JOURNAL ÉDITION VILLE DE VITRY-SUR-SEINE · Sylia trouve une mélodie à l’or - ... chorale de “mystique”, “gâteux ... pour 2010. La recette ? Éviter le saupoudrage

IÉvénement I PAGE 6 I

Soirée festivePour ses vingt ans, labibliothèque municipale offreune programmation propice à la découverte de créationsinédites et audacieuses

IActu I PAGE 15 I

Marché de NoëlComme chaque annéeassociations, artisans et commerçants animeront le marché de Noël

ı JOU RNAL ı ÉD I T I ON ı V I L LE DE V I TRY-SU R -SE I N E

Mensue l mun ic ipa l d ’ in format ions loca les N° 70 – décembre 2010

Sonia Garèche

Passionnémentthéâtre

I portrait I PAGE 18 I

Associations, un réseau

solidaireDossier page 22 >>>

ı DÉCEMBRE 2010 – N° 70 ı vitry le mensuel ı ı page 3 ı

ı l’actu ı

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2010ı le ısommaireı

L’ÉVÉNEMENT > 6,7.Les vingt ans de la bibliothèque municipale.

ZOOM > 9.L’éclairage public.

L’ACTU > 10 À 15.Rencontre des jeunes diplômés • Hold-upsur les HLM • Travaux à l’église Saint-Germain • Le nouveau passage Joliot-Curie• Les lauréats du prix de peintureNovembre à Vitry • Le marché de Noël.

BONS PLANS > 16.Cuisinières à domicile • Repas de Noël des Amateurs d’origine incontrôlée• L’association d’aquariophilie de Vitry.

PORTRAIT > 18.Sonia Garèche.

LE DOSSIER P. 22 À 29.

Associations solidairesLa lutte contre la pauvreté

a ses combattants de terrainqui se mobilisent pour

répondre à l’urgence desbesoins, mais aussi aider lesfamilles à sortir durablementde leur détresse matérielle

et morale.

19

N°70Décembre

IT INÉRAIRE > 19.Histoire des cinémas de Vitry.

MON ŒIL > 20,21.

CHRON IQUES > 30,31.Une nouvelle œuvre dans la ville • Solidarité au service municipal de la Jeunesse • Aie, Aie, Aie 113 • Souvenir des Fêtes du lilas.

AU CONSE IL > 32 À 39.Conseil municipal du 17 novembre.

IND ISPENSABLES > 41.État civil, noces d’or, inscriptionsur les listes électorales.

PETITES ANNONCES > 42.

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La période des fêtes de fin d’année s’ouvre sur une série d’ini-tiatives locales visant à associer celles et ceux qui sont isolés,en difficulté, à leur apporter une aide et un peu de chaleur

humaine. Cette solidarité envers les plus fragiles, personnes âgées,retraités, jeunes en précarité, chômeurs, personnes malades, estindispensable.Dans un contexte très dur pour le plus grand nombre et quin’épargne aucune couche sociale, ces journées de solidarité avec lajeunesse, les repas des retraités, l’après-midi récréatif pour les enfants

handicapés, sont des moments essentielspour la cohésion de notre ville. Pour lesplus jeunes, pendant ces vacances, noscentres de quartier ou de loisirs offrirontdes activités variées auxquelles les parentsseront associés.

Avec nos services publics de proximité, mais aussi l’affection etl’entraide de proches, d’amis, chacune et chacun pourra ainsi passerles fêtes de fin d’année entouré de chaleur humaine et de considération.Notre volonté est de répondre à l’urgence sociale et au besoin detisser du lien entre toutes les générations, quelle que soit la conditionsociale ou l’origine de chacun, pour résister ensemble à la politiquemenée par un gouvernement qui reste sourd aux aspirations despopulations.C’est pourquoi, avec espoir, je souhaite à toutes et à tous de bonnesfêtes de fin d’année.

BONNES FÊTES

DE FIN D’ANNÉE À

TOUTES ET À TOUS.

Restons solidaires

ı É D I T O R I A L D U M A I R E ı

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1• Vernissage de l’exposition Let’s Danceà l’occasion des cinq ans du Mac/Val, le 22 octobre. 2• Inauguration de lanouvelle exposition de l’Explora dôme surla biodiversité urbaine, le 4 novem bre. 3• Lors de la cérémonie commémo rantl’armistice de la Première Guerremondia le, le 11 novembre.

I ALAIN AUDOUBERT IMAIRE DE VITRY-SUR-SEINE I

Les motsprennent vie à labibliothèque.

Une goutte de pluie quitombe, un café dans un

gobelet, ce sont de jolis bruits.”Sylia trouve une mélodie à l’or-dinaire depuis qu’elle participeaux ateliers de David Christoffel.Aux Écoles municipales artis-tiques (EMA), ce poète et musi-cien anime la chorale des par-leurs avec quelques jeunesVitriotes. Ensemble, ils écriventdes polyphonies verbales : LesRésolutions négatives, La Famille,Et ba non… Le 11 décembre,pour les vingt ans de la biblio-thèque municipale, sa baguettede chef d’orchestre guidera unechorale de “mystique”, “gâteux”et “hystérique”. Ce sont des“tempéraments”, ils incarnentune humeur. Ils remplacent lesvoix – soprano, alto… – figu-rant dans les chorales tradition-nelles. Dans la polyphonie par-lée, les mots se percutent dansdes variations de tempos, detons, de timbres vocaux, pourcréer un chant. Leur perfor-mance sera diffusée sur FranceCulture, dans l'émission “Lespassagers de la nuit”, la premièresemaine de janvier du lundi au vendredi à 23 h. Une vraiereconnaissance !“Pour les vingt ans de la biblio-thèque municipale, nous voulonsmontrer toutes les formes d’écritureet de lecture qui existent aujour-d’hui, résume Véronique Sirdey,responsable de la section adulte.Nous avons acheté dix livres élec-troniques dans lesquels nous allonstélécharger des romans récents :Une forme de vie d’Amélie

Nothomb, Apocalypse bébé quivalut le prix Renaudot à VirginieDepentes, Purge, prix Feminaétranger de Sofi Oksanen…”Désormais, les lecteurs pour-ront donc emprunter deseBooks. Deux modèles ont étéretenus. Le Cybook Orizon, leplus fin livre électronique aumonde, permet de feuilleter les pages du bout des doigts, de zoomer, surligner, annoter…Le Reader de Sony, ultraplat et léger, offre un écran sansreflet, à l’aspect papier, mêmeen plein soleil, et des diction-naires intégrés.

Un grand choixpour tousVingt ans, c’est l’heure desbilans. “Comme dans le reste dela France, le nombre d’emprun-teurs a baissé, mais le nombre deprêt reste stable. Notre public est

I Vingt ans I BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE I

Rêver, créer,vivre

ı page 6 ı ı vitry le mensuel ı N° 70 – DÉCEMBRE 2010 ı

ı l’événement ı

Pour ses vingt ans, labibliothèque municipaleNelson-Mandela offre une programmationchaleureuse propice à la découverte de créationsinédites et audacieuses.C’est aussi une occasionunique de connaître tous les services qu’ellepeut rendre au quotidien.

I Exposition I

Les plus beaux livresDes ouvrages de littérature, d’art et d’images,récompensés pour la qualité de leur fabricationet de leur graphisme par le concours des plusbeaux livres français 2009, exposés dans le hallde la bibliothèque, du 6 décembre au 3 janvier :Artistes d’Abomey ; Arts appliqués et culturesartistiques ; Beatriz Milhazes ; C’est pas beaude critiquer ? ; Grande Vitesse ; HF/RG –Harun Farocki/Rodeny Graham ; IsadoraDuncan, une sculpture vivante ; Ma prochebanlieue ; La Mémoire à l’œuvre ; Où et quand ?Lourdes ; Pascal Cribier : itinéraires d’un jardinier ; Peinture et Dessin ; Petit Arbre ;Pierres rejetées ; Popville ; Saisons ; Signes & Figures ; Temps gelé ; Text(e)s, We want Miles, Yves Klein USA. I Soirée festive à la Bib’ le

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plutôt jeune avec 60 % d’adulteset 40 % de moins de quatorzeans”, précise Véronique Sirdey.La bibliothèque possède 147 220 ouvrages, 20 151disques et 4 829 DVD.Millénium demeure un best-seller. Les romans de terroir deFrançoise Bourdon connaissentaussi un franc succès. Dans unautre genre, Michel Houellebecqet Jean Echenoz sont très pri-sés. Les plus jeunes préfèrent laBD. Les garçons raffolent deLanfeust des Étoiles, Lanfeust deTroy et des mangas Naruto, Onepiece ou La Traversée du temps.Les filles préfèrent Lou.“Nelson Mandela a été libéré enfévrier 1990. La bibliothèque,qui a ouvert ses portes en no -vembre, porte son nom, rappelleVéronique Sirdey. Notre spécifi-cité, c’est de posséder le fonds le plus important de romans

d’Afrique du Sud, ceux de KarelSchoeman, Coetzee, NadineGordimer, prix Nobel… Ce sontde grands classiques écrits sousl’apartheid. Nous détenons aussila plus grande collection d’ou-vrages spécialisés dans l’artcontemporain.” Ceux qui n’au-raient jamais eu le goût ou letemps de pousser les portes de labibliothèque pourront être gui-dés, samedi 4 décembre, dansle choix des ressources numé-riques. Grâce aux abonnementsen ligne, il est possible de lireCourrier international, Le Mondediplomatique, Sciences humaines,Le Nouvel Observateur, LaRecherche, Les Échos… La for-midable encyclopédie Universalisest accessible sur les écrans. Surd’autres sites Internet on peutpasser des tests pour se prépareraux concours médicaux ousociaux. Avec toutapprendre.com,

on peut s’initier au multimédia,apprendre des langues et mêmele code de la route.Samedi 11 décembre à partirde 18h, jour de fête, mieux vautréserver par téléphone. Le Bal à la bib’ propose la lecture detextes produits lors des ateliersd’écritures d’Olivier Kériven.En partenariat avec les EMA,danses folkloriques des régionsde France, danses orientale etafricaine, performance électro-acoustique de Karen Fen…Sans oublier les polyphoniesparlées de David Christoffel.En attendant, la chorale des par-leurs répète dans une jolie bon-ne humeur : “On reprend surPikatchu, d’accord ?” �

I VIRGINIE ROUSSEL I


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Sylvie Vassallo,conseillère municipaledéléguée à la promotionde l’écrit, du livre et de la lecture

QuestionsRéponses

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Le livre doit-il jouerun rôle particulier ?Le livre joue un rôlemajeur, car la lecture estl’une des premièresportes pour découvrir lemonde, le comprendre,le transformer. La littérature est aussinécessaire pour vivrelibre que l’air pour respirer. Comme il n’y a rien de naturel à fréquenter les livres, de grandes politiques de lecture publique, exigeantes, créatives,curieuses de tous lesgenres littéraires, attentives aux publics lesplus en difficulté face àla lecture, sont nécessaires.

Comment favoriserl’écrit dans un monded’images ?Dans ce monde dominépar l’image, il est décisifque les bibliothèquess’intéressent aussi à lalecture de l’image, ce quiest le cas à Vitry. Il fautaussi ne pas prendre deretard sur la lecture del’écran, et il est vraimenttrès intéressant que labibliothèque ait proposéde découvrir le livrenumérique de façonsérieuse, mais aussi trèsartistique.

11 décembre. I

les vingt ans debibliothèque sur 20ans.bm-vitry94.fr

L’entretien duparcd’éclairagepublic, confiéà uneentrepriseextérieure,représente400 000€

par an. L’envelop ped’investis -sementannuelleallouée àl’éclairages’élève, quantà elle, à 500 000€.


Les lumièresde la ville

ı z ı o o ı m ıSobriété énergétique, conformité, harmonisation dumobilier urbain…, de nouvelles considérations imposentla remise à plat du plan lumière de la ville.

Du neuf à NoëlPeut mieux faire ! Alorsque les Vitriots se déclaraient l’an passé globalement satisfaits del’éclairage public (94 %des 500 habitants sondés), leur avis sur lesilluminations de Noël estplus réservé, avec seulement deux tiers de satisfaits. Un groupe de travail réunissant lesservices des Relationspubliques et de la Voiries’est penché sur la question, élaborant

une nouvelle stratégiepour 2010. La recette ?Éviter le saupoudrage des moyens sur tout leterritoire et concentrer les décorations dans les espaces les plus fréquentés : RD5 entre la place de la Libération etl’avenue du 11-Novembre-1918, chaussées reliantl’hôtel de ville et la gare,entrées de l’agglomération, marché de Noël, placePaul-Froment, avenue du 8-Mai-1945… Un nouveau décor à découvrirà partir du 6 décembre.

L’éclairage public fait partie inté-grante de notre quotidien, mais

on ne se rend vraiment compte qu’il exis-te que lorsqu’il tombe en panne.” Le para-doxe fait sourire Najib Nocer, technicienchargé de l’éclairage public au sein duservice Travaux-Voirie. Car l’éclairagenocturne des 120 kilomètres de chaus-sées et trottoirs, des sentes, allées, parcset monuments vitriots n’a rien d’un dos-sier fantomatique. La ville dispose eneffet de plus de 6 200 luminaires quipermettent aux Vitriots de vaquer à leursoccupations, une fois la nuit tombée.En 2001, un état des lieux de ce patri-moine a permis de créer un outil de ges-tion sur mesure : une base de donnéesSig (système d’information géogra-phique), véritable cartographie de l’éclai-rage public. Un diagnostic photomé-trique (mesure d’éclairement de toutesles chaussées) réalisé en parallèle avait, lui aussi, contribué à l’élaboration du planlumière vitriot dont les préconisationsont permis, au cours des dernières années,d’améliorer l’éclairage public, piéton enparticulier, et de mettre en valeur bâti-ments et œuvres d’art de la ville.Mais il faut aujourd’hui remettre l’ou-vrage sur le métier et la commune s’yattelle depuis plus d’un an. “Le nouveauschéma directeur poursuit trois objectifs,explique Najib Nocer. Harmoniser latypologie du matériel d’éclairage à l’échellede la ville, s’accorder avec la norme euro-péenne qui prescrit des niveaux d’éclaire-ment pour les différentes catégories de voieset intégrer une dimension environne-mentale dans la gestion de l’éclairage.”Un nouveau diagnostic photométriqueréalisé l’an passé le confirme, la ville estlargement dans les clous pour ce qui estdes normes européennes. Quant à laconsommation d’énergie, elle représente

un enjeu environnemental et écono-mique d’importance, le coût de l’éclai-rage urbain s’élevant à 360 000 eurosen 2009. La transition vers un allumagedu système par onde radio, calé sur unehorloge astronomique, a permis deréduire la consommation électrique de8 %. Depuis 2007 la ville travaille éga-lement sur la modulation de l’éclairagependant les heures creuses (23 h à 5 h),avec une moyenne de 100 à 150 lumi-naires traités par an. Économie réaliséeavec ce nouveau matériel : 30 % d’éner-gie sur cette plage horaire. �

I VÉRONIQUE PETIT I

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ı l’actu ıRéussite

L’annéedernière auMac/Val,cette fois-ci les jeunesdiplômés de Vitry serencontreront à Gare authéâtre lorsd’une soiréeorganisée enleur honneur.

