JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°153 …static.lhebdoduvendredi.com/journaux_pdf/... · Semaine du 9 au 15 décembre 2011 w w w . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m. L’hebdo

Basket, le CCRBfavori contreNantes, mais... (P.17)

Marché, crèches...Châlons à l'heurede Noël (P.11)

Le Majestic,le premier cinéma4K de la région (P.10)

Portrait : Yvette Lundy,mémoire d'une Résistantedéportée (P.26)

G10 : le pôlemétropolitain estdécidé (P.4, 5 et 6)

Une guerre napoléonienneà l'hôtel de ville !

Fêtes de Noël obligent, la municipalité met le paquet-cadeau pour les plus petits, et finalement aussi lesgrands, ravis de découvrir des expositions de jouetsanciens ou plus récents, dans des mises en scènegigantesques, comme la reconstitution, en Playmobil,de la Campagne de France de 1814.(P.11)

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Menus Saint-Sylvestre

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Mises en bouche Provençale

Le Foie gras terrine de la grand-mèreLéonie aux saveurs d'Antan

Croustade de langouste et homard à la Chamberlin

Granité poire calva

Volaille et pièce de boeuf Rôtie à la française

Petit Chèvre chaud de Justin

Moelleux aux pommes à la cannelle et aux amandes présenté par AB&K

Fumante potion de dame Odette

Orchestre, cotillons Mignardises

Champagne et vin à volonté*Cadeau de bienvenue spéciale 100 ans

100 ansd’histoire

Fermé les 24 et 25 décembre, ouvert le 1er à midi

100 ansd’histoire

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É D I T I O N C H Â L O N SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°153

Semaine du 9 au 15 décembre 2011

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L’hebdo du vendredi édité par la SARL B2M EditionsJournal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

Publicité : [email protected] - Newsletter : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected])

- Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])- Aymeric Henniaux ([email protected])

Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected]) - Commerciale : Claudie Faye ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amienswww.lhebdoduvendredi.com

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Qualité de l’air

Vendredi 9 décembre

Samedi 10 décembre

Dimanche 11 décembre

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L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

N°153 du 9 au 15 décembre 2011

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Coup d'œil sur le monde

�Vous avez choisi le nom ?Fin septembre dernier, je m'étais gentiment moqué dela première randonnée cyclotouriste du G10, arguantque « la course était un peu lente ». Depuis, plusieursacteurs de l'association des dix villes de la zone d'influ-ence de Reims m'ont interpellé, pour me dire, enrésumé, que ça les avait fait rire (je proposais l'organi-sation de la cueillette des champignons dans tous lesbois du G10...), parfois jaune, mais que je n'avaisfinalement pas tort. En interrogeant les uns et les autresdepuis l'adoption, à l'unanimité, même un peu forcée,de la volonté de créer un pôle métropolitain, confirma-tion m'est venue que l'une des principales étapes àvenir ne serait pas franchie sans heurt. Il s'agit du nomà donner au futur pôle. G10, tant que ça ne sort pasd’ici, on comprend. Mais au-delà des frontières...Selon qu'ils défendent les intérêts de telle ou telle ville,certains m'ont dit que l'idée que Reims figure dans lenom semblait acceptée par tous, quand d'autres m'ontdit que c'était inconcevable ; d'autres ont avancé qu'as-socier Paris dans le nom était une excellente idée,d'autres encore disent que c'est hors de question. Uneagence de communication a proposé ses services, gra-cieusement, pour aider. Un nom est sorti, Indigo(comme une métropole, dix villes, go pour agir), maisn'a pas l'air d'avoir retenu l'attention des intéressés. Aumoins, ça aura permis de faire sortir tout le monde dubois. Aujourd'hui, on sait surtout ce que les uns et lesautres ne veulent pas. Et ça risque de faire surgir unnom qui trouvera un consensus. Mou. Alors que cenom de baptême est très important. Demain, dans lesplus grands salons internationaux, c'est sous ce nomqu'il faudra se présenter. En marketing territorial, le CVanonyme, ça ne marche pas. Il faudra qu'il parle, qu'ilpermette à un Chinois comme à un Brésilien d'identifi-er le territoire qui porte ce nom. Ni Reims, niChampagne, vous êtes sûr ?

Tony Verbicaro

�Mammouth is backPour 2017, une équipe de scientifiquesinternationaux nous promet une bellesurprise. Ces spécialistes prévoient eneffet de réussir un clonage unique enson genre. Il s'agira de réussir à ressus-citer un véritable mammouth, grâce àune opération de clonage réalisée àpartir de fragments de moelle osseuseretrouvés l'été dernier en Sibérie. Aprèsla brebis Dolly en 1996, 2017 seradonc l'année du mammouth ! Dans ledétail, la moelle retrouvée permettrade créer des cellules qui seront ensuiteclonées. Les noyaux des cellules-oeufsd'un éléphant seront alors remplacéspar les cellules prises dans la moelle deson ancêtre. C'est de cette manière queles scientifiques espèrent réussir à créerdes embryons uniques avec l'ADN d'unmammouth. Le retour à l'Âge de Glacen'est plus très loin...

�Le 7e ciel au prix cherParmi les clubs privés les plus loufo-ques (voire inutiles ?) figure celui duMile High Club. Ultra sélect, ce dernierexige pour ceux qui souhaiteraient yrentrer d'avoir déjà fait l'amour à aumoins 9 000 mètres d'altitude.S'adonner aux plaisirs de la chair dansun avion ? Un concept qui en tente plusd'un, d'autant que l'action est formelle-

ment interdite et punie par une lourdeamende. Pourtant, ces contraintes n'ontnullement empêché un couple aus-tralien de tenter l'expérience le week-end dernier, au cours d'un vol reliantBrisbane à Mackay. Malheureusementpour eux, le personnel de bord remar-qua de suite le petit manège des deuxamants, s'enfermant précipitammentdans les toilettes de l'aéronef. En lieu etplace du verre d'accueil pour leurentrée au Mile High, c'est donc un toutautre comité, fait d'uniformes et assortid’une arrestation en bonne et dueforme qui attendait les époux àMackay.

�Des secours qui tombent au poilLa semaine dernière, le petit villagebritannique de Moelfre en Grande-Bretagne était en effervescence. Et pourcause, un petit félin était en danger,resté coincé dans une poubelle. Lapauvre chatte paraissait en plus sur lepoint de mettre bas. Après l'avoirretrouvée, les habitants de la bourgadebritannique ont aussitôt monté uneopération secours pour Puss Puss (c'estson nom). Sauf que l'animal, qui pour-tant miaulait en continu, s'avérait êtresévèrement coincé. A tel point que lespompiers se sont acharnés sur le con-

teneur pendant une douzaine d'heuresavant de parvenir enfin à sortir le pau-vre matou de sa poubelle... ets'apercevoir que les miaulements aigusprovenaient en réalité d'une peluche.Damned, tout ça pour ça !

�L'annonce défendueSur le site de vente en ligne entre par-ticuliers, leboncoin.fr, on trouve parfoisdes annonces au goût plus que dou-teux. Prenez celle d'un habitantd'Auchel dans le Pas-de-Calais qui, il ya quelques jours, s'est vu sommé des'expliquer auprès des gendarmes surune annonce plus que limite, mise enligne dans la catégorie Animaux :« Vends quatre enfants de typeeuropéen, de 3 à 10 ans, autonomes[...] Prix : 250 euros l'un, les quatrepour 950 euros. Un acheté un gratuit.Prix à débattre. Urgent cause démé-nagement. » Pour l'auteur de l'an-nonce, il ne s'agissait évidemment qued'une simple blague (il parlait en réa-lité des enfants de sa belle-mère et desa petite amie), en réaction à sa décep-tion de ne pas avoir réussi à vendreson motoculteur dans une précédenteannonce : « J'ai voulu faire uneannonce bidon pour embêter les gensdu site, jamais je n'aurai cru qu'elleserait publiée. »

ÉDITO La météo

�Toujours interditDepuis le 29 septembre dernier, Tony Verbicaro, notrejournaliste en charge de l'actualité du Stade de Reims, estindésirable sur les lieux privés du Stade de Reims, ce quiinclut les points presse (sic) organisés par le club lesveilles de match, comme nous l'a indiqué le président duclub, Jean-Pierre Caillot. Il nous a aussi fait compren-dre qu'un autre rédacteur de l'Hebdo du Vendredi étaitle bienvenu. Nous rappelons à nouveau simplement quejusqu'à présent, c'est la rédaction qui choisit quel journa-liste couvre une actualité, y compris celle d'un club defootball, et pas l'inverse. Cette "interdiction" ne nous per-met donc pas de couvrir au mieux l'actualité du club etd'ainsi satisfaire pleinement nos lecteurs.

Frédéric Becquet, directeur de la publication

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�La réalité du territoire commun partagépar les dix villes du G10 n'est plus à prou-ver. Chacun des habitants de ces villes,vient, à un moment de l'année, à Reims :université, centre hospitalier, Ikea... Ledernier exemple démontre parfaitementcette réalité. Si Ikea a choisi de s'implanterà Reims, c'est parce que l'étude de marchémenée à l'époque a défini un bassin de po-

pulation d'environ 740 000 personnes,chiffre suffisant pour rentabiliser le géantsuédois du mobilier à monter soi-même.Pourtant, depuis 2005, même si le G10avance, c'est à son rythme, que l'on peutparfois trouver lent. Au rythme, certes, despetites phrases qui le font reculer, de l'en-trechoquement des ego des uns et desautres. Mais pourtant, il avance. Et il a fait

un pas important vendre-di. Certains s'inquiétaientde voir Charleville-Mézières et Sedan, villeshistoriquement rivales,reculer puisqu'elles sesont pourtant choisiesun destin commun viaun syndicat mixte. Oncraignait la position deChâlons-en-Champagne,dont la peur de voir partirla Préfecture ou l'Hôtel derégion n'est jamais dite,mais redoutée. Tout lemonde a dit oui : faisonsensemble un pôle métro-politain. Bruno Bourg-Broc, le député-maire de

Châlons, a seulement voulu retarderl'échéance, fixée a priori à fin 2012 : « Jesouhaitais attendre parce que tous lestextes relatifs à l'application de la loi surles pôles ne sont pas connus. Ensuite, nousn'avons pas de retours d'expérience sur unpôle déjà créé depuis un certain temps,puisque c'est nouveau. Ma réaction est uneréaction de prudence. Même si on travailleensemble depuis plusieurs années, il estinutile de griller les étapes. J'ai acceptél'idée du pôle, mais j'ai émis une mise engarde. » Du côté des Ardennes, àCharleville-Mézières, la maire, ClaudineLedoux, explique que « le syndicat mixte

avec Sedan n'est pas du tout contradictoireavec le G10, au contraire. Ça n'empêcheabsolument pas certaines villes qui le com-posent de travailler ensemble plus étroite-ment, sur un réseau plus restreint ». Etdans la Marne, ça résonne aussi. Il y a unan, Benoist Apparu, adjoint au maire deChâlons et Secrétaire d'Etat au Logement,annonçait sa volonté de voir « fusionner »Reims, Châlons et Epernay, comme un

pavé dans la mare du G10. Adeline Hazan,la maire de Reims, et Franck Leroy, lemaire d'Epernay, avaient repris le ministred'une volée de bois vert. Vendredi dernier,ils ont tendu la main à Châlons. « L'idéelancée par Benoist Apparu, avec monaccord, n'avait peut-être pas été comprise,explique Bruno Bourg-Broc. Sur ce type deprojet, il faut du temps pour convaincre,expliquer. Je crois toujours à la nécessitéd'un pôle plus restreint, avec peut-êtreaussi Vitry-le-François, Rethel, Laon,parce qu'il y a de véritables proximités.Nous pouvons travailler sur deux éche-lons. »

Benoist Apparu confirmel'apaisement : « Nous avonseu l'occasion de nous réu-

nir, avec Mme Hazan, MM. Leroy et Bourg-Broc, nous nous étions dit qu'il n'y avaitpas de contrainte à faire les deux. C'est unpeu comme l'Union européenne. La ques-tion aujourd'hui, c'est de savoir si on élar-git ou si l'on approfondit. C'est valablepour notre territoire. Ensuite, il convien-dra de se poser la question sur beaucoupde domaines. Par exemple, la mise en placede billets valables pour les rencontres

Le G10 acte sa volonté de se transformerDepuis 2005, les maires des dix villes de la zone d'influence de Reims (Reims, Sedan, Charleville-Mézières, Rethel, Laon, Soissons, Château-Thierry, Epernay, Châlons-en-Champagne etVitry-le-François) travaillent ensemble pour tenter de mettre en place des solutions pour lutter contre la baisse de la démographie du territoire. Une association, G10, existe depuis deuxans. Vendredi 2 décembre dernier, les politiques ont acté la transformation de l'association en pôle métropolitain, une nouvelle forme d'établissement public de coopération intercommu-nale (EPCI) rendue possible par la loi de réforme des collectivités territoriales de décembre 2010.


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« Le développement est métropolitain »

Bruno Bourg-Broc

sportives de tout le territoire, ça marcheavec le G10. Fusionner deux clubs, commele CCRB l'an dernier, on l'a vu, c'est possi-ble sur un territoire plus restreint. On citesouvent comme exemple le Sillon lorrain(ndlr : pôle métropolitain qui regroupeThionville, Metz, Nancy et Epinal constituéen octobre dernier) pour dire qu'il faut faireavancer le G10, mais le Sillon lorrain, cesont des villes très proches géographique-ment. Reims, Châlons et Epernay sont troppetites chacune de leur côté, et même àtrois, on n'est encore pas très grand. DepuisParis, on regarde les dynamiques des terri-toires. Et la perception est claire, laChampagne-Ardenne est plutôt à la traine.Ce n'est pas une critique contre la Régionadministrative, ou les départements, lescollectivités. Ça s'explique par la désindus-trialisation. Ce que l'on voit aussi, c'est queles territoires en développement sont portéspar des métropoles. Ce n'est pas l'Aquitaineou l'Atlantique qui se développent, c'estBordeaux, c'est Nantes. Et les territoiresalentours suivent. »

Franck Leroy, le maire d'Epernay et insti-gateur du G10, est ravi de voir les chosesavancer, et rappelle l'origine du projet :« Notre région est la seule en France àperdre des habitants. Les régions qui sedéveloppent le plus sont celles qui ont àleur tête une métropole.

en pôle métropolitainN°239 du 9 au 15 décembre 2011

www. lhebdoduvendredi .comDossier G105 �

�L'opposant

Ce n'est pas une information, le président de la RégionChampagne-Ardenne n'est pas franchement le premier supporterdu G10. « Vont-ils financer la ligne ferroviaire Givet-Charleville-Sedan ? Je pose la question parce que le G10 se veut so-lidaire... » Passée la question, Jean-Paul Bachy se veut explicite :« Je ne suis pas opposé au G10. Reims travaille avec qui elle veut,ça la regarde. Mais le G10 n'est pas un outil de développementde toute la région. Il faudrait que l'ensemble des villes de la régionsoient concernées par un développement commun. Après, Reimsfait bien ce qu'elle veut. Mais il faudrait déjà, avant de faire unetrès grande agglo, réussir à faire grandir l'actuelle agglomération.Bon, une étape intéressante a été franchie avec la création duSyndicat mixte d'aménagement du nord-rémois. »Le travail de Jean-Paul Bachy consiste à trouver des leviers dedéveloppement qui impliquent toute la région, malgré ses 400 kmdu nord au sud, ses 53 habitants au km2, et les disparités gigan-tesques d'un département à l'autre. « Mon souci, c'est de trouverdes gens qui font du développement dans la cohérence régionale.Le G10 le fait-il ? Je ne pense pas. Et Troyes ? Et Saint-Dizier ? EtChaumont...? Finalement, je pense que Reims devrait avoir l'am-bition d'être une métropole régionale, pas seulement sur le terri-toire du G10. »

Cette métropole forte, c'est forcémentReims. Si on ne fait rien, Reims, dans 20ans, c'est 60 000 habitants de moins. Enfaisant quelque chose, peut-être qu'onarrêtera l'hémorragie. Mais si on ne faitrien, et l'Insee nous l'a dit, on va dans lemur. On n'est pas élus pour laisser leschoses en l'état. J'aurais préféré que laRégion ou les quatre départements sepenchent là-dessus. Ils ne l'ont pas fait.Demain, on en est convaincus, ce qui ferala force des territoires, ce sont les réseauxde villes. Les embauches se font aujour-d'hui dans les emplois de service. Huit foissur dix, ils se font dans les villes. Ce quel'on reproche au G10, c'est qu'entre unhabitant de Charleville-Mézières et un deVitry-le-François, il n'y a rien de commun.Le point commun, c'est Reims ! On saitque la faiblesse du territoire, c'est lemanque d'identité. On ne sera jamais niBreton, ni Alsacien. Mais il faut que desdynamiques émergent pour attirer lesinvestisseurs, qui eux, regardent davan-tage ces dynamiques qu'un héritage his-torique séculaire. »

Les villes del'Aisne sont desmoteurs impor-tants de ce projet.Les jeunes deChâteau-Thierry,Soissons et Laon

font leurs études à Reims et leurs parentsachètent dorénavant leurs meubles àThillois, pas à Villiers-sur-Marne. Lepositionnement de ces villes fait beaucoupavancer le G10, parce que, a priori, ellessont censées être les plus éloignées de ceterritoire, puisque n'appartenant pas à lamême région administrative. GrégoireSandevoir est directeur général de laCommunauté de Communes duSoissonais, et il explique l'enthousiasmeaxonais ainsi : « Je crois qu'on est pluspragmatique. On a beau avoir l'universitéde Picardie à Amiens, le territoire fait queles étudiants de Soissons vont plus facile-ment à Reims. Les échanges sont anciens.On a aussi des échanges avec Paris,puisque Soissons est sur deux axes, maisReims, c'est évident. C'est l'axe Rouen -Reims, historiquement la route des blés.Pour Soissons, Reims c'est l'accès auxautoroutes vers le sud et l'est. Le G10, cen'est pas que pour communiquer, c'est uneréalité. » Dans d'autres régions, cettetrans-régionalité est vécue, pour lesmêmes raisons que les communes axonai-

ses, comme un atout. En Franche-Comté,Montbélliard devrait se tourner versl'Alsace alors que Besançon irait vers laBourgogne, avec Dijon.

