Journal de Saint-Paul

SAINT-PAUL

04 POSE DE LA PREMIÈREPIERRE DU FUTUREHPAD

06 AMÉNAGEMENTSCONCRETS DANSLES ÉCOLES

08 AMÉLIORATIONDE LA DISTRIBUTIOND’EAU À MAFATE

10 LE SPORTSUR LA PLUS HAUTEMARCHE DU PODIUM

16 ANIMATIONS VACANCESLE PLEIN D’ÉNERGIEPOUR 2000 ENFANTS

S U P P L É M E N T D E L ’ A R C H I P E L N ° 5 5 • M A R S 2 0 1 0

LE JOURNAL DE

INVESTIRET CONSTRUIREPOUR L’AVENIR

SAINT-PAUL EST EN MOUVEMENT !

02 ÉDITO

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 55E-MAIL MAIRIE: [email protected] • DIRECTION DE LA COMMUNICATION: BP 44 - 97861 SAINT-PAUL CEDEX – TÉL. : 02 62 45 91 85 - FAX: 02 62 45 90 27DIRECTRICE DE LA PUBLICATION: GRAZIELLA LEVENEUR • RÉDACTION: GEORGES LAZARRE • REPORTAGES PHOTOGRAPHIQUES: DIRECTION DE LA COMMUNICATION

COMITÉ DE RÉDACTION: EMMANUEL SÉRAPHIN / NICOLE STORCH / VIRGINIE SALLÉ / CHRISTOPHE POMEZ • CONCEPTION ET IMPRESSION: IMPRIMERIE GRAPHICA / DL 4599 / AVRIL 2010

Le territoire de notre Commune est le théâ-tre de nombreux chantiers. Comme vous lesavez, le Plan de restructuration urbaine(PRU) est en cours. Il est destiné à embel-lir et à moderniser le centre-ville mais aussià redynamiser l'activité commerciale. Encours également, la réhabilitation des écolesqui, mois après mois, dessine le nouvel envi-ronnement où nos enfants étudient. Plussereins, plus harmonieux, plus conformesaux normes sanitaires, ces espaces d'édu-cation deviennent progressivement des lieuxde vie agréables. Autre initiative en cours,le démarrage de la construction de l'Éta-blissement pour l'hébergement des per-sonnes âgées dépendantes (Ehpad). Depuisle lancement de ce projet, notre soutien estsans faille. Nous sommes aussi particuliè-rement fiers de l'ouverture de la première

école municipale sport et handicap. Cettestructure est une première dans l'île. D'au-tres chantiers encore sont sur le point d'êtrelancés : ainsi, par exemple, l'améliorationde la distribution d'eau à Mafate.

Cette nouvelle édition du Journal de Saint-Paul vous permettra d'avoir une vision plusample de ce que nous entreprenons jouraprès jour pour améliorer notre Ville, pourque la vie y soit plus facile pour tous lesSaint-Paulois, qu’ils habitent dans lesHauts, sur le Littoral ou à mi-pente.

J'ai bien conscience que les travaux encours provoquent quelques désagréments,notamment pour la circulation. Mais com-ment faire autrement ? Nous ferons toutpour que les chantiers durent le moinslongtemps possible.

Activité moins spectaculaire, mais pour-tant fort utile, nous mettons progressi-vement en place des dispositifs destinésà faciliter les relations avec les adminis-

trations. Un service d'écrivains publics vientainsi d'être créé. Il est appelé à grandir dansles mois qui viennent.

Nous savons que beaucoup reste encore à faireet que vos attentes légitimes sont nombreuses.Il nous faut rattraper le retard accumulé pen-dant des années et compter avec une criseéconomique sévère. Mais notre ambition etnotre volonté croyez-le, sont intactes.

DÉPUTÉE-MAIRE DE SAINT-PAUL

02 ÉDITO

03 CULTURE

PROGRAMME DE L'ESPACELECONTE-DE-LISLE

04 AMÉNAGEMENT

POSE DE LA 1RE PIERREDU FUTUR ÉTABLISSEMENTD’HÉBERGEMENTDES PERSONNESÂGÉES DÉPENDANTES

05 EN BREF

LA RETRAITE POUR33 AGENTS COMMUNAUX

06 ÉDUCATION

AMÉNAGEMENTS CONCRETSDANS LES ÉCOLES

07 ÉDUCATION

HUGUETTE BELLO REÇOITDES LYCÉENS EN GRÈVE

08 DÉVELOPPEMENT DURABLEAMÉLIORATIONDE LA DISTRIBUTION D’EAUÀ MAFATE

09 ENBREFLA COMMUNES’ASSOCIE À L’AFM

10 SPORTLE SPORT SUR LA PLUSHAUTEMARCHE DU PODIUM

11 SPORTLA 1RE ÉCOLEMUNICIPALESPORT ET HANDICAP

12 SAINT-PAUL EN BREFINFOS EN BREF…

14 LOGEMENT SOCIALDES CONDITIONSD’ATTRIBUTIONÀ RESPECTER

15 POLITIQUE DE LA MAJORITÉ

16 ANIMATIONSVACANCESLE PLEIN D’ÉNERGIEPOUR 2000 ENFANTS

SOMMAIRE 03

SAINT-PAULLE JOURNAL DE

SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 55

FABRICE LEGROSFabrice Legros en concertVendredi 16 avril 2010 à 20hTarif prévente : 12 € (adulte) / 6 € (enfant-12 ans) • Tarif sur place : 15 € (adulte) / 8 €(enfant -12 ans)Réservation Otébiyé : 02 62300800

LAURENCE BEAUMARCHAISLaurence Beaumarchaisprésentera son nouvel albumJeudi 22 avril 2010 à 20hMusique / représentation tout public • Tarifprévente : 12 € (adulte) / 6 € (enfant -12 ans)• Tarif sur place : 15 € (adulte) / 8 € (enfant-12 ans)Réservation Otébiyé : 02 62300800

COMPAGNIE LA PETITE FAMILLEDemain l’auroreVendredi 23 avril 2010 à 20hComédie musicale de Jeff Gallon et FredLarrieu • Tarif prévente : 12 € (adulte) / 6 €(enfant -12 ans) • Tarif sur place : 15 €(adulte) / 8 € (enfant -12 ans)Réservation Otébiyé : 02 62300800

COMPAGNIE SAKIDIL’Ours / Une demande en mariageSamedi 30 avril 2010 à 20hThéâtre / représentation tout public.Tarif prévente : 12 € (adulte) / 6 € (enfant-12 ans) • Tarif sur place : 15 € (adulte) /8 € (enfant -12 ans)Réservation Otébiyé : 02 62300800

