16
SAINT-PAUL 06 UNE STRUCTURE POUR HÉBERGER DES PERSONNES ÂGÉES 08 RÉCOMPENSE 194 AGENTS À L’HONNEUR 10 COMBATTRE L’OISIVETÉ PENDANT LES VACANCES 12 MOBILISATION POUR LE PÔLE SANITAIRE OUEST 16 UN CENTRE DE SECOURS PROVISOIRE S U P P L É M E N T D E L A R C H I P E L N ° 5 1 M A I 2 0 0 9 LE JOURNAL DE GUILLAUME HOARAU ET LES JEUNES FOOTBALLEURS ST-PAULOIS

Journal de Saint-Paul

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Journal de Saint-Paul de Mai 2009

Citation preview

Page 1: Journal de Saint-Paul

SAINT-PAUL

06 UNE STRUCTUREPOUR HÉBERGER DESPERSONNES ÂGÉES

08 RÉCOMPENSE194 AGENTSÀ L’HONNEUR

10 COMBATTREL’OISIVETÉ PENDANTLES VACANCES

12 MOBILISATIONPOUR LE PÔLESANITAIRE OUEST

16 UN CENTREDE SECOURSPROVISOIRE

S U P P L É M E N T D E L ’ A R C H I P E L N ° 5 1 • M A I 2 0 0 9

LE JOURNAL DE

GUILLAUME HOARAU ET LES JEUNES FOOTBALLEURS ST-PAULOIS

Page 2: Journal de Saint-Paul

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

02 ÉDITO

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 51E-MAIL MAIRIE: [email protected] • DIRECTION DE LA COMMUNICATION: BP 44 - 97861 SAINT-PAUL CEDEX – TÉL. : 02 62 45 91 85 - FAX: 02 62 45 90 27 •DIRECTRICE DE LA PUBLICATION: GRAZIELLA LEVENEUR • RÉDACTION: GEORGES LAZARRE • REPORTAGES PHOTOGRAPHIQUES: DIRECTION DE LA COMMUNICATION •COMITÉ DE RÉDACTION: EMMANUEL SÉRAPHIN / NICOLE STORCH / VIRGINIE SALLÉ / CHRISTOPHE POMEZ • CONCEPTION ET IMPRESSION: IMPRIMERIE GRAPHICA / DL 4252 / MAI 2009

Depuis plusieurssemaines, au niveaunational mais aussi àSaint-Paul, la santéoccupe une placeimportante dans ledébat public. LePôle sanitaire del’Ouest fait l’objet depétitions et de ren-contres citoyennes.

Professionnels de la santé et usagers se mobi-lisent pour défendre ensemble l’avenir du servicepublic de la santé dans notre commune et dansla région Ouest. La majorité municipale soutientet relaie leurs préoccupations auprès des auto-rités de tutelle. Cette attitude constitue un chan-gement radical par rapport à l’inertie de lapériode précédente et au triste résultat auquelcette attitude a conduit : l’Ouest est la seulerégion de La Réunion qui soit toujours dépour-vue d’un pôle hospitalier moderne.

Pourtant la vétusté du Centre Hospitalier Gabriel-Martin n’est plus à démontrer. Pourtant, en 2006,les plus hautes autorités de l’État avaient annoncésa délocalisation dans le cadre du plan Hôpital2012. Pourtant, malgré des conditions de travaildifficiles pour le personnel et en dépit de moda-lités d’accueil des malades plus que probléma-tiques, non seulement l’activité y est très soute-nue mais la rentabilité elle-même y est assurée.

Malgré cela, nous pouvons tous le constater, rienn’a changé. À vrai dire, la constitution d’un par-tenariat avec le privé a mobilisé les énergies audétriment de la seule préoccupation qui vaille :l’égal accès de tous à une médecine de qualité.

Les principes de solidarité et d’égalité doiventcontinuer à fonder un système de santé dontla réputation mondiale n’est plus à faire. ÀSaint-Paul comme ailleurs, nous devons défen-dre cette conception de la médecine contre tousceux qui veulent considérer la santé commeune marchandise et gérer l’hôpital comme uneentreprise.

Parce que la santé est notre bien le plus pré-cieux, parce que c’est ce que nous nous sou-haitons tous au début de chaque année, parceque nous refusons une médecine à plusieursvitesses, le Pôle sanitaire de l’Ouest doit être legrand projet prioritaire de Saint-Paul.

DÉPUTÉE-MAIRE DE SAINT-PAUL

Page 3: Journal de Saint-Paul

02 ÉDITO

04 LOGEMENTLE BONHEUR POUR SIXFAMILLES DE BOIS-ROUGE

05 AMÉNAGEMENTPLUS DE 1200 LOGEMENTSDANS LA STRUCTURATIONDU BOURG DE LA SALINE

06 AMÉNAGEMENTUNE STRUCTURE POURHÉBERGERDES PERSONNES ÂGÉES

07 AGRICULTUREAMÉNAGEMENTDE 14 CHEMINSPOUR DÉSENCLAVERDES EXPLOITATIONSET DES FAMILLES

08 SOCIALLE VVF DOIT GARDERSA VOCATION POURL’ACCUEIL DES FAMILLESLES PLUS MODESTES

09 ENVIRONNEMENTANIMATIONS POURPERSONNES ÂGÉESET SENSIBILISATIONÀ L’ENVIRONNEMENT

10 LOISIRSDES POINTS D’ACCUEILJEUNESSE POUR COMBATTREL’OISIVETÉ PENDANTLES VACANCES

12 SPORTRÉHABILITATIONDE LA PISCINEDU FRONT DE MER

13 ENBREF

14 PROXIMITÉ & CULTURE

15 POLITIQUE DE LA MAJORITÉ

16 VIE COMMUNALEUN CENTRE DE SECOURSPROVISOIRE TOUT NEUFEN ATTENDANTLA GRANDE ÉCHELLE

SOMMAIRE 03

SAINT-PAULLE JOURNAL DE

SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 51

Imprimé sur papier recyclé le « JOURNAL DE SAINT-PAUL » est également consultable en format pdf, sur le site internet de la mairie : www.mairie-saintpaul.fr

Avec la venue de Guillaume Hoarau, lefootballeur réunionnais du Paris Saint-Germain, les marmailles de plusieurs

clubs de football (Villèle, Bois-de-Nèfles,Guillaume, Savanna et Saint-Paul) ontvécu un pur moment de bonheur le 3 juin

dernier. Le N° 9 du PSG était invité parl’association 1000 sourires d’IbrahimIngar, en partenariat avec la Mairie deSaint-Paul. « Ici, sé la ville mon papa.Moin lé content d’être là parmi tout bannmarmaille », souligne l’attaquant, qui aété un des meilleurs buteurs du dernierchampionnat de France. « Lu la joué foot-ball ici. Banna té i appelle a lu Grand che-val blanc ». Accompagné du MartiniquaisFabrice Pancrate, également joueur duPSG, Guillaume Hoarau s’est livré sansretenue à une séance de dédicaces et àquelques exercices devant les petits foot-balleurs Saint-Paulois. « Il est une réfé-rence pour notre jeunesse. Et c’est unegrande fierté pour nous de le recevoir.D’autant plus que le père de GuillaumeHoarau est agent au sein de notre col-lectivité », souligne la députée-maireHuguette Bello. Pour les jeunes footbal-leurs, « une part de rêve se réalise ».« Nous té i voit lu à la télé. Lu lé tropfort », explique l’un deux. « Nous lé vrai-ment content voir Guillaume Hoarau desi près », soutient un autre.