Enfin, le point de vue de Reims, oùAdeline Hazan voulait elle aussi avancer

vite. « Certaines villes semblaient pluspartantes que d'autres, et on s'était ditqu'il fallait y aller, avec ceux quivoulaient, quitte à partir à 7, 8 ou 9. Sicertaines villes n'avaient pas voulu partirtout de suite, on aurait quand même actéle pôle, quitte à construire un peu à la

façon européenne, voir les autres nousrejoindre plus tard. Et puis vendredi, audépart, neuf villes sur les dix ont ditvouloir y aller au plus vite. Et finalementChâlons a donné son accord aussi. »

Parmi les idéesconcrètes envi-sagées, un passculture, « maispas tout de suite,c'est compliquéà mettre en

place », avance Adeline Hazan, un billetunique permettant d'accéder à toutes lesscènes du territoire. Des idées, il en faudrapour faire vivre ce territoire. Et desbonnes, pour voir arriver les aides del'Etat, qui peut participer au financementde certaines opérations, ou encore des sub-ventions de la Délégation intermi-nistérielle à l'aménagement du territoire età l'attractivité régionale (Datar). Qui ad'ores et déjà identifié le projet du pôlemétropolitain du G10 comme un vecteurpertinent de lutte contre la baisse démo-graphique et la hausse du chômage quitouchent toutes les villes du secteur.

Tony Verbicaro


www. lhebdoduvendredi .comDossier G106 �

« Même à 7, 8 ou 9, on seraitpartis »

�L'avis du spécialiste économiqueJean-Yves Heyer dirige l'agence de développement économique de ReimsMétropole, InvestinReims. Depuis le début, il « pousse » pour que le G10 avance.« Je pars à l'instant (mercredi, ndlr) à Clermont pour témoigner de l'arrivée du TGVà Reims, dans le cadre du projet de ligne Paris-Clermont. Le TGV, c'est un vecteurde métropolisation. Ça recompose le territoire, autour d'un espace économique per-tinent, qui n'est plus lié à un découpage purement administratif, mais à la réalité desmouvements de population d'un bassin d'emploi commun. Pour moi, le G10 est uneréalité, et le TGV l'a rendue encore plus criante. Dans notre dernière campagne decommunication, dans le Figaro, nous évoquions Reims comme une métropole de740 000 habitants. Ça fait réagir. Forcément, on m'interroge, parce que Reims, l'ag-glo, c'est 220 000 habitants. Et quand j'explique ce territoire, on me répond toujoursqu'effectivement, ce n'est pas du marketing, mais une réalité. Ce pôle métropolitain,c'est bon pour tous. Nous pourrons mutualiser des moyens pour avancer ensem-ble. »

�Feu-le G10 culture, un exemple concretEn 2006, peu après le lancement de l'idée G10, les adjoints aux maires en chargede la culture des dix villes concernées ont mis en place les premières actions con-crètes du « nouveau » territoire. Mario Rossi, adjoint en question à Reims à l'époque,se souvient : « Nous nous étions dit qu'il y avait un moyen de faire partager le terri-toire commun aux habitants par l'intermédiaire de la culture. C'était aussi né du con-stat que les scènes culturelles rémoises trouvaient, en moyenne, 20% de leur publicen dehors de Reims, des gens qui venaient de l'extérieur. » Les adjoints à la culturecommencent alors à se réunir, « Nous avons pris l'habitude de travailler ensemble,toutes villes et tous partis politiques confondus », et deux propositions concrètes ontvu le jour. Avec le concours du journal l'Union, un magazine consacré à la vie cul-turelle des dix villes est publié. « Il n'existe plus aujourd'hui, mais on peut dire quec'est l'ancêtre de l'actuel Mag du Dimanche. » Autre action, tournée vers les artistestalentueux du territoire, l'organisation d'expositions d'art plastique, qui tournaientsur tout le territoire. « Le projet a disparu en 2008 », conclut Mario Rossi.

�Quand, comment ? Les villes du G10 ont pour objectif deconstituer le pôle métropolitain d'ici lafin 2012. La première étape sera larédaction des statuts de ce nouvelEPCI qui aura pour forme un syndicatmixte (pas de fiscalité directe ; sonfinancement est assuré par lesadhérents ; pas d'élection au suffrageuniversel direct non plus, les représen-tants sont désignés par les adhérents)dont les adhérents seront les commu-nautés d'agglomérations ou de com-munes concernées. Franck Leroysouhaite que les autres communautésde communes du territoire, cellessituées entre les villes, soient égale-ment associées, par leur participationà un conseil de développement, parexemple. Dans l'esprit d'Adeline Hazan, la prior-ité des actions à mener consiste en lacréation d'une agence de développe-ment économique commune, « quidevrait commencer par le travail enréseau des agences existantes, avantpeut-être de n'en créer qu'une seule ».

« Le point commun, c'est Reims ! »

Adeline Hazan

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A partir du dimanche 11 décembre,la SNCF met en place de nouveauxhoraires sur l'ensemble du territoire.85% des 15 000 trains en circulationquotidiennement verront ainsi leurshoraires modifiés.

�Du jamais vu dans toute l'histoire du cheminde fer européen. Bien au delà des réajuste-ments ponctuels d'heures de départ des trains,la SNCF se lance dès le 11 décembre dans unchantier titanesque, que personne jusqu'alorsne s'était encore risqué à entreprendre. Si lamise en place de ces nouveaux horaires devraitse passer sans souci majeur le dimanche, rienn'indique qu'il en sera de même le lundi,lorsque les milliers de train dits du quotidienrentreront en action.Alors pourquoi un tel changement ? D'aborden raison de travaux gigantesques devenusindispensables tout au long des 30 000 km devoies en France. « Depuis longtemps nousavons privilégié le réseau TGV, au détrimentdu réseau TER. Il est désormais plus quetemps de moderniser ce système vieillissant,devenant de plus en plus fragile » rappelaitGuillaume Pépy, le président de la SNCF, il ya quelques semaines seulement. Autre raisoninvoquée : l'arrivée de nouvelles lignes TGV àl'Est, à l'image de la récente ligne Rhin-Rhône,ou des futurs projets de lignes à grande vitesseen Bretagne et en Aquitaine. La constructionde ces lignes, qui utilisent par endroit le réseau

ferré « classique », oblige les trains en circula-tion sur ce réseau à emprunter d'autresitinéraires ou à retarder leur horaire de départ.Dernière raison mise en avant pour expliquercette refonte de la grille des horaires, l'intro-duction progressive du cadencement horaire(ou « horaire rythmé »). Concrètement, il s'a-gira de faire partir les train des gares chaqueheure, ou chaque demi-heure, à la mêmeminute et à une fréquence rapprochée (8h02,8h32, 9h02, 9h32 par exemple). Ce cadence-ment, qui a déjà fait ses preuves dans d'autrespays d'Europe, comme en Belgique, en

Allemagne, au Danemark ou aux Pays-Bas,présente l'avantage pour les voyageurs de per-mettre une meilleure mémorisation deshoraires (car toujours identiques) et d'avoir unplus grand nombre de trains en circulation.L'inconvénient majeur concerne les correspon-dances dans les petites gares intermédiaires :en raison de la fréquence accrue des trains,notamment des rames effectuant des liaisonsdirectes, certaines d'entre elles deviennent deplus en plus difficiles à desservir en heure depointe.En attendant de voir si le trafic ferroviaire sup-

portera ces bouleversements des horaires, bonnombre d'usagers attendent la semaine quivient avec une rare inquiétude.

Aymeric HenniauxInformations : horaires2012-sncf.commediateurnouveauxhoraires2012.comwww.voyages-sncf.com

Transport

Bouleversements historiques à la SNCF

85% des horaires des trains TER et TGV seront bouleversés sur l'ensemble du réseau.

Solidarité agricole

Opération paille : la Marne a expédié 44 000 tonnes �Le printemps dernier a étémarqué par un épisode desécheresse calamiteux pour lafilière agricole. Comme c'est lecas depuis plusieurs années, laFDSEA de la Marne a large-ment participé à l'opérationpaille, qui consiste en l'expédi-tion de fourrages des territoiresles plus productifs en lamatière, et la Champagne-Ardenne est la première régionde France, vers les zones dému-nies.Dès le début du mois de juin,les exploitants marnais se sontainsi mobilisés pour organiserune vaste opération de solida-rité paille en faveur deséleveurs de la France entière.Pour assurer la collecte, le pres-sage et le chargement de paille,la FDSEA a travaillé en parte-nariat avec 32 entrepreneurs del'Association Les profession-nels de la paille, réunis dansl'association ALPP qui ont misen oeuvre 110 presses pourmener à bien ce chantier.Aujourd'hui, après six mois detravail d'arrache-pied, le bilanest largement positif, tant sur leplan quantitatif que sur le plan

humain. Dans la Marne,l'opération paille a consisté enla collecte et l'expédition de44 000 tonnes vers 15 départe-ments demandeurs. Et pour cefaire, 740 céréaliers marnaisont mis à disposition 20 985hectares.Et l'opération n'est pas tout àfait terminée, puisque d'ici lafin du mois de décembre, lesderniers camions de l'opérationseront expédiés dans lesdépartements. Au total, ce sont2 160 camions et 11 trains par-tis de la gare de Mourmelon quiauront permis d'assurer le trans-port de la paille. L'armée s'estaussi mobilisée en impliquantdes militaires et un lieu destockage à proximité de la gare.Moment fort de cette belleopération de solidarité, le 9août dernier, quand unetrentaine de tracteurs et unequarantaine de céréaliers mar-nais ont parcouru quelque 450kilomètres pour acheminer 340tonnes de paille aux éleveurs dela Haute-Saône. Une belleexpédition, semée parfois d'em-bûches, qui a marqué les espritset tissé des liens étroits entre

les céréaliers et les éleveurs des2 départements.Enfin, à la demande de certainsagriculteurs, la FDSEA orga-nise depuis le mois de juillet lacollecte d'un fond auprès desagriculteurs marnais pour per-

mettre de soutenir financière-ment les départements deman-deurs de paille. Les dons sont àeffectuer par chèque à l'ordrede "FDSEA51 -Opérationpaille", soit par virement encontactant le 03.26.04.74.85.

La FDSEA adressera les donsaux départements les plus endifficulté.

T.V (avec FDSEA)Rens. :www.aventure-urbaine.fr

740 céréaliers marnais ont participé à cette opération.


www. lhebdoduvendredi .comSociété9 �

�La SNCF s'illumine pour les fêtesPour la première fois et pendant toute la duréedes fêtes de fin d'année, la gare d'Epernayportera ses habits de lumière, à l'occasion del'événement du même nom qui a lieu dans laville. Le parvis s'illuminera donc à partir devendredi 9 décembre, dès 17h. Par ailleurs, laSNCF proposera une tarification promotion-nelle pendant les trois jours de festivitésd'Habits de Lumière. Ainsi, les TERChampagne-Ardenne permettront au publicde se rendre dans la cité sparnacienne àmoindre frais, grâce à des réductions de 50%(75% pour les enfants de 4 à 11 ans, gratuitpour les moins de 4 ans) et ce, au départ desgares du réseau TER Champagne-Ardenne,ainsi qu'au départ de Paris-Est et Château-Thierry. En outre, et afin de profiter pleinementde la manifestation, des arrêts supplémen-taires entre Epernay et Reims sur le TER de21h04 et un TER spécial à 23h seront mis enplace vendredi 9 décembre. Partenaires del'opération, les Compagnons du Devoirinstalleront, eux, pour deux semaines, deuxchefs d'oeuvre dans la gare.

Dessinateur, caricaturiste de presseet à la fois bien plus que cela, Cabuétait de retour sur ses terres le 26novembre dernier pour un débatavec les Châlonnais et une séance dedédicaces. L'occasion de rencontrercet enfant du pays, contestataire etlibre.

�L'Hebdo du Vendredi : Nous sommes àChâlons-en-Champagne, votre villenatale, quel attachement gardez-vouspour la ville ?Cabu : Toutes les villes se ressemblent unpeu sauf Châlons, c'est une ville à part dansma France. Il y a la France et puis il y aChâlons. On garde une trace indélébile deson enfance et de son adolescence.D'ailleurs, j'ai réalisé plus tard que beau-coup des personnages que j'ai dessinés sontle fruit de cette période, comme le grandDuduche, inspiré d'un camarade de monlycée, grand et un peu dans la lune ou mon« beauf », inspiré d'un patron de bistrot, leCafé du marché, que, lycéen, je fréquentaissouvent. Arrivé à Paris, je me suis aperçuque ceux que je rencontrais lui ressem-blaient aussi. Il est important de créer despersonnages emblématiques en dessin.Quand on est dessinateur on cherche desarchétypes, des personnages que tout lemonde connait plus ou moins.

LHV : Qu'est-ce qui vous a poussé àdevenir dessinateur ?Cabu : C'est depuis tout petit. A 10 ans, jerecopiais les dessins de Dubout et c'estégalement à cet âge que j'ai gagné un con-cours de dessin du journal Coeur vaillant.Puis au lycée j'ai créé un petit journal et à15 ans je suis allé présenter mes dessins aujournal L'Union. Ce n'était pas terrible ceque je faisais mais par chance j'ai rencontréun journaliste qui me les a pris et à partir

du moment où vous êtes publié, cela vousfait avancer. Puis tout s'est enchainé, j'ai eula chance de rencontrer un dessinateur quis'appelle Fred, qui m'a présenté en octobre1960 à Cavanna. Ils m'ont proposé de fairepartie d'un nouveau journal qu'ils allaientlancer, c'était Hara-Kiri. J'ai toujours eu dela chance, j'ai toujours gagné ma vie avecça et c'est ce que je voulais.

LHV : Vous arrêtez-vous de dessinerparfois ?Cabu : Non ! Si je m'arrête deux jours j'ail'impression de ne plus savoir dessiner.Comme un musicien, je fais mes gammestous les jours. Ce n'est pas un vrai métier ceque je fais, c'est un plaisir avant tout dedessiner. Et puis c'est également un pense-

bête car je retiens mieux quand je dessine !

LHV : Après l'incendie des bureaux deCharlie Hebdo récemment, pensez-vousque la presse soit encore libre ?Cabu : Je ne suis pas de ceux qui disentque l'on ne peut plus rien faire en France.On peut dessiner à peu près tout ce que l'onveut, on a encore une grande liberté d'ex-pression. En revanche, ce qui a changédepuis 20 ou 30 ans, c'est le poids des inté-gristes de toutes les religions. Or on doitaussi pouvoir pratiquer le blasphème carpour nous rien n'est sacré. Et ça les inté-gristes ne le comprennent pas. On ne saitpas qui a mis le feu à Charlie Hebdo maison a reçu des menaces signées de groupe-ments islamistes. On accepte d'être pour-suivis en justice, c'est normal parce que sil'on attaque quelqu'un on comprend que cequelqu'un nous attaque en retour mais onne peut pas accepter les menaces de mort.Nous sommes dans une démocratie, on doitpouvoir critiquer toutes les religions, il y ades gens qui se sont battus pour ça tout aulong de l'histoire alors on ne va pas revenirau Moyen-Age !