CULTUREPROGRAMMEDE L'ESPACELECONTE-DE-LISLE

Imprimé sur papier recyclé le « JOURNAL DE SAINT-PAUL » est également consultable en format pdf, sur le site internet de la mairie : www.mairie-saintpaul.fr

ARLETTE NOURLYCelle qui chante…Jeudi 18 mars 2010 à 19h30Récital de poésies avec Arlette Nourly / Rénion• Tarif prévente : 12 € (adulte) / 6 € (enfant-12 ans) • Tarif sur place : 15 € (adulte) / 8 €(enfant -12 ans)Réservation Otébiyé : 02 62300800Suivi deNATHALIE NATIEMBÉ à 20h30

CURRICULUM COMPAGNIELe cosmonaute agricole, de René de ObaldiaVendredi 26 mars 2010 à 20hThéâtre / Réunion • Tarif prévente : 12 €(adulte) / 6 € (enfant -12 ans) • Tarif sur place:15 € (adulte) / 8 € (enfant -12 ans)Réservation Otébiyé : 02 62300800

OLIVIER MELLANODuelMardi 30 mars 2010 à 20hCiné-concert • Film USA de Steven Spielberg,1971 / Musique France • Tarif prévente : 12 €(adulte) / 6 € (enfant -12 ans) • Tarif sur place:15 € (adulte) / 8 € (enfant -12 ans)Réservation Otébiyé : 02 62300800

COMPAGNIE DANSES EN L’RJ’ai pas cherché…?Vendredi 2 avril 2010 à 20hDanse / Réunion • Tarif prévente : 12 €(adulte) / 6 € (enfant -12 ans) • Tarif surplace : 15 € (adulte) / 8 € (enfant -12 ans)Réservation Otébiyé : 02 62300800

CONFÉRENCEHistoire des grands crus bordelaisPrésentée par Jean-Louis PeaucelleMercredi 7 avril 2010 à 18h15Conférence, entrée libre • Salle J. Lougnon –Espace Culturel Leconte-de-Lisle

JACOTICABAJacoticaba en concertVendredi 9 avril 2010 à 20hFolk créole / Réunion • Tarif prévente : 12 €(adulte) / 6 € (enfant -12 ans) • Tarif sur place:15 € (adulte) / 8 € (enfant -12 ans)Réservation Otébiyé : 02 62300800

THÉÂTRENFANCEAngéline et AngélicaMardi 13 avril 2010 à 19hReprésentation tout public • Tarif prévente :12 € (adulte) / 6 € (enfant -12 ans) • Tarif surplace : 15 € (adulte) / 8 € (enfant -12 ans)

PIERRE BENSUSANPierre Bensusan en concertJeudi 15 avril 2010 à 20hReprésentation tout public • Tarif prévente :12 € (adulte) / 6 € (enfant -12 ans) • Tarif surplace : 15 € (adulte) / 8 € (enfant -12 ans)

04AMÉNAGEMENT

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 55

de même une précarité financière chezles personnes âgées atteintes d’une perted’autonomie.

Par ailleurs, et là aussi c’est un souhaitde la Municipalité, une ouverture sur laVille contribuera à la mise en place derelations avec les associations de 3e âge.Mais aussi des relations intergénération-nelles qui « doivent être entretenues etdéveloppées ». L’Établissement d’accueildes personnes âgées dépendantes s’ap-pellera au final « Tiers Temps Saint-Gilles– Marie Françoise Dupuis ». Un souhaitexprimé par Huguette Bello, « fière depouvoir rendre hommage à cette grandehumaniste qui a défendu de nombreusescauses ». (Voir encadré.)

C’est parti pour la construction de l’Éta-blissement d’hébergement pour per-sonnes âgées dépendantes (Ehpad), auMont Roquefeuil. La première pierre aété posée ce 11 février 2010.

« Les futurs résidents de cet Ehpad, méri-tent bien un tel équipement. La Réuniondoit se doter de ce genre de moyens pouraccueillir dignement tous ceux qui onttant œuvré pour bâtir notre île. » Les pro-pos d’Huguette Bello résument les lacunesde La Réunion en ce domaine. Avec untaux d’équipement de 52,90 pour 1000habitants de plus de 75 ans, le Départe-ment se situe en effet bien en deçà de lamoyenne nationale. « Il y a de gros effortsà mettre en œuvre afin de répondre auxbesoins d’une population qui vieillit »,souligne la Députée-Maire, rappelant que10 % de la population saint-pauloise aplus de 70 ans.

Dans ce contexte, c’est tout à fait natu-rellement que l’équipe municipale avalidé le projet Ehpad, porté par le groupeDomusVi. « Nous remercions Mme Belloet son premier adjoint Jean-Marc Gama-rus, qui nous ont soutenu très active-ment, en s’investissant personnelle-ment », expose d’ailleurs le docteurChenard, Président de DomusVi Réunion,soulignant la rapidité de la délivrance dupermis de construire.

Après 11 mois de travaux, l’établisse-ment devrait accueillir ses premiers rési-dents dans le courant de l’année pro-chaine, avec à terme, 130 personnesautonomes ou dépendantes. Y est aussiprévue, une unité d’une dizaine de litspour les personnes atteintes de la mala-die d’Alzheimer.

Conformément à la volonté de la Munici-palité, l’Ehpad assurera une mixité socialeet sanitaire. Ainsi, il abritera aussi desrésidents relevant de minima sociaux :Couvertures maladie universelle (CMU) etAllocation personnalisée d’autonomie(APA) qui, si elle n’est pas une allocationincluse dans le système des minimasociaux au sens administratif, définit tout

LA POSE SYMBOLIQUE DE LA PREMIÈRE PIERRE MARQUE LE DÉBUT CONCRET DES TRAVAUX.

POSE DE LA PREMIÈRE PIERREDU FUTUR ÉTABLISSEMENTD’HÉBERGEMENT DES PERSONNESÂGÉES DÉPENDANTES

ENBREF 05


APRÈS 11 MOIS DE TRAVAUX ENVIRON,L’ÉTABLISSEMENT ACCUEILLERA PLUSD’UNE CENTAINE DE PERSONNES.

LA RETRAITEPOUR 33 AGENTS COMMUNAUXPour fêter le départ d’une trentained’agents communaux ayant fait valoirleur droit à la retraite, une petite récep-tion était donnée en leur honneur le10 février à l’Hôtel de Ville. L’occasionpour Huguette Bello de saluer le dévoue-

ment, le courage et la conscience pro-fessionnelle dont ils ont fait preuve.« À l’heure du bilan, vous pouvez êtretranquilles. Fiers et joyeux aussi de pou-voir entamer une nouvelle vie qui com-mence », explique la Députée-Maire.

