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Journal de l'Artisanat juin 2011

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Publié par La République des Pyrénées.

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Page 1: Journal de l'Artisanat juin 2011

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salarié, particulier, demandeur d’emploi ...

Vous souhaitez :Obtenir une qualificationReprendre vos étudesPréparer un changement d’activitéAccéder à un métier...

Le service de la Formation Continuede l’UPPA (FOR.CO) est là pour vousconseiller et vous accompagner dansla recherche d’une solution adaptée.Ce service vous propose des forma-tions diplômantes et qualifiantes, notamment à travers le :

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SERVICE DE LA FORMATION CONTINUEUniversité de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA)Bâtiment d’Alembert - Rue Jules-Ferry - PAUTél. 05 59 40 78 88http://forco.univ-pau.fr 99

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EDITO

PAR SAUVEUR LAGOURGUE,PRÉSIDENT DE LA CMA 64

CHAMBRE DE MÉTIERSET DE L’ARTISANAT 64

11 rue de Solférino - BP 608 - 64006Pau cedexTél.0559838362-Fax :0559276548- www.cm64.comComitéderédaction :ChambredeMétierset de l’Artisanat.Publicité : Sud Ouest PublicitéTél. 05 59 82 20 20.

Pour servirles talents

Ce numéro témoignede l’importance de l’accompa-gnement de la CMA64 tout aulong de la carrière artisanale.Ce partenariat débute par laformation initiale. En effet,nous informons les jeunes(futurs artisans) sur lesmétiers, et soutenons égale-ment les deux parties signatai-res du contrat d’apprentissage,tout en apportant des modulesde formation au maîtred’apprentissage qui en exprimele besoin. Lors de l’inscriptionau répertoire des métiers,fichier qui recense les entrepri-ses artisanales du 64, nousfournissons la carte d’artisanet valorisons la qualificationartisanale symbolisée parle « a » bleu ou le « a » rouge enfonction de l’expérience et dudiplôme de l’artisan, ainsi queles titres d’artisan d’art oumaître artisan en métiers d’art.Puis nous proposons auxsalariés ou chefs d’entreprise,des formations techniques, encollaboration avec les organisa-tions professionnelles ; généra-listes, telles que le droit, lagestion, la sécurité ; ou quali-fiantes : brevet de maîtrise, etassistant de direction d’entre-prise artisanale pour lesconjoints. Nous fournissonségalement à l’entreprise lesoutils pour gérer l’emploi et lescompétences dans l’entrepriseartisanale. Accueillir, et orien-ter, mais aussi qualifier etformer, telles sont nos missionset la valeur ajoutée qu’ellesapportent aux entreprises.

La qualité artisanales’affiche en toutes lettres

Parmi vous, qui n’a jamais fait confiance aubouche-à-oreille pour trouver un bonmenuisier capable de mener au mieux vostravaux de rénovation ou un fleuriste digne

de ce nom pour vos noces ? Parfois les critères desuns ne sont pas toujours ceux des autres et gareaux mauvaises surprises. Alors comment être aumieux informés des qualifications d’un profession-nel que l’on souhaite employer ? Depuis 2009, lesChambres des métier de France, et notammentcelle des Pyrénées-Atlantiques, délivrent automa-tiquement et gratuitement chaque année une carted’identité aux artisans inscrits sur leurs répertoi-res. Les chefs d’entreprise et leur conjoint peuventen être titulaires.

Des qualifications délivrées sous conditionsCette véritable carte d’identité détaille le profil de

l’activité et le savoir-faire de l’artisan. Dans le dépar-tement,oncompteplusde12 000cartesprofession-nelles. « Il ne faut pas hésiter à la demander lorsquel’on contacte un artisan », indique Marie-PierreCahuzac, responsable du centre de formalités des

entreprises à la Chambre de métiers des Pyrénées-Atlantiques. « Cela ne bénéficie pas seulement auxconsommateurs, c’est aussi un gain pour l’artisanqui va pouvoir faire la différence dans ses démar-ches commerciales auprès de ses clients ou de sesfournisseurs » ajoute-t-elle.

