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JEUDI 11 ET 18 FÉVRIER À 20.55 UNE SÉRIE RÉALISÉE PAR VINCENT LANNOO (FRANCE, 2015, 6X52MN)

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JEUDI 11 ET 18 FÉVRIER À 20.55

UNE SÉRIE RÉALISÉE PAR VINCENT LANNOO (FRANCE, 2015, 6X52MN)

Thriller d’anticipation ambitieux servi par un casting de prestige, Trepalium tisse des destins romanesques dans un monde futuriste où 80 % de sans-emploi font face à 20% d’actifs.

Dans ce monde, deux espaces sont séparés par un Mur d’enceinte imprenable. D’un côté la Zone, de l’autre la Ville. Cédant à une menace terroriste, le gouvernement impose aux salariés d’employer un quota d’« Emplois Solidaires » triés sur le volet. La famille de Ruben Garcia (Pierre Deladonchamps), un ingénieur en pleine ascension, est contrainte d’embaucher la Zonarde Izia (Léonie Simaga), qui rêve d’offrir un nouveau destin à son jeune fils Noah

(Nemo Schiffman)…

UNE SÉRIE RÉALISÉE PAR VINCENT LANNOOCRÉATEURS : SOPHIE HIET, ANTARÈS BASSISSCÉNARISTES : ANTARÈS BASSIS, THOMAS CAILLEY, SOPHIE HIET, SÉBASTIEN MOUNIERAVEC LÉONIE SIMAGA, PIERRE DELADONCHAMPS, RONIT ELKABETZ, AURÉLIEN RECOING, OLIVIER RABOURDIN, LUBNA AZABAL, CHARLES BERLING(FRANCE, 2015, 6X52MN)

ARTE.TV/TREPALIUM

BANDE ANNONCE

ÉPISODE 1

Dans un monde futur, ici ou ailleurs, de graves décennies de crise ont créé une société dans laquelle 20% de la population ont un travail et 80% en sont dépourvus. Entre eux, un Mur, imprenable, qui sépare la Ville de la Zone. Pour calmer les tensions sociales, la Première ministre Nadia Passeron (Ronit Elkabetz) décide de créer 10 000 Emplois Solidaires sélectionnés dans la Zone pour travailler en Ville. Izia Katell est choisie. Elle travaillera pour la famille de Ruben Garcia, ingénieur dans la plus grande entreprise de la Ville, Aquaville.

ÉPISODE 2

La femme de Ruben Garcia, l’employeur d’Izia est introuvable de-puis 24h. Ruben Garcia doit pourtant faire bonne figure et afficher une harmonie familiale exemplaire, pour obtenir le poste de direc-teur qu’il convoite depuis des années. Contraint et forcé par les circonstances, bluffé par l’étonnante ressemblance entre les deux femmes, Ruben Garcia va demander à Izia Katell de prendre la place de son épouse au sein de l’entreprise Aquaville. Se faire passer pour une Active quand on est une Zonarde va se révéler extrêmement hasardeux et dangereux…

ÉPISODE 3

Izia se retrouve prise dans un engrenage infernal : contrainte par son employeur de se faire passer pour une Active d’Aquaville, elle est à ce titre repérée par les activistes de la Zone. Ils se saisissent de l’opportunité de cette double identité pour exiger d’elle un vol de documents stratégiques pour leurs actions, et la mise à jour des fonctionnements opaques de cette multinationale. Izia est tétanisée à l’idée qu’on puisse découvrir sa double imposture.

LES RÉSUMÉS DES ÉPISODES SUIVANTS SONT DISPONIBLES SUR ARTEMAGAZINE.FR

LES RÉSUMÉS DES ÉPISODES SUIVANTS SONT DISPONIBLES SUR ARTEMAGAZINE.FR

IZIA KATELL (LÉONIE SIMAGA)Il y a longtemps, Izia a aimé follement le père de son fils Noah. Mais il est parti, et elle a dû élever seule son enfant. Habitée par la peur qu’il leur arrive quelque chose, elle a développé une méfiance exacerbée. Quand Izia apprend sa sélection comme « Employée Solidaire », elle se dit qu’elle tient la chance de sa vie. Elle va enfin gagner l’argent qui lui est nécessaire pour quitter avec son fils la Zone et rejoindre le Sud, l’endroit où le travail existe encore. Mais elle sera prise dans un engrenage infernal. Cette femme qui ne connaît que la survie et l’individualisme va se retrouver malgré elle entraînée dans la Grande Histoire.