Le cercle des centenaires de la Com-mune de Saint-Paul s’agrandit etcompte désormais un homme. Théo-phile Payet a en effet fêté ses 100 ansle 26 décembre dernier. Un événe-ment célébré avec faste à son domi-cile de Saint-Gilles-les-Hauts, où unpot était offert par la Municipalité, enprésence d’une bonne partie de lafamille et de quelques élus venus fêterl’événement dont Marie-Claire Mar-ceau. Le jeune centenaire est enbonne santé et parfaitement lucide.M. Payet compte 8 enfants, 22 petits-enfants, 31 arrière-petits-enfants et3 arrière-arrière-petits-enfants.

THÉOPHILE PAYETA 100ANS

Décédée le 24 décembre 2008,Marie Françoise Dupuis a, pendantlongtemps, présidé aux destinéesde l’Organisation Réunionnaise d’In-formation et d’Aide aux PersonnesÂgées (ORIAPA). En accord avec sesproches le futur Ehpad portera doncson nom. Une façon de saluer lecombat qu’elle a mené toute sa vie,et son implication au service desautres.

Marie Françoise Dupuis était la pre-mière déléguée à la condition fémi-nine à La Réunion (ancienne déno-mination de la déléguée régionaleaux Droits des femmes et à l’Éga-lité), nommée en 1977. Dévouéecorps et âme à l’action socialeauprès des populations les plusdémunies et en particulier des per-sonnes âgées, elle a su mener defront plusieurs fonctions.

Outre celles de déléguée, et la pré-sidence de l’ORIAPA, elle étaitdirectrice adjointe de l’AssociationRéunionnaise d’Éducation Populaire(AREP). L’amélioration des condi-tions de la femme (du choix pro-fessionnel, à la création d’entre-prises, en passant par la préventiondes grossesses précoces) occupaitaussi une grande place dans soncombat.

TIERS TEMPSMARIE FRANÇOISEDUPUIS

06 ÉDUCATION

AMÉNAGEMENTS CONCRETSDANS LES ÉCOLES

a encore quelques mois », reconnaît ledirecteur de l’établissement, évoquant uneamélioration considérable des conditionsd’hygiène. La cour était une étendue deterre squelettique ou crayeuse en périodesèche, et un trou d’eau par temps depluie. Nombre d’élèves voyaient alors leursvêtements considérablement salis avantla mi-journée. Désormais, cette cour a étésoigneusement bétonnée, avec un côtéesthétique assez remarquable. « Grâceaux efforts de la Municipalité, l’école aété assainie », admet le directeur, lorsd’une visite, de la Députée-MaireHuguette Bello et de l’adjoint chargé desaffaires scolaires, Raymond Françoise.« Avant, ici c’était vraiment une cala-mité », se souvient Mme Bello, « contentede ce changement radical. » « Les enfantsont besoin de travailler dans les meil-leures conditions possibles. » Outre l’amé-nagement de la cour, les toitures ont étérefaites. Les anciens matériaux inadaptésont été remplacés par les tôles, « beau-coup plus appropriées », estime RaymondFrançoise. « Les murs ont été rafraîchisd’une nouvelle couche de peinture. »

L’éducation : une priorité

L’Éducation reste un volet important dela politique de la Municipalité. À l’écolematernelle de Carrosse, des aménage-ments ont également été réalisés ces der-nières semaines. Ainsi, l’accès principal


La rénovation et la modernisation desécoles sont en marche. La Députée-Maire, Huguette Bello, et le 15e adjointdélégué aux affaires scolaires, RaymondFrançoise, ont pris connaissance dequelques réalisations ce lundi. L’en-semble des écoles de la Commune serapassé en revue d’ici à la fin de l’annéescolaire.

L’un des exemples les plus parlantsactuellement reste sans doute l’école élé-mentaire des Filaos à l’Ermitage-les-Bains,où les parents ont manifesté plus d’unefois contre des invasions de puces. « C’estvraiment incomparable avec l’école d’il y

menant à l’établissement a désormaisfière allure. Par ailleurs, une aire de jeuxtoute neuve a été installée. Bref, ça bougedans les écoles de la Commune.

Cependant, loin de se cantonner derrièrece satisfecit, la Municipalité poursuit sesefforts. Ainsi, en attendant la construc-tion d’un préau définitif, un chapiteausera rapidement disposé au centre de lacour de l’école élémentaire Évenor Lucas,à Boucan Canot, où rien n’a été prévupour permettre aux enfants de s’abriterdu chaud soleil pendant les interclasses.« C’est invivable ! », fustige HuguetteBello, réaffirmant sa préférence à l’ins-tauration d’un calendrier scolaire clima-tique, adapté à la réalité réunionnaise.« Même provisoire, un chapiteau sera unebénédiction. »

Saint-Paul compte 69 écoles pour uneffectif d’environ 14600 élèves répartisdans 674 classes. D’ici à la fin de l’annéescolaire, Mme Bello – qui a aussi faitescale à l’école maternelle Anne Moussede la Saline-les-Bains et à l’école élé-mentaire de Carrosse – entend faire letour de l’ensemble de ces établissements.Elle portera notamment une attention par-ticulière au boisement des cours. LaDéputée-Maire entend bannir le ficus,dont les racines tentaculaires fissurentles murs existant. Elle entend aussi met-tre un frein aux dysfonctionnementssignalés dans certaines cantines…

ÉDUCATION 07

HUGUETTE BELLO REÇOITDES LYCÉENS EN GRÈVEHuguette Bello a écrit à la Région et auRectorat afin de relayer les revendicationsdes lycéens de Saint-Paul IV en grève, le,10 février dernier contre les « mauvaisesconditions de travail ». Ils se plaignentnotamment du « manque d’infrastructureset d’équipements pour faire face à la cha-leur qui sévit ». « Les salles de classesne sont pas suffisamment équipées debrasseurs d’air. À certaines heures de lajournée, les conditions sont insupporta-bles en cours », pestent-ils. « Les condi-tions sont tout aussi pénibles dans la courqui n’est pas assez boisée. »

Les élèves grévistes ont donc été reçus àl’Hôtel de Ville, où le calendrier scolaire afait débat. « Un calendrier inadapté à LaRéunion », réaffirme la Députée-Maire deSaint-Paul, invitant les jeunes présents etleurs parents à prendre part à la défini-tion d’un calendrier plus approprié.

À l’approche des épreuves du Baccalau-réat, le manque de matériel dans certainesdisciplines, dont la STL (Sciences et Tech-nologies de Laboratoires) est égalementau centre de la colère des lycéens…

UNE FORMATION BAPAAT POUR UN MEILLEURENCADREMENT EN MILIEU PÉRISCOLAIREAfin de répondre à un besoin au niveaudes structures associatives du territoirede Saint-Paul, la Municipalité a décidéde mettre en place un Brevet d’aptitudeprofessionnelle d’assistant animateurtechnicien. Il s’agit d’une première sur laCommune (voire à l’échelle communale).Ce BAPAAT – Loisirs du jeune et de l’en-fant – s’adresse en priorité aux salariéesdes associations périscolaires œuvrant àproximité de leurs lieux de pratique.