Seulement un peu plus de 9 000 entrepreneurspeuvent s’enorgueillir de posséder l’une des deuxqualificationsofficielles«artisan»ou«maîtreartisan ».Créées en 1962 et matérialisées grâce à deux logostrès reconnaissables (un « a » bleu pour l’artisan,un « a » rouge pour le maître artisan), ces qualifica-tionsdélivréesnotammentsousconditionsdediplô-mesoud’annéesd’expérience, indiquentclairementla possession d’un savoir-faire artisanal. « Ceslogos sont officiels, le plus souvent, les artisans lesapposent sur leur vitrine ou leur véhicule d’entre-prise », précise Marie-Pierre Cahuzac.

Un annuaire des maîtres artisans est dispo-nible sur www.cm64.com. Il est possible aussi dedemanderdirectementcette listeauprèsdel’Associa-tion des maîtres artisans des Pyrénées-Atlan-tiques. l N.V.

La Chambre de métiers délivre une carte aux artisans inscrits sur son répertoire.»

LES TROIS QUALIFICATIONS

EN CHIFFRES

12 359entreprises artisanales basco-béarnaises sont inscrites au réper-toire des métiers de la Chambrede métiers du département.

500C’est le nombre de chefs d’entre-prise qui ont accédé à la qualifica-tion d’artisan au cours de l’année2010.

9 000chefs d’entreprise possédent àce jour la qualification d’ artisan.Les artisans d’art ont leur proprequalification.

242C’est le nombre de profession-nels qualifiés « maître artisan ».Le secteur des services est en têteavec 137 maîtres artisans, puisviennent les secteurs du bâtiment(43) et de l’alimentation (31).

DOSSIER»

La carte professionnelleDepuis 2009, la carte profession-nelle est remise gratuitement auxartisans de France inscrits au réper-toire de la Chambre de métiers.Sont indiqués sur cette carte d’identi-té professionnelle le nom de l’artisan,l’adresse de son entreprise, sonnuméro d’immatriculation, la date dudébut d’activité, l’activité qu’il pratiqueet s’il possède ou non une des deuxqualifications officielles : artisan oumaître artisan. Elle est le gage de sonstatut et de ses compétences.

Un peu plus de9 000 entrepre-neurs peuvents’enorgueillirde posséder l’unedes deux qualifi-cations officielles« artisan »ou « maîtreartisan ». © N.S.

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LE JOURNAL DE’ARTISAN TL A

Le titre d’artisan

SUPPLÉMENT DE LA CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT

Cette qualificationest obtenue par leschefs d’entreprisediplômés d’aumoins un CAPou justifiant d’auminimum six années d’immatricula-tion au répertoire des métiers.Si l’une de ces deux conditionsest respectée, cette qualificationest décernée aux artisans.Ils sont 9 000 artisans dans lesPyrénées-Atlantiques.

N° 2 - JUIN 2011

Publi communication

Le titre de maître artisanPour obtenir cettequalification,le chef d’entrepriseartisanale doitposséder un brevetde maîtrise ou justi-fier d’au moins 10 ans d’activité. Il doits’investir dans la formation et lapromotion de son secteur d’activitéauprès des jeunes et du grand public.La commission régionale peut luidécerner aussi cette qualification si sonentreprise a une certaine notoriété.

Cette carte témoigne du professionnalisme de son titulaire.

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Pyrénées-AtlantiquesLE JOURNAL DE L’ARTISANAT2

L’actualité dans le 64 N° 2 - JUIN 2011

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alon des artisansà Oloron-Ste-Marie1er

Pour plus derenseignements sur le

www.artisansdupiemontoloronais.com

www.leclo i t re.orgBAYONNE

De 10h à 19htous les jours

Entréegratui te

CLOÎTRE DE LA CATHÉDRALEDémonstration de savoir-faire

Exposition de sculptures

Soirée cinéma en plein air le Jeudi 11 août«In the mood for love» à 21 h

Soirée concert jazz le 12 août de 18 h à 20 h«Alexander Big Band»

ASSOCIATION DES ARTISANS DU PIEMONT OLORONAIS2, rue Révol 64400 Oloron-Ste-Marie Tél. 05 59 34 30 89Email : [email protected]

Les artisansPiémont

Oloronais

du

Les 23, 24 et 25 septembre 2011, l’Association des Artisans duPiémont Oloronais (AAPO) organise à OLORON, le premiersalon des artisans. Durant ce week-end, vous pourrez rencontrerles artisans du piémont oloronais.

