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Le journal de la CASO LE JOURNAL DE LA COMMUNAUTE NUMERO 1 - JANVIER 2010 D’AGGLOMERATION DE SAINT-OMER Merci, les cyclotouristes! L’année 2009 aura été marquée dans l’Audomarois par la semaine fédérale internaonale de cyclotourisme qui a rassemblé, du 2 au 9 août, plus de 13.000 parcipants. Près de six mois après l’événement, chacun des acteurs de cet événement garde des souvenirs heureux – le soleil était, en plus, de la pare – et quelque peu émus. Une manifestaon qui a bénéficié de l’appui des pouvoirs publics locaux, au premier rang desquels la Communauté d’Aggloméraon de Saint-Omer, et a, également, eu des retombées économiques esmées par les membres du comité de pilotage à plus de 5,4 millions d’euros. (Page 8) Commerce : l’aracvité retrouvée (page 3) Le poids des transports et de la logisque (page 3) La pépinière d’entreprises (page 4) L’atout agro-alimentaire (page 5) La Maison du Marais à l’horizon 2012 (page 6) La saison du centre culturel Balavoine (page 7) Une communauté En tant qu’élus de l’aggloméraon de Saint-Omer, nous avons pris part, ces dernières années, à une prise de conscience quant à la mutaon nécessaire de notre territoire. Nous avons le souhait avec ce journal – le premier du genre pour notre collecvité – de vous faire mieux comprendre ce que sont les acons de la Communauté d’Aggloméraon de Saint-Omer. Des acons menées au service de la populaon qui illustrent combien l’échelon intercommunal est adapté aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. Nous formons une communauté d’intérêts mais, aussi et surtout, une communauté d’hommes et de femmes qui ont besoin d’échanger, de se parler. Ce journal vous en fournit la maère. Bonne lecture. Joël DUQUENOY Président de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer Dans un environnement économique difficile La mutaon s’accélère Dans un contexte socio-économique peu favorable, les élus de la Communauté d’Aggloméraon de Saint-Omer créent les condions du développement pour des entreprises déjà installées ou souhaitant s’implanter sur le territoire. C’est une véritable mutaon du territoire qui est engagée avec une mobilisaon sans faille de tous les acteurs locaux. (Pages 2 à 5) Pôle de développement de l’économie audomaroise, la Porte Mulmodale de l’Aa a accueilli, en 2009, ses premières entreprises. (Photo Philippe Fruier) Une foule nombreuse s’est massée pour la cérémonie d’ouverture de la 71ème semaine fédérale internaonale de cyclotourisme.

Journal de l'Agglomération de Saint-Omer

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Dossier : la mutation économique s'accélère. Actualités : la maison du marais à l'horizon 2012. Evénement : la semaine fédérale internationale de cyclotourisme.

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Page 1: Journal de l'Agglomération de Saint-Omer

Le journal de la CASO LE JOURNAL DE LA COMMUNAUTENUMERO 1 - JANVIER 2010 D’AGGLOMERATION DE SAINT-OMER

Merci, les cyclotouristes!

L’année 2009 aura été marquée dans l’Audomarois par la semaine fédérale internationale de cyclotourisme qui a rassemblé, du 2 au 9 août, plus de 13.000 participants. Près de six mois après l’événement, chacun des acteurs de cet événement garde des souvenirs heureux – le soleil était, en plus, de la partie – et quelque peu émus. Une manifestation qui a bénéficié de l’appui des pouvoirs publics locaux, au premier rang desquels la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer, et a, également, eu des retombées économiques estimées par les membres du comité de pilotage à plus de 5,4 millions d’euros.(Page 8)

Commerce : l’attractivité retrouvée

(page 3)Le poids des transports et de la logistique

(page 3)La pépinière d’entreprises

(page 4)L’atout agro-alimentaire

(page 5)La Maison du Marais à l’horizon 2012

(page 6)La saison du centre culturel Balavoine

(page 7)

Une communauté

En tant qu’élus de l’agglomération de Saint-Omer, nous avons pris part, ces dernières années, à une prise de conscience quant à la mutation nécessaire de notre territoire.

Nous avons le souhait avec ce journal – le premier du genre pour notre collectivité – de vous faire mieux comprendre ce que sont les actions de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer.Des actions menées au service de la population qui illustrent combien l’échelon intercommunal est adapté aux enjeux d’aujourd’hui et de demain.

Nous formons une communauté d’intérêts mais, aussi et surtout, une communauté d’hommes et de femmes qui ont besoin d’échanger, de se parler.Ce journal vous en fournit la matière.

Bonne lecture.

Joël DUQUENOYPrésident de la C o m m u n a u t é d’Agglomération de Saint-Omer

Dans un environnement économique difficile

La mutation s’accélère

Dans un contexte socio-économique peu favorable, les élus de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer créent les conditions du développement pour des entreprises déjà installées ou souhaitant s’implanter sur le territoire. C’est une véritable mutation du territoire qui est engagée avec une mobilisation sans faille de tous les acteurs locaux. (Pages 2 à 5)

Pôle de développement de l’économie audomaroise, la Porte Multimodale de l’Aa a accueilli, en 2009, ses premières entreprises. (Photo Philippe Fruitier)

Une foule nombreuse s’est massée pour la cérémonie d’ouverture de la 71ème semaine fédérale internationale de cyclotourisme.

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DossierDans un contexte difficile

La mutation s’accélère

L’agglomération de Saint-Omer avait déjà engagé sa mutation lorsque, en octobre 2004, Arc International a présenté un plan de restructuration de ses effectifs. Plus de 4.500 postes de travail du leader mondial des arts de la table ont été supprimés sans recourir jusqu’alors à des licenciements.

Les secousses de la crise économique mondiale, survenue voilà plus d’un an, ont, également, des conséquences négatives sur l’état de santé des entreprises de la région.

C’est dans ce contexte difficile, qui pourrait se dégrader davantage encore dans les mois à venir, que les élus de la CASO ont confirmé une politique de développement économique engagée depuis de nombreuses années.

Avec le parc d’activités de la Porte Multimodale de l’Aa qui s’étendra, à terme, sur 160 hectares répartis entre Arques et Campagne-les-Wardrecques, c’est un équipement particulièrement ambitieux qui a vu le jour et a accueilli récemment sa première entreprise, en l’occurrence, la société TransGourmet dont l’inauguration d’un entrepôt de près de 18.000 m² a eu lieu le 27 mai dernier. Elle emploie, aujourd’hui, 166 personnes.