« C’est une excellente initiative », expliquel’une d’elles. « Ce Brevet pourrait mêmenous ouvrir d’autres portes plus tard. »

Quelque 22 femmes, exerçant auprès despetits Saint-Paulois dans le cadre des gar-deries périscolaires ont été sélectionnéespour prendre part à cette session. Ellesont été choisies après diverses réunionset enquêtes menées par la Direction dépar-tementale de la jeunesse et des sports(DDJS) et la Mairie de Saint-Paul depuisle mois de janvier 2009, auprès des 27garderies périscolaires du territoire com-munal. « La préparation de ce diplômerépond à notre volonté d’élus de préparerdu mieux possible l’avenir de nos enfantsdont nous sommes soucieux du bien-êtreet de la qualité de l’encadrement », sou-ligne Nicole Storch, conseillère munici-pale, déléguée aux affaires périscolaires.

LA FORMATION CONCERNE PRÈS D’UNE TRENTAINEDE FEMMES.

POUR UN BONÉPANOUISSEMENTDES ENFANTS

Un budget de 140000 euros a étéconsacré à l’acquisition de livres non-scolaires destinés aux écolespubliques et privées ainsi qu’aux ins-tituts médico-pédagogiques de laCommune de Saint-Paul. Lesouvrages (livres de conte, albums jeu-nesse, documentaires…) ont étéofferts aux écoliers, des Petites sec-tions aux Cours moyens 2, à l’occa-sion des fêtes de fin d’année. Cinqlivres ont été définis pour chaqueniveau d’apprentissage. « Nousconfirmons ainsi notre attachementà l’éducation de nos enfants », exposeRaymond Françoise, 15e adjoint, délé-gué aux affaires scolaires.

RÉHABILITATIONLe Conseil Municipal a validé la réha-bilitation et la mise aux normes descuisines et réfectoires de six écoles :les Maternelles Saline-les-Hauts,Paille en Queue, Plateau Caillou etles Primaires Sans Souci, Bellemène,Hangar et Bac Rouge.

La procédure de passation des mar-chés de travaux de réhabilitation desix écoles de la Commune de Saint-Paul a aussi été approuvée. Lesécoles concernées sont : les Primairesde l’Éperon, Bras Canot, Bois-de-Nèfles, les Élémentaires du Guil-laume et de Chocas et la Maternellede Barrage.


08DÉVELOPPEMENT DURABLE

AMÉLIORATION DE LA DISTRIBUTIOND’EAU ÀMAFATE

LA VOLONTÉ DE LA COMMUNE DE SAINT-PAUL EST DE METTRE AUX NORMES LES INSTALLATIONS (CAPTAGES, RÉSERVOIRS, TRAITEMENT DE L’EAU ET CANALISATIONS).

JOSSELYN FLAHAUT, À GAUCHE, DOMINIQUE VIRAMA, AU CENTRE, EXPOSENT LA SITUATION.

L’amélioration des conditions de vie surMafate, où les retards se sont accumulésau fil des années, reste une des prioritésde la Commune de Saint-Paul. Afin demettre aux normes les installations (cap-tages, réservoirs, traitement de l’eau etcanalisations), une étude sur l’eau a étélancée, à l’initiative de la collectivité.

« Ces travaux de mise aux normes impli-quent que chacun doit préserver l’eau etles sources par la mise en place d’uneréglementation », souligne JosselynFlahaut, 11e adjoint, délégué à l’eau pota-ble et l’assainissement.

Évoquant périmètres de protection, poli-tique des déchets et assainissement des

eaux usées, l’élu rappelle que cette den-rée doit être de qualité et suffisante enquantité pour l’hygiène et la santé deshabitants. « L’eau est aussi un facteur dedéveloppement touristique pour Mafate »,dit-il encore citant la fréquentation desgîtes et boutiques.

Et M. Flahaut d’indiquer que la Communesollicitera à l’issue des études de laSogreah, des financements pour la réali-sation des équipements et travaux. Afinde garantir le fonctionnement du servicede l’eau, un dispositif sera mis en placepour surveiller, entretenir et acheter lesproduits divers.

Ce service rendu à la population sera fac-turé à la population comme tout servicesur la Commune, pour couvrir les salairesdes personnes travaillant pour l’eau etacheter les pièces de réparation, etc.

« Le tarif de l’eau ne sera pas supérieurau prix de l’eau pratiqué sur le Littoral »,précise le 11e adjoint, rappelant que lecas des personnes les plus en difficultéspourra toujours être étudié auprès du Cen-tre communal d’action sociale.

Des arguments qu’il a développés lors dedeux réunions dans le cirque en décembredernier en présence de Dominique Virama(adjoint de Mafate), Pascal Hibon (Tech-nicien service Eau), de représentants del’ONF, du Parc National et des habitantsbien sûr.

LES ATTENTES DE LA POPULATION

Les études en question concernent à la fois les habitants de Marla et ceux des Oran-gers. Les uns saluent la volonté de la Commune de Saint-Paul d’améliorer le servicede l’eau dans le cirque. Les autres indiquent qu’ils ne disposent pas d’eau suffi-sante et particulièrement en période de sécheresse. À îlet aux Orangers, certainsdemandent le déplacement des citernes vertes en remplacement des citernes del’école (citernes anciennes), et de lesamarrer à cause des risques liés auxcyclones. M. Louise demande le rem-placement des conduites en acier gal-vanisé en provenance de la SourceRaisin Marron. M Richard demande éga-lement le remplacement de la citernealimentant les premières maisonssituées au pied du Maïdo (citerneancienne). Les habitants sont dans l’en-semble exaspérés que rien n’avanceconcrètement sur l’eau et saluent l’op-portunité qui s’offre enfin.

ENBREF 09

LES MAFATAIS ONT PRIS CONSCIENCE DU FAITQUE « L’EAU EST AUSSI UN FACTEUR DE DÉVE-LOPPEMENT TOURISTIQUE POUR LE CIRQUE ET UNGISEMENT D’EMPLOIS POUR LES MAFATAIS ».

LES MAFATAIS SALUENT L’OPPORTUNITÉ QUI S’OFFRE À EUX.

ACCUEILPETITE ENFANCE

L’Avant-projet définitif (APD) de laConstruction d’une structure d’ac-cueil pour les enfants de moins de3 ans a été approuvé.

Le coût de l’opération qui s’inscritdans le cadre d’une démarche Hautequalité environnementale (HQE) estévalué à plus de 4,3 millions d’euros.

