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Hebdomadaire de la fédération de l’Aube du Parti Communiste Français N°1515 du 5 octobre 2018 - Prix : 0,80 € La dépêche DE L’AUBE www.ladepechedelaube.org L’HUMEUR DE GUY CURE eurêka ! Ils ont trouvé : si la cote de popularité de Macron chute, ce n’est pas à cause de ce que vivent les gens, mais parce que nous ne comprenons rien et que nous sommes incapables d’apprécier la chance que nous avons d’avoir un guide aussi avisé à la tête de l’État. Il suffira d’un peu de pédagogie et tout va s’arranger. Grâce à la pédagogie, je vais aimer la ponction de la CSG sur ma retraite. Vive la pédagogie pour découvrir comment la sup- pression de l’ISF pour les premiers de cordée ruisselle en po- gnon de dingue jusqu’à ceux qui survivent avec le minimum. Pédagogie soit louée ! et Benalla est le bras armé de Jupiter qui lance la foudre pour sauver la république. Une pilule de péda- gogie, et le chômeur trouve le bonheur dans le pré de l’autre côté de la rue. Il y a quelques mois, une majorité d’électeurs (relative mais majorité quand même) a cru que le navire chan- gerait de cap en changeant l’âge du capitaine. Le brouillard se dissipe et les mêmes écueils du même système économique redeviennent visibles. La pédagogie ne permettra évidemment pas d’échapper aux catastrophes annoncées. En cette V è République moribonde, les présidents s’usent vite. Après les Enmarcheurs, le Medef ne s’encombrera pas de pé- dagogie pour agiter d’autres marionnettes à la place de celles dont les fils sont usés. Les patrons sont comme les chats dans une litière. Instinctivement, ils remuent tout pour cacher ce qu'ils ont fait.Scott Adams Palestine salah hamouri enfin libre Loi Pacte la voiture-balai des ordonnances macron Un millier de pages, 73 articles... L’Assemblée Nationale a commencé à examiner un nouveau chantier législatif : la loi Pacte, pour « Plan d’ac- tion pour la croissance et la transformation des entreprises ». Ce nouvel Ovni rassemble en un seul projet de loi la philosophie qui guide la po- litique d’Emmanuel Macron depuis le début de son quinquennat. « Simplifier la vie des entre- prises » ou « améliorer la croissance des PME » sont quelques-uns des éléments de langage ré- pétés à foison par le ministre de l’Éco- nomie, Bruno Le Maire, pour masquer des projets calqués sur ceux du patro- nat, qui ferraille depuis des décennies pour détruire les protections et les droits des salariés afin d’avoir les coudées franches. Conforme à la philosophie néolibérale Pour supprimer ces « coûts » qui sont autant de « charges » qui « freinent » l’économie, la loi Pacte va toucher à tout : de nouvelles privatisations, de nouvelles dérégulations dans la vie des en- treprises, réorienation de l’épargne salariale… le tout vendu, bien entendu, comme un moyen de « libérer » les entreprises de contraintes à la fois sociales et bureaucratiques, de vitaminer la créations d’emplois et, même, d’imposer aux sociétés de «prendre en compte les enjeux so- ciaux et environnemen- taux ». Avec une réforme de l’objet social des entreprises, qui en est un des arguments majeurs. En réalité, c’est donc bien une loi conforme à la philosophie néolibé- rale d’Emmanuel Macron qui est arrivée au Parlement, comportant tout d’abord une nou- velle série de privatisations : ADP (Aéroports de Paris), la Française des Jeux, Engie, La Poste, dont le capital, encore majoritairement détenu par l’État, va passer à la Caisse nationale des dépôts. Mais le pouvoir sait qu’il marche sur des œufs, et présente, là encore, ce changement de main du capital de La Poste comme une façon de réaliser un « pôle public financier ». Droite et patrons veulent “aller plus loin” Pierre Dharréville, député PCF des Bouches- du-Rhône, a rappelé que lors de la transforma- tion en société anonyme de La Poste, en 2010, on avait promis que l’État en resterait proprié- taire. « Aujourd’hui, ce n’est donc plus d’actua- lité. Nous ne parlons pas du même pôle public financier », a-t-il déclaré, dénonçant ce projet de loi Pacte comme un jeu de dupes. En réalité, cette loi protéiforme prévoit tout un arsenal de mesures, quelquefois techniques et embrumées à dessein par le gouvernement, pour porter de nouveaux coups aux salariés et à leurs repré- sentations avec, entre autre, le “tripotage” des seuils sociaux, qui déterminent les obligations des patrons en fonction des effectifs de l’entre- prise. Cette nouvelle couronne d’épines pour le salariat, qui fait suite aux or- donnances Macron sur le Code du tra- vail, a ses aficionados qui sont montés au créneau. Emmenés par le député LR Oli- vier Dassault, 72 patrons ont signé, le 24 sep- tembre dans Le Figaro, une tribune saluant la loi Pacte et appelant même à « aller plus loin ». Même son de cloche réactionnaire à LaREM qui affiche la volonté d’une loi encore plus of- fensive dans la libéralisation. Les débats s’an- noncent donc âpres et les députés communistes ont préparé des amendements, à l’image de celui pour responsabiliser les donneurs d’or- dres vis-à-vis des sous-traitants, élaboré avec les salariés de GM&S. Ils remettront aussi sur les pupitres des député.e.s un amendement vi- sant à interdire les licenciements boursiers. La loi Pacte projette tout un arsenal de mesures pour porter de nouveaux coups aux salariés. La loi Pacte, gros fourre-tout dont la discussion a débuté à l’Assemblée, vise sous de plaisants éléments de langage, a poursuivre la dérégulation de l’économie et du droit du travail. Suite logique des “ordonnances Macron”, elle est très au goût du patronat. Président du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux salue la loi Pacte tout en appelant avec ses semblables à “aller plus loin”. PAR LDA Troyes - Hôpital l’hôpital public en urgence absolue PAR RÉMI Il ne suffit pas de baptiser cet établissement public de santé du nom de l’ancienne ministre de la santé, aussi grande figure nationale fut-elle, pour remé- dier - d’un coup de dévoilage de plaque magique - à tous les problèmes auxquels est confronté l’hôpital de Troyes, que ce soit pour ses person- nels ou pour les patients. La CGT du centre hospitalier s’était donc mo- bilisée, le 28 septembre, pour remémorer à l’aréopage de personnalités présentes la réalité d’une situation qui appelle bien autre chose que des discours lyriques et ronflants, dont la concrétisation se fait attendre. Les communistes aubois étaient présents à cette démonstration pour rappeler qu’une fois les paroles envolées, ce sont des moyens concrets qui sont à mettre en œuvre. Tant du point de vue humain que financier. Or, les politiques en la matière se suivent... et se ressemblent. Person- nels surchargés, et qui alertent sur le fait qu’ils ne sont plus en mesure d’effectuer leur travail soignant dans de bonnes conditions pour les ma- lades, comme cela a été le cas pour les urgentistes de Troyes en février dernier, manque de lits, fermeture de services, d’établissements, etc. La rigueur budgétaire est passée par là sous les gouvernements de droite et de François Hollande. Elle repassera par là avec Macron, dont les pro- pos sur le « malaise » (un euphémisme) de l’hôpital et ceux de la ministre Agnès Buzyn avaient suscité quelques espoirs, douchés, comme on pou- vait s’y attendre, par l’annonce récente de nouvelles restrictions, à hau- teur de 3,8 milliards pour l’année prochaine dans les dépenses de santé. Sept milliards de restrictions budgétaires en dix ans En dix ans, plus de 7 milliards d’« économies » ont été actés, ce qui équi- vaut à la fermeture de 100 000 lits. En dépit de la promesse présidentielle, une nouvelle cure d’austérité s’applique à l’hôpital public. La situation est devenu explosive. Les personnels et les patients ne peuvent accepter plus longtemps ce sous-investissement qui tue l’hôpital public à petit feu. C’est là le constat réalisé par les élu.e.s communistes qui ont engagé en début d’année un « Tour de France des hôpitaux et des Ehpad ». Alain Bruneel, député communiste du Nord, était venu à Troyes et Brienne- le-Château dans ce cadre, le 25 mai dernier, et il avait chatouillé Fran- çois Baroin, rappelant qu’il avait été de tous les gouvernements qui ont mis en place les réformes successives de la santé. Au cours de plus d’une centaine de déplacements dans les établissements publics d’hospitali- sation, les élu.e.s PCF ont constaté un même syndrôme : les hôpitaux sont empoisonnés par la réduction des dépenses publiques au nom d’une soi-disant chasse aux soins inutiles. La dette des établissements a ex- plosé, ce qui permet aux ARS d’imposer de « faire mieux avec moins », c’est-à-dire de réduire la masse salariale en supprimant des lits et des personnels. C’est aussi l’exigence d’un hôpital public de haut niveau que les manifestants entendaient porter à l’occasion de cette initiative. Lors de la cérémonie pour donner le nom de Simone Veil à l’hôpital de Troyes, syndicalistes CGT et militants du PCF ont manifesté pour rappeler que la mobilisation pour défendre l’hôpital public ne faiblira pas. Après 403 jours de détention administrative, l’avocat franco- palestinien est sorti de prison le 30 septembre. Treize mois de prison sans jugement ni motif, si ce n’est l’illégitime arbitraire de Benyamin Netanyahou et du ministre de la défense Avig- dor Liberman, dirigeant du parti d’extrême droite Israel Beytenou («Is- raël notre maison»). 403 jours d’enfermement sans motif. Car si tel était le contraire, on peut être sûr que Salah Hamouri croupirait en- core en prison. « Il y a en Israël des centaines de prisonniers en détention administrative et certains y sont depuis plus de deux ans maintenant. Certains ont été libérés puis arrêtés de nouveau [...] seulement quelques jours après être sortis. [...] C’est un moyen pour détruire la société pa- lestinienne. C’est quelque chose qui peut m’arriver aussi dans les pro- chains jours. On ne sait jamais quels sont les plans des Israéliens. On n’est pas dans un État de droit », a-t-il déclaré à sa sortie de prison, avant de remercier le journal L’Humanité et toutes celles et ceux qui se sont mobilisés pour obtenir sa libération. Réagissant à cette bonne nouvelle, Pierre Laurent a appelé à la « vigi- lance » pour que Salah Hamouri retrouve sa « complète liberté de circu- lation et de déplacement, y compris à l'étranger », demandant aussi « la libération de tous les prisonniers politiques, dont Marwan Barghouti. C’est un encouragement à amplifier la solidarité avec le peuple palesti- nien en constituant un front large, sans exclusive, avec toutes les forces démocratiques qui rejettent l’expansionnisme colonial et l’ultranationa- lisme », a ajouté le secrétaire national du Parti communiste Français.

Mise en page 1Société nouvelle La tDépêche de l’Aube 22 er, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - Mail : [email protected]

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Page 1: Mise en page 1Société nouvelle La tDépêche de l’Aube 22 er, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - Mail : ladepechedelaube@wanadoo.fr

Hebdomadaire de la fédération de l’Aube du Parti Communiste Français N°1515 du 5 octobre 2018 - Prix : 0,80 €

LadépêcheDE L ’AUBE

www.ladepechedelaube.org

L’HUMEUR DE GUY CURE

eurêka !Ils ont trouvé : si la cote de popularité de Macron chute, ce n’estpas à cause de ce que vivent les gens, mais parce que nous necomprenons rien et que nous sommes incapables d’apprécierla chance que nous avons d’avoir un guide aussi avisé à la têtede l’État. Il suffira d’un peu de pédagogie et tout va s’arranger.Grâce à la pédagogie, je vais aimer la ponction de la CSG surma retraite. Vive la pédagogie pour découvrir comment la sup-pression de l’ISF pour les premiers de cordée ruisselle en po-gnon de dingue jusqu’à ceux qui survivent avec le minimum.Pédagogie soit louée ! et Benalla est le bras armé de Jupiter quilance la foudre pour sauver la république. Une pilule de péda-gogie, et le chômeur trouve le bonheur dans le pré de l’autrecôté de la rue. Il y a quelques mois, une majorité d’électeurs(relative mais majorité quand même) a cru que le navire chan-gerait de cap en changeant l’âge du capitaine. Le brouillard sedissipe et les mêmes écueils du même système économiqueredeviennent visibles. La pédagogie ne permettra évidemmentpas d’échapper aux catastrophes annoncées.En cette Vè République moribonde, les présidents s’usent vite.Après les Enmarcheurs, le Medef ne s’encombrera pas de pé-dagogie pour agiter d’autres marionnettes à la place de cellesdont les fils sont usés.

“Les patrons sont comme les chats dans une litière. Instinctivement, ils remuent tout pour cacher ce qu'ils ont fait.” Scott Adams

Palestine

salah hamouri enfin libre

Loi Pacte

la voiture-balai des ordonnances macron

Un millier de pages, 73 articles... L’AssembléeNationale a commencé à examiner un nouveauchantier législatif : la loi Pacte, pour «Plan d’ac-tion pour la croissance et la transformation desentreprises». Ce nouvel Ovni rassemble en unseul projet de loi la philosophie qui guide la po-litique d’Emmanuel Macron depuis le début deson quinquennat. «Simplifier la vie des entre-prises» ou «améliorer la croissance des PME»sont quelques-uns des éléments de langage ré-pétés à foison par le ministre de l’Éco-nomie, Bruno Le Maire, pour masquerdes projets calqués sur ceux du patro-nat, qui ferraille depuis des décenniespour détruire les protections et les droits dessalariés afin d’avoir les coudées franches.Conforme à la philosophie néolibéralePour supprimer ces «coûts» qui sont autant de«charges» qui «freinent» l’économie, la loi Pacteva toucher à tout : de nouvelles privatisations,de nouvelles dérégulations dans la vie des en-treprises, réorienation de l’épargne salariale…le tout vendu, bien entendu, comme un moyende «libérer» les entreprises de contraintes à lafois sociales et bureaucratiques, de vitaminerla créations d’emplois et, même, d’imposer auxsociétés de «prendre en compte les enjeux so-

ciaux et environnemen-taux». Avec une réformede l’objet social des entreprises, qui en est undes arguments majeurs. En réalité, c’est doncbien une loi conforme à la philosophie néolibé-rale d’Emmanuel Macron qui est arrivée auParlement, comportant tout d’abord une nou-velle série de privatisations : ADP (Aéroportsde Paris), la Française des Jeux, Engie, La Poste,dont le capital, encore majoritairement détenu