LHV : Vous pensez que l'on peut rire detout ?Cabu : Oui, moi je crois ! « Mais pas avecn'importe qui », comme disait Desproges.Les tribunaux reconnaissent le droit à lacaricature, ce qui n'est pas le cas dans unpays islamiste par exemple.

LHV : Vous avez sorti récemmentJohnny, c'est la France, pouvez-vousnous présenter ce livre ?Cabu : J'ai rassemblé tous les dessins quej'ai faits sur lui depuis 50 ans car il m'a tou-jours énervé. Pour moi qui ai découvert lejazz à 18 ans avec Cab Calloway, le rockest un mauvais jazz comme disait BorisVian. J'ai toujours trouvé que Johnny chan-

tait mal, hurlait et avait des textes com-plètement idiots. On ne fait pas partagersouvent ses énervements ou ses détesta-tions, c'était l'occasion ! Mais ce livre n'apas beaucoup de succès car je me suisaperçu que c'est une idole, un monumentnational.

LHV : Après une carrière comme lavôtre, quels sont vos souhaits à présent ?Cabu : J'espère que les journaux vont sub-sister puisque la presse quotidienne estmenacée par les journaux gratuits. Lematin dans le métro vous ne voyez que ça.Internet représente également une menace.Les jeunes ont pris l'habitude de s'informersur internet, je les comprends, mais j'aipeur pour le papier. Le Canard enchainémarche bien mais Charlie Hebdo c'est deplus en plus difficile.

LHV : Vous ne pensez pas qu'internetpuisse représenter l'avenir de la presse ?Cabu : Non, je n'imagine pas CharlieHebdo sur internet car, comme le Canardenchainé, ce sont des journaux sans publi-cité alors sur internet comment on vivrait ?Par abonnement, je n'y crois pas. Pourl'instant, vous savez, tous les sites d'infor-mations sont déficitaires.

LHV : Quels sont vos projets ?Cabu : Je prépare un livre sur le centenairede la naissance de Charles Trenet, en 2013,c'est un scoop ! C'est un chanteur que j'aitoujours admiré et que je suis allé voirplusieurs fois.

Propos recueillis parAlexandra Piwowar

Retrouvez l'intégralité de cette interviewsur www.lhebdoduvendredi.com

�Le cinéma Majestic de Châlons estdepuis peu le premier de la régionChampagne-Ardenne à proposer laqualité 4K (la haute définition, 2K,multipliée par deux) à ses spectateurs.Pour fêter cet évènement, le Majecticet Sony Electronics France, qui aéquipé le cinéma châlonnais avec cettenouvelle technologie, organisent unesoirée évènementielle jeudi 15 décem-bre, à partir de 18 heures.Au programme, une projection de dif-férents clips vidéos en 4K, les discoursofficiels bien sûr, du propriétaire duMajestic, Gérard Tépaz, et de FranckNeveu, directeur des ventes de SonyDigital Cinema France, et, clou de lasoirée, la diffusion pour la premièrefois en France du film The DarkKnight, le dernier Batman, signéChristopher Nolan, filmé en 4K mais

diffuséen2Kseulementàsasortieen2008.T.V

L'inscription pour participer à lasoirée est gratuite et se fait sur inter-net à l'adresse suivante :events.pro.sony.eu (choisir le paysFrance et le type d'événement cinéma

numérique. Facebook :SonyDigitalCinema (Sony DigitalCinema Europe).events.pro.sony.eu/https://www.facebook.com/SonyDigitalCinema

Caricaturiste

Cabu, où la liberté chevillée au corps

Cinéma

Le Majestic en qualité 4K !

Cabu était samedi à la bibliothèque Pompidou àChâlons.

Jeudi 15 décembre, The Dark Knight sera projeté en 4K pour la première fois en France à...Châlons-en-Champagne !

CHALONS N°153 du 9 au 15 décembre 2011


�Le 4K, c'est quoi ?Il s'agit d'un format de définition d'image numérique utilisé pour le moment, etdepuis peu, dans l'industrie cinématographique. L'image est d'une taille de4 096 pixels en largeur par 2 160 en hauteur, soit l'équivalent de la haute déf-inition actuelle multipliée par deux. Dans les mois à venir, les premierséquipements grand public commenceront à arriver sur le marché, avec notam-ment un téléviseur signé Panasonic, de 152 pouces de diagonales (quandmême !), présenté pour la première fois au monde lors du salon électroniqueCES 2010. Pour les amateurs, le 4K est supporté par les connexions auxnormes DVI Dual Link et HDMI (à partir de la version 1.4). Le tout premier filmprojeté en 4K a été le Pont de la Rivière Kwai, remastérisé pour sa version Blu-Ray. Cette première projection s'est déroulée à Atlanta, au CEDIA Expo, en sep-tembre 2010.

Noël, fête chrétienne devenue fêtedes enfants, fait la part belle auxjouets et à l'émerveillement. MaisNoël c'est aussi pour les grands l'oc-casion idéale de retomber enenfance et c'est donc tout au longde ce mois de décembre que la villede Châlons-en-Champagne présenteson exposition Travail d'Artistes àl'Hôtel de Ville. Jouets anciens,maquettes et dioramas d'exception ysont donc présentés pour le plusgrand bonheur de toutes les généra-tions.

�Pour ceux qui auraient oublié petitesvoitures, Lego et Playmobil de leurenfance, la municipalité châlonnaiseprésente comme piqure de rappel teintéed'une petite touche de nostalgie une col-lection de jouets anciens et de maquetteset dioramas représentant diverses scènesde la vie quotidienne ou qui ont marqué

l'histoire. Ainsi, mérovingiens, cavaliersHuns, pompéiens ou bien encore héros dela guerre 14-18 sont représentés au travers

de ces maquettes. C'est l'occasion égale-ment d'en apprendre un peu plus sur latechnique des maquettistes et de découvrir

leurs outils. Mais le clou de cette exposi-tion est sans conteste la reconstitution àl'aide de playmobils de bataillesnapoléoniennes de 30 m2. 1 600 person-nages ont ainsi été nécessaires pour re-constituer les batailles de Champaubert,Montmirail et Vauchamps, ayant eurespectivement lieu les 10, 11 et 14 février1814 lors de la Campagne de France. Cesbatailles opposant l'armée française deNapoléon Ier aux troupes russes desgénéraux Olsufi et Osten-Sacken et prussi-ennes des généraux Johann Yorck etGebhard von Blücher se sont toutes sol-dées par une victoire de l'armée napoléoni-enne et des pertes humaines considérables.Ce succès français aura en outre semé ladiscorde entre les alliés.

Alexandra PiwowarDu 1er au 31 décembre 2011, du lundi auvendredi de 9h à 19h, les samedis etdimanches de 14h à 19h et le 25 décem-bre de 15h à 18h. Entrée gratuite, Hôtelde ville.

Exposition

Retomber en enfance

Batailles napoléoniennes de la Campagne de France opposant russes et prussiens à l'armée française.

�Inauguré mercredi dernier en présence duMaire, Bruno Bourg-Broc, et du Père Noël, bienentendu, de nombreux Châlonnais ont fait ledéplacement pour admirer les illuminations decette édition placée sous le thème « Noël blanc,Noël du monde ». En cette période hivernale, lelancement des illuminations de Noël représentetoujours un petit événement dans la vie d'une cité.Les Châlonnais, petits comme grands, ne s'y sontpas trompés et se sont donné rendez-vous placeFoch, comme chaque année, pour admirer cescintillement de lumières et flâner autour d'unequarantaine de chalets, vin chaud ou chocolat à lamain. Pour ces commerçants, le marché de Noëlest une formidable opportunité de faire découvrirson activité, comme pour Sylvie, auto-entrepre-neuse en vêtements pour enfants en cotonbiologique, et pour d'autres, comme Martine,c'est également l'occasion « de se retrouver d'an-née en année avec ses voisins de chalets et de ren-contrer des gens sympas », même si elle confessetoutefois que le marché de Noël tend à devenir un

peu trop commercial et à perdre de sa magie.Pour Bruno Bourg-Broc, au contraire, « les fêtesde Noël sont très importantes car elles permettentd'offrir aux gens des divertissements gratuite-ment ». C'est donc dans une ambiance festive quele Père Noël a répondu présent pour des séancesphotos, accompagné par un trio de musiciensenjoués. Erwan et Kenza, respectivement âgés de7 et 6 ans, émerveillés par toutes ces lumières,étaient tout intimidés de cette rencontre avec lePère Noël, mais ravis et plein d'entrain à l'idée derentrer décorer le sapin ! Avec une petite journéede retard sur le calendrier, la Saint-Nicolas aégalement été fêté ce mercredi, jour des enfants,par un défilé dans les rues du centre-ville avecSaint Nicolas et le Père Fouettard.Une soirée riche en bonne humeur et l'occasionpour le Père Noël de nous faire une confidence ;les plus empressés de se faire photographier avecce vieux monsieur aux habits rouges, ne sont tou-jours pas ceux que l'on croit...

A.P

Marché de Noël

Scintillement !

les Châlonnais découvrent avec joie le marché de Noël installé place Foch.�Si, au XXIème siècle, les fêtes de Noël ont tendance à ressembler davantage à un fourmillement declients pressés dans les grands magasins et à une montagne de catalogues de jouets dans nos boîtes auxlettres, n'oublions pas cependant qu'il s'agit à l'origine d'une fête chrétienne destinée à célébrer la nais-sance de Jésus de Nazareth. Afin de se rapprocher un peu de cet esprit originel, la municipalité deChâlons-en-Champagne a organisé une exposition de crèches en l'église Saint-Alpin.Dans le cadre du chemin des crèches, organisé comme chaque année par plusieurs villes et villages deChampagne, la municipalité a donc réuni de magnifiques crèches en provenance des cinq continentsainsi qu'une crèche contemporaine réalisée par Clotilde Potron. Au fur et à mesure de l'exposition, ondécouvre une crèche tchèque en cristal de Bohème, des crèches en provenance du Niger et du Bénin enpierre de Talc ou bien encore une crèche philippine en roseau séché. L'occasion également d'admirer lacrèche en bois d'olivier et en nacre offerte par Yasser Arafat à Catherine Tasca, alors députée desYvelines. De toutes les tailles, de toutes les matières et de tous les horizons, ces crèches sont un émer-veillement pour les yeux et une occasion inédite de découvrir ou redécouvrir diverses cultures.Du 2 au 31 décembre de 14h à 18h, sauf le 25 décembre.

A.P

Exposition

Crèches du monde

Crèche mexicaine en terre cuite peinte.



�Concerts de Noël de Musiques sur la VIlleL'Association Musiques sur la Ville organise pour le marché de Noël de Châlons-en-Champagne,les 20, 22 et 23 décembre, trois concerts exceptionnels sur le thème des voix et chants du mondeavec : Mamouchka, mardi 20 décembre, Gospel for you, jeudi 22 décembre, et Noël EnChanteurs, vendredi 23 décembre. Tous les concerts se dérouleront à 17h place Foch.

En Bref

CHALONS

Julie Andrieu, la présentatrice de l'émissionFourchette et Sac à dos, sur France 5,également chroniqueuse cuisine dans C àvous, sur la même chaîne, est la marrainede l'édition 2011 des Habits de lumière.L'évènement sparnacien est sur le thème duvoyage cette année, et avec les momentsgastronomiques qui s'y tiennent, comme lesHabits de saveurs, avoir demandé à JulieAndrieu d'en être la marraine,c'était bien vu !

�L'Hebdo du Vendredi : Vous venez àEpernay ce week-end, mais sans votre équipede télévision !Julie Andrieu : Ça sera du pur plaisir ! Ce seratrès agréable de vivre un évènement comme celui-ci sans travailler, c'est vrai, je serai totalementlibre. Mais je ne me plains pas ! J'ai un métier trèsagréable. Je ne connais évidemment pas tous lesdétails de lamanifestation, parce que je veux aussime laisser porter. Je suis ravie de participer àHabits de lumière, notamment par amitié pourEvelyne Boizel. Voir les grandes maisons deChampagne... J'ai hâte !

LHV : Vous serez dans votre élément le same-di, pendant Habits de Saveurs ?J.A :Bien sûr ! On ne peut être que favorable à cetype de moments, quand la cuisine des grandschefs va à la rencontre du grand public. La péri-ode est à la vulgarisation de la cuisine, même lagrande. Et ça vaut aussi pour le champagne, jepense. Le Champagne est trop consommé endehors des repas, alors que c'est un vin qui peutêtre bu pendant les repas, comme tous les bonsvins. Il faut le faire savoir.

LHV:L'un de vos livres est consacré au choco-

lat (Le B.A-ba du chocolat, éditionsMarabout,réédition octobre 2011). Vous connaissez lechocolatier sparnacien Vincent Dallet, qui estl'un des chefs d'orchestre d'Habits de saveurs ?J.A : Bien sûr ! Je suis membre du club desCroqueurs de chocolat depuis plus de dix ans.Vincent Dallet est bien sûr dans les tous meilleurs.

LHV : Le Champagne, pour conclure...J.A: J'ai la sensation que tous lesmoments impor-tants de ma vie se passent avec du Champagne.

Comme pour beaucoup de gens, toutes les réu-nions de famille, les anniversaires, les instants defête se conjuguent avec le Champagne. En voy-ageant, j'ai vu à quel point lemot Champagne étaitmagique. Vous vous rendez compte, depuis letemps que ça dure. Rien n'a détrôné leChampagne, il n'y a pas d'équivalent pour évoquerla fête, la célébration. Si je pouvais en emporter àchaque fois pendant mes voyages..

Propos recueillis par Tony Verbicaro

Habits de lumière 2011

Julie Andrieu : « Le Champagne, c'est magique ! »

Le prochain "Fourchette et Sac à dos", consacré aux plus belles rencontres de Julie Andrieu en Europe, sera diffusédimanche 18 décembre sur France 5.

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Fééries de Noël

Brian Joubert, l'étoile a illuminé EpernayPetite pause dans sa préparation desChampionnats de France qui auront lieu le17 décembre prochain, Brian Joubert,champion du monde de patinage artistiqueen 2007 et recordman du nombre demédailles au championnat du monde etd'Europe, était de passage à Epernay letemps d'une journée placée sous le signedes Fééries de Noël.

�Invité exceptionnel de ces fêtes de fin d'année,Brian Joubert était présent mercredi 7 décembreafin d'inaugurer avec les enfants de la ville la pati-noire installée place Hugues Plomb et donner lecoup d'envoi des illuminations. Point d'orgue deces manifestations organisées par les Vitrinesd'Epernay, cette patinoire de plein air de 328 m2

entourant une fontaine illuminée pour l'occasionfait la spécificité des animations sparnaciennes.Malgré une pluie battante, Brian Joubert, souriantet disponible, a ainsi patiné pendant près d'uneheure avec une dizaine d'enfants ravis. Pour l'é-toile du patinage français, « c'est une chanceexceptionnelle pour les enfants d'avoir une pati-noire en centre-ville. Patiner avec eux est toujours

un moment très sympa et ce peut être pour euxl'occasion de se découvrir une vocation ». BrianJoubert a ainsi mis ses 10 ans de carrière au pro-fit des enfants, un peu impressionnés, en leur don-nant quelques conseils de base, comme apprendreà tomber en premier lieu, pour éviter de se faire

mal et ainsi éviter une hantise de l'échec. Celui quia patiné plusieurs fois à Châlons-en-Champagneet à Reims pour des galas et masters (il a gagnécelui de 2005 organisé à Reims, ndlr), nous confieavoir toujours été très bien accueilli par le publicchampenois et que c'est, hasard géographique, àReims que réside sa plus fidèle supportrice,Caroline, âgée de 20 ans ! Cette élève infirmière àCharleville, patineuse elle-même depuis l'âge de 8ans, avait évidemment fait le déplacement pourpasser un moment privilégié avec son idole. Pourcelle qui l'a découvert au master de Châlons en2004, Brian a toujours une petite attention. Preuvede la gentillesse du patineur, il l'a invité à passercette journée sparnacienne avec lui. Gageons quece sera pour la jeune rémoise, le plus beau desNoëls ! Autre temps fort de cette journée féérique, ledéfilé de la Saint Nicolas a rassemblé de nom-breux enfants malgré le mauvais temps et lesdémonstrations de patinage artistique du jeunefrançais auront impressionnés les sparnaciens.Une journée très réussi donc où Brian Joubertn'aura pas laissé indifférent et aura fait preuved'une très grande disponibilité.