RUBEN GARCIA (PIERRE DELADONCHAMPS)Ingénieur en dépollution chez Aquaville, Ruben est, comme tous les Actifs, entière-ment dévoué à son emploi. Mais, sous les apparences de la normalité, il a des failles, celles de la sensibilité. Sinon pourquoi n’au-rait-il pas expulsé dans la Zone sa jeune fille Maël (Arauna Bernheim-Dennery), qui souffre du mal qui touche certains enfants de la Ville, le Mutisme ? Écrasé depuis tou-jours par son père Silas (Aurélien Recoing) qui le trouve faible, Ruben aimerait réussir dans une société injuste qui sans doute ne lui convient pas. La rencontre avec la Zo-narde Izia saura peut-être faire tomber son château de cartes de certitudes insensées…

SILAS GARCIA (AURÉLIEN RECOING)Il est à un niveau de hiérarchie très élevé à Aquaville, mais reste l’éternel second, auprès du PDG d’Aquaville Bartholomé (Charles Berling). Quand il apprend qu’une maladie le frappe, il ressent pour la première fois dans sa chair le sens du mot faiblesse. En panique, il demandera violemment de l’aide à son fils Ruben. Castrateur et tyran-nique, l’ordre lui a toujours été nécessaire pour avancer. Et il sera prêt à tout pour le maintenir.

JEFF (ACHILLE RIDOLFI) ET LISBETH (LUBNA AZABAL)Jeff est un Zonard, un homme de peu. Mais un homme qui aime absolument son pro-chain car sa foi désordonnée lui a appris la générosité. Il devient Employé Solidaire, tout comme Izia. Sa compagne est Lisbeth, une prostituée au passé trouble. Dure et pragmatique, mais sans doute également d’une rare lucidité sur la violence des choses et des hommes, elle se défie de tout sentimentalisme. Entre eux, une tendresse entière et sincère existe, absolue. Pourrait-elle vivre sans lui ?...

LES PERSONNAGES

NADIA PASSERON ET SA FAMILLE (RONIT ELKABETZ)Première ministre, elle a su être dans la vraie lignée de son père et maintenir d’une main de fer le système de la Ville. Elle a vu le Mur se construire, et a toujours pensé que c’était le meilleur moyen pour que la société fonctionne : quand le travail manque, il vaut mieux qu’une poignée d’hommes en ait encore, plutôt que personne. Son talon d’Achille, ce n’est pas sa fille, l’ambitieuse Zoey (Sarah Stern), qui est sa chargée de communication, mais son mari, Monroe Moretti, ministre du Travail (Grégoire Monsaingeon). Quand ce dernier revient ravagé après des mois de séquestration dans la Zone, elle se refuse à croire qu’il a changé, car la faiblesse est un mot qui lui est étranger.

ROBINSON (OLIVIER RABOURDIN)Professeur, Robinson essaie depuis des an-nées de maintenir un réseau d’écoles dans la Zone, car cet être charismatique pense que c’est par l’éducation que les hommes pourront se sauver. Il est un père spirituel pour Izia mais cache un secret lourd de conséquences...

BORIS (THIBAUT EVRARD)ET HANS (TEWFIK JALLAB)Boris et Hans font partie d’un réseau de résistants mené par le mystérieux Sol. Hans est le chef du groupe au sein de la Ville tan-dis que Boris est un Activiste qui vit clan-destinement dans la Zone depuis plus de 10 ans. Il est devenu un des maillons essentiels des réseaux de rébellion. Opposés en tout, la collaboration entre les deux hommes ne sera pas toujours aisée...

ENTRETIEN AVEC LE RÉALISATEUR VINCENT LANNOORéalisateur éclectique et prolifique, Vincent Lannoo s’est fait connaître en France avec Au nom du fils, une dénonciation grinçante de la pédophilie dans l’Église catholique. Il met son regard acerbe et son goût pour le film de genre au service de Trepalium, pour en faire une série aussi surprenante que spectaculaire.

QU’EST-CE QUI VOUS A SÉDUIT DANS LE PROJET TREPALIUM ?

Au cours de ces dix dernières années, j’ai réalisé six longs-métrages. Je viens du ci-néma, mais tourner une série était quelque chose dont j’avais envie depuis un certain temps. C’est une expérience différente. Sur 6 heures, 8 heures, 10 heures, on a la possibi-lité de raconter une histoire dans toute son ampleur et sa complexité. La productrice Katia Raïs avait vu mon travail, particulière-ment Vampires, mon faux documentaire sur une famille de vampires belges, qui l’avait intéressée et intriguée. Elle m’a donc en-voyé les scénarios. Ils m’ont emballé, d’une part parce qu’ils étaient remarquablement écrits, et d’autre part parce qu’ils posaient les bases d’un monde futuriste qui restait à inventer. Depuis toujours, je suis un fan du cinéma de genre, que ce soit le thriller, l’épouvante, la science-fiction ou l’anticipa-tion. Même quand je souhaite traiter d’un sujet de société, je le fais bifurquer vers le genre – Au nom du fils en est un exemple. Me voir offrir une telle opportunité est une étape importante dans ma réflexion créa-tive.

