2
La dépêche de l’Aube www.ladepechedelaube.org Hebdomadaire de la fédération de l’ aube du Parti communiste Français n°1311 du 7 novembre 2014 - Prix : 0,58 € PAR LDA Jean-Jacques Rousseau “Jamais on ne corrompt le peuple, mais souvent on le trompe.” L’HUMEUR DE MALICETTE Jeanne d’ARC Sainte laïque Les plaques de rue portent le nom de gens inoubliables que nos édiles ont voulu montrer en exemple aux ci- toyens que nous sommes. Ils sont de toute obédience pourvu qu’ils aient servi la France. à Romilly, le maire UMP a ajouté à sa mission d’élu un zèle religieux tout à fait contraire à la laïcité. Une rue porte le nom de Jeanne d’Arc. Ce n’est pas suffisant. Il faut mon- trer qui fut cette bergère qui a bouté l’Anglais hors de France. Il a donc fait rajouter à Jeanne d’Arc, un premier qualificatif : « chef de guerre ». Curieux ! Est-ce un signal donné à « l’état islamique ». éric veut-il prêcher la croisade et leur envoyer la Pucelle ? Plus étonnant ce qui suit : «Sainte de l’église Catholique ». Mon- sieur Vuillemin veut-il rallier les traditionnalistes ? Les lepénistes qui utilisent frauduleusement Jeanne comme faire-valoir ? Les valeurs fichent le camp disent la droite et le FN. Alors on sort le goupillon, l’encensoir et le stylet. Dans cette course populiste avec appel du pied aux intégristes, c’est la laïcité qui souffre. Car ce n’est pas la sainte que la Répu- blique honore, mais celle qui résiste à l’oppression et bâtit la na- tion. L’ancien mail Maurice-Thorez à Romilly honorait le ministre du statut des fonctionnaires et non le communiste. En effaçant ce nom, Vuillemin est devenu négationniste de la République. Avec la plaque surchargée de Jeanne d’Arc, il retourne à l’ancien régime. Retropédalage inquiétant et illégal. De plus en plus, les élus de droite, comme ceux du FN, en vou- lant imposer leur philosophie, violent les règles de la laïcité, c’est- à-dire celles du vivre ensemble. Nous respectons les croyances, nous ne voulons pas qu’on nous les impose. Honorer Jeanne d’Arc, ce doit être armer notre cou- rage sans nous enrôler, enrichir notre citoyenneté sans nous en- doctriner. Jeanne est une sainte qui doit rester laïque. Dividendes des actionnaires gattaz à sapin : “touchez pas au grisbi !” Ça sent mauvais le Sapin : mensonges sur le budget, gesticulations médiatiques sans intention d’y donner suite... Mais en coulisse, il a fait sauter un amendement du PLFSS qui ne convenait pas au Medef. PAR RÉMI Alors que la fraude fiscale repré- sente un “trou” dans le budget de la France de 60 à 80 milliards d’€ (2 000 milliards d’€ à l’échelle de l’Union européenne), le ministre de l’économie a annoncé un renfor- cement de la lutte - et des effectifs chargés de s’y consacrer - qui de- vrait, selon lui, rapporter 900 mil- lions. Peut mieux faire. M. Sapin s’est aussi époumonné en début de semaine à demander au patronat de “tenir sa promesse” du million d’emplois. Hasard du calendrier, la supplique ministérielle était lan- cée la veille de la première réunion du comité de suivi des aides pu- bliques... réuni sous la tutelle de Manuel Valls. En la matière, deux choses crèvent les yeux : les divi- dendes des actionnaires augmen- tent et les plans de licenciements s’enchaînent les uns derrière les autres. Après avoir fait, début oc- tobre avec Rebsamen, son “coming out” libéral, avant de rétropédaler à tout berzingue, Sapin s’est donc cru obligé de faire les gros yeux à Gattaz. C’était pour amuser la ga- lerie. Comment l’expliquer autre- ment lorsque l’on apprend que, la semaine dernière, le même Sapin annonçait l’intention du gouverne- ment de revenir sur un amende- ment qui prévoyait de soumettre les dividendes aux cotisations so- ciales. Malgré le caractère extrê- mement restrictif de ce dernier, et après avoir fait monter au créneau la CGPME, Pierre Gattaz a sonné la charge, parlant “d’acharnementet de sanction “une fois de plus (!) contre le capital”. Valls et Sapin ont donc illico plié les gaules. PAS UN KOPECK... Selon le ministre de l’économie, cet amendement n’était “pas compriset donc il était “mauvais”. Assuré- ment mauvais aux yeux des déten- teurs de capitaux, mais compris fort et clair par ces derniers qui ne tolèrent pas de voir leurs revenus écornés, ne serait-ce que très légè- rement. Gattaz et sa famille, qui a doublé en quelques années ses di- videndes (2,8 millions d’euros ver- sés l’année dernière par Radiall), a cru utile de saluer la rétractation