Alexandra Piwowar

Brian Joubert patine avec les enfants et apportent conseilset soutien.

EPERNAY N°153 du 9 au 15 décembre 2011


�Habits de Lumière : à ne pas manquer Vendredi 9, à partir de 18h30 : festivitésAvenue de Champagne, avec Marco Polopour Guide, les Tipis de lumière, la Dansedu Dragon, les muzes Dynamo, lesGirafes, Bollywood sous les feux de larampe, le concert de Rona Hartner et DJTagada, et le feu d'artifice. La déambula-tion est programmée également le same-di 10, à partir de 18h30, sauf les Girafeset le feu d'artifice.Vendredi 9 et samedi 10, salon dulivre et des saveurs, organisé par le RotaryClub d'Epernay, pour lutter contre l'illet-trisme, médiathèque centre-ville.Samedi 10, de 9h à 13h, Habits deSaveurs, à proximité de la halle Saint-Thibault.Samedi 10, 16h, rencontres ciné-matographiques au Palace, carte blancheà Julie Andrieu, qui a choisi Carnets deVoyage, de Walter Salles.Samedi 10, 20h30, théâtre musical,Chasseurs de Sons, Cinq de Coeur,Théâtre Gabrielle-Dorziat.Dimanche 11, à partir de 9h,parade automobile de véhicules anciens,esplanade Charles-de-Gaulle.

Habits de lumière, ce sont aussi des barsà Champagne, des marchés de produitsdu terroir, des concerts, des expositions,des visites... Programme détaillé sur inter-net : http://habitsdelumiere.epernay.fr

�Comment venir à Habitsde LumièreLe vendredi soir, en bus, gratuitement, dès17h30, sur le réseau Mouvéo. Des bussont prévus pour un retour toutes les 30minutes, jusqu'à 22h30 le long de la ligne2 (jusqu'à Belle-Noue) avec un départspécial à proximité de l'avenue deChampagne.Renseignements à la gare routière, rueEmile-Duchâtel à Epernay ou au 03 2655 55 50 (prix d'un appel local)

Tout le week-end, en train. La gare SNCFest à 2 minutes à pied des festivités. AvecTER Evénements*, bénéficiez de 50% deréduction, 75% de réduction pour lesenfants de 4 à 11 ans, gratuit pour les -de 4 ans. L'offre s'applique au départ desgares de Paris Est et Château-Thierrysituées sur la ligne TER Vallée de la Marneet sur l'ensemble du réseau SNCF-TERChampagne-Ardenne à destinationd'Epernay. Des trains spéciaux pour unretour à Reims sont aussi mis en place(21h04 et 23h) et à destination deChâlons-en-Champagne (22h51). *Offresoumise à conditions. Renseignementsdans les gares de Champagne- Ardennesur le site www.ter-sncf.com/cham-pagne_ardenne ou au 08 91 67 10 08(0,23 euros / minute)

Tout le week-end, en voiture. Un fléchageindiquera les zones de stationnement àproximité de la manifestation (esplanadeCharles-De-Gaulle, parking Raoul-Chandon, parc Roger-Menu).

En Bref

Au moment où, à Durban enAfrique du Sud, les gouverne-ments du monde entier sedéchirent sur la question duréchauffement climatique, les élusdes bassins rémois et sparnaciense sont donnés rendez-vous à laMaison du Parc Naturel de laMontagne de Reims à Pourcy,mardi 6 décembre,afin de prendre connaissanced'une étude commune surle développement des énergiesrenouvelables sur leurs territoires.

�L'initiative est belle. Quatre collec-tivités ont décidé de s'unir sur la ques-tion du développement durable et plusparticulièrement sur le développe-ment des énergies renouvelables. LaCommunauté d'agglomération deReims (Reims Métropole), leSyndicat Intercommunal d'Études etde Programmation de la Région deReims (SIEPRUR),le Parc NaturelRégional de la Montagne de Reims(PNR) et le Pays d'Epernay Terres deChampagne se sont en effet associésdans une démarche commune dont lesobjectifs sont de faire émerger les syn-ergies et complémentarités desacteurs, en termes de ressources ouencore de moyens d'action. Pour lesélus de ce grand bassin de vie, la final-ité, à l'horizon 2020, est bien sûr de

réduire les émissions de gaz à effet deserre (-20%), de réduire la consom-mation d'énergie (-20%), tout en aug-mentant significativement la part desénergies renouvelables.Un premier constat, aujourd'hui, laproportion des énergies renouvelablessur la consommation totale desbassins rémois et sparnacien s'élève àseulement 5% (14% au niveau nation-al) et provient principalement du Boisénergie.Ainsi, selon les auteurs de l'é-tude, membres du bureau Axenne, sila tendance actuelle se poursuivaitsans effort particulier, ce chiffreatteindrait 13% en 2020 quand leGrenelle de l'environnement vise les23% en 2020. Autant dire qu'il vadonc falloir que les décideurs du terri-toire se retroussent les man-ches.Néanmoins, c'est possible. Pour HenriLouis Gal d'Axenne, « des margesde manoeuvres restent importantespour les filières solaires, la géother-mie, l'aérothermie, la méthanisationet le bois, si les acteurs décident detout mettre en oeuvre pour favoriser ledéveloppement des énergies renouve-lables ». Pour ce faire, trois actionsprioritaires ont été déterminées : s'ap-puyer sur les mesures du Grenelle del'environnement et notamment lesleviers fiscaux réglementaires,développer les synergies entre les ter-ritoires, d'une part par le biais de fil-ières qui s'y prêtent (bois énergie et

méthanisation) et d'autre part grâce àune communication et des échangessur les actions menées, et engager unprogramme ambitieux sur le parc col-lectif public et privé, en faisant émerg-er de nouvelles compétences, créatri-ces d'emplois et de valeurs. Pour l'au-teur de l'étude, la mise en place d'untel scénario, volontariste, permettrait «de multiplier par deux la part desénergies renouvelables sur la con-sommation d'ici 2020, de créer 3500emplois pour la fabrication des infra-structures, plus 250 pour en assurer lefonctionnement, et d'éviter le rejetdans l'atmosphère de 315 000 tonnesde CO2 ».Si la volonté des acteurs des bassinsrémois et sparnacien semble réelle, ilreste un problème de taille qui est lefinancement de la mise en oeuvre dece plan d'actions. En effet, la criseéconomique monopolise les débats, sibien que la problématique du réchauf-fement climatique est aujourd'huitotalement éclipsé malgré les alertesdu monde scientifique qui, dans uneétude dévoilée cette semaine, affirme« que le monde est sur une trajectoireà haut réchauffement, à hauts coûts età hauts risques ». Selon cette étude, leréchauffement de la planète pourraitatteindre plus 3,5°C ! D'ores et déjà,après l'échec de la conférence deCopenhague en 2009, aucun miraclen'est donc à attendre de celle qui se

déroule actuellement à Durban enAfrique du Sud. Les principaux paysémetteurs de gaz à effet de serre, telsque la Chine et les Etats-Unis, ontnotamment signifié qu'ils ne signe-raient aucun traité contraignant. Dansces conditions, pourquoi les bassinsrémois et sparnacien feraient-ils desefforts ? N'est-il pas déjà trop tardpour agir ?« Ce n'est pas parce que les autres neveulent rien faire, que nous ne devons

pas agir », a déclaré Philippe Feneuil,maire de Chamery et représentant dela SIEPRUR. « Il faut croire au mou-vement citoyen et à l'action des élusde terrain », a renchéri RaymondJoannesse. vice-président délégué auDéveloppement durable au conseilgénéral de Champagne-Ardenne. Onne demande qu'à les croire.

Julien Debant

Développement durable

Reims et Epernay réfléchissent ensemble

Les promesses de réduction de gaz à effet de serre placent la planète sur la trajectoire d'unréchauffement de +3,5°C, dépassant l'objectif de 2°C maximum selon une récente étude.

Tournée des années 90

Je vous parle d'un temps, que les moins de 20 ans......ne peuvent pas connaître. Selon les témoignages recueillis, les sallessont remplies de trentenaires qui viennentavec leurs petits frères et soeurs ou leurs enfants... Ah nostalgie quand tu nous tiens !

�La « Tournée des années 90, GénérationDance Machine » prouve que les années80, show qui avait été salué unanimement,a fait des émules. Nous voici donc main-tenant à l'époque bénie des soubresauts durap et des boys bands, époque bien huilée! En maîtres de cérémonie, on va retrouveravec un plaisir non dissimulé le duomythique et attachant Charly et Lulu. Luluexplique ainsi l'arrêt en 2008 de l'émissionphare « Hit Machine » qui est sans doute laplus belle quintessence de la scène desannées 90 : « Avec la musique sur Internet,les gens n'ont plus eu la patience... La téléest alors deve-nue un truc de vieux. Deplus, l'émission coûtait cher, aujourd'huion voit fleurir des émissions nostalgiquessur TF1, M6, W9. La musique populaire ala vie dure à la télé ; comme émissionsmusicales, mais plus spécialisées, oncompte celles de Nagui et Manu Katché ».Heureusement, la Tournée des années 90va permettre au public de retrouver les

idoles de sa jeunesse, tels que Gala, Indra,Corona, Larusso, Yannick, Boris, HermesHouse Band, Los Del Mar, Paradisio, etc.mais aussi les Top Boys « nous sommestoujours aussi jeunes pour lever lajambe... , affirme Lulu, à cette époque ons'est un peu moqué de tout le monde, maisgentiment, nous apprécions par ailleursles personnes dont nous avons ri ». Cettetournée est une façon pour les artistes,selon Benny B, « d'avoir un nouveaudépart, avec des projets stimulants. Pourma part, on est venu me chercher, je n'aipas hésité. L'ambiance sur la tournée estexcellence, on se croirait un peu encolonie de vacances... » Cette tournée desannées 90 est l'occasion de reformer desgroupes qui ont suscité beaucoup d'en-gouement à l'image des Worlds Apart.Ainsi, comme l'explique Steve : « Nousavions, après avoir remporté un succèsimportant, besoin de faire un break, cettetournée est aujourd'hui pour nous unebelle opportunité, nous sentons la recrude-scence d'une belle énergie. Au début del'expérience dans les années 90, j'avais 19ans, aujourd'hui j'ai fait du chemin et à 39ans, je suis très heureux de remonter surscène aux côtés de Cal et Nathan. J'espèreque ce nouveau départ va nous permettre

de mener à bien nos projets musicaux ».Tous espèrent que le public sera au rendez-vous. A 48 ans, Lulu avoue qu'avec cettenouvelle aventure, il a « l'impression dedoubler sa terminale. Je retrouve avecplaisir mes camarades de classe, et c'estreparti pour un tour ! »

Amandine Lefèvre

Vendredi 9 décembre, à 21h, au Millésiumd'Epernay.

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Le duo formé par Charly et Lulu sera vendredi sur lascène du Millésium.

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Cette semaine, Benoist Apparu,Secrétaire d'Etat au Logement,a vivement réagi au « mauvais coupporté aux plus fragiles par le Sénat ».

�Les faits concernent un projet de loi dugouvernement, porté par l'adjoint au mairede Châlons et son collègue LaurentWauquiez, Ministre de l'Enseignementsupérieur. Le projet consiste en la mise enplace d'une taxe sur les loyers abusifs.Sont visés les propriétaires qui pratiquentdes loyers prohibitifs sur les petits loge-ments, destinés en particulier aux étudi-ants, et principalement à Paris et dans lestrès grandes villes. On parle là desfameuses « chambres de bonnes » de10 m2 avec wc et douche sur palier, louées600€ par mois.Et ce projet de taxe, baptisée « micro-sur-face », a été rejetée par le Sénat, majori-tairement à gauche depuis octobre dernieret les élections sénatoriales. BenoistApparu « regrette que la sagesse desdéputés socialistes - qui se sont prononcésmi-novembre pour l'instauration de cettetaxe - n'ait pas été suivie au Sénat. Lessénateurs socialistes ont en effet voté leweek-end dernier un amendement visant àsupprimer la taxe sur les loyers manifeste-ment abusifs. [...] Les socialistes qui prô-nent la régulation des loyers à l'ensemble

du marché viennent de rejeter une mesureforte visant à supprimer les abus les plusmarquants. »

Votée en première lecture par l'Assembléenationale, la taxe devait sanctionner lespropriétaires pratiquant des loyers de 30 à45 euros du mètre carré, charges non com-prises, pour des logements d'une surfacehabitable inférieure ou égale à 14 mètrescarrés, « dans des communes classées

dans des zones géographiques se carac-térisant par un déséquilibre particulière-ment important entre l'offre et la demandede logements ». Le montant de la taxedevait varier en fonction du niveau deloyer (cinq paliers retenus), des caractéris-tiques du logement, ou encore du « degréde tension du marché locatif au sein deszones géographiques concernées ».C'est précisément sur cette multiplicité decritères que la rapporteure du Budget, lasocialiste Nicole Bricq, a attaqué le dis-positif, jugé « très compliqué, avec cinqtaux différents et une géographie évolu-tive ». La sénatrice, auteure d'un des deuxamendements déposés en vue de la sup-pression de la taxe, a critiqué le manqued'ambition d'une « mesure cosmétique neréglant absolument pas le problème » durenchérissement des loyers et porteuse,qui plus est, d'« un certain nombre d'effetspervers ». (source : LaVieImmo.com)« Le micro-logement peut être une bonneréponse à un besoin de logement tempo-raire, poursuit Benoist Apparu. Le tempsde faire des études, de se lancer dans lavie active. Ça donne de l'autonomie auxjeunes. Mais ça doit rester abordable. Leloyer doit être proportionnel à la taille dulogement. Petit logement doit rimer avecpetit loyer. »

T.V

�Réuni derrière la candidature de Jean-Luc Mélanchon, le Front de Gaucherassemble le PC, le Parti de Gauche et,Convergences et Alternatives. Dans laMarne, les sympathisants se sont lancés,ces derniers jours, à fond dans la cam-pagne électorale. Multipliant les rencon-tres avec les électeurs, via notamment lesassemblées citoyennes, dont la dernières'est déroulée hier à Châlons-en-Champagne, ils entendent les convaincreque Jean-Luc Mélanchon est « une alter-native crédible ». Car pour le Front deGauche, « il ne peu pas y avoir de grandschangements sans débat avec le peuple,sans mouvement populaire d'importance. »« Aujourd'hui, dans les médias, il n'y en aque pour la crise et les mesuresd'austérité qui pénalisent les plus mo-destes », explique Cédric Lattuada, mem-bre du PC. « Nous, nous pensons qu'uneautre politique est possible pour en sor-tir. » Et pour faire connaître ces solutions,mieux qu'un long discours, il existe un

livre-programme. Sobrement intitulé « Leprogramme du Front de Gauche », cetouvrage d'une petite centaine de page estdisponible depuis septembre dans touteslibrairies au prix de 2€. En quelques mois,il est d'ailleurs devenu un best-seller. 75000 exemplaires ont été écoulés lors de lapremière semaine suivant sa sortie. Selonle Front de Gauche, deux millions d'exem-plaires auraient même été vendus depuis.Un succès qui donne de l'espoir à ces mili-tants, et certainement à Jean-LucMélanchon, de bien figurer lors des élec-tions présidentielles et législatives en2012. Car si pour eux le premier objectifest bien de battre Nicolas Sarkozy etMarine Le Pen, le second est de voir leurcandidat jouer le trouble-fête à la manièred'un François Bayrou en 2007. « Nos idéesne sont pas utopiques, nous sommes levote utile », martèlent-ils. Les militants duFront de Gauche ont encore cinq mois pourconvaincre « le peuple ».

J.D

Présidentielle 2012

Le Front de Gauche veutêtre le vote utile

Benoist Apparu.

Logement

La taxe sur les loyers prohibitifs des petits logements rejetée


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Cette semaine, le Groupe d'InterventionRégional (GIR) de Champagne-Ardennea dressé le bilan de son activité en 2011.