Après le théâtre Jean-Vilar et le Mac/Val, unautre cadre vitriot

s’offre aux jeunes diplômés.Pour ce rendez-vous 2010,c’est Gare au théâtre qui a étéretenu. Comme de coutume,la soirée du 3 décembre se vou-dra festive et propice aux ren-contres entre jeunes et avec lesélus. L’initiative se distingueaussi par un souci d’ouvertureculturelle. En plus du cadre,les récents diplômés profite-ront de la présence de l’or-chestre Tangoleon, de DJ Ervanet d’autres surprises. La nou-veauté de cette édition résidedans l’invitation lancée auxjeunes diplômés par les Écoles

municipales artistiques à par-tager une expérience artistiqueau musée d’art contemporaindu Val-de-Marne. Le tempsd’un week-end (27 et 28 no -vembre), ils se seront essayés àla danse contact d’improvisa-tion avec la chorégrapheEdwine Fournier de la com-pagnie Tangible. “Le stage s’estachevé le dimanche par une per-formance qui s’est ouverte surdes temps de danse avec le publicprésent au musée”, détailleStéphanie Rodriguez, conseil -lère à la vie scolaire et étudianteau SMJ. “Nous souhaitons nousengager vers des rencontres plusparticipatives avec des atelierspour que les jeunes s’approprient

leur soirée”, ajoute SophieGerma, adjointe au maire encharge de la Jeunesse.Depuis une quinzaine d’an-nées cette rencontre met àl’honneur les diplômés de l’an-née écoulée. Il s’agit pour laville de féliciter ses jeunes habi-tants pour leur réussite scolai-re et d’encourager leur vie pro-fessionnelle future. Tous lessuccès sont salués quels quesoient le niveau atteint et lafilière empruntée. �

I STÉPHANE LAFORGE I

I Rencontre I JEUNES DIPLÔMÉS I

Sur un pas de danseLa traditionnelle soirée des jeunes diplômésconvie cette année les Vitriots à Gare authéâtre, le 3 décembre. Pour cette édition 2010,récompense rime avec danse.

I THÉÂTRE JEAN-VILAR I

ConcertL’intégrale des Suitespour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach par Jean-Guihen Queyras,ancien soliste de l’ensembleIntercontemporain. Cetteœuvre, que peu de violoncellistes osent aborder, l’accompagnedepuis ses débuts.Vendredi 3 décembre, 21 h.


Tous des gagnantsCorps à corps fascinantet brut entre deuxhommes. Sous la couchecoriace de nihilismepropre à chacun des deux protagonistes,bouillonnent un immensechagrin et une énormerévolte. Samedi 11 décembre, 21 h ; dimanche 12, 16 h.


MarionnettesC’est l’histoire palpitanted’Archibald LéopoldRuthmore, un lord anglaisà qui l’on a vendu sur le port une énorme dentet qui décide de partir àla recherche de celui quil’a perdue… La mer et lesgrands espaces sont surscène comme par magie.Mieux que des acteurs de chair, les marionnettesnous font vivre une aventure palpitante etémouvante.Spectacle adapté du livrealbum, Les DerniersGéants, de FrançoisPlace, paru chezCasterman en 1992.Vendredi 17 décembre,19 h.

¬ Réservation : 01 55 53 10 60

reportage vidéo de la soirée sur www.mairie-vitry94.fr

réservation et paiement sur www.theatrejeanvilar.com

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Baisse de laconstructionde nouveauxlogementssociaux,nouvelleponction surles ménages,les acteursdu logementsocial neveulent pasde cettenouvelle taxe.


La mesure avait soulevéun tollé au sein du mou-vement HLM et valu à

Benoist Apparu, secrétaire d’État au Logement, une huée,lors du récent congrès del’Union sociale pour l’habitat.Une colère qui semble avoirété entendue. Dans le cadredu projet de loi de financepour 2011, l’Assemblée natio-nale et le Sénat sont tous deuxrevenus sur le texte du gou-vernement. Un texte qui pré-voyait la mise en place d’unetaxe annuelle de 2,5 % sur lesloyers du parc HLM et devaitrapporter 340 millions d’eurospar an à l’État. Un hold-updénoncé depuis plusieurs mois

par les acteurs du logementsocial.Mais si les sénateurs ont choisi l’option du retrait pur etsimple de cette mesure, il n’enest pas de même des députés.Lors de l’examen du projet,ces derniers ont opté pour unprélèvement en fonction du“potentiel financier” des orga-nismes HLM. Un assouplis-sement qui reviendrait à taxerles trois quarts des organismes.L’amendement prouve l’em-barras de la majorité parle-mentaire quant à ce nouveauprélèvement, mais ne satisfaittoujours pas les élus de Vitryqui ont voté à ce sujet un vœulors du dernier conseil muni-

cipal (voir page 34). “Quellesque soient les modalités de ponc-tion de cette nouvelle taxe sur leslocataires HLM, elle viendraaffaiblir la construction de nou-veaux logements sociaux, noteJean-Pierre Moineau, prési-dent de l’Office public de l’ha-bitat de Vitry et adjoint aumaire. L’équilibre budgétairedes organismes sera de toutefaçon affecté et, au bout ducompte, ce sont les ménages, par-ticulièrement ceux aux ressourcesmodestes, qui paieront la note.”Autrement dit, c’est lemoment d’enfoncer le clou etde signer la pétition sur le sitewww.opvitry.org/holdup �I CAMILLE FORESTIER I

I Danger I HLM I

Nouvelle taxe sur les loyersLe parlement est revenu sur le mode deprélèvement de la future taxe sur les loyers HLM.Les professionnels de l’habitat social appellent à continuer la mobilisation contre ce “hold-up”.

I PATINAGE I

Coupe nationale de VitryLa patinoire municipaleaccueillera vendredi 3,samedi 4 et dimanche 5 décembre la 22e éditionde la Coupe nationale de première division de patinage de Vitry. Les meilleurs patineurs de France, garçons etfilles, dont des patineursinternationaux, s’affronteront lors de cettecompétition qualificativepour les Masters. Notremédaillée d’argent desChampionnats de France2009 participera à lacompétition. Elle a pour cela annulé sa participation à une compétition allemande.Du spectacle de hautniveau en perspective !

I PARENTS D’ÉLÈVESÉLUS I

Réunionà l’hôtel de villeLa municipalité convie à une seconde rencontreles représentants deparents d’élèves auxconseils d’administrationdes établissements d’enseignement secondairede la ville. Ce nouveaurendez-vous permettrad’échanger sur le Guidemunicipal des parents defuturs collégiens et derecueillir les observationsdes participants dansl’éventualité d’une réédition de l’ouvrage.Initié dans un souci dedialogue réciproque, ce rendez-vous se veut un temps d’expressionpour ces délégués, et de découverte des propositions de la ville.Samedi 11 décembre,10h à 12h, hôtel de ville,salle des commissions n°2.


ı l’actu ıTravaux

Onze mois de travauxpour cettedame de sept siècles.

Un gigantesque corsetde métal enlace, depuisfin novembre, l’église

Saint-Germain. Classé auxMonuments historiques deFrance et propriété de la villedepuis 1906, l’édifice religieuxest en rénovation pour onze mois. Il faut dire que lebâtiment, érigé au XIVe sièclepour l’essentiel, soit à la mêmeépoque que la cathédraleNotre-Dame de Paris, a l’âgede ses artères : à l’image de sesvitraux, dont la résille deplomb se détricote peu à peu,certaines parties ont tout sim-plement été rongées par letemps. Ajoutez à cela des réno-

vations hasardeuses, et vouscomprendrez l’état actuel :dans les années cinquante lafaçade fut, par exemple, recou-verte d’un drap de ciment –c’était la mode – afin de pré-server des infiltrations d’eau.Mauvaise idée, d’un point devue esthétique bien sûr, maissurtout architectural. “Prison -nières de cette chape, les pierresn’ont alors plus évacué lamoindre goutte d’eau”, décrypteOdile de Grandsaignes, archi-tecte à la ville. Résultat : unpourrissement et des blocs quis’effritent jusqu’à “fragiliserl’angle sud-ouest à partir desannées deux mille”, celui joux-

tant la sacristie. À l'issue desonze mois de travaux, la façadeoccidentale et son retour méri-dional seront donc remis surpied. Quant à l’immense por-tail en chêne massif, léché parles eaux pluviales depuis desdécennies, il était égalementen souffrance. Comme lesvitraux, il sera démonté, rénové,puis retrouvera sa place. Autotal, l’opération va coûter undemi-million d’euros, finan-cée par la ville avec le concoursde l’État à travers la Directionrégional des affaires culturelles(Drac). �

I ANTHONY LEROI I

I Patrimoine I RÉNOVATION I

L’église soigne sa façadeAprès le clocher en 2003, c’est au tour de lafaçade occidentale et de la sacristie de l’égliseSaint-Germain d’être rénovées. Les travaux,financés à 60 % par la ville, ont débuté fin novembre et dureront une année.

I RN7-MOULIN-VERT I

EnquêtespubliquesUne enquête publiquepréalable à la déclarationd’utilité publique valantmise en compatibilité duplan local d’urbanisme etune enquête parcellaire,relatives à la Zac RN7-Moulin-Vert-Plateau, setiendront en mairie, auservice Foncier, jusqu’au20 décembre. Le dossierpourra être consulté surplace pendant toute ladurée des enquêtes.Un commissaire- enquêteur sera présent lesamedi 11 décembre de9 h à 12 h et le lundi 20de 14 h à 17 h.

I RD7 I

TramwayLes travaux concernant la création du tramway 7entre Villejuif et Athis-Mons se poursuivent avecla construction de postesde redressement électrique et les travauxde réseaux sous le tunneld’Orly. Les premiers chantiers de voirie vontdébuter avec l’élargisse-ment de l’ouvrage d’artsous l’A106 à Rungis. Un Point info dédié auprojet à côté de la stationVillejuif-Louis-Aragonouvrira fin décembre.¬ Plus d’infos08 20 20 94 91

I SIDA I

Journée mondialeLa ville participe à laJournée mondiale de luttecontre le sida. Mercredi1er décembre, informationsdans les quartiers avecdistribution de préservatifs.Dépistages anonymes et gratuits au centre municipal de santé où setient une exposition dephotographies de VirginieBontemps, L’Amour à travers les âges.

Morceau dechoix desopérationsréaliséescette annéesur ledomainepublic, le passage Joliot-Curie abénéficié de2,6 millionsd’euros poursa rénovation.


I Passage I JOLIOT-CURIE I

Sortir le parc de ses limitesPlacettes de granit, fresques… la rénovation du passage Joliot-Curie métamorphose l’îlot de dix hectares situé entre l’avenue de l’Abbé-Roger-Derry et la rue Camille-Groult.

I EXPOSITION I

Les transports du futurVous apprendrez tout surles transports à développerpour améliorer vos déplacements. Des filmssur écrans numériques etune table interactive vouspermettent de visualiserles transports de demain.Dans un reportage, desVitriots expriment leursattentes et donnent leuravis. Enfin, huit panneauxexpliquent en détail lesprojets de métro en rocade.Transports en commun :le temps des décisionscapitales, Maison des projets, 128, av. P.-Vaillant-Couturier, jusqu’à mi-janvier.¬ Information01 46 82 81 01

I SECOURS POPULAIRE I

Spectaclede solidaritéL’Association artistiquemusicale présente unspectacle de solidarité auprofit du Secours populaire.Plus de cent chanteurs etmusiciens, des danseuses,de la GRS, les chorales leTourdion, la Découverte,Mélodia, le groupe de jazzprogressif Totem, leGuitar consort, l’ensemblede flûtes à bec. La recettepermettra d’offrir à desfamilles vitriotes en grandeprécarité un spectacle de cirque, des places de cinéma et de manège,des bons d’achats et un spectacle de marionnettes.Tarifs : 12 € adultes, 6 € moins de 12 ans, chômeurs, étudiants etfamilles nombreuses.Billetterie : lundi, jeudi etvendredi de 9 h à 11 h aulocal du Secours populaire,20, av. Y.-Gagarine et le 5 decembre à partir de 15 h au théâtre.

Avant, c’était juste unparking. Aujourd’hui, le

parvis est un espace partagé partout le monde et on n’attendplus debout.” Michèle guettel’arrivée de ses petits-enfantsdevant l’école Joliot-Curie. Elleest gardienne dans la citéCamille-Groult, et le passageJoliot-Curie, pour se rendre àl’école ou au centre-ville, estun itinéraire “obligé”. Son avissur les travaux de la liaisonpiétonne ? “C’est agréable,avec l’ouverture sur le parc etles fresques, ça change desgraffitis !” À quelques pas,Christelle promène son chien.Verdict globalement positifaussi d’un passage “plus joli,

qu’on n’hésite plus à prendre”,mais dont la verdure se fait unpeu attendre.C’est vrai que pour apprécierl’ensemble à sa juste valeur ilfaudra patienter encorequelques mois. Le temps queles arbres et les buissonsd’arbustes plantés dans lesnoues et fossés de récupéra-tion des eaux pluviales pren-nent de l’ampleur. Car la tra-me végétale est un élément clefdu projet. “Le principe d’amé-nagement s’inspire de l’idée ducampus : un grand parc avecdes équipements à l’intérieur,explique Emma nuel Achon,chargé de mission au sein de ladirection de la Voirie. Nous

avons donc cherché à sortir leparc Joliot-Curie de ses limitespour créer ce type d’unité àl’échelle de l’îlot.” Le pari estréussi. La nouvelle clôture debéton matricé crème ouvredésormais de belles perspec-tives sur le parc, et l’enrobémiel du cheminement piéton,les plantations en devenir quioccupent un tiers de l’espace,les placettes de granit quimarquent l’entrée des équipe-ments publics (groupe scolaire,installations sportives, entréesdu parc…) ont transformé lepassage “obligé” en agréablepromenade. �

I VÉRONIQUE PETIT I

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¬ Dimanche 5 décembre, 16 h,théâtre Jean-Vilar, 1 place J.-Vilar


ı l’actu ıculture

FlorenceReymond prixinternationalde peinturede la ville deVitry 2010.

C’est pour rendre hom-mage à Jean Collet,ancien premier adjoint

au maire de Vitry à l’originedu prix Novembre à Vitryen 1969, récemment décédé,que la Galerie municipaleporte désormais son nom. Destrois cents œuvres présentéescette année, le jury, composéd’artis tes reconnus, en a présé-lectionné cinquante et une.Et parmi elles, les créations de Florence Reymond etd’Olivier Soulerin qui ont reçule prix de peinture de Vitry etviendront enrichir la collec-tion municipale. En plus d’unprix de 5 500 euros et d’uncatalogue édité par la ville, uneexposition à la Galerie seraconsacrée aux deux lauréats en

2011. “C’est une récompensetrès encourageante, se réjouitFlorence Reymond, d’autantqu’il existe peu de prix pour l’artpictural en France.” Son œuvrefigurative dépeint des universcontradictoires : la mort et l’in-nocence de l’enfance. OlivierSoulerin, lui, se dit “heureux de(s')inscrire dans l’histoire de ceprix”. Cet artiste aime à fairenaître “une abstraction qui adu sens”, et sa toile, balayée,laisse entrevoir “le geste du pin-ceau en vue de l’élaborationd’un langage plastique”. Outreles deux lauréats, la ville atenu à souligner l’œuvre deLaurent Rabier en l’invitant àpoursuivre son travail à la rési-dence d’artistes de Chamalot,en Haute-Corrèze. “Le prix

Novembre ne récompense passeulement une œuvre, mais touteune démarche artistique”, éclaireCatherine Viollet, conseillèreculturelle aux arts plastiquesde la ville. Ce prix n’est passans illustrer la volonté poli-tique de la municipalité et deJean Collet : mettre l’art à laportée de tous. �I SHAKTI STAAL I

¬ Exposition Novembre à Vitryjusqu’au 19 décembreEntrée libreVisite gratuite et commentéede l’exposition, tous les samedis à 16 hGalerie municipale Jean-Collet59, avenue Guy-Môquet01 43 91 15 33

I Galerie municipale Jean-Collet I NOVEMBRE À VITRY I

Tableau d’honneur Le 20 novembre le prix international de peinturede la ville, récompensant la démarche picturaled’artistes de moins de quarante ans, a étédécerné à Florence Reymond et Olivier Soulerin.

