

– OK. Soufflai-je écœurée, je pensais vraiment que cette fois-ci je serais à l’heure.

Je m’assis sur la chaise blanche en plastique face à elle et sirotais une gorgée de mon café.

– J’ai eu une réponse de la fac du XXème arrondissement, si j’ai mon Bac je serais reçu en section journalisme. Me dit-elle en levant la tasse noire à sa bouche.

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Je la connaissais depuis l’école maternelle, elle vivait à deux pâtés de maisons de chez moi. Nous étions inséparables. En primaire, nos camarades de classe nous appelaient les jumelles. Pourtant, physiquement, nous étions différentes. Elle portait toujours des vêtements près du corps mettant ses courbes d’adolescentes en valeur, aimait les couleurs chaudes, tel que le jaune ou l’orange. De plus, elle avait du goût pour harmoniser ses tenues parfaitement. Ses cheveux blonds descendaient à mi-dos et étaient coiffée d’un serre-tête noir assorti à sa minijupe. Elle se maquillait peu, son teint de pêche et ses yeux bleus ciels étaient plus beaux au naturel.

– C’est génial. Lui dis-je en me concentrant sur autre chose que sa chevelure lisse.

– Oui, je dois aller chercher un dossier définitif, ça ne te dérange pas si on y va après le lycée, c’est juste à côté.

Nous vivions dans le même arrondissement que le lycée et son université, pourtant nous devions prendre le bus un petit quart d’heure pour atteindre notre destination.

Il devait déjà faire 20 degrés à l’extérieur, le soleil tapait dur à neuf heures du matin. À la météo, il prévoyait canicule.

Dans le car, nous nous assîmes près de la climatisation, la chaleur était insoutenable, les passagers installaient dans le fond transpiraient à grosses gouttes.

– À ton avis, on l’a eu ? Demanda Chrystal pensive.

Elle stressait à l’idée de ne pas l’avoir obtenu. Une bêtise, c’était la première de la classe de TL 2, il ne lui restait qu’une petite dizaine de points à rattraper.