LES MARMAILLES APPROCHENTGUILLAUME HOARAU

Page 4: Journal de Saint-Paul

04 LOGEMENT

315 logements dans la RHI

La zone concernée couvre une superficiede 20,6 hectares et concerne en fait 154familles. Le programme de logement pré-voit en plus des 77 parcelles conservées,la réalisation de 75 LES, 46 acquisi-tions/améliorations, 87 logements loca-tifs et 27 lots libres, soit un total de 315logements à terme. Le coût global destravaux de la RHI s’élève à 15830000€

TTC. « La construction de logementssociaux est l’affaire de l’État. Mais mal-heureusement ses financements à tra-vers la ligne budgétaire unique dimi-nuent », déplore la députée-maire quirappelle la volonté de la municipalité detout mettre en oeuvre afin de rattraperles retards cumulés en matière de loge-

Six familles de Bois-Rouge ont pris pos-session de leur Logement évolutif social(LES) après des années de vie dans lapromiscuité. Cette première livraisond’une vaste opération de Résorption del’habitat insalubre symbolise la fortevolonté communale de combattre lapénurie de logements sur la commune.

Âgée de 85 ans, Marie-Jeanne Ralo ditenfin adieu à sa petite case en bois soustôle qui a traversé le siècle et construiteavant le « Cyclone 48 ». « Mwin lé biencontente habite inn maison neuvekomsa », avoue la presque nonagénaire,toute souriante, peu après avoir reçu lesclés de son habitation. Bien que la frêlehabitation qui ne paie pas de mines aitrésisté aux tempêtes, elle paraît indigneen ce XXIe siècle. « Ti kaz la i coule dèsque nana in grin la pluie. Estèr nora unpeu plus confort », se réjouit Mme Ralo,désormais propriétaire d’une vraie mai-son en dur sous tôle. Un logement évo-lutif social équipé d’un chauffe-eausolaire et qu’elle pourra aménager à saguise. Sa maison légèrement excentréepar rapport à celle de Marie-Jeanne Ralo,Bruno Etouaria cache mal son bonheur,lui aussi. « Nana tellement lontan nousattend’ sa ! », glisse-t-il. « En plis ke sa,nana in valable chemin bétonné. Lésuper ! ». Celui-ci habite sur le secteurdepuis plus de trente ans. Comme lesautres familles, dans la promiscuité etl’indécence. Mais, dans le cadre de l’opé-ration de Résorption de l’habitat insalu-bre (RHI) de Bois Rouge confiée à laSociété d’habitation à loyer modéré deLa Réunion (SHLMR) tout cela n’est plusque souvenir.

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 51

LE BONHEUR POUR SIX FAMILLES DE BOIS-ROUGE,ENFIN DANS UN LOGEMENT DÉCENT

LES HEUREUXATTRIBUTAIRESLes six Logements évolutifs sociaux (LES) livrés le 15 avril sontles premiers de l’opération « 15 LES Les Tambouriers ».

L’ensemble des familles du quartier bénéficiera d’un logementaux normes, les voiries et réseaux (eau potable, pluvial, électri-cité, assainissement, téléphone) seront remis à niveau. Des équi-pements de proximité (locaux associatifs, crèche, boulodrome…),ainsi que des espaces publics seront créés.

ments sociaux. Et le pari de l’actuelleéquipe est de faire construire plus de1500 logements sociaux d’ici à l’horizon2011. Plusieurs opérations ont d’ailleursété mises en chantier.

Page 5: Journal de Saint-Paul

Plus de 1200 logements seront créés ouréhabilités d’ici à 2011 à La Saline dansle cadre de la structuration de Bourg, etune gare routière y sera réalisée. Un pro-jet très attendu par la population.

« La Saline me semble le quartier le pluslaid de la Commune. Il y a de bonneschoses dans cette structuration qui estindispensable ».

Les propos du pharmacien, Jean-FrançoisBédier résument parfaitement l’attentedes habitants. « Nout kartié i gagne purespirer, i suffoque. Mwin lé sûr ek pro-jet là, La Saline sar plus attractive »,glisse cette dame, habitant dans la rueprincipale.

La population qui juge ainsi nécessaire derégler les problèmes de stationnement etde circulation, ainsi que le manque de loge-ments est dans l’ensemble, très favorableau projet que l’actuelle municipalité veutaccélérer. « C’est bien connu, de la coha-bitation à plusieurs dans une même casedécoule parfois le vice et les abus, notam-ment sexuels. Il est temps de lancer le pro-jet », expose André Cazanove, retraité.

AMÉNAGEMENT 05

PLUS DE 1200 LOGEMENTSDANS LA STRUCTURATIONDU BOURG DE LA SALINE

Pour répondre à la forte demande de lapopulation, le projet prévoit 1200 à 1500logements (création ou réhabilitation) d’icià 2011, répartis entre le Centre, RavineDaniel, Grand Contour et Chemin deLigne. « Il s’agira essentiellement de loge-ments en collectif en centre bourg », pré-cise Mathilda Zéganadin (service Urba-nisme de la mairie), « et plus on s’enéloignera, plus les constructions seronten semi-collectif voire en individuel ».

Par ailleurs, le marché forain sera déplacévers une aire aménagée et mise aux normesderrière le « parking du Champion ».« C’est un espace d’environ 2000 m2 quisera entièrement aménagé avec des toi-lettes, de l’éclairage etc. », précise Chris-tian Félicité, 11e adjoint. « Hors marchéforain, 80 places de stationnement serontà la disposition des usagers ». Une gareroutière est aussi prévue dans le centre dubourg.

Une densification équilibrée

Réseau d’évacuation des eaux usées etpluviales, réhabilitation de l’existant, sup-pression d’un îlot excentré sur la zone

Ermitage, redéfinition du périmètre ducentre, végétalisation… rien ne sera oublié.

Ce projet de structuration vise à conforterle bourg de La Saline comme un pôle stra-tégique des mi-pentes de l’Ouest, impli-quant une densification équilibrée (loge-ments, commerces, équipementspublics…) dans le respect de l’environ-nement. « Le quartier aura un tout autrevisage, mais il n’est pas question de luivoler son identité », rassure la municipa-lité, pour répondre à certaines inquiétudes.

Une attention particulière sera portée surle patrimoine historique existant dont l’an-cienne usine sucrière de Vue Belle, lequartier de Grand Contour et les casescréoles anciennes.

Le tout en améliorant le cadre de vie eten offrant des espaces publics de qualité.

AUTOUR DES CONSTRUCTIONS, UN EFFORT SOUTENU SERA PORTÉ À LA CIRCULATION.

CHRISTIAN FÉLICITÉ (2e ASSIS) ASSUREQUE LE QUARTIER GARDERA SON IDENTITÉ.

Page 6: Journal de Saint-Paul

06AMÉNAGEMENT

UNE STRUCTURE POUR HÉBERGERDES PERSONNES ÂGÉES

au Groupe Domusvi porteur du projet. Ilprévoit une construction de 6315 m2 deSurface hors œuvre nette (SHON).