I STUDIO-THÉÂTRE I

Beur2K-OLe collectif de jeunesVitriots Beur2K-O a étéinvité par le Studio-théâtrea participé à un atelier de création mené par lemetteur en scène Jean-Paul Delore, assisté d’unphotographe, Sean Hart,et d’un musicien improvisateur, AlexandreMeyer. Les éclats dethéâtre libre et personnelde ce groupe d’une dizaine de jeunes ont étémis en jeu et en musique.Ils seront présentés levendredi 10 décembre à 20 h 30 et le samedi 11à 15 h et 20 h 30.Gratuit, réservation indispensable au 01 46 81 75 50.¬ Studio-théâtre, 18, avenue de l’Insurrection

I MUSIQUE I

Clip de RohffPlus de deux cents jeunesse sont retrouvés sur laplace du Marché,dimanche 14 novembre,pour le tournage du clipd’une star du rap, Rohff.Toute la journée il a multiplié les scènes, parties de foot à Balzac,poursuite de faux policiersdans les rues de la ville,scènes de play-back surune estrade entourée defans... Comme il le confiaitau journal le Parisien : “il y a longtemps que jen’avais pas tourné ici etj’en avais très envie, maisj’attendais la bonne chanson. Dans Rien àprouver, je raconte d’où je viens, je cite plusieursfois Vitry et je dédicacece titre aux jeunes de ma ville”. Un titre que l’onretrouvera dans son prochain album, LaCuenta, dans les bacs à partir du 13 décembre.

www.mairie-vitry94.fr/culture/galerie

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I Tombola I MARCHÉ DE NOËL I

Mon beaumarché

I HANDICAP I

Fête de NoëlLes enfants handicapés etleur famille sont invités par la municipalité à fêterNoël au théâtre Jean-Vilar.Un après-midi magique,organisé par le secteurmunicipal Handicap, avec la participation desenfants des centres deloisirs. Au programme, un spectacle de marionnettes, LesDerniers Géants, deFrançois Place, suivi d’un goûter en présencedu Père Noël.

I RETRAITÉS I

Repas de fêtePour que cette période de fête soit moins solitairepour les retraités, ils sontinvités à un après-midiconvivial le 11 décembreen présence d’élus dans dix salles municipales et à l’Ehpad. Au programme,un menu de fête préparépar le Sidoresto suivi d’unmoment musical invitant à la danse. Pour les personnes en incapacitéde se déplacer des colisseront livrés à domicile. ¬ Contact01 46 82 83 74

I CONSEIL GÉNÉRAL I

ColloqueLe conseil général organise un colloqueeuropéen sur les pratiqueset innovations socialescontre les exclusions enEurope. Il vise à apporterun éclairage singulier sur les principaux enjeux inhérents aux réformes età l’évaluation des systèmes de protectionsociale, au regard desévolutions internationaleset européennes.Les 2 et 3 décembre,Maison départementaledes syndicats à Créteil.

En bref

Le jour et la nuitDécidément nous vivonsle temps d’événementsconsidérablementmédiatiques. Véritablecoup de théâtre martelédepuis six mois :François Fillon remplaceFrançois Fillon. Ouf !Quel remaniement !Mais il y a aussi letemps des mouvementssociaux qui se prolongentcourageusement, vailleque vaille et coûte quecoûte, celui où des millions de personnesse battent au grand jour,en pleine lumière.Contrairement àSarkozy qui, en pleinenuit, décide de signer la loi sur la retraite. Deux ans de liberté prisà chacun de nous.De manipulations enremaniement où lesmêmes remplacent lesmêmes, rien n’arrête la casse et les ravagesde nos acquis sociaux.Déjà s’annonce uneattaque sans exemplede notre système desécurité sociale.Face à cet écran defumée personne n’estdupe, et heureusement.Sous des formes nouvelles des mouve-ments sociaux se poursuivent et affirmentque ce gouvernementn’en a pas fini avec ladétermination descitoyens à poser lesbonnes questions :celles relatives à l’emploi,aux salaires, à la santé,à la défense de la mission des servicespublics. Car on le saitmaintenant : la différence entre NicolasSarkozy, son excellentPremier ministre et nosbesoins, c’est le jour et la nuit.

I LA RÉDACTION I

H u m e u r

Comme chaque annéeassociations, artisanset commerçants ani-

meront le marché de Noël.Idée cadeaux d’ici oud’ailleurs, dégustations endirect de nos provinces, unmoment propice à la flânerieau milieu des petits chalets de bois et au son de l’orguede barbarie. À côté du tradi-tionnel petit tour en poneypour les enfants, offert par le

poney-club de Vitry, desmagiciens, des échassiers…chacun pourra admirer lemagnifique travail du sculp-teur sur bois et celui, ledimanche, du sculpteur surglace. Pour décrocher le groslot, n’oubliez pas la tradition-nelle tombola d’hiver, du 11 décembre au 2 janvier,organisée avec le concours desassociations de commerçants,du comité des fêtes et de la

ville, avec des prix de rêve :un scooter, un téléviseur, undîner spectacle pour deux per-sonnes. �I SUZANNE THIRY I

¬ Vendredi 10 de 17 h à 19 h,samedi 11 et dimanche 12 de10 h à 18 h sur le mail del’église Saint-Germain

Flânerie etdécouvertes

du 10 au 12 décembresur le marché

de Noël.

ı DÉCEMBRE 2010 – N° A0 ı vitry le mensuel ı ı page 15 ı

le marché de Noël envidéo sur mairie-vitry94.fr/video


I Cuisinières à domicile

I Pas si incontrôlés que çaASSOCIATION

INSOLITE

AQUARIOPHILIE I Passionnément poisson

À la table de Mafalda etLibertad, qu’Adriana et Adrianadressent chez vous ouponctuellement chez elles,vous dégusterez de délicieuxplats d’une cuisine familiale etmétissée, pleine de générosité.

C’est un concept original qu’Adriana et Adriana, deux Vitriotesd’origine argentine, proposent sur Vitry et ailleurs. Sous le sta-tut de “cuisinières à domicile” elles peuvent venir chez vous préparer un repas. “Nous proposons des menus adaptés àvotre budget et à vos goûts, nous nous chargeons des courseset de la confection du repas”, expliquent-elles. Ponctuellementet sur réservation, elles peuvent vous accueillir chez elles (dedix à vingt personnes maximum) dans une maison avec terrasseaccueillante, à la façon “table familiale”. Avec leur amour desbons produits, toujours frais, leur curiosité des cuisines dumonde et leur goût des rencontres et du partage, Adriana etAdriana proposent une cuisine généreuse et métissée, dansune ambiance conviviale et chaleureuse. Et c’est dans le mêmeesprit qu’elles développeront bientôt des ateliers cuisine.

Mardi 14 décembre, repas deNoël, dès 19 h 30, salleLucien-Français. L’associationAOinC vous accueille aussichaque mois pour unedégustation repas.

L’association AOinC, Amateurs (gourmets) d’origine incon-trôlée, vous convie à son repas de Noël, mardi 14 décembre.Fidèle à son esprit aventureux au cœur de la vigne, elle vousproposera de découvrir trois champagnes de récoltant et desvins qui ne sont par forcément de grands crus renommés,mais qui ont su retenir toute l’attention de ses membres par leurgoût, leur finesse, leur qualité, leur exception. Autour de cesdégustations vinicoles, un repas de fête avec, comme invitéd’honneur, le foie gras artisanal, suivi de volailles truffées et dedesserts. Un moment de convivialité à partager, que voussoyez spécialistes, amateurs, curieux ou juste friands d’émo-tions gustatives. Ne manquez pas également de les rejoindrepour leurs rendez-vous mensuels qui sauront éveiller vos sens.

¬ Sur place : formule entrée-plat ou plat-dessert à 14€,formule entrée-plat-dessert à 17€ (hors vin et café).À domicile : tarif en fonction du nombre de convives et du menu souhaité.Sur réservation auprèsd’Adriana au 06 24 13 39 13ou à [email protected]

L’association d’aquariophilie de Vitry propose à sesadhérents : vente de poissons,de matériel et de nourriture à prix d’achat, réalisationd’aquarium sur mesure.

Dans une tiède ambiance, rythmée par le son des pompes àoxygène, l’association d’aquariophilie de Vitry vous accueille troisfois par semaine. Si l’on y rencontre de très jolis petits poissons,une large place est réservée à des hôtes remarquables : piran-has (végétariens), poissons-dragons, tortue carnassière deFloride… De quoi rencontrer le compagnon idéal ! Bien sûr,l’association ne vous laissera pas acquérir l’un de ces spécimenssans vous guider pour son bien-être, le vôtre et celui de votrefamille. Bientôt à découvrir : un vivarium où de nouveaux loca-taires rampants ou à pattes seront accueillis.L’association propose également l’entretien à domicile, pour quel’âge ou le handicap ne soit pas un frein à bénéficier de la présence de ces nobles compagnons.

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¬ Salle Lucien-Français (angle avenue Hernest-Havetet rue de ChoisyRéunion mensuelle 8 €adhérents (12 € observateurs)Prix unique repas de Noël 20 €Adhésion à l’association 50 €annuelsContacts et inscriptions :Raymond Dusio 01 46 82 82 84Roland Cariou 06 82 44 74 36

¬ Passage Joliot-CurieOuvert les lundi, mercredi etvendredi de 18 h 30 à 20 hAdhésion annuelle 20 €[email protected] Grenier : 06 67 07 02 39

Sonia GarèchePassionnément théâtre

Elle a le rire au coin desyeux, le sourire au borddes lèvres. “Le théâtre,

pour moi, c’est avant tout cela :un grand éclat de rire partagé,l’invention d’un bon moment etla complicité d’un groupe d’amis”,confesse-t-elle avec malice.Sonia est née et vit à Vitry. Sadécouverte du théâtre au ser-vice municipal de la Jeunesseest un enchantement.“Depuis deux ans j’ai intégréBeur2K-O, un collectif d’unequinzaine de jeunes qui, endehors de Vitry, ont pour pointcommun l’amour des planches.”Dire qu’ils débordent d’éner-gie, d’idées et de projetsaccomplis est un pur euphé-

misme. Remarqués grâce à untravail réalisé sur la violencefaite aux femmes, ils ont par-ticipé en 2009 aux Rencontresdes jeunes diplômés autourd’un théâtre-forum : Com mentse présenter à un employeur ?“Nous sommes intervenus dansun foyer de personnes âgées surle thème de l’amour, raconteSonia. La rencontre a été filméeet le film projeté à l’occasion dela Saint-Valentin et de laJournée mondiale de luttecontre le sida. Nous sommesaussi allés dans un foyer dejeunes garçons à Paris, à la rési-dence des étudiants Henri-Laborit, aux Écoles munici-pales artistiques. Nous avonsanimé des ateliers organisés parle SMJ et joué au collègeDanielle-Casanova des saynètesoù il était question de la vio-lence à l’école et des rapports

filles-garçons. Les élèves ontimmédiatement réagi…”Sonia devient prolixe, expliquequ’elle a monté un atelier-théâtre entre midi et deux aucollège où elle exerce les fonc-tions d’assistante d’éducation.Des projets, elle en a autantque d’aventures théâtrales àraconter. Elle aimerait deve-nir éducatrice spécialisée... etouvrir un orphelinat.Plus près de nous, en 2011,avec Beur2K-O, elle a la fermeintention de participer au fes-tival “Regards jeunes sur lacité” avec un court-métragede fiction. En attendant, lecollectif commence les répé-titions. Le Studio-théâtre l’ainvité à inventer une nouvellematière théâtrale qui sera pré-sentée aux Vitriots les 10 et 11 décem bre prochains… �I JOËLLE CUVILLIEZ I

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PARTAGE

ıPortrait ı

Membre del’énergiquecollectif Beur2K-O quiproduira unaperçu de son éclectiquetalent auStudio-théâtre,en décembre,elle raconte le bonheur de jouer.

Sonia Garèchea découvert le théâtre au SMJ où elleparticipe audéveloppementde projetshumanitaires.

�Le théâtre, c’est l’invention d’un bon moment.



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�1Vitry, qui a connu sept cinémas différents,comptait quatre grandes salles dans les annéestrente, aujourd’hui disparues ou reconverties.

Vitry fait son cinéma

1• Le Kursaal et son affiche en premier plan lors des inondations de 1924 (communiquée à J. Bourget par J.-J. Meusy).2• Le Palace, le 11 mars 1968, lors d’une séance offerte aux retraités par la municipalité (Archives municipales). 3• LeCentral, années soixante (communiquée à J. Bourget par la Société d’histoire de Vitry). 4• La façade du Rex aujourd’hui(J. Bourget). 5• La façade du Casino, années soixante-dix (communiquée à J. Bourget par la Société d’histoire de Vitry).

Le cinéma à Vitry commence dès le débutdu XXe siècle par des “séances de ciné-matographie” organisées dans des débits

de boissons. Très rapidement des établisse-ments cinématographiques sont construitspour répondre à la demande du public.L’histoire des cinémas à Vitry a fait l’objetd’une recherche menée par Jacques Bourget,Vitriot passionné de cinéma et membre de laSociété d’histoire*. En 1922 la revue Le ToutCinéma évoque un établissement situé au 11, place de l’Église, mais qui n’a pas laisséd’autres traces. Vers 1912, c’est le Kursaal quiest construit rue d’Ivry. Ce cinéma de quatrecents places, ouvert en janvier 1913 et proba-blement fermé vers 1926, a pour voisin etconcurrent le Casino situé au 2, rue d’Ivry.Construit par l’architecteMemery, il ouvre ses portesen 1913 et peut accueillir jus-qu’à huit cents spectateurs.“Le Casino offrait des séancesparticulières aux élèves de l’école Mon tesquieu, raconteJacques Bourget. Je me sou-viens que des classes avaientpu voir La Belle au bois dor-mant. Il accueillait également la cérémonie deremise des prix de l’école.” L’établissement, quiprésentait une façade monumentale aujour-d’hui disparue, a accueilli plusieurs généra-tions de Vitriots jusqu’à sa fermeture vers1973. Il abrite maintenant des bureaux. Parmiles plus belles salles accueillies à Vitry figure lePalace, qui obtient son permis de construire en 1922, au 58, avenue du Chemin-de-Fer(actuelle avenue Paul-Vaillant-Couturier), etoffre mille deux cent cinquante places. “Il com-portait hall d’entrée, fosse d’orchestre, bar fumoir,scène, coulisses et balcon sur deux niveaux avecloges, souligne Jacques Bourget. À ses débuts, lePalace était aussi un théâtre et un music-hall.

