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Quelles sont les principales missions du Centre de régulation du trafic ? Ce service de la Métropole Nice Côte d’Azur veille à réguler la circulation et à adapter, en temps réel et H24, le fonctionnement des carrefours, afin d’assurer aux usagers les conditions de circulation les plus fluides. Il opère également une mission de surveillance des voies structurantes et des tunnels. Le trafic au niveau du quartier du port pose-t-il des difficultés particulières ? Comme pour chaque secteur de la ville, nos services s’attachent à Réguler le flux des véhicules passagers embarquant ou débarquant des ferries, une priorité pour le port de Nice qui bénéficie d’un allié précieux, le Centre de régulation du trafic (CRT). Le point avec Thierry Pitout, Directeur général adjoint des routes, de la circulation et des subdivisions de la Métropole Nice Côte d’Azur. THIERRY PITOUT MÉTROPOLE NICE CÔTE D’AZUR QUESTIONS À 3 JOURNAL DU PORT DE NICE ET DE SON QUARTIER I LOU JOURNAL DOU POUORT DE NISSA E DOÙ SIÉU QUARTIER surveiller et gérer de façon optimale la circulation du quartier du port, pour maintenir sa fluidité. Sa particularité réside dans un trafic de desserte riveraine et inter-quartiers, auquel s’ajoute un transit est- ouest interurbain. Ce flux est alimenté par les axes suivants : la Promenade, la voie Mathis ou encore l’autoroute A8 et la proximité de connexion avec son échangeur Nice-Est par la pénétrante du Paillon. Les mouvements d’allers et retours sont prononcés dans ce secteur, avec notamment une heure de pointe étalée sur une plage allant de 16 h à 19 h. La gestion N ° 40 MARS - AVRIL 2016 des flux Corse vers le continent constitue le point culminant dans la gestion de la zone de régulation du port, pour lequel un dispositif spécifique est déployé. Son objectif : assurer la sortie des véhicules des navires et de la zone portuaire, dans les délais les plus courts. Concrètement, qu’est-ce qui est mis en œuvre pour réguler le trafic sur cette zone ? En partenariat avec la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nice (CCI), les services de la Police nationale et ceux de la Police municipale, les services de la Métropole ont développé un dispositif appliqué à cette gestion spécifique des flux circulatoires. Il se base sur des échanges d’informations en temps réel, au sujet des plannings de départs et d’arrivées des bateaux, pour relayer les modifications ou retards. Il repose aussi sur le suivi des approches et des débarquements, avec la mise en œuvre d’itinéraires d’évacuation du port vers l’échangeur A8 Nice-Est. Les usagers sont également guidés via le réseau de panneaux à messages variables, ou encore l’édition de points info-trafic. Enfin, le stationnement illicite sur la zone et sur l’axe Stalingrad est surveillé car il peut engendrer des difficultés. Tout comme les travaux et les emprises survenant sur la zone sont attentivement suivis et font eux aussi l’objet d’échanges. BIEN CHEZ NOUS Station Hyris : une halte incontournable Certification ISO 9001 et 14001 : un nouvel audit réussi ! «L’ accueil et le service que l’on peut donner dans un port est la première image que ren- voie la ville aux plaisanciers. Il est de notre responsabilité de bien les recevoir. » François Ollier parle en connaissance de cause. Directeur d’exploi- tation de la société Hyris*, il gère sur les ports de Cannes et Nice les stations de carburants où les bateaux avitaillent à leur arrivée. « Nos pompistes sont toujours présents sur le quai à l’approche des bateaux. Nous les formons pour aider à la manœuvre et l’amar- rage. Ce savoir-faire rassure nos clients plaisanciers, parfois un peu stressés par l’accostage en station. » À Nice, quai Lunel, la station Hyris approvisionne les unités de 5 à 20 m en moyenne et plus exception- nellement, les bateaux mesurant jusqu’à 45 m. « Nos camions peuvent en effet livrer en bord à bord les plus grands yachts, ce qui leur évite de manœuvrer dans le port. Le plein de carburant se fait aussi plus vite, à raison de 20 000 litres/heure, au lieu de 8 000 litres/h à la sta- tion portuaire. » Autre particularité, les stations Hyris sont des dépôts spéciaux d’avitaillement (DSA). « Outre le gazole, le SP95 et le SP98 TTC, nous pouvons donc distribuer du gazole et du SP98 détaxés aux ayants droits : bateaux liés à une activité commerciale, pêcheurs, pompiers, secours en mer, etc.. Nous sommes ainsi devenus depuis 2004 spécialistes de