De nombreux métiers de l’artisanat (coiffeur, pâtissier,boucher, électricien, plombier, jardinier...) seront présents etexposeront leur savoir-faire.De nombreuses animations sont prévues durant le salon. Uneloterie avec de nombreux lots seront à gagner. L’entrée du salonsera gratuite et nous serions heureux que vous bloquiez dès àprésent sur vos agendas cette date afin de nous rendre une petitevisite. Alors, pour que cette date soit une réussite l’AAPO vousattend nombreux !

Des artisans formde l’université de

ENTREPRISES

Les qualifications de l’artisansontenmutation.Désormais,il prend acte de la nécessitéde bien maîtriser sa gestion

autant que son outil de productionpour mener à bien son travail ». PourFrançois Gay, secrétaire général dela Chambre de métiers et de l’artisa-nat des Pyrénées-Atlantiques, lacompétition économique actuelledevrait développer l’intérêt desartisans pour la formation.

Du temps pour se formerMêmesi lesartisanspartantspour

une analyse en profondeur de leurfaçondetravaillerrestentencoretroppeu nombreux – seulement 10% desartisans du département s’y sontsoumis - les bancs de l’université desmétiers n’ont cessé de se remplirdepuissacréationilyasixans.«Ceuxqui y ont goûté y reviennent car c’estaussi une façon de faire des rencon-

tres et de remédier à la solitude del’artisan », confie Jean-ChristopheTisné du service de formation conti-nue de l’université des métiers.

Des formateurs analysent lesattentes, assurent une veille straté-gique, ciblent les besoins de compé-tences des artisans, de leur conjointcollaborateur et de leurs salariés,proposentunelargepalettedeforma-tions allant du niveau 5 (CAP) auniveau 2 (licence) et enfin concluentle chantier par une mesure des résul-

L’outil d’analyse descompétences, la Comafoa(Compétences par laformation des artisans),touche aujourd’hui 80 corpsde métiers et complète uneoffre de formation continuequi séduit de plus en plus.

Des cours de carrosserie en formation contà l’université des métiers de Pau. © AT

VITE LU

Thierry Bamas et J-L. Tauziède meilleurs ouvriers de France

Devenez maîtred’apprentissageconfirmé

Vous êtes maître d’apprentissage etvous assumez la responsabilité del’encadrement de l’apprenti au seinde l’entreprise, vous transmettez lessavoir-faire et la culture de l’entreprise,et vous contribuez à l’acquisition descompétences par l’apprenti selon laqualification recherchée et le diplômepréparé. Devenez maître d’apprentis-sage confirmé : ce titre est délivré parla CMA64 aux maîtres d’apprentis-sage, employeurs, conjoints collabo-rateurs et salariés, afin de développerle savoir-faire tutorial et pédago-gique, valoriser et reconnaître l’inves-tissement dans l’encadrement et laformation des jeunes.Pour postuler à l’attribution de ce titrecontactez le service formation conti-nue à Pau : 05 59 14 85 90 ou àBayonne : 05 59 55 12 02.

Apprentissage : vousrecrutez des jeunes,faites-le savoir !L’alternance constitue un véritable« passeport pour l’emploi » des jeunes.Le gouvernement a fait de son dévelop-pement une priorité, avec comme objec-tif de porter le nombre de jeunes forméspar l’alternance à un million à terme. Desmoyens exceptionnels seront dégagéspour l’emploi. Les entreprises sont incitéesà recruter au travers de nouvelles aidesà l’embauche.Si vous souhaitez recruter un apprenti,faites-le savoir ! RDV sur le sitewww.cm64.com rubrique ACTUA-LITES et prenez le temps de renseignerle questionnaire puis de le retourner, parfax , mail ou courrier comme indiqué.Pour tout renseignement, contactez leservice apprentissage de la cma64 :Pau : 05 59 83 83 62ou 05 59 14 85 90Bayonne : 05 59 55 12 02