D’après ma grand-mère qui y était ouvreuse,Fernandel y a donné une représentation dans lesannées quarante.” La salle ferme en 1973, elleest transformée en magasin. Le plus grandcinéma de Vitry est construit en 1931 au 3, rueSaint-Aubin (actuelle avenue Maximilien-Robespierre). Le Central comptait mille cinqcents places et une scène de sept mètres surquatorze. “En août 1944, lors de la Libération,une barricade est érigée devant le cinéma, évoqueJacques Bourget. Il est ensuite sinistré en avril1945, puis réparé.” Il ferme vers 1969 et devientla salle de spectacle Robespierre où le Studio-théâtre de Jacques Lassalle présente ses pre-mières créations. Il est finalement démoli lorsde l’élargissement de la nationale 305. Le Rex,situé au 13, rue Camille-Groult, ouvre ses

portes en 1935. Réquisi tion -né par la kommandantur enseptem bre 1940, il reprendson activité en 1941. Cettesalle de sept cents places est la seule à avoir gardé une acti-vité culturelle : elle accueilleaujourd’hui des studios d’en-registrement. La fréquenta-tion des cinémas connaît un

déclin vers 1965, et l’année 1973 sonne le glasdes dernières salles indépendantes. Le conseilmunicipal prend alors la décision de construireun complexe de trois salles tout près du lieu oùse trouvait le Central. C’est la naissance des 3 Cinés Robespierre, en 1982, qui connais-sent un succès immédiat : 150 000 entréesdès la première année. �I MARJORIE ANDRÈS I

Remerciements à Jacques Bourget (www.beaucitron.fr) pour son aimable collaboration* Histoire des cinémas de Vitry, Jacques Bourget,Société d’histoire de Vitry, disponible à la librairiePlein ciel, 9, avenue de l’Abbé-Roger-Derry

Le plus grandcinéma de Vitry,1 500 places,est construit en 1931.

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fSoirée anniversairedes sans-papiersdevant l’hôtel des impôts, le 19 octobre.

Exposition pourl’anniversaire des cinq ans du Mac/Val,

le 22 octobre.

Exposition sur les transports à la Maison des projets.

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fLe spectacle

de flamenco Pasosdel Alma pendant

la Quinzaineculturelle

espagnole authéâtre Jean-Vilar,

le 23 octobre.

Clubd’aquariophilie de Vitry.

Exposition de l’Union des artsplastiques de Vitry à la Maison de la vie associativele 13 novembre.

ExpositionHerbarius 2059à la bibliothèquemunicipale Nelson-Mandela, le 9 novembre.

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dossiersurtitreLutte contre la pauvreté

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ı leıdossier ıı leıdossier ı

I La lutte contre la pauvreté a ses

combattants de terrain. La Croix-

Rouge, le Secours populaire, le

Secours catholique, les Restos du

cœur et l’Abej Diaconie se mobilisent

pour répondre à l’urgence, mais

aussi aider les familles à sortir de

leur détresse matérielle et morale. I

Un mardi du mois de juin dans lequartier des Ardoines, la rue Léon-Geffroy est calme. À peine un petit

attroupement à l’arrêt du 182, des per-sonnes avec des sacs remplis de courses.Les vacances d’été approchent, le soleilbrille et une longue file d’attente s’étire àl’ombre d’un d’entrepôt. Il est 9 h 30, unecentaine de personnes patientent devantles Restos du cœur. C’est le dernier jour del’intercampagne, moins médiatisée que sagrande sœur de l’hiver, mais tout aussiindispensable. À l’intérieur, c’est le brou-haha, les mères, les enfants, les retraitéspassent de table en table, des conserves auxfruits frais, des yaourts aux boissons,emportant des couches et des petits pots,de la viande surgelée ou des œufs. Les béné-voles les accompagnent, non pas tant pourles guider que pour prendre des nouvelleset échanger quelques mots. Il y a du mon-de et peu de temps pour s’attarder avecchacun.Fatiha élève seule ses trois enfants, touche755 euros par mois entre le RSA et les allo-cations familiales, paie 100 euros de loyer,déduction faite de l’APL. “Je suis obligéede venir, il me faut du lait. Si je pouvais mepasser des Restos, je le ferais.”Autres lieux, autres jours, même affluence :au Secours populaire français, au Secourscatholique, les permanences ne désem-plissent pas ; à l’Abej Diaconie, le foyer

Que font les associations

d’entraide ?

Qui aident-elles ?

Jusqu’où peuvent-elles agir ?

Que font les pouvoirs publics ?

daires

I DOSSIER RÉALISÉ PAR

NATHALIE COURTOIS I

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L’AbejDiaconiedispose dedeux centresd’hébergementd’urgence etd’un restaurantsocial.

�ı page 24 ı ı vitry le mensuel ı N° 70 – DÉCEMBRE 2010 ı

dossiersurtitre ı leıdossier ıLutte contre la pauvreté

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Roger

Je viens auxRestos ducœur parce quej’en ai besoin, sinon je neviendrais pas. À cinquante-cinq ans je me suis retrouvéau chômage ; aujourd’hui,j’en ai soixante-deux et je touche une retraite de712 euros par mois.Heureusement, ma niècem’héberge, sinon j’irais defoyer en foyer. Je lui donnede l’argent pour le loyer, jepaie le téléphone, et il fautbien que je mange. Audébut, j’avais honte de venirdemander, mais je ne pouvaispas faire autrement. Je dis “chapeau !” aux bénévoles. Ils ne sont pasobligés de faire tout ça.C’est réconfortant de les avoir, au moins on peutparler.

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DorettaQuattrain

Je suis béné-vole à la Croix-Rouge pour me rendre utileau-delà du cercle familial.Les distributions alimen-taires et vestimentaires ontlieu le samedi matin, et jepeux y participer une à deuxfois par mois tout en travaillant à temps complet.Certaines situations sonttrès difficiles, et je me disque si on ne leur apportaitpas cette aide, les famillesseraient encore plus dans la détresse. Quand elles lepeuvent, certaines nousapportent des gâteaux. Ellesnous remercient en partageantle peu qu’elles ont. Je nesais pas si on garde ceréflexe du partage quand ona tout ce qu’il faut. Je prendsdes leçons de courage etj’en ressors enrichie.

d’hébergement d’urgence est complet tousles soirs ; la Croix-Rouge mène toujours sesmaraudes auprès des SDF et distribue, elleaussi, colis alimentaires et vestimentaires.Les cinq associations d’entraide de Vitry semobilisent et agissent aux côtés des ser-vices municipaux et départementaux pourparer à l’urgence et aider les familles à sor-tir durablement des situations de détresse.Le soutien aux plus démunis revêt desformes différentes et souvent complé-mentaires : hébergement, aide alimen taire,aide vestimentaire, aide financière au règle-ment des loyers, des factures de gaz, d’élec-tricité, au départ en vacances des enfants,propositions de sorties culturelles et récréa-tives…

“Heureusement que leréseau associatif existe”Le secours matériel se double presque tou-jours d’un accompagnement social. “Nousvérifions avant tout que les personnes béné-ficient de tous les droits auxquels elles peu-vent prétendre, précise Laurence Dexavary,présidente du Secours catholique de Vitry.Si nécessaire, nous les incitons à voir l’assis-tante sociale.” “Certaines personnes ne saventpas qu’elles peuvent bénéficier d’aides et nousles dirigeons vers les services sociaux de laville ou du département”, ajoute MichèleKoné, présidente du comité local duSecours populaire français.Après plusieurs années d’activité à Vitry, cesassociations sont tout simplement deve-nues indispensables. Les chiffres parlent

d’eux-mêmes : 1 500 personnes prises encharge tous les jours à l’Abej Diaconie, 1 000 familles – soit 3 000 personnes – aux Restos du cœur, 150 familles à laCroix-Rouge, 300 au Secours catholique,400 au Secours populaire. Il y a aussi ce quiest difficilement quantifiable : la gêne dedemander, la honte de faire les brocantespour s’habiller, l’ennui des week-ends sanssorties, la solitude qui, de plus en plus,devient le facteur aggravant qui fait bas-culer dans la pauvreté.Gérard a soixante-deux ans et une longue

Les Restos du cœurdistribuent des repas huit mois sur douze àprès de millefamilles.

mon avis

mon avis

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carrière d’ingénieur derrière lui. Après avoircréé une société, il fait faillite, se retrouvesans emploi, sans indemnité. Il n’a tou-jours pas retrouvé de travail, survit avecle RSA à 407 euros par mois, vit seul, paieson loyer grâce au soutien de ses amis et desa famille. La retraite ? Il n’a pas tous sestrimestres et ne toucherait que 300 euross’il la prenait tout de suite. Il attend 65 ans – “67 ans demain ? deux ans de plusà 407 euros ?” – pour espérer toucher 1 100 euros. “Je déjeune tous les jours àl’Abej Diaconie, au moins, je n’ai pas decourses à faire pour ce repas. Après avoirvécu une belle vie, un salaire de cadre, desvoyages, c’est difficile de demander de l’aide.C’est un conflit permanent. Mais soit on sesupprime, soit on continue.” Gérard conti-nue, active ses réseaux pour trouver unemission à l’étranger, manifeste contre laréforme des retraites et dénonce tant qu’ilpeut ce “scandale”. “Les pouvoirs publicsabandonnent les plus de cinquante ans auchômage. Heureusement que le réseau asso-ciatif existe”, souffle-t-il, avant de s’éclipseraussi discrètement qu’il est arrivé.Cette combativité est aussi celle d’Henda,en congé maladie pour dépression après

avoir subi un harcèlement à son travail, etqui vient pour la deuxième fois au Secourscatholique. “Ici, ils sont vraiment très gen-tils et essaient d’aider les gens, dit-elle à ceuxqui hésitent à demander. Mais si vous avezla possibilité de travailler, il faut travailler.”Année après année, la situation empire.Là encore, les chiffres font froid dans ledos : + 8 % d’inscriptions aux Restos ducœur par rapport à l’hiver 2008-2009,deux fois plus de familles à la Croix-Rougecette année, hausse importante des visitesau Secours populaire pour les premiersmois de 2010… Une enquête de l’Insee,de septembre 2010, révèle que 13 % de lapopulation française vit en dessous du seuilde pauvreté, avec moins de 950 euros parmois. La proportion de la population laplus modeste a augmenté de 2 % depuis2007. La part de la population la plusriche aussi.

Pas assez de bénévolesL’explosion des besoins sociaux commen-ce à mettre en péril le travail associatif.Certes, à Vitry les associations sont plutôtbien loties et peuvent consacrer quasimenttous leurs moyens financiers à leurs actions :toutes reçoivent une subvention de la villeet sont hébergées dans des locaux muni-cipaux. Certes, faute de pouvoir aider toutle monde, les associations se sont imposédes critères – courrier des services sociauxou plafond de revenus. Mais l’augmenta-tion continuelle des besoins les inquiète.Faute de bénévoles en nombre suffisantles Restos du cœur ne peuvent menerd’autres d’activités. “Nous avons une soixan-taine de bénévoles à Vitry, explique MoniqueGuénot, présidente départementale desRestos. Il nous en faudrait quatre-vingtpour mieux accueillir les familles et pro poserl’accompagnement social que nous arrivonsà mettre en place dans d’autres communes.”“Début avril, nous avons renoncé à une per-manence vestimentaire par manque de béné-voles”, explique aussi Joël Peytremann, pré-sident de la délégation de Vitry de laCroix-Rouge.En mai dernier, le Secours populaireI>

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L’action des servicespublics

I L’explosion des besoins sociaux inquiète. I

• CommuneAction sociale : quotientfamilial, accueils petiteenfance, centre de santé,fournitures scolaires auxélèves de primaire…Aide sociale et accom-pagnement (15 000 passages en 2009) :demandes destinées à laMaison départementaledes personnes handica-pées et demandes d’aide médicale de l’État,aide au paiement del’électricité, aux séjourspédagogiques, aide alimentaire d’urgence.Conseils en cas de surendettement et demenace d’expulsion, desaisie, de coupure d’eauou d’énergie.• Département Action sociale : accueilspetite enfance, rembour-sement à 50 % de lacarte Imagine R, aide à la demi-pension dansles collèges…Aide sociale et accompa-gnement (120 personnespar jour) : instruction des demandes de RSA,constitution de dossiersrelatifs à la loi Dalo (logement opposable),chèques mobilité pourles chômeurs, fonds desolidarité habitat, aidesfinancières d’urgence.• ÉtatL’État ne distribue pasdirectement d’aides. Onpeut cependant évoquerles allocations familialessoumises à conditionsde ressources et la couverture maladie (CMUet AME).

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La Croix-Rougepropose desvêtements et des colisalimentairespour dessommessymboliques.

ı leıdossier ıLutte contre la pauvreté

d’Angers a été contraint de fermer sesportes face à une augmentation sans pré-cédent du nombre de ses bénéficiaires. Enjuin, les dirigeants des principales asso-ciations – dont la Croix-Rouge et leSecours catholique – ont interpellé lePremier ministre : “Ne réduisez pas la detteau détriment de la solidarité”, résumaient-ils en titre de leur lettre ouverte. “Il nousparaît que les politiques sociales doivent s’ef-forcer de maintenir vigoureusement les prin-cipes de solidarité qui caractérisent l’essentielde notre système de protection sociale…”Jérôme Huet, responsable de l’Espacedépartemental des solidarités, est catégo-rique : “si nous n’avions pas les associations,ce serait une catastrophe. Nous n’avons pas,aujourd’hui, le dispositif d’État pour assurerle minimum. Nous sommes certes dans unpays relativement protecteur, mais le systèmed’assistance n’est pas à la hauteur des diffi-cultés rencontrées. Le développement de l’ac-tivité des associations est lié à cette carence”.

Accompagner et réinsérerCe n’est pas un hasard si Roger, Gérard,Henda, Thomas, Farida ont rencontré uneassociation sur la recommandation d’untravailleur social. Ils sont venus chercher dequoi manger, un endroit pour dormir et selaver, une aide immédiate pour compléterou attendre l’allocation légale.L’Abej Diaconie gère deux centres d’hé-bergement d’urgence, un restaurant social,l’accès aux douches, au vestiaire ; ses tra-

vailleurs sociaux mènent une importanteaction d’accompagnement et de réinser-tion. “La précarité augmente, la pauvretéaussi. En bout de course, les gens arriventchez nous. D’une certaine manière, une asso-ciation comme la nôtre rend un service public,affirme Gilbert Claudel, président del’Abej. Or, si sur le terrain nous sommes sou-tenus par la préfecture et la DDASS, la sub-vention de l’État n’augmente pas, voire dimi-nue.” “On nous demande toujours plus avecmoins de moyens, confirme Jean-PhilippeRoussel, le directeur adjoint de l’Abej. Leratio entre l’investissement financier et lesrésultats attendus est ambigu.”Monique Guénot, des Restos du cœur, seveut pragmatique : “il y a trente ans, jedisais : je paie des impôts pour que l’Étatassume justement ces missions. Je le pensetoujours, mais je pense aussi qu’il faut fairequelque chose en attendant. On ne peut paslaisser les gens crever de faim. Cet État-làn’est pas prêt à prendre notre place”.Les associations veulent servir “d’aiguillon”,selon le mot de Michèle Koné, du Secourspopulaire. “Nos alertes sont significatives,car elles émanent d’un réseau très vaste”, pré-cise Joël Peytremann, de la Croix-Rouge.“Le Secours catholique défend tous les ansune problématique qui s’est dégagée l’annéeprécédente, ajoute Laurence Dexavary. Cetteannée, nous mettons l’accent sur les femmesisolées. Nous disons aux élus que nous rece-vons, pourquoi nous les recevons, ce quevivent ces femmes. Nous informons, nousinterpellons, nous dénonçons quand il faut�

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Je suis en invalidité temporaire pour dépressionnerveuse. Mon mari n’a pasde travail et nous vivons, nosdeux enfants et nous, avec550 euros par mois.Heureusement, mon frère et ma mère nous aidentbeaucoup. L’assistantesociale de l’hôpital m’aadressée au Secours catholique. J’ai toujours travaillé et ça me gêne devenir demander, mais je suisvenue parce qu’il faut quemes enfants mangent.Aujourd’hui, je pense repartiravec de la farine, du sucre,de l’huile, du fromage, desoranges. Ici, les gens m’ontaidée la première fois pourmanger et, surtout, ils m’ontécoutée.

