a HarpeJournal de la Paroisse Saint-Éphrem de la Serre

N° 31É t é2 0 1 8

Une Nature à notre porte

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La paroisse St-Éphrem comprend plusieurs églises qui furent jadis des petites paroisses. J’ai pu constater l’attachement profond de beaucoup d ’entre vous à votre ég l ise ; la majeure partie de ces églises seront ouvertes pendant l’été. Il est impor-tant que les touristes, promeneurs, ra ndonneurs , croya nts ou non puissent entrer, visiter et bien sûr prier dans ces havres de paix et de silence que sont nos églises.

Rien n’est plus pénible, même si l ’on comprend bien les ra isons, de se heurter à une porte close. Une église ouverte avec des informations à jour sur les horaires des messes, un peu d’eau dans le bénitier, la petite lampe du Saint-Sacrement allumée, peut-être quelques feuillets de prière, des fleurs fraîches, tous ces détails montrent que l’on aime son église, et sont le signe qu’une petite communauté d’Église est là, présente. Il peut y avoir un présen-toir pour cierges devant l’image de la Vierge Marie.

Mais, disent certains, à quoi bon ouvrir l’église, il y a si peu de messes ?

C’est la messe ou r ien ! C er t a i ns cependant osent f a i r e p r e u v e d’initiative ; c’est possible dans notre Église de faire preuve d’initiative pour que vivent nos églises : célébrer le mois de Marie, le mois du Sacré-Cœur, prier avec le chemin de croix en carême, orga-

niser un temps d ’adora-tion, présenter une belle crèche au temps de Noël et un temps de prière… On peut certes se lamenter, cultiver la nostalgie ("Ah les processions de la Fête

Dieu !..."), mais on peut se prendre en main, s’organiser, et beaucoup d’entre vous le font avec dévouement et discré-tion. Et puis lorsque des funérailles nous rassemblent dans l’émotion et la prière, c’est là, dans notre église. Lorsque les cloches sonnent joyeuse-ment pour un baptême ou un mariage, c’est là, dans notre église.

La « Nuit des églises » aura lieu cette a nnée chez nous à St-Sa ndou x, St-Saturnin et à Ponteix, heureuse initiative !

C'est là, dans notre

église

Edito

Père Jean-Michel ROGER-BERUBET, Curé

Fêtes Patronales24 juin 10 h 30 COURNOLS,

Saint-Pierre1er juillet 11 h 15 OLLOIX,

Saint-Jean-Baptiste8 juillet 10 h 30, ST-SANDOUX,

Notre-Dame-des-Prés22 juillet 11 h 15 ROUILLAS-BAS

Saint-Jacques29 juillet 10 h 30, CHADRAT,

Sainte-Anne11 h 15 PONTEIX

Sainte-Marthe15 août 11 h, SAULZET, Assomption de la Vierge19 août 11 h 15, AYDAT,

Saint-Barthelémy 26 août 11h15, FOHET,

Saint-Julien

L'agenda

Maison paroissialeAccueil du lundi au samedi de 9 h 30 à 11 h 30 et le mercredi de 17 h à 19 h.

2 – La Harpe de Saint-Éphrem N° 31 - Été 2018

Du côté des livres • Le Tour du Monde d’un écologiste, de Jean-Marie Pelt, professeur de biologie, président de l'Institut européen d'écologie. Éd Fayard, 22,30 €.Un passionnant voyage au cœur d'un des plus urgents débats de notre temps : la défense de notre environnement.. Sous un titre à la Jules Verne, voici un document qui n'a rien d'une anticipa-tion : le périple planétaire, en quarante étapes, du Rhin au lac Baïkal, de la Sibérie à Mexico puis à l'Amazonie, du Bangladesh au Ténéré et à la Côte d'Azur, chaque station évoque les ravages causés par l'homme à l'écosystème planétaire : pollution des f leuves, déforestation, déchets, mégapoles, destruction de l'atmosphère. Et aussi les combats, les multiples initiatives, les réussites et les échecs de ceux qui luttent pour la sauvegarde de notre planète.

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Vie de la ParoisseLe CCFD a proposé deux soirées de réflexion et de

méditation dans le cadre du carême 2018 :

CCFD

• Le jeudi 1er mars, à l'espace St-Jean à Vic-le-Comte, le CCFD, Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement-Terre Solidaire a organisé une soirée partage : partage d'un repas frugal constitué de pain et de pommes, en lien avec tous ceux qui dans le monde ne mangent pas quoti-diennement à leur faim ; partage d'un exposé d'André Feunteun, membre de la « commission plaidoyer du CCFD » ayant pour thème « Vivre simplement pour que d'autres puissent simple-ment vivre » ou réduire et repenser les inégalités face au défi écologique *. Il a débuté par un passage de Laudato Si du Pape François, puis a montré que les inégalités se sont un peu réduites entre pays mais qu'elles ont progressé à l'intérieur de ceux-ci, allant de 1 à 1 000 parfois ! Ces inégalités entraînent plus de violence : plus la société est inégale, plus les taux de criminalité, de suicide… sont forts, plus les démocraties sont fragilisées. Le revenu au mérite ? Non : 60 % du revenu dépend de là où on est,