la distribution maritime des produits détaxés. Et nous avons beaucoup de plaisir à travailler dans le secteur por- tuaire qui donne une autre dimension à notre métier de négociants en produits pétroliers raffinés… » Station Hyris, quai Lunel : ouverture hors-saison de 8h à 13h du lundi au samedi ; et en saison de 8h à 18h, 7 jours/7. ÉCOUTILLES SAISON 2016 : LE PORT RECRUTE ! C omme chaque année, des postes de saisonniers sont à pourvoir sur le port de Nice, dans le cadre des activités ferries, croisière et plaisance. Réservés uniquement aux étudiants majeurs, ces contrats durent au minimum un mois, sur une période comprise entre Pâques et fin septembre. Pour postuler, envoyez par mail votre curriculum vitae accompagné d’une lettre de motivation à l’adresse suivante : [email protected] SNSM : UNE NOUVELLE VEDETTE DE SAUVETAGE À NICE B aptisée Catherine-Ségurane III, elle est assurément promise à un destin aussi valeureux que l’héroïne niçoise. Mais avant de secourir les hommes en mer, cette vedette de sauvetage a reçu samedi 19 mars, quai Entrecasteaux, la bénédiction du père Jean-Marc Schoepff, curé de l'église de Notre-Dame du Port. Une cérémonie avec défilé nautique et gerbes de fleurs, à laquelle assistaient sa marraine, Caroline Ciotti, le Préfet des Alpes-Maritimes, Adolphe Colorat, les Sauveteurs en Mer et un public venu nombreux. Cédric Ghiringhelli, Sauveteur en Mer et patron de Catherine-Ségurane III. U n nouvel audit de surveillance du port de Nice-Villefranche Santé a confirmé au mois de mars ses certifi- cations ISO 9001(management de la qualité) et ISO 14001 (management environnemental). L’AFNOR, l’organisme certificateur, n’a détecté aucun écart de non-conformité, après contrôle des différentes acti- vités portuaires. Le port de Nice-Villefranche Santé poursuit donc avec succès sa démarche d’amélioration continue. Elle vise à garantir des services de qualité adaptés à tous les clients du port ; et d’autre part, à préserver l’environnement portuaire par des actions concrètes comme par exemple le monitoring environnemental. INVITATION DES QUAIS À L’ÉPREUVE DU TEMPS C onstruits pour durer, les quais du port n’en ont pas moins besoin de petites cures de jouvence. En l’occu- rence des campagnes de travaux d’entretien en surface ou sous l’eau. L’une d’elle doit prochainement débuter quai des deux Emmanuels. Les contrôles réguliers effectués par les plongeurs du port ont en effet permis de détecter la présence en pied de quai d’un affouillement. Traduction : une cavité d’un mètre de pro- fondeur qu’il s’agit à présent de combler, pour maintenir le quai en bon état. Ce sera chose faite après curage et coffrage des cavités où du béton sera coulé. Ces travaux sous-marins seront confiés à une entreprise extérieure qui œuvrera durant deux mois environ. La vedette restera ensuite amarrée au port de Nice, prête à prendre la mer 24h/24, 365 jours par an, quelle que soit la météo. Insubmersible, autoredressable, dotée de deux puissants moteurs et d’équipements hi-tech, Catherine-Ségurane III peut récupérer à son bord jusqu’à 28 naufragés et remorquer si besoin des bateaux à bon port. « Chaque année, nous faisons entre 40 et 50 sorties en mer », explique Jean-Louis Ghirin- ghelli, président de la station niçoise de la Société Nationale de Sauvetage en Mer. « Ces missions sont assurées par des bénévoles tous très expérimentés. Alerté par le CrossMed à Toulon, le patron du bateau réunit son équipage qui rejoint en 15 minutes la vedette. Nous inter- venons pour des avaries à bord, des pannes, des évacuations sanitaires, des personnes à la mer… Les deux motopompes de notre vedette permettent aussi de neu- traliser les incendies à bord ou de vider un bateau à raison de 100 m 3 par heure. » La station SNSM de Nice prend ainsi en charge la moitié des sauvetages au-delà de la bande des 300 mètres entre le Cap d’Ail et l’aéroport de Nice. Saison 2016 : deux réunions pour vous informer VOUS ÊTES RIVERAINS DU PORT DE NICE… Venez nous rencontrer lors de la réunion qui présentera l’activité portuaire prévue cet été. Cet échange se déroulera le 18 avril de 17h à 18h30 au terminal 2 sur le quai Infernet. VOUS ÊTES RESTAURATEURS…Une seconde réunion est prévue à votre inten- tion, le 19 avril de 15h à 16h30 au terminal 2. Lors de cette rencontre, vous découvrirez l’offre Corse au départ de Nice, la clientèle potentielle qu’elle générera pour vos commerces, les moyens de la capter et bien d’autres informations utiles.