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ThomasEbsworthy

Je me suisretrouvé à la ruedu jour au lendemain suite à une rupture conjugale. J’aiété hébergé par un ami, j’aidormi dans ma voiture. Uneassistante sociale m’a finalement orienté vers l’AbejDiaconie pour que je puisseprendre une douche. J’aipassé six mois dans lecentre d’hébergement, jusqu’à ce que ma demandede logement aboutisse.Depuis, je viens commebénévole tous les matinspour préparer les petitsdéjeuners. Je suis mêmemembre du conseil d’administration. J’ai étéenseignant durant toute macarrière et je pensais queles SDF étaient bien pris encharge. Je le croyais sansdoute pour me donner bonne conscience. J’étaistrès loin de la réalité.

mon avis

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La municipalité apporte elleaussi un soutien aux plusdémunis. Que pensez-vous du travail conduit par les associations ?

Non seulement nous sommes surle même champ d’intervention,mais nous menons un travail com-plémentaire que je qualifierais detravail d’équipe. On sait bien queles personnes les plus en diffi culténe viennent pas forcément voirl’institution, du moins dans un pre-mier temps. Le travail des asso-ciations est exceptionnel, connuet reconnu. Les bénévoles fontpreuve d’un grand professionna-lisme, et leur action est, hélas,devenue indispensable, en raisonnotamment de la casse des ser-vices publics de proximité.

Selon vous, l’action despouvoirs publics ne répond passuffisamment aux besoins ?

Je constate une carence des ser-vices de l’État. Comment venir enaide aux personnes vivant en des-sous du seuil de pauvreté en donnant moins de moyens auxhôpitaux, en diminuant les rem - boursements de Sécurité sociale,en fermant des classes ? Nousinterpellons régulièrement l’Étatsur ses responsabilités : en aidantl’Abej Diaconie à obtenir desmoyens financiers pour son futurcentre d’hébergement, en alertantsur la faiblesse des crédits trans-férés au conseil général pour gérerle RSA.

Vous réunissez régulièrementles associations d’entraide,mais peut-on vraiment parlerde travail d’équipe ?

Ces réunions aident chacun àmieux se connaître et à aborderdes enjeux communs comme celuide la distribution de l’aide alimen-taire. De plus, nous soutenonsfinancièrement ces associationset, quotidiennement, nos servicessociaux sont en relation avec elles.Mais nous ne voulons pas nousingérer dans leur travail. Chacunea ses spécificités et ses objectifs.Nous souhaitons les accompa-gner, les soutenir, mais en aucuncas coordonner leurs actions.

Vous avez créé, l’an dernier,une aide au paiement des factures d’électricité.Allez-vous toujours en fairedavantage en matière d’aidesociale ?

Oui, dans la limite de nos moyensfinanciers bien sûr. Nous pensonsnotamment à la situation drama-tique de certains retraités qui enarrivent à faire les fins de marchéspour se nourrir, qui n’ont plus lesmoyens de se divertir et de rompreleur solitude. Nous réfléchissonsaussi au contenu des colis alimen-taires pour qu’ils correspondenttoujours mieux aux besoins. Nousajustons notre action en perma-nence.

InterviewPolitique

I Nous ne voulons laisseraucun administré en souffrance. I

dénoncer. Je pense toutefois que nos actions etcelles des services publics sont complémen-taires. Nous sommes des bénévoles, nous avonsle temps de discuter au-delà de la sollicitationinitiale. Nous entendons une parole diffé-rente que nous pouvons d’ailleurs transmettreaux travailleurs sociaux. De plus, le temps del’administration et le temps de l’associationne sont pas les mêmes. Nous sommes plusréactifs, mais toujours en lien avec ce qui sefait ailleurs.” Jérôme Huet, de l’Espacedépartemental des solidarités, salue ce “voletcaritatif et militant des associations. Ellesdélivrent une parole moins institutionnelletout aussi utile aux familles. Elles dévelop-pent des liens sociaux que nous ne pouvons pasassurer”.Les bénévoles n’oublient pas que la pre-mière forme d’entraide tient en quelquesmots : l’accueil, l’écoute, le réconfort…Doretta Quattrin est à la Croix-Rougedepuis cinq ans : “nous rencontrons des per-sonnes en grande détresse morale. Elles ont audébut beaucoup de pudeur et de retenue, puisla confiance s’installe et elles se mettent à par-ler. Le manque matériel isole aussi des autreset nous voyons de plus en plus de personnessans soutien familial ou amical. Notre actionva au-delà d’une aide vestimentaire et ali-mentaire. Parfois, je me dis que ce que nousfaisons est une goutte d’eau, mais l’océan n’estcomposé que de gouttes d’eau…” �

L’écoute et la disponibilitécaractérisentl’action desbénévoles (ici au Secourscatholique).

Un travailassociatifprécieux

Fabienne Le Corre,adjointe au maire chargée des Affaires sociales et de la solidarité


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Lutte contre la pauvreté

Matthieu Hely,sociologue,maître deconférences à l’UniversitéParis-XNanterre.

Les pieds dans le platLes associations d’entraide ont le sentiment qu’on leur demanded’intervenir toujours plus en faveurdes plus démunis. Partagez-vousce constat ?Les associations ont investi depuis longtemps leschamps de la santé, de l’action sociale, de l’insertion,des services à la personne, du sport, de la culture…qui sont les principaux secteurs de ce que l’on aappelé “l’État social”. Pendant les Trente Glorieusesles associations du champ médico-social, notamment,se sont construites comme un prolongement du secteur public.Depuis une trentaine d’années on assiste très clairement à un transfert de ces missions au secteurassociatif, à tel point qu’on peut se demander si, dansdix ans, l’éducation ne sera pas prise en charge parles associations.

Le développement des activitésassociatives pallie-t-il lescarences des pouvoirs publics ?Oui, et ce développement est sans doute une réponse provisoire… qui dure depuis la “crise de l’État providence” au début des années quatre-vingt.La frontière entre le secteur public et le secteur

marchand a tendance à s’éroder. Le secteur public se “privatise” – obligationde rendre des comptes, changements destatut du personnel – quand le secteurprivé se “publicise”. Les entreprises s’approprient des missions d’intérêtgénéral à travers des partenariats avec lepublic ou le bénévolat de compétence,en mettant une partie de leur personnel àdisposition d’une association. Les associationsaccompagnent et contribuent à ce processus.

Certaines en rejettent la responsabilité au désengagementde l’État concernant l’aide sociale.Qu’en pensez-vous ?Le monde associatif n’est pas uniquement victime decette déconstruction de l’État social. Quand desassociations acceptent de sous-traiter des politiquespubliques, elles contribuent à cette évolution, qu’ellesle veuillent ou non. Je pense que la réalité est pluscomplexe que les plaintes contre le désengagementde l’État ne le laissent paraître. En se positionnant surces champs sociaux, en devenant, pour certaines, de véritables entreprises, les associations participentaussi à leur propre instrumentalisation.

I Une exposition ILa Croix-Rouge de Vitrycélébre ses cent ans d’existence en valorisant ses activités ainsi que cellesdes autres associations d’entraide. Il en ressort uneexposition, réalisée par lesservices municipaux, quiprésente les actions descinq associations, de la villeet du département.Du 2 au 18 décembre et du3 au 15 janvier, à la Maisonde la vie associative, 36, rue Audigeois. Horairesau 01 79 61 60 70.

Le samedi 11 décembre, ce sera la fête,rien que la fête… de 11 h à 18 h, aupalais des sports Maurice-Thorez. À

deux semaines de Noël, le chèque-solida-rité du conseil général et cette journée defestivités seront sans aucun doute les bien-venus pour des milliers de Vitriots.Près de 8 000 familles – 7 618 très exac-tement en 2009, 7 820 en 2008 – rece-vront un chèque de 30, 40 ou 60 eurosselon la composition familiale. Auparavantdistribuée sous forme de colis alimentaire,cette aide départementale s’adresse auxfoyers non imposables (avant déductionsfiscales). Dans l’ensemble du Val-de-

Marne, 68 000 familles sont concernées.Moment de fête, cette journée sera aussi unmoment d’échanges. Les services munici-paux et départementaux seront présentspour rencontrer et informer les usagers,ainsi que les associations d’entraide, reven-dicatives, culturelles et sportives.Le Secours catholique prévoit de vendrequelques objets pour financer ses acti vités :bougies, peluches, pochettes-surprises…Les bénévoles seront présents le même jourau marché de Noël où ils organiseront un jeu pour les enfants. Le Secours popu-laire organise, lui, une tombola de Noël, etsera également présent sur le marché de

La Fête des solidaritésLa 24e édition de la Fête des solidarités du conseil général se tiendra le samedi 11 décembre. Cette journée s’accompagned’une aide financière pour huit mille famillesde Vitry.

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Noël. Faute de bénévoles en nombre suf-fisant, les Restos du cœur et la Croix-Rougene pourront tenir un stand – la Croix-Rouge organisera toutefois un poste desecours. De son côté, l’Abej Diaconie pré-sentera ses activités et des travailleurssociaux répondront à toutes les questions.Deux mini-débats sur le thème des droitssociaux sont prévus vers 12 h 30 et 14 h 30.Le reste de la journée, place à la fête ! LaPMI proposera activités manuelles etmaquillage aux enfants, des caricaturistes“croqueront” votre portrait, le prix duconcours de dessin des centres de loisirs primaires sera remis à 15 h 30 et, de 16 hà 18 h, le Cirque baroque émerveillerapetits et grands avec ses acrobates, ses équi-libristes et ses jongleurs.“Depuis que les chèques-solidarité ne sont

plus remis sur place, cette journée est deve-nue plus conviviale, explique Judith Billard,du conseil général. Des familles s’installentpour la journée, des femmes échangent desrecettes pendant que les enfants jouent, etchacun peut découvrir les spécialités culinairesdes autres cultures. C’est un vrai momentde fête.” �

Seront présents : Espace départemental dessolidarités, PMI, service municipal Accès audroit et solidarité, service Jeunesse, centremunicipal de santé, bibliothèque, ludothèques,centres de loisirs, centres de quartier Balzac etPortes-du-Midi. Les associations : Secourscatholique, Secours populaire, Abej Diaconie,Aleph, Arc-en-ciel, Apeis, France Alzheimer,Ensemble pour l’avenir, Femmes solidaires,Fnaca, Amicale des Bretons, Espoirs, Solidaritébébés, CNL, Mrap, Unafam, Kanou, Ententesportive de Vitry. Les syndicats CGT et CFDT.


ı leıdossier ı

Solidaritérimera avecfestivités le 11 décembreau palais dessports.

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S 13 % de la population française vit en dessous duseuil de pauvreté, avec moins de 950€ par mois.Parmi ces familles, la moitié vit avec moins de 773€

par mois. La pauvreté touche 30 % des famillesmonoparentales. La proportion de la population la plus modeste a augmenté de 2 % depuis 2007. À Vitry, le taux de chômage déclaré à l’Insee estde 15 %, 20,7 % des foyers sont des famillesmonoparentales et 47,3 % des foyers ne sont pasimposables.

Appel au bénévolat !Toutes les associationsont besoin de nouveauxbénévoles pour maintenir ou développerleurs activités.• Abej Diaconie : accèsaux droits, projets deréinsertion, domiciliation,restaurant social,douches, vestiaires,centres d’hébergementd’urgence…01 46 80 35 90• Croix-Rouge : aides alimentaire et vestimentaire deux foispar mois, maraudesauprès des sans-domicile, premierssecours et formationsau secourisme…01 46 80 17 72 (lundi de 19 h 30 à 21 h)• Restos du cœur : distribution de repaspendant l’hiver(décembre à mars) et en mai, juin, septembre,octobre…01 46 82 25 50• Secours catholique :accompagnement dansles démarches, aides alimentaire et financière,déjeuner confessionnelhebdomadaire, aide aux devoirs et alphabétisation…01 46 82 80 00 (mardi de 11 h à 17 h,demander la salleLucien-Français).• Secours populairefrançais : accompagne-ment dans lesdémarches, aides alimentaire, vestimentaireet financière, sorties culturelles et récréatives,aide au départ envacances…01 46 80 17 72 (lundi, jeudi, vendredimatin).

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I 1 % CULTUREL I

Nouvelle œuvreUne petite dernière, la dix-neuvième de la RD5,s’est adossée au pignond’une nouvelle résidenceprivée, les Terrasses desarts, boulevard deStalingrad. Elle s’appelleOrbite. Cette œuvre a étéconçue par NormanDilworth, un artiste renomméqui explore la géométrie etles modules mathéma-tiques pour créer un univers ludique et poé-tique. “J’ai commencé pardiviser un cercle à partirdu point central, explique-t-il, en angles de 10 à80°. En joignant lespoints de division desangles, j’ai déterminé lesdiamètres de nouveauxcercles posés sur la circonférence du grandcercle initial. Quatre deces cercles sont en orbiteet en étroite relation avecla structure rectangulairedu bâtiment.”En incitant les promoteursprivés et les bailleurs àconsacrer une part ducoût total de leurs travauxà une œuvre artistique,Vitry figure parmi les plusgrands musées à cielouvert.I SUZANNE THIRY I

I Jeunes I ET SOLIDAIRES I

En passant par un “notre monde”

Une télévision diffuse enboucle deux reportagesdevant un parterre de

jeunes. “L’été dernier on arepeint une classe d’école àKaolack au Sénégal. C’était mapremière mission humanitaireavec l’association Indepen’danse,c’était très gratifiant…” témoi -gne Bintou, vingt-trois ans.Sur un panneau, des peinturesaux couleurs vives et chaudesillustrent la vie à Haïti, bienloin d’un paysage de désola-tion. “C’était avant ce que voussavez…” regrette Marie-Ange

Aurilin de l’association Dantan.Alors, une fois vendues, ces toilescontribueront à la reconstruc-tion d’une école à Jacmel.Rabah Lachouri, président del’association Ensemble pourl’avenir, rappelle une volontéqui lui tient à cœur. “Nous,citoyens français d’origine maghré -bine, voulons vivre en paix avecles autres, alors on offre des repasaux habitants du quartier.”Un message de paix qui ne futpas toujours entendu dans lemonde. “Durant la guerre auVietnam les Américains ont

déversé de l’agent orange (dio -xine). Ce produit hautementtoxique provoque encore deshandicaps chez les générationsd’aujourd’hui…” témoigneDang Dinh Cung de l’asso-ciation Vietnam, les enfants dela dioxine.Enjeu, Dkestion, Zahoud’Art,Notshpeace, Resf, le Mrap…“c’est une dizaine d’associationsvitriotes qui ont répondu à l’invitation du festival Un notre monde, précise SoniaGuénine, adjointe au maireaux Solidarités et aux relationsinternationales. C’est une initia-tive du conseil général du Val-de-Marne soutenue par la ville”. Unesoirée qui s’est clôturée par ladégustation d’un couscous royal,le spectacle du conteur AdamaDada’s et les danses orientalesde la compagnie Tilleli. �I CORINNE MARC I

Ce soir du 19 novembre, le service municipal de laJeunesse (SMJ) a accueilli le public de la 9e édition du festival Un notre monde,dédié aux actions de solidaritéinternationale. Ambiance !

ıChroniques ı

liste des œuvres d’artdans la ville surwww.mairie-vitry94.fr/art

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Le groupe de rap 113 en répétitiondans un studioà Bondy.