Plus de 80 emplois prévus

Plus de 16 millions d’euros seront inves-tis dans la réalisation d’un ensemblearchitectural aux normes Haute qualitéenvironnementale (HQE).

« Et puis il ne faut pas oublier les emploisque va générer cette opération », pour-suit Mme Basquaise. « Notre île qui a déjàle plus fort taux de chômage de toute laFrance enregistre la plus forte augmen-tation en 2008. Une si belle opportunitéd’offrir un travail aux Saint-Paulois se pré-sente, il faut la saisir ».

Plus de 80 emplois seront créés au seinde cet établissement qui allie mixité sociale(standard hôtelier de type trois étoiles, enchambres individuelles, y compris pour lesbénéficiaires de l’aide sociale), mixité sani-taire (coexistence de personnes âgées auto-nomes et de personnes atteintes de grandsniveaux de dépendances, une unité Alz-heimer de conception unique à La Réu-nion étant prévue) ainsi que mixité inter-générationnelle. Les travaux vont démarreren juin 2009 pour s’achever courant 2010.

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 51

L’accueil d’une centaine de gramounesau sein d’un Etablissement d’héberge-ment pour personnes âgées dépen-dantes sera bientôt une réalité sur Saint-Paul. Un Ehpad sera en effet construitsur le secteur de Mont Roquefeuil, àSaint-Gilles-les-Bains avec la créationde plus 80 emplois à la clé. Une pre-mière sur Saint-Paul.

« Nos personnes âgées manquent de struc-tures d’accueil. Saint-Paul est très enretard. Nous n’avons pas le droit de tour-ner le dos à un tel équipement », souligneGislaine Basquaise. La déléguée auxactions en faveur des personnes âgéesdéfend fortement ce projet d’implantationsur Saint-Paul depuis des semaines, auprèsdes collectivités et instances locales.

L’établissement aura une capacité de 99Lits dont 41 habilités à recevoir des per-sonnes relevant de l’Aide sociale. Cettecapacité pourra même évoluer en fonc-tion des besoins et de la demande duConseil général. La création d’une tren-taine de lits supplémentaires est possibleselon les promoteurs. L’Ehpad disposerad’une unité Alzheimer de 10 lits. Un per-mis de construire a été accordé le19 décembre 2008, par la municipalité

UNE OUVERTURESUR LA VILLE« Nous prévoyons d’y accueillir régu-lièrement des enfants d’écoles mater-nelles et primaires dans le cadre d’ac-tivités d’animation avec les personnesâgées », explique Yves Journel, fon-dateur et président du groupeDomusvi, remerciant Huguette Bellopour son adhésion sans faille à cebeau projet. « Cette résidence seraouverte sur la Ville et notamment auxassociations du troisième âge, dessalles de réunion et un restaurantétant à leur disposition. Enfin, un ser-vice d’aide à domicile desservira lespersonnes du secteur avec possibilitéde livraison de repas notamment ».M. Journel met en avant le côté nova-teur de la structure avec l’habilitationsociale. « Nous agissons avec lesfonds du Département et de l’assu-rance maladie, mais nous sommes desgestionnaires privés, délégataires demissions d’intérêt général », dit-il.

L’ÉTABLISSEMENTACCUEILLERA UNE CENTAINE

DE PERSONNES ÂGÉESET GÉNÈRERA LA CRÉATIONDE PLUS DE 80 EMPLOIS.

Page 7: Journal de Saint-Paul

AGRICULTURE 07

« Nout somin lé malisé, nou la bezoin ibétonne ça ». Les populations concernéespar les travaux d’aménagement dequelque 14 chemins d’exploitation sontdans l’ensemble favorables. « Quand lapluie i tombe, nous gagne mèm pa amènel’engrais », déplore Bernard Sermont (che-min Citerne Barel à Bernica). « Parfoisnou lé obligé achète lenrobé, pou colmatenout chemin nou mèm. Mais lidéal pounous sé un vrai aménagement, durable ».Une fois achevés, ces travaux de désen-clavement faciliteront l’accès par tous les

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 51

AMÉNAGEMENT DE 14 CHEMINSPOUR DÉSENCLAVERDES EXPLOITATIONS ET DES FAMILLES

temps, aux élevages et aux plantations,et profitera à l’ensemble des familles rési-dant le long de ces voies de desserte. Ceschemins en terre, il faut le savoir, sontsouvent impraticables par temps depluies. « Ce qui nous complique la vie.Car on a souvent des problèmes pouracheminer l’aliment jusqu’à notre élevagede poulet », commente Jacqueline Lau-ret (chemin Célestin, à Bellemène). « Onfait aussi un peu de maraîchage, mais lesclients ne peuvent pas toujours venir cheznous. Ce qui est embêtant ».

Les familles desservies ont été averties duprojet communal. Les réalisations néces-sitent parfois quelques concessions de lapart de ces riverains qui devront rogner surleur terrain pour les besoins du chemin.

« Tous les exploitants riverains en tirerontprofit », insiste la municipalité. En toutétat de cause, une procédure de Déclara-tion d’utilité publique sera enclenchée etla collectivité est en attente de finance-ment pour le lancement de l’opération.

LES CHEMINSCONCERNÉS

� Secteur de Bois-de-Nèfles/Bel Air :Gonneau (939 mètres linéaires),Bras Mort (2166 ml),Furcy-Duvernay (2914 ml).

� Secteurs de Bellemène/Canot :Célestin (1459 ml),Rigibert Lardal (1198 ml),Summer N° 3 (928 ml),Belmont (1129 ml),Plante à Parfum (700 ml).

� Secteur du Guillaume:Moisson – Lougnon (1585 ml),Fourragère (1677 ml),Kalmod (554 ml).

� Secteur Saline/Tan Rouge :Citerne Barel (2123 ml),Didier (1040 ml),Sadeyen (1989 ml)

LA PARTIE HAUTE DU CHEMIN BAREL (BERNICA) FIGURE PARMI LES 14 CHEMINS CONCERNÉS.

CITOYENNETÉ

1596 ÉLECTEURS DE PLUSPOUR CONSTRUIRE ST-PAULLa commune de Saint-Paul compte 1596électeurs de plus. Ceux des 1e et 2e can-tons ont pris possession de leur carte le15 avril. « On se sent déjà un peu plusinvestie », expose Murielle Mouny-Lat-chimy. « Notre carte d’électrice est undéterminant de plus, de notre majorité »,renchérit Coraline René. Comme lesautres, Murielle et Coraline se réjouissentà la pensée de pouvoir désormais parti-ciper par leur vote au développement dela cité. Un exercice dont l’importance estmise en exergue par Huguette Bello.« Votre devoir d’électeurs est de faire vivreles valeurs de la République », insiste ladéputée-maire. Présent à cette cérémo-

nie, Christophe Morvan, président du Tri-bunal d’Instance de Saint-Paul a exposéla mission de la Justice qui est de veillerau droit de vote. « Le temps est venu pourvous de participer à la vie de la cité et depréparer le monde de demain », explique-t-il. Patrice Papama-Countiama entendlui aussi participer activement à laconstruction de la démocratie. Ici à Saint-Paul, mais aussi à l’échelle départemen-tale et nationale. « J’accomplirai mondevoir de citoyen. Car je crois très impor-tant pour le bien de tous et de la com-mune, d’aller voter », dit-il. Saint-Paulcompte près de 69600 électeurs pour105 bureaux de vote.