EndécrochantletitredeMeilleurouvrierdeFrance,Thier-ry Bamas, le pâtissier installé place des Cinq-Cantons àAnglet,vientd’ajouterunenouvellecouronneàunpalma-rès bien étoffé. Ce titre récompense l’excellence d’unartisan champion du monde des desserts glacés (2010),champion d’Europe de sucre tiré (2005) et de pâtisse-rie(2001).PourintégrerlecercletrèsfermédesMeilleursouvriers de France, il a réalisé une pièce montée en sucre,en hommage à Antonin Carême, pâtissier du XVIIIe siècle.

Jean-Luc Tauziède, archetier installé 4 rue Louis-Colas àAnglet, vient également de décrocher le titre de Meilleurouvrier de France. Son palmarès, très éloquent - prix del’innovation 2008, prix de la société d’encouragementdes métiers d’arts, obtention du label EPV 2009 (entre-prise du patrimoine vivant) - témoigne de son goût pourl’excellence. Son activité principale est la fabrication d’archetsde violon, alto, violoncelle et contrebasse haut de gammey compris les modèles plus anciens, de transition et baroque.

Ce mois-cisur le sitecm64.com

lAlerte arnaques.lRecrutementd’étudiantsen apprentissage.lZoom sur les photo-graphes.lTout sur les entrepri-ses individuelles àresponsabilité limitée(EURL).lCommandez votrekit de communication.lEco construction etperformances énergé-tiques.lPressings.lL’université desmétiers Bayonne PaysBasque.lLes aides du conseilgénéral.

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©CM

A64

«Les stagesont changéma vie»

Jean-François Claver, peintre décora-teur à Pau. « Les stages d’informatiquede la CMA64 m’ont changé la vie. Tousles ans je participe à deux modules et jedécouvre des logiciels supplémentairesqui m’aident dans les tâches adminis-tratives. Ils m’ont aussi permisde créer un book de mes réalisations.Je pense créer un site internet pourmieux me faire connaître. »

l 1 000 artisans bénéficient chaqueannée d’actions de la Chambre de métierset de l’artisanat du département pour leurformation continue. Soit 10% de leur effec-tif total.l 40 000. Les entreprises artisanalesbasco-béarnaises embauchent à ellesseules 40 000 salariés, dont seulement5% accèdent aux centaines de dispo-sitifs de formation qui leur sont proposéschaque année.l300 000 euros. C’est l’enveloppe attri-buée aux formations transversales àl’Université des métiers. On y apprendla gestion, l’informatique, la comptabili-té, etc.

REPÈRES

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Pyrénées-AtlantiquesLE JOURNAL DE L’ARTISANAT 3

L’actualité dans le 64N° 2 - JUIN 2011

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HT = 10 190e HT, version présentée avec projecteurs antibrouillard (+ 150e HT) et pare-chocs couleur carrosserie (+ 120e HT) ; (4) Scudo Fourgon Tôlé 1.0 CH1 1.6 Multijet Pack : 19 750e HT - 6 060e HT = 13 690e HT, version présentée avec option pack look (+ 200e HT) ; (5) Ducato Fourgon Tôlé 3.0 CH1 2.2 Multijet Pack : 22 530e HT -7 740e HT =14 790e HT, version présentée avec option projecteurs antibrouillard (+ 150e HT). Offre réservée aux professionnels, valable jusqu’au 30/06/2011 chez les Distributeurs participants. International Van Of The Year 2011 : Utilitaire international de l’année.

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OPPORTUNITÉSARTISANALESVoici une sélection d’entrepri-ses artisanales à céder et àreprendre. Pour en savoir plus,contactez votre Chambre demétierset d’artisanat à Bayonneau 05 59 55 12 02 ou à Pauau 05 59 83 83 62. Voir la listecomplète sur le site cm64.com.