Bondy, Seine-Saint-Denis, le 17 novembre.Le studio de répétition

sonne complet. Musiciens,DJ, danseur occupent l’espa-ce depuis plusieurs heuresdéjà. Sans oublier les troisprincipaux intéressés : AP,Mokobé, Rim’k. Tous s’activentà quelques jours du concert qui verra le 113 enflammer le Bataclan le 21 novembre. Ce mercredi, on déroule laplay-list et on peaufine lesdétails : introduction, enchaî-nement des morceaux, ins-trus… Séance de travail déten-due, mixe de sérieux et debonne humeur. Pas de stressperceptible pour les trois rap-peurs originaires de Vitry. La fin d’année s’annoncepourtant bien remplie entrele concert au Bataclan et, sur-tout, l’arrivée dans les bacs deleur tout nouvel albumUniversel. Le dernier sortidepuis 2005, le quatrièmeaprès Les Princes de la ville, Le

113 fout la merde et 113degrés. “Il y a une attente, nousn’avons pas sorti d’album depuislongtemps”, confie d’ailleursAP. “Fier de rassembler toutes lescultures” autour de sa musique,113 livre un nouvel opus mar-qué de cette diversité. Il y estévoqué le besoin d’évasion, laviolence dans la société, la cri-se des banlieues, la prison, lapaix… “Des thèmes qui par-lent à tous”, lance Rim’k. Letout sur fond de sonorités US,africaines, et de musique fran-çaise. “C’est un album avec unevraie ouverture”, apprécieMokobé. À l’image du duoavec Benjamin Biolay. “Il aune plume incroyable, c’est lenouveau Gainsbourg, estimentles trois rappeurs. Il ne s’agitpas d’un duo business, il est faitavec le cœur.” 113 se veut déci-dément universel. �

I STÉPHANE LAFORGE I

¬ Universel, sortie le 6 décembre

À vos souvenirs

Depuis le début du siècle dernier, les fêtes communales ont régulièrement investi le territoire de notre ville. Mais, en 1962, la municipalité décida de créer une fête populaire

dont le nom rattacherait Vitry et sa population à une tradition de son territoire. En avril de la même année sedéroulait la première Fête du lilas avec fanfares, galasartistiques, élection de la reine des Lilas, quinzaine commerciale… Très vite les associations s’y investirent.Arlette et André se souviennent :“avant les chars, lesfanfares démarraient du café le Perroquet…”Le dernier week-end de mai se dérouleront les cinquantièmes Fêtes du lilas. Pour cette occasion, le service Archives documentation de la ville sollicitevotre mémoire : un souvenir, une anecdote, une image,un objet, une vidéo.Vous pouvez transcrire ce souvenir sur le formulaire dusite internet de la ville ou contacter le service Archivesdocumentation aux horaires de la mairie.

I SUZANNE THIRY I

¬ Contact : 01 46 82 83 86

I 113 I NOUVEL ALBUM I

UniverselAprès cinq ans d’absence lestrois rappeurs originaires deVitry livrent un nouvel albuméclectique et multiculturel.

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Des perspectives ambi-tieuses, dynamiques,porteuses d’avenir pour

notre ville, les élus du conseilmunicipal ont été généreuxen qualificatifs concernant lesprincipes d’aménagementdu secteur des Ardoines. Ceprojet, un des premiers menédans le cadre de l’opérationd’intérêt national Orly-Rungis-Seine-Amont, est en effet unprogramme d’envergure pournotre ville, à échelle métro-politaine. Il s’appuie sur leschantiers engagés par la ville(plan local d’urbanisme, pro-gramme local de l’habitat,opération Anru, plan d’amé-nagement et de développementdurable). Michel Leprêtre ,adjoint au maire en charge del’Aména gement et rapporteursur cette question, a rappeléles cinq principes d’aména-gement du site des Ardoinesarrêtés par le conseil d’admi-nistration de l’établissementpublic d’aménagement Orly-Rungis-Seine-Amont (Epa-Orsa). Ceux-ci serviront deguide aux opérations sur ceterritoire de trois cents hec-tares en bordure de Seine.Premier de ces principes : undéveloppement avec unecrois sance urbaine raisonnables’adossant au pôle de trans-port multimodal. Le deuxiè-

me principe intègre l’histoireet les particularités du site etpose les axes d’organisationurbaine sur le long terme : unearmature d’espaces publicsstructurant, la Seine et sesrisques d’inondation, le désen -clavement du quartier via lestransports et un réseau de voi-rie complet. Le troisième faitde ce plan guide un cahier descharges pour les grands opé-rateurs concernant les fonc-tions ferroviaires. Il actenotamment le départ, incon-tournable, du dépôt pétrolierde BP pour le développementdu quartier.

Des principesLe quatrième principe confir-me une programmationurbaine mixte en lien avec ledéveloppement économique.“Ce projet, explique MichelLeprêtre, vise à consolider cequi existe en s’appuyant autantsur des entreprises phares com-me Sanofi-Aventis, Air Liquide,que sur la multitude de PME-PMI performantes qu’accueillenotre territoire, et aussi sur l’ar-rivée de nouvelles. En ce sens,le projet incubateur, pépinière,hôtel d’entreprises marque lavolonté commune de la villeet de l’établissement publicd’aménagement d’accueillirde nouveaux emplois tout en

déployant une offre de logementsdiversifiée qui répond auxattentes locales et aux besoinsdes nouveaux actifs. La part delogements sociaux devra être aumoins égale au pourcentageactuel de 40 % dans notre ville.”Le cinquième principe abor-de la gouvernance opération-nelle et financière du projetqui confirme le partenariatdéfini dans le protocole fon-dateur de l’OIN, associantl’État, la région, le départe-ment et la ville. “Cette confi-guration, indique le rappor-teur, assure un rôle primordialaux élus, et aucune décisionconcernant notre territoire nepourra être prise sans l’accordde la ville et de son conseilmunicipal.”Pour compléter et préciser

le travail de l’établissementpublic d’aménagement, leconseil municipal, partant desréflexions émises lors desréunions publiques et descommissions municipales, atenu à inscrire dans sa délibé-ration les attentes de la villedans quatre directions.

Des précisionsEn matière d’emploi le conseilmunicipal demande à ce quel’on étudie et développe éga-lement, au sein de l’Epa-Orsa,les filières telles que la logis-tique, le BTP, le commercede gros, l’accueil de PME-PMI... Il insiste sur les condi -t ions nécessaires au dévelop-pement économique.“L’amé lio ration de la desserteen transports (RER C, lignes

Séance du 17 novembre ı conseil

Cinq grands principesd’aménagement entre les deuxgares de Vitry, dans le cadre de l’opération d’intérêt national,ont été actés et complétés par les besoins et attentes des Vitriots en matière dedéveloppement économique et urbain.

I OIN I CONTRIBUTIONS I

Le futur pôlemultimodaldes Ardoines.

Un guide pour les Ard


particulières, Orbival...), soulignel’élu, reste une clé de voûte duprojet, comme le départ dudépôt pétrolier de BP.”Autre point relevé, le lienentre emploi, formation etinsertion. Jean Couthures(non inscrit), qui partage plei-nement l’esprit de la délibé-ration, a particulièrementinsisté sur ce point et a avan-cé qu’il fallait “amener les par-tenaires industriels à s’investirdans la formation”. En matière de logement ladélibération stipule que “laprogrammation sera à caler avecle plan local de l’habitat, actuel-lement en cours d’élaboration”et que les nouveaux bâtiments,tout en répondant aux besoinslocaux, devront respecter laqualité environnementale,

architecturale et énergétique.Le troisième élément déve-loppé par la ville concernel’intégration de ces nouveauxquartiers à la commune.Ainsi, les élus réclament parexemple “de nouveaux fran-chissements du réseau ferré etde la Seine au-delà de ce queprévoient les premières orienta-tions du plan guide, la restruc-turation de l’avenue duPrésident-Salvador-Allendecomme boulevard d’entrée deville, la requalification dela place Pierre-Sémard, quesoient explorées les possibilitésde développement des énergiesrenouvelables, dont la géother-mie, mais aussi la collecte pneu-matique des déchets”. Enfin,quatrième point, la ville s’in-terroge sur les propositionsde création de trois paliersremodelant les berges de Seinejusqu’au niveau des voiesferrées. “Si l’idée peut paraîtreséduisante,note Michel Leprêtre,ses coûts, ses conséquencesobjectives sur la qualité de vie,inversant le rapport actuel dela ville à la Seine, nécessitentd’être portés dans le débat et denous amener à réfléchir à desalternatives.”

Voté àl’unanimitéAvant le vote, chaque repré-sentant des groupes politiquesa fait part de son intérêt sur cesujet, du travail effectué enamont. L’ensemble des élus amanifesté son adhésion à ceplan guide. Excepté BertrandPotier (groupe du Parti degauche) qui, tout en mettanten valeur “le travail remar-quable réalisé en commission”, adécidé de ne pas prendre partau vote, regrettant que, d’une

part, “le travail collectif n’aitdébuté qu’il y a seulement unan” et que, d’autre part, ceplan guide ne soit pas “assezaudacieux en matière d’emploi”.Le maire, Alain Audoubert,dans sa conclusion, est reve-nu sur le travail collectif et arappelé que la réflexionconcernant la redynamisationet le développement écono-mique de notre ville a com-mencé en 1995, que l’Epa-Orsa est un EPA où les élussont majoritaires, et qu’il s’est“battu pour qu’à toutes les étapesil y ait des réunions publiquesavant que les délibérations

ne soient prises par le conseild’administration de l’Epa-Orsa,ce qui est loin d’être le cas danstoutes les villes”. “Ce projet d’en-vergure pour la ville, a-t-ilexposé, se construit pas à paset se monte en même temps qu’ilse réalise.” Ainsi, la prochaineétape, qui fera l’objet de nou-veaux échanges avec les élus etles Vitriots, consistera à défi-nir les périmètres de Zacautour des deux gares. Lesprincipes du plan guide desArdoines avec les préconisa-tions du conseil ont donc étévotés à l’unanimité. �I SUZANNE THIRY I

municipal ı

oines Dans le débatJean Couthures (non inscrit) note que le pôle multimodal est compatible avec les projets GrandHuit et Arc express. Il revient aussi sur la question del’emploi “qui nécessite, comme nous le demandons,une ingénierie adaptée au sein de l’Epa-Orsa”.Jean-Marc Bourjac (groupe Socialiste), tout en se félicitant de la contribution des élus au débat,souligne ses préoccupations, tel le départ du dépôtpétrolier reporté d’un an. “Il est essentiel d’avoir unlevier politique de contestation pour que l’État tienne ses engagements, précise-t-il. Même si, enmatière d’emploi, les objectifs ne sont pas à la hauteurde ce que l’on souhaiterait, ils vont dans le bonsens. Ce projet ambitieux donne envie de se battre.”Maurice Tzinmann (groupe Parti radical de gauche)alerte pour sa part sur la nécessité de diversifier les activités économiques et rappelle le besoin deredynamiser le petit commerce et l’artisanat.Isabelle Agier (groupe Verts) approuve l’évolution du texte et relève que “il n’y a pas de consensus sur la manière de traiter les risques d’inondations”et qu’il faut poursuivre la réflexion à ce sujet. Elle corrobore également que “sans transports, il n’y a pas d’avenir en matière de développementurbain et économique”.Bernard Benyacar (groupe Lutte ouvrière), enaccord sur les grands principes, s’interroge : “personne ne sait comment va se développer la crise. Il faudra discuter de chaque étape de ce projet au cours de sa concrétisation”.Pour Évelyne Rabardel (groupe Communiste républicain citoyen), “notre ville a la capacité de contribuer au devenir de la métropole”. Elle seréjouit qu’il n’y ait pas “un temps pour les décideurs,un pour la population, mais que la réflexion seconduise au même rythme. Ce projet répond auxbesoins de la population et donne envie d’y aller”.

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Une trentaine d’autresquestions était à l’ordredu jour de ce conseil.

Parmi elles, beaucoup trai-taient du logement social,comme le vœu présenté parJean-Pierre Moineau, adjointau maire et président del'OPH Vitry. Lors de chaqueopération de construction ouréhabilitation de logementssociaux, la ville est sollicitéepour apporter sa garantie auxemprunts contractés. Si aucours de ce conseil, les garan-ties à la SA HLM Logirep ouValophis Habitat, pour desemprunts contractés auprèsde la Caisse des dépôts etconsignations, ont été votéesà l’unanimité, celle à l’OPHconcernant un complément

d’emprunt auprès de Dexiapour financer des opérationsdans le cadre de l’Anru a sus-cité la discussion. Cettebanque a “un profil à risque”alerte Jean Couthures qui votecontre tout comme BertrandPotier. Jean-Pierre Moineauprécise que “l’office s’est sou-mis aux règles du marchépublic. Extrêmement prudent,il s’est donné la possibilité demodifier ses emprunts”. Si Jean-Marc Bourjac, tout commele maire, reconnaissent lamauvaise situation de cettebanque, ils ont alerté que sanscette garantie les offices nepouvaient construire. Or leursituation risque de se com-pliquer, comme le faitentendre le vœu présenté par

les conseillers municipauxmembres des conseils d’ad-ministration de l’OPH Vitryet de la Semise. Le vœu adop-té à l’unanimité, demande auPremier ministre et aux par-lementaires de renoncer à toutprélèvement sur les orga-nismes de logements sociaux,un prélèvement qui condui-rait à asphyxier la réalisationde nouvelles opérations deconstruction. Et Jean-PierreMoineau d’ajouter : “au boutdu compte, ce sont les ménages,particulièrement ceux aux res-sources modestes, qui paieraientd’une façon ou d’une autre lanote”. La ville a égalementvoté une subvention de12 660 euros au départementpour alimenter le Fonds desolidarité pour l’habitat. �I SUZANNE THIRY I

I Logement I VŒU I

Garanties d’empruntPlusieursopérations deconstruction de l’OPHcomme lesSentes duCoteau (surnotre photo)ont nécessitéun empruntsupplémentaire.

Séance du 17 novembre

Après l’adoption du plan guidedes Ardoines, les élus ontexaminé la trentaine d’autresquestions et un vœu endirection du Premier ministre.

C’est voté• Déclaration de projeten vue du prolonge-ment de la rue Voltaireet de la création de lavoie nouvelle Simone-de-Beauvoir.• Travaux de mise en accessibilité auxpersonnes handicapéesde l’école maternelleJules-Verne.• Travaux de mise enconformité de l’officede l’école maternelleVictor-Hugo.• Marché pour laconstruction de deuxcrèches multi-accueildans le quartierBalzac.• Lancement du marchépour le squareChabrier dans le secteur du Coteau.• Fixation des droits de voirie pour 2011.• Demande de subventions pour les travaux d’éclairagepublic, d’assainissementet de sécurité routière.• Modification durèglement intérieur de la bibliothèquemunicipale et sesannexes pour intégrerle prêt de liseuses,support électroniquepermettant la lectured’un texte sur écran.• Rapports d’activitésur le prix et la qualitédu service public d’élimination desdéchets ménagers, ville et Syctom, du Sidoresto.

Prochain conseilmunicipal

15 décembre


ıvosıélusıVous pouvez rencontrer vos élus

chaque lundi, mardi, jeudi et vendredi en mairie (hors vacances scolaires) de 17 h à 19 h ou sur rendez-vous, 01 46 82 80 00.

Alain Audoubertmairesur rendez-vouscompétence générale,développement urbain,prospective, intercommunalité.

Jean-Claude Kennedy1er adjointfinances et budget ; politique des ressources humaines etpersonnel communal ; affairesciviles, réglementaires etjuridiques ; sports ; ancienscombattants.