UN PLAN CRÈCHEAMBITIEUX

PAR AILLEURSPOUR 2010

L’attachement de la Municipalité àla Petite Enfance se confirme.

Après la mise en place de nom-breuses structures d’accueil en2009, d’autres projets de micro-crèches sont lancés ou devraientaboutir cette année.

Micro-crèche Association "Les Marion-nettes" (9 places), La Plaine, ouver-ture en août 2009 ; 2 micro-crèches,Association "À Votre Service"(18 places), Saint-Gilles-les-Bains,ouverture en février 2010 ; micro-crèche Entreprise "Creche and Go"(9 places), Étang ; micro-crècheEntreprise "Creche and Go" (9 places),Cambaie ; micro-crèche Entreprise"Creche and Go" (9 places), LaPlaine ; micro-crèche Entreprise"Creche and Go" (9 places), Fleuri-mont ; micro-crèche Entreprise"Creche and Go" (18 places), Saint-Gilles-les-Hauts ; micro-crèche Entre-prise "Creche and Go" (9 places),Saint-Gilles-les-Bains ; micro-crècheEntreprise "Creche and Go" (9 places),Roquefeuille ; micro-crèche Entreprise"Creche and Go" (18 places), Saline-les-Bains.

Crèches à déterminer (120 places),Étang Saint-Paul, début prévisionneldes travaux en septembre ; micro-crèche Association "À votre service"(9 places), Carosse, ouverture pré-vue en juin ; micro-crèche Associa-tion "Les Marionnettes" (9 places),Bellemène, ouverture prévisionnelleen juin ; micro-crèche Association"Vue Belle Zordi" (9 places), rueRelais, Saline-les-Hauts, début pré-visionnel des travaux 1er semestre2010 ; Association "Vue Belle Zordi"(9 places), Villa Saline-les-Hauts,fin des travaux de rénovation2d semestre 2010.

10SPORT

La première cérémonie des « Trophéesde Saint-Paul », organisée sous l’égidede l’Office municipal des sports a tenutoutes ses promesses. Un public nom-breux a en effet assisté à cette soiréeexceptionnelle le 5 février 2010 au cen-tre nautique de Plateau Caillou. Ce nou-veau concept marque une étape nou-velle dans la volonté municipale de fairede Saint-Paul, la « Ville du Sport »,comme elle souhaite en faire la « Villede la Culture » et la « Ville solidaire ».Et ce, en restituant leur pleine valeur àtoutes les composantes du sport saint-paulois et réunionnais.


TROPHÉES DE SAINT-PAUL

LE SPORT SUR LA PLUS HAUTEMARCHE DU PODIUM

6/ Meilleur entraîneur : Yannick BACHE-LARD, encadre les Champions deFrance Synchronisée et qui font 18e auChampionnat du Monde 15-16 ans ;Club : Kid’s Trampoline.

7/ Meilleur dirigeant de l’année :Richemond CHÉLÉONE, Licencié auclub depuis 30 ans, entraîneur équipesenior et plusieurs équipes jeunes(minimes + école de hand ), entraîneurselection senior de La Réunion ; Club :hand-ball Saint-Gilles-les-Hauts.

8/ Meilleur arbitre, juge ou officiel :Marc NIMEGERS, tournoi multichances"Open des Pirates" / TMC National /Tournoi international ; Club : Tennis labaie de Saint-Paul.

9/ Meilleur jeune garçon : LindsayBORDIER, Champion de France Figures/ Vice-Champion combiné slalom; Club :ski nautique club de Saint-Paul.

10/ Meilleure jeune fille : DelphineSIMPLON, Championne de Franceminimes 2008-2009 / Meilleureminime 2 années consécutives; Club :Club Haltérophilie de la Plaine.

11/ Meilleurs sportifs handicapés: ÉquipeSaint-Paul Handisports : Jean-HuguesBULIN, Reine-Claude HOARAU,Jean-Eddy ROMÉLIE / Trophée Natio-nal Handisports : BULIN, HOARAU /Bronze Challenge Boccia TrophéeNational handisport cat. faut. élec-triq. : ROMÉLIE Argent cat F2 / Vain-queur du Trophée Régional BULIN,HOARAU (Myopathes) ; Club : Han-disports Saint-Paulois.

12/ Meilleure sportive handicapée :Ekaterina PIERY, Championnat deFrance: 1re au 1500 m / 2e au 800 m/ 2e au 3000 m / JO des sourds àChangaï 7e au 1500 m et 800 m;Club: Athlètic Club de Saint-Paul.

13/ Coup de cœur de l’OMS : ChristianVERROUSTRATE, intègre l’équipe deFrance de golf, 1er Réunionnais à yaccéder ; Club : Golf du Bassin Bleu.

14/ L’exploit del’année : JeanLOUISIN, poursa carrière auservice du sportsaint-paulois.

PALMARÈS1/ Meilleur sportif masculin toute caté-gorie : Alexandre IVOULA, Championde France en Kumité / Champion de LaRéunion en Kumité ; Club Kiaï : Clubdu Bernica - Karaté.

2/ Meilleure sportive féminine toute caté-gorie: Emma NEUSHWANGER, Cham-pionne de France Longboard ; Club :Radical Surf Club.

3/ Meilleur sportif masculin évoluant horsdépartement: Jérémy FLORES pour sonpalmarès 2009, Champion du Mondede surf ; Club : Club des Roches Noires.

4/ Meilleure équipe garçons : YankellCLAVERY + François JOUGUE, Cham-pions de France en double à Calvi /Finalistes à l'Open de Marseille en dou-ble homme / Champion du Monde ensimple Open; Club : Bourbon BrisantBeach Tennis.

5/ Meilleure équipe filles : LudivineGALAOR + Lorenza RAMBOINI +Stéphanie FIVRIA, Vice-Championnesde France Kata par équipe / Cham-pionnes de La Réunion Kata et Cham-pionnes en Afrique du Sud en Kata ;Club : Kiaï Club du Bernica.

LE PROJET SAINT-PAUL « VILLE DU SPORT » EST DANS LES STARTING-BLOCK.

La première école municipale sport ethandicap a ouvert ses portes le27 janvier dernier sur la Commune deSaint-Paul. Pour cette première année,la structure permet à trois groupes decinq enfants de bénéficier des activi-tés adaptées à leur situation et à leurhandicap.