de M. Sapin devant “l’hérésie to- tale” que constituait à ses yeux ce timide amendement. Pour appré- cier “l’hérésie”, il faut savoir que les patrons-actionnaires, dopés à l’optimisation fiscale, plutôt qu’un salaire soumis aux cotisations so- ciales, privilégient d’être remuné- rés en dividendes. Pas un kopeck de mes revenus à la Sécu : tel est, simplifié à l’extrême mais juste, le message de Gattaz au gouverne- ment, qui a aussitôt rectifié la po- sition. Après avoir cédé sur tout au patronat, nommé ministre un ban- quier, épousé les dogmes néolibé- raux pour les appliquer avec zèle, on mesure l’ampleur de l’escroque- rie politique de François Hollande. Mais pris à sa propre logique qui lui impose la fuite en avant, il doit désormais compter - et le devra de plus en plus - avec la vague mon- tante de celles et ceux qui veulent redresser la barre à gauche. Deux ministres faisant les pitres ou des marionnettes dont les ficelles sont tirées depuis le siège du Medef ou par Bruxelles ? Depuis des années la droite et, depuis 2012 Hollande et ses gouvernements successifs, poursuivent le même but dans le cadre des traités européens et en accord avec les dirigeants de l’Europe libérale. à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Le meeting réunissant lundi 3 novembre l'ensemble des syndicats aubois est, dans une période où l'unité syndicale est “pour le moins compliquée”, une initiative “unique en France”. Cette précision, apportée par le secrétaire général de l'UD CGT, David Morin, témoigne à elle seule de la gravité de la situation de l'emploi dans l'Aube et de la pertinence d'une telle initiative. Les trois tables rondes réunissant, tour à tour, les responsables syndicaux de Simpa, de Assa Abloy et de Petitjean, ont mis en évidence trois choses : 1 - L'utilité des syndicalistes et la nécessité de donner plus de pouvoirs aux salariés dans la gestion de l'entreprise. 2 - L'échec de trente années de politiques libérales basées sur la baisse du “coût du travail”, c'est-à-dire des milliards d'euros de cadeaux fait aux entreprises sans contrepartie. 3 - La nécessité d'en finir avec les licenciements “boursiers” qui sont en grande partie la cause du million d'emplois industriels détruits depuis 2000 et des 400 000 autres qui sont aujourd'hui directement menacés. Trois mesures qui seront au cœur de la marche organisée par les syndicats le 8 novembre (voir au verso) et de la manifestation contre les politiques d'austérité, le samedi 15 novembre. à situation exceptionnelle... LES CONSÉQUENCES DANS LAUBE, CE SONT : Des cadeaux au patronat qui ne vont pas à l’emploi mais dans la poche des actionnaires. La dégradation du tissu industriel : Sodimédical, Simpa, après tant d’autres depuis des années, fermés. Des menaces sur Petitjean, Vachette, etc. à qui le tour ? Une pauvreté et une précarité accrue : allocations fami- liales et congés parentaux rognés, Sécurité sociale menacée, indemnisation du chômage en danger. Des collectivités locales asphyxiées et des services publics menacés. NOUS VOULONS CONSERVER NOS EMPLOIS ET VIVRE DIGNEMENT Il faut en finir avec les licenciements “boursiers” en ins- crivant dans la loi l’interdiction du supprimer des emplois dans les entreprises qui réalisent des bénéfices. Il faut augmenter les salaires. Pour assurer des conditions de vie décentes à l’ensemble de la population, il faut une po- litique salariale ambitieuse et, plus généralement, augmen- ter le pouvoir d’achat (pensions, allocations et “minimas” sociaux...) Comment admettre qu’en France, 5 ème puissance mondiale en termes de production de richesse (PIB), le taux de pauvreté des enfants ait grimpé de 3% en six ans ? Il faut un travail pour tous. En arrêtant les cadeaux inutiles au grand patronat, on peut réorienter cet argent prioritaire- ment à la relance de l’économie et à la reconstitution du tissu indus- triel français. Il faut en finir avec le mensonge de la “dette”. Ce n’est pas celle des couches populaires. Elle provient à 59% des “niches” fiscales et du refinancement des banques par les états. Que ceux qui en ont profité paient l’addition ! Le 15 novembre, dans les rues de Troyes à l’appel du Front de gauche et de la CGT... ...faisons entendre notre colère ! L’Aube est sous influence d’une droite hégémonique, le FN fait un score électoral important. Qu’est-ce que cela apporte aux Aubois ? Absolûment rien, puisque droite et extrême droite sont au service du capital.