CÉDANTS-PAUl 64100436 : A vendrePRESSING BLANCHISSERIE auxnormes, bail 3/6/9. Surface totale35 m². Magasin climatisé situédans centre commercial. Loyer 495€ HT prix 53 000€. Possibilitéd’accompagner le repreneur s’il lesouhaite - Contact PAUl 64100427 : A vendre, Pau,fonds de commerce TOILETTAGECANIN + baignoire libre service,proche clinique vétérinaire et centrecommercial. Superficie 40 m².Loyer 680 € par mois eaucomprise. Chiffre d’affaires 30000 €. Prix de vente 25 000 €à négocier + matériel - ContactPAUl64100456 : A reprendre SALONDE COIFFURE MIXTE 85 m²,proche banlieue de Pau. 3 bacs,5 fauteuils, dégagement bureau,climatisation neuve, stores. Parkinggratuit. Chiffre d’affaires à dévelop-per. Décoration actuelle. Construc-tion de 42 logements à proximi-té. Contact PAU.

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«La formation m’a donné del’assurance, dans l’entreprise etaussidanslavie».Titulairedepuis2010d’undiplômed’assistantdedirigeant d’entreprise artisanale(Adea), SylvieVignau ne regrettepas ses deux ans d’études. Peulourde en terme d’horaires -unejournée par semaine-, la forma-tion est dévoreuse de temps à lamaison.«Elledemandebeaucoupde travail personnel, il faut êtrecostaud ! » confie-t-elle.

Mère de trois enfants, Sylviese lance avec son mari Thierrydans l’aventure de l’entrepriseartisanale en 2005. Il était chefde chantier d’une société detravaux publics et elle assistantecommerciale.Tous deux démis-sionnent pour créer leur affairede maçonnerie. En 2007, Sylvies’adresseàlaChambredemétierset de l’artisanat pour suivre unstage de comptabilité. On luipropose une formation diplô-mante.

« D’égal à égal avecl’expert comptable »Sous le statut (non salarié) de

conjointe collaboratrice, Sylvietravaille 20 heures par semaine.Devis, factures, bureautique, ellegèretouslesdessousadministra-tifs de l’entreprise. Et au jour lejour, elle suit les chiffres d’un œilprofessionnel.«C’estuneécono-mieparrapportauxfraiscompta-bles. Nous avons un expert pourle bilan annuel, mais au quoti-dienjesaisoùonenest.C’estuneautonomie et aussi la possibilité

de mieux rebondir et d’asseoir sacrédibilité. Quand on comprendl’universcomptable,onsedéfendmieux, on peut discuter d’égal àégal avec l’expert-comptable oule banquier. »

La gestion-comptabilité estle « gros morceau » de la forma-tion, qui comprend trois autresmodules (communication,bureautique et relations humai-nes). Au-delà de la légitimitéprofessionnelle, Sylvie, 47 ans, ya trouvé d’autres avantages.« Resterdanslemondedutravailen se retrouvant hors de chez soiconstitue un apport relationnelimportant : on crée desliens. » Sacamarade de promotion KarineBerthoméestdevenueuneamie.

Dédié à la création d’unedeuxième activité dans l’entre-prise,sonmémoiredefind’étudesa permis à l’entrepriseVignau dediversifier son offre avec de lamaçonneriededécoration(bétonciré, coloré ou matricé). « Quandnous avons voulu lancer l’activi-té, j’ai présenté mon mémoire ànotre banquier… et il nous a faitconfiance ! »lM-P.C

« La formation m’adonné de l’assurance »

TÉMOIGNAGE

tatsobtenus(1).«Nousavonssouhai-té individualiser ces méthodes etnous nous attachons à proposer descalendriers de formations toujoursplus modulables, avec des coursdu soir par exemple. Se former cen’est pas du temps perdu et il fautaccepter de s’engager pendant lajournée»,préciseFrançoisGay.Collerau mieux à la réalité a été l’un deséléments déclencheurs de lanaissance, il y a huit ans, de laComafoa (Compétences par la

formation des artisans). A l’instar dePhilippe Pétrau, charpentier à Salies-de-Béarn,pourquireprendrel’entre-prise familiale ne rimait pas avecimmobilisme, un millier d’artisansdu 64 ont bénéficié de ce dispositif.