JOURNAL DU PORT DE NICE ET DE SON QUARTIERI LOU …

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Page 1: JOURNAL DU PORT DE NICE ET DE SON QUARTIERI LOU …

Quelles sont les principalesmissions du Centre derégulation du trafic ?Ce service de la Métropole NiceCôte d’Azur veille à réguler lacirculation et à adapter, entemps réel et H24, lefonctionnement des carrefours,afin d’assurer aux usagers lesconditions de circulation les plusfluides. Il opère également unemission de surveillance des voiesstructurantes et des tunnels.

Le trafic au niveau duquartier du port pose-t-il desdifficultés particulières ?Comme pour chaque secteur dela ville, nos services s’attachent à

Réguler le flux des véhicules passagers embarquant oudébarquant des ferries, une priorité pour le port de Nicequi bénéficie d’un allié précieux, le Centre de régulationdu trafic (CRT). Le point avec Thierry Pitout, Directeur

général adjoint des routes, de la circulation et dessubdivisions de la Métropole Nice Côte d’Azur.

THIERRY PITOUTMÉTROPOLE NICE CÔTE D’AZUR

QUESTIONSÀ

3

JOURNAL DU PORT DE NICE E T DE SON QUARTIER I LOU JOURNAL DOU POUORT DE NISSA E DOÙ SIÉU QUARTIER

surveiller et gérer de façonoptimale la circulation duquartier du port, pour maintenirsa fluidité. Sa particularité résidedans un trafic de desserteriveraine et inter-quartiers,auquel s’ajoute un transit est-ouest interurbain. Ce flux estalimenté par les axes suivants : la Promenade, la voie Mathis ouencore l’autoroute A8 et laproximité de connexion avecson échangeur Nice-Est par lapénétrante du Paillon. Lesmouvements d’allers et retourssont prononcés dans ce secteur,avec notamment une heure depointe étalée sur une plageallant de 16 h à 19 h. La gestion

N° 40 MARS - AVRIL 2016

des flux Corse vers le continentconstitue le point culminantdans la gestion de la zone derégulation du port, pour lequelun dispositif spécifique estdéployé. Son objectif : assurer lasortie des véhicules des navireset de la zone portuaire, dans lesdélais les plus courts.

Concrètement, qu’est-ce quiest mis en œuvre pourréguler le trafic sur cettezone ?En partenariat avec la Chambrede Commerce et d'Industrie deNice (CCI), les services de laPolice nationale et ceux de laPolice municipale, les servicesde la Métropole ont développéun dispositif appliqué à cettegestion spécifique des fluxcirculatoires. Il se base sur deséchanges d’informations entemps réel, au sujet desplannings de départs etd’arrivées des bateaux, pourrelayer les modifications ouretards. Il repose aussi sur lesuivi des approches et desdébarquements, avec la miseen œuvre d’itinérairesd’évacuation du port versl’échangeur A8 Nice-Est. Lesusagers sont également guidésvia le réseau de panneaux àmessages variables, ou encorel’édition de points info-trafic.Enfin, le stationnement illicitesur la zone et sur l’axeStalingrad est surveillé car ilpeut engendrer des difficultés.Tout comme les travaux et lesemprises survenant sur la zonesont attentivement suivis etfont eux aussi l’objetd’échanges. ●

BIEN CHEZ NOUS

Station Hyris : une halte incontournable

Certification ISO 9001 et 14001 : un nouvel audit réussi !

«L’ accueil et le service que l’on peut donnerdans un port est la première image que ren-voie la ville aux plaisanciers. Il est de notre

responsabilité de bien les recevoir. » François Ollierparle en connaissance de cause. Directeur d’exploi-tation de la société Hyris*, il gère sur les ports deCannes et Nice les stations de carburants où lesbateaux avitaillent à leur arrivée. « Nos pompistes sonttoujours présents sur le quai à l’approche des bateaux.Nous les formons pour aider à la manœuvre et l’amar-rage. Ce savoir-faire rassure nos clients plaisanciers,

parfois un peu stressés par l’accostage en station. » À Nice, quai Lunel, la station Hyris approvisionne lesunités de 5 à 20 m en moyenne et plus exception-nellement, les bateaux mesurant jusqu’à 45 m. « Noscamions peuvent en effet livrer en bord à bord les plusgrands yachts, ce qui leur évite de manœuvrer dans leport. Le plein de carburant se fait aussi plus vite, à raisonde 20 000 litres/heure, au lieu de 8 000 litres/h à la sta-tion portuaire. » Autre particularité, les stations Hyris sont des dépôtsspéciaux d’avitaillement (DSA). « Outre le gazole, le SP95et le SP98 TTC, nous pouvons donc distribuer du gazole etdu SP98 détaxés aux ayants droits : bateaux liés à uneactivité commerciale, pêcheurs, pompiers, secours en mer,etc.. Nous sommes ainsi devenus depuis 2004 spécialistesde la distribution maritime des produits détaxés. Et nousavons beaucoup de plaisir à travailler dans le secteur por-tuaire qui donne une autre dimension à notre métier denégociants en produits pétroliers raffinés… » ●Station Hyris, quai Lunel : ouverture hors-saison de 8h à 13hdu lundi au samedi ; et en saison de 8h à 18h, 7 jours/7.

ÉCOUTILLES

SAISON 2016 : LE PORT RECRUTE !

Comme chaque année, des postes de saisonniers sont à pourvoir sur le port de Nice, dans le cadre desactivités ferries, croisière et plaisance. Réservés uniquement aux étudiants majeurs, ces contrats durentau minimum un mois, sur une période comprise entre Pâques et fin septembre. Pour postuler, envoyez

par mail votre curriculum vitae accompagné d’une lettre de motivation à l’adresse suivante :[email protected]

SNSM : UNE NOUVELLE VEDETTE DE SAUVETAGE À NICE

Baptisée Catherine-Ségurane III, elle est assurémentpromise à un destin aussi valeureux que l’héroïneniçoise. Mais avant de secourir les hommes en

mer, cette vedette de sauvetage a reçu samedi 19 mars,quai Entrecasteaux, la bénédiction du père Jean-MarcSchoepff, curé de l'église de Notre-Dame du Port. Unecérémonie avec défilé nautique et gerbes de fleurs, àlaquelle assistaient sa marraine, Caroline Ciotti, le Préfetdes Alpes-Maritimes, Adolphe Colorat, les Sauveteursen Mer et un public venu nombreux.

Cédric Ghiringhelli, Sauveteur en Mer et patron de Catherine-Ségurane III.

Un nouvel audit de surveillance du port de Nice-Villefranche Santé a confirmé au mois de mars ses certifi-cations ISO 9001(management de la qualité) et ISO 14001 (management environnemental). L’AFNOR,l’organisme certificateur, n’a détecté aucun écart de non-conformité, après contrôle des différentes acti-

vités portuaires. Le port de Nice-Villefranche Santé poursuit donc avec succès sa démarche d’améliorationcontinue. Elle vise à garantir des services de qualité adaptés à tous les clients du port ; et d’autre part, à préserverl’environnement portuaire par des actions concrètes comme par exemple le monitoring environnemental. ●

INVITATION

DES QUAIS À L’ÉPREUVE DU TEMPSConstruits pour durer, les quais du port n’en ont pas moins besoin de petites cures de jouvence. En l’occu-

rence des campagnes de travaux d’entretien en surface ou sous l’eau. L’une d’elle doit prochainementdébuter quai des deux Emmanuels. Les contrôles réguliers effectués par les plongeurs du port ont en effet

permis de détecter la présence en pied de quai d’un affouillement. Traduction : une cavité d’un mètre de pro-fondeur qu’il s’agit à présent de combler, pour maintenir le quai en bon état. Ce sera chose faite après curage etcoffrage des cavités où du béton sera coulé. Ces travaux sous-marins seront confiés à une entreprise extérieurequi œuvrera durant deux mois environ. ●

La vedette restera ensuite amarrée au port de Nice,prête à prendre la mer 24h/24, 365 jours par an, quelleque soit la météo. Insubmersible, autoredressable,dotée de deux puissants moteurs et d’équipementshi-tech, Catherine-Ségurane III peut récupérer à sonbord jusqu’à 28 naufragés et remorquer si besoin desbateaux à bon port. « Chaque année, nous faisons entre40 et 50 sorties en mer », explique Jean-Louis Ghirin-ghelli, président de la station niçoise de la SociétéNationale de Sauvetage en Mer. « Ces missions sontassurées par des bénévoles tous très expérimentés. Alertépar le CrossMed à Toulon, le patron du bateau réunit sonéquipage qui rejoint en 15 minutes la vedette. Nous inter-venons pour des avaries à bord, des pannes, desévacuations sanitaires, des personnes à la mer… Les deuxmotopompes de notre vedette permettent aussi de neu-traliser les incendies à bord ou de vider un bateau à raisonde 100 m3 par heure. » La station SNSM de Nice prendainsi en charge la moitié des sauvetages au-delà de labande des 300 mètres entre le Cap d’Ail et l’aéroportde Nice. ●

Saison 2016 : deux réunions pour vous informerVOUS ÊTES RIVERAINS DU PORT DE NICE… Venez nous rencontrer lors dela réunion qui présentera l’activité portuaire prévue cet été. Cet échange se déroulerale 18 avril de 17h à 18h30 au terminal 2 sur le quai Infernet.

VOUS ÊTES RESTAURATEURS…Une seconde réunion est prévue à votre inten-tion, le 19 avril de 15h à 16h30 au terminal 2. Lors de cette rencontre, vousdécouvrirez l’offre Corse au départ de Nice, la clientèle potentielle qu’elle générera pourvos commerces, les moyens de la capter et bien d’autres informations utiles.

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LES COPAINS D’ABORD

Le Port de Nice est la propriété du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, à ce titre autorité portuaire. Il estexploité par la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur qui en est le concessionnaire. La Lettre du Port :CCI Nice Côte d’Azur, 20 bd Carabacel - CS11259 - 06005 Cedex 1 • Directeur de la publication : Bernard Kleynhoff • Rédaction : Christine Mahé• Conception : Azur Communication • Crédit photos : Port de Nice • Contact : [email protected] • ISSN 2259–0803• Imprimeur : Nis Photoffset • Imprimé sur papier recyclé blanchi sans chlore (PEFC)

10-31-1487

TEA TIME AU PORT

Comme une petite enviede sucré… ? Rendez-vous dans le nouveau

salon de thé d’Hervé Martinez.Un écrin pastel, à la fois raffinéet convivial, où déguster lesdesserts gourmands de cemaître-pâtissier formé parGaston Lenôtre et Pierre

Hermé. Des éclairs gourmetsaux macarons aux douzeparfums, Hervé Martinezrevisite avec talent lesclassiques de la pâtisserie. Unamour du bon et du beau qu’iltenait à partager dans un lieuauthentique « où l’on se sentbien ». C’est désormais chose

faite. Petit-déjeuner, brunchdominical, déjeuner, goûter… il n’y a pas d’heure pour se faireplaisir à L’instant thé. Les clients,déjà nombreux, viennentsavourer un gâteau, une crêpe.Ou tout simplement l’une desdix-neuf variétés de thé de laCompagnie coloniale, unchocolat chaud à l’italienne, un café… Le midi, place au saléavec un plat unique pour ledéjeuner. « Nous avons vouluune cuisine simple et de qualité àbase de produits frais de saison,dans la tradition niçoise… »précise Hervé Martinez.Président de l’association PortAvenir et conseiller communal,cet enfant du quartier se réjouitaussi de participer aurenouveau de la rue Cassiniavec sa nouvelle enseigne :« L’instant T arrive à point nommédans un quartier d’avenir, où letramway promet d’amorcer unedynamique très porteuse. » ●

L’INSTANT THÉ24, RUE CASSINI

Quand souffle l’esprit du thé…

Les scolaires à ladécouverte du port…

Il est des lieux où il fait bons’arrêter, le temps d’unedécouverte. Celle de la

soixantaine de thés quireposent sagement dans leursboîtes, sur les étagères de cenouveau comptoir de thés. BaiHao Yin Zhen, Long Jing MingQian, Da Hong Pao… les nomss’égrènent au fil des étiquettescomme autant de mystérieuxsecrets. Heureusement, la

maîtresse des lieux est là, prête àvous guider. Mélissa Pouillycultive la passion du thé depuisdix ans. Décidant de faire de sapassion son métier, elle choisitavec son compagnon d’ouvrirCulot Thé, rue Cassini qu’elleconnaît bien pour y avoir vécuétudiante. Un « quartieraccessible, en pleine évolution »où ils invitent désormais àdécouvrir de grands crus

d’origine. « Thés verts, bleus-verts,blancs, noirs, sombres… il existed’innombrables variétés dont lasaveur dépend du terroir, duclimat, du type de cueillette, desparties de plantes récoltées… Et comme pour le vin, certainesannées sont meilleures qued’autres. » explique-t-elle. Mélissaattend avec impatience lespremières récoltes deprintemps, les plus aromatiques.Les « puerhs » issus de théierssauvages viennent tout justed’arriver. Elle a hâte de goûterces thés sombres qu’on laissevieillir, compressés en galettes.« Ici, on est loin du thé aromatisé.Les bons thés nature se suffisent àeux-mêmes, libérant des arômesfleuris, iodés, fruités, boisés, de cuir,de châtaigne grillée, d’olive… Onn’a jamais fait le tour du thé ! »Certes, mais dans tous les cas, laroute du thé passe dorénavantpar le quartier du port. ●

CULOT THÉ10, RUE CASSINI

Fan du port de Nice !

DE VOUS À NOUS

Ces quatre « instagramers » mettent régulièrement en ligne des photos du port de Nice,un quartier qui les inspire…

4000 abonnés, 90 000 photos publiées sur Nice et sa région… le groupe @Igersnice a fait sa place sur Ins-tagram. Ils sont quatre à l’animer, tous mordus de photographie, chacun dans son style. Maeva Ferreri quiaime saisir l’instant avec son smartphone, tout comme Anne-Julie Martinez aux photos colorées et enso-

leillées. Camille d’Antonio, elle, capture dans son objectif un univers empreint de poésie. Tandis qu’AlexandreQuirino affectionne les photos couleur, converties partiellement en noir et blanc. « Au sein de la communauté@Igersnice, notre but est de faire découvrir les talents de notre région, en postant leurs photos », précise Maeva. Maisles échanges ne se font pas uniquement par écran interposé. « Nous sommes des amis dans la vraie vie » ajoute-t-elle. Trois d’entre eux habitent dans le secteur du port où le groupe se réunit régulièrement. « Nous sommestrès attachés à ce quartier très inspirant avec ses pointus, ses couleurs, la mer qui pénètre dans la ville… Un quartiergénéreux, sympathique, en pleine renaissance…. avec toujours une petite ambiance village. Nous l’avons d’ailleursintégré plusieurs fois à nos sorties photos, auxquelles participent à chaque fois une vingtaine d’Instagramers. » Legroupe avait aussi accepté de transmettre en direct des photos de la fête du port 2015 sur les pages Instagramet Facebook du port. Avant de repartir pour de nouvelles aventures photographiques… ●

Port de Nice Port de Nice

Un salon chic et gourmand

LE SAVIEZ-VOUS ?

UN AUTEUR PLEIN DE VERVE ! En 1803, l’année de sa naissance, ses parents s’installent à Nice dans le quartier du port, au 2 rue Lunel, rue qui porteaujourd’hui son nom. En effet, si François Guisol eut une destinée moins glorieuse que son camarade d’enfanceGiuseppe Garibaldi, il connaîtra malgré tout un certain succès. Non sur les champs de bataille, mais pour ses chan-sons. La Bella Bouquetiera, La Cansoun dei dama, La Paisanetta… ces airs enjoués vont longtemps animer lesbanquets. François Guisol sera aussi auteur et comédien, journaliste et pamphlétaire. En 1854, il crée ainsi l’hebdo-madaire satirique La Mensoneghiera (La Menteuse) où il défend ses idées pro-françaises et anticléricales. Des prisesde position qui lui vaudront d’être emprisonné et exilé, avant de rentrer à Nice au moment du rattachement. ●

Rue François Guisol, qui se cache derrière ce nom ?

ÉCOUTILLES

CHANTIER DU TRAMWAY : LES DÉBLAIS PRENNENT LA MER…Durant onze mois, deux navires fluvio-maritimes

de 90 mètres de long, relayés si besoin par untroisième, vont accoster à tour de rôle au quai

de la Douane. Affrétés par l’entreprise Jean Lefebvrepour le compte d’Eurovia, ces bateaux de la compa-gnie Peak shiping évacueront entre 300 000 à 400 000tonnes de déblais provenant du chantier du tramway. Sous la rue Ségurane, le tunnelier « Catherine » a eneffet entamé sa lente progression pour creuser le tun-nel reliant la station Garibaldi au port. Mêlés à uneboue liquide, les déblais sont discrètement acheminéspar une conduite souterraine jusqu’à la station de trai-tement quai Cassini. Triés, séchés puis stockésmomentanément sur place, ces graviers et sables sontensuite transportés sur les tapis roulants deconvoyeurs jusqu’au quai de la Douane. Là, un tapis

élévateur les déverse à bord d’une des barges qui lestransportera jusqu’à Fos-sur-Mer. « L’objectif est d’évacuer si possible 100 % des déblais parla mer, souligne M. Michel Lallement, directeur du portde Nice. Choisir la voie maritime évite les va-et-vient decamions dans le quartier. Ils se substitueront aux bargesuniquement si la météo marine n’est pas favorable. Ce quirestera exceptionnel, car ces navires ont notamment étéchoisis pour leur capacité à naviguer par mer forte. » Auport, leur chargement se fait entre 7h du matin et 20h.Là encore, tout est fait pour réduire les nuisances. Leséquipements, dont les convoyeurs, sont capotés afind’empêcher la diffusion du bruit et des poussières. Lefond des barges, lui, est recouvert d’un lit de sable,toujours pour limiter l’impact sonore des déblais. ●Plus d’infos : www.nicecotedazur.org

Pour la 7e édition de « L’École au port », environ 1000 élèves de la régionsont venus à la rencontre des professionnels du port de Nice, le 17 marsdernier. Primaires et collégiens ont découvert d’atelier en atelier, l’histoire

du site, les métiers liés à la mer et les bons gestes pour préserver l’environne-ment marin. Un bol d’air un peu décoiffant — le vent était de la partie — maistrès apprécié par les élèves. Ils ont pu tour à tour assister aux démonstrationsdes plongeurs du port et des maîtres-chiens de la gendarmerie. Ou encores’initier aux joies du calfatage traditionnel de pointus, avec les bateliers de la

Mouette. Un vrai coup de cœur pour les enfants qui ne voulaient plus lâcher le cordon d’étoupe et le fer àcalfat ! Intérêt marqué aussi des plus grands pour les techniques d’investigation sous-marine de la gendarme-rie : « Des enquêtes comme dans les feuilletons télé mais sous l’eau ! » Entre autres visites, les élèves ont pu enfinmonter à bord de la pilotine, du bateau des douanes ou embarquer pour une sortie en mer sur un côtier TransCôte d’Azur. Un tour d’horizon de l’univers portuaire toujours aussi instructif et ludique… ●

RENCONTRES

FIN DE L’AVENTURE POUR L’ÉPAVE DU SUNNY DAY

Six mois durant, ce yacht de 25 mètres a dérivéle long du littoral, abandonné à son sort. Le8 février dernier, le Sunny Day a finalement

sombré dans la rade de Villefranche-sur-Mer. Maispas question pour autant de laisser son épave repo-ser sous l’eau ! Les restes des navires souillent lesfonds marins et représentent un danger pour lanavigation. Soucieux de préserver l’environnementet la sécurité maritimes, le Conseil départemental adonc décidé de programmer au plus vite l’enlève-ment de l’épave, avec l’accord de la Préfecture.Découpé en deux puis renfloué au large par la société Trasomar, le Sunny Day a ensuite été transporté surune barge jusqu’au port de Nice. Son voyage s’est achevé quai Infernet où la société Ruvalor a fini de ledémanteler, en vue d’évacuer les matières premières vers des sites de recyclage. ●

Alexandre Quirino

Maeva FerreriAnne-Julie Martinez

Camille d’Antonio

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