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19 février 2015
Gymnase du SIVOM - Jonzac
ANIMATION PEDAGOGIQUE
JEUX COOPERATIFS&
DEFIS COOPETITIFS
Les jeux coopératifs Défi coopétitif
Définition
Le kinball
Le parachute
Le football coopétitif
Un outil interdisciplinaire
Définition
Le kinball
Le parachute
Définition
Le kinball
Le parachute
Définition
Le kinball
Un outil interdisciplinaire
D’autres jeux coopératifs…
Le parachute
Définition
Le kinball
Le football coopétitif
Un outil interdisciplinaire
L’USEP et le nouveau guide de la rencontre sportive
Le parachute
Définition
Le kinball
Au cycle 3 (…)
L’EPS « éduque […] en faisant accéder les élèves à des valeurs morales et sociales ».
Qu’est ce qu’une situation de coopération ?
• Qu’est-ce que la coopération ?
Nous sommes en présence d’une situation de coopération lorsque 2 personnes ou plus
unissent leurs efforts pour réaliser un objectif commun.
Quatre facteurs psychosociaux déterminent les activités de nature coopérative :
- La coopération : ce facteur comprend la communication, la cohésion, la confiance et
l’établissement de relations interpersonnelles positives ; le mot clé est l’entraide.
- L’acceptation : les participants doivent s’accepter tels qu’ils sont. Personne n’est éliminé ni
rejeté par le groupe.
- L’engagement : chaque personne contribue à la réussite de la tâche commune selon ses
capacités. « Tous pour un et un pour tous »
- Le plaisir : les participants jouent pour s’amuser avant tout.
Le jeu coopératif est essentiellement une activité de participation où la compétition est
limitée, voire éliminée. Il offre de nombreux avantages. Il permet aux participants de
s’amuser sans expérimenter de frustration liée à l’échec.
…L’EPS, pour TOUS…
Quelques principes :
1. Tout le monde doit se retrouver dans cette situation ludique.
2. Tout le monde doit vivre des situations de succès.
3. Personne n’a besoin d’habiletés techniques ou physiques spéciales pour s’engager dans le jeu
coopératif.
4. Tout le groupe doit participer activement.
5. Personne ne doit être éliminé.
6. Personne ne doit être mis en évidence.
7. Tous peuvent gagner.
un but à atteindre
Pourquoi le Kinball ?
La coopération et la mixité : jeu collectif particulier, tous les joueurs
doivent avoir un contact corporel avec la balle avant de la lancer.
• Relativement vierge de représentations sociales, autant les filles que les garçons s'y
impliquent.
• Le respect des autres : pas de fair play, pas de sport KIN-BALL. Les règles sont faites de
manière à pénaliser un joueur qui manque de respect envers un adversaire, un co-équipier
ou un arbitre. Toute personne peut pratiquer l'activité, du plus petit au plus grand, quelles
que soient sa corpulence, ses différences.
• Il développe la prise d'informations, l'anticipation de l'action, la coordination motrice, la
vitesse d'exécution
• L’accessibilité est facilitée par le fait que les habiletés motrices exigées sont à la portée de
tous.
• L’entrée dans l’activité ne nécessite pas de bagage technique préalable ni de qualités
physiques importantes, qualités qui se révèleront toutefois nécessaires au fur et à mesure
de la progression dans l’activité.
Compétences spécifiques viséesIl s’agit d’aborder les compétences disciplinaires inscrites dans les programmes de
l’éducation nationale « S’OPPOSER COLLECTIVEMENT».
Ces compétences peuvent se décliner en termes de coopération et en termes
d’opposition
CD-Rom USEP
Des situations d’appropriation
Quelques règles
Le football :Le football :
- Une activité aux représentations sociales fortes
- Une activité où la mixité est difficile à intégrer
� Le football (la balle au pied) … coopétitif !