Une idée basco-béarnaiseElaboré grâce à la collaboration

de la Chambre de métiers et del’artisanat, le conseil général et desartisans, le concept basco-béarnaisà fait des émules dans l’Hexagone.« A ce jour, 40 000 artisans ont parti-cipé aux sessions de formation de laComafoa et dans une quarantainede Chambre de métiers de France »,rappelle François Gay. Ce sont lesmaçons qui ont ouvert la voie, etaujourd’hui il existe 80 références.« Cela peut aller des services àl’alimentation en passant par laprothèsedentaire»,énumèrelesecré-taire général.

Une participation financièremodique est demandée aux artisans,mais il est important de rappeler queles chefs d’entreprise et salariéscotisent automatiquement à desfonds dédiés à la formation et qu’ilserait dommage de ne pas en profi-ter, même si les fonds restentconstants et que la demandeaugmente. lN.V.

(1) Catalogue des formations continuesen ligne sur ww.cm64.com.

tinue (ici la théorie) sont donnés

lFormation continue et initiale. Consultez le catalogue http://cm64.comrubrique Formation.lEconomie numérique. Le programme de réunions en ligne http://cm64.compour prendre le temps de développer votre attractivité sur le netl Stages d’appui aux créateurs repreneurs expérimentés : Bayonne :19 et 20 septembre et 17-18 octobre , à Pau les 10 et 11 octobre.En savoir plus : tél Bayonne : 05 59 55 12 02, tél Pau : 05 59 83 83 62.l Foire de Pau du 9 au 18/09 : venez à la rencontre de la cma64 sur sonstand Hall Adour.lExposition des métiers d’art : du 6 au 15 août au cloître de la cathédralede Bayonne, organisé par le groupement des artisans d’art des Pyrénées-Atlantiques. En savoir plus : office du tourisme de Bayonne : 0820 42 64 64lL’association des artisans du Piémont oloronais organise son premiersalon les 23,24 et 25 septembre à Oloron. En savoir plus : www.artisandu-piemontoloronais.com

SUR L’AGENDA

NOUVELLES IMMATRICULATIONSARTISANALES. Rendez-vous sur lesite cm64.com

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-P.C

« Une plusgrandecréativité »

Laurence Dufourcq, fleuriste à Anglet.« En novembre, j’ai été l’une des premiè-res fleuristes du département à passerle nouveau Brevet de maitrise deniveau 3, qui n’existait jusque-là quedans la coiffure. Je l’ai aussi passé car jesuis formatrice et que je serai amenée àl’enseigner. Ce diplôme est un atout quipermet de se démarquer des bouquette-ries et des marchands de fleurs. »

« Un atoutpour lessociétés »

Philippe Pétrau, charpentier couvreurà Salies-de-Béarn. « Il y a 2 ans, monentreprise a bénéficié d’un dispositif degestion des compétences. Nous avonspu dresser la cartographie de l’entre-prise et découvrir des points d’amélio-ration notamment sur les partiestechniques. Cela nous a permis demettre en place des sessions de forma-tion pour les salariés. »

Sylvie Vignau. © M-P.C

Page 4: Journal de l'Artisanat juin 2011

Pyrénées-AtlantiquesLE JOURNAL DE L’ARTISANAT4

Portrait N° 2 -JUIN 2011

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Franck Boulais • Jean-Michel BenvegnuAgents généraux d’assurances

3, place Albert 1er - PAU - 05 59 808 999e-mail : [email protected] www.allianz.fr/pau

Franck Boulais et Jean-Michel Benvegnuau service des Artisanset des Professionnels