Dominique Étave2e adjointeéducation, affaires familiales ;enfance, activités post etpériscolaires, ludothèques,restauration ; personneshandicapées.

Jean-Marc Bourjac3e adjointsanté, prévention, centremunicipal de santé ; centremédico-psycho-pédagogique ;hygiène publique.

Cécile Veyrunes-Legrain4e adjointeenvironnement, propreté de la ville, gestion des déchets et tri sélectif ; travaux de voirie, eauet assainissement ; moyenslogistiques, parc automobile ;patrimoine communal,architecture et travaux dans les bâtiments publics ; relations publiques, fêtes etcérémonies.

Michel Leprêtre5e adjointaménagement, urbanismeréglementaire et opérationnel ;développement économique etemploi ; habitat et logement ;commission départementale del’équipement commercial.

Michelle Viguié6e adjointepetite enfance, crèches, protectionmaternelle et infantile (PMI), relaisd’assistantes maternelles ;commissions de sécurité.

Bertrand Potier7e adjointenseignements secondaires,professionnels et supérieurs ;recherche scientifique ettechnique (Matériaupôle,Explor@dôme…), et leurs liensavec les besoins d’emplois etledéveloppement économique.

Fabienne Le Corre8e adjointeaffaires sociales, commission dedéfense des familles, relationsavec le CCAS ; solidarité,personnes retraitées et personnesâgées ; office municipal del’immigration (OMI) ; vacancespour tous les âges.

Isabelle Agier9e adjointequalité de l’espace public(esthétique urbaine et paysagère) ;parcs urbains et espaces verts ;préservation de la biodiversité.

Sophie Germa10e adjointeculture, bibliothèque, cinémas,galerie, théâtre municipal, Écoles municipales artistiques ;relations avec le Centre culturel de Vitry ; jeunesse.

Jean-Pierre Moineau11e adjointinformation, communication,nouvelles technologies ; vie dequartier, gestion urbaine deproximité ; vie associative, Maison de la vie associative ;sécurité publique, contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance ; relations avec les conseillers municipaux.

Rémi Chicot12e adjointcirculation, stationnement ; pistescyclables et circulations douces ;sécurité routière ; police municipale.

Sonia Guénine13e adjointerelations, solidarité et coopérationsinternationales, jumelage ; culturede paix.

Maurice Tzinmann14e adjointélaboration et suivi des dispositifs“politique de la ville” (État, région,département) ; développement du commerce de proximité et de l’artisanat ; marchés auxcomestibles.

Jean Couthuresconseiller municipal déléguééconomie sociale et solidaire ;commerce équitable.

Bernadette Ebode Ondoboconseillère municipale déléguéeprotection maternelle et infantile.

Philippe Beyssiconseiller municipal déléguéorganismes paritaires dupersonnel ; devoir de mémoire etliaison avec les associationsd’anciens combattants.

Sylvie Vassalloconseillère municipale déléguéela promotion de l’écrit, du livre et de la lecture ; ladémocratisation de l’accès àInternet et aux nouvellestechnologies de l’information et de la communication.

Saïd Omouriconseiller municipal déléguéles centres de loisirs (maternels,primaires, préadolescents).

Luc Ladireconseiller municipal déléguél’action municipale en faveur desétudiants, l’accompagnement deleurs études, l’accès à l’information,aux droits, aux bourses… ; leur intégration dans la ville,l’accès au logement, aux loisirs etaux activités culturelles et sportiveslocales, leur participation à la vieassociative ; la mise en placed’initiatives de concertation à leurintention.

Djamel Hamaniconseiller municipal déléguéla mission locale Ivry-Vitry et le Plie.

CONSEILLERS GÉNÉRAUX

Pierre Bell-Llochsur rendez-vous • hôtel de ville : 01 46 82 84 56• salle Jean-Bécot rue de la Fraternité : le 1er samedi dechaque mois de 10 h à 12 h• salle Auber 18 rue Auber : le 2e mercredi de chaque mois de 18 h à 20 h• salle du Château rue Montebello :le 3e mercredi de chaque mois de 17 h à 20 h• centre de quartier du Port-à-l’Anglais : le 4e mercredi dechaque mois de 18 h à 20 h

Évelyne RabardelSur rendez-vous à l’hôtel de ville01 46 82 84 56Le 2e mercredi de chaque mois de 17 h à 19 h en alternance :• quartier Balzac, groupe scolaireAnatole-France, 105-107, rue Balzac• quartier Gare-Jaurès, école Jean-Jaurès, 10, rue Désiré-Granet• quartier du 8-mai-1945, salleRaymond-Jeannot, 101, rue deChoisy

Jacques Perreux• mairie : 1er jeudi du mois à partir de 17 h ;• centre de quartier Colonel-Fabien :2e jeudi du mois à partir de 18 h ;• galerie commerciale SimplyMarket : 3e jeudi du mois à partirde 18 h ;• réfectoire école Paul-Langevin : 4e jeudi du mois à partir de 18 h.

CONSEILLER RÉGIONAL

Jacques Perreux

DÉPUTÉS

René Rouquet(9e circonscription)01 58 73 29 00

Pierre Gosnat(10e circonscription)01 49 60 24 27

Médecin de garde :Sami (Serviced’accueil médicalinitial) 15 Urgence européenne : 112Pompiers 18 Police secours 17Commissariat01 47 18 35 00Police municipale01 55 53 17 36Centre antipoison 01 40 05 48 48EDF 0810 333 294GDF 0810 800 801Centre hospitalierintercommunal Créteil01 45 17 50 00Urgences obstétricales (Les Noriets, clinique)01 45 59 55 00Clinique Pasteur01 45 73 35 35(01 45 73 35 36,urgences 24h/24)Hôpital Henri-Mondor,Créteil 01 49 81 21 11Hôpital Bicêtre, Kremlin-Bicêtre 01 45 21 21 21Violences conjugales 39 19Enfance maltraitée119Pharmacie de garde39 15Sécurité sociale 36 46Caisse d’allocationsfamiliales0820 25 94 10Centre municipal de santé01 55 53 50 80Pôle emploi 39 49Bourse du travail01 43 91 17 60Aides 01 46 81 44 44Drogues info service0 800 23 13 13SOS vétérinaire08 92 68 99 33Taxis 01 46 80 00 00La Poste 36 31

Téléphones


ı tribunes d

Le puissant mouvement contre la “réforme” des retraitess’est terminé comme l’on sait et si la droite peut don-ner l’impression d’avoir “gagné une manche”, le com-bat est loin d’être achevé ! Il se poursuivra par d’autresmoyens !… Néanmoins d’aucun ont pu constater lapart (parce que cela les concernait aussi !) que lesjeunes y ont prise, exprimant, au-delà de la question particulière des retraites, leurs inquiétudes sur leurdevenir dans notre société de demain, qu’il s’agisse deleur possibilité d’une entrée décente dans la vie activeou de leur appréhension d’un futur rapport épanouis-sant entre vie professionnelle et vie personnelle.Lors d’un récent conseil d’administration du lycée Jean-Macé, au-delà des approches différentes qu’il pouvaity avoir sur ce dossier, il a été rappelé que cette mobi-lisation sans incident majeur avait permis de constater

un esprit de responsabilité,démontrant une forme auto-nome d’organisation lycéen-ne, bon apprentissage d’uneforme de citoyenneté active.Beaucoup, à gauche, dansnotre ville s’en sont félicités etmis en avant l’apport de cettefuture “relève”…Mais alorsn’est-il pas temps, si l’on veutque nous mettions-nous aussi

à Vitry nos actes en accord avec nos discours d’insti-tuer concrètement un “conseil municipal des jeunes”(ou l’équivalent !), structure permanente de concerta-tion, désignée démocratiquement et représentative deleur diversité. En amont d’un éventuel investissementdans un engagement politique plus actif, ne serait-cepas là un très bon “sas” d’entrée dans la citoyennetélocale, en prise avec des dossiers avec lesquels, nousélus, nous nous “coltinons” quotidiennement qu’il s’agis-se du logement, de l’accès aux stages ou à la formation,de la culture, des sports, de la lutte contre toutes (!)les discriminations… Au-delà de leur “perplexité” surnos modes de délibérations, ils ont un regard, desidées ou des revendications que nous serions à mêmede mieux intégrer à nos politiques locales… et quandbien même cela n’exclut pas le débat voire une confron-tation contradictoire… propre d’une citoyenneté démo-cratique et partagée par tous quel que soit l’âge !

Rémi Chicot

Quelle place pour la jeunesseà Vitry ?

N’est-il pastemps d’instituer,à Vitry, un conseilmunicipal des jeunes…

L’actualité à l’approche des fêtes n’est guère réjouis-sante. Après la Grèce, voici l’Irlande étranglée par le sys-tème bancaire et financier et tout un peuple qui vasubir une récession dure : baisse des salaires, res-trictions sociales en tout genre... En échange l’Europedu Traité de Lisbonne et le Fond Monétaire Internationaldébloquent quelques milliards d’eus pour sauver... lesbanques de la déroute ! En bref, les salariés irlandaispaieront l’addition en lieu et place des banques et lesactionnaires continueront à empocher. Ce systèmeimmoral est ainsi sauvé provisoirement de la faillite.Comment peut-on en arriver-là alors qu’il y a quelquestemps on vantait la réussite économique de l’Irlande,son taux de croissance ? Tout simplement parce quele libéralisme, le tout marché érigé comme loi deséchanges avec mise en concurrence des territoires etdes populations, a progressivement confié la directiondes Etats européens aux banques et à la bourse.

Dans notre pays, les réformeset le plan de rigueur, qui ne ditpas vraiment son nom, visentau même résultat : faire payerles salariés, précariser davan-tage toutes les catégoriessociales afin de permettre

des taux de profit et une rémunération lucrative pour lesactionnaires des grandes sociétés et entreprises. Cesystème est le fossoyeur des valeurs de solidarité,d’égalité, d’accès aux services utiles à la vie la résistanceet les ripostes quotidienne des populations. Le gou-vernement, malgré les mobilisations récentes, entendpoursuivre dans cette voie, soumettre l’ensemble dumonde du travail à la loi de l’argent, réduire les dépensespubliques.Il poursuit la casse de notre système social(retraites, santé, école, justice). Il veut empêcher lescollectivités territoriales de mener des politiquessolidaires en organisant leur étranglement financier.Face à cette politique dictée par Bruxelles, pour partie,nous restons résolus à agir avec les habitants pourmettre l’humain au cœur des décisions. qui concernentla vie quotidienne Nous vous souhaitont de bonnes fêtes de fin d’année,persuadés qu’ensemble nous saurons et pouvons ouvrirla voie à une alternative de progrès pour notre pays,pour l’Europe.

Marion Bédrines

Des communes irlandaises...

Ce système est le fossoyeur des valeurs de solidarité,

>Groupe Communisterépublicain et citoyenHôtel de villewww.groupecrc-vitry.com¬ 01 46 82 83 37

> GroupeSocialisteHôtel de ville¬ 01 46 82 84 83


Avec le remaniement ministériel et les promesses denouvelles réformes, tout semble en place pour la pro-chaine élection présidentielle de 2012. Les centristesqui trouvaient le carcan de l’UMP et de la majoritéRPR un peu trop serré sont écartés des postes deresponsabilité et il me semble discerner comme une ten-tative d’intimidation, un coup de semonce envers celleset ceux qui, à droite, pourraient avoir quelques velléi-tés de contestation de l’actuel président.Dans le dispositif UMP, il n’y a pas de place pour lamoindre hésitation et l’organisation politique est défi-nitivement structurée autour de son chef désigné, enla personne de l’actuel président de la République.Les contestataires sont marginalisés et ne représententque des individus isolés sans réel avenir.Ils ont un chef et une organisation et cela peut sembler

suffisant si l’on observe quela gauche est naturellementpluraliste et donc fortementdivisée. Bien entendu, lagauche se rassemblera audeuxième tour mais le contex-te peut réserver quelques sur-prises désagréables si onconsidère que le PS n’estplus le parti dominant et fédé-rateur qu’il représentait.

L’organisation de primaires est le signe qu’il n’existe pas,actuellement, de chef naturel et la multiplicité des can-didatures révèle les ambitions personnelles et les anta-gonismes de tendances. Rien ne permet d’affirmerqu’une discipline de vote républicaine serra respec-tée en faveur du candidat désigné.Avant les présidentielles, les élections cantonales etsénatoriales serviront de test à la volonté de dialoguedes formations politiques qui s’affronteront.Le PRG devrait être présent avec ses candidats pourdéfendre la république laïque et humaniste qui fondenotre politique. Nous sommes définitivement un particentriste avec des valeurs de gauche. Nous ne voulonspas exister dans la contestation permanente mais dansl’action pour la maîtrise des équilibres économiques etsociaux, pour construire une politique ambitieuse pourla France, respectueuse de son histoire et de sesvaleurs humanistes.

Maurice Tzinmann

> Groupe Parti radical de gaucheHôtel de ville¬ 01 46 82 81 40

Tour d’horizon politique avant les élections

Tribune non parvenue

> Groupe VaguesHôtel de ville¬ 01 46 82 81 30www.vitry-vagues.org

Nous sommesdéfinitivement un parti centristeavec des valeursde gauche.

Espace de libre expression réservé aux groupes politiquesconstitués au sein du conseil municipal. Les auteurs assument lespropos tenus dans ces tribunes. Le directeur de la publication estpersonnellement responsable de leur contenu.es groupes ı


ı tribunes d

La lutte pour la défense des retraites n’est pas ache-vée et elle est la partie visible de l’iceberg. Noussommes dans une période où il faut réagir systémati-quement à une multitude d’attaques menées de ma nièredélibérée par le gouvernement Sarkozy. La question duremaniement est bien un leurre qui ne nous tromperapas. Face à cela il convient bien de faire un Front degauche !À titre d’illustration Jacques Desalangre, député duParti de gauche, est intervenu à l’assemblée natio naledans le cadre de la discussion sur la loi de finance2011. Il en a profité pour interpellé le gouvernement surla ponction de 340 millions d’euros réalisée aux dépensdes organismes HLM au titre d’une douteuse “péré-quation”, ainsi que sur les modalités de versements del’APL. Il s’agit de ponctionner 340 millions d’euros surles organismes HLM, dans une opération perverseconsistant à faire financer le logement social par les

locataires des HLM eux-mêmes.Cette ponction ne ferait quecompenser partiellement labaisse des crédits d’État. Leproduit de cette contribution

va permettre à l’Anru, pour 260 millions d’euros, defaire face à ses engagements de paiement, et alimen-ter, pour 80 millions d’euros, l’aide à la pierre. Mais cesera avec l’argent pris aux organismes HLM. L’Étatprévoit de réduire son soutien à la construction delogements HLM de 630 millions d’euros en 2010 à 60en 2013 ?En réalité, cette mesure fait partie d’un dispositif clair :aider, aux dépens du logement social, le logement privé qui, à terme, doit prendre sa place.Pour mémoire, s’agissant des débats relatifs aux réseauxde transports en commun, dans le cadre de l’aména-gement de la région Île-de-France, et concernant l’opé-ration d’intérêt national, n’hésitez pas à vous rendresur mon bloc-notes électronique : http://bertrandpo-tier.hautetfort.comJ’ai largement annoncé le conseil municipal du 17 novem bre et je veille à tenir informé des évolutionsdans ce domaine.

Bertrand Potier

> Groupe du Parti de gaucheHôtel de ville¬ 01 46 82 81 [email protected]://bertrandpotier.hautetfort.com

Faire fondre l’iceberg en totalité

Le droit au logementsocial !

Tous les travailleurs savent que la loi sur la retraite serasuivie par d’autres attaques. La crise économique esttoujours là. La classe capitaliste ne peut continuer às’enrichir qu’en aggravant l’exploitation. Cela signifie bloquer voire réduire les salaires, accélérer le rythmedu travail, rendre les emplois plus flexibles, restructu-rer pour faire faire plus de travail par moins d’ouvriers.De son côté, le gouvernement continuera à faire deséconomies sur toutes les dépenses publiques. Il luifaut rembourser les dettes colossales que l’État a faitespour arroser d’argent les banquiers, pour aider lesgrandes entreprises comme celles de l’automobile àsortir d’une mauvaise passe, afin que leurs actionnairesne subissent pas le moindre dommage à cause de lamévente des voitures.Le gouvernement continuera à taper dans toutes lescaisses qu’il a à sa disposition. Il tape dans le budget

de l’État, quitte à affaiblir tou-jours plus les services publicsindispensables à la popula-tion. Il continuera à taper dansles caisses de la Sécuritésociale par le biais de toutesles réductions de chargesaccordées aux patrons. Et cesont les malades des classes

populaires qu’il fera payer en diminuant les rembour-sements et en augmentant les cotisations. Il faut lesempêcher de nuire.Voilà pourquoi il est important que, grâce au mouve-ment, les travailleurs aient relevé la tête ! Cela n’a passuffi à faire reculer Sarkozy ? Mais cela a constituéune prise de conscience pour un grand nombre detravailleurs. La prise de conscience qu’il faut réagir. Laprise de conscience que tous les travailleurs sont dansle même bateau et que c’est ensemble que nous pou-vons et devons nous défendre. La prise de conscien-ce de la force des travailleurs.Si le gouvernement n’ose pas trop triompher, c’estqu’il sait qu’une fois que les travailleurs ont relevé la tête,ils vont la garder levée. C’est par là que le rapport deforces commence à changer.

Bernard Benyacar

> Groupe Lutte ouvrièreHôtel de ville¬ 01 46 82 82 [email protected]

La prise de conscience de notreforce : une garantie pour l’avenir

Retraites,emplois, salaires,on n’en resterapas là !


Décidément, les transports en commun sont à l’ordredu jour. D’un côté, les Franciliens sont amenés à don-ner leur avis sur les projets, Grand huit et Arc Express,qui se proposent, tous deux, de créer un métro enrocade autour de Paris. De l’autre, la Cour des comptessouligne que le réseau des transports franciliens,emprunté chaque jour par plus de sept millions de pas-sagers, est de plus en plus inadapté à l’accroissementdu trafic. On ne saurait imaginer plus grand contrasteentre les souhaits pour l’avenir et la situation présentedu réseau de transports publics. En ce qui concerneVitry, la perspective d’une nouvelle desserte par lemétro en rocade, qui aurait une station à la gare desArdoines restructurée et probablement une autre encentre-ville, ne doit pas faire oublier la saturation des lignes de bus vers Paris, comme la 183, ou la

dégradation du service et lafaible fréquence du RER C,empruntés tous les jours pardes Vitriots de plus en plusexaspérés par les difficultésrencontrées pour se rendreà leur travail ou se déplacerpour leurs loisirs. Face à cet-

te situation, les écologistes ne peuvent que réaffirmerla priorité forte qui a toujours été la leur : priorité auxtransports publics et aux circulations douces. Si l’on veutlutter contre le réchauffement de la planète par les gazà effet de serre, contre la pollution aux hydrocarburesou, plus simplement… contre les embouteillages dumatin et du soir, il faut promouvoir une véritable révo-lution des modes de déplacement collectifs. Créationd’une grande rocade desservant à intervalles d’environ1,5 kilomètre les villes autour de Paris, et singulièrementcelles du Val-de-Marne, mais aussi amélioration del’existant et prolongement des lignes, et des fréquencesdes trains. Pour cela, il faut beaucoup, beaucoup d’ar-gent. Or, les travaux de modernisation du réseau affi-chent aujourd’hui un retard cumulé de quatre ans, et lemode de financement de la rocade reste en pointillé.Il serait insupportable que cet effort collectif ne soitpas partagé entre tous les acteurs concernés, État,collectivités territoriales, Stif (Syndicat des transportsd’Île-de-France), RATP et SNCF, de manière à limiterdes hausses de tarifs disproportionnées.

Isabelle Agier

> Groupe VertsHôtel de ville¬ 01 46 82 81 [email protected]

Priorité aux transports publics

Tribune non parvenue

Jean Couthures

> Non inscritHôtel de ville¬ 01 46 82 81 35

Il faut une révolutiondes modes de déplacement collectifs.

Espace de libre expression réservé aux groupes politiquesconstitués au sein du conseil municipal. Les auteurs assument lespropos tenus dans ces tribunes. Le directeur de la publication estpersonnellement responsable de leur contenu.es groupes ı


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�É t a t - c i v i l

I Naissances I

SeptembreFERNANDES MAGALHAES Diego • BOUKERB Adam • MERCIERBelkacem • KHAYAT Lara • DA CUNHA BOUJU Sara • BELALA Kylian • SLIMANI Léa • MERAANE Imene • BEHILLIL Bilail • DABO Awa-Agnès • SEDIKKI Rayan• MAFULA BELIM Whitney• ABADOU Massiva • RAHEM Jade.

OctobreANTIER-SIREY Sarah • BOUJNAHJihène • ZEBIRI Youssef • ANGAMOUTTOU Rémi • HAMADOU Sami • KEBRIT Islem-Mohamed • WARZECHA Kevin • MAGNANTE John • MEJRI Molke • DANGUY DES DESERTS Armance• WEISS Adil • LUSZCZAK Adrian • MARCHAND Eva • GONZALEZLOPEZ CONTINO Ben • BENSIKHALED GONZALEZ Elyas• COUTEUX Maëliss • DE ANDRADEThomas • LEANDRY Lohan • UNGElodie • BOUGRAT Alexis • VISCIJules • EDUMALLE Angie • AMROUCHE Lina • MENTFAKHTesnim • FELICIO Diego • DE BARROS Tino • GUALINO Lou• AZIKI Nisrine • MARKOVIC Vasiliye • DHOUIB Linda • LE MERCIERJuliette • CHALM Alban-Rumpé • DHIAF Nassim • CLEMENT Luca • FAMBO Chris-Edward • ABBASSIZAKARIA • NAAMA Farès • TALL Nafi.

IMariages I

OctobreBENLEFKI Samir-AMAR BENSABEUR Nawel • GUETTAFAkim-LEBAL Katia • MAZI Innocent-SERRANO Arinola • LIM Christophe-LY Sothea • GONCALVES BENTOAntony-ZAHOU Myriam • HOARAU Guillaume-HANNI Safia • DEROUICH Rachid-KARA Soraya • SENG Christian-IM Sinet • ONTINKOUYA Thierry-PRINCEEunice • TAING Kim-NEANG Sokim • DUNA Franck-ATANGANAEspérance • BENAROCH Thomas-KORONTZIS Chryssa • KERKOUR Riad-CHAFIK Nabila

• KUMAR Mahabir-RACON Manuella • MADELAINE Julien-KIM Song • STANEV Georgie-PETROVA Elena

I Décès I

FévrierCOURBET Christian 54 ans.

SeptembreYOUNES Salah 78 ans • COURCELLES Renée ép. LAURENT 89 ans • GEMMA Angela88 ans • MARCEL Gérard 71 ans • BENAÏDJER Mohan-Said 83 ans • HAMON Marcelle ép. TURBERT 83 ans • BOURRET Michel 70 ans • GILLARD Georges 84 ans • GUEDES Jean 67 ans • BRETONGérard 68 ans • FORNER Stephan70 ans • DEBAH Leila 49 ans • TACITE Abdelallah • LARSONNEAUGermaine ép. LE BORGNE 93 ans • LOPES FERREIRA Emilia ép.FRANCISCO 73 ans • D’AIELLOGiuditta ép. TESORO 75 ans.

OctobrePRÊTRE Michel 62 ans • GODENAIRE Patricia ép. METAIS51 ans • PEREZ Monique 56 ans • MACQUAIRE Pierre 83 ans • BALAVOINE Joël 59 ans • SCHEFFER Jean 75 ans • MALLAJean-Michel 41 ans • HANNACHISaïd 59 ans • ARDELJAN Mugurel 68 ans • GOUGET Jeanne ép. BLONDEAU 89 ans • CASALIChantal ép. CHEMIN 66 ans • DIEGUES Antonio 82 ans • TOUIDJINE Mustapha 56 ans • HAMMICHE Tassadit 58 ans • KY Seak ép. MAM 67 ans • SAUVADET Marcel 87 ans • MENTFAKH Fatma ép. TLEMSANI85 ans • GONZALEZ GASQUEZFrancisco 80 ans • LINCOLAOGARCES Mario 58 ans • FALANGADelphine ép. KENNEDY 81 ans • DA SILVA MACHADO JOAO 43 ans• CHAN WAH Cheong 57 ans • LEGRAND Maurice 90 ans • ZISSLER Georges 86 ans • ILDEI Gina 62 ans • MARTINSMichel 45 ans • DELSART Josiane ép.GOUIN 78ans • LE GALLO Jacques58 ans.

CitoyennetéÉlections• L’inscription sur les listes électo-rales de votre commune est obligatoire pour pouvoir voter. Etcela au plus tard le 31 décembre2010 pour un scrutin organisé en2011, notamment pour les personnes ayant déménagé encours d’année – même dans lamême ville – et pour les personnesayant plus de dix-huit ans quin’ont jamais été inscrites.Pièces à produire : carte nationaled’identité ou passeport en coursde validité ; justificatif de domicilenominatif (quittance eau, gaz,électricité, facture téléphoniqued’un téléphone fixe, bulletin desalaire, justificatif versement RMI,titre de pension, attestation ANPEou Assedic, avis d’imposition demoins de trois mois).• Les personnes ayant eu dix-huit ans entre le 1er mars 2010et le 28 février 2011 doivent aller vérifier à la mairie de leur lieu derésidence que l’inscription d’officea bien été effectuée.Inscriptions en mairie, serviceRéglementation ou dans lesrelais-mairie.Renseignements : 01 46 82 83 27

M. et Mme Da Conceicao Santos ont célébréleurs noces d’or le 30 octobre. Entourés de leurs proches, ils ont partagé les souvenirsde ces cinquante années de vie commune.Nous leur souhaitons encore de longuesannées de bonheur ensemble.

formulaire d’inscription sur www.mairie-vitry94.frla Mairie, Mairie pratique, Élections

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Mensuel municipald'informations locales, édité par la ville de Vitry-sur-Seine, 2, av. Youri-Gagarine94407 Vitry-sur-Seine Cedex01 46 82 80 00 ı Directeur de la publication :Jean-Pierre Moineau ıRédactrice en chef : Suzanne Thiry, 01 46 82 80 19 ı Secrétaire de rédaction :Christine Le Bras, 01 46 82 84 80 ı Rédaction : Marjorie Andrès,01 46 82 83 96 ; PauleHerouard, 01 46 82 84 66 ;Anthony Leroi, 01 46 82 82 08poste 7329 ıPhotographe : Sylvain Lefeuvre,01 46 82 84 79 ı Conception graphique :Médiris & Spirale (2003) ı Adaptation : Direction de la communication (2005) ı Maquette : Gaëlle Gonnet,Gilles Rigal, Michèle Defait ı Impression : Grenier ıPublicité : HSP, 01 55 69 31 00 ı Hôtel de ville : 01 46 82 80 00 ;[email protected]

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� Armoire penderie blanc cérusé1,50x 2,30 200yy, lits bois blanc90cm et matelas 50yy, commodebois blanc 1m 30yy - 06 14 83 42 12

� Canapé 3 places +2 fauteuils en chêne 175yy, lit superposé 2 places avec matelas 110yy, litmétal + matelas pour enfant 50€,fauteuil séjour 20€- 01 46 80 53 33 ou 06 65 15 05 89

� Machine à café Magimix duocafetière + expresso 250 àdébattre, aspirateur sans sacHoover 70€ à débattre, fer à repasser Calor 35€ à débattre,tapis peau de mouton 30€- 09 81 90 85 06 ou 06 63 07 86 24

� Lit pliant 60x120 avec literie etmatelas supplémentaire 20€, siègerehausseur plastique jaune 5€, costume de cérémonie beige 6 ans30€, robe de cérémonie manchescourtes à fleurs 6 ans 30€- 01 46 81 47 29

� Articles de bébé chaise haute, 2 sièges auto, diverses chaussureset vêtements prix à débattre - 01 46 81 33 12

� Cages avec couple canaris 40€,canaris malinois et Hartz (chanteur)15€ pièce, canaris panachés 15€pièce, canaris mosaïque (blanc etrouge) 25€ pièce, accessoires perruche 10€ - 01 46 80 80 04 ou06 69 17 73 36

� Trottinette Go Sport 20€, VTTbleu gris 45€ – 06 25 31 50 91

� Imprimante Lexmark p 707 bac 2 cartouches noir et couleur (cartouche couleur non déballéeincluse) 25€, vêtements de naissance jusqu’à 1 an 0,50€- 01 46 82 10 32

� Vêtements 8-9 ans à partir d’1€,3 connecteurs 20€ l’unité, 1 baind’huile 35yy - 06 32 93 57 01

� Table ronde bois clair diamètre120cm + 2 rallonges 46cm chacune50€, canapé contemporain cuir gris3 places 50€, 3 panneaux mobiles+ rail dimension 1 panneau208x84cm 150€ - 01 46 78 63 12ou 06 89 62 84 64

� Appartement sur Vitry Plateauannée 1961, limite Villejuif, 3 pièces :2 chambres, salon, cuisine, toilette,salle de bain 54m², 4e étage, parquet, ensoleillé, calme, dansrésidence fermée avec espacesverts, gardien, cave, box fermé, ilest à proximité des transportsmétro/bus (10mn à pied), ravale-ment récent prix 250 000€- 06 13 93 04 10

� Disques anciens 100€, 250 DVD120€, veste en jean Levis 30€, pardessus en cachemire 50€, blouson été Timberland 20€ M,blouson homme demi-saison XXL15€ - 06 78 20 26 44

� Table de nuit crème 15€, tourpour CD 5€, écran plat d’ordinateurmarque Dell 17 pouces 30€,enceintes ordinateur Dell 3€, micro-ondes LG 30€, manteau ¾ PimkieT38 2€, laisse petit chien 3€, manteau petit chien 3€, panier 3€,2 gamelles 1€ - 01 43 91 05 62

� Canapé-lit orange, meuble télévision TBE - 01 46 82 33 17 ou06 62 32 70 75

� Poupées de collection lot de 810€, gants roses et lunettes de skijunior 6€ chacun ou 10€ les 2, thalasso pieds 10€, robes algérienne,marocaine prix à débattre, timbresanciens, 2 chaises de bureauenfant 6€ pièce, 2 sacs de voyageLouis Vuitton prix à débattre, bac deLego 20€, ballon de basket, ballonde football 6€, toutes sortes dechaussures, 2 paires de bottesneuves T36 5€ pièce, bac Lego10€, blouson fille 12 et 14 ans 5€,table téléphone 6€, agenda grandgalop 8€, téléphone sans fils, chaîne hi-fi 10€ - 01 82 01 88 26ou 06 68 30 46 69

� Clic-clac 3 places bon état 60€,2 chaises en bois 40€- 01 46 80 65 15

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JOURNAL ÉDITION VILLE DE VITRY-SUR-SEINE · Sylia trouve une mélodie à l’or - ... chorale de “mystique”, “gâteux ... pour 2010. La recette ? Éviter le saupoudrage