SPORT 11

« C’est vraiment important pour nous deprofiter ainsi des activités sportives », sou-ligne l’un d’eux. « La mise en place de cetteécole nous donne l’impression d’exister unpeu plus. C’est bien de savoir que l’OMSet la Commune pensent à nous aussi. »Pratiquement toutes les formes de handi-cap – intellectuel, physique et sensoriel –sont prises en compte. Quinze enfantspeuvent ainsi profiter des actions dans

quatre domaines, dont l’artistique, le sportd’approche et l’aquatique. Le tout, avecdes modules de plusieurs séances, enca-drées pour chaque discipline par un Bre-vet d’État qui est superviseur du module.« C’est une première dans le Départe-ment, et nous en sommes fiers », sou-ligne Lynda Hoarau, 2e adjointe, déléguéeau Sport. « Les personnes handicapéessont une priorité politique. »

LA PREMIÈRE ÉCOLEMUNICIPALESPORT ET HANDICAP


C’est parti pour une nouvelle saison au sein de l’école municipale de Handball. Les équipements ont été remis par LyndaHoarau, 2e adjointe, déléguée aux Sports, à seize jeunes de la Commune, le 10 février dernier.

LES JEUNES DE L’ÉCOLE MUNICIPALE DE HAND BIEN ÉQUIPÉS

12SAINT-PAUL ENBREF


DE NOUVEAUX PARCMÈTRESPOUR UNE ROTATIONOPTIMALEFavoriser une rotation optimale et profi-table à tous en centre-ville, afin d’amé-liorer l’activité commerciale : telle estl’ambition Commune de la Municipalitéet de l’Association des commerçantset artisans de Saint-Paul (ACASP) au tra-vers de l’installation de nouveaux parc-mètres. « Je suis moi-même un ferventpartisan des horodateurs. Ils permettentde réduire le phénomène de voiture ven-touse qui reste insupportable », souligneIbrahim Patel, président de l’ACASP.« Avec ces machines, les commerçantsse rendent compte que les clients revien-nent de plus en plus en centre-ville. Ainsi,les chiffres d’affaires s’améliorent. »

Les nouveaux parcmètres sont opération-nels dès le 1er mars. Les rues suivantesen sont équipées :

Évariste de Parny (de la Place de laMairie à la rue Suffren)Rue Suffren (partie comprise entrela rue Évariste de Parny et la rue Mariuset Ary Leblond)Rue du Commerce (entre la rue Labour-donnais et la rue Poivre)Rue Rhin et Danube (entre Mariuset Ary Leblond et rue du Quai Gilbert)Rue Élie EudorChaussée Royale, dans le sens nord-sud(entre la gare routière et la rue Poivre)Parking au coin de la place de la Mairieet de la rue Évariste de Parny

« Les parcmètres existent depuis desannées dans d’autres communes.Ils permettent de dynamiser le centre-villetout en luttant contre le stationnementabusif », insiste Emmanuel Séraphin, 13e

adjoint, délégué à l’aménagement du ter-ritoire. « Ceux qui savent qu’ils viennenten Ville pour plusieurs heures, doiventpouvoir faire l’effort de marcher un peuaprès avoir garé leur voiture sur les placesgratuites, disponibles en périphérie… »

bonne opération immobilière d’aménage-ment », souligne Laurence Lougnon,6e adjointe, chargée du suivi des opérationsd’aménagement ZAC RHI, en présence desriverains. « C’est surtout vrai pour cette voietransversale de votre RHI, auparavantimpraticable par temps de fortes pluies,tortueuse et étroite où deux véhicules pou-vaient difficilement se croiser. » Désor-mais, grâce aux aménagements de cet axestructurant dont le coût s’est élevé à prèsde deux millions d’euros financés à 20%par la Mairie, ce ne sont plus que de vieuxsouvenirs.

LE NOUVEAU CHEMIN DELA GIRODAY À BOIS ROUGEArtère centrale de l’opération de Résorp-tion de l’Habitat Insalubre (RHI) de BoisRouge, le chemin de la Giroday a étéinauguré au mois de novembre. « Les voi-ries de desserte sont indissociables d’une

QUATRE ÉCRIVAINSPUBLICS AU SERVICEDES ADMINISTRÉSLe recrutement des écrivains publicspar la Municipalité, dans le but de veniren aide administrativement aux personnesles plus nécessiteuses de la Commune esteffectif depuis début janvier. Quatre per-sonnes : Paul Rivière (qui fera office decoordonnateur), Emmanuella Lim-Houn-Tchen, Léonus Itéma-Imberes et MichelLaune sont ainsi à la disposition des adm-nistrés éprouvant des difficultés en lec-ture, en écriture, et ayant besoin d’uneaide administrative dans le cadre de lalecture et la rédaction de leurs courriers.Le dispositif répond à un réel besoin surSaint-Paul. Il résulte des engagements

INFOSEN BREF…

TARIFS20 min = 0,15 €

30 min = 0,50 €

1h = 1€

4h = 1,5 €

8h = 3 €


SAINT-PAUL ENBREF 13

pris par Huguette Bello et son équipe.Le service devrait ainsi faciliter considé-rablement les relations entre la popula-tion ciblée et les administrations dontla Caisse d’allocations familiales (CAF),la Caisse générale de Sécurité sociale(CGSS) et même la Mairie. Après« un temps de formation » leur ayant per-mis de bien cerner les rouages adminis-tratifs de la collectivité municipale,les écrivains publics sont opérationnels.

SOLIDARITÉ À HAÏTIAU PARC EXPO-LOISIRSPrès de 2 000 personnes ont assistésamedi soir, le 30 janvier 2010, auconcert de solidarité au peuple haïtien,meurtri après le terrible séismequi a fait plus de 150 000 morts et seméle chaos dans le pays.

La soirée était organisée au parc Expo-loisirs par l’Association RéunionnaisePoumoun International (ARPI), la Croix-Rouge et le service Culturel de la Com-mune de Saint-Paul. Une dizaine d’ar-tistes et de groupes locaux se sontproduits bénévolement au cours de cettesoirée exceptionnelle. De Monika et lesChamans à Tiana (qui pourtant portait ledeuil de la disparition de son père inhuméle jour même), en passant par Kiltir,Racine des îles, Lindigo, Métisse, Omega,Yanbane, Sandrine Ha-Hon ou encore Bas-ter, ils y ont tous mis du cœur.

Les bénéfices de la soirée, soit prèsde 5 000 euros (uniquement avec la ventede tickets) sont au bénéfice de la Croix-Rouge, dans le cadre de ses actions huma-nitaires à Haïti où tout est à reconstruire.

COMMÉMORATIONDE LA LIBÉRATIOND’AUSCHWITZ

Une cérémonie de commémoration de lalibération du camp d’exterminationd’Auschiwtz en 1945, a été organisée le27 janvier sur le parvis de l’Hôtel de Ville.

Conseillère municipale, déléguéeaux affaires de la Défense, Nicole Storcha dit un poème de Primo Levi « Si c'estun homme ».

Ensuite, en présence du Président de lacommunauté juive de La Réunion, MarcObadia, le kaddish a été prononcé.

Un dépôt de gerbe au niveau de la stèledu parvis de l’Hôtel de Ville a marquéla cérémonie, ponctuée par la chanson« Nuit et Brouillard » de Jean Ferrat

CONVENTIONTERRITORIALE GLOBALEUn montant global de 26 909 287 euros(dont 19 657 000 euros de la CAF et7 252 287 euros de la Mairie) sera investidans le cadre d’une politique en faveurdes familles saint-pauloises.

Une Convention Territoriale Globale deServices a d’ailleurs été signée en ce sens,le 18 décembre 2009.

La petite enfance est la plus généreusementdotée avec 11 735 200 euros pour financerles quelque 500 places en structures d’ac-cueil collectif, des lieux d’accueil parents /enfants mais aussi les mercredis jeunesse,l’accueil périscolaire, l’accueil loisirs… Cepartenariat sincère et efficace se met auservice de toute la population pour favori-ser son bien-être et son développement.

14 LOGEMENT SOCIAL


Le nombre de demandeurs de logementsne cesse de grossir. Mais accéderà une habitation sociale reste un par-cours du combattant. Chaque attribu-taire doit répondre à des critères stricts.

Les attributaires de logements sociauxsont généralement issus d’un « contin-gent de postulants » défini par la Sous-préfecture, la Caisse d’allocations fami-liales (CAF), le Conseil Général et laMairie.

En attendant la sortie de terre de nou-velles opérations immobilières, les deman-deurs sont tributaires des logements quise libèrent.

Le bailleur social est alors informé de lavacance de ces logements sociaux.À la Société d’Équipement du Départe-ment de La Réunion, trois candidatures– définies en fonction de la durée d’at-tente et de l’état d’urgence – sont mises

DES CONDITIONS D’ATTRIBUTIONÀ RESPECTER

en concurrence devant la Commissiond’attribution. « Le nombre de personnescomposant la famille demandeuse parrapport à la dimension du logement quise libère est le premier élément pris encompte », souligne Jean-Luc Ramassamy,de la Sédré.

« Ensuite, le non-dépassement du barèmefinancier défini par la CAF est la deuxièmecondition pour espérer intégrer le loge-ment disponible. »

Et M. Ramassamy de préciser que cebarème est de 12000 euros annuels pourune personne vivant seule et de 24000euros pour une personne avec troisenfants.

Près de 2000 demandes de logementsont recensées au niveau de la Sédré.Les conditions de ressources des candi-dats sont donc un élément déterminant.Les familles relevant des minima sociaux,avec des revenus mensuels souvent infé-

rieurs à 600 euros sont prioritaires.Des conditions qui sont les mêmes auniveau de la Société d’habitation à loyermodéré de La Réunion.

« Bien sûr il y a des cas urgents relevantde familles issues par exemple d’un foyerou d’un centre d’hébergement », dit-on àla SHLMR, où plus de 150 nouvellesdemandes sont recensées tous les mois.

« Mais nous aussi nous pouvons très diffi-cilement répondre aux nombreusesdemandes. D’autant plus que nous n’avonsen moyenne que 8 préavis de déménage-ment par an. »

En tout état de cause, ce sont bienles commissions d’attribution où siègentnotamment un représentant de la Sous-préfecture, les assistantes sociales, desreprésentants du Conseil Général, unreprésentant du service logement de laMairie – mais pas la Maire ni les élus –qui décident de l’attribution de logements.

LA LOI DU 27 FÉVRIER 2002PRÉCISE LES LIMITES

DU DROIT À L’EXPRESSION DES MEMBRESDE L’OPPOSITION MUNICIPALE.

UN DÉLAI A ÉTÉ FIXÉ POUR L’EXERCICE DE CE DROIT.AUCUN TEXTE NE NOUS A ÉTÉ ADRESSÉ

DURANT CE DÉLAI POUR UNE PUBLICATIONDANS CE NUMÉRO DU JOURNAL DE SAINT-PAUL,

SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 55.

POLITIQUE DE LAMAJORITÉ 15

QUELS MOYENS FINANCIERSPOUR LE DÉVELOPPEMENT DE SAINT-PAUL ?Conformément aux dispositions du Code Généraldes Collectivités Territoriales, les orientations bud-gétaires (OB) pour l’année en cours doivent fairel’objet d’un débat au Conseil Municipal. À l’occa-sion de la présentation des OB 2010 de la Ville deSaint-Paul, notre Municipalité a fait valoir la pré-dominance d’un contexte de crise économique etfinancière qui perdure en France et qui impacteencore plus fortement la situation économique etsociale de La Réunion.

Au niveau national, les clignotants de l’économiesont pour la plupart toujours dans le « rouge » etles signes d’une reprise sont pour l’instant trèstimides, voire inexistants, en dépit des milliardsd’euros injectés à la fois dans le renflouement desbanques et du plan de relance gouvernemental.

L’année 2009 s’est terminée sur une flambée duchômage :

Plus de 2,6 M chômeurs, soit une augmenta-tion de 18,5% par rapport à l’année précédente.

Les comptes publics sont déficitaires, l’endet-tement de l’État est très lourd avec la mise enplace du « grand emprunt de 35 Mds d’€ ».

Le ratio d’endettement atteindra en 2010 desniveaux jusque là inégalés.

Selon les analystes, l’endettement de la Francesera d’au moins 84% du PIB, alors qu’il n’étaitque de 65,8% en 2005.

À La Réunion, les indicateurs économiques sontmauvais :

Le taux de chômage est supérieur à 27% de lapopulation active.

La barre des 100 000 chômeurs a même étéfranchie avec des effectifs du BTP en baisse de24,4% sur un an.

Le ralentissement de l’activité économique aurades implications directes sur certaines recettesbudgétaires.

Pour faire face à ces dépenses de fonctionnementet poursuivre les efforts d’investissement en faveurde la population de Saint-Paul, de quels moyensfinanciers dispose la Commune ?

LES PRINCIPALESRECETTES D’INVESTISSEMENT

2010 sera pour nous une année de transition, mar-quée par l’absence d’une importante recette au pro-fit des communes, à savoir le Fonds Régional pourle Développement et l’Emploi (FRDE) : c’est une recetterelativement importante, de l’ordre de 5 M€ que laCommune perdra en 2010 du fait de la baisse desrecettes d’octroi de mer en 2009.

Les autres subventions affectées à la constructiond’équipements, pour ne citer que les plus impor-tantes, sont :

l’aide du Département au titre du Contrat deCoopération Communale (CCC) : dont l’échéanceest prévue pour la fin 2010, et nous permet de béné-ficier d’une aide forfaitaire de 1,09 M€ par an.

l’aide de la Caisse d’Allocations Familiales pourla construction de crèches.

Nous bénéficierons également des recettestraditionnelles que sont :

le FCTVA (évalué à 4,67 M€), suite au respectde l’engagement que nous avons signé avecl’État en 2009 dans le cadre du plan derelance de l’économie.

Celui-ci exigeait notamment de la Commune lemandatement d’un volume de dépenses d’inves-tissement d’au moins 35,3 M€ ; la Taxe Localed’Equipement (1,2 M€) ; le produit des amendesde police ; les fonds propres de la Commune.

l’emprunt devrait nous permettre de compléterces divers financements.

LES PRINCIPALES RECETTESDE FONCTIONNEMENT

La dotation d’octroi de mer est l’une de plus impor-tantes recettes de fonctionnement.

La très faible progression de nos dépenses de2006 à 2007 (+ 0,19%), comparée à la moyenneenregistrée de 4,73% au niveau départemental,nous pénalisera dans le calcul de notre dotationd’octroi de mer 2010 soit à 28,46 M€ (28,31M€

en 2009).

Les impôts locaux : le produit des 3 taxes (habi-tation, foncière bâtie et foncière non bâtie) estvoté par le Conseil Municipal afin d’assurerl’équilibre du budget.

Il convient de rappeler que les taux actuellementen vigueur n’ont pas été modifiés depuis le27 mars 2006.

À titre indicatif, les taux des 3 taxes de la Com-mune de Saint-Paul, inchangés depuis 2006(notre équipe municipale n’a pas augmenté lesimpôts) sont les suivants :

Taxe d’habitation……………..............19,48%

Taxe foncière bâtie…………................. 24,90%

Taxe foncière non bâtie………............. 26,70%

La dotation globale de fonctionnement : recetteversée par l’État aux communes. Pour 2010, ladotation forfaitaire de la DGF passe de 17,1 M€

à 17,3 M€ soit une augmentation de 1,17%

Les autres recettes de fonctionnement, ce sont pourles plus importantes :

La participation de l’État au paiement desemplois aidés.

La dotation de compensation versée par le TCO.

La taxe sur les carburants.

L’aide de la CAF pour les cantines scolaires.

Aucune modification particulière n’est prévue ence qui concerne ces recettes et nous devrions doncretrouver à peu de choses près les mêmes dota-tions qu’en 2009.

Face à cette situation, nous devons nous interro-ger sur la stratégie financière à mettre en placepour faire face à nos charges tout en assurant :

La réhabilitation de notre patrimoine à l’abandondepuis de multiples années (équipements spor-tifs, bâtiments communaux du centre-ville…).

La réalisation de nouveaux équipements atten-dus par notre population en application d’un« Plan Pluriannuel d’Investissements », tout enayant une attention particulière aux attentessociales très fortes liées à la crise que l’onconnaît.

Dès notre arrivée à la direction de la Ville, desefforts conséquents ont été entrepris pour luttercontre les dépenses non prioritaires.

À titre d’exemples, par rapport à la gestion de l’an-née 2007, des économies ont été enregistréesdans les secteurs ci-après :

Honoraires …………….….............. - 540 000 €

Location de véhicules ……............. - 292 000 €

Entretien des terrains ……................ - 560 000 €

Carburants …………….……..............- 95 000 €

Fêtes et cérémonies …….…….............- 56 000 €

Frais de téléphone …….…….............. - 69 000 €

Annonces et insertions …….......... - 275 000 €

On peut rajouter à cette liste, les indemnités desélus qui ont été inférieures de 26 000 € par rap-port à 2009.

Globalement sur la période cumulée 2008,2009, près de 4 000 000 d’€ d’économies auniveau des charges courantes de fonctionnementont pu être réalisées par rapport au bilan 2007de l’ancienne Municipalité.

Malgré ces efforts importants, force est d’ad-mettre que si nous souhaitons assurer le déve-loppement de Saint-Paul, nous serons contraintsd’ajuster la fiscalité locale dont les taux sontinchangés depuis 2006.

Cet effort que nous solliciterons, participera àla réussite de notre Plan Pluriannuel d’Investis-sement et permettra à la Collectivité d’offrir lesprestations liées à nos différents services touten assurant la nécessaire solidarité envers lespersonnes de notre Commune les plus frappéespar la crise.

LA LOI DU 27 FÉVRIER 2002 PRÉCISE LES LIMITES DU DROIT À L’EXPRESSION DES MEMBRES DE L’OPPOSITION MUNI-CIPALE. UN DÉLAI A ÉTÉ FIXÉ POUR L’EXERCICE DE CE DROIT. AUCUN TEXTE NE NOUS A ÉTÉ ADRESSÉ DURANT CEDÉLAI POUR UNE PUBLICATION DANS CE NUMÉRO DU JOURNAL DE SAINT-PAUL, SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 55.


16 CENTRESAÉRÉS

CEUX DES CENTRES PRIMAIRES SE SONT RETROUVÉSPOUR UN GRAND RASSEMBLEMENT FINAL À VUE BELLE.

UN P’TIT SOURIRE POUR LA POSTÉRITÉ !

JE L’AURAI AVANT TOI ! LAMBIANS LA LÀ MÈM.

HO HISSE LA SAUCISSE !

Près de 2 000 marmailles des diffé-rents quartiers de la Commune ont faitle plein d’énergie et d’activités va-cances dans le cadre des Centresde loisirs sans hébergement (CLSH)mis en place du 4 au 24 janvier.Les 17 centres (dont 2 supplémen-taires dans les Hauts : au Ruisseauet au Bernica) ont affiché complet.« La volonté municipale de toucherle plus possible d’enfants, dont ceuxdes quartiers éloignés a été atteint »,se félicite Nicole Storch, conseillèremunicipale, en charge des activitéspériscolaires. Chaque jour, de nom-breuses activités avec « La Biodiver-sité » comme thème central, étaientmises en place. En guise de cerise surle gâteau, plusieurs groupes d’unedouzaine d’enfants de différents cen-tres ont pris place à bord d’une em-barcation de l’association Abyss,depuis le débarcadère, pour partir à ladécouverte du milieu marin. Comblede bonheur, les dauphins étaient sou-vent au rendez-vous… Parallèlement,l’opération « Caravane Tour » destinéeaux adolescents a également connu unvif succès. Ce mercredi, un rassem-blement au niveau du complexe spor-tif de Vue Belle a marqué la fin desanimations vacances.

ANIMATIONS VACANCES

LE PLEIND’ÉNERGIEPOUR 2000ENFANTS

OBJECTIF ATTEINT : PRÈS DE 2 000 ENFANTSONT FRÉQUENTÉ LES CENTRES AÉRÉS.

Documents

Journal de Saint-Paul