Aimer et faire aimer son métier

C’est la rencontre avec desprofessionnels qui peutvous faire aimer unmétier…ouvousendégoû-

ter ! ». Né à Pau en 1962, SergeCoutou n’est pas issu d’un milieuartisan : c’est son expérience positived’apprenti qui a déclenché savocation de coiffeur. Ses débuts enapprentissage aux côtés de JoëlMalet, de 14 à 17 ans, ont été undéclic. « Quand un artisan prend unapprenti, c’est pour donner sonsavoir-faire. L’essentiel est d’aimeret de faire aimer son métier ». Pourlui, un salon ne peut fonctionnerqu’avec une équipe soudée. « Sil’entente est bonne, il n’y a aucunsouci. On va au travail avec plaisir ».Après avoir œuvré auprès d’HervéBuil durant quatre ans puis d’YvonneBailly durant 10 ans, Serge Coutoucrée son salon de coiffure rue Emile-Guichenney en 1994, à 31 ans.

Aujourd’hui, il travaille avec ElodiePoitou et Laurence Duplat, récom-pensée le 25 juin par la Chambre demétiers et de l’artisanat par le titrede meilleure première année debrevet professionnel. En courschaque mardi, au centre de forma-tion des apprentis de l’université desmétiers, elle passe le reste de lasemaineàsescôtés. Ilaccueilleégale-ment une stagiaire chaque samedi.

Coiffeurs de père en fillesLe salon est un lieu qu’il aime

partager avec les clients comme avecdes jeunes en formation. Attaché àtransmettre son savoir-faire, il amême « donné le virus » à ses filles,qui travaillent toutes les deux dansun salon de coiffure. « Dans l’artisa-nat, il faut retrousser ses manches

mais les jeunes sont vite dans le bainde la réalité du métier. Et s’ils s’inves-tissent, la satisfaction et la recon-naissance ne se font pas attendre. ».Heureux au travail, à 49 ans, l’artisanindépendant ne regrette qu’unechose : que les métiers manuels nesoient pas assez valorisés. « Actuel-lement les jeunes sont en examens :on parle toujours des bacheliers etjamais des élèves passant un CAPou un brevet professionnel. Dansl’opinion publique, ces diplômessont en-dessous du Bac… alors quele milieu de l’artisanat est le premieremployeur de France ! ». lM-P. C

Vice-président de laChambre de métiers et del’artisanat et du Conseilnationaldesprofessionnelsde l’automobile en BéarnetSoule,garagisteindépen-dant à Oloron, Alain Boyforme des jeunes dansl’entreprise créée en 1957par son grand-père.

Quelle distinction entretransmission familiale etcréation ou reprise par unartisan extérieur ?

« Dans tous les cas, on peutêtre excellent exécutant etmauvais chef d’entreprise :se former est la premièrenécessité. A mon sens,l’idéal est d’acquérir sonexpérience hors de la tradi-tion familiale. Mon fils serala quatrième générationau garage s’il le reprendmaisseformeentravaillant

chez des confrères. Unebonne transmissions’instaure sur plusieursannées. En général, lerepreneur extérieur a déjàtravaillé dans l’entreprise,il en connaît le savoir-faireet le savoir-être. Je dis auxjeunes que je forme : unbon rachat vaut mieuxqu’une mauvaisecréation ! »

Comment évolue l’imagede l’artisanat ?

« Elle change aux yeux desjeunesetdesfamilles.Avanttous les parents rêvaientque leur fils soit avocat.Maintenantilssaventqu’onpeut gagner sa vie en étantmécano. Les métiersmanuels sont à nouveaubien vus car il existe uneintelligence du gestecomme il existe une intel-ligence de l’esprit. LesPyrénées-Atlantiques ontété précurseurs de cerenouveau en créantl’université des métiers,et de nouvelles formations,il y a dix ans. » l

QUESTIONS À... Alain Boy

« Une intelligence dugeste qui s’acquiert »Apprenti-coiffeur à l’âge

de 14 ans, Serge Coutoua créé son salon à Pauà 31 ans et s’attacheà transmettre le savoir-faire qu’il a lui-mêmeappris des autres.

Serge Coutou entre Elodie Poitou et Laurence Duplat. © M-P.C.

Alain Boy

INTERVIEW

Publi communication

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FORMATIONS COIFFURE à l’universitédes métiers. Pau, tél: 05 59 14 85 90.Bayonne, tél : 05 59 55 12 02.