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1 Journal de la section PCF du Mans N° 7 : juin 2014 SOMMAIRE : Edito : p 1 Education populaire : p 2 25èmeheure et actu : p 3 Rentrée 2014 : p 4 Rythmes scolaires : p 5 Communiqués : p 6 APRES UNE DEFAITE HISTORIQUE POUR LA GAUCHE GOUVERNEMENTALE, CONSTRUIRE VITE UNE ALTERNATIVE L es élections Européennes en France viennent de marquer une défaite historique du social- libéralisme et le renforcement d’un déficit démocratique sans nom ! L’extrême droite – ce que l’on pensait impossible il y a encore un an – arrive en tête des élec- tions. Dans le même temps, en Grèce, au Portugal, en Allemagne, la vraie gauche, fidèle à ses valeurs et ses principes, gagne du terrain, parfois arrive en tête ! Il nous faudra du temps pour analyser en détail ces résultats. En France, il y a l’abstention … Grand vainqueur de ces élections Il y a l’effondrement du Parti socialiste – parti de « gauche » qui n’a pas tenu ses engagements ! Qui a suscité de la désillusion, de l’abstention et entraîne dans sa chute tous ceux qui ne font pas l'effort de se démarquer de sa politique ! C’est le recul des verts C’est, globalement, l’absence d’avancée significative du Front de Gauche Et là, nous devons nous interroger. Pourquoi le Front de gauche ne capitalise pas plus le mé- contentement croissant et surtout pas celui des classes populaires ? Le Front de gauche souffre certainement d'être assimilé au Parti socialiste. Les envolées sur le « parti solférinien », sur sa politique « objectivement de droite », ne servent pas assez à se démarquer. 90 % des citoyens de ce pays considèrent que le PS reste un parti de gauche et, ce faisant, tirent un trait d’égalité entre le parti majoritaire et le Front de Gauche. Pourtant, le FdG, avec le parti communiste, est la seule force capable de construire une alternati- ve de gauche ! Le Parti Communiste a un rôle et des responsabilités importantes à assumer pour que cette force politique prenne toute sa place et se présente enfin comme une véritable alternative. Dans notre ville nous sommes sur cette voie. Les 8.36% (3050 voix) réalisés par la liste Front de Gauche ancrent notre force sur la ville. Même si nous n’avons pas récupéré l’intégralité des voix obtenues pendant les municipales (9.09% et 4200 voix), le travail militant et les idées portées sont reconnus. Le Front de Gauche fait mieux au Mans qu’ailleurs et progresse par rapport aux dernières européennes (en 2009: 6.59% et 2247 voix). Alors, on ne lâche rien ! Dominique Fillère

Journal de la section PCF du Mans N° 7 : juin 2014 ... · Les 8.36% (3050 voix) réalisés par la liste Front de Gauche ancrent notre force sur la ville. Même si nous n’avons

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Journal de la section PCF du Mans N° 7 : juin 2014

SOMMAIRE : Edito : p 1

Education populaire : p 2

25èmeheure et actu : p 3

Rentrée 2014 : p 4

Rythmes scolaires : p 5

Communiqués : p 6

APRES UNE DEFAITE HISTORIQUE

POUR LA GAUCHE

GOUVERNEMENTALE, CONSTRUIRE VITE

UNE ALTERNATIVE

L es élections Européennes en France viennent de marquer une défaite historique du social-libéralisme et le renforcement d’un déficit démocratique sans nom ! L’extrême droite – ce que l’on pensait impossible il y a encore un an – arrive en tête des élec-