20 % de sa famille. Il a mis l'accent sur le fait que la planète subit un fort dérè-glement climatique dû aux gaz à effet de serre dont la moitié des émissions est émise par les 10 % des plus riches et qui contraint, d'ores et déjà, plus de 20 millions de personnes, en majorité les plus pauvres, à se déplacer chaque année. La justice doit être pensée en considérant les interactions entre le social et l'environnemental. Enfin, il a été montré que la société serait moins inégalitaire à condition de changer en profondeur, en plafonnant l'accumula-tion des richesses et en reconquérant l'autonomie du politique par rapport à la sphère économique.Les réactions des participants ont été nombreuses et engagées, porteuses d 'espoir en évoquant que les jeunes sont souvent très sensibles à l'environ-nement et désirent une vie plus saine : en témoignent les nombreux jeunes qui s’installent comme agriculteurs sans être issus du monde agricole ; égale-ment la création de nouveaux types

d'habitation, la vitalité des associations, ou encore des élus s'engageant pour moins d'inégalités. La soirée s'est terminée par un partage spirituel : la lecture d’un texte du Pape François et d’un passage de la Bible choisis et commentés par le père Jean-René Chaize.*Exposé construit à partir des réflexions menées par 13 associations de solidarité au niveau national (Secours catholique, Emmaüs, ATD quart monde, Conférence St-Vincent de Paul, CCFD, CERAS…)

Régine Marliac

« Vivre simplement pour que d'autres puissent simplement vivre »

• Le 19 mars à St-Amant-Tallende un temps de méditation et de réf lexion sur l’exclusion et les moyens de lutter contre, était animé par Joël , Monique et Michel sur le thème de l’année proposé par le CCFD « Avec nos différences, tissons une terre solidaire ».

Des responsables du Secours Catholique ont partagé leur expérience et souligné combien l’absence de logement, d’éducation étaient les premières sources d’exclusion, et nous ont appelés à lutter pour que chacun puisse accéder à ces droits.

Chaque participant a été invité à réf léchir et exprimer sur une feuille déposée au pied d’une croix ses difficultés, ses résistances à l’acceptation de l’autre. Une soirée intense qui s’est terminée par un temps de prière.

La Harpe de Saint-Éphrem N° 31 - Été 2018 – 3

Vie de la Paroisse

1, 2, 3... Tous rassemblés !Lors d'une retraite à Cadebaud début mai, les jeunes du groupe de catéchisme 6ème se sont retrouvés

pour renforcer les liens qu'ils avaient tissés tout au long de cette année. Une magnifique occasion de réfléchir et échanger sur le monde qui les entoure, mais aussi pour partager des moments de prières, de

chants et de jeux et créer cette complicité qui les accompagnera sur le chemin de leur profession de Foi le dimanche 27 mai !

Natahlie Davaine

En moyenne 25 personnes ont été assidues et très motivées pour découvrir « un peu plus » l’Islam.C’est ainsi que, pour les participants, les fondements de l’Islam ont pris une autre dimension.L’islam est né de la prédication de Mohammed qui se présente comme porte-parole de Dieu au VIIe siècle de l’ère chrétienne.La religion musulmane s’appuie sur deux sources : le Coran qui est l’expres-sion même de la Parole de Dieu pour les musulmans et la littérature du Hadîth qui constitue la Tradition prophétique.La foi des musulmans s’exprime à travers des rites, à savoir les 5 piliers de la pratique religieuse (Je témoigne qu’il n’y a pas de divinité sinon Dieu – la prière rituelle – l’aumône – le jeûne du Ramadan et le pèlerinage à la Mecque).

La foi s’ inscr it dans une mora le commandée par l’obéissance à Dieu.Pour qu’il y ait dialogue il faut connaître l ’autre. La meilleure façon est de se rencontrer ! Nous avons donc été invités à la mosquée Assalam (Salam aleykum = la paix soit sur vous) le samedi 21 avril après-midi.Nous nous sommes retrouvées une soixantaine de personnes du diocèse, acc uei l l ie s pa r le s membre s de l ’« Association Musulmane Culture et Citoyenneté ». Dès l’invitation, des questions se sont posées en vue d’une rencontre sans fausse note : en pantalon ou en jupe ? Tête couverte ou non ? Où et quand se déchausser ? Faut-il se laver les mains avant d’entrer dans la mosquée ? Chacun se demande comment l’autre va réagir, comment il va se comporter.C’est alors qu’une des responsables de l ’Association nous accueille avec beaucoup de sympathie : « Merci d’avoir osé répondre à cette invitation avec tout ce qu’on dit sur nous. »Le président de l ’association nous invite à rentrer. Tout de suite nous nous trouvons devant les casiers à chaus-sures, nos pieds apprécient la moquette moelleuse qui se poursuit jusqu’à la grande salle très lumineuse, recouverte

de tapis en vue des prosternations et meublée uniquement du minbar (chaire pour le prêche du vendredi). Elle est orientée à l’est vers la Mecque. Dans celle-ci, des chaises nous attendent. Le président nous présente l’association, ses bénévoles, et l’imam (marié, père de famille et salarié de l’association).Cette Association a un rôle religieux mais aussi social : école coranique, alphabétisation, soutien aux personnes dans le besoin…Pour répondre à nos questions, l’iman nous présente les fondements de l’Islam, psalmodie quelques versets d ’une sourate. Les connaissances acquises au cours de la formation prennent corps.Nous avions terminé notre formation avec le thème « l’espérance et l’au-delà ». C’est une musulmane qui nous a exposé comment est envisagé le Salut en islam : muslim = celui qui s’en remet à Dieu. Pour les musulmans, c’est le Coran qui est l’instrument du Salut d’où l’impor-tance de le réciter quotidiennement.Ces riches échanges se sont poursuivis autour du légendaire thé à la menthe accompagné de pâtisseries réalisées par les dames de l’association qui se sont mêlées aux discussions.Prévu pour une durée de 2 h... « l’ ins-tant » a duré 3 h… « On était bien », « on aurait pu parler plus longtemps ».