�« Le GIR, c'est une structure moderne,dans laquelle l'Etat apprend à travailler enréseau. L'Etat, c'est principalement uneorganisation verticale, et le GIR, c'est hor-izontal. C'est le passe-murailles. » Lepréfet de région, Michel Guillot, réussit enquelques mots à définir le travail de cegroupement, qui, comme ses 36 homo-logues dans toutes les régions de Francemétropolitaine et outre-mer, a été mis enplace en 2002. Les GIR sont des organisa-tions transversales, donc, qui regroupentpolice, gendarmerie, douanes et financespubliques. La mission du GIR est claire :lutter contre l'économie souterraine, soustoutes ses formes, à savoir les revenusgénérés par les activités illicites (trafics destupéfiants, proxé-nétisme, vols en bandeorganisée...) ou occultes (travail dissimulé).La doctrine considère que le concours duGIR doit être recherché prioritairementlorsque les infractions sont commises par

un réseau structuré et que l'appui du GIRapporte un plus aux investigations patrimo-niales, fiscales, douanières ou sociales.Les objectifs du GIR lui sont assignés par lepréfet ou le procureur de la République, surproposition d'un service policier (gen-

darmerie, sécurité publique, section derecherche, police judiciaire) ou des servicesde l'Etat (douanes, fisc, inspection du tra-vail...). Autre particularité du GIR, la possi-bilité qui lui est faite de poursuivre égale-ment sur des territoires étrangers, si les

relations diplomatiques le permettent.En Champagne-Ardenne, le GIR, comme15 autres, est commandé par un officiersupérieur de gendarmerie, en l'occurrencele Lieutenant-Colonel Maucourant. Dansles autres GIR, l'autorité a été confiée à unofficier de police. Le GIR champardennais,installé à Reims, est composé de dix mem-bres : quatre gendarmes, quatre policiers,un inspecteur des douanes et un contrôleprincipal des finances publiques. En 2011,le GIR a mené 28 opérations, dont certainesencore en cours. Stupéfiants, vaste escro-querie, blanchiment d'argent sont visés.Dans ce cadre, le GIR a procédé à dessaisies immobilières pour une valeur glob-ale de plus d'un million d'euros et a fait blo-quer des avoirs sur comptes bancaires pour260 000 euros. À compter du début d'année2012, le GIR sera renforcé par un élémentsupplémentaire. « À onze, vous pourrezmonter une équipe de foot ! », a souri lepréfet.

Tony Verbicaro

GIR

La force du réseau

Le GIR lutte contre toutes les formes d'économie souterraine.



Sacrée « Année des patients et de leurs droits » par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé, l'année 2011 a révélé en Champagne-Ardenne 13 initiatives lancées en faveurdes usagers dans le domaine de la santé. Avec en prime, le label de L'ARS*. Tour d'horizon des lauréats...

�Directeurs d'établissements, professionnels,organismes d'Assurance maladie ou encorereprésentants des patients : ils étaient près de 220à participer à la première journée de l'ARS dédiéeaux usagers du système de santé. Parce que lespatients connaissent mal les instances de santé etque leurs droits méritent d'être plus lisibles etaccessibles, un dispositif de labellisation visaitainsi à mettre en lumière ce qui s'est fait en faveurdes particuliers sur la région cette année. Avec, autop des acteurs récompensés, le CHU de Reims,primé trois fois pour différentes initiatives misesen place : la création d'un comité « droits et infor-mation des patients », l'élaboration d'un question-naire à destination des résidents d'EHPAD** et deleurs proches, et enfin l'association des patients àun quizz baptisé « A la découverte de vos droits ».Dans la série « infos pratiques et bons conseils »,la CPAM*** de l'Aube s'est vue décerner le labelpour la conception d'un guide recensant les dis-positifs de sécurité sociale relatifs aux personnesfragiles. Une véritable mine d'informations qui enéclairera plus d'un à travers la multiplicité de cesorganismes, dont le fonctionnement, de primeabord, peut paraître complexe. Et la santé s'étendencore à bien d'autres domaines, tous publics con-fondus. En Haute-Marne, un projet d'établisse-ment centré autour des usagers de l'ANPAA****est dans les tuyaux, tandis qu'une commission «vie affective et sexuelle » est née dans l'Aube. Lesactions en faveur des personnes âgées sont parti-culièrement nombreuses et fédèrent toutes les

bonnes volontés, du comité de vigilance contre lamaltraitance initié par l'EHPAD de Saint-Germain-la-Ville, au comité éthique inter-associ-atif rassemblant les établissements aubois. Côté «actions régionales », Alliance Maladies RaresChampagne-Ardenne a décroché le label pour laréalisation d'un guide sur ce thème. Autant d'ac-tions qui, outre le fait de sensibiliser les usagers àce que peuvent et ce que doivent leur apporter lesinstances de santé, les poussent à s'impliquer pourl'amélioration des systèmes existants, et àexprimer leurs attentes dans ce secteur. Au-delàde la labellisation, l'idée est donc bien d'encour-ager et de dynamiser ce que l'on pourrait appelerla démocratie sanitaire. Vers une participation despatients à la définition des politiques de santé surle territoire ?

Sonia Legendre* Agence régionale de la santé** Etablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes*** Caisse primaire d'assurance maladie**** Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie

Droits des patients

Mieux connaître ses droits...

L'Agence régionale de santé a labellisé 13 projets.

Mis en place à Reims depuis octobre 2011par la Fondation Orange et le SecoursPopulaire, l'accompagnement SolidaritéNumérique a pour objectif de luttercontre la fracture numérique.

�« Je n'aime pas parler de formation, maisplutôt d'accompagnement », précise d'embléeJoël Sauvage, délégué à la Fondation Orange.Lancée en février dernier à Villeneuve-d'Ascq,puis proposée également à Reims depuis lemois octobre, Solidarité Numérique résulted'un partenariat entre la Fondation Orange et leSecours Populaire. Son principe est simple :proposer à des personnes prises en charge parle Secours Populaire, et ayant de fortes diffi-cultés avec les technologies numériques, unesérie d'ateliers dispensés par des bénévoles,salariés chez Orange. « On est là pour guiderles gens sur le chemin d'accès au mondenumérique, leur donner des clés pour yaccéder, et surtout dédiaboliser l'informatiqueauprès des personnes qui en ont peur, car ellesla maîtrisent mal », explique Joël Sauvage.« C'est la Fondation, à l'initiative du projet,qui est venue nous trouver au départ », précisePatricia Le Corvic, présidente du SecoursPopulaire. « On a tout de suite accepté. Lenumérique est devenu incontournable pourbeaucoup de tâches, et ne pas savoir s'enservir peut vite devenir handicapant. Que cesoit l'inscription à Pôle Emploi, la consulta-

tion d'annonces passées par les entreprises,désormais, beaucoup de tâches se font parinternet. »Réparti sur huit ateliers hebdomadaires etanimé par des bénévoles au sein des locauxd'Orange situés boulevard Barthou, l'accompa-gnement s'est avéré très positif pour ceux quil'ont déjà suivi. « Au début, j'avais quelquesappréhensions, mais l'accueil a été très bon.On nous a présentés, installés devant des ordi-nateurs, puis peu à peu expliqué les choses. A

l'allumer, utiliser la souris et le clavier, écriresur Word, aller sur Internet, créer une adressee-mail. Au bout d'un moment, c'est allé toutseul », raconte Pascaline, bénéficiaire auSecours Populaire. « Maintenant, je saissurfer, aller sur les réseaux sociaux, consultermes mails. Ça va beaucoup m'aider pourmieux suivre les études de mes enfants. »Une expérience qui aura été également trèspositive pour les formateurs bénévoles,comme Magalie, salariée chez Orange. « J'aidécidé d'y participer suite à un appel interne àdes volontaires. J'aime le contact avec d'autrespersonnes, et expliquer le fonctionnement del'informatique était quelque chose de plutôtfacile pour moi, qui ait l'habitude de l'utilisertous les jours. On ne se prend pas pour desprofs, on vient par plaisir. »Événement symbolique pour marquer la findes ateliers, une remise de certificats a mêmeété organisée au sein des locaux d'Orange,pour ceux qui ont les ont suivi avec assiduité.La suite des opérations débutera à partir dumois de janvier prochain, avec l'arrivée denouvelles personnes au sein de l'accompagne-ment pour suivre à leur tour les ateliers, ainsique la mise en place d' « ateliers de niveau 2 »pour ceux qui, comme Pascaline, souhaitentencore se perfectionner dans l'utilisation desoutils numériques.

Mathieu Carré

Solidarité

Orange s'attaque à la fracture numérique

Pascaline a suivie pendant huit semaines cet accompa-gnement, avec l'aide de Monique, bénévole, salariée chezOrange.

La qualité de l'air, qu'on soitemployé ou dirigeant, impacteinévitablement notre environnementde travail et notre santé. Après lesuccès d'un premier volet dédié àl'eau et ses problématiques pour lesentreprises, la CCIT de Châlons,Vitry et Sainte-Ménehould lance,avec ses partenaires, le programme« Air & Territoire ».�Son grand frère « Eau & Territoire » estné en début d'année à l'initiative de laCCIT de Châlons, pour informer les entre-preneurs sur l'utilisation, la gestion et laréglementation de l'eau. « Evolution cons-tante des normes et des nouvelles tech-nologies oblige, la CCIT a embauché il y a

quelques années une spécialiste de l'envi-ronnement, en la personne de DelphineGarnier. Sa mission : accompagner auquotidien les entreprises face aux problé-matiques environnementales auxquelleselles sont confrontées », rappelleCatherine Bouloy, responsable communi-cation. « Plusieurs actions phares en ontdécoulé et ont permis de réaliser un vraitravail de fond avec les experts et lesentrepreneurs, notamment via le clubrégional Seveso. La qualité de l'air fait

désormais partie des priorités entrepre-neuriales, tant elle impacte sur la santédes salariés (poussières, toxicité desfumées, maladies respiratoires) et sur lesprocédés de fabrication. Et les démarchesinitiées dans ce domaine doivent être pen-sées bien en amont, car elles influent surles équipements, l'organisation et lesinvestissements des entreprises. D'où cebesoin crucial d'information. » Dédié àtoutes les entreprises industrielles, com-merciales, ainsi qu'aux activités arti-sanales (en particulier les pressings, car-rosseries, boulangeries, plasturgistes,etc.), le programme « Air & Territoire »fonctionne, comme son prédécesseur, surle principe du trio gagnant « informationspratiques / zoom sur la réglementation envigueur / échanges et retours de bonnes

expériences. Car lescas concrets, on lesait, sont les plus par-

lants et les plus convaincants lorsqu'ils'agit d'environnement. Avec le concoursde la CCIT de Reims-Epernay et de laCMA, l'opération se déroulera en troistemps : une présentation des enjeux decette thématique en compagnie des organi-smes partenaires de la CCIT de Châlons(Dreal, Direccte, INRS, Carsat, Arcad),une conférence sur le rejet de l'air desentreprises, puis l'édition d'un guide « Air& Territoire » recensant toutes les ques-tions / réponses que peuvent se poser les

dirigeants sur ce thème. Le tout illustrépar les témoignages d'entreprises et deprofessionnels du bois, de l'affûtage et dutraitement des métaux. On se demanded'ores et déjà comment se prénommera lepetit troisième... Energie & Territoire ?Déchets & Territoire ? Une chose est sûre,vues l'étendue et l'actualité du sujet : l'idéeest excellente !

Sonia Legendre

Mardi 13 décembre de 9h30 à 12h15 dansles locaux de Forbo Sarlino (63, rueGosset à Reims) avec sur place la visitedes modes de captage mis en place parl'entreprise - Jeudi 9 février 2012 dans leslocaux des Ciments Calcia à Couvrot -Avril 2012 : édition du guide « Air &Territoire ». Contact : Delphine Garnier -03 26 21 87 18.

Entreprises

Un territoire où l'air est plus vert !

La pollution industrielle en question.gies renouvelables sur leurs territoires.

Échanges et retours de bonnes expériences...

�Vatry - Marseille à partir de 24,99€l'aller simple !Ryanair met en vente à partir de cevendredi 9 décembre les premiers bil-lets d'avion pour Marseille, sa nouvelledestination au départ de Vatry. Premierembarquement le 27 mars 2012, àpartir de 24,99€ l'aller simple (taxes etfrais d'aéroport compris, selondisponibilités), prix d'appel correspon-dant à la campagne de lancement. Lesliaisons se dérouleront les mardis(Marseille-Vatry 15h30, Vatry-Marseille17h05), jeudis (Marseille-Vatry 14h50,Vatry-Marseille 16h25) et samedi(Marseille-Vatry 13h55, Vatry-Marseille15h30).

�McCain : la grève sepoursuit à MatouguesDébutée dimanche 27 novembre, lagrève des salariés du site de produc-tion marnais du géant de la fritesurgelée ne faiblit pas, et fait mêmecontagion. Après Matougues, c'est l'u-sine située en Nord-Pas-de-Calais quia embrayé le mouvement. Les revendi-cations concernent principalement uneaugmentation de 10% des salaires.Une demande que la direction dugroupe a jugé irréaliste dans le con-texte de crise.

En Bref




www. lhebdoduvendredi .comSport17�

�Après avoir brillamment - unpeu aidé à la fois par les Nantais,auteurs de deux bévues sur lesdeux premiers buts stadistes, et lecorps arbitral, qui n'a pas vu ladéviation de Raspentino franchirla ligne de but, ce qui aurait per-mis aux Canaris de revenir à 1-1 -battu le FC Nantes lundi (3-1), leStade de Reims change de com-pétition ce week-end, avec un 8etour de Coupe de France quidevrait s'apparenter à une formali-té sur le terrain de l'AS Marck,club de CFA2 de la Côte d'Opale.On peut faire confiance auxhommes d'Hubert Fournier pouréviter le piège et ne pas s'inscriredans la colonne surprises desrésultats de ce tour de la compéti-tion.En cas de succès, les Stadistesjoueront donc début janvier un32e de finale de Coupe de France.

Et paradoxalement, pour une fois,tout le monde espérera jouer àl'extérieur, contre la plus petiteéquipe possible, bien évidem-

ment. Pourquoi ? Et bien tout sim-plement parce que la ville deReims a annoncé cette semaineson intention de procéder au rem-

placement de la pelouse du stadeAuguste Delaune, en piteux étatdès que les intempéries commen-cent. Lundi soir contre Nantes,heureusement qu'il s'est arrêté detomber des trombes d'eau suf-fisamment tôt pour que la rencon-tre se tienne. Et la réfection decette pelouse pourrait avoir lieudurant la trêve hivernale, à condi-tion que le Stade de Reims ne jouepas son 32e de finale de Coupe àdomicile début janvier et en fonc-tion des conditions climatiques ettechniques. Sinon, l'opération serareportée à la prochaine intersai-son. « Le souhait de la ville estd'offrir une pelouse de qualité àson équipe et de l'assurer ainsi deson soutien. La Ville a décidé definancer ces travaux malgré lecontentieux qui l'oppose actuelle-ment à la société qui a mis enplace la pelouse actuelle », dit le

communiqué de la ville. Uneopération nécessaire qui ne remetpas en cause le projet, à plus longterme, de passer au synthétique.« C'est toujours le projet, nous adit cette semaine Adeline Hazan,la maire de Reims, a priori dansdeux ans et demi, pas avant. » Untemps qui pourrait sembler long àcertains, mais qui a le mérite derecueillir un maximum de retoursd'expériences des villes qui ontfait passer leur stade au synthé-tique (Nancy, Lorient...) et deprévoir financièrement une opéra-tion estimée à 600 000 euros.

Tony Verbicaro

AS Marck - Stade de Reims,8e tour de la Coupe de France,dimanche 11 décembre, 14h,stade Aigneray.

�Ce vendredi 9 décembre(8h50), France 3 Champagne-Ardenne rediffuse le film docu-mentaire Une Odyssée en Rougeet Blanc, réalisé par OlivierHennegrave, qui retrace, en 52minutes, les 80 ans du Stade deReims.Yves Morel a grandi au rythmedes succès du Stade de Reims desannées 50, depuis... son île de laRéunion. Et régulièrement, ilvient voir sa « maîtresse », leStade de Reims. Avec d'autressupporters, et, bien sûr, de nom-breuses gloires du Stade (MichelHidalgo, Raymond Kopa, JustFontaine, Roger Piantoni, RobertPirès...), il tisse le fil des 80 ansde succès et d'échecs du

mythique club rémois, le premiergrand club français. Arrivantdevant la boutique du club, aupied du stade Auguste Delaune,Yves Morel évoque les trésorsque l'on peut y trouver. « Etsurtout les tricots mythiques... »Le challenge - réussi - d'OlivierHennegrave consistait à raconter80 ans d'une histoire sans fin,« ce qui n'avait jamais été faitjusqu'à présent », raconte le réal-isateur rémois, qui, lui aussi, agrandi dans le souvenir du grandReims qu'on lui racontait, lesespoirs suscités des années 70 et80, et qui a connu des descentes,des remontées, des dépôts debilan et la renaissance. Le filmest constitué d'une trentaine de

minutes d'images d'archives,dont quelques raretés, commel'image, violente, de la graveblessure de Just Fontaine, en1960, sur le terrain de Sochaux.