tions. Dans le même temps, en Grèce, au Portugal, en Allemagne, la vraie gauche, fidèle à ses valeurs et ses principes, gagne du terrain, parfois arrive en tête ! Il nous faudra du temps pour analyser en détail ces résultats. En France, il y a l’abstention … Grand vainqueur de ces élections Il y a l’effondrement du Parti socialiste – parti de « gauche » qui n’a pas tenu ses engagements ! Qui a suscité de la désillusion, de l’abstention et entraîne dans sa chute tous ceux qui ne font pas l'effort de se démarquer de sa politique ! C’est le recul des verts C’est, globalement, l’absence d’avancée significative du Front de Gauche Et là, nous devons nous interroger. Pourquoi le Front de gauche ne capitalise pas plus le mé-contentement croissant et surtout pas celui des classes populaires ? Le Front de gauche souffre certainement d'être assimilé au Parti socialiste. Les envolées sur le « parti solférinien », sur sa politique « objectivement de droite », ne servent pas assez à se démarquer. 90 % des citoyens de ce pays considèrent que le PS reste un parti de gauche et, ce faisant, tirent un trait d’égalité entre le parti majoritaire et le Front de Gauche. Pourtant, le FdG, avec le parti communiste, est la seule force capable de construire une alternati-ve de gauche ! Le Parti Communiste a un rôle et des responsabilités importantes à assumer pour que cette force politique prenne toute sa place et se présente enfin comme une véritable alternative. Dans notre ville nous sommes sur cette voie. Les 8.36% (3050 voix) réalisés par la liste Front de Gauche ancrent notre force sur la ville. Même si nous n’avons pas récupéré l’intégralité des voix obtenues pendant les municipales (9.09% et 4200 voix), le travail militant et les idées portées sont reconnus. Le Front de Gauche fait mieux au Mans qu’ailleurs et progresse par rapport aux dernières européennes (en 2009: 6.59% et 2247 voix). Alors, on ne lâche rien !

Dominique Fillère

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L ’éducation populaire, quelle belle expression ! Juste en la prononçant, toute suite ça nous rend plus intelligent ! On pourrait vous citer son origine, son histoire, ses différents courants… En quelques clics sur Google, du « copier, coller » et nous voila experts en éducation po-

pulaire. Alors soit on s’arrête sur son histoire, soit sur son sens même. Mettre en pratique des théories ou théoriser des pratiques ? L’une ne va pas sans l’autre. L’Educ Pop, ca ne se parle pas, (seulement !) ca se vit ! Il ne suffit pas de clamer avec conviction que chacun peut prendre sa place sans créer les conditions ou chaque personne peut se l’autoriser. L’éducation populaire est l’outil incontournable de la démocratie participative et de la transforma-tion sociale. Elle permet l’expérimentation du pouvoir d’agir dans sa cité. Elle propose des espaces de confrontation, de débat, d’échange, de réflexion, de prise de décision pour aboutir à l’amélioration et la construction d’un quotidien meilleur dans ce qu’il y a de plus concret. Son seul objectif est l’émancipation individuelle et collective, ou chacun se sent considéré, reconnu dans son utilité sociale.

Cette démarche où la personne concernée est au cœur du débat propose d’autres formes d’apprentissages dès l’en-fance. Le savoir n’est pas juste l’élite de l’enseignement tra-ditionnel. Combien d’enfants ne se retrouvent pas dans le cursus scolaire et universitaire proposé? Sont-il pour autant des incasables, des incapa-bles dénués d’intelligence? L’éduc-pop est complémentaire, voir pour certaines personnes, une alternative à l’apprentissage du savoir et de la connaissance. Elle reconnait l’apprentissage tout au long de la vie, dans toutes les formes d’organisations associatives, syndicales, politiques, club de sport… On apprend ensemble, on apprend de l’autre et on partage avec l’autre, sans subordination et dans le respect de la personne.

Ces expériences ne peuvent qu’éveiller le sens critique, faire émerger des prises de conscience et des intelligences collectives. Nous savons comment les associations sont en souffrance, soumises aux appels à projet, à la renta-bilité, au clientélisme et au bon vouloir des élus. Quant elles refusent de devenir un bien marchand, elles sont prises en otages entre le maintient des emplois et les valeurs qui les animent. Quand hier militantes, elles ont été créées dans un intérêt collectif de transformation sociale, aujourd’hui elles doivent répondre aux critères « des financeurs », où priment le mérite et la concurrence. L’éduc-pop est devenu un label, il suffit de la nommer dans les demandes de financement pour que ça rapporte ! Et puis d’y ajouter à coup de faux-semblant de la concertation citoyenne et le tour est joué !! Mais plus que jamais l'exigence est de participer aux décisions qui nous concernent dans notre vie ! Que l'argent que nous créons par notre travail doit aller à la création d'emplois et non aux spécula-tions à coup de milliards d'euros ! Alors que la carte des régions, des communes , des départements est chamboulée sans concerta-tion, les citoyen-nes ont droit d'exiger que la démocratie locale leur revienne ! L'éducation populaire c'est le droit des gens, c'est le respect des citoyens ! C'est un choix politi-que que nous, communistes, nous voulons partager !. Nous soutenons toutes les organisations porteuses de ces valeurs. Et nous nous devons d’être at-tentifs, dans sa mise en pratique dans notre propre organisation.

L’EDUCATION DITE POPULAIRE

Saïda Safir

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C ette année le salon du livre est avancé d'une semaine. Il aurait été judicieux que la mise en pla-

ce de cette grande manifestation soit anticipée et que tous les réseaux d'un partenariat actif depuis 35 ans soient véritablement invités à une concertation. Nous avons effectivement été informés du retour du salon aux Jacobins dans le nouvel équipe-ment des Quinconces. Informés également que l'économie des moyens était à l'ordre du jour. Pour le reste, les informations sont au compte-gouttes ! L'association qui préside aux destinées de cet évé-nement est sans doute dans l'angoisse des décisions de la Mairie. Car il ne s'agit pas seulement de savoir si un chapiteau sera installé dans l'enceinte des Quin-conces; mais de savoir si une nouvelle conception du salon n'est pas en train d'éclore sans débats avec les premiers intéressés et aussi avec le public. Manifestement nous ne retrouverons pas les 7000 m2 habituels, mais la décision d'éclater les publics et les thématiques est déjà prise ! Bien entendu d'autres salons ont fait ce choix ; la différence, ici, c'est que ça se passe avec le minimum de concertation. Il n'y a donc pas seule-

ment un transfert d'un lieu à un autre, il y a semble-t-il une nouvelle orientation qui se dessine. Des libraires ont exprimé des inquiétudes, pas seulement, beaucoup d'associations s'interrogent : serons-nous invités ? Ce qui émerge aujourd'hui c'est l'expression d'un besoin de transparence (quel budget pour quels objectifs ?) pour un événement attendu - pas seulement des Mancelles et Manceaux ! Il ne s'agit pas de nostalgie, le salon du livre tel que celui du Mans peut certes évoluer, mais nous de-vons souligner combien l'idée de départ a été perti-nente : par la présence de tous les acteurs du livre (écrivains, éditeurs, libraires ) celle d'associations si diverses, de syndicats, de mouvements ou partis politiques qui, tous, dans cette dynamique ont permis un brassage des publics absolument iné-dit. Le livre, sous toutes ses formes comme un vecteur d'émancipation et d'enrichissement mu-tuels. C'est cela que nous voulons préserver et ren-forcer bien sûr, et nous sommes prêts - avec d'au-tres mouvements, réseaux ou professionnels à par-ticiper aux rencontres qui ne devraient plus tarder ! Oui, nous sommes au cœur d'une légitime exigence, celle de la démocratie locale accessible à toutes, à tous !

La section du mans a depuis peu un nouveau site internet :

www.pcf-lemans.fr !!!

ACTUALITES DE LA SECTION :

LA 25 ème HEURE : LE LIVRE ET LA

DEMOCRATIE LOCALE !

Ariane Henry

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L 'ère Sarkozy, a été marquée par une saignée de 80 000 postes. Selon les promesses de Hollande une nouvelle

ère radieuse allait s'ouvrir et, d'ailleurs, la créa-tion de 60 000 nouveaux postes ne le garantissait-il pas ? Ce renouveau annoncé d’un grand servi-ce public national de l’éducation ne semble pas malheureusement avoir franchi les portes du dé-partement. Bilan : dans les écoles primaires (écoles maternelles et élémentaires), la Sarthe ne dispo-sera à la rentrée 2014 que d'un seul poste sup-plémentaire, ce qui est loin de compenser les 39 perdus depuis 2011 ! (Pour une baisse supposée de seulement 27 élèves : 50 437 en septembre 2011 contre 50 410 en prévision pour la rentrée prochaine).

Dès lors comment l’Inspection académique pourrait-elle être en mesure de réaliser les objec-tifs ministériels (relance de la scolarisation des moins de 3 ans, mise en place du dispositif « un maître de plus que de classes par école», recons-truction des RASED) et, dans le même temps, reconstituer le volant de remplaçants sinon en « récupérant » des postes par la fermeture d’un

nombre important de classes ? Et de fait, entre les ouvertures et les fer-metures, on constate une perte de 21 classes dans le département. Conséquences : une détérioration du taux d'encadrement rendant hypothétique la réalisa-tion des dispositifs ministériels si attendus. Au Mans se vérifie ce triste constat : on enregistre 7 fermetures (école maternelle Lucie Aubrac, école maternelle Julien Pesche, école élémentaire Gazonfier, école élémentaire Louis Blériot, école élémentaire Jules Ferry, école élé-mentaire Jean Mermoz, école élémentaire Ga-zonfier) pour seulement 5 ouvertures (écoles Rimbaud,Wallon, Jean Macé, Courboulay, Guy Moquet) soit un différentiel négatif de 2. Fait aggravant : la plupart des fermetures ont lieu dans des quartiers défavorisés, c'est-à-dire là où l'école est encore plus nécessaire qu'ailleurs. Nous soutenons la résistance à toutes ces formes de dégradation du service public d'édu-cation. l'école Julien Pesche, par exemple, les pa-rents sont fortement mobilisés pour s'opposer à la fermeture d'une classe. Le 22 avril dernier, un cortège d’au moins 600 personnes a sillonné les rue du Mans, à l’appel de l’intersyndicale enseignante, et avec le sou-tien de la FCPE. Celui-ci réclamait un collectif budgétaire débouchant sur une dotation supplé-mentaire en postes permettant de pourvoir aux besoins dans les classes ordinaires, de recons-truire réellement les RASED et de reconstituer une brigade de remplacement. Autant d’exigences légitimes contre les méfaits du dogme de l’austérité, et pour l’avenir de nos enfants.

RENTREE 2014 : LE CHANGEMENT

DANS LA CONTINUITE

Lionel Quesne

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U n projet coûteux pour la ville et les

familles : L’État a prescrit, mais c'est notre municipalité qui doit payer, l’Assemblée Nationale ayant fait le choix de diminuer les budgets des collectivités terri-toriales. Pour notre ville, la réfor-me des rythmes scolaires coûte cher (1,5 millions d’euros prévu pour 2015)! Le soir l’école finira à 16h15, suivi d’un quart d’heure d’accueil puis d’une heure d’étu-de, tous deux gratuits (financés par la ville) jusqu’à 17h30. Or, l’étude se prolongeait aupa-ravant jusqu’à 18h . Cela implique pour la plupart des familles de payer un service (municipal ou privé) pour une demi-heure de garde supplémen-taire. La section demande donc un accueil de 17h30 à 18h sans coût supplémentaire pour les familles.

Une inégalité entre le service public d'éducation et les écoles

privées: La réforme des rythmes à l'école primaire ne concerne pas directement les établissements privés qui restent libres de leur organisation de la journée et de la semaine scolaire ! Les familles risquent de renoncer à inscrire

leurs enfants dans les écoles publiques.

Nous portons une attention par-ticulière pour les écoles qui ont besoin d'être mieux dotées en moyens humains, pour accueillir les enfants les plus défavorisés.

A l'école maternelle, la nouvelle mission des ATSEM soulève le mécontentement des person-nels. Entre 12h et 14h 15, ces agents devront accompagner les enfants lors du repas puis assu-rer les temps d'activité périsco-laire. Leur pause débutera seule-ment après cela, ce qui privera les enfants de grande section de travail en ateliers, en groupes réduits. Pourquoi ne pas mainte-nir une pause méridienne de 2h, mettre la fin de classe à 16h et lancer ensuite les activité péris-colaires ? Nous voulons une reconnaissan-ce du rôle des ATSEM qui, au quotidien accompagnent les en-fants, tant sur les temps scolaires que péri-scolaires. Cette réforme risque de se faire au dépend du bien être des enfants, et du droit des personnels au repos. Nous voulons un projet éducatif cohérent, construit avec les pa-rents et l’ensemble des acteurs éducatifs. Nous sommes vigilants sur l'ac-compagnement à la qualifica-tion des personnels et nous

continuerons à veiller à la dé-cence des statuts et des condi-

tions de travail. Nous voulons des équipes de professionnels de l’enfance, formées et stables, avec un ac-compagnement par des cadres de la filière animation pour ga-rantir la qualité de l'ensemble des temps d'activité périscolaire. La mairie va recruter des emplois d’avenir pour assurer les TAP dans les écoles primaires. Pour-tant, ils ne sauraient remplacer des agents publics, formés à l’a-

nimation. Les interventions menées par la liste du Front de gauche, Le Mans renouveau citoyen, pen-dant la campagne ont porté leurs fruits. Les emplois de vacataires vont être remplacés par des contrats de contractuels, ce qui signifie un (petit) supplément de rémunération. Pour certains per-sonnels à temps partiel, le temps de travail va augmenter.

L’État prescrit mais n’organise pas et ne finance pas assez.

Comment en si peu de temps, proposer aux élèves des activi-tés de qualité avec un encadre-

ment adapté? Cette réforme permet au Ministre B Hamon de transférer une partie des missions de l'Edu-cation nationale sur les person-nels recrutés par les collectivités. Elle traduit aussi l'idée qu'il y aurait des savoirs “importants”, ceux assurées par les professeurs des écoles recru-tés à bac +5 par le Ministère et d'autres moins indispensables, dispensés par des éducateurs, des ATSEM, des contractuels, des emplois d'avenir recrutés locale-ment. Ces moments ne sont pourtant pas moins importants que les enseignements de fran-çais, math, histoire-géo… Ils dif-fusent des contenus, des savoir-faire, l’apprentissage du lien so-cial. Ils doivent être un moment d’épanouissement mais aussi de construction de la personnalité et de la réflexion. C’est pourquoi, jusqu’à présent ils étaient inté-gralement dispensés par des en-seignants recrutés par concours, sur diplômes et formés.

REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES : l’analyse de la section

Si en finir avec la semaine de 4 jours, est pour nous un bon objectif, les réponses ap-

portées sont loin d’être satisfaisantes pour les enfants, les familles et le personnel.

Ariane Henry

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PCF-section du Mans,

78 avenue Jean Jaures,

72 000 Le Mans

contact : [email protected]

site internet de la section :

www.pcf-lemans.fr

Si vous souhaitez recevoir ultérieurement la

version électronique de ce journal en new-

sletter, il est possible de s’inscrire par mail

à : [email protected]

EXTRAITS DE COMMUNIQUES DE PRESSE : (en intégralité sur le site de la section : www.pcf-lemans.fr)

Vidéosurveillance : une efficacité pour le moins discutable

[…]L’inefficacité de ce type de dispositif se confirme. Elle est même double car les caméras n’ont pas l’effet dissuasif vanté en son temps par les promoteurs du projet et elles ne permet-tent pas non plus d’élucider plus rapidement les affaires. C’est l’argument de secours des parti-sans de la vidéosurveillance mais force est de constater qu’ à cette heure l’auteur de l’agres-sion du 1er mai court toujours. Compte tenu des coûts élevés d’installation et de maintenance et compte tenu des échecs ré-pétés, il est de plus en plus manifeste que la vidéosurveillance représente un gaspillage de l’ar-gent public. En définitive le seul impact est négatif : il consiste en une violation des droits fon-damentaux de la personne tel que celui du respect de la vie privée[...].

Réponse d’Ariane Henry à l’UNEF sur la gratuité des transports en commun au Mans

*...+La liste Le Mans Renouveau Citoyen que je conduisais, proposait dès 2015 un tarif à 10 eu-ros par mois, puis passage à la gratuité. [...] C’est un facteur d’attractivité, de dynamisme pour une ville d’avoir une jeunesse bien formée. La solidarité envers la jeunesse, particulièrement touchée par la pauvreté, est un devoir. Au-jourd’hui 50% des étudiants sont obligés de travailler pour payer l’ensemble des coûts liés à leurs études, ce qui nuit à leur réussite. L’UMP, le PS et le FN s’opposent en cœur à la gratuité, le coût de la mesure serait trop élevé, créerait une forme d’assistanat. Non, cette mesure ne coûterait que 700 000 euros ! Cette som-me est à comparer au million d’euros supplémentaire accordé par le maire il y a un mois au MMArena et à la baisse de loyer de 120 000 euros annuels pour le cinéma Pathé qui utilise une infrastructure offerte par la ville et créé une concurrence déloyale. La majorité municipale fait des cadeaux royaux à de grands groupes privés, ce sont ces entreprises qui sont assistées. In-versons les priorités, soutenons les étudiants qui le méritent !