Monique et Marie-Paule

À la mosquée AssalamDans le cadre des antennes de formation du diocèse et en partenariat avec le service diocésain du dialogue inter-religieux, la paroisse St-Ephrem a proposé quatre rencontres, autour du dialogue entre chrétiens et musulmans.

4 – La Harpe de Saint-Éphrem N° 31 - Été 2018

Une natureà notre

porte

L’été c’est le moment pour décou-vrir notre riche patrimoine tout

proche de nous. Nos aînés nous ont laissé de vrais trésors architecturaux témoignant de leur foi pour qu’à notre tour nous écrivions la nôtre dans les temps que nous vivons…C’est aussi le moment pour s’émer-veiller de la beauté de la nature, pour goûter les paysages de nos lacs et de nos monts, de notre belle campagne.

Saurons-nous transmettre aux géné-rations futures ce patrimoine naturel comme nous y invitent l ’Encyclique « Laudato Si » du Pape François consa-crée à l’écologie dont nous avons extrait quelques lignes fortes de 5 paragraphes sur les 246 qu’elle contient, et Jean-Marie Pelt scientifique de l’écologie ? Saurons-nous sauvegarder ce patrimoine culturel comme nous le proposent sous diffé-rentes formes d’activités ou de visites, de nombreuses associations ou offices de tourisme sur notre territoire paroissial ?Nature et patrimoine si proches de nous, deux sources de méditation pour nous permettre « un lâcher prise », et de nous ressourcer, de retrouver souff le dans notre humanité…« Le nez dans l’herbe, j’atterris. C’est comme si j’arrivais d’une autre planète. Mon agenda surbooké vient d’exploser sous la pression, me propulsant dans un état de vacance où je dois reprendre mes

marques. Cette fois c’est sûr, je vais lâcher p r i s e , f e r me r mon portable, me déculpabiliser de ne rien faire, et profiter de ce qui m’est offert : une rêverie sous les arbres… Je cultive ma relation à la nature. C’est de là que je viens. Elle était là bien avant moi. C’est elle qui a su m’ac-cueillir. Elle me raconte mon histoire, moi poussière d’étoile, tombée du ciel, dans ce grand élan cosmique qui m’anime et me relie à l’Esprit. Je lui dois cela : voir, sentir, éprouver, remercier »

P. Bernard Michollet

Nature et patrimoine si proches de nous

La nature appelle notre respect et même notre amour !

«…On a regardé la Terre comme un dépotoir où l’on peut verser inconsi-dérément nos détritus. On a égale-ment envisagé la nature comme une réserve illimitée de ressources, et le monde s’aperçoit aujourd’hui avec effroi que tel n’est pas le cas, et que le pétrole et sa hausse va plonger le monde dans une crise sans précédent.On peut jouir de tout ce que la Terre nous offre mais avec modération en veillant à ne pas tout casser… Cet usage raisonnable du cosmos suppose que l’on s’en sente vraiment partie prenante, qu’on le perçoive comme fraternel, aimable. Le Créateur a donné un souff le de vie à toutes ses créatures…

Les Pères de l ’Église ont dit qu’ il y avait deux livres « révélés » : La Bible et la Création. Or, ce n’est qu’au deuxième millénaire qu’on a oublié ce deuxième « livre » parce que pour l’étudier, on s’est mis à distance d’elle…Prenons le temps de méditer et prier en pleine nature. Aussi bien sous un

bel arbre pour y faire silence, écouter le murmure des branches et le frois-sement des feuilles, s’imprégner de la paix qui s’en dégage. Pour essayer de sentir qu’on est relié à tout ce qui nous entoure, à cette vie humaine et non humaine avec laquelle nous parta-geons les mêmes processus biomolécu-laires avant de remercier le Seigneur pour la beauté de la Terre. La beauté élève l’âme… »

Propos de Jean-Marie Pelt, recueillis par Jean-Claude Noyé

Revue 303, Prier

Jean-Marie Pelt, scientifique et écologiste avait participé aux « Jours de Lumières » 2005 Jardins intérieurs, par une conférence « L’écologie et la Bible ».

CitationQuoique nous vivionsOù que nous soyonsNous pouvons vivre au grand airNous pouvons revenir à la sourceRetrouver les forces et le souffle qui nous manque.

B. De RichemontVierge en Majesté de Saulzet-le-Froid

La Harpe de Saint-Éphrem N° 31 - Été 2018 – 5

Une natureà notre

portePour ce numéro estival axé sur notre environnement naturel et patri-

monial, il nous a semblé intéressant de questionner Sophie Bruant, Déléguée diocésaine, Responsable de la PRTL, Pastorale des Réalités du

Tourisme et des Loisirs, et de découvrir ainsi un service diocésain proche de nous.

HSE : Pouvez-vous nous dire en quelques mots votre parcours

et comment vous êtes arrivée à la PRTL ?« Après une formation en géogra-

phie à l'Université de Grenoble et une maîtrise en aménagement du milieu montagnard, j'ai réussi le CAPES d'histoire-géographie en 1985. Pendant 26 années j'ai enseigné ces deux matières essentiellement au lycée Virlogeux à Riom où j'ai eu beaucoup de joie à faire découvrir les richesses de notre histoire et de notre aména-gement de l'espace. En 2011, suite à la réforme des retraites pour les mères de familles nombreuses, nous avons fait le choix en couple que j'arrête mon métier d'enseignante.Le jour même de ma retraite, le 1er juillet , j ' étais dans le bureau du directeur de l'Institut Théologique d'Auvergne (ITA) pour m' inscrire à la formation proposée par l 'Ins-titut Catholique de Paris  : « Art et Foi : patrimoine en Auvergne ». Cela correspon-dait exactement à mon désir de travailler la théologie et de mieux connaître le patri-moine religieux de notre diocèse. C'est au cours de ces trois années d'études que j'ai été appelée par le délégué diocésain à la Pastorale des Réalités du Tourisme et des Loisirs (PRTL) pour participer à l'accueil dans les églises de ma paroisse : St-Amable, N-D du Marthuret, puis l'abbatiale de Mozac. Intégrée à l' équipe diocésaine, j'ai découvert lors des Journées nationales de Strasbourg en 2013 la variété et la richesse de cette pastorale. En 2014 il m'a alors été demandé, de devenir Déléguée diocésaine, responsable de ce service par notre évêque Mgr Hippolyte Simon, puis par Mgr François Kalist.

HSE : Quelle est la mission ou les objectifs du service ?

L’Église catholique en France, est soucieuse de pouvoir accueillir et guider les touristes-visiteurs en respec-tant leurs convictions et leur liberté. Depuis Vatican II, ce service d’Église s'inscrit dans sa volonté d'être attentive à la société actuelle, d'y être présente et active, et d' instaurer avec elle un réel dialogue. Dans le diocèse de Clermont nous sommes en lien avec les offices du tourisme, les hôteliers, les campings, etc. afin de leur offrir à travers différents supports nos propositions. Grâce à des équipes locales de bénévoles, l’Église catholique de Clermont présente les trésors du patrimoine culturel et artis-tique chrétien et propose d'en révéler le sens et le symbolisme.Un des rôles de l' équipe diocésaine, composée de quatre personnes (Jacques David, prêtre référent, Joël Rivaillier, diacre accompagnateur, Anne-Marie Lecadet adjointe et moi-même) est de travailler avec d'autres services

(C atéchè se - Pa s tora l e liturgique et sacramen-telle- Art sacré/CDAS- Service Communication, Œcuménisme, etc.) afin de mener ensemble des projets comme lors de la Journée de janvier 2018

sur la liturgie où nous avons co-animé un atelier ou de réaliser une vidéo qui permettra prochainement de découvrir « C'est quoi une église ? » à destination des jeunes et de leurs familles.Nos propositions varient au fil des sa i son s e t de s compétence s de s bénévoles.

HSE : Qu'en est-il pour la prochaine période estivale ?Pour l'été 2018 nous avons édité deux plaquettes totalement renouvelées  : Découvrez les églises du Puy de Dôme et Horaires des messes et des cultes disponibles dans toutes les églises. Un dépliant sur les 5 églises romanes majeures est disponible en 9 langues..

Nous propo-sons aussi des a n i m a t i o n s comme lors de la manifestation « La Nuit des églises » qui a lieu du 30 juin au 8 juillet.Par exemple, à St-Saturnin le samedi 30/06 de 20 h 30 à 23 h ou à Volvic le vendredi 29 juin à 21 h. Des déambu-lations musicales nocturnes sont orga-nisées à St-Nectaire les 25 juillet et 22 août.Des balades spirituelles sont proposées sur les paroisses d'Orcival et St-Benoît Sioulet-Volcans, deux " Tour des églises du pays de Cunlhat " sont prévus au mois d'août, une « Rando-romane, entre Auvergne et Bourbonnais » est organisée du 31 août au 2 septembre.Pour plus d'informations  consulter le site du diocèse : clermont.catholique.frEgalement une Journée de formation pour les personnes participant à l'ac-cueil est organisée le 9 juin à Ambert. Nous y découvrirons l ’œuvre d'un artiste coréen, le père dominicain KIM EN JOONG qui a réalisé de nombreux vitraux dont ceux du couvent des Sœurs dominicaines d'Ambert et ceux de la basilique de Brioude. Nous aurons la très grande joie de le rencontrer lors de cette journée.

HSE : Plus personnellement que vous apporte cet engagement ?Tant au niveau diocésain, que provin-cial ou national, ce service d’Église permet de rencontrer des personnes très variées, passionnées par leur engage-ment local cherchant à sensibiliser les visiteurs à la contemplation et au symbolisme de la nature comme du patrimoine artistique chrétien ancien ou contemporain. C'est un travail d' équipe, tourné vers l'avenir pour proposer, innover et essayer de rendre intelligible ce que les siècles et les hommes ont laissé sur notre territoire.

Propos recueillis par Michel Favier

Témoignage de vie

Accueillir et guider les

touristes-visiteurs

6 – La Harpe de Saint-Éphrem N° 31 - Été 2018

1… Loué sois tu m o n S e i g n e u r, chantait St-François d’Assise. Dans ce b e a u c a n t i q u e , i l nous rappelait que notre maison c o m m u n e ( l a Terre) « est aussi comme une sœur,

avec laquelle nous partageons l’exis-tence, et comme une mère, belle, qui nous accueille les bras ouverts, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les fleurs colorées »2… Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter…11… En 2012 le Patriarche œcumé-nique Bartholomée a attiré l’attention sur les racines éthiques et spirituelles des problèmes environnementaux en trouvant des solutions non seulement techniques mais aussi en changeant nos comportements consuméristes, en passant de l’avidité à la générosité.

Du gaspillage à la capacité de partager…Si nous ne parlons plus le langage de la fraternité et de la beauté dans notre relation avec le monde, nos atti-tudes seront celles du dominateur, du consommateur ou du pur exploiteur de ressources, incapables de fixer des limites à ses intérêts immédiats…215… Dans ce contexte, « il ne faut pas négliger la relation qui existe entre une formation esthétique appropriée et la préservation de l’environnement » Prêter attention à la beauté, et l’aimer, nous aide à sortir du pragmatisme utilitariste. Quand quelqu’un n’ap-prend pas à s’arrêter pour observer ou pour évaluer ce qui est beau, il n’est pas étonnant que tout devienne pour lui objet d’usage et d’abus sans scrupule. En même temps si on veut obtenir des changements profonds, il faut garder présent à l’esprit que les paradigmes de la pensée inf luent réellement sur les comportements. L’éducation sera inefficace, et ses efforts seront vains, si elle n’essaie pas aussi de répandre un

n o u v e a u pa rad ig me c o n c e r n a n t l ’ être humain, la v ie, la société et la relation avec la nature…222… La spiritualité chrétienne propose une croissance par la sobriété, et une capacité de jouir avec peu. C’est un retour à la simplicité qui nous permet de nous arrêter pour appré-cier ce qui est petit, pour remercier des possibilités que la vie offre, sans nous attacher à ce que nous avons ni nous attrister de ce que nous ne possédons pas. Cela suppose d’éviter la dyna-mique de la domination et de la simple accumulation de plaisirs…225… La nature est pleine de mots d’amour, mais comment pourrons-nous les écouter au milieu du bruit constant, de la distraction perma-nente et anxieuse, ou du culte de l’apparence ?...

Pape François, 24 mai 2015

« Laudato Si, mi Signor »Une nature

à notre porte

Cet été visitez Saint-Amant-Tallende et ses alentoursavec l’association « Saint-Amant Histoire et Patrimoine ».

Active depuis trois ans, l’associa-tion « Saint-Amant Histoire et

Patrimoine » organise chaque été des visites du vieux village et des alen-tours. Ces visites sont guidées par des bénévoles passionnés et documentés. Elles ne sont pas destinées seulement aux touristes. On constate même qu’elles intéressent principalement des habitants de Saint-Amant et des loca-lités voisines qui cherchent à mieux connaître leurs lieux de vie. N’hésitez donc pas à en profiter.

• Les visites du vieux village de Saint-Amant ont lieu chaque vendredi de juillet et août. Départ à 17 h devant l ’église. Durée d’environ 2 heures. C’est un parcours au fil des rues, des places, des trois anciens châteaux, du pont de La Monne, avec des indica-tions historiques, des détails à remar-quer, quelques anecdotes amusantes ou surprenantes. On y retrouve des choses déjà connues et on en découvre d’autres. Au passage le guide vous montre des reproductions de tableaux du peintre de Saint-Amant, Victor Charreton, à l’endroit où il les a peints. Parfois on a, en supplément, une visite du château de Murol-en-Saint-Amant.

• Les randonnées « patrimoine rural, paysages et géologie » ont lieu le jeudi 12 juillet et le jeudi 9 août. Départ à 14 h devant l’église. Durée d’environ 4 heures. Un parcours de près de 10 km avec, au départ, la montée à la

montagne de la Serre qui représente 200 m. de dénivelé, puis le hameau de Chadrat, la Croix de la Boria, Vocan, passage au Colombier de Saint-Saturnin et retour par le sentier près du moulin de Pagnat. Une randonnée donc avec un effort physique, effort qui reste cependant raisonnable car on va à son rythme et on s’arrête souvent. Cela permet d’observer des vestiges de la vie rurale d’autrefois, en particulier les murs de pierres sèches restaurés près de Chadrat par l ’association « Arkose ». Les paysages emmènent le regard au loin. Par endroit les pierres et les reliefs racontent l’histoire de la Terre et le volcanisme.

Ces v isites et randonnées sont gratuites et sans réservation. Il suffit d’être au départ avec vêtements et équipement adaptés au temps qu’il fait.

Paul Vialatte

La Harpe de Saint-Éphrem N° 31 - Été 2018 – 7

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porte

L’été, un temps pour prendre le temps, un temps pour redonner vie

Courir sur des pontons en bois de mélèze. Avancer à pas lents au-dessus de plantes aquatiques. S’arrêter, observer, scruter, contempler, photographier cet écotone. Suspendre son souffle devant le papillon qui se pose. Ou la libellule virevoltant au sein de cette végétation. Détourner son regard pour suivre la mésange à longue queue, paisible et guillerette. S’amuser des allées et venues du râle des genêts picorant çà et là larves, lombrics ou graines.S’enivrer d’une explosion de senteurs naturelles. Se laisser surprendre par un bruissement furtif - Qui se cache là, dans la lisière arborée et ornée d’ophites ? Un ragondin longeant la rive en quête de nourriture ? Une loutre sortant de sa catiche à quelques mètres de nos yeux émerveillés ? Une couleuvre qui se glisse dans la fraîcheur de l’eau ? Et encore, s’amuser d’un colvert la queue en l’air, la tête enfouie, le bec

empli. S’émouvoir d’une ribambelle de canetons partis à l a q u e u e l e u leu, à la décou-ver te du monde parmi les fr it i l-l a i re s -pi nt a d e s et autres plantes aquatiques.

Et s’étonner que là, juste sous nos pieds, se faufilent petits poissons, grenouilles et autres amphibiens au milieu d’une eau limpide.La Veyre a déposé ses boues au gré des méandres et cascades qui précèdent son entrée dans ce lac de 66 hectares né des coulées de laves des volcans des Puys de la Vache et de Lassolas, il y a quelques 8500 ans. La vie a repris sa place dans cet espace qui, un demi-siècle plus tôt, avait été balayé pour d’autres projets, entraînant ainsi l’asphyxie des différents milieux - aquatique, faunistique et floristique. Tenant leur essence même d’une symbiose parfaitement équilibrée, la flore, la faune et l’eau reprennent vie. Montent alors en moi ces paroles du psaume de la création :

« Et Dieu vit que cela était bon.Il y eut un soir,

il y eut un matin… »Cette vie qui jaillit à nouveau n’est-elle pas un beau témoi-gnage, s’il en faut, de notre capacité à respecter notre planète ? Cette merveilleuse alchimie recréée ne nous invite-t-elle pas à comprendre la nécessité d’être à l’écoute de la nature qui nous entoure ? Peut-être même, nous conduit-elle à prendre conscience de notre responsabilité. Comme nous le rappelle François d’Assise, notre Terre est comme une sœur avec laquelle nous partageons l’existence, comme une mère qui nous accueille à bras ouverts.

« Loué sois-tu, mon Seigneur pour sœur notre Mère la Terre qui nous soutient et nous gouverne,

produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe. »Nombreu x s ont le s proje t s qui voient le jour en ce sens. Nombreux sont les Hommes qui y œuvrent ; nonobstant, la tâche demeure grande. Avec Antoine de Saint-Exupéry, nous pouvons redire :

« Nous n’héritons pas de la Terre de nos parents mais

l’empruntons à nos enfants. »

Brigitte JOBERTON

Nombreux sommes-nous à aimer arpenter les espaces verts, à nous émerveiller devant une nature riche de vies mais ô combien fragile ! Un espace de notre secteur a tout particulièrement attiré mon

attention : Aydat, son lac, son église et, comme un trait d’union, sa zone humide renaissante.

8 – La Harpe de Saint-Éphrem N° 31 - Été 2018

Vie de l'Église

Message d'Espérance de la femme d'Arnaud Beltrame

Deux jours après la mort tragique du lieutenant-colonel de gendar-merie, Marielle, la femme d'Arnaud Beltrame, s'est confiée à La Vie. Dans la Harpe de Noël 2015 nous avions été fortement interpellés par le témoignage d’Antoine Leiris, qui avait perdu son épouse, maman d’un petit garçon, dans les attentats du Bataclan. « Répondre à la haine par la colère, ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes » disait-il. Parce que ces témoins d’une grande humanité nous touchent, aujourd’hui nous publions le message d’espérance de Marielle qui à travers ses lignes témoigne de sa foi profonde.

Les Scouts de France passent à la chemise équitable

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« Arnaud était profondément attaché à ce qu'il appelait la " famille de la gendar-merie". Pour elle, il ne comptait pas ses heures, ni son engagement. Il savait fédérer ses hommes, leur insuff ler son élan, les amener à donner le meilleur d'eux-mêmes. Il était animé de très hautes valeurs morales, des valeurs de service, de générosité, de don de soi, d'ab-négation. Il avait une force de volonté hors du commun, toujours capable de se relever après les épreuves.Il se sentait intrinsèquement gendarme. Pour lui, être gendarme, ça veut dire protéger. Mais on ne peut comprendre son sacrifice si on le sépare de sa foi personnelle. C'est le geste d'un gendarme

et le geste d'un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l'un de l'autre. Arnaud est revenu à la foi de façon forte vers la trentaine.

Il était un mari très attentionné, comme toute femme rêverait d'en avoir. Il n'avait de cesse de s'améliorer, d'être le meilleur époux possible et de me rendre heureuse. Il me soutenait et m’emmenait vers le haut, toujours avec beaucoup de respect.

Nous formions un couple chrétien. No u s n o u s s o m m e s l o n g u e m e nt préparés au mariage religieux grâce au solide accompagnement des moines de Lagrasse. La célébration devait avoir lieu en Bretagne, car Arnaud y a ses racines.Il était d'ailleurs très proche de l'abbaye de Timadeuc, où il a fait de nombreuses retraites.Les obsèques de mon mari auront lieu en pleine Semaine sainte, après sa mort un vendredi, juste à la veille des Rameaux, ce qui n'est pas anodin à mes yeux. C'est avec beaucoup d'espérance que j'attends de fêter la résurrection de Pâques avec lui. »

Les Scouts et Guides de France ont voté ce week-end, à l'occasion de leur assemblée générale, un nouveau cahier des charges pour leur tenue.Le week-end de la Pentecôte fut l’occasion de réunir près de 2 000 Scouts et Guides de France pour leur assemblée générale à Jambville (Yvelines). À cette occasion, les participants ont pu voter pour valider le nouveau cahier des charges de leur tenue. Celui-ci est un peu particulier car il répond à l’un des quatre piliers du mouvement : « habiter autrement la planète ». En effet, depuis 2004, le mouvement a intégré cette notion « d’écologie intégrale » encouragée par l’encyclique " Laudato si " du pape François.Pour François Mandil, des Scouts et Guides de France, il s’agit « d’être cohérent ». C’est pourquoi la conception des foulards est aujourd’hui réalisée dans les Vosges et permet de créer l’équi-valent de deux CDI pour une production de 20 000 foulards chaque année. Dans cette continuité et à l’occasion de la fin du contrat de trois ans avec le fournisseur, les Scouts et Guides de France ont eu la volonté de « privilégier le commerce équitable ». En partenariat avec les Scouts allemands, ils ont pu déterminer un processus de fabrication. Le coton bio viendra du Mali ou du Burkina, sera « filé, tissé et teint » dans les Vosges, et enfin cousu en Tunisie.L’empreinte carbone sera réduite au maximum grâce à un transport principalement en train, explique François Mandil.

Les chemises devraient recevoir le label « commerce équitable », qui vient notamment garantir les conditions de travail des employés ou le respect de l’environnement.Désormais, nos chemises seront en coton bio et labellisées commerce équitable. Cela fait plusieurs dizaines de milliers de chemises par an ! Une démarche pleine de sens qui permettra à partir de la rentrée de retrouver des chemises 100 % en coton bio, et issues du commerce équitable dans la boutique du scou-tisme, filiale du mouvement.

François Mandil, Sources site Alteia, 23 mai 2018

C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un

chrétien.

Propos recueillis par Jean-Pierre Denis publié le 26/03/2018

La Harpe de Saint-Éphrem N° 31 - Été 2018 – 9

Patrimoine et Culture

Ponteix une église riche en histoire, à visiter

Nommé curé de Ponteix, petit village dans la commune d’Aydat (63), l ’abbé Royer va arpenter les paysages qui s’offrent à lui aux pieds des Monts Dôme. Il les fixera par la photographie, art nouveau qu’il affectionne tout particulièrement. Il met aussi à profit ces balades pour mettre en scène ses héros des « Drames de la Monne », qu’il publie d’abord sous forme de feuilleton. Ses paroissiens lisent assidû-ment ces aventures qui paraissent dans le journal catholique « La Croix d’Auvergne » sous la signature de Jehan L’HERMITE. Il rêve d’être missionnaire et l’envie de fonder une paroisse en l’honneur de la Vierge Marie taraude l’abbé Royer. Il va d’abord prospecter en Algérie. La vision d’horizons nouveaux l’attire au point que l’article de l’abbé Gaire, vantant les grandes prairies canadiennes, ne peut que le séduire. Dès 1890, le gouvernement canadien cherche à peupler la province de la Saskatchewan, en plein cœur du Canada. Il convainc quelques-uns de ses

paroissiens auvergnats à le suivre dans l’aventure.C’est ainsi que naît la paroisse Notre-Dame d’Auvergne (1908), qui deviendra Ponteix (1914), dans le sud-ouest de la Saskatchewan.La réalisation de son rêve ne se fera pas sans difficultés. Mais sa persévérance aura raison de tous les obstacles. En 1908, la paroisse Notre-Dame d ’Auvergne est fondée ; en 1914, le nouveau village, déplacé à cause de la ligne de chemin de fer, porte le nom de son ancienne paroisse auvergnate: Ponteix. En 1913, des reli-gieuses de l’ordre de Notre-Dame étaient venues ouvrir un couvent à Ponteix du Canada. Le charisme de l ’abbé Royer aura attiré un grand nombre de colons francophones dans toute la région où se fondèrent de nombreuses villes.Il mourra en 1922 près de ses paroissiens aux multiples origines. Son souvenir a marqué ses contemporains, et aujourd’hui encore, on ne peut parler de Ponteix en

Saskatchewan sans faire référence à l’abbé Royer et à son œuvre.Le Centre Culturel ROYER de Ponteix est le siège social de l’Association « Les Auvergnois ». Cette association regroupe des francophones et francophiles de la région de Ponteix au Canada. Elle a pour but de promouvoir la culture française (tourisme, économie, culture et éducation) et de sauvegarder l’histoire et l’origine de Ponteix. Ses membres font parties des « Fransaskois »En visitant l’église de Ponteix restaurée depuis 2007 grâce à l’énergie et la volonté de M. Pataro, vous pourrez voir dans la voûte sur un bandeau le nom des parois-siens ayant vécu cette grande épopée. On peut également découvrir une plaque en émail sur cuivre réalisée par Robert de Rosa à l’occasion du 100e anniversaire de la création de la paroisse canadienne, représentant une Vierge protectrice recou-vrant les deux villages.Ponteix, une égl ise à découvrir, pourquoi pas le jour de la fête patro-nale en l’honneur de Ste Marthe le 29 juillet !

Sources article internet « Auvergne de Lyon »

L’abbé Albert-Marie ROYER est né à Combronde (Puy-de-Dôme, 63) en 1860. Il est ordonné prêtre et exerce son premier

ministère à Aubière (63) comme vicaire de l’abbé Teytard, entre 1885 et 1890.

Plateau de GERGOVIELe 15 août, l'Association du Site de Gergovie, responsable des fouilles de l'oppidum gaulois, organise des visites guidées du chantier (9 h-12 h / 14 h-18 h) qui permettront de découvrir le travail des archéologues et les résultats de leurs recherches. RDV : parking de la Maison des Étudiants.

10 – La Harpe de Saint-Éphrem N° 31 - Été 2018

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L'église de ST-SATURNIN, samedi 30 juin de 20 h 30 à 23 h • Moment culturel Présentation d’une vidéo sur les tapis-series de Dom Robert, moine –tapissier – Abbaye d’En-Calcat- (vidéo aima-blement prêtée par le musée de Dom Robert à l’Abbaye-Ecole de Sorèze (81).Présentation du travail d’un verrier – Matthieu Guérin-Gasc – petit fils d’Henri Guérin – qui a participé aux « Jours de Lumière 2009 » – sa présence n’est pas confirmée totalement mais une vidéo le remplacera …Présentation de maquettes d’églises romanes auvergnates par André BravardInterlude musical avec le Chœur CANOPËE, chants d’Amé-rique du Nord (religieux et profanes)• Moment cultuel Sur fond musical (contre basse ou violoncelle) lecture et méditation d’un texte du Frère François Cassingena-Trévédy.• Moment convivial Autour du pot de l’amitié (où chacun est invité à apporter sa participation pour partager, car c’est notre identité de chrétien qui s’exprime dans ce partage).

Église de PONTEIX, mercredi 4 juillet de 20 h 30 à 22 h,

• Moment culturel Présentation d’une œuvre en émail sur cuivre réalisée par Robert DEROSA (chemin de croix)• Moment cultuelTemps de méditation sur une station de ce chemin de croix• Moment convivial

Autour du pot de l’amitié sur le parvis de l’église place de la fontaine.

Église de ST-SANDOUX, samedi 7 juillet de 20 h 30 à 22 h, dans le cadre de la fête patronale de Notre-Dame-des-Prés,• Moment culturel Présentation et explication du culte local autour de la statue de la Visitation par Claude ARNAUD Échanges sur le thème de la Visitation à partir d’une enlumi-nure réalisée par Marie Élisabeth POTTIER• Moment cultuelTemps de méditation à partir d’un jeu scénique sur Marie, ré a l i s é pa r le s j eu ne s de St-Sandoux• Moment convivial Autour du pot de l’amitié sur le parvis de l’église.

Nicole Bouteilloux Joël Rivaillier

Vie de la Paroisse

« Nuit des Églises 2018 » La « Nuit des églises » est une manifestation organisée sur le plan national par la Conférence des Évêques de France et la revue Narthex. Les églises ont toujours été marquées par une vie liturgique et sociale forte. C’est un havre de paix, un lieu de prière où culte et culture se rejoignent. La Nuit des églises, c’est la possibilité de vivre un moment de contemplation grâce à l’ART manifesté dans toutes ses dimensions. Aussi chaque communauté est invitée à organiser cet événement et à y associer ses habitants et notre paroisse Saint-Éphrem s’associe à la Nuit des Églises sur trois lieux :

Paroles d'artiste…Maurane, chanteuse au timbre de

voix envoutant et que Nougaro considérait comme son héritière,

nous a quittés récemment à l’âge de 58 ans. Elle confiait à Panorama

en mai 2015…« Je crois en la vie. Je crois qu’il y a des choses qui

nous dépassent profondément. Je crois dans les éléments. Je crois en une vie après la mort. Il n’y a aucune raison

pour que l’on reste ici-bas autant d’années, que l’on entreprenne ce beau chemin qu’est la vie et qu’il n’y ait

rien derrière.…Toute la musique de Bach est une musique sainte…Qu’il s’agisse des grands motets, de la Passion selon

St-Mathieu, des Variations Goldberg c’est de l’ordre du sacré. La voix est le reflet de l’âme, mais la musique

aussi. Bach écrivait pour la gloire de Dieu. »

La Harpe de Saint-Éphrem N° 31 - Été 2018 – 11

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Bulletin paroissial n° 31 – Été 2018 – Trimestriel 5700 exemplaires – ISSN en cours

Directeur de la publication : Jean-Michel ROGER-BERUBETComité de rédaction : Michel Favier (coordinateur),

Marie-Paule Berry, Christiane Bouchet, Patrick De Salins, Brigitte Joberton, Jonathan Lemoine, Annick Librini,

Joël Rivaillier.Photos : Service Communication du Diocèse,

et de Gérard Le Moal. Distribution réalisée par 9 correspondants responsables

par relais et 72 bénévoles Paroisse saint-ÉPhrem, maison Paroissiale –

1, rue des PÉnitents – 63450 st-amant-tallende • 04 73 39 38 03Publicité, réalisation : Imprimerie Vadot – 63460 Combronde

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Maintenons notre TERRITOIRE toujours vivant !