Les dirigeants de ce groupe européen de logistique agro-alimentaire ont été intéressés par la position stratégique de la PMA, située le long de la rocade

de Saint-Omer, avec un accès rapide aux réseaux autoroutiers et routiers vers Calais, Boulogne, Dunkerque, Arras et Lille. C’est dans le même esprit que la société « Les Fromagers de Saint-Omer », opérationnelle depuis le mois de juin avec 48 salariés, a fait le choix d’occuper 4.200 m² de surface, ainsi que l’entreprise de travaux publics Ramery, déjà présente sur le site.

D’autres vont suivre prochainement, comme le transporteur Schenker-Joyau qui disposera de près de 20.000 m² (120 emplois).

Les 160 hectares de la Porte Multimodale de l’Aa La zone du MuguetLe parc d’activités du Muguet, à Eperlecques, est commercialisé par Saint-Omer Développement. D’une superficie de 5 hectares, il a vu une première installation, en 2006, avec le salon funéraire des pompes funèbres Macrez, puis ce sont les ambulances Avez qui ont pris leurs quartiers sur une parcelle de 2.000 m². Un entrepreneur local, Mickaël Lelièvre, a acheté, pour sa part, deux hectares de terrain avec la volonté d’y bâtir, d’ici la mi-2010, trois bâtiments de 1.800 m². Chacun se composera d’une dizaine de cellules pouvant héberger, soit en location, soit en acquisition, des entreprises ou des services.

Le fonds spécial d’implantationLa CASO intervient, à parité avec le Conseil Régional, au titre du Fonds spécial d’implantation (FSI). Ce fut le cas avec l’acquisition d’un bâtiment industriel de Tatinghem inoccupé depuis cinq ans, à la suite de l’arrêt d’activité d’une société textile. Le bâtiment de 5.200 m² a été adapté et divisé en deux locaux qui ont permis l’accueil de deux entreprises, transférant sur le site environ 120 emplois.

C’est la société Eltete-France, regroupement d’une entreprise finlandaise et de la société des Cartonneries de Gondardennes, à Wardrecques, qui a été la première à intégrer les lieux en 2006. Elle emploie maintenant une trentaine de personnes pour la production de cornières et de palettes en carton destinées à l’emballage et au conditionnement des produits manufacturés. Le second local a été totalement restructuré en 2007-2008 afin d’accueillir la société Audo Express, initialement basée à Racquinghem, qui compte une centaine de salariés.

Dans le cadre de ce même FSI, la CASO est intervenue, afin de faciliter l’arrivée de Camaris, un centre d’appels, filiale du groupe allemand Bertelsmann, premier groupe de communication en

Europe, qui occupe les locaux de l’ancien restaurant du campus universitaire de la Malassise, à Longuenesse. L’activité a commencé, voilà un an, avec un client - en l’occurrence, Canal + -, l’inauguration a eu lieu le 16 janvier 2008. Avec l’arrivée d’un second client, SFR, l’effectif a été porté à 320 salariés.Un engagement tout aussi volontariste de la part de la CASO, du Conseil Régional et d’autres partenaires dont Arc International a permis l’installation, en mai 2008, dans un délai très court,

de la société Alphaglass, leader mondial pour la conception et la fabrication de bouteilles en verre pour vins et spiritueux haut de gamme et parfums. Son PDG, Loïc Quentin de Gromard, a fait l’acquisition de l’immobilier industriel d’une superficie de 16 hectares auprès d’Arc International afin d’y construire un four et six lignes de production. Plus de 300 personnes travaillent sur ce site, pratiquement tous viennent d’Arc International.

Le centre Camaris de Longuenesse a ouvert, le 18 novembre 2008, dans le cadre de l’ancien restaurant du campus de la Malassise.

Les dirigeants de TransGourmet ont fait le choix du site arquois le 15 septembre 2006 et la plateforme a vu le jour, en septembre 2007.

Une seule voix

« Votre atout premier, c’est la qualité de la main-d’œuvre et, chez vous, le monde politique et les responsables économiques parlent d’une seule voix », le propos est de Loïc Quentin de Gro-mard, le PDG de Saverglass. Il se justifie par la réactivité des différents partenai-res – au cœur du mois d’août 2007 ! – à l’heure de favoriser l’arrivée d’Alpha-glass sur l’ancien site du four V d’Arc International qui emploie, aujourd’hui, 300 personnes.

Si le territoire a bénéficié de l’existence de sociétés industrielles de renom is-sues de la cristallerie, du carton-pâte ou de l’agro-alimentaire - qui demeu-rent les fers de lance de l’activité éco-nomique de la région - , le secteur des services a connu un développement illustré par l’arrivée de la plateforme té-léphonique Camaris, à Longuenesse, en novembre 2008.

La Communauté d’Agglomération de Saint-Omer a anticipé cette évolution en concertation avec les autres inter-communalités du pays de Saint-Omer, se dotant également d’une offre en ma-tière de parc d’activités, le tout sous la houlette d’un guichet unique pour les entrepreneurs, en l’occurrence Saint-Omer Développement.

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Dossier

Le transport routier de marchandises est illustré dans l’Audomarois par la présence d’un certain nombre de sociétés comme les Transports Saint-Arnould, spécialisés dans les flux à destination de la Grande-Bretagne, qui vient d’ouvrir une filiale au nord de l’Angleterre et emploie 270 professionnels de la route ; les Transports Deroo reconnus pour leur savoir-faire dans le transport de marchandises, la récupération et la vente de vieux papiers et des sociétés de référence comme les Transports Blanquart, Fiolet, Gilliers et Milbled.

Les entreprises de messagerie font partie, elles aussi, du paysage économique local depuis longtemps avec Mory Team, Express 62, Audo-Express qui vient de s’installer dans de nouveaux locaux à Tatinghem, Schenker-Joyau qui déménagera, cette année, sur le site de la Porte Multimodale de l’Aa, à Arques.

Au titre des professionnels de la logistique, c’est fort du savoir-faire de la famille Damide, dont la première épicerie a été ouverte, en 1923, Grand’Place à Arques – là où se trouve, aujourd’hui, l’Office de Tourisme de la ville - que la holding européenne TransGourmet s’est installée sur le site de la Porte Multimodale de l’Aa, à Arques, en juin 2008. Les équipes de l’ex-société Damide-Aldis ont déménagé de la zone du Lobel, toujours à Arques, où elles occupaient une structure de 5.500 m², pour prendre leurs quartiers dans cet ensemble de près de 18.000 m².Une flotte de camions de livraison, à bord desquels trois températures cohabitent, permet le transport de produits frais, de l’épicerie et du surgelé.

Un centre de contrôle technique pour les poids lourds a été ouvert, en 1996, sur la zone industrielle du Lobel à Arques. Il a facilité l’implantation et le regroupement de nombreuses entreprises de transports. A terme, les acteurs locaux souhaitent pouvoir se doter d’un centre de services destiné aux transporteurs routiers de passage sur les zones d’activités : restauration, douches et sanitaires, parkings surveillés, bornes Internet.

«Tous ces magasins, on ne les avait pas avant dans le secteur», témoignait Noémie de Saint-Omer, au milieu de ses amis, le 8 avril dernier, le jour de l’ouverture de la zone commerciale des Frais-Fonds.

C’est cette attractivité retrouvée qui a été recherchée par les élus de la CASO, doublée du souci d’une harmonisation entre le développement périphérique provoqué par l’implantation de la grande et moyenne distribution et la promotion à assurer des cœurs de ville.

Après Décathlon et Auchan, ce

sont quelque 22.000 m² de surfaces commerciales spécialisées qui ont vu le jour avec l’ouverture de 16 enseignes aux Frais-Fonds, zone répartie sur le territoire des communes d’Arques, de Blendecques et de Longuenesse.

Une offre visant à lutter contre l’évasion commerciale en direction d’agglomérations voisines qui va se voir compléter par la zone de La Garenne voisine qui sera renforcée, en mars 2010, d’un Carrefour Market et de deux bâtiments accueillant La Halle (textile), Pic Wic (jouets), Hygena (cuisines) et une animalerie, soit au total plus de 10.000 m².

Un promoteur privé, la société Village en Ville, réalise, sur la zone de la Mélodie, à Longuenesse, 27 cellules destinées à des commerces de proximité. Une agence bancaire, un coiffeur, un fleuriste, un opticien, un boucher-charcutier, une enseigne de fruits et légumes sont d’ores et déjà attendus.

Enfin, la CASO est partenaire de la Ville de Saint-Omer dans le cadre du projet d’aménagement de l’îlot Banque de France qui devrait voir apparaître des commerces et des services au cœur de la ville, place Foch.

Les dirigeants d’Arc International ont pris part au contrat de revitalisation défini par les pouvoirs publics et les différents acteurs locaux. L’un des outils d’aménagement a consisté à externaliser un certain nombre d’activités annexes à ce que l’on appelle, le cœur de métier de l’entreprise, à savoir la fabrication du verre et du cristal.

Le 1er octobre 2006, c’est l’imprimerie du leader mondial des arts de la table qui a été transférée pour constituer l’entreprise Express Packaging, créée à cet effet avec, comme partenaire, Henry Breban, PDG de Express-Découpe, une société de transformation/découpe de papier-carton. L’ensemble des activités du groupe a été rassemblé à Arques. Fort de 110 salariés, Express Packaging vient de s’équiper d’une nouvelle machine ultra-sophistiquée (six couleurs plus un groupe vernis). Henry Breban a commencé à diversifier sa clientèle au-delà du seul groupe Arc International qui lui garantit un volume d’activités - et pense, entre autres, au marché des emballages alimentaires.

Groupe français spécialisé dans le nettoyage industriel, créé en 1963, la société GSF, prestataire d’Arc International depuis 2006, a repris l’activité de nettoyage de 61.000 m² de bureaux, couloirs, sanitaires… ainsi que l’entretien des espaces extérieurs, les déménagements et les aménagements de salles pour les réunions. Le site arquois emploie une centaine de personnes. Dans le même esprit, l’ancien département espaces verts

d’Arc International est, aujourd’hui, une entreprise indépendante, appelée Terre, Forêt et Paysage, installée route des Bruyères, à Longuenesse, et présidée par Jean-Marie Wyckaert. Forte de 20 techniciens expérimentés et d’un bureau d’études spécialisé dans l’aménagement paysager, la société compte de nombreuses références régionales parmi ses clients.

L’entreprise Sadeco, installée à Tatinghem, a intégré, pour sa part, le 1er septembre 2009, les 17 anciens agents du service menuiserie d’Arc International. Dirigée par Jean-François

Talleux, lui-même ancien salarié d’Arc International, Sadeco est spécialisée dans l’agencement de stands, magasins, cabinets médicaux et pharmacies, bars et restaurants. Quant au service robotique, créé en 1983, il a pris son indépendance avec la société Axe3D Robotics apparue, en 2007, à Arques. Aujourd’hui, 12 collaborateurs possèdent une expertise en tant qu’intégrateurs d’équipements de robotique. Au total, plus de 200 robots ont été implantés dans les différents sites d’Arc International, dont 155 sont en service aujourd’hui.

La Porte Multimodale de l’Aa dispose d’une zone de 10 hectares qui bénéficie déjà d’une croissance soutenue (80 bateaux ont accosté au quai arquois dont le linéaire a été porté à 350 mètres pour environ 8.000 passages en 2008) et qui sera exponentielle avec la mise en service du canal Seine-Nord Europe, annoncée pour 2015, dont l’entrée se situera, à 15 kilomètres de Cambrai. D’où la construction en cours pour une livraison attendue en juin 2010, sur ce site d’un nouveau bâtiment de 36.000 m² qui accueillera pour partie une filiale d’Arc International qui s’ajoute aux deux existants, l’un de 11.500 m², l’autre de 13.000 m² déjà utilisés par l’une des entreprises françaises parmi les plus reconnues pour son savoir-faire dans le domaine du trafic fluvial, la STDN qui décharge, au nord de Paris, une péniche sur trois.

La charte d’urbanisme commercial a permis la création d’un fonds alimenté par la taxe professionnelle générée par la grande distribution.

A 6 heures de navigation de Dunkerque, de Lille et de Dourges, le port d’Arques occupe une place stratégique.

Quand Arc International essaime ...

Le port fluvial

Le poids des transports et de la logistique

Commerce : l’attractivité retrouvée

Page 4: Journal de l'Agglomération de Saint-Omer

Dossier

Ceux qui y sont vous en parlent

Quatorze

entreprises

y sont installées

La pépinière,

avant l’envolL’élégant bâtiment, dont la construction a commencé en septembre 2007, est devenu un marqueur du territoire du parc d’activités de la Porte Multimodale de l’Aa, à Campagne-les-Wardrecques. Il y abrite la pépinière d’entreprises, une appellation curieuse, poétique même, qu’il faut prendre au pied de la lettre : il s’agit de favoriser l’épanouissement des créateurs.

Ça sentait la peinture fraîche lorsque Sabrina Smati, directrice de la pépinière, au titre de la société Interfaces qui s’est vue confier par la CASO la gestion de cet équipement dans le cadre de ce que l’on appelle la délégation de service public, a fait faire le tour de l’équipement aux élus communautaires et aux responsables économiques, à la fin du mois d’août 2008.

Quinze bureaux de 15 à 30 m² et 5 ateliers de 94 à 250 m², une salle de réunion, une cafétéria, un accueil, un secrétariat et un atelier de reprographie, la pépinière dotée de ces services auxquels il convient d’ajouter le haut débit pour Internet, comptait déjà

des occupants. Les responsables des premières sociétés hébergées étaient présents aux côtés des officiels : ceux de Fimatec Ingénierie, Mil-tek, E-soluce, DPC Natur’Ecolys, SUM (service d’usinage mécanique), Odis, société de services informatiques

L’occasion pour le Président de la CASO, Joël Duquenoy, d’expliquer la raison pour laquelle l’assemblée communautaire a fait le choix de réaliser un tel équipement : « Il est important d’aider les créateurs, car on sait que ce sont les premières années qui sont difficiles ».

L’organisation d’un concours, ouvert à tous les créateurs d’entreprises, a vu

trois projets parmi les trente déposés être primés, en janvier 2008. L’un des lauréats, Franck de Baker, s’est depuis installé à la pépinière avec Eurostère, une société de transformation de bois de chauffage. Il y a été rejoint, en début d’année, par trois autres entreprises : C.Y.T. Construction ; l’entreprise Bien dans ma région (qui développe un magazine Internet) ; Evasions & Prestige, spécialisée dans les voyages.

Plus récemment, encore, le comité de sélection a retenu les dossiers présentés par Alliances TP, Envergure Architectes, le bureau d’études VRDAO et OBP, société spécialisée dans la photographie et la vidéo aériennes. Les actuels occupants bénéficient des

services de la structure avec, par exemple, un centre de ressources et de documentation, mais aussi par l’entregent d’Interfaces qui compte une dizaine d’autres pépinières en France d’un réseau d’experts pour une aide spécialisée (fiscale, sociale, juridique, financière, stratégique…).Aujourd’hui, ce sont une quarantaine d’emplois qui ont été créés sur le site.

Une étude de faisabilité, ainsi que la constitution d’un comité de pilotage, ont été décidées pour l’éventuelle réalisation d’un hôtel d’entreprises qui permettrait d’accueillir les entrepreneurs pendant cinq ans.

Yannick Harel d’e-soluce, agence de communication et de conception de sites internet« Je suis installé depuis les débuts de la pépinière. Notre société existait depuis un an et demi, avant nous étions à Aire-sur-la-Lys. Nous voulions donner une image plus haut de gamme en nous installant ici. Contrat rempli, pour moi, à 100 %. Nous ne pensons pas pour l’instant à nos futurs locaux. Nous souhaitons d’abord continuer à nous développer. »

Pascal Chavanas, DPC Natur’Ecolys, société spécialisée dans l’installation et la pose de panneaux solaires ou d’éoliennes de petite puissance« Nous cherchions des espaces neufs et des services qui vont avec, un environnement de qualité. Nous sommes heureux de pouvoir bénéficier de ce cadre et, surtout, de partager nos connaissances, notre expérience avec les autres entrepreneurs. »

Patrick Keurinck, Mil-Tek Nord,

fournisseur international de solutions de traitement de déchets « J’ai créé la société le 1er avril 2008, mais je savais déjà, à l’automne 2007, qu’il allait y avoir l’ouverture d’une pépinière à Saint-Omer. J’ai pris contact avec les responsables d’Interfaces. J’habite à Aire-sur-la-Lys et je cherchais une opportunité près de chez moi. Je dispose d’un showroom et je suis heureux d’être, ici. »

Jacques Barret, Odis, société de services informatiques aux professionnels. « C’est totalement par hasard que je suis arrivé à la pépinière. J’étais installé chez moi. Je suis allé me renseigner à la CCI pour savoir s’il existait des locaux. On m’a parlé de la pépinière. Maintenant que j’y suis, j’apprécie beaucoup d’avoir des échanges avec les autres créateurs. C’est un élément très important. »

Franck De Backer, Eurostere, société de bois de chauffage« Je suis arrivé en janvier 2009. Je dispose d’un atelier de 250 m². J’apprécie

beaucoup la qualité des services qui nous sont proposés. Ma clientèle est dans l’ensemble de la région Nord-Pas-de-Calais mais j’ai ressenti, dès le départ, l’existence d’un besoin dans l’Audomarois en matière d’énergie renouvelable. Des études de marché ont conforté mon analyse. »

Eric Evrard, Evasion & Prestige, société organisatrice de voyages, sorties et événementiels pour groupes« La situation géographique de la pépinière répond au poids de l’Audomarois dans notre clientèle. Nous sommes satisfaits de l’infrastructure et de l’encadrement très rassurant pour nous. J’apprécie particulièrement les déjeuners ou petits déjeuners à thèmes qui nous permettent d’en savoir plus sur la comptabilité, les finances, les assurances… »

Frédéric Flippe, OBP (vidéo aérienne)« C’est la notion de réseau qui m’a amené à intégrer la pépinière et à être, ainsi, directement lié à des

structures comme la CASO, la Chambre de Commerce. Je souhaitais évoluer dans un milieu dynamique avec des personnes qui débutent et vivent les mêmes problématiques que moi. Installé depuis octobre, je considère que les services répondent bien à mes attentes. Nous avons des séances de formation, des réunions avec des intervenants extérieurs. Je le répète, cette dimension de réseau est, à mes yeux, primordiale.»

Hélène Cailliez, biendansmaregion.com (magazine internet)« C’est à la suite d’une rencontre avec Sabrina Smati au salon Créer, à Lille, que je me suis intéressée à la pépinière. Je pensais, au départ, travailler chez moi, puisque j’édite un magazine sur le net et que je n’ai a priori pas besoin de locaux mais, finalement, je me suis dit que ce se serait bien de ne pas être isolée. Aujourd’hui, je suis ravie du choix que j’ai fait. Je me sens suivie, encadrée, soutenue. »

La pépinière offre la possibilité aux jeunes entreprises de disposer de locaux à moindre coût et d’y demeurer, au maximum, 48 mois.

Page 5: Journal de l'Agglomération de Saint-Omer

Dossier

Depuis le 1er juillet 2008, date du rachat de la Brasserie de Saint-Omer au groupe Heineken, André Pecqueur est devenu le premier brasseur indépendant de France. L’entreprise, créée en 1866, réalise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros pour une production annuelle d’1,8 million d’hectolitres environ. Numéro 1 des marques de distributeurs (Auchan, Cora, Casino, Aldi, Lidl…) avec 60 % des parts de marché, la Brasserie de Saint-Omer a investi 11 millions d’euros pour l’installation de deux lignes de production supplémentaires, entrées en fonction en mars dernier.

Spécialisée dans le tranchage, la découpe et le conditionnement de fromage à destination de la restauration, des grandes et moyennes surfaces, l’usine «Les Fromagers de Saint-Omer » (anciennement SA Boudringhin) a été rachetée, en 2006, par la Compagnie du Forum dont le siège est à Metz et compte un autre site de production à Sainte-Colombe, en Savoie. La production est passée de 2.400 tonnes, en 2006, avec 28 salariés à, aujourd’hui, 12.000 tonnes pour 48 employés dont 5 nouveaux postes créés depuis l’inauguration du site, le 10 septembre dernier.

C’est fin 1997 que le groupe bordelais Castel a récupéré le site de Saint-Martin-au-Laërt, « Les caves de Saint-Arnould » à l’époque, racheté au groupe Heineken à qui la famille Pecqueur l’avait cédé quelques années plus tôt. Un site qui compte une centaine de salariés où 420.000 hectolitres de vin sont embouteillés par an dans 50 millions de contenants (bouteilles, cubitainers, « bag in box », fûts) et réalise un chiffre d’affaires de 72 millions d’euros.

Le groupe irlandais Kerry en investissant, il y a deux ans, 6,5 millions d’euros pour une 4ème ligne de production a fait de l’usine de Blendecques le site d’enrobages le plus important d’Europe. La production annuelle de chapelure, assurée par plus de 60 salariés, a été portée à 50.000 tonnes.

A Tatinghem, les préparations de la société « La Liane » sont commercialisées sous l’appellation « Vigneau de Licques ». Il s’agit de viandes en gelée (petits salés lillois, potjevlesch), de pâtés de foie et de roulades au jambon. Une unité qui emploie une vingtaine de personnes.

La biscuiterie Bourdon, installée à Helfaut, qui emploie 30 salariés, s’est spécialisée dans la fabrication de gaufres (sèches pur beurre et cassonade, fines pur beurre) dont la distribution de 1.800 tonnes de production annuelle se fait à l’échelle nationale.

L’entreprise la Légumerie de la Côte d’Opale, basée à Longuenesse, s’est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de soupes naturelles de légumes autour des axes « santé » et « terroir ». Elle emploie une dizaine de salariés.

La filière papier-carton est l’un des secteurs-phares économiques de l’agglomération de Saint-Omer avec des entreprises sur son territoire comme Arjo Wiggins, à Wizernes, Cascades, Norampac Avot Vallée et Fogepack, à Blendecques, Express Packaging, à Arques, les Cartonneries de Gondardennes, à Wardrecques, Eltete, à Tatinghem…

De la production de papier-carton à celle d’emballages et de produits à forte valeur ajoutée, cette filière est liée à la région historiquement, économiquement et socialement.

L’industrie papetière s’est développée dans le Nord-Pas-de-Calais et notamment le long de l’Aa, dès le 19ème siècle, pour bénéficier de la présence d’énergie et de rivières aux débits réguliers. De nombreux donneurs

d’ordre se trouvent également en région : l’industrie agroalimentaire, la grande distribution, la VPC, le verre, l’imprimerie et de nombreuses industries utilisatrices d’emballage.Près de trente acteurs, répartis chez les fabricants, les transformateurs, les fournisseurs, les transporteurs, les organismes professionnels, les centres de recherche et de formation, composent cette filière. Le siège du syndicat régional Nord-Pas-de-Calais des fabricants de papier-carton se situe à Saint-Omer.

La recherche et l’innovation tiennent une place prépondérante avec le pôle de compétitivité MAUD et le laboratoire CREATE qui axent une partie de leurs activités sur la filière papier. Deux projets de recherche ont été développés : MATBAR (MATériau BARrière) qui a permis de créer un

C’est un parcours d’accueil des entrepreneurs qui a été mis en place, à l’échelle de l’agglomération de Saint-Omer, avec la création d’un service d’amorçage de projet piloté par la CASO en partenariat avec la Caisse des Dépôts et Consignations et le Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais. Ce dispositif d’aide à la création d’entreprises se situe en amont des dispositifs classiques d’accompagnement proposés par les acteurs locaux.

C’est le cas, par exemple, de la couveuse d’entreprise créée, voilà trois ans, par la Boutique de Gestion Espace (BGE) dont les locaux se trouvent à l’ancienne caserne Foch, à Saint-Omer. Les entrepreneurs débutants peuvent tester leur activité en utilisant le numéro SIRET de la Boutique de Gestion pendant trois mois à un an. Plus largement, la BGE s’est spécialisée dans l’accompagnement des créateurs et repreneurs d’entreprises en proposant à un public, majoritairement constitué de demandeurs d’emplois, un parcours complet et modulable en fonction de la personnalité du futur créateur.

Toujours au titre de l’aide aux entrepreneurs, la CASO a décidé de

créer, en mars, une association « Emplois et investissements dans l’Audomarois » dirigée par la société Interface qui gère déjà la pépinière d’entreprises. Cette initiative s’explique par la possibilité offerte par la loi TEPA (Travail, emploi et pouvoir d’achat), à ceux qui paient l’ISF (Impôt sur la fortune), d’investir dans le capital des PME locales tout en défiscalisant leurs revenus.

Les entrepreneurs sont soutenus ...

La filière papier-carton à la pointe de la recherche L’atout agro-alimentairecarton monomatériau recyclable et biodégradable pour l’alimentaire et DECARTE (DEveloppement de CARton Electronique) avec l’impression qui se fait directement sur les cartons d’emballage des puces informatiques chargées d’informations. Une implication forte en matière de gestion de l’environnement accompagne le développement de la filière papier, carton, emballage.

Le pôle AquaPRIS s’adresse prioritairement aux PME et est orienté sur le traitement de la qualité de l’eau dans le process industriel, les économies d’eau et la valorisation des rejets.

En matière de formation, à l’IUT Descartes de Longuenesse, un DUT Génie du conditionnement et de l’emballage a accueilli sa première promotion en 2008.

Saint-Omer Développement a été créé, en 1998, par la CCI de Saint-Omer Saint-Pol-sur-Ternoise, aujourd’hui CCI Grand Lille, et la CASO, afin d’être le guichet unique des entreprises. L’agence intervient pour l’ensemble du pays de Saint-Omer depuis l’adhésion des communautés de communes en 2002.

Guichet Unique

Pour répondre aux besoins de ses marchés, Saverglass a fait le choix de racheter à Arc International un ensemble immobilier abritant l’ancien four V afin d’y créer une troisième verrerie dénommée Alphaglass, entrée en activité à partir du 2 juin 2008.

Le site d’Alphaglass produit des bouteilles en verre blanc.

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Actualités La Maison du Marais à l’horizon 2012

L’ouverture de la Maison du Marais est en-visagée à la fin du premier semestre 2012. Les cinq hectares répartis entre Saint-Omer et Saint-Martin-au-Laërt accueille-ront, dans deux espaces indépendants, l’équipement touristique (1 700 m²) et le Parc Naturel Régional qui quittera les ac-tuels locaux du Grand Vannage à Arques.

Une surface extérieure pour l’embarcadère, une halle couverte qui permettra aux ma-raîchers de vendre leurs produits, 8.000 m² aménagés avec, notamment, un jardin d’in-terprétation conservatoire, c’est le chantier qu’a présenté, voilà trois mois, Bertrand Pe-tit, Vice-Président de la CASO, en déclarant : « ce sera un paradis de la biodiversité qui

devrait attirer 50 000 visiteurs par an ».72 candidats ont répondu au concours d’architecture lancé par la CASO. Trois d’entre eux ont été sélectionnés par le jury ; le lauréat sera connu prochainement.

« Le goût de savoir…le plaisir de partager », c’est le slogan de l’Université Populaire de l’Audomarois qui a été créée, voilà un an, sous la conduite de Marie Lefebvre, Vice-Présidente de la CASO, et de Martine Le Maner. Huit conférences ont été proposées avec comme intervenants des universitaires dans des domaines très variés : économie, sciences, géopolitique…Raspoutine, maladie d’Alzheimer, antisémitisme, ce sont quelques-

uns des thèmes des conférences qui ont valu le déplacement d’un nombreux public, à chaque fois. Organisées en concertation avec des associations existantes du territoire, les conférences – gratuites - ont lieu, le vendredi, en début d’après-midi, dans l’enceinte de l’université du littoral Côte d’Opale, dans l’amphithéâtre du campus universitaire Descartes, à Longuenesse.

Depuis la rentrée 2008, la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer a créé un nouveau service de transports en commun avec Casotad – T. à D. pour Transport à la Demande – qui concerne tous les résidents des communes de Campagne-les-Wardrecques, Eperlecques, Hallines, Houlle, Moringhem, Moulle, Salperwick, Serques, Tatinghem, Tilques, Wardrecques et Wizernes, autrement dit, les 12 communes non desservies, à ce jour, par les lignes urbaines.

Le véhicule Casotad vous prend en charge à l’arrêt le plus proche du domicile pour vous amener, aux heures de pointe (de 7 h à 9 h et de 17 h à 19 h) vers l’un des quatre points d’arrêts Casobus : le centre hospitalier de la région de Saint-Omer à Helfaut, la zone commerciale des Frais Fonds à Longuenesse, la place Painlevé et la gare SNCF à Saint-Omer.

En heures creuses (de 9 h à 17 h), en plus de ces trajets, vous pouvez voyager entre les différents points d’arrêts de votre secteur géographique respectif.

Réservation au 0 800 210 216. Coût d’un trajet, 1 euro.

Entièrement dû à la main de l’homme, le marais de Saint-Omer conserve une forte activité économique et assure la promotion de l’image de la région.

Avec le professeur Bernard Joliot, à gauche, le coup d’envoi de la première conférence a été donné, le 20 mars 2009, par le Président Duquenoy, Marie Lefebvre et Martine Le Maner.

Le trajet est assuré par trois véhicules pouvant accueillir jusqu’à 8 personnes – y compris des personnes à mobilité réduite –.

Une voie d’eau touristique

Une étude est en cours afin de transformer en axe touristique la voie d’eau, longue de 5,6 kilomètres, entre le pointi (route de Watten) et le Grand Vannage, à Arques, qui passe, notamment, par le quai du Commerce à Saint-Omer. La réalisation d’un lieu de détente avec des liaisons piétonnes et cyclables entre Arques et Saint-Omer via Longuenesse est envisagée.

Compostage individuel

Depuis 2006, le compostage individuel est encouragé par la CASO et concerne, aujourd’hui, 14 communes rurales et 3 communes urbaines dont, récemment, Saint-Omer et Longuenesse. Il s’agit de tendre vers l’objectif fixé par le Grenelle de l’Environnement, à savoir réduire de 7 % la production des déchets. Près de 5.000 composteurs, conçus pour accueillir des déchets de cuisine et de jardin, équipent déjà les foyers, chacun d’entre eux a une capacité de 325 litres et est doté d’un équipement annexe, en l’occurrence un bio-seau et une tige aératrice. Il est livré contre une participation financière de 9 €, alors que son coût réel est de 60 €. Des agents de la CASO se rendent dans les foyers qui le souhaitent pour exposer les principes du compostage.

Sécurité et prévention de la délinquance

Mis en place depuis un an, le CISPD (Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance), présidé par Alain Strobbe, est composé de trois commissions : prévention et citoyenneté présidée par Chantal Levray, déléguée communautaire ; sécurité des citoyens avec, à sa tête, Yolaine Obein, également déléguée communautaire ; communication et programmation animée par Bruno

Magnier, 1er Vice-Président de la CASO. Une plaquette a été réalisée, entre autres initiatives, afin de donner des conseils propres à lutter contre le vol et le cambriolage.

Rond-point des Hérons

Le Conseil Communautaire a pris la décision d’élargir l’anneau de circulation du rond-point, dit rond-point des Hérons, afin de prendre en compte l’élargissement à venir de la bretelle de sortie de la ZAC des Frais Fonds, au niveau de la rocade dans le sens Saint-Martin-au-Laërt vers Arques, qui passe d’une à deux voies.

Dans le même temps, des pistes cyclables et piétonnes sont en cours de réalisation afin d’assurer la sécurité de ces usagers de la chaussée.

Chapelle des Jésuites

La chapelle des Jésuites, située rue du Lycée à Saint-Omer, a été déclarée d’intérêt communautaire. C’est donc la CASO qui sera appelée à prendre en charge son entretien, sa rénovation. Un programme de travaux établi par l’architecte des monuments historiques. Il se monte à 5,5 millions d’euros et pourrait bénéficier d’aides de l’Etat, du Conseil Régional et du Conseil Général.

Subvention à l’USSO et au SCRA

La CASO a attribué une subvention de 50.000 € aux deux clubs phares de l’agglomération : l’USSO pour le football, le SCRA pour le rink-hockey. Chacun des deux clubs reçoit 30.000 € au titre du palmarès sportif. L’USSO est monté en Cfa 2 et a accompli un beau parcours en Coupe de France en atteignant les 32ème de finale et en étant éliminé par un club de Ligue 2, Guingamp. Le SCRA a remporté, la saison dernière, le titre de champion de Nationale 1, l’élite de ce sport en France. Les 20.000 autres euros correspondent à la formation des jeunes.

L’an 1 de l’Université Populaire de l’Audomarois «100% transport» pour les 19 communes

Page 7: Journal de l'Agglomération de Saint-Omer

Culture

BIBLIOTHEQUE DE L’AGGLOMERATION DE SAINT-OMER40, rue Gambetta 62500 Saint-Omer. Tél. 03.21.38.35.08 e-mail : [email protected] site internet : www.bibliotheque-stomer.frHoraires d’ouverture : du mardi au samedi, de 9 h à 12 h et de 13 h à 18 h. Fermeture les lundis et jeudis.

OFFICE DE TOURISME DE LA REGION DE SAINT-OMER4, rue du Lion d’Or 62500 Saint-Omer. Tél. 03.21.98.08.51 [email protected] Horaires d’ouverture, en période hivernale : du lundi au samedi, de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. PEPINIERE D’ENTREPRISESParc d’activités de la Porte Multimodale de l’Aa - 110, rue du Smetz 62120 Campagne-les-Wardrecques Tél. 03.21.12.77.11 www.pepiniere-saint-omer.fr

CASOBUS3, place Foch 62500 [email protected] No vert (appel gratuit) 0 800 510 232

CASOTADNo vert (appel gratuit) 0 800 210 216

DECHETS Le service collecte peut être contacté au 0 800 676 063 (no vert, appel gratuit)

CROUS Pour tout renseignement concernant les services du CROUS (logement étudiant, codes d’accès…), vous pouvez contacter Claudine Pruvost à la CASO. Tél. [email protected]

LE JOURNAL DE LA CASO

Magazine d’information de la Communauté d’Agglomération de Saint-OmerN° 1. – Janvier 2010. – ISSN en coursDirecteur de la Publication :Joël DUQUENOY, Président de la CASOConception, rédaction : Philippe GARCIAMise en page : Claire MIERSMAN, Hélène DILLYDépôt légal : Janvier 2010. – Tirage : 27.000 exemplairesImprimé sur papier recyclé par Gallet Arts Graphiques, Arques.La Communauté d’Agglomération de Saint-Omer se compose de 19 communes : Arques – Blendecques – Campagne-lez-Wardrecques – Clairmarais – Eperlecques – Hallines – Helfaut – Houlle – Longuenesse – Moringhem – Moulle – Saint-Martin-au-Laërt – Saint-Omer – Salperwick – Serques – Tatinghem – Tilques – Wardrecques – Wizernes

Centre culturel

Balavoine

Place à

la danse et…Voilà plus de dix ans que le centre Balavoine a été créé. Il s’agissait, alors, de la première structure culturelle d’agglomération sur le territoire national. Chaque saison, une trentaine de spectacles sont proposés par des compagnies, à raison de 70 à 75 représentations, ainsi que près de 500 heures de sensibilisation, formations, stages et interventions en milieu scolaire sur l’ensemble des 19 communes de l’agglomération.

La programmation de la saison en cours est marquée par la commémoration – joyeuse – des 20ème fêtes de la danse dont la première édition fut organisée, à Arques, par l’association Arcadanse. La compagnie Gilles Verièpe, associée au centre depuis huit ans, vient de présenter deux créations, « Phyrian gates » et « Petites formes dansées ».

Les prochains rendez-vous

Jeudi 11 février, à 20 heures 30, chansons avec Serge Lama

Jeudi 25 février, à 19 heures, et vendredi 26 février, à 20 heures 30, danse avec « Décidément » par la Compagnie Nathalie Cornille

Vendredi 5 mars, à 20 heures 30,

humour avec « La Madeleine Proust Haut-Débit » de et par Lola Sémonin et une mise en scène de Caroline Loeb

Dimanche 21 mars, à 16 heures, opérette avec « La diva et le toréador », un spectacle mis en scène et interprété par Raphaëlle Farman (soprano) et Jacques Gay (baryton)

Samedi 27 mars, à 20 heures 30, danse avec « La confidence des oiseaux » par la compagnie Luc Petton – Le guetteur

Vendredi 2 avril, à 20 heures 30, musique du monde avec « Fleurs Noires » un orchestre féminin de tango

Samedi 24 avril, à 20 heures 30, danse avec « L’amoureuse de Monsieur Muscle » par la Compagnie Kèléménis

Jeudi 29 avril, à 20 heures 30, théâtre

avec « Beaucoup de bruit pour rien » par la Compagnie Philippe Person

Les expositions

Jusqu’au 26 mars, grands formats acrylique « Dernières œuvres », hommage à Filip Denis

Du 25 février au 26 mars, lithographies avec Sandrine Van Heuwen

Du 1er au 23 avril, verre, textile et papier « Espace…soi » avec Fabienne Decornet

Du 29 avril au 21 mai, exposition collective « A partir de… », en attendant Le Louvre-Lens

Du 27 mai au 11 juin, « De l’aquarelle…à l’abstraction » avec Dominique Darras et Nicole Louchaert

« Temps, qui es-tu ? », l’exposition proposée, l’an dernier, à la faveur des 450 ans de l’horloge astrolabe de la cathédrale de Saint-Omer, se poursuit jusqu’au 10 février, en la salle patrimoniale, dans les sections adultes et enfants de la bibliothèque d’agglomération, dont l’entrée est rue Gambetta à Saint-Omer.

Histoire de l’horlogerie, calendriers, instruments de mesure du temps (cadran solaire, sablier, horloge à quartz…), les collections anciennes et contemporaines et certains fonds d’archives de la bibliothèque d’agglomération permettent d’illustrer ce thème universel du temps.

Le rayonnement culturel et artistique des abbayes audomaroises de Saint-Bertin et de Clairmarais a été intense tout au long du Moyen Âge, avec des périodes particulièrement fastes à l’époque carolingienne et à l’apogée de l’art roman. Les manuscrits qu’elles ont produits et qui sont déposés en grande partie à la Bibliothèque de l’agglomération de Saint-Omer, constituent un précieux témoignage que la Communauté d’Agglomération s’emploie à conserver. L’exposition Liber Floridus, Livres du Moyen Âge à Saint-Omer, qui est

présentée au Musée Sandelin du 16 janvier au 28 février 2010, permet de mettre en valeur ce patrimoine écrit exceptionnel, dont les pièces les plus anciennes ont plus de dix siècles.

Réalisée par Martine Le Maner, conservateur en chef, avec la participation du Musée Sandelin de Saint-Omer, l’exposition propose aux visiteurs un voyage dans le temps au cours duquel ils pourront admirer des manuscrits enluminés, pièces remarquables reconnues par les spécialistes du monde entier.

Le centre culturel Balavoine reçoit, chaque année, plus de 30 compagnies et diffuse plus de 70 représentations.

Bibliothèque d’Agglomération, côté jardin

Exposition au Musée SandelinLivres du Moyen-Age à Saint-Omer

A la bibliothèque d’agglomération Exposition Temps qui es-tu?

Le memento

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Ils ont été séduits … et ils reviendront

EvénementDes cyclotouristes

chez les Ch’tis

Un peu de

l’enfance

retrouvéeRaymond est attablé à une terrasse de la place Victor-Hugo à Saint-Omer et déguste une bière, la veille de la fin de la Semaine fédérale internationale de cyclotourisme qui a trouvé place au cœur de la première semaine d’un mois d’août qui n’a pratiquement pas vu un nuage. «Je suis de Saint-Sévère, dans l’Indre, c’est le village où Jacques Tati a tourné «Jour de Fête ». Je suis imprimeur en retraite depuis moins d’un an et je m’étais juré de faire la Semaine fédérale avec mon copain, Georges qui, lui, est de La Châtre. On a l’habitude de faire des randonnées ensemble », explique-t-il, la moustache constellée d’éclats de mousse.

Des tranches de vie ainsi racontées, il y en a eu des milliers récoltées dans les rues des cœurs de villes, sur les petits sentiers où près de 13.000 cyclotouristes ont parfois mis pied à terre, au détour d’un lieu de visite comme la Cathédrale de Saint-Omer, La Coupole d’Helfaut ou l’Ascenseur à bateau des Fontinettes à Arques. « Nous avons largement dépassé nos espérances les plus osées assurait, quelques jours après la manifestation, Alain Lambrecht, cheville ouvrière du comité d’organisation, surtout pour les inscriptions à la journée, 800 en général chaque année, 2 000 en moyenne chez nous».

C’est un peu de l’enfance qu’ont retrouvé celles et ceux qui ont porté, une semaine durant, cuissards et maillots aux couleurs vives, juchés sur leurs deux-roues, avec, pêle-mêle ou plutôt à la carte, un pique-nique géant, un bœuf à la broche à engloutir en une soirée, Marie-Grouette, la sorcière du marais, surgissant en ouverture du cortège nautique du Haut-Pont, une visite guidée du musée de l’Hôtel Sandelin en compagnie, s’il vous plaît, de la comtesse de Fruges, perruque fièrement dressée…

Jusqu’à un élément pourtant symptomatique du monde virtuel, en l’occurrence une plateforme de téléchargements d’itinéraires guidés par GPS voulue par les élus communautaires, en partenariat avec l’Office de Tourisme de la région de Saint-Omer dont les intitulés fleurent bon les lectures poétiques du jeune âge : «monts et vallées» «coteaux et maison du Vent», «la cressonnière» ou, encore, «le chemin des bateliers ».

Près de six mois après l’événement, la directrice de l’Office de Tourisme de la région de Saint-Omer, Colette Coche, conserve à portée de main le rapport d’une dizaine de pages où est consigné le bilan chiffré de l’impact de la semaine fédérale internationale de cyclotourisme qui a eu lieu du 2 au 9 août 2009.Un document qui a mobilisé les services de la CASO et de l’Office où il apparaît que le contingent le plus important des amateurs de la « petite reine » est, bien sûr, français (94, 5 %), mais qu’il y a eu, parmi les participants, les représentants de 16 autres nationalités : 336 anglais, écossais et irlandais, 211 belges et luxembourgeois, 54 néerlandais,

47 allemands, 18 italiens, 11 espagnols…Côté ligues régionales, c’est le Grand Ouest qui arrive en tête avec la Bretagne (15 %) et les Pays de Loire (14, 7 %). Le cap du millier d’engagés est franchi par les régions Rhône-Alpes et l’Ile de France. L’Orléanais le frôle (996 cyclotouristes). Le Nord-Pas-de-Calais arrive en 6ème position avec 614 participants aux différentes randonnées (4, 8 %).65 % des cyclotouristes ont déclaré avoir fréquenté un équipement touristique durant leur séjour. C’est la cathédrale Notre-Dame qui a reçu le plus de visiteurs, devant La Coupole d’Helfaut, l’Office de Tourisme de la rue du Lion

d’Or, les églises du territoire, l’Ascenseur à bateaux des Fontinettes, le marais, le circuit des visites d’Arc International…39 % des cyclotouristes interrogés sont allés au restaurant trois fois et plus au cours de leur séjour.85 % ont effectué des achats en ville (62 % des achats alimentaires et 24 % des achats non-alimentaires : vêtements, souvenirs…).Et puis, l’information la plus importante : 94 % des visiteurs sont très satisfaits et satisfaits de l’accueil des habitants du Pays de Saint-Omer, 37 % souhaitent revenir en vacances dans la région.

39 % des cyclotouristes seraient allés au moins trois fois au restaurant et 85 % ont effectués des achats en ville. 37 % disent vouloir revenir en vacances dans la région.

Lors de la cérémonie de clôture, les élus communautaires ont enfourché, eux aussi, la bicyclette et se sont mêlés aux cyclotouristes.

Un plaisir bon enfant, de l’humour, les cyclotouristes ont créé l’évènement. L’impact économique pour la région est estimé à 5,4 millions d’euros.

Avec, entre autres, le cortège nautique du Haut-Pont, le programme d’animation a valorisé l’image de l’Audomarois.

Le plaisir d’être plongé dans l’atmosphère si rassurante du film aux 20 millions d’entrées «Bienvenue chez les Ch’tis».

Une semaine de rêve pour les cyclotouristes qui ont apprécié l’accueil du territoire