Page 8: Journal de Saint-Paul

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 51

08SOCIAL

194 AGENTS À L’HONNEUR

UNE PRIME ACCOMPAGNE LA MÉDAILLE DU TRAVAIL POUR 194 AGENTS, DONT CE « TIT GROUP COPINES »

Médaille d’or

Georges-Marie Basson, Marie-DeniseHeurtin, Marie Dominique André Lebot,Jean-Marc Marimoutou, Céline Orance,Claudette Arzeux, Imelda Codier, Jean-Guy Hoareau, Marie-Alexandrine Lasson,Denise Josiane Leveneur, Joseph MarieLoricourt, Michel Marianne, StéphaniePuylaurent, Georget Saint-Alme, AmodeBanguy, Micheline Mangalom, JosephAlbert Marie-Françoise.

Médaille de vermeil

Emilien Alex, Christian Beonel, Alex Bla-gnac, Liliane Borcher, Marie-Line Bouget,Marie-Ange Bouvier, Jean Toussaint,Cazales, Mario Coisser, Marie-GiletteDamoucdari, Rolande Dehal, Marie-Andréze Delnard, Marie-Irène Dijoux,Renette Galaor, Marie-Elisa Gaze, Chris-tian Gombert, Marie-France Hérode,Jeanne Nicole Hoareau, Franck Infante,Edwin Lantier, Lisette Lebeau, Marie-Claire Mégarus, Marie-Josie Mérancienne,Mélanie Miranville, Paulette Moivoigna,Marie-Andrée Narayanin-Ramaye, Jean-nine Narouma, Jean-François Odon,Marie-Judith Odon, Marie-AugustinaPayet, Paule Ricquebourg, Marie-LiseVirama, Marie-Céliane Adrien, OummarAlibhaye, Yolaine Benoît, Monique Bland,

Diélette Bouget, Jean-Yves Erapa, Phi-lippe Legarnisson, Guy-René Maroudin-Viramalé, Yvonette Moimba, Marie-LouisaRivière, Georges-Marie Saïd, Taristas Jean-Hugues, Jacques Vellaïdon, Florent Vidot,Roger Virassamy, Dominique Auré, YvetteAvice, Marie-Claire Balaji, Marie-AngeBoristène, Charlemont Jules Carron, Ger-main Gabriel, Gilberte Fontaine/Basque,Marie-Bernadette Gamin, AmooneeManouvel-Savrimoutou, Jean-Paul Merca,Virginia Morin, Rosina Solin, Ismène Tatel,Marie-Mercédès Thomas, Léone Verdun,Mercier Roger Vidot, Yvonne Vitry, Flo-rence Yong-Sang.

Médaille d’argent

Fabienne Alangarom-Mariama, DominiqueAure, Jean-Marc Basquaise, Marie-SuzieBasquaise, Léonie Comteau, Marie-Thé-rèse Cuvelier, Lydia Dubourg, Marie-AnneIcoues, Mariette Irissin, Suzie Lagourde,Rosaire Liret, Jocelyne Louis, Marie-France Luberry, Marie-Ange Maillot,Reine-Marie Niclin, Mario Noël JimNifaut, Marie-Céline Orus, Osman Pan-chebaya, Sylvaine Pausé, Marie-ArletteRobert, Nicol Rococo, Fabienne Siala-Chamba, Abdoul Madide Alibhaye,Abdoul-Hamed Amazingio, Marianne Bar-dière, Michel Bret, Anne-Marie Crescence,Marie-Lisy Cuvelier, Marguerite Delnard,

Clémentine Dianore, Josselin Ferblantier,Josian Fourez, Jean-Michel Gamin, Reine-Paul Grondin, Thierry Lauret, Aïssa Louis,Marie-Claude Mardénalom, HermantheMerion, Raphaël Mounichy, Max DanielOdon, Florent Pelops, Georget Poty-Paquira, Marie-Céliane Singamalom, Jean-Cyril Souprayen-Cavery, Daisy Sou-prayenmestry, Noëlle Sylvie Thomas,Jean-Baptiste Tibère, Thomas Vahoie,Thierry Zelmar, Yoland Alex, Marie-Fran-celine Anamoutou, Jeanne-Marie Ango,Bruno Atchiama-Gangama, Jean-Chris-tophe Aure, Martine Aye, Georges-MarieBègue, Marie-Nadège Boyer, MoniqueBoyer, Corinne Buchle, Pulchery Cany,Rose-Marie Clopon, Marie-Paule Conde-ratkan, Joseph Justin Crescence, Maxi-min Curat Jean-Bruno Dafreville, Chris-tophe Deplancke, Marie Annie ClaudeEmmanuel, Marie Rose May Gamin,Marie-Paulette Grondin, Marie-Irène Gros-set, Georgette Guignard, Marie-ClaudeGuldary, Marie Lisie Mylène Hippolyte,Marie-Daisy Hoarau, Maximilienne Hor-tense, Céline Irsapoulé, Jacqueline Itema,Jean Patrick Jucourt, Mariette Lauret,Pierre Law-Mine, Jean-Alain Legros,Marie-Line Léonette, Michel Guy Leonette,Marie-Ange Maho, Graziella Maillot, AndréMangata-Ramsamy, Nicole Mansard, Pas-cale Marie Françoise, Marie-Andrée Marie-Françoise, Yvonette Marie-Louise, PaulinBruno Natio, Marie-Claire Naufal, Marie-Lina Nirlo, Anasthasie, Odane-Ramdial,René Oviode, Anne-Marie Palama, Marie-Françoise Payet, Marguerite Poungava-non, Jean-Christophe Refesse, Marie-Lourdes Reimeringer, Marie-BrigitteRamphan, Jeanne Saledy, Marie-Céles-tine Séverin, Marie-Annick Siala-Chamba,Sylvestre Sincère, Reine-Claude Tanta-lides, Maximilien Thérézo, Joseph Vahoie,Lucette Vingadassalom, Jean-Jacques Vin-gadaredy, Arlette Zitte.

Quelque 194 agents communaux ont reçu la médaille d’honneur en « reconnais-sance de leur travail et de leur contribution au niveau de la commune et au servicede la population, contribuant ainsi au développement de la Ville ». Au-delà de cettereconnaissance, la municipalité juge « important de récompenser leur dévouementpar l’attribution d’une prime » arrêtée comme suite : 1000 euros pour les médail-lés d’or (35 ans d’ancienneté), 750 euros pour les médaillés de vermeil (30 annéesd’ancienneté), 500 euros pour les médaillés d’argent (20 ans d’ancienneté).

Page 9: Journal de Saint-Paul

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 51

SOCIAL 09

sensibilisation à l’éducation à l’environ-nement au sein des établissements sco-laires (uniquement pour la classe de cha-cun des 22 conseillers de la commissionenvironnement).

ENVIRONNEMENT

ANIMATIONS POUR PERSONNES ÂGÉESET SENSIBILISATION À L’ENVIRONNEMENT

REVALORISATION DU SALAIREDE 106 AGENTS COMMUNAUX

Le salaire de 106 agents non titulaires à temps non complet des écoles principa-lement (balayeuses, surveillantes, personnel de cantines), mais aussi d’autres ser-vices de la Commune de Saint-Paul est revalorisé à compter du mois de mai. Unevéritable bouffée d’oxygène pour les employées en ces temps où la France est offi-ciellement en récession économique.

« Bien sûr moin lé kontent. Jamais la mai-rie la fait in zafèr kom sa pou nou », seréjouit Marie-Renée Puylaurent. Cuisinièredepuis une bonne vingtaine d’années, celle-ci touche un salaire n’excédant pas500 euros. « Sak nou fait lé reconnu, nouttravay lé enfin valorisé », dit-elle. ChristianeOdules, surveillante depuis 29 ans a pour sapart un salaire mensuel de 500 euros. Natu-rellement, elle partage cette satisfaction.Tout comme Anne-Marie Palama, cuisinièreà l’école de Plateau Caillou et Rose-MarieAchelous, aide-cuisinière. « Jamais nora euun tel changement dessus not fiche depaye », avancent-elles. « Sé la premièrefois, i accueille a nou bien kom sa en mai-rie. Surtout pou annonce a nou èn bonnenouvel kom sa ». Cette mesure d’urgencesociale a fait l’objet d’une délibération lorsdu dernier conseil municipal. La collecti-vité entend en fait réviser la base de calculdes heures travaillées de ces agents, qui estactuellement inférieure à celle du personnelen contrats aidés (Contrat d’Accompagne-ment à l’Emploi - CAE, Contrat Unique d’In-sertion - CUI), soit moins de 87 heures parmois (1044 heures par an).

L’objectif est d’ajuster ce temps de tra-vail et permettre ainsi une revalorisationdes salaires. « Le coût de la vie i aug-mente, nout salaire té i suiv pas. Nous téi gagne pu grand chose ek sa », poursuitRenette Galaor, cuisinière dont le salairemensuel est de 595 euros après 35 ansde service.

Une situation injuste

« Cette situation était totalementinjuste », dénonce le 1er adjoint M. Gama-rus. « Nous espérons contribuer à l’amé-lioration de la situation financière de cesagents communaux qui sont des travail-leurs pauvres ».

Les employées rémunérées sur la basemensuelle de 70 heures pourront ainsitravailler 87 heures et verront leur salaireaugmenter d’environ 120 euros. Cellesqui effectuaient jusqu’à présent 44 heurespourront toucher 300 euros de plus. Lesaménagements d’emploi du temps induitspar cette mesure seront étudiés au caspar cas: « rien ne sera imposé », souligneJean-Marc Gamarus.

Cette initiative qui a été présentée enComité technique paritaire a été saluéepar les organisations syndicales de la col-lectivité. Le budget consacré à cette opé-ration s’élève à 180000 euros pour 2009,et se chiffrera à 280000 euros pour 2010.

LES AGENTS CONCERNÉS SALUENT LA « BELLE INITIATIVE DE LA MUNICIPALITÉ ».

LES AMÉNAGEMENTS D’EMPLOI DU TEMPS INDUITSPAR CETTE MESURE SERONT ÉTUDIÉS AU CAS PARCAS: « RIEN NE SERA IMPOSÉ »

RAYMOND FRANÇOISE RASSURE LES PARENTSQUANT À L’ÉQUIPE FORMÉE ET EXPÉRIMENTÉEPOUR ENCADRER LES ÉLUS DU CME.

« Les jeunes élus du conseil municipaldes enfants sont très bien accompa-gnés » : en clôture du 2e CME, RaymondFrançoise, 15e adjoint, délégué auxaffaires scolaires, a tenu à faire cettemise au point pour répondre aux inquié-tudes de certains parents. « Nous avonsune équipe formée et expérimentée.insiste M. Françoise.

Ce deuxième conseil municipal des enfantsa été l’occasion de découvrir Julie Séra-phin, (école Adèle Ferrand de Fleurimont)

élue présidente de la commissionCitoyenneté et Benoît Naranin (école élé-mentaire du Guillaume), président de lacommission Environnement. Chacun aprésenté un projet relatif à sa commis-sion respective, et à mettre en placedurant ce mandat. Ainsi, pour la com-mission Citoyenneté, une journée d’ani-mations pour les personnes âgées avecdivers spectacles sera réalisée à l’atten-tion des pensionnaires du foyer La Clé-mence à la Saline les Hauts. La com-mission Environnement s’attachera poursa part à mettre en place des ateliers de

Page 10: Journal de Saint-Paul

10 LOISIRS

Ce pôle se veut une plate-forme d’héber-gement de plein air autour duquel lesoffres d’activités à destination des sco-laires et des centres aérés vont se déve-lopper. « Outre la découverte du patri-moine matériel du site (cheminée, four àbois, réservoir, alambic) les jeunes se ver-ront proposer un parcours botanique avecdes plantes aromatiques et médicinalesdans la cour même de la distillerie », sou-ligne Karl Virama, chargé du suivi admi-nistratif. « Des activités sportives serontaussi mises en place autour du camping,sur ce site chargé d’histoire »

Au début du siècle dernier, l’Alambic, pro-priété des Sucreries de Bourbon, était lepoint de convergence des agriculteurs deshauts de l’ouest qui venaient y distillerleur production de géranium.

À l’époque, la plante à parfum représen-tait une production considérable. Et unequantité non moins négligeable d’huileessentielle provenant notamment deshauts de l’ouest et de Saint-Paul en par-ticulier, était écoulée. Et puis, les plan-teurs ont décidé de monter leur propreunité de distillerie. Ajoutée à cela uneconjoncture mondiale défavorable, l’Alam-bic du Guillaume a amorcé un déclin eta cessé de fumer du jour au lendemain,au milieu des années soixante-dix.

Transformé en Point accueil jeunesse,« l’Alambic du Guillaume » héberge sespremiers vacanciers. Trois groupesd’une vingtaine d’enfants ont déjà pro-fité des joies de la vie en colonie depuisle début de l’année.

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 51

DES POINTS D’ACCUEILJEUNESSE POURCOMBATTRE L’OISIVETÉPENDANT LES VACANCES

Développer l’autonomie avec la DJS

Quelques années plus tard, une structured’accueil touristique avec le label « Gîtede France » a été aménagée autour desmachines. Mais par manque de rentabi-lité, l’exploitation a été abandonnée, il ya environ deux ans et le site, passé entretemps dans le patrimoine foncier com-munal, délaissé.

Les bâtiments existants ont alors été réha-bilités et servent désormais de base arrièrepour la préparation des repas. S’y trou-vent aussi les sanitaires. « Depuis la fer-meture du gîte, une dépense vaine et sté-rile était supportée par la collectivité pour

PRATIQUE

Comment nous trouver :256, chemin les CalumetsPalmistes97423 LE GUILLAUME

Comment nous contacter :Mairie de Saint-PaulDirection de la Vie LocaleRue Flacourt – Etang97460 SAINT-PAULTél. : 0262 34.49.89Fax : 0262 34.49.95

Nos activités> Randonnée > Initiation au jardinage > Visite à la ferme > Découverte du paysage rural à vélo > Camping> Rencontre avec les anciens ouvriers de la distillerie (découverte du patrimoine)

LE GROUPE RASET SES DANSEUSES,LES MEMBRES DE TAMBOUR DANAONT ANIMÉ LA CLÔTUREDE LA NOUVELLE SESSIONPENDANT LES VACANCES DE MARS.

LES ANCIENS ONT ASSISTÉ AVEC NOSTALGIEÀ L'INAUGURATION DU POINT ACCUEIL JEUNESSEDU GUILLAUME

Page 11: Journal de Saint-Paul

SYLVAIN RIVIÈRES’EN SOUVIENTÂgé de 83 ans, Sylvain Rivière a tra-vaillé pendant de nombreuses annéesà l’alambic du Guillaume. Il a « char-royé » le géranium et surveillé le fourà bois. Quand la mairie lui a exposé ceprojet, il a applaudi des deux mains.« Mwin lé vréman konten la mairie ifait in kont’ ek sa », glisse l’octogé-naire. « zalambik-là, sé un peu noutpatrimoine. Si nana zactivité enn dan,sé in bon zafèr pou bann marmay ».

VACANCES TROISÉTOILES AU MAIDOUn centre académique de lecture enpériode scolaire et un centre aéré d’al-titude avec hébergement: c’est l’ave-nir promu au parc-hôtel du Maïdo, parla municipalité qui a décidément biendes idées pour favoriser l’épanouis-sement des enfants. D’une capacitéde 120 personnes, autour d’une dou-zaine de bungalows, le site qui cou-vre une surface de 18 hectares s’yprête parfaitement. Excepté la cuisinequi sera remise aux normes, le site estdéjà exploitable. « L’obstacle de la cui-sine peut être contourné par un ser-vice de livraison de repas quotidien »,souligne la municipalité.

LOISIRS 11

le gardiennage des lieux », expliqueEmmanuel Séraphin 13e adjoint.

Et celui-ci de saluer le remarquable tra-vail accompli par les employés commu-naux pour la remise aux normes des bâti-ments et leur transformation en ce Pointaccueil jeunesse.

« Ce qui aurait coûté beaucoup plus cheravec une intervention extérieure par uneentreprise a coûté environ 15000 eurosà la collectivité communale, pour des tra-vaux en régie », précise-t-il. Et pour desconditions d’accueil optimales, la muni-cipalité a investi près de 5000 euros dansl’achat de mobilier. Dans l’immense cour,

Le centre de vacances de l’Ermitage setransformera en Point d’accueil jeunesse.Voué à la disparition sous l’anciennemunicipalité, le site de trois hectares enface du camping et de la plage retrouveraainsi sa vocation première de structured’hébergement pour enfants pendant lesvacances. Un important chantier de miseaux normes sera réalisé au niveau des dor-toirs et de légers travaux d’aménagementsont prévus au niveau des sanitaires et dela salle d’activités.

UN CENTREAU BORDDE MER...

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 51

se dressent désormais des tentes pendantles vacances.

Avec le concours de la Direction de la jeu-nesse et des sports, trois groupes d’en-fants dont des marmailles de Mafate ontdéjà séjourné au Point accueil jeunesseen début d’année.

La DJS - autour des associations de quar-tiers conventionnées pour animer la struc-ture - supervise ainsi les installations,pour des vacances visant à développerl’autonomie chez les enfants, et leursocialisation. D’autres séjours sont déjàprogrammés pour les prochaines vacancesde l’année.

Page 12: Journal de Saint-Paul

12SANTÉ

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 51

SPORT

RAPPROCHEMENT ENTRELA SAINT-PAULOISE FCET L’AS ÉPERONLa Saint-Pauloise Football Club (SPFC)s’engage à tout mettre en œuvre pour quedans son organisation, elle puisse colla-borer avec l’AS Éperon sur certaines mani-festations. Tel est l’objet de la conventionpassée entre les deux clubs. Conventionqui prévoit la possibilité pour les joueursde l’AS Éperon de procéder au ramassagede balles, lors de certains matchs de laSPFC en D1P. Le club fanion s’engage parailleurs à fournir sur simple demande, des

invitations pour ses propres matchs austade olympique de Saint-Paul. Invitationde l’AS Éperon à certains tournois et auxateliers spécifiques, soutien matériel à l’ASÉperon selon les possibilités de la SPFC,organisation des entraînements communsavec les différentes sections des 2 clubs,et possibilité pour les éducateurs dechaque équipe, d’animer ou de participeraux séances d’entraînements… rien nesera laissé au hasard. En contrepartie, l’AS

À TRAVERS UNE CONVENTION SALUÉEPAR LA DÉPUTÉE-MAIRE HUGUETTE BELLO,LA SAINT-PAULOISE FC ET L’AS ÉPERON AFFICHENTLEUR VOLONTÉ DE TRAVAILLER ENSEMBLE POURLE DÉVELOPPEMENT DU FOOTBALL À SAINT-PAUL.

Éperon s’engage à orienter la SPFC surdes jeunes talents prometteurs afin qu’ilspuissent évoluer au sein du club phare dela ville. Dans tous les cas, cette démarchese fera d’un commun accord.

MOBILISATION POUR LE PÔLE SANITAIRE OUEST

PHILIPPE MORBIDELLI ÉVOQUELA SUR-OCCUPATION DES SERVICES DU CHGM.

LE COLLECTIF DÉFEND FERMEMENT L’HÔPITAL PUBLIC. LA RÉSISTANCE S’ORGANISE EN FAVEUR DU PÔLE SANITAIRE OUEST.

J’en doute », renchérit Hélène M’Lamali,gynécologue et 10e adjointe, déléguée àla santé et la prévention. Une forte résis-tance s’organise ainsi en faveur du PSO.« Après des années d’immobilisme etd’attentisme, le temps est venu d’agir »,insiste Huguette Bello. Et la députée-maire de Saint-Paul de dénoncer toutetentative de démantèlement du CHGM etde transfert, notamment des Chirurgiesvers les cliniques privées. Au nom du« devoir d’assistance » le maire de Trois-Bassins, Roland Ramakistin affirme lasolidarité des habitants de sa commune.Tout comme Michèle Hoareau, 2e adjointeà la mairie de Saint-Leu, plaidant enfaveur d’une véritable offre de soins. Lamobilisation grandit et se ressent notam-ment au travers des 9000 signaturesenregistrées à ce jour, pour la pétition desoutien au PSO. Le site choisi au niveaudu domaine de la Poncetière où l’existantsera conservé, attend le projet.

Réaffirmant leur forte volonté de voirenfin, aboutir le projet de Pôle SanitaireOuest définit comme une « impérieusenécessité pour répondre aux besoinsde la population de l’Ouest », profes-sionnels de santé, représentants du per-sonnel, élus des communes environ-nantes et le grand public étaient réunisen assemblée citoyenne le 19 mai dansle jardin de la Mairie de Saint-Paul.

« Le service des Urgences du Centre Hos-pitalier Gabriel Martin enregistre environ40000 passages par an contre 6000 en1986 », analyse le Docteur Philippe Mor-bidelli, porte-parole du collectif dedéfense. Et celui-ci de rappeler que leCHGM est devenu « inaccessible, à l’étroitavec des services sur-occupés ». « Celafait sept ans que les autorités sanitairesréfléchissent. Se posent-elles les bonnesquestions pour les habitants de l’ouest.

Page 13: Journal de Saint-Paul

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 51

EN BREF 13

DES SANITAIRESDANS LA CITÉBALNÉAIRE12 sanitaires publiques intégrant WC,urinoirs, douches et points d’eauseront réalisés sur la zone balnéaire.Le Cap Homard Sud, le centre deSaint-Gilles-les-Bains, l’Ermitage-les-Bains et la Saline-les-Bains sont leslocalisations prioritaires pour ces ins-tallations. Le programme de construc-tion s’attachera ainsi à couvrir l’inté-gralité des plages de la station afind’augmenter l’offre, nettement insuf-fisante qui demande à être complé-tée. Un budget de plus de 1,5M€ estprévu pour cette opération.

DOUBLEMENTDU RÉSERVOIRD’EAU POTABLEÀ LA PLAINEUn nouveau réservoir d’alimentationen eau potable sera implanté à laPlaine au lieu-dit Trois Chemins. Uneparcelle cadastrée AX 622p a étéacquise auprès de CBo Territoria.Conformément aux préconisations duSchéma directeur, la municipalitéentend multiplier les constructionsafin de répondre aux besoins des dif-férents secteurs en eau potable.

COUP DE JEUNEPOUR LE DOJODU GUILLAUMEDes travaux de remise aux normes etd’amélioration seront entrepris auniveau du Dojo du Guillaumeconstruit il y a une quinzaine d’an-nées. Une opération portant notam-ment sur la création de vestiaires, lapose de faux-plafonds acoustiquessuspendus et le revêtement de sol.

CONCOURS DE COLLECTE DE PILES DANS LES ECOLES PALMARES 2009

TYPE ECOLE NOM DE L ECOLE EFFECTIF KG RATIO

1er prix Groupe scolaire Les Scalaires 18 324,575 18,032

2e prix Ecole élémentaire Jean Albany 274 454,048 1,657

3e prix Ecole Rosalie Javouhey 404 356,984 0,884

4e Ecole primaire Bois de Nèfles 388 172,809 0,445

5e Ecole élémentaire Leconte de Lisle 348 146,87 0,422

6e Ecole primaire Bac Rouge 195 78,87 0,404

7e Ecole élémentaire Carosse 215 85,777 0,399

8e Ecole élémentaire Roquefeuille 164 64,33 0,392

9e Ecole élémentaire Ravine Daniel 154 58,7 0,381

10e Ecole Notre Dame de la Visitation 356 130,02 0,365

Afin de faciliter la création voulue par la municipalité de micro-crèches, deux logementsde fonction vacants situés à La Saline seront mis à disposition de l’association Vue BelleZordi. En effet, dans le cadre du plan de rattrapage départemental visant à inciter lescommunes à augmenter leur nombre de places d’accueil, plusieurs associations ont sol-licité la collectivité pour la mise à disposition gracieuse de locaux communaux. L’asso-ciation « L’orange Bleue » pourra ainsi occuper une villa vacante au 56, impasse des Pen-dulas à La Plaine, et l’association « À votre service » verra mettre à sa disposition troislogements de fonction vacants situés à proximité des écoles de Grand Fond et Carosse. « Uneconvention fixant les conditions d’occupation pour l’exploitation par une entité associa-tive sera conclue avec chaque association porteuse de projet retenue », précise VirginieSallé, élue déléguée à la Petite Enfance.

DES MICRO-CRÈCHES DANS LES LOCAUX VACANTS

Avec 324 kg de piles usagées récoltésdurant la semaine du Développement dura-ble, pour un effectif de 18 élèves, le groupescolaire « Les Scalaires » de Saint-Gilles-les-Bains décroche le premier prix du

concours mis en place par la municipalitéde Saint-Paul. La collecte totale est éva-luée à plus 2945 kg. Une récompense aété attribuée aux dix premières écoles ayantrécolté la plus grande quantité de piles.

COLLECTE DE PILES USAGÉES

Page 14: Journal de Saint-Paul

14RETROSPECTIVE

JOURNÉE DE LA FEMME

LA LOI DU 27 FÉVRIER 2002 PRÉCISE LES LIMITES DU DROIT À L’EXPRESSION DES MEMBRES DE L’OPPOSITION MUNICIPALE.UN DÉLAI A ÉTÉ FIXÉ POUR L’EXERCICE DE CE DROIT. AUCUN TEXTE NE NOUS A ÉTÉ ADRESSÉ DURANT CE DÉLAIPOUR UNE PUBLICATION DANS CE NUMÉRO DU JOURNAL DE SAINT-PAUL, SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 51.

Page 15: Journal de Saint-Paul

POLITIQUE DE LAMAJORITÉ 15

UN AXE ÉCONOMIQUE MAJEURAU SERVICE DU TERRITOIRE SAINT-PAULOISPoint de départ de la route des Tamarins, le viaduc que nous avons inauguré le 20mai, constitue un des plus importants ouvrages d’art de cette route de 34 kilomètresqui sera livrée, très prochainement, à la circulation. À l’évidence, cet ouvrage consti-tue une véritable prouesse technique. Il est important de saluer le travail accompli etde féliciter tous ceux et celles qui ont contribué, de près ou de loin, à sa réalisation.

Pour les automobilistes, ce viaduc tientune place particulière. Il leur permettrade s’élever de la route « digue » pour s’en-gouffrer, à travers le premier tunnel, surles plaines de Saint-Paul en direction dusud. C'est peu de dire que dans le sensnord-sud, il marquera la fin d'un cauche-mar puisque c’est à ce niveau que lesautomobilistes subissent quotidiennementles premiers embouteillages. On peut rai-sonnablement penser que le centre-villede Saint-Paul devrait être, par la mêmeoccasion, soulagé du passage de bon nom-bre d’automobilistes qui cherchent às’échapper des embouteillages quotidiens.

Au-delà des déplacements qu'elle facili-tera, cette route aura des conséquencessur l'aménagement de notre commune.C'est pourquoi la réflexion que nousmenons actuellement sur notre Plan locald’urbanisme (PLU) intègre évidemmentce nouvel équipement routier qui per-mettra de desservir nombre de nos bas-sins de vie (Plateau Caillou, Éperon…).

Nous accordons une grande importance àla liaison avec les routes départementalescar elle conditionnera la réussite de toutesles infrastructures. Et, je reste persuadéeque toutes les solutions seront trouvéeslors de la mise en service de la route.

Par ailleurs, la route des Tamarins peutdevenir un axe économique majeur au ser-vice du territoire saint-paulois. En désen-clavant les mi-pentes et les Hauts, elle per-mettra aux habitants de La Saline, deBarrage, de Saint-Gilles-les-Hauts d’êtreplus proches de l’action économique et del’emploi. Plus largement cette route serale trait d’union entre l'Ouest et le Sud c’est-à-dire entre les deux zones disposant desplus grandes réserves foncières de La Réu-nion (Cambaie et Pierrefonds). Et réduiraconsidérablement le temps de parcoursentre l’ouest et l’aéroport de Pierrefonds.

Ce nouvel axe routier renouvellera la donneen matière de désenclavement, d'aména-gement du territoire et de développementéconomique. Mais il va de soi qu'il nepourra à lui seul régler l'épineuse question

des déplacements dans notre île. C'est pour-quoi la municipalité de Saint-Paul accueil-lera favorablement les modes de déplace-ment alternatifs à la voiture, qu'ils soientcollectifs avec le tram train ou individuelavec le vélo. Et parce que nous sommessoucieux d'une intégration harmonieuse dutram train au paysage de Saint-Paul, noussouhaitons fortement un tracé bas tout lelong de la Chaussée Royale.

Le viaduc de Saint-Paul ne se trouve pasn'importe où. Il est construit dans la com-mune qui est le berceau du peuplementde notre île. Il côtoie un patrimoine natu-rel exceptionnel comme le Bernica, l’Étangde Saint-Paul, la grotte des premiers Réu-nionnais, des sites qui ont inspiré lespoètes, et d'abord Leconte de Lisle.

C'est certainement à cette partie de l'île,où ils avaient repéré la « baie du meilleurancrage » que se rapportent les descrip-tions des premiers voyageurs qui sont par-venus jusqu'à nous. Ne résistons pas à latentation de citer pêle-mêle quelquestémoignages, qui tous soulignent et admi-rent la nature exubérante et généreused'une île encore déserte. Les uns décri-vent le somptueux manteau de forêts quidescend jusqu'au rivage. Les autres par-lent des « eaux pures et excellentes » quitombent « le long des ravines des mon-tagnes, de bassin en bassin, en forme decascades qui sont si admirables à voir qu'ilsemble que la nature les a ainsi faites pourallécher les hommes qui les voient à ydemeurer. » Tous chantent la beauté etl'incroyable diversité des arbres et des

essences : « Les bois y sont très beaux,dans lesquels il y a lieu de se promener,n'étant point embarrassés d'épines ou debuissons. Il y a de l'ébène et beaucoupd'autres bois de diverses couleurs, dontles uns sont propices à bâtir des maisonset navires, les autres portent des gommesodoriférantes ainsi que le benjoin. » LaRéunion fut même baptisée l'île d'Eden.

Aujourd'hui, ce sont –et à juste titre éga-lement– les prouesses techniques qui sontchantées. Dans la lignée des grandesconquêtes de la technique sur la naturequi ont débuté au XIXe siècle, des obsta-cles naturels réputés infranchissables ontété maîtrisés, des sites inaccessiblesseront bientôt familiers : la route desTamarins multiplie les prouesses et ce via-duc en est un des exemples les plus signi-ficatifs. Mais contrairement aux sièclespassés, la technique, de nos jours, se veutprotectrice et respectueuse. Malgré lescontraintes, des efforts incontestables ontété faits pour insérer au mieux cet ouvragedans l’environnement. Pour limiter sonimpact dans le paysage, le viaduc proposeen effet des courbes qui épousent la mor-phologie de la falaise. Mieux, la techniquese veut aussi réparatrice : l’espace situéentre le viaduc et l’agglomération a étérecomposé pour intégrer des centainesd'arbres, parfois endémiques. Mieuxencore, la route devrait devenir l'un desmoteurs des énergies renouvelables. Uneroute, et donc des voitures, au service dudéveloppement durable : c'est le défi –reconnaissons le – inhabituel que nouspropose cette liaison entre Saint-Paul etle sud de La Réunion.

Le cadre naturel est là : il est exception-nel. La technique est là : elle est remar-quable. C'est la « coexistence » entre cesdeux réalités qui dessinera dorénavant lepaysage de cette partie de La Réunion.

LIVRAISON DE L’OUVRAGE D’ART EXCEPTIONNEL DU VIADUC DE SAINT-PAUL 20/05/09

Page 16: Journal de Saint-Paul

16 VIE COMMUNALE

UNE CENTREDE SECOURSPROVISOIRE TOUTNEUF EN ATTENDANTLA GRANDE ÉCHELLE

Les sapeurs-pompiers de Saint-Paulseront dotés d’une grande échelle. Leplaidoyer d’Huguette Bello en faveurdes soldats du feu dans le cadre deleur indispensable mission de secoursaux habitants, a été entendu.

« Sur une grande commune comme lanôtre, il n’est pas normal que ce ne soitpas encore fait », regrette la députée-maire, intervenant lors de l’inaugura-tion du centre de secours provisoire,situé au centre d’affaires de Savannah.Un centre dont elle a d’ailleurs défendufermement la création, dénonçant des« conditions de vétusté inacceptablesimposées aux soldats du feu » aupara-vant. Ces derniers ont vécu lespires situations. Ils ont occupé pendantde nombreuses années un local désaf-fecté, sur Cambaie, souvent les piedsdans la boue, car le site était régulière-ment inondé. Ils ont travaillé confinés,dans un bâtiment communal désuet dufront de mer. Ces derniers mois, c’estun vieux pavillon de l’ancien hôpital psy-chiatrique de Saint-Paul, un cul-de-sactout aussi inconfortable qui leur servaitde structure d’accueil. « Contrairement

à d’autres élus, Madame Bello nous avraiment soutenus dans cette lutte »,explique l’un des soldats du feu. « Nouslui sommes sincèrement reconnaissantspour son engagement à nos côtés ».

Environ 2700 interventions par an

Le centre compte une cinquantaine desapeurs-pompiers professionnels etvolontaires. Des hommes et femmesqui effectuent chaque année près de2700 interventions, sur le territoirecommunal, et souvent même sur lescommunes voisines. Dans environ30 % des cas, il s’agit d’incendies.Mais plus de la moitié des interven-tions (59 %) concerne des secours àla personne et des opérations diversespour le reste. « Pour mener à bien cesimportantes missions en faveur denotre population, il faut de bonnesconditions de travail, un environne-ment agréable, accueillant et moti-vant », poursuit Mme Bello. Évoquantune vraie caserne avec une vraie couret un vrai hangar pour les véhicules,la députée-maire assure que « Lamunicipalité s’emploiera à accueillirle futur centre de secours qui seraquant à lui définitif dans la future ZACIII Renaissance ».

Pour ce qui est de la grande échelle,« ce sera pour bientôt » annonce Nas-simah Dindar, présidente du Départe-ment. Un outil qui leur permettra d’in-tervenir plus efficacement dans descirconstances délicates.

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 51

LA NOUVELLEPROMOTIONEN ORDREDE MARCHE

Une promotion de cadets desapeurs pompiers, qui ont suividepuis septembre 2005 une for-mation en vue d’obtenir leur breveta été honorée lors de cette céré-monie inaugurale. La promotion :Ludivine GALAOR, fille de pompiervolontaire, Ibrahim SAAD, Paul LECORNEC, Jérémie LAURET, GinoDASSY, Thomas SORET, fils depompier de Saint-Paul, ThomasCHANE KAN, Mathieu SERAPHIN,fils de pompier de Saint-Paul,Cédric CLAIN, Chloé ETHEVE, fillede pompier du Port, Doris ICHIZA,Dimitri PHOCION, Ulrich TOUR-NON, Mathieu DIJOUX, NolwennJUSTINE, fille de pompier de Saint-Denis, Mathieu LARTIN, fils depompier de Bernica, SébastienGROSSET, Robby POTHIN, fils depompier du Port.