La démarche générale de cet outil vise à instaurer un enseignement interactif, basé sur des
approches didactiques caractérisé par une profonde interdisciplinarité. Cette publication comprend
différents supports pédagogiques :
- le roman, œuvre de littérature de jeunesse particulière, à destination des élèves en lecture
individuelle,
- le livret d’accompagnement qui guide pour la mise en œuvre au travers d’exemples de classes,
- un ensemble de fiches pédagogiques qui pourront être le support de situations
d’apprentissages menées par l’enseignant ou vécues en autonomie par un groupe d’enfants lors des
séances d’EPS.
L’ensemble de la démarche pédagogique proposée vise ainsi à mettre en relation des champs
disciplinaires différents : pour l’essentiel, EPS, mathématiques et Français.
Le fil rouge du projet est basé sur une réflexion d’ordre philosophique sur la notion d’équité.
Un outil :
« Le grand défi » constitue le cinquième tome
du type « littérature de jeunesse et EPS »
publié par l’équipe départementale EPS du
Tarn. Il s’adresse au cycle 3, à la différence
des quatre premiers qui étaient conçus pour
les cycles 1 et 2.
Les militants pédagogiques doivent travailler obstinément sur l’articulation du
« je » et du « nous », sur la manière d’instituer du collectif dans le social. Contre
« l’individualisation individualiste » organisée par la machinerie technocratique
et la coagulation des pulsions archaïques par laquelle répondent souvent les
enfants et les adolescents, il nous faut créer des structures, développer des
projets, faire exister des groupes où l’intérêt collectif est mis en débat, où la
distribution des places permet à chacun d’exister dans une juste distance à
l’autre, où les cartes sont rebattues suffisamment pour empêcher que les
individus ne s’enkystent dans des fonctions ou ne soient réifiés dans des
« natures ». Le collectif, ainsi conçu, n’est pas spontané. C’est même la chose
la plus difficile du monde à construire. Il faut toujours la remettre en chantier…
Mais, c’est, à proprement parler, le combat « politique » par excellence, au sens
le plus noble du terme.
- P. Meirieu -
« Quelle stratégie pour les militants pédagogiques aujourd’hui »
EPS – Définition de Delaunay
- Une discipline scolaire (inscrite dans les valeurs de l’école)
- D’enseignement obligatoire (à la différence des pratiques volontaires extrascolaires)
- Visant à faire acquérir des connaissances, des savoirs et des modes d’action
fondamentaux
- En vue du développement des personnalités, de la gestion de leur vie physique, de leur
intégration sociale par l’éducation des conduites motrices
- Disposant de sa didactique propre
- Afin de contribuer à la réussite de tous.
« Education physique » et « sport », une confusion possible…
Des constats :
- Une influence du sport, à travers les médias, sur la discipline EPS
- Des pratiques sportives extrascolaires qui ont évolué
- Un cadre obligatoire pour tous dans la pratique scolaire / volontaire dans la pratique club
- Interroger le sens de la compétition à l’école
- « Gagner » n’est pas « réussir » : une équipe peut vaincre une autre sans jamais rien avoir
appris de significatif.
Des principes pédagogiques :
- Une pédagogie de projet est essentielle à la création d’une
dynamique d’apprentissage
- Les projets interdisciplinaires favorisent la réussite des élèves
- La dynamique d’apprentissage repose sur l’entraide au service de
tous, et surtout des plus fragiles
- La mise en confiance et le renforcement de l’estime de soi
conditionnent les résultats
Une dynamique d’apprentissage en EPS centrée sur l’émulation :
- Un enjeu atteignable par tous
- Des réussites et des pertes relativisées : tout le monde peut gagner à un moment
- L’analyse du résultat de la confrontation doit renvoyer aux apprentissages réalisés
- La rééquilibration des règles doit se faire par une procédure explicite, objective,
comprise et acceptée par le groupe
- Défi doit progressivement passer de « défi que l’on lance à l’autre » à « défi que l’on
se lance à soi même »
- La modification des règles est un moyen de permettre à l’enfant de s’approprier les
variables de la situation