Jean acques Rousseau La dépêche - …©té nouvelle La tDépêche de l’Aube 22 er, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - Mail : [email protected]

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Jean acques Rousseau La dépêche - …©té nouvelle La tDépêche de l’Aube 22 er, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - Mail : ladepechedelaube@wanadoo.fr

Ladépêchede l ’Aube

www.ladepechedelaube.org

Hebdomadaire de la fédération de l’aube du Parti communiste Français n°1311 du 7 novembre 2014 - Prix : 0,58 €

PAR LDA

Jean-Jacques Rousseau

“Jamais on ne corrompt le peuple, mais souvent on le trompe.”

L’HUMEURDE MALICETTE

Jeanne d’ARC Sainte laïqueLes plaques de rue portentle nom de gens inoubliablesque nos édiles ont voulumontrer en exemple aux ci-toyens que nous sommes.Ils sont de toute obédiencepourvu qu’ils aient servi laFrance. à Romilly, le maireUMP a ajouté à sa mission

d’élu un zèle religieux tout à fait contraire à la laïcité. Une rueporte le nom de Jeanne d’Arc. Ce n’est pas suffisant. Il faut mon-trer qui fut cette bergère qui a bouté l’Anglais hors de France. Ila donc fait rajouter à Jeanne d’Arc, un premier qualificatif : «chefde guerre». Curieux ! Est-ce un signal donné à « l’état islamique».éric veut-il prêcher la croisade et leur envoyer la Pucelle ?

Plus étonnant ce qui suit : «Sainte de l’église Catholique». Mon-sieur Vuillemin veut-il rallier les traditionnalistes ? Les lepénistesqui utilisent frauduleusement Jeanne comme faire-valoir ? Lesvaleurs fichent le camp disent la droite et le FN. Alors on sort legoupillon, l’encensoir et le stylet.

Dans cette course populiste avec appel du pied aux intégristes,c’est la laïcité qui souffre. Car ce n’est pas la sainte que la Répu-blique honore, mais celle qui résiste à l’oppression et bâtit la na-tion. L’ancien mail Maurice-Thorez à Romilly honorait le ministredu statut des fonctionnaires et non le communiste. En effaçantce nom, Vuillemin est devenu négationniste de la République.Avec la plaque surchargée de Jeanne d’Arc, il retourne à l’ancienrégime. Retropédalage inquiétant et illégal.

De plus en plus, les élus de droite, comme ceux du FN, en vou-lant imposer leur philosophie, violent les règles de la laïcité, c’est-à-dire celles du vivre ensemble.

Nous respectons les croyances, nous ne voulons pas qu’on nousles impose. Honorer Jeanne d’Arc, ce doit être armer notre cou-rage sans nous enrôler, enrichir notre citoyenneté sans nous en-doctriner. Jeanne est une sainte qui doit rester laïque.

Dividendes des actionnaires

gattaz à sapin : “touchez pas au grisbi !”Ça sent mauvais le Sapin :mensonges sur le budget, gesticulations médiatiques sans intention d’y donnersuite... Mais en coulisse, il a fait sauter un amendement du PLFSS qui ne convenait pas au Medef.PAR RÉMI

Alors que la fraude fiscale repré-sente un “trou” dans le budget dela France de 60 à 80 milliards d’€(2 000 milliards d’€ à l’échelle del’Union européenne), le ministrede l’économie a annoncé un renfor-cement de la lutte - et des effectifschargés de s’y consacrer - qui de-vrait, selon lui, rapporter 900 mil-lions. Peut mieux faire. M. Sapins’est aussi époumonné en début desemaine à demander au patronatde “tenir sa promesse” du milliond’emplois. Hasard du calendrier, lasupplique ministérielle était lan-cée la veille de la première réuniondu comité de suivi des aides pu-bliques... réuni sous la tutelle deManuel Valls. En la matière, deuxchoses crèvent les yeux : les divi-dendes des actionnaires augmen-tent et les plans de licenciements

s’enchaînent les uns derrière lesautres. Après avoir fait, début oc-tobre avec Rebsamen, son “comingout” libéral, avant de rétropédalerà tout berzingue, Sapin s’est donccru obligé de faire les gros yeux àGattaz. C’était pour amuser la ga-lerie. Comment l’expliquer autre-ment lorsque l’on apprend que, lasemaine dernière, le même Sapinannonçait l’intention du gouverne-ment de revenir sur un amende-ment qui prévoyait de soumettreles dividendes aux cotisations so-ciales. Malgré le caractère extrê-mement restrictif de ce dernier, etaprès avoir fait monter au créneaula CGPME, Pierre Gattaz a sonnéla charge, parlant “d’acharnement”et de sanction “une fois de plus (!)contre le capital”. Valls et Sapinont donc illico plié les gaules.

PAS UN KOPECK...Selon le ministre de l’économie, cetamendement n’était “pas compris”et donc il était “mauvais”. Assuré-ment mauvais aux yeux des déten-teurs de capitaux, mais comprisfort et clair par ces derniers qui netolèrent pas de voir leurs revenusécornés, ne serait-ce que très légè-rement. Gattaz et sa famille, qui adoublé en quelques années ses di-videndes (2,8 millions d’euros ver-sés l’année dernière par Radiall), acru utile de saluer la rétractationde M. Sapin devant “l’hérésie to-tale” que constituait à ses yeux cetimide amendement. Pour appré-cier “l’hérésie”, il faut savoir queles patrons-actionnaires, dopés à

l’optimisation fiscale, plutôt qu’unsalaire soumis aux cotisations so-ciales, privilégient d’être remuné-rés en dividendes. Pas un kopeckde mes revenus à la Sécu : tel est,simplifié à l’extrême mais juste, lemessage de Gattaz au gouverne-ment, qui a aussitôt rectifié la po-sition. Après avoir cédé sur tout aupatronat, nommé ministre un ban-quier, épousé les dogmes néolibé-raux pour les appliquer avec zèle,on mesure l’ampleur de l’escroque-rie politique de François Hollande.Mais pris à sa propre logique quilui impose la fuite en avant, il doitdésormais compter - et le devra deplus en plus - avec la vague mon-tante de celles et ceux qui veulentredresser la barre à gauche.

Deux ministres faisant les pitres ou des marionnettes dont les ficelles sont tirées depuis le siège du Medef ou par Bruxelles ?

Depuis des années la droite et, depuis 2012 Hollande et ses gouvernements successifs, poursuivent le même but dans le cadre des traités européens eten accord avec les dirigeants del’Europe libérale.

à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Le meetingréunissant lundi 3 novembre l'ensemble des syndicats aubois est, dans une période où l'unité syndicale est “pourle moins compliquée”, une initiative “unique en France”.

Cette précision, apportée par le secrétaire général de l'UD CGT,David Morin, témoigne à elle seule de la gravité de la situationde l'emploi dans l'Aube et de la pertinence d'une telle initiative.Les trois tables rondes réunissant, tour à tour, les responsablessyndicaux de Simpa, de Assa Abloy et de Petitjean, ont mis enévidence trois choses :1 - L'utilité des syndicalistes et la nécessité de donner plus depouvoirs aux salariés dans la gestion de l'entreprise.2 - L'échec de trente années de politiques libérales basées surla baisse du “coût du travail”, c'est-à-dire des milliards d'eurosde cadeaux fait aux entreprises sans contrepartie.3 - La nécessité d'en finir avec les licenciements “boursiers” quisont en grande partie la cause du million d'emplois industrielsdétruits depuis 2000 et des 400 000 autres qui sont aujourd'huidirectement menacés.

Trois mesures qui seront au cœur de la marche organisée parles syndicats le 8 novembre (voir au verso) et de la manifestationcontre les politiques d'austérité, le samedi 15 novembre.

à situation exceptionnelle...

LES CONSÉQUENCES DANS L’AUBE, CE SONT :

• Des cadeaux au patronat qui ne vont pas à l’emploi maisdans la poche des actionnaires.• La dégradation du tissu industriel : Sodimédical, Simpa,après tant d’autres depuis des années, fermés. Des menacessur Petitjean, Vachette, etc. à qui le tour ?• Une pauvreté et une précarité accrue : allocations fami-liales et congés parentaux rognés, Sécurité sociale menacée,indemnisation du chômage en danger.• Des collectivités locales asphyxiées et des services publicsmenacés.

NOUS VOULONS CONSERVER NOS EMPLOIS ET VIVRE DIGNEMENT

• Il faut en finir avec les licenciements “boursiers” en ins-crivant dans la loi l’interdiction du supprimer des emploisdans les entreprises qui réalisent des bénéfices.• Il faut augmenter les salaires. Pour assurer des conditionsde vie décentes à l’ensemble de la population, il faut une po-litique salariale ambitieuse et, plus généralement, augmen-ter le pouvoir d’achat (pensions, allocations et “minimas”sociaux...) Comment admettre qu’en France, 5ème puissancemondiale en termes de production de richesse (PIB), le tauxde pauvreté des enfants ait grimpé de 3% en six ans ?• Il faut un travail pour tous. En arrêtant les cadeaux inutilesau grand patronat, on peut réorienter cet argent prioritaire-ment à la relance de l’économie et à la reconstitution du tissu indus-triel français.• Il faut en finir avec le mensonge de la “dette”. Ce n’est pas celledes couches populaires. Elle provient à 59% des “niches” fiscales et durefinancement des banques par les états. Que ceux qui en ont profitépaient l’addition !

Le 15 novembre, dans les rues de Troyes à l’appel du Front de gauche et de la CGT...

...faisons entendre notre colère !

L’Aube est sous influence d’une droite hégémonique,

le FN fait un score électoral important. Qu’est-ce que

cela apporte aux Aubois ? Absolûment rien, puisque

droite et extrême droite sont au service du capital.

Page 2: Jean acques Rousseau La dépêche - …©té nouvelle La tDépêche de l’Aube 22 er, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - Mail : ladepechedelaube@wanadoo.fr

Société nouvelle La Dépêche de l’Aube 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - Mail : [email protected] - SARL au capital de 300 €.Durée : 99 ans Gérant-directeur : Jean LEFEVRE - Associés à parts égales : Jean Lefèvre, Anna Zajac, Hugues Petitjean, Françoise Cuisin, Geneviève Delabruyère - Inscription Commission Paritairen° 0216 C 87550 - Abonnements : 1 an = 30 € - Régie, publicité, petites annonces : La Dépêche de l’Aube - Imprimerie LA DEPêCHE DE L’AUBE 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES.

AVIS DE CONSTITUTION

Par acte ssp en date à TROYES du 28/10/14 ila été constitué une société présentant les ca-ractéristiques suivantes :Forme: SCIDénomination: SCI IMMO 3 CRONCELS Siège: 249 rue du Faubourg Croncels, 10000TROYESObjet: l'acquisition d'un ensemble immobilier,l'administration et l'exploitation par bail, loca-tion ou autrement dudit immeuble et de tousautres immeubles bâtis dont elle pourrait deve-nir propriétaire ultérieurement, par voie d'ac-quisition, échange, apport ou autrement,Durée: 99 ans à compter de l'immatriculationau RCSCapital: 1 000 euros, d'apports en numéraireGérance : Alexandre IMHOF, demeurant 5 ruede Gentilly 10800 SAINT JULIEN LES VILLAS Clauses relatives aux cessions de parts :agrément des associés représentant au moinsles trois-quarts des parts sociales requis danstous les casImmatriculation au RCS TROYES

La Gérance

AVIS DE CONSTITUTION

Par acte ssp en date à TROYES du 28/10/14 ila été constitué une société présentant les ca-ractéristiques suivantes :Forme: SARLDénomination: EVIALEXSiège: 249 rue du Faubourg Croncels, 10000TROYESObjet: Restauration rapide ; vente de pizzassur place et à emporter sous l’enseigneSPEED RABBIT PIZZA ; livraison à domicileDurée: 99 ans à compter l'immatriculation auRCSCapital: 20 000 eurosGérance : M. Alexandre IMHOF et Mme Virgi-nie MOUTON, demeurant ensemble 5 rue deGentilly 10800 SAINT JULIEN LES VILLAS ontété nommés gérants.Immatriculation au RCS de TROYES

Pour avis, La Gérance

AVIS DE CONSTITUTION.

Aux termes d’un acte sous seing privé en datedu 17/10/14, il a été constitué une société pré-sentant les caractéristiques suivantes :Dénomination : CREATION ET SOINS DUPAYSAGESigle : C.S.P.SAS au capital de 1 000 €urosSiège social : 19 Bis rue du Lavoir –10400 NO-GENT SUR SEINEObjet social : Les travaux de plantations, taille,élagage, petite maçonnerie paysagère, tonte,dessouchage, bûcheronnage, clôture. La créa-tion d’abris de jardin, petits ponts, kiosques,bassins, rocailles.Durée : 99 ansPrésidence : Mr VILLARD Olivier demeurant90 avenue Pasteur – 10400 NOGENT SURSEINE- Sauf en cas de succession, de liquida-tion de communauté de biens entre époux, decession à un conjoint, à un ascendant ou à undescendant, ou à un autre actionnaire, la ces-sion des actions à un tiers, est soumise àl'agrément de l'Assemblée des actionnaires.-La possession d'une action emporte de pleindroit adhésion aux statuts et aux décisions del'assemblée générale.Immatriculation au R.C.S. de TROYES

ALCEVISociété à responsabilité limitée

au capital de 15 000 eurosSiège social : 3 Avenue Beauregard

10400 NOGENT SUR SEINE447 795 774 RCS TROYES

Aux termes d'une délibération en date du23/10/2014, la collectivité des associés anommé en qualité de co-gérant M. ChristopheDESMOULIERE, demeurant 1 Chemin del'Etang - 10350 MARIGNY LE CHATEL, pourune durée illimitée à compter du 01/11/2014.

Pour avis, La Gérance

ETS DOZIERESSociété à Responsabilité Limitée

en liquidation au capitalde 7 622,45 euros

Siège : 70 rue Edouard Vaillant 10000 TROYES

662 880 368 RCS TROYES

L'Assemblée Générale Extraordinaire réunie le30/09/2014 a décidé la dissolution anticipée dela Société à compter du 30/09/2014 et sa miseen liquidation amiable sous le régime conven-tionnel dans les conditions prévues par les sta-tuts et les délibérations de ladite assemblée.Elle a nommé comme liquidateur M. PatrickDOZIERES, demeurant 3 Rue Louis Dauvet -10150 PONT SAINTE MARIE, pour toute ladurée de la liquidation, avec les pouvoirs lesplus étendus tels que déterminés par la loi etles statuts pour procéder aux opérations de li-quidation, réaliser l'actif, acquitter le passif, etl'a autorisé à continuer les affaires en cours età en engager de nouvelles pour les besoins dela liquidation. Le siège de la liquidation est fixé3 Rue Louis Dauvet - 10150 PONT SAINTEMARIE. C'est à cette adresse que la corres-pondance devra être envoyée et que les acteset documents concernant la liquidation devrontêtre notifiés.Les actes et pièces relatifs à la liquidation se-ront déposés au Greffe du Tribunal de com-merce de TROYES, en annexe au RCS.

Pour avis,Le Liquidateur

GALERIE SAINT MARTINSARL en liquidation au capital

de 48 000 eurosSiège social : 5 Bd Victor Hugo

10000 TROYES493 342 778 R.C.S. TROYES

L’AGE du 20/10/2014 a décidé la liquidationanticipée de la société à compter de ce jour etsa mise en liquidation, a nommé en qualité deliquidateur Anne-Cécile Roussel, demeurant 20rue Pierre Gauthier à Troyes, avec les pouvoirsles plus étendus pour réaliser les opérations deliquidation et parvenir à la clôture de celle-ci.Le siège de la liquidation est fixé 5 Bd VictorHugo à Troyes, adresse à laquelle toute cor-respondance devra être envoyée et actes etdocuments relatifs à la liquidation devront êtrenotifiés.Dépôt des actes et pièces relatifs à la liquida-tion au greffe du tribunal de commerce deTroyes.

Pour avis

SCEV "DE LA RENARDIERE"Capital social : 150 000 €

Siège social : au domicile de Monsieur et Madame Philippe FOURRIER

10200 BAROVILLERCS TROYES 391 992 500

Par décision de l’assemblée générale extraor-dinaire du 25 septembre 2014, les associés ontdécidé de supprimer la forme juridique de l’ar-ticle 3 "dénomination sociale".

Pour avis, La gérance.

HURTE FOUGERESociété à responsabilité limitée

au capital de 6 000 eurosSiège social : 8, Rue Pavée

10400 LA SAULSOTTE751 879 974 RCS TROYES

Aux termes d'une délibération en date du28/07/2014, l'Assemblée Générale Extraordi-naire des associés, statuant en application del'article L. 223-42 du Code de commerce, a dé-cidé qu'il n'y avait pas lieu à dissolution de laSociété.

Pour avis, La Gérance

AVIS DE CONSTITUTION

Aux termes d'un acte SSP en date à MESSONdu 27 Octobre 2014, il a été constitué une so-ciété par actions simplifiée au capital de 1000euros, dénommée :

KL DISCUS FranceSigle : KLDFSiège : 4 rue d'Errey, 10190 MESSON Durée : 99 ans à compter de son immatricula-tion au RCS de Troyes.Objet : Importation, Exportation, Négoce etCommercialisation de poissons d'ornement etde matériel d'aquariophilie, ainsi que de pro-duits dérivés, matériels, nourriture se rappor-tant à cette activité; Elevage de poissons

tropicaux d'ornement;Tout associé peut participer aux décisions col-lectives sur justification de son identité et del'inscription en compte de ses actions au jourde la décision collective.Sous réserve des dispositions légales, chaqueassocié dispose d'autant de voix qu'il possèdeou représente d'actions.La cession des actions de l'associé unique estlibre.Les cessions d'actions au profit d'associés oude tiers sont soumises à l'agrément de la col-lectivité des associés.Président : M. Frédéric GOBERT, demeurant 4rue d'Errey, 10190 MESSON

POUR AVIS, Le Président

Changement de régime matrimonial

Suivant acte reçu par Maître Marion RO-BERGE-LIMA , notaire à TROYES le 27 octo-bre 2014 :Monsieur Michel Marcel RAMBOUILLET, re-traité, et Madame Danièle Colette SimoneBANNWARTH, retraitée, son épouse, demeu-rant ensemble à MERGEY (10600) 146 rue duGénéral de Gaulle.Monsieur est né à ROMILLY SUR SEINE(10100) le 8 octobre 1947,Madame est née à ROMILLY SUR SEINE(10100) le 5 septembre 1951.Mariés à la mairie de SAINTJUSTSAUVAGE(51260) le 8 août 1970 sous le régime de lacommunauté d’acquêts à défaut de contrat demariage préalable.Ce régime n'a subi aucune modificationconventionnelle ou judiciaire depuis.Monsieur est de nationalité Française.Madame est de nationalité Française.Résidents au sens de la réglementation fiscale.sont présents à l’acte.Usant de la faculté qu'il leur est offerte par l'ar-ticle 1397 du code civil, ont convenu de chan-ger de régime matrimonial et d'adopter lerégime de la communauté universelle tel queprévu par l'article 1526 du code civil avecclause d'attribution intégrale de la communautéau conjoint survivant.Les oppositions pourront être faites dans undélai de trois mois et devront être notifiées parlettre recommandée avec demande d'avis deréception ou par acte d'huissier de justice à MeMarion ROBERGE-LIMA notaire à TROYES.En cas d'opposition, les époux peuvent deman-der l'homologation du changement de régimematrimonial au tribunal de grande instance.

Pour unique insertion. Me Marion ROBERGE-LIMA

AVIS DE CONSTITUTION

Aux termes d'un acte sous seing privé en dateà PONT SUR SEINE du 21/10/2014, il a étéconstitué une société présentant les caracté-ristiques suivantes : Forme sociale : Société ci-vile immobilière – Dénomination sociale : AXSOMA -Siège social : 2 Grande Rue, 10400 PONTSUR SEINE – Objet social : L'acquisition, la propriété, l'admi-nistration et l'exploitation par bail, location ouautrement de tous droits immobiliers ou im-meubles bâtis ou non bâtis dont elle pourraitdevenir propriétaire par voie d'acquisition,échange, apport ou autrement.Durée de la Société : 99 ans à compter de ladate de l'immatriculation de la Société au RCS Capital social : 1 500 euros, constitué unique-ment d'apports en numéraire -Gérance : M. Jérôme SERAZIN, demeurant 2Grande Rue – 10400 PONT SUR SEINE -Clauses relatives aux cessions de parts : agré-ment requis dans tous les cas - agrément desassociés représentant au moins les trois-quartsdes parts sociales Immatriculation de la Société au RCS deTROYES.

La Gérance

AVIS DE CONSTITUTION

Aux termes d'un acte sous seing privé en dateà PONT SUR SEINE du 21/10/2014, il a étéconstitué une société présentant les caracté-ristiques suivantes : Forme sociale : Société ci-vile immobilière – Dénomination sociale : COURLOISON – Siège social : 2 Grande Rue, 10400 PONT

SUR SEINE – Objet social : L'acquisition, la propriété, l'admi-nistration et l'exploitation par bail, location ouautrement de tous droits immobiliers ou im-meubles bâtis ou non bâtis dont elle pourraitdevenir propriétaire par voie d'acquisition,échange, apport ou autrement.Durée de la Société : 99 ans à compter de ladate de l'immatriculation de la Société au RCS Capital social : 1 500 euros, constitué unique-ment d'apports en numéraire -Gérance : M. Jérôme SERAZIN, demeurant 2Grande Rue – 10400 PONT SUR SEINE- Clauses relatives aux cessions de parts :agrément requis dans tous les cas - agrémentdes associés représentant au moins les trois-quarts des parts socialesImmatriculation de la Société au RCS deTROYES.

La Gérance

SCI DU CHAPITRESociété Civile Immobilière

au capital de 1.000 €19 rue du Chapitre à TROYES (10)

RCS TROYES 520 939 612

Par acte sous seing privé en date à TROYESdu 03/10/2014,enregistré au SIE de TROYESEXTERIEUR le 30/10/2014, Bord n°2014/1378Case n° 6,Monsieur Philippe CHABERT a démissionnéde ses fonctions de gérant, et Monsieur HervéTHIRIET a été nommé gérant à sa place, pourune durée indéterminée.L’article 7 et 16 des statuts sont corrélative-ment modifiés.

Pour avis, La gérance.

SCP CHONE - MANINETTI - BERNECOLI -FRANCOIS - CHONE

Notaires associés54210 SAINT NICOLAS DE PORT

SCI DU 25 RUE DE L'ARCADESociété civile immobilière

au capital de 266 786 euros54 Avenue du Général Leclerc

10170 MERY SUR SEINE415 175 755 RCS TROYES

AVIS DE CLOTURE DE LIQUIDATION

L'Assemblée Générale réunie le 29/08/2014 aapprouvé le compte définitif de liquidation, dé-chargé Monsieur Jean-Pierre MERLE de sonmandat de liquidateur, donné à ce dernier qui-tus de sa gestion et constaté la clôture de la li-quidation à compter rétroactivement du29/08/2014.Les comptes de liquidation seront déposés augreffe du Tribunal de commerce de TROYES,en annexe au Registre du commerce et dessociétés.

Pour avis, Le Liquidateur

Aux termes d'une délibération en date du22/10/14, l'AGE des associés de la SARL JPGCREATION au capital de 7 622,45 euros dontle siège social se situe Rue du Général Beur-nonville 10200 BAR SUR AUBE et immatricu-lée au RCS de TROYES sous le numéro 392552 246, statuant en application de l'article L.223-42 du Code de commerce, a décidé qu'iln'y avait pas lieu à dissolution de la Société.

Pour avis, La Gérance

C. PARFUMS COSMETIQUESSociété par actions simplifiée

au capital de 60 000 eurosSiège social : 3 Avenue Beauregard,

10400 NOGENT SUR SEINE 488081662 RCS TROYES

Aux termes d'une délibération de l'AssembléeGénérale Ordinaire Annuelle en date du 30 juin2014, il résulte que : - La société « FIDUCIAIRE DES CENTRESCOMPTABLES » 2 rue Gaston Arbouin 10000TROYES, a été nommée en qualité de Com-missaire aux Comptes titulaire,- Monsieur Fabrice JAUZE, 21 rue Marabais51300 VITRY LE FRANCOIS, a été nomméen qualité de Commissaire aux Comptes sup-pléant.

POUR AVIS, Le Président

ANNONCES LégALES

abonnez-VOUS ! : 30 €La Dépêche de l’Aube 22ter, avenue Anatole-France

10000 - TROYES 03 25 73 32 82

Menu : salades, tartiflette, dessert.

Participation aux frais : adultes 12 €

Enfants - 12 ans 6 € / Réservations : 09 52 67 02 58

romilly-sur-seine

REPAS CONVIVIALdimanche

23 novembreà partir de 10 h 30

à la salle du centre aéré de la Béchère

avec la participation de PIERRE MATHIEUcandidat PCF/Front de gauche à l’élection législative partielle

BULLETIN D’INSCRIPTIONNom : Prénom :

Nombre de personnesAdultes : Enfants :

Réglement à effectuer avec l’inscriptionRetourner à PCF 66, rue de la Boule-d’Or 10100 - ROMILLY

Permanences à la section du PCF : du lundi au mercredi de 10 h à 16 h jeudi et vendredi de 10 h à 14 h

On peut lire sur France 3 Haute-Normandiel’info suivante : «Le maire communiste deDieppe Sébastien Jumel a rencontré le papeFrançois à Rome, le mercredi 15 octobre.L'élu de Seine-Maritime n'avait pas a prioril'intention d'aller voir le pape mais a réponduà un défi que lui avait lancé, par SMS, unprêtre de sa ville, l'abbé Geoffroy de la Tou-sche, fin connaisseur du Vatican. Il a fait sa-voir qu'il avait été sensible “à l'humanité et à la simplicité” du papeargentin.» Sébastien Jumel a ajouté : «Son discours sur la criseéconomique résonne pour l'homme politique que je suis. Ça ne m'apas converti, mais j'ai pris conscience qu'on avait plus de pointscommuns qu'on ne pouvait le croire.» Constat réjouissant, et c’estl’essentiel que je retiens.

Mais depuis le XXè congrès du PCUS et depuis Vatican II, que d’oc-casions manquées de constater des convergences, de passerconcrètement «de l’anathème au dialogue». Et pendant ce temps,le champ est laissé libre aux politiciens de droite, qu’ils soient cha-noine du Latran ou glorificateur de «Jeanne d’Arc, Chef de guerreet Sainte de l’Eglise Catholique», qui déforment et détournent lemessage d’amour et de justice du Christ. Nous avons du mal à nousdébarrasser d’une gangue soviétique qui assimilait de façon erronéeet désastreuse lutte de classes et lutte contre la religion. Pourtant,

l’urgence est de plus en plus pressante derassembler pour mettre fin au pouvoir desbanques. Contrairement à ce que peut fairepenser une vision très superficielle, l’églisecatholique n’est ni monolithique ni imperméa-ble au monde. En témoigne le cri d’indigna-tion et d’inquiétude du curé de Vendeuvre,«Pourquoi, mon Dieu ?», qui vient en échoà celui de l’abbé Pierre. Les prêtres ne sontpas indifférents à la misère quotidienne quigangrène le monde, ils sont horrifiés par lesdésastres écologiques et par le spectacle de

l’homme qui massacre la Création.On trouve dans les dernières encycliques des encouragements audialogue ; et c’est Pierre Pierrard, professeur à l’institut catholiquede Paris, qui rédige la préface de Chrétiens et communistes dansl’histoire d’André Moine ; c’est Mgr Albert Rouet, archevêque de Poi-tiers, qui préface Le Christ s’est arrêté à Rome de Jean Rohou ; c’estMgr Stenger qui me donne libre parole du chœur de sa cathédrale.Originaire d’Amérique latine, le pape François a forcément à l’espritdom Helder Camara et Mgr Romero. On a bien vu avec le synodequ’il s’efforce de libérer la parole, malgré des pesanteurs qui sontaussi bien dans la Curie que chez certains fidèles arcboutés surun passé révolu. L’église catholique est à la recherche d’un nouveléquilibre. Le capitalisme a suffisamment fait la preuve de sa nocivité.Nous ne sommes pas les seuls à parcourir les chemins de la géné-rosité et de la justice. Une chance !

À PROPOS...

rencontresPAR GUY CURE