CET UNIVERS FUTURISTE, COMMENT L’AVEZ-VOUS CONÇU ?

Trepalium est une fable dystopique, le contraire d’une utopie. Elle ne propose pas un monde idéal, mais un monde qui serait allé vers ses pires défauts : l’ultralibéralisme poussé à l’extrême, dans un univers cloison-né. Pour moi, cela s’est associé de manière naturelle à un imaginaire qui tournait autour de la régression. L’esthétique rétro-futuriste de la série fait écho à cette régression : les décors, les costumes, les accessoires, les vieilles voitures. On a regardé comment certains architectes du passé, des années 30 aux années 80, comme Le Corbusier, Oscar Niemeyer ou Ricardo Bofill, avaient imaginé l’avenir. Je me suis rendu compte que le présent était assez éloigné des fan-tasmes de futur que je pouvais avoir quand j’étais enfant : finalement, pas de voitures volantes, pas de copains robots, seule la crise qui s’est installée pour rester… Le vrai changement c’est la présence, l’omnipré-sence des écrans. Je tiens aussi à évoquer le Mur, aussi important sur le plan conceptuel que narratif et symbolique. Trepalium parle de ségrégation. L’Histoire nous a malheu-reusement donné plusieurs exemples de ce type de murs.

QUELLES ONT ÉTÉ VOS INSPIRATIONS ?

Brazil, 1984, Metropolis… On a regardé la série Black Mirror, de Channel Four, qui interroge dans un avenir proche certains aspects du monde d’aujourd’hui. Trepalium est une série qui repose autant sur les parcours intimes de ses personnages que sur un monde neuf et spectaculaire. Il y a aussi du Hunger Games, Bienvenue à Gattaca, Les fils de l’homme, Soleil vert, Her… On a regardé beaucoup de films, mais en fait, dans cette phase du travail j’ai plus tendance à faire confiance à mon inconscient qu’à ces références, aux tiroirs qui vont s’ouvrir d’eux-mêmes, pour me souffler des choses que j’ai peut-être oubliées.

DANS CETTE SATIRE DE NOTRE SOCIÉTÉ, IL Y A QUELQUE CHOSE DE GRAVE, MAIS AUSSI DE L’HUMOUR…

Je dirais que Trepalium est moins une satire qu’un miroir déformant de notre époque.Dans le monde de la ville, le jeu des comédiens est froid et distant et nous montre en abîme ce que nous pouvons être (et ce que nous pour-rions devenir) dans notre quotidien au travail.Par exemple, la scène où Ruben Garcia, après être passé au-dessus d’un type mort dans un couloir de l’entreprise Aquaville, prend son téléphone et dit : « Mon directeur est mort, j’aimerais postuler »… C’est de l’humour, et en même temps c’est horrible ! On rit jaune, et on s’interroge. Au sommet de cette société, il y a le cercle du pouvoir, la famille Passeron que nous décrivons comme un clan qui, sans le savoir, va à sa perte – un peu comme la famille du Tsar avant la révolution de 1917. Dans la Zone, les person-nages dans la survie : hyperémotivité, hypervio-lence, hyperdureté. Trepalium est avant tout une fresque qui utilise le genre pour pousser tous les curseurs du réel, et qui par-là cherche à libérer notre imaginaire.

Propos recueillis par Jonathan Lennuyeux-Comnène

NOTE DES CRÉATEURS DE LA SÉRIE

Parler du travail à travers le genre de l’anticipation : c’est de ce désir qu’est née l’idée de Trepalium, il y a plus de dix ans, en prenant la forme d’un moyen métrage. Puis le temps a passé, les crises écono-miques se sont multipliées, le chômage a augmenté et l’histoire ne nous a pas quittés, jusqu’à cette merveilleuse opportunité : en faire une série d’anticipation sociale, parler du monde d’aujourd’hui par le biais d’un univers futuriste et décalé.

Parler du travail, c’est avant tout parler d’humanité. L’emploi définit notre valeur sociale, voire une part de notre identité. En être privé, c’est perdre sa place dans la société et, bien trop souvent, l’estime de soi. De plus en plus, avoir un emploi, c’est aussi craindre de le perdre, vivre dans l’incertitude et l’angoisse.

Qu’ils soient Actifs ou « Zonards », les personnages que nous avons imaginés survivent comme ils le peuvent, flirtant avec les compromis comme avec leur statut social, tour à tour frustrés, irresponsables, désespérés ou même tortionnaires. En les plaçant dans des situations extrêmes, nous voulions voir comment ils réagiraient et se révèleraient, car l’humanité n’est pas toujours là où on l’attend.

Au fil du récit, Izia, Ruben, Noah, Maël, Lisbeth, Jeff et les autres se confrontent, s’opposent et s’unissent. Leurs trajectoires intimes, que nous avons voulu romanesques, jouant des codes du genre, dessinent l’histoire d’une société qui tente désespérément de le rester, posant des questions de solidarité et de cohésion.

Si le contexte est sombre, nos personnages cheminent vers la lumière, en réapprenant à aimer, à faire confiance. Du chaos nous voulions, avant toute chose, faire naître l’espoir.

ANTARÈS BASSIS ET SOPHIE HIET

À L'OMBRE DU MUR - JOURNAL D'UN INUTILEEN LIGNE SUR ARTE.TV/TREPALIUMJOURNAL

À l'ombre du Mur est un prequel à la série Trepalium qui débute avant la construction du Mur et retrace trente ans de la vie de son personnage Hector.Le dispositif est constitué d'une série d’en-registrements audio, effectués par le narra-teur (Hector) tout au long de sa vie, durant laquelle il aura assisté aux principaux évé-nements marquants de l’univers de la série :

effondrement du marché du travail, explosion du chômage, oppositions croissantes entre Actifs et Non-Actifs, construction du Mur et instauration de la Zone. Ce Journal audio est accompagné de dessins réalisés par le narrateur, ainsi que de documents - articles de journaux, tracts, etc. - qu’il a conservés. Il s’agit d’un objet Web inédit contenant images, textes, sons et interaction que l’internaute peut parcourir et explorer à son rythme.

EN DVD ET BLU-RAY LE 3 FÉVRIER 2016Compléments de programme : À l'ombre du Mur - Journal d’un inutile (25 minutes) / Interview du réalisateur Vincent Lannoo (30 minutes)CONTACTS PRESSE ARTE ÉDITIONS :HENRIETTE SOUK : 01 55 00 70 83 [email protected] BENDALI : 01 55 00 70 86 [email protected]

CONÇU ET RÉALISÉ PAR UPIANSCÉNARIO : THOMAS CADENEDESSINS : GRÉGORY MARDONVOIX D’HECTOR : ALEXIS MONCORGECOPRODUCTION : ARTE FRANCE, KELIJA, UPIAN

CONTACTS PRESSE :ARTEDOROTHÉE VAN BEUSEKOM / GRÉGOIRE HOH / 01 55 00 70 46 / [email protected] / [email protected]

KELIJA GRÉGORY MALHEIRO / 06 31 75 76 77 / GRÉ[email protected]

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LISTE ARTISTIQUE

IZIA KATELL / THAÏS GARCIA : ...................LÉONIE SIMAGARUBEN GARCIA : ................................................PIERRE DELADONCHAMPSNADIA PASSERON : ...........................................RONIT ELKABETZSILAS GARCIA : ...................................................AURÉLIEN RECOINGROBINSON : .........................................................OLIVIER RABOURDINLISBETH : ..............................................................LUBNA AZABALBARTHOLOMÉ : ..................................................CHARLES BERLING NOAH KATELL : ...................................................NEMO SCHIFFMANMONROE MORETTI : ........................................GRÉGOIRE MONSAINGEONJEFF : ......................................................................ACHILLE RIDOLFIZOEY MORETTI : ................................................SARAH STERNHANS : ....................................................................TEWFIK JALLABBORIS : ...................................................................THIBAUT EVRARDVALI : ......................................................................ALOÏSE SAUVAGEMAËL GARCIA : ..................................................ARAUNA BERNHEIM-DENNERYPETERSON : .........................................................LOLA NAYMARKSVEN : .....................................................................MATHIEU BARBETLENNOX : .............................................................LEÏLA KADDOUR-BOUDADIAvec la participation de THIERRY BOSQ DANS LE RÔLE DE LARS PASSERON

LISTE TECHNIQUE

UNE SÉRIE RÉALISÉE PAR VINCENT LANNOOCRÉATEURS : SOPHIE HIET, ANTARÈS BASSISSCÉNARISTES : ANTARÈS BASSIS, THOMAS CAILLEY, SOPHIE HIET, SÉBASTIEN MOUNIERIMAGE : DAVID CAILLEYMUSIQUE : THIERRY WESTERMEYERDÉCORS : FRANÇOIS GILA GIRARDCOSTUMES : KARINE CHARPENTIERSON : YVES LÉVÈQUE, BORIS CHAPELLE, BENJAMIN ROSIER, VINCENT COSSONMONTAGE : FRÉDÉRIQUE BROOS, KAKO KELBERPRODUCTION : KATIA RAÏSCOPRODUCTION : ARTE FRANCE, KELIJA(FRANCE, 2015, 6X52MN)

DIRECTEUR DE LA FICTION D’ARTE FRANCE : OLIVIER WOTLINGCHARGÉE DE PROGRAMMES : ADRIENNE FRÉJACQUESPHOTOS © KELIJA/JEAN-CLAUDE LOTHER