par l’État, va passer à la Caisse nationale desdépôts. Mais le pouvoir sait qu’il marche surdes œufs, et présente, là encore, ce changementde main du capital de La Poste comme une façonde réaliser un «pôle public financier». Droite et patrons veulent “aller plus loin”Pierre Dharréville, député PCF des Bouches-du-Rhône, a rappelé que lors de la transforma-tion en société anonyme de La Poste, en 2010,on avait promis que l’État en resterait proprié-taire. «Aujourd’hui, ce n’est donc plus d’actua-lité. Nous ne parlons pas du même pôle publicfinancier», a-t-il déclaré, dénonçant ce projet

de loi Pacte comme un jeu de dupes. En réalité,cette loi protéiforme prévoit tout un arsenal demesures, quelquefois techniques et embruméesà dessein par le gouvernement, pour porter denouveaux coups aux salariés et à leurs repré-sentations avec, entre autre, le “tripotage” desseuils sociaux, qui déterminent les obligationsdes patrons en fonction des effectifs de l’entre-

prise. Cette nouvelle couronne d’épinespour le salariat, qui fait suite aux or-donnances Macron sur le Code du tra-vail, a ses aficionados qui sont montés

au créneau. Emmenés par le député LR Oli-vier Dassault, 72 patrons ont signé, le 24 sep-tembre dans Le Figaro, une tribune saluant laloi Pacte et appelant même à «aller plus loin».Même son de cloche réactionnaire à LaREMqui affiche la volonté d’une loi encore plus of-fensive dans la libéralisation. Les débats s’an-noncent donc âpres et les députés communistesont préparé des amendements, à l’image decelui pour responsabiliser les donneurs d’or-dres vis-à-vis des sous-traitants, élaboré avecles salariés de GM&S. Ils remettront aussi surles pupitres des député.e.s un amendement vi-sant à interdire les licenciements boursiers.

La loi Pacte projette tout un arsenal de mesurespour porter de nouveaux coups aux salariés.

La loi Pacte, gros fourre-toutdont la discussion a débutéà l’Assemblée, vise sous de plaisants éléments de langage, a poursuivre la dérégulation de l’économieet du droit du travail. Suitelogique des “ordonnancesMacron”, elle est très augoût du patronat.

Président du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux salue la loi Pactetout en appelant avec ses semblables à “aller plus loin”.

PAR LDA

Troyes - Hôpital

l’hôpital public en urgence absolue

PAR RÉMI

Il ne suffit pas de baptiser cet établissement publicde santé du nom de l’ancienne ministre de la santé,aussi grande figure nationale fut-elle, pour remé-dier - d’un coup de dévoilage de plaque magique - à tous les problèmesauxquels est confronté l’hôpital de Troyes, que ce soit pour ses person-nels ou pour les patients. La CGT du centre hospitalier s’était donc mo-bilisée, le 28 septembre, pour remémorer à l’aréopage de personnalitésprésentes la réalité d’une situation qui appelle bien autre chose que desdiscours lyriques et ronflants, dont la concrétisation se fait attendre.Les communistes aubois étaient présents à cette démonstration pourrappeler qu’une fois les paroles envolées, ce sont des moyens concretsqui sont à mettre en œuvre. Tant du point de vue humain que financier.Or, les politiques en la matière se suivent... et se ressemblent. Person-nels surchargés, et qui alertent sur le fait qu’ils ne sont plus en mesured’effectuer leur travail soignant dans de bonnes conditions pour les ma-lades, comme cela a été le cas pour les urgentistes de Troyes en févrierdernier, manque de lits, fermeture de services, d’établissements, etc. Larigueur budgétaire est passée par là sous les gouvernements de droiteet de François Hollande. Elle repassera par là avec Macron, dont les pro-pos sur le «malaise» (un euphémisme) de l’hôpital et ceux de la ministreAgnès Buzyn avaient suscité quelques espoirs, douchés, comme on pou-vait s’y attendre, par l’annonce récente de nouvelles restrictions, à hau-teur de 3,8 milliards pour l’année prochaine dans les dépenses de santé.

Sept milliards de restrictions budgétaires en dix ansEn dix ans, plus de 7 milliards d’«économies» ont été actés, ce qui équi-vaut à la fermeture de 100 000 lits. En dépit de la promesse présidentielle,une nouvelle cure d’austérité s’applique à l’hôpital public. La situationest devenu explosive. Les personnels et les patients ne peuvent accepterplus longtemps ce sous-investissement qui tue l’hôpital public à petit feu.C’est là le constat réalisé par les élu.e.s communistes qui ont engagé endébut d’année un «Tour de France des hôpitaux et des Ehpad». AlainBruneel, député communiste du Nord, était venu à Troyes et Brienne-le-Château dans ce cadre, le 25 mai dernier, et il avait chatouillé Fran-çois Baroin, rappelant qu’il avait été de tous les gouvernements qui ontmis en place les réformes successives de la santé. Au cours de plus d’unecentaine de déplacements dans les établissements publics d’hospitali-sation, les élu.e.s PCF ont constaté un même syndrôme : les hôpitauxsont empoisonnés par la réduction des dépenses publiques au nom d’unesoi-disant chasse aux soins inutiles. La dette des établissements a ex-plosé, ce qui permet aux ARS d’imposer de «faire mieux avec moins»,c’est-à-dire de réduire la masse salariale en supprimant des lits et despersonnels. C’est aussi l’exigence d’un hôpital public de haut niveau queles manifestants entendaient porter à l’occasion de cette initiative.

Lors de la cérémonie pourdonner le nom de SimoneVeil à l’hôpital de Troyes,syndicalistes CGT et militantsdu PCF ont manifesté pourrappeler que la mobilisationpour défendre l’hôpital public ne faiblira pas.

Après 403 jours de détention administrative, l’avocat franco-palestinien est sorti de prison le 30 septembre. Treize mois de prison sans jugement ni motif, si ce n’est l’illégitimearbitraire de Benyamin Netanyahou et du ministre de la défense Avig-dor Liberman, dirigeant du parti d’extrême droite Israel Beytenou («Is-raël notre maison»). 403 jours d’enfermement sans motif. Car si telétait le contraire, on peut être sûr que Salah Hamouri croupirait en-core en prison. «Il y a en Israël des centaines de prisonniers en détentionadministrative et certains y sont depuis plus de deux ans maintenant.Certains ont été libérés puis arrêtés de nouveau [...] seulement quelquesjours après être sortis. [...] C’est un moyen pour détruire la société pa-lestinienne. C’est quelque chose qui peut m’arriver aussi dans les pro-chains jours. On ne sait jamais quels sont les plans des Israéliens. Onn’est pas dans un État de droit», a-t-il déclaré à sa sortie de prison,avant de remercier le journal L’Humanité et toutes celles et ceux quise sont mobilisés pour obtenir sa libération.Réagissant à cette bonne nouvelle, Pierre Laurent a appelé à la «vigi-lance» pour que Salah Hamouri retrouve sa «complète liberté de circu-lation et de déplacement, y compris à l'étranger», demandant aussi «lalibération de tous les prisonniers politiques, dont Marwan Barghouti.C’est un encouragement à amplifier la solidarité avec le peuple palesti-nien en constituant un front large, sans exclusive, avec toutes les forcesdémocratiques qui rejettent l’expansionnisme colonial et l’ultranationa-lisme», a ajouté le secrétaire national du Parti communiste Français.

Page 2: Mise en page 1Société nouvelle La tDépêche de l’Aube 22 er, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - Mail : ladepechedelaube@wanadoo.fr

Société nouvelle La Dépêche de l’Aube 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - Mail : [email protected] - SARL au capital de 300 €. Durée :99 ans - Gérant-directeur de la publication : Jean LEFEVRE - Associés à parts égales : Jean Lefèvre, Anna Zajac, Hugues Petitjean, Françoise Cuisin, Geneviève Delabruyère - Inscription CommissionParitaire n° 0219 C 87550 - Abonnements : 1 an = 40 € - Régie, publicité, petites annonces : La Dépêche de l’Aube - Imprimerie LA DEPêCHE DE L’AUBE 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES.

L’AG réunie le 19/09/18 de la SAS en liquida-tion TROYES PRESSE, au capital de 80 000 €,ayant son siège social au 110 rue Nationale10200 BAR SUR AUBE, et son siège de liqui-dation au 2 impasse des Gorges Fines 10200BAR SUR AUBE, immatriculée au RCS deTROYES sous le n°390 839 736, a approuvéle compte définitif de liquidation, déchargéMme Agnès DEGARDIN, de son mandat deliquidateur, donné à cette dernière quitus de sagestion et constaté la clôture de la liquidationà compter du jour de ladite assemblée.Les comptes de liquidation sont déposés auRCS de TROYES.

POUR AVIS, Le Liquidateur

Suivant acte SSP en date du 27 aout 2018,constitution de la SASU : Dénomination sociale : CONCEPTCapital social : 1.000 Euros Siège social : 22 Bis Avenue Anatole France10000 TROYESObjet : Epicerie, épicerie traditionnelle, traiteur,sandwicherie, pâtisserie, vente de produits ali-mentaires et non alimentaires dont les bois-sons alcooliséesPrésident : Mme IORDACHE Gabriela Mirela,17 rue Carnot 10100 ROMILY-SUR SEINEDurée : 99 ans à compter de son immatricula-tion au RCS de TROYES.

Avis de constitution

Aux termes d'un acte sous signature privée endate à PAYNS du 21/09/2018, il a été constituéune société présentant les caractéristiques sui-vantes : Forme sociale : Société civile immobilière – Dénomination sociale : S.F.C.L. – Siège social : 13 Chemin des Menuisiers,10600 PAYNS – Objet social : L'acquisition, la propriété, l'admi-nistration et l'exploitation par bail, location ouautrement de tous droits immobiliers ou im-meubles bâtis ou non bâtis dont elle pourraitdevenir propriétaire par voie d'acquisition,échange, apport ou autrement. – Durée de la Société : 99 ans à compter de ladate de l'immatriculation de la Société au RCS Capital social : 1 000 euros, constitué unique-ment d'apports en numéraire – Gérance : Mme Florence FEVRE et M. Sébas-tien MUTTER, demeurant ensemble 13 Che-min des Menuisiers 10600 PAYNS – Clauses relatives aux cessions de parts : agré-ment requis dans tous les cas - agrément desassociés représentant au moins les trois-quartsdes parts sociales –Immatriculation de la Société au RCS deTROYES.

Pour avis - La Gérance

s.F.K.société à responsabilité limitée

au capital de 5 000 eurossiège social : 22 rue claude Huez

10000 tRoYes531 966 109 Rcs tRoYes

Aux termes d'une décision en date du 21 Sep-tembre 2018, l'associé unique a décidé de nepas remplacer Mme Florence KESTENBERG,cogérante démissionnaire à compter de cettedate, et de supprimer en conséquence le nomdes premiers gérants de l’article 11 des statuts.

Pour avis, La Gérance

Avis de liquidAtion

De la SASU FLH9CEMTE au capital de 10 500 €,4 rue Coquet - 10600 PAYNS RCS Troyes813294840 Délib. AGO du 30/09/2018 : Appro-bation comptes définitifs de liquidation - quitusau liquidateur F Lebrun-Hutinel 4, rue Coquet -PAYNS et décharge de son mandat - clôture li-quidation et radiation de la société au RCSTroyes.

etude de Maîtres Bertrand MAndRon,thierry MAillARd et thierry Bellet, notaires associés à tRoYes (Aube),

15 quai lafontaine.

Avis de constitution

Suivant acte reçu par Maître Bertrand MAN-DRON, Notaire Associé de la Société CivileProfessionnelle «Bertrand MANDRON, ThierryMAILLARD et Thierry BELLET, Notaires asso-

ciés », titulaire d’un Office Notarial à TROYES(Aube), 15 Quai Lafontaine, le 20 juillet 2018,enregistré au service de la publicité foncière etde l’enregistrement Troyes 1, le 25 septembre2018 référence 2018 N 1461, a été constituéeune société par actions simplifiée ayant les ca-ractéristiques suivantes :Objet : - l'entretien, la réparation et l'aménagement detout immeuble à usage privé ou professionnel, - l'acquisition, la vente, la gestion, la location,la revente de tout immeuble à usage privé ouprofessionnel, - la construction, la rénovation, l'aménagementde bâtiments, avec possibilité d'employés dessalariés à terme, - la création, l'acquisition, la location, la priseen location-gérance de tous fonds de com-merce, la prise à bail, l'installation, l'exploitationde tous établissements, fonds de commerce,usines, ateliers, se rapportant à l'une ou l'autredes activités spécifiées ci-dessus, - la prise, l'acquisition, l'exploitation ou la ces-sion de tous procédés et brevets et droits depropriété intellectuelle concernant lesdites ac-tivités, - l'activité de lotisseur, aménageur, - la maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d'œuvreBTP (Voirie réseaux divers et bâtiment). Dénomination : Patrim'AubeSiège social : SAINT-LYE (10180), 20 rue duGénéral de Gaulle.Durée : 99 années à compter de son immatri-culation au R.C.S.Capital social :TRENTE MILLE EUROS (30 000,00EUR) Inaliénabilité des actions :Les associés fondateurs entendant que les ac-tions soient inaliénables pendant une durée dedix ans à compter de l'immatriculation de la so-ciété au registre du commerce et des sociétés.Cessions d’actions en cas de pluralité d’asso-ciés : les cessions entre associés seuls sont li-bres. Les autres sont soumises à l’agrémentde la majorité en nombre des associés repré-sentant au moins les deux tiers des actions. L’exercice social commence le PREMIER JAN-VIER et se termine le TRENTE ET UN DÉCEM-BRE de chaque année.Président : Monsieur Julien PRIVÉ demeurantà SAINT LYE (10180) 6bis rue Pasteur.

Avis de de sAisine de leGAtAiReuniveRsel – delAi d’oPPosition

Mademoiselle Simone PATOUT a consenti unlegs universel.Le procès-verbal d’ouverture et de descriptionde testament a été reçu par Maître MichèleDAL FARRA, Notaire Associé de la Société Ci-vile Professionnelle « Evelyne TAFANI-DYON,Fabien SCHMITE et Michèle DAL FARRA, no-taires associés », titulaire d’un Office Notarialà TROYES (Aube), 1 rue de la Tour Boileau, le16 juillet 2018.Opposition à l’exercice de ses droits pourraêtre formée par tout intéressé dans le mois sui-vant la réception par le greffe de l’expéditiondu procès-verbal d’ouverture du testament etcopie de ce testament.

Avis de constitution

Aux termes d'un acte sous signature privée endate à LA CHAPELLE ST LUC du 27/09/2018,il a été constitué une société présentant les ca-ractéristiques suivantes : Forme sociale : Société civile – Dénomination sociale : CLODICETO - Siège social : 85 Rue Jules Ferry - 10600 LACHAPELLE ST LUC – Objet social : l'acquisition, la cession, la ges-tion, l'exploitation par tous moyens de tousdroits ou biens immobiliers - La mise en valeurde ces immeubles, notamment par l'édificationde construction pour toute destination et la réa-lisation de tous travaux y compris de construc-tion - Le recours à l'emprunt ou à toute autreforme de financement (crédit-bail, ...) ainsi quela prise de toute garantie hypothécaire ou non,pour la réalisation de l'objet social - Durée de la Société : 99 ans à compter de ladate de l'immatriculation de la Société au RCS Capital social : 500 euros, constitué unique-ment d'apports en numéraire -Gérance : M. Didier LINCK, demeurant 85 RueJules Ferry - 10600 LA CHAPELLE ST LUC – Clauses relatives aux cessions de parts : agré-ment requis dans tous les cas - agrément des

associés représentant au moins les trois-quartsdes parts sociales – Immatriculation de la Société au RCS deTROYES.

Pour avis - La Gérance

sci MAndARines Rcs tRoYes 813 029 337

Aux termes d’une décision du gérant, transfertdu siège social du 4 Rue Gérard Millot àTROYES au 15 Rue Ambroise Cottet à TROYESà compter du 15/09/2018. Modification des sta-tuts au RCS.

dÉMission d'un coGÉRAnt ettRAnsFeRt de siÈGe sociAl

"PiPeR FRAnce sARl"société à responsabilité limitée

au capital de 300 000 eurossiège social : Aéroport de tRoYes

en champagneRue suzanne Bernard

10600 BARBeReY sAint sulPiceRcs tRoYes 802 673 988

La col lect iv i té des associés réunie le03/09/2018, a pris acte et accepté la démissionde M. Antoine HORIOT de ses fonctions de co-gérant, à effet du 03/09/2018. En consé-quence, Mme Jennifer BITTERBERG-HILLassumera seule les fonctions de gérante.Aux termes du procès-verbal de l'assembléegénérale extraordinaire du 12/09/2018, il a étédécidé de transférer le siège social de Aéro-drome de TROYES, 10600 BARBEREY SAINTSULPICE à Aéroport de TROYES en Cham-pagne, Rue Suzanne Bernard, 10600 BARBE-REY SAINT SULPICE, à compter du 12/09/2018et de modifier en conséquence l'article 4 desstatuts.

Pour Avis, La Gérance

Avis de dissolution

Aux termes d'une décis ion en date du29/09/18, l'associé unique de la SARL N.H.Pau capital de 8 000 euros, ayant son siège 5Avenue Lt Michel Taittinger 10410 ST PARRESAUX TERTRES et immatriculée au RCS deTROYES n° 432 836 948, a décidé la dissolu-tion anticipée de la Société à compter du30/09/18 et sa mise en liquidation amiablesous le régime conventionnel. M. Noël PFAF-FENZELLER, demeurant 5 Avenue Lt MichelTaittinger 10410 ST PARRES AUX TERTRES,associé unique, exercera les fonctions de liqui-dateur pour réaliser les opérations de liquida-tion et parvenir à la clôture de celle-ci. Le siègede la liquidation est fixé 5 Avenue Lt MichelTaittinger 10410 ST PARRES AUX TERTRES. C'est à cette adresse que la correspondancedevra être envoyée et que les actes et docu-ments concernant la liquidation devront êtrenotifiés. Les actes et pièces relatifs à la liqui-dation seront déposés au RCS de TROYES.

Pour avis, Le Liquidateur

AvisAncienne dénomination : MAGAsin 250

nouvelle dénomination : BARBesociété à responsabilité limitée

à associé unique

au capital de 1.000 €urosAncien siège : 5 et 17 rue de corbusson

ZA le châtellier ii 53940 sAint-BeRtHevin

Rcs : 814 119 871 R.c.s. lAvAlnouveau siège :

BARBeReY-sAint-sulPice(10600) 18 rue Maryse Bastié

Gérante : Madame GAutRAis Rozenn,demeurant à BiARRitZ (64200)

10, rue ibaïa

Aux termes d’une décis ion en date du21/09/2018, l’associée unique a décidé :- de modifier la dénomination sociale de la so-ciété MAGASIN 250, pour adopter la dénomi-nation sociale BARBE, et de modifier enconséquence l'article 3 des statuts,- de transférer le siège social de la société etde modifier en conséquence l'article 5 des sta-tuts, ce, à compter du 24 septembre 2018.La société sera désormais immatriculée au Re-gistre du Commerce et des Sociétés deTROYES (10).

Pour avis,

sARl deFis PAtRiMoinesociété à responsabilité limitée

au capital social de 10 000 eurossiège social: 10 Grande rue

10340 ARRellesimmatriculée au Rcs tRoYes

538 869 983.

Aux termes du PV de l'AGE du 21/09/2018, ila été décidé de transformer la SARL en SAS(société par actions simplifiées) à compter du21/09/2018, de nommer en qualité de Prési-dente: Céline Dumazet 6 rue de Clèves 10800Isle Aumont, et en qualité de Directeur Géné-ral: Emmanuel Ducharme: 15 Grande Rue10110 PolisotLes cessions d'actions entre associés sont li-bres, toute autre cession est soumise à l'agré-ment de la majorité des voix des associésdisposant du droit de vote.

Avis de constitution

Aux termes d’un acte sous-seing privé en datedu 28/06/2018 à LUSIGNY SUR BARSE (10),il a été constitué une société présentant les ca-ractéristiques suivantes : Dénomination : IDEA-GORA. Forme : société par actions simplifiée.Siège social : 35 avenue Pierre Gomand,10270 LUSIGNY SUR BARSE. Capital social :3 100 €. Durée : 99 ans. Objet social : l’éditionsous toutes formes, l’élaboration, la production,la diffusion, la distribution et la promotion d’œu-vres littéraires ayant rapport avec la médecine,la chirurgie et les sciences. Droit de vote :chaque action donne droit à une voix. Trans-mission d’actions : libres entre associés, lescessions aux tiers sont soumises à l'agrémentde la collectivité des associés. Président : M.Philippe PASQUIER, demeurant 35 avenuePierre Gomand, 10270 LUSIGNY SUR BARSE.Directeur Général : M. Raphaël ALCANTARA,demeurant 6 rue des Cordeliers, 54000 NANCY.La société sera immatriculée au R.C.S. deTROYES.

Pour avis, le Président

MÉMOIRE OUVRIÈRE

ANNONCES LÉGALES

La tête de liste du PCF pour les élections européennes, Ian Brossat, a lancé un appel à la gauche, hors Parti socialiste, pour se retrouver“autour d'une table” et discuter en vue du scrutin.«Je lance [...] un appel à Besancenot, à Hamon, à Mélenchon, pour qu'onpuisse quand même se retrouver autour d’une table, voir comment nouspouvons organiser la riposte à Macron», a-t-il déclaré sur Public Sénat,sans citer Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste. «Face àla montée de l’extrême-droite, aux agressions de Macron contre le mondedu travail, rencontrons-nous pour riposter et construire des conver-gences. Nous avons des débats, mais cela ne doit nous empêcher de dis-cuter», précisait-il sur sa page Facebook. Ayant déjà dit, mi-septembre,qu’il ne se résolvait pas «à l’état de dispersion de la gauche», Ian Brossatpropose donc de travailler à des points d’accord sur des dossiers tels queles délocalisations, le travail détaché, la rémunération du travail, lepouvoir d’achat, les retraites... questions qui «intéressent les Français».

patricia bourbonC’est avec une profonde tristesse que les communistes de la sec-tion du PCF de Brienne-le-Château ont appris le décès de leurcamarade Patricia Bourbon.«Patou», comme nous l’appelions, nous a quittés le 20 septem-bre, victime d’une terrible maladie. Rappelons qu’elle avait étéla représentante PCF à l’élection départementale de 2015 pourle canton de Brienne-Chavanges-Piney.Dans ces tristes circonstances, la section de Brienne, la directiondépartementale du PCF, ainsi que notre hebdomadaire, adres-sent leurs plus sincères condoléances à nos camarades Danièleet Michel Bourbon, ses parents.

NOS PEINES

TROYES10 H 00

PLACE DE LA LIBÉRATION

...À l’a

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CGT, FO

, Solid

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UNEF

9octobre

BAR S/AUBE15 H 30

PLACE DE LA MAIRIE

ROMILLY S/S9 H 00

ROND-POINT BELLE IDÉE

RASSEMBLEMENTS

80 personnes, le 28 septembre à Romilly, à l’initiative de l’Union lo-cale CGT, avec le soutien des communistes, consacrée à MarthaDesrumaux et à la classe ouvrière du textile aubois. Exposition, viede Martha Desrumaux par Pierre Outteryck, auteur d’une biogra-phie, témoignages d’anciens salarié.e.s du textile, chants et poèmespar Monique et Gérard, avec en clôture une choucroute fraternelle.