Tony Verbicaro

Une Odyssée en Rouge et Blanc,un film d'Olivier Hennegrave.Co-production FranceTélévisions et Ethan, avec lesoutien de la Ville de Reims.

Première diffusion mercredi 7décembre à 23h50 sur France 3Champagne-Ardenne.DVD disponible à la vente.

Foot (Coupe de France, 8e tour) Marck - Reims

Coupe et gazon

Stade de Reims - Film

« Les tricots mythiques »

Dès qu'il pleut, la pelouse de Delaune souffre...

Georges Lech, Dominique Colonna, Raymond Kopa, Olivier Hennegrave, le réalisateur, JustFontaine et Carlos Bianchi. Une glorieuse brochette d'anciens Stadistes est venue à Reimspour l'avant-première du film.

Face à Nantes, à domicile, le CCRB parti-ra avec la faveur des pronostics. Maisattention, l'Hermine fait partie deséquipes en forme du moment. Surtout,cette équipe a prouvé que, cette saison,elle aimait bien voyager.

�Ces dernières semaines, l'équipe de NikolaAntic a su trouver, malgré les pépinsphysiques, les ressources nécessaires pour gag-ner. Ainsi, depuis le 11 novembre, le CCRB aobtenu quatre victoires lors des cinq rencontresque le club a disputées. Seul Limoges, leaderdu championnat, a fait plier les Marnais. Cessuccès n'ont évidemment pas été faciles àobtenir, comme l'atteste le dernier acquis sur leparquet de Denain (83-85). Mais ce matchremporté au forceps a sans doute gonflé encore

un peu plus la confiance de l'équipe, à l'imaged'un Kévin Corre inarrêtable dans le Nord. Sesstatistiques : 23 points (80% de réussite aux

tirs !) et 6 rebonds pour une jolie évaluation de28. Évidemment, lui et ses coéqui-piers necomptent pas s'arrêter en si bon chemin, con-scients qu'il y a quelque chose de grand àréaliser d'ici la fin de l'année. Encore faut-ilpasser le prochain obstacle, Nantes. Cette for-mation, où évoluent l'ancien joueur du RCBOlivier Bardet, mais aussi l'ex-châlonnaisDavid Ramseyer, ne fait pas beaucoup parlerd'elle dans ce championnat de Pro B. Pourtant,elle aussi est en forme, restant sur trois succèsde rang et ne pointant qu'à une petite victoiredes Marnais. D'ailleurs, leur tableau de chasserécent est assez éloquent : victoire face àBordeaux (76-66), alors avec encore BorisDiaw, puis face à Fos-sur-Mer (88-81) et enfinà Vichy (46-52). Bien dirigée par l'excellentmeneur Dave Ferguson (14,9 points, 4 rebonds

et 4 passes décisives de moyenne par match),la troupe coachée par Guillaume Quintard estforte d'une dizaine de joueurs quasi inter-changeables. Le combat promet d'être rude, enparticulier dans la raquette. En plus des solidesDavid Ramseyer (14 points et 4 rebonds) etJerald Fields (8 points et 5,7 rebonds), l'en-traîneur nantais peut également compter depuistrois mat-ches sur la taille de Malick Badiane(5,3 points et 9,7 rebonds). Alors oui, face àNantes, le CCRB a les moyens de vaincre maisle combat promet d'être difficile.

Julien Debant

CCRB - Nantes, vendredi 9 décembre, à 20h auPalais Pierre de Coubertin à Châlons-en-Champagne.

Basket Pro B : CCRB - Nantes

Les Marnais sont favoris, mais...

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ConcertsVendredi 9 décembre�Pop-Rock : « La tournée desannées 90 »A lire en page 46A 21h - Tarifs : 37 à 45€ - Le Millesium àEpernay

Vendredi 9 décembre�Pop-Rock : « Bye Bye Bayou #3 »Au programme : les Rémois de Alb, deretour avec un EP baptisé I Beg For ASummer, les Parisiens de We WereEvergreen, pour une session de folk-pop-electro acidulée, et la pop atmosphériqueaux accents incantatoires de Manatee.A 20h - Tarifs : 11/14/16/18€- LaCartonnerie à Reims

Dimanche 11 décembre�Chants : « A Choeur Joie etles Choristes Enchantés »Les deux associations en concert sous ladirection de Dalida Chair, avec FrançoisBarisaux au piano.A 15h - Entrée libre - Eglise de Cormontreuil

Mardi 13 décembre�Jeune public : « Carto Kidz #9 »Ils jouent de la carotte, du potiron ou duceleri, transforment les poireaux en violon...Un spectacle musical et culinaire a partageren famille par les membres du ViennaVegetable Orchestra.A 18h30 - Tarifs : 8/11/13/15 euros - Dansle cadre du festival Reims Scènes d'Europe -La Cartonnerie à Reims

Mercredi 14 décembre�Métal : « Arch Enemy » +« Warbringer » + Chthonic » + Arkan »Reconnu aux quatre coins du globe commela référence en matière de deathmélodique, Arch Enemy vient d'offrir à sesfidèles le spectaculaire album "The Root OfAll Evil", subtil mariage entre riffs dévasta-teurs puissants et solos mélodiques d'unefluidité extrême.A 19h - Tarifs : 18/21/23/25€- LaCartonnerie à Reims

Jeudi 15 décembre�Classique : « Akademia -Opus II »Sous la direction de Françoise Lasserre,l'ensemble Akademia interprètera Un Noëlà Leipzig de Johann Sebastian Bach.A20h - Tarifs : 29,90€- Palais du Tau à Reims

Samedi 17 décembre�Classique : « Ens. Vocald'enfants du conservatoire »Sous la direction d'Yves Weeger au profit del'association La Cimade qui aide et accom-pagne des étrangers dans leurs démarchespour obtenir un titre de séjour ou le statutde réfugié politique.A 20h - Tarif : libre participation - AuTemple, 13, bld. Lundy

AGENDA

Le week-end dernier, les TransMusicales battaient leur plein àRennes. Avec, au gré descafés et autres tavernes de laville, la programmation « off »des Bars en Trans, connuepour révéler les plus bellesdécouvertes musicales d'ici etd'ailleurs. La Champagne étaitau rendez-vous...�Depuis 2008, le dispositif« Zoom : musiques actuellesChampagne-Ardenne » permet auxgroupes émergents les plus promet-teurs de se produire à Rennes, à l'oc-casion des Trans Musicales. Cetteannée encore, l'Orcca*, le Polca** ettous les acteurs de la scène régionaleont travaillé de concert pour

départager les candidats, et offrir auxlauréats un show case destiné auxprofessionnels et autres chasseurs detalents musicaux. « C'est la périodeidéale : les pros sont venus à Rennespour repérer LES perles à program-mer lors des prochains festivals »,dixit Patrick Legouix, directeur deMusiques sur la Ville. « Ces artisteslocaux ont été suivis et accueillis enrésidence par différentes structures(L'Orange Bleue, La Cartonnerie,Musiques sur la Ville, etc.) »,explique Laurent Mathieu, du PôleMusique de l'Orcca. Au top descritères de sélection : l'état d'avancéedes projets artistiques et leur poten-tiel de développement. Et PatrickLegouix de préciser : « Le critèren°1 reste bien entendu lamotivation.

On privilégie les groupes quisouhaitent vivre de leur musique etqui s'assument professionnellement.Nous ne nous sommes pas trompéspour Barcella, lauréat de la pre-mière édition de Zoom : il vient designer chez Sony et enchaîne lesconcerts ! Il se produit d'ailleursaussi à Rennes cette année. » Pour lapremière fois, les lauréats 2011(Mila Marina et Most Agadn't) sesont vus, en parallèle, intégrer la pro-grammation des Bars en Trans.L'occasion pour eux de jouer égale-ment devant le grand public et demultiplier leurs chances de sefaire connaître outre-Champagne.Quelques minutes avant les pre-mières notes du show case, GéraldChabaud, directeur de La

Cartonnerie à Reims, encourage ladémarche des artistes. « Pour qu'ungroupe marche, il faut créer le buzzauprès des professionnels(tourneurs, labels, programmateurs,etc.) et leur donner envie de bossersur les projets artistiques qu'ilsdécouvrent. Ces deux formationstravaillent depuis plusieurs moisd'arrache-pied pour préparer cettesoirée, c'est une très belle avancéedans leur parcours. Et si la formulefonctionne, c'est aussi parce tous lesacteurs de la région sont impliqués. »

Sonia Legendre* Office régional culturel deChampagne-Ardenne** Pôle régional des musiquesactuelles de Champagne-Ardenne

Trans Musicales de Rennes

Effervescence des talents régionaux aux Trans !

�Mila Marina (Marine de sonprénom), rémoise d'origine etharpiste de formation, s'est lancée ily a deux ans en enregistrant sescompositions en studio, avec l'aideprécieuse de l'ingénieur son KévinEspich. Puis elle s'est entourée deVince à la guitare et aux percus-sions, et de Julien aux machinesélectro, clavier et saxophone. S'ilévoque parfois les univers d'EmilieSimon ou de Portishead - de l'avisdes spectateurs venus le voir àRennes -, ce groupe mêle incroy-ablement les sons étranges de l'élec-tro et des cordes à une voix envoû-tante. « Je rêvais d'être techniciennedu son avant d'être musicienne !D'où cette passion pour l'électro etla transformation des sons. Fin2010, La Cartonnerie nous a pro-posé des dates et nous avons eu la

chance de jouer en première partiede Stromaë ! Nous saurons en janvi-er si le groupe est sélectionné pourle Printemps de Bourges 2012 etespérons sortir notre premier albumprochainement. Reste à trouver despartenaires ! »Convaincu, PatrickLegouix confie : «Vraisemblablement, on les pro-gramme cet été à Châlons, auF'Estival des Musiques d'Ici etd'Ailleurs ».Most Agadn't croise les doigtsDuo ardennais composé de Flora auchant et au synthé, et de Baptiste à labatterie et à la guitare,MostAgadn't,livre un style plutôt rock / new-wave, très empreint des 80's. Lesconnaisseurs les compareront à Eliet Jacno, d'autres à Chichin etRinger. Avec une vingtaine de con-certs en région à leur actif, les

artistes privilégient le « fait-maison » et les ambiances con-viviales des cafés-concerts. «La tav-erne où nous jouons ce soir estsuperbe ! Notre sélection pour Zoomnous a permis d'enregistrer unedémo, et nous misons beaucoup surRennes.Mais les pros réagissent dif-

féremment du grand public. S'ils ontun coup de coeur, ils le gardent poureux et recontactent les artistes par lasuite. On croise les doigts ! »

Sonia Legendrewww.noomiz.com/milamarinawww.mostagadnt.tumblr.com


Zoom sur les lauréats 2011 !

Mila Marina lors de son concert dans le cadre des Trans Musicales de Rennes.

�Lauréat 2010 du dispositif Zoom,le groupe pop/rock rémois JohnGrape était aussi présent aux Barsen Trans cette année. Non pas poury jouer, mais pour soutenir ses« petits frères » et garder contactavec le réseau qui l'a propulsé surscène. Selon Vivien, le chanteur,Zoom a été un véritable tremplinpour John Grape. « Tout s'est trèsvite enchaîné et les contacts créésgrâce à Zoom nous ont beaucoupaidés. Après Rennes, nous avons étéprogrammés sur de nombreux festi-vals en région (Musiques d'Ici etd'Ailleurs, Chien à Plumes, CabaretVert, Itinéraires, etc.). Puis legroupe a été choisi pour jouer auPrintemps de Bourges. Et, cerisesur le gâteau : nous faisons partie

des 15 formations sélectionnées parle dispositif national FAIR 2012 !Un accompagnement crucial pouravancer dans notre démarche artis-

tique. » Après avoir décroché le Prixdu public au concours Inrocks lab ets'être produit au MaMA Event àParis, le bilan est idyllique : les

musiciens vont réaliser un nouvelEP (« voire un album ») et étudientles propositions de plusieurstourneurs. L'année 2012 prometdonc d'être riche en concerts et nou-velles rencontres. Parallèlement,Vivien a créé La Véranda, un col-lectif regroupant quatre groupes,dont Mila Marina. « Cette associa-tion nous permet de disposer d'unlocal et d'un studio d'enregistrementà Reims. Et surtout d'échanger surnos expériences respectives en sesoutenant mutuellement. » Son con-seil aux confrères : « rester soi-même, toujours actif, et à l'écoutedes autres, pour ne pas retomberdans l'ombre ».

Sonia Legendrewww.johngrape.com


Le fabuleux destin de John Grape...

Les Rémois de John Grape, lauréat en 2010 du dispositif Zoom.

• THEATRE ET LECTURES • ART CONTEMPORAIN • DANSE • JEUNE PUBLIC • MUSIQUE • PERFORMANCES • OPERA • THÉÂTRE • OPERA • RENCONTRE

#203 26 03 35 77w w w . s c e n e s d e u r o p e . e u

Première en France pour la

pièce d’erik Uddenberg, mise

en scène par Suzanne Osten,

« Les inéducables », qui est le

second volet d’un diptyque dont

les deux parties sont autonomes

(« Les éducateurs » / « Les

inéducables »). Le dessein est

de s’interroger pour savoir qui

vaut-il mieux éduquer…

Le festival RSE a décidé de

montrer une pièce traitant des

relations entre enfants et adultes,

relations tendues puisque les

conflits se font de plus en plus

prégnants. La réflexion qui

découle de cette proposition est à

la fois ludique et profonde, et on

y redécouvre les rapports

complexes qu’entretient la

jeunesse aujourd’hui avec les

figures parentales. On sait que les

enfants sont au cœur de la société

suédoise, c’est donc un sujet

essentiel pour Erik Uddenberg

qui utilise notamment un jeu

de masques très intéressant

permettant aux comédiens de

déployer un large panel d’émo-

tions. Le dramaturge suédois part

d’un constat actuel : les parents

semblent perdus face aux

méthodes éducatives ; de même,

les enfants sont eux aussi

démunis alors que leurs parents

n’ont jamais autant passé de

temps avec eux. Le dialogue

peut-il être réinstauré entre les

différentes générations ? Le

spectateur est face à une salle de

classe où des collégiens s’appro-

prient tour à tour des masques,

dérivés pour la plupart de la

commedia dell’arte. Les masques

permettent paradoxalement aux

jeunes de se dévoiler car ils

cherchent en eux une émotion

intime. Erik Uddenberg laisse une

place importante à l’improvisation

conférant ainsi un réel pouvoir aux

comédiens ; des séquences sont

ainsi réinventées chaque soir en

fonction du public. On sent alors

poindre une réelle alchimie dans

la troupe. Par moments, la scène

s’assombrit quelque peu et

accueille une mascarade (même

étymologie que masque !) tout à

fait décalée qui met en scène les

parents tels des personnages

sortis de séries télé des années

70. Cette esthétique très

seventies’ sert un certain glamour,

désuet et ridicule, et baigne dans

une sensation onirique. À

Stockholm, la pièce est jouée le

soir pour les adultes accompa-

gnés d’adolescents et la journée

pour les lycéens, elle a déjà reçu

un accueil retentissant, elle

devrait sans nul doute faire de

nombreux émules à Reims.

Représentations : le mercredi 14 à

21h et le jeudi 15 décembre à 14h

(scolaires) et à 21h (pour tous), à

l’Atelier de la Comédie. Spectacle

surtitré en français.

ThéâTre

Génération désenchantée ?

Le JOUrNAL

C’est le sentiment qui nimbe l’œuvre

tchekhovienne. Le texte d’Anton

Tchekhov « Oncle Vania » est servi par

des comédiens exceptionnels, et il

trouve un écrin dans la mise en scène

de Jürgen Gosch, une première en

France.

Les acteurs font corps avec le texte,

exigence qu’avait voulue le metteur en

scène Jürgen Gosch, disparu en 2009 ;

voici ce qu’il l’affirmait : « J’essaie de ne

rien éluder. J’appelle sans cesse au

désordre, je pousse à des répétitions

épuisantes, jusqu’à ce que les comé-

diens soient éreintés et que leur corps

s’imprime dans le texte ». La tension

dramatique est palpable, elle monte,

pour aller jusqu’à un climax. L’histoire

d’« Oncle Vania » place au cœur d’un été

étouffant, à la campagne, Sonia et Oncle

Vania dont le domaine familial est en

perte de vitesse. L’atmosphère est de

plus alourdie par la présence du

professeur Sérébriakov, le père de

Sonia, venu avec sa jeune épouse la

belle Elena Andréevna. Cette dernière,

par sa beauté, va faire tourner les têtes,

celle de Vania, également celle du

docteur Astrov, ami de la famille. Mais

on ne peut sans doute là que fournir un

pâle résumé, alors qu’il convient au

théâtre de Tchekhov de ne subir

aucune médiation, et ainsi de parler

directement à la sensibilité du

spectateur grâce à une proposition

d’une rare intensité.

Le vendredi 16 décembre à 21h et le

samedi 17 décembre à 18h30 à la

Comédie. Spectacle surtitré en français.

Vania Melancolia…ThéâTre

www.scenesdeurope.eu

Happy Birthday to the FRAC ! 9 DéC 19h00Le Frac Champagne-Ardenne présente :ANNiVerSAire DU FrAC ChAmPAGNe-

ArDeNNeau FrAC ChAmPAGNe-ArDeNNe

9 DéC 19h00La Comédie de reims présente :LeS eNFANTS De méDéeLA COméDie De reimS

9 DéC 20h00reims Scènes d’europe présente :FANNY eT ALeXANDre iNGmAr BerGmANau CiNémA OPérA

9 DéC 20h30Opéra de reims présente :DAS rheiNGOLD (L’Or DU rhiN)L'OPerA De reimS

9 DéC 21h00Le manège de reims présente : LAND’S eNDau mANÈGe De reimS

9 DéC 21h00La Comédie de reims présente : KOLiKà LA COméDie De reimS

9 DéC 23h00La Comédie de reims présente :BrUiT FANTOmeau BAr De LA COméDie

10 DéC 11h00Nova Villa présente :mihAeLA miChAiLOVméDiAThÈQUe COrmONTreUiL

10 DéC 14h30Opéra de reims présente :Die WALKÜre (LA WALKYrie)L'OPerA De reimS

10 DéC 14h30Le Frac Champagne-Ardenne présente :ANNiVerSAire DU FrAC ChAmPAGNe-ArDeNNeFrAC ChAmPAGNe-ArDeNNe

10 DéC 15h00Nova Villa présente :NiLS PAr-DeSSUS TOUTCeNTre CULTUreL SAiNT eXUPérY

10 DéC 15h00La Comédie de reims présente :LA CONSULTATiONLA COméDie De reimS

10 DéC 17h00La Comédie de reims présente :NOUS QUi SOmmeS CeNTLA COméDie De reimS

10 DéC 19h00La Comédie de reims présente :KOLiKLA COméDie De reimS

10 DéC 20h30Opéra de reims présente :SieGFrieDL'OPerA De reimS

10 DéC 21h00La Comédie de reims présente :iNVASiON !L'ATeLier De LA COméDie De reimS

10 DéC 21h00Le manège de reims présente :LAND’S eNDLieu : Le mANÈGe De reimS

10 DéC 23h00La Comédie de reims présente :JOhN mAKAYBAr De LA COméDie

PrOGrAmme...

Non sans humour, « The Nowness

mystery » pose la question des

limites de la représentation et Cuqui

Jerez tente d’y saisir l’instant

insaisissable.

Un instant décisif peut faire basculer

une situation, en un clin d’œil, mais

au fait, combien dure l’unité tempo-

relle de l’instant ? L’artiste espagnole

Cuqui Jerez ouvre son spectacle sur

un moment important pour la planète

people, la séparation très médiatisée

de deux stars, Brad Pitt et Angelina

Jolie. Cet événement est décortiqué

à plaisir par la presse avec un

énorme battage médiatique, mais

quelle place reste-t-il à la vérité ? La

fantaisie place sur scène un

personnage hybride devenu alors

« Brangelina » qui croise Amy

Winehouse ou bien encore un chauf-

feur de taxi émule de Robert de Niro.

Deux interprètes – Maria Jerez et

Amalia Fernandez – incarnent tous

les personnages, interrogeant la

question de la représentation et de

ses limites. Cuqui Jerez s’interroge

également sur la nature de la relation

entre l’œuvre et le spectateur et la

façon dont on joue avec les attentes

de ce dernier. Ce questionnement

n’est pas sans évoquer celui des

écrivains sur la littérature, depuis

Cervantès ou bien encore Diderot,

puis Italo Calvino… Où commence la

fiction et où finit la réalité ? Cette

interrogation ne cesse d’être un

moteur de création ; et avec

beaucoup d’humour, Cuqui Jerez

s’en empare pour le plus grand

plaisir des spectateurs qui sont

conduits sur les chemins de la jubila-

tion.

Le jeudi 15 décembre, à 21h, au

Manège.

il est indéniable que l’art et le

théâtre ne cessent de se croiser

depuis le XXe siècle. Fort de ce

constat, le FrAC, pour célébrer son

anniversaire, a décidé de mettre en

avant la performance comme étant

le lieu d’expériences libres et

diverses, formule de prédilection de

nombreux artistes aujourd’hui.

Pour cette 4e édition de l’anniversaire

du FRAC Champagne-Ardenne, les

artistes invités partagent un goût

prononcé pour l’exploration du lan-

gage artistique. Ils posent la question

du rôle de l’artiste, la position éthique

et esthétique qu’est la sienne lorsqu’il

apparaît de manière récurrente au sein

de son travail. La performance est un

art éphémère qui synthétise des

métissages transdisciplinaires, elle va

être au centre de deux journées

consacrées à l’art contemporain dans

le festival. Le FRAC accueille des

artistes venus de toute l’Europe et

d’horizons très différents qui vont

œuvrer de concert à promouvoir la

performance. Les précédentes

éditions avaient permis d’explorer les

points de convergence entre les

différentes disciplines artistiques, et plus

spécifiquement celles liant l’art et le

théâtre, en appuyant l’idée que, d’une

manière générale, l’art n’a jamais

cessé de tenter de conquérir la scène.

Il sera intéressant d’observer combien

la performance revêt divers aspects et

prend des formes variées. Ainsi, Karl

Holmqvist ou bien encore Emma Kay

nous proposent un monologue

poétique, Das Dingbat présente son

œuvre comme une conférence, on

retrouve du théâtre dansé avec

Lilibeth Cuenca Rasmussen, Nicolas

Martini préfère s’exprimer à travers

l’expérience scientifique, enfin, Sara

Lundén et Mathias Kryger se servent

de la forme du spectacle de cabaret.

La performance est un outil de

recherche, elle permet en effet

d’explorer des notions telles que le

savoir, la mémoire, l’histoire,

l’identité, etc.

Anniversaire #4, vendredi 9 décembre

2011 de 19h00 à 21h30 et le samedi

10 décembre 2011 de 14h30 à 21h30,

salle Jean-Pierre Miquel, 1, Place

Museux à Reims. Entrée libre.

Le programme : vendredi 9 décembre

2011 : 19h00 : Luigi Presicce (Italie) ; à

20h30 : Sara Lundén (Suède). Le

samedi 10 décembre 2011 : à 14h30 :

Das Dingbat (France) ; à 15h30 : Karl

Holmqvist (Suède) ; à 16h30 : Nicolas

Martini (Italie) ; à 18h30 : Emma Kay

(Royaume-Uni) ; à 19h30 : Lilibeth

Cuenca Rasmussen

(Philippines/Danemark) ; à 20h30 :

Mathias Kryger (Danemark).

Lilibeth Cuenca Rasmussen

D’un instant à l’autre

ArT CONTemPOrAiN

DANSe:


11 DéC 14h30Opéra de reims présente :GOTTerDÄmerUNG (Le CréPUSCULe DeS DieUX)L'OPerA De reimS

11 DéC 17h00La Comédie de reims présente :iNVASiON !L'ATeLier De LA COméDie De reimS

11 DéC 17h30reims Scènes d’europe présente :FANNY eT ALeXANDre iNGmAr BerGmANCiNémA OPérA

12 DéC 19h00La Comédie de reims présente :JAN KArSKi (mON NOm eST UNe FiCTiON)LA COméDie De reimS

13 DéC 19h00La Comédie de reims présente :Le 20 NOVemBreLA COméDie De reimS

13 DéC 21h00Césaré présente :eNSemBLe OrCheSTrAL CONTemPOrAiNLe mANÈGe De reimS

13 DéC 21h00La Comédie de reims présente :JAN KArSKi (mON NOm eST UNe FiCTiON)LA COméDie De reimS

14 DéC 19h00Nova Villa présente :hOmmAGe A ChAGALLL'OPerA De reimS

14 DéC 19h00La Comédie de reims présente :L’eNCYCLOPéDie DeS GUerreSLA COméDie De reimS

14 DéC 21h00La Comédie de reims présente :LeS iNéDUCABLeSL'ATeLier De LA COméDie De reimS

15 DéC 19h00La Comédie de reims présente :herrmANN’S BATTLe (eiNeN KLeiST)LA COméDie De reimS

15 DéC 21h00Le manège de reims présente :The NOWNeSS mYSTerYLe mANÈGe De reimS

15 DéC 21h00La Comédie de reims présente :LeS iNéDUCABLeSL'ATeLier De LA COméDie De reimS

16 DéC 19h00La Comédie de reims présente :herrmANN’S BATTLe (eiNeN KLeiST)LA COméDie De reimS

16 DéC 21h00La Comédie de reims présente :ONCLe VANiALA COméDie De reimS

16 DéC 23h00La Comédie de reims présente :DJ SeT PiNKY POOBAr De LA COméDie

17 DéC 15h00La Comédie de reims présente :L'ATeLier De LA COméDie De reimS

17 DéC 18h30La Comédie de reims présente :ONCLe VANiALA COméDie De reimS

...PrOGrAmme... Jan Karski, héros malgré lui

C’est à partir du roman de Yannick

haenel intitulé « Jan Karski (mon nom

est une fiction) » que le metteur en

scène Arthur Nauzyciel retrace le

parcours de cette figure. résistant

polonais, Karski s’acharna à dénoncer

aux démocraties alliées le génocide

perpétré par les nazis, mais en vain.

Le spectacle, construit à partir du

roman, est composé de trois parties :

la première est assumée par le met-

teur en scène lui-même. La deuxième

partie est un digest de la vie de Karski

(s’inspirant de l’autobiographie

publiée en 1944 Mon Témoignage

devant le monde). La troisième partie

est un monologue, fiction inspirée de

la vie de Karski. Claude Lanzmann, qui

en 1985 avait accueilli le témoignage

de Karski dans le film Shoah, a

attaqué ce monologue qui nourrit

l’Histoire d’éléments fictionnels. Ce

refus pose de nombreuses questions

quant à la représentation. En effet,

dans le film Shoah, il n’y a pas de

tentative de représenter ce qui est

considéré comme « irreprésentable »,

et il est frappant de voir au théâtre,

lieu des potentialités, l’incarnation.

Les efforts faits par Karski pour

témoigner du génocide sont restés

sans effet, et ce personnage incom-

pris, catholique polonais engagé dans

la Résistance, est placé au cœur de la

tragédie, démuni. C’est le génial

Laurent Poitrenaux, qui, avec une

grande sobriété, donne corps à Karski

à travers un soliloque. Il est une vertu

à aborder l’innommable, il s’agit

d’alimenter la mémoire et d’évoquer

certaines questions aussi difficiles

soient-elles. L’écrivain Yannick Haenel

et le metteur en scène Arthur

Nauzyciel vont plus loin. Ici, la

question du témoignage au théâtre est

abordée, dire les choses n’est-ce pas

les rendre tolérables, représentables

alors que l’ignominie ne semble pas

concevable ? Ludovic Lagarde donne

son ressenti après avoir vu la pièce et

explique : « C’est un texte passionnant

qui touche une interrogation sur le

théâtre et la fiction. Certains témoi-

gnages recueillis reposent ainsi la

question du témoignage. Mais c’est

indéniablement un spectacle qui a

beaucoup d’allure et de qualités.

Comme au théâtre, on voit la fiction,

cela est frappant et laisse la place à

bon nombre de questions ». Un spec-

tacle certes difficile, mais d’une

grande puissance aussi bien dans le

fond que dans la forme, qui laisse

entrevoir à la fois les limites du théâtre

et son champ de possibilités infinies…

Le lundi 12 décembre à 19h et le 13

décembre à 21h, à la Comédie.

Cette pièce, imaginée par le drama-turge et romancier Jonas hassenKhemiri et mise en scène par Antúromero Nunes, est une fable ironiquesur l’immigration.Jonas Hassen Khemiri aborde laquestion de l’identité culturelle etlinguistique : un mot apparaît :« Abulkasem »… Ce terme revient defaçon récurrente dans la bouche descomédiens. Sans doute est-ce unnom propre, c’est ce qu’on peut légi-timement supposer. Mais ce mot estaussi un vocable qui ne semble pasappartenir au lexique local, il faitautant entendre une sonorité étrangequ’il est un révélateur. « Abulkasem »est envisagé comme un virus, unsymptôme, dans une société quisemble parfois frileuse. « Invasion ! »est la première pièce de théâtre deJonas Hassen Khemiri, une fablesignificative d’un monde où l’altéritén’est pas une notion évidente à

appréhender, où chacun a en effet dumal à ouvrir yeux et oreilles afin desaisir qui est l’autre. Dans son pre-mier roman intitulé « Un œil rouge »,l’auteur traitait du reste avec dis-tance et ironie du thème de l’immi-gration et abordait de fait la montéedu racisme en Suède, qui est

aujourd’hui plus que jamais un sujetbrûlant.

Le samedi 10 décembre à 21h et ledimanche 11 décembre à 17h, àL’Atelier de la Comédie.Spectacle en allemand surtitré enfrançais.

« Invasion ! », l’altérité en question…

ThéâTre

TheATre


56

TARIFS

PratiquePlein tarif Tarif spécial* - de 30 ans** Demandeurs

d'emploi

Tarif ASpectacles Comédie 22 € 15 € 10 € 5 €Manège

Tarif BLectures mises en espace Comédie 10 € 5 € 5 € 5 €Nova Villa***CésaréGoran

Entrées libres

Afters Musique au bar de la Comédie GratuitNuit suédoise, rencontres, projections...

Plein tarif Tarif spécial* – de 30 ans** et demandeurs d’emploi

Cendrillon 1° cat 40 € 34 € 20 €2° cat 30 € 25,5 € 15 €3° cat 20 € 17 € 10 €4° cat 10 € 5,95 € 3,5 €

Ring Saga 1 spectacle 1° cat 32 € 25 €2° cat 15 € 10 €

Ring Saga les 4 spectacles 1° cat 92 € 68 €2° cat 44 € 28 €

TARIFS - SPÉCIAL OPÉRA

TARIFS - SPÉCIAL CARTONNERIE

Réduit - Plein Tarif spécial* (demandeurs Enfants

tarif d’emploi, – de 12 ansétudiants…)

Arch Enemy 23 € 18 € 21 €

Vienna Vegetable Orchestra 13 € 8 € 11 € 8 €

SORTIE EN FAMILLEPoutine fait du ski, Hommage à Chagall, Nils par-dessus tout, Pour le meilleur et pour le pire, Les inéducables : 5€ Enfant 10€ Accompagnateur

* Abonnés et séniors : les abonnés ou adhérents des différentes scènes du festival (la Comédie de Reims, le Manège, la Cartonnerie,l’Opéra de Reims, le FRAC Champagne-Ardenne, Césaré et Nova Villa), bénéficient du tarif spécial.** tarifs applicables à la Comédie et au Manège, les moins de 18 ans bénéficient de tarifs particuliers, renseignez-vous auprès de ces deuxstructures*** Ne concerne que les spectacles hors du Week-end Bébés

Achetez vos places pour Reims Scenes d’Europe* :

PrATiQUe

La Comédie de reims : 3, chaussée Bocquaine 51100 Reims +33 (0)3 26 48 49 00 Billetterie ouverte du mardi au vendredi de 12h à 19h et lesamedi de 14h à 18h

Le manège de reims : 2, boulevard du Général Leclerc 51100 Reims +33 (0)3 26 47 30 40 Billetterie ouverte du mardi au vendredi de 14h à 19h

L’Opéra de reims : 13, rue Chanzy 51100 Reims +33 (0)3 26 50 03 92 Billetterie ouverte du mardi au samedi de 14h30 à 18h30

La Cartonnerie : 84, rue du Docteur Lemoine 51100 Reims +33 (0)3 26 36 72 40 Billetterie ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h

Billetterie du festival, Peristyle de l’Opera de reims :1, rue de Vesles 51100 Reims +33 (0)3 26 03 35 77Billetterie ouverte du mardi au samedi de 13h a 18h30

Supplément RSE 2011 réalisé par BMDR éditions - Rédaction Amandine Lefèvre

réSerVATiONS NOVA ViLLA

Spectacles, rencontres, colloque et lectures. Attention, les

spectacles du week-end bébés sont en vente uniquement à

Nova Villa

6, rue de la 12ème escadre de l’aviation – BP 453 – 51066

Reims cedex +33(0)3 26 09 33 33

[email protected] /www.meli-mome.com

Autres renseignements

Césaré, Centre national de création musicale

27, rue Ferdinand-Hamelin 51450 Bétheny

+33(0)3 26 88 65 74 / www.cesare.fr

FrAC Champagne-Ardenne

1, place Museux 51100 Reims

+33 (0)3 26 05 78 32 - www.frac-champagneardenne.org

Vous pouvez acheter vos places pour les differents spectacles proposes par reims Scenes d’europe a la Billetterie

du festival installee dans le Peristyle de l’Opera ou encore a la Comedie, au manege, a l’Opera et a la Cartonnerie.

Ou sur internet, sur le site du festival reims Scènes d’europe : www.scenesdeurope.eu

Des légumes ? Bien volontiers !Les musiciens du « Vienna

Vegetable Orchestra » ne sont

pas dans les choux avec leur pro-

position des plus originales. Pour

les enfants haut comme trois

pommes, finis les navets, on leur

propose de la bonne soupe…

Tout droit venus d’Autriche, les

musiciens inventifs du « Vienna

Vegetable Orchestra » créent pour

le plaisir des petits et des grands

une musique originale parce que,

chose inattendue, leurs instruments

sont des légumes frais ! Ceci peut

dérouter ou sembler extravagant

mais, entre leurs mains, carottes,

potirons, concombres et artichauts,

après avoir été customisés, se

transforment en instruments iné-

dits. Lorsqu’on demande aux mem-

bres du groupe pourquoi ils utilisent

des légumes, ils répondent : « Nous

aimons la musique, nous aimons la

cuisine et nous aimons les

légumes. Nous faisions des expé-

riences avec différentes méthodes

de productions sonores. L’idée

d’un orchestre végétal n’était

qu’une question de temps. Peut-

être s’est-elle imposée lors d’une

fête ou de la préparation d’une

bouffe. Nous ne savons plus exac-

tement… » Il est vrai que le XXe siè-

cle a employé la nourriture dans

des productions artistiques

contemporaines diverses.

L’orchestre propose différents

styles de musique, son répertoire

présentant donc un large éventail :

de la musique classique euro-

péenne, à des œuvres électro-

niques et expérimentales en pas-

sant par leur propre musique. Il y en

a pour tous les goûts du jazz free à

la musique contemporaine en pas-

sant par le dub, la noise et la house.

L’ensemble créé en 1998 rassem-

ble onze membres d’horizons

divers : musiciens, architectes,

plasticiens, designers artistes en

arts médiatiques, écrivains et

poètes sonores qui placent leur

talent au service d’une esthétique

commune. Cette idée atypique

d’utiliser des légumes comme ins-

truments est aujourd’hui bien

rôdée, ingénieuse et écolo grâce à

un art du recyclage qui ne manque

pas d’humour. Une envie de

connaître leur petite cuisine ?

Rendez-vous est donc pris : après

le concert, les éphémères instru-

ments finissent en potage partagé

avec le public… Une expérience

hors du commun, à ne pas man-

quer, car elle devrait changer le

regard de certains sur leur bac à

légumes…

Mercredi 13 décembre à 18h30, à

la Cartonnerie. Carto Kidz#9,

concert pour les enfants dès 7 ans.

Voilà, c’est fini...mais pour vous « consoler »,

durant la journée de clôture

du festival et pour terminer

rSe sur une note suédoise,

venez découvrir « Je te

console, là ? », pour sa pre-

mière en France..

« Je te console, là ? » est un

texte d’Ann-Sofie Bárány, avec

une mise en scène de Suzanne

Osten pour une production

Unga Klara. La pièce ques-

tionne la façon dont l’enfance

se prolonge au cœur de l’âge

d’homme. Ainsi, les enfants et

les adultes sont observés et

confrontés comme en miroir

pour un spectacle qui est,

dans le même temps, imagina-

tif et touchant. La dramaturge

Ann-Sofie Bárány (qui est éga-

lement pédopsychiatre) se

plaît à observer l’enfant dans

l’adulte et inversement l’adulte

dans l’enfant. Suzanne Osten

apporte par sa mise en scène

fidèle à l’esprit du texte toute

une fantaisie corroborant le

sujet qui y est développé.

L’enjeu est probablement de

réussir à surmonter notre

besoin de consolation. Cette

pièce s’inscrit dans les préoc-

cupations depuis de nom-

breuses années d’Unga Klara

et de Suzanne Osten. La fraî-

cheur des comédiens accom-

pagne le texte qui pose alors

des questions fondamentales

comme celle du vivre ensem-

ble. Du reste, comment peut-

on pleinement être les sujets

de nos vies ? Un spectacle à

ne pas manquer qui refermera

dignement la saison du festival

RSE, préfigurant déjà un avenir

prometteur.

Le samedi 17 décembre, à 15h

à L’Atelier de la Comédie.

Spectacle surtitré en français.

ThéâTre CONCerT JeUNe PUBLiC

Culture23 �


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SpectaclesVendredi 16 décembre

�One man show : « Olivier deBenoist »Les hommes sont malmenés par la genteféminine depuis plusieurs siècles, tous les sci-entifiques s'accordent sur ce point là !Messieurs venez rejoindre le groupe desopprimés, et mesdames venez témoigner surla façon dont vous avez pris le pouvoir...Olivier de Benoist s'est désigné « porte-paroledes hommes » face à la dictature des femmes.A 20h30 - Tarifs : 38 à 43€ - Centre desCongrès de Reims

Samedi 17 décembre

�Comédie : « Vacancesdemerde.com »Lorsque Kevin Kevane, vedette de sérietélévisée débarque aux Caraïbes, c'est pours'y ressourcer et donner un nouveau tour-nant à sa carrière. Alors qu'il pense avoirréservé un gite cosy et discret, loin des pail-lettes, il va découvrir une toute autre réalité.A 20h30 - Tarifs : 20/24 euros - Théâtre Al'Affiche à Reims


�Opéra : « Casse Noisette »Ballet en 2 actes d'après le conte fantastiqued'Ernst Theodor Amadeus Hoffmannet avec des idées du scénario de MariusPetipa. Diffusion en différé du Bolchoï.A 16h - Tarif : 21/24€- Ciné Gaumont, placed'Erlon à Reims

AGENDA

Après 24 mesures, Jalil Lespertrevient en tant que réalisateuravec Des Vents Contraires, sonsecond film qui sort en sallemercredi 14 décembre. Tiré duroman d'Olivier Adam, celong-métrage raconte la vie dePaul, dont la vie bascule lejour où sa femme Sarah dis-paraît sans laisser de traces.Brisé, il retourne avec sesenfants à Saint-Malo, la villede son enfance. Un nouveaudépart qui s'avèrera êtrebouleversant.

�L'Hebdo du Vendredi : La réa-lisation était-elle un passage devotre vie d'artiste ou bien envisa-gez-vous désormais de vous y con-sacrer de manière plus impor-tante ?Jalil Lespert :Ce qui me plait, c'estque le métier de réalisateur est sem-blable à celui de chef d'orchestre.Là, j'ai eu carte blanche avecOlivierAdam. Mon film est basé sur sonlivre mais ne cherche pas à en êtreune retranscription exacte. J'aid'ailleurs éliminé certains person-nages, modifié la fin... Bref, j'ai euune liberté de travail que j'adore. Parcontre dans un film, ce qui est trèsdur, c'est le moment de l'écriture.

H.D.V : Benoît Magimel, AntoineDuléry Isabelle Carré... Cescomédiens étaient-ils une évi-dence lors de l'écriture du scé-nario ?J.L : Je n'ai pas « d'amis de ciné-ma » que je veux faire tournerabsolument. Tout ce que je savaislors de la préparation du tournage,c'est que je souhaitais une réellealchimie entre les différentscomédiens et, concernant le rôle dePaul, je ne voulais pas d'unpapa gâteau. Le choix de BenoîtMagimel s'est tout naturellementimposé peu à peu. D'autant plusqu'il est une étoile noire dans le film,en opposition au joyeux et solaireAntoine Duléry.

H.D.V : Il y a 12 ans, la Franceentière découvrait votre presta-tion dans Ressources Humainesde Laurent Cantet. Quel regardportez-vous aujourd'hui sur cetteexpérience ?J.L : C'était très fort. Peu de gensont la chance d'avoir un tel rôleaussi jeune. J'étais inexpérimenté etc'est vrai que j'ai gagné en maturitéet en expérience grâce à Laurent. Ilfaut qu'un projet me touche pourque je m'implique à fond. Cela a étéle cas avec le roman d'OlivierAdam.

H.D.V : Comment définiriez-vous le cinéma auquel vousappartenez ?J.L : Le Cinéma Français (ilsourit)... Je suis avant tout unhomme de cinéma. Ce qui me plaitdans ce que je fais, c'est la possibi-lité de rencontrer des gens, faire des

films qui les touchent et travailleravec des personnes compétentes etsérieuses. Je ne veux pas être enfer-mé dans un genre de cinéma sinon,je trouve qu'il y a une lassitude, tantdu côté des spectateurs que de soi-même si on fait tout le temps lamême chose.

Cinéma

Jalil sur le vent du succès

Des Vents Contraires de Jalil Lespert sera sur les écrans mercredi 14 décembre.

�« On me pose souvent la question suivante : raconteraux tout-petits, à quoi ça sert ? Lorsque j'ai commencéà raconter des histoires, je ne me suis pas posé la ques-tion de la césure entre le public des tout-petits, le jeunepublic et le public adulte. Ce qui était et ce qui est tou-jours important pour moi, c'est de raconter. Je n'ai pasenvie de déterminer un âge à partir duquel le droit auspectacle devient légitime. Il me semble que les his-toires nourrissent à tout âge et qu'il n'y a pas d'âgepour se délecter, rire ou pleurer », confie CécileBergame, auteure et scénographe. Inspirée par sonenfance et ses expériences artistiques, la conteusepartage son univers au travers de créations mêlant artdu conte et disciplines artistiques variées. Passionnéedepuis toujours par les récits imaginaires, elle viendraprésenter sa dernière pièce les 15 et 16 décembreprochain au Salmanazar. « Lui c'est Tout-petit, Tout-

petit n'est pas encore sorti... Il est encore... Dedans...Dedans où ? Dedans quoi ? Dedans qui ? » Peinturepoétique du lien privilégié unissant un tout-petit et samaman, Un petit tour... et puis revient, raconte la nais-sance de cet amour fusionnel permettant à l'enfantcomme à l'adulte de mûrir et de s'épanouir. Ici, racontésavec justesse par l'auteur, Tout-petit et sa mère grandis-sent, s'appréhendent, s'apprivoisent pour finir par s'af-franchir l'un de l'autre, l'un faisant preuve d'unecuriosité sans borne et l'autre offrant toujours sonregard protecteur. Un moment magique à partager entrepetits et grands.

Claire Lagrange

Un petit tour... et puis revient, jeudi 15 et vendredi 16 décembre, 9h15, 10h30 et 14h30.Théâtre Gabrielle Dorziat. A partir de 18 mois.

Salmanazar

Entre petit et grand

Tout-petit pourra toujours trouver refuge dans la jupe de maman.

SudokuSolution

Samedi 10 décembre

Vésigneul-sur-Marne - Marché de NoëlJusqu'au 24 décembre - Salle des fêtes

Cuis - Marché de NoëlÉgalement le 11, 17 et 18 décembre - 14h-18h30 - Mairie

Chichey - Marché de NoëlÉgalement le dimanche 11 décembre - 10h-18h

Fère-Champenoise - Marché de Noël10h-21h

Tours-sur-Marne - Marché de Noël14h-18h30 - Salle des fêtes


Reims - Place aux livres9h-17h - Place du Forum

Bisseuil - Marché de Noël11h-18h - Spectacles de rue, père Noël et feu d'artifice

Chamery - Marché de Noël10h-19h

Pleurs - Marché de Noël9h-19h

Chiner�Bélier du 21.03 au 20.04Des imprévus pourraient faire monter la pression.De ce fait, ne prenez aucune décision hâtive etirréfléchie. Laissez faire le temps et ne cédez pasau stress. Les choses se mettront en place, trèsbientôt.

�Taureau du 21.04 au 20.05Bien que les résultats ne soient pas immédiats, lesactions entreprises auront une influence certainesur votre carrière. Il est important de croire envous.

�Gémeaux du 21.05 au 21.06Votre travail vous apportera des satisfactions, à lacondition de batailler pour obtenir ce que vousvoulez. Le succès ne tombera pas tout seul du ciel.Alors, persévérez dans vos efforts !

�Cancer du 22.06 au 22.07Le passage de l’obscurité à la lumière étant tou-jours possible, ne désespérez pas et faites leschangements nécessaires pour retrouver l'harmo-nie, que vous pensiez avoir perdue.

�Lion du 23.07 au 22.08Abordez la semaine avec de bonnes résolutions. Sivous en avez assez d'attendre l'aide de personneindécises et tièdes. Prenez le virage adéquat. Vousaurez de bons résultats.

�Vierge du 23.08 au 22.09Sourire aux lèvres et énergie débordante, vousserez au devant de la scène. Tous les regardsseront braqués sur vous. Vous obtiendrez une bellesatisfaction personnelle.

�Balance du 23.09 au 22.10Les difficultés vous rendent lucide quant aux déci-sions qui s'imposent. Mais il est bon de conserverson calme, car une parole de trop peut aggraver lasituation.

�Scorpion du 23.10 au 22.11Ne planez pas trop car parfois, les atterrissagespeuvent être rudes. Cela dit, il n'y a rien d'alar-mant. Même si vous avez beaucoup d'énergie, netirez pas trop sur la corde !

�Sagittaire du 23.11 au 22.12A l’approche des fêtes faites en sorte de profiterpleinement, des moments d'échanges à venir,riches en émotion. Ne vous privez pas des instantsde bonheur qui vous seront offerts.

�Capricorne du 23.12 au 20.01L'amour sera en première ligne. Echanges chaleu-reux et sincères coloreront la semaine.Profitez-en ! Votre forme est telle que votre entou-rage en profitera.

�Verseau du 21.01 au 19.02Des tensions seront présentes autour de vous. Vousne serez pas épargné(e) par les dommages colla-téraux. Alors, changez-vous les idées, c'est indis-pensable si vous ne voulez pas craquer.

�Poissons du 20.02 au 20.03La rencontre de personnes originales vous pous-sera à vous exprimer autrement. Vous vous décou-vrirez de nouveaux dons que vous ne suspectiezpas.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

Fondée en 1836, laMaison Pommery faitpartie de l'histoire de laChampagne. Elle doitson ascension à laVeuve Louise Pommeryqui a bâti le célèbreDomaine Pommery,achevé en 1888, et qui s'étend sur 50hectares, en pleincoeur de Reims. La marque Pommery a rejoint le groupeVranken-Pommerydepuis 2002.

Présentation sobre, classique et luxueuse, dansun flacon doté d'une coiffe en étain, pour cetteCuvée créée en 1979, en l'honneur de LouisePommery.

Vue : Or pâle. Bulles très fines. Cordon discret etpersistant. Limpide et lumineuse.Nez : Épanoui et généreux, il procure d'embléeun plaisir rare, traduction de la qualité exception-nelle des raisins récoltés dans la première partiedes vendanges en 1999, qui n'ont pas été chap-talisés. De chaleureuses nuances de brioche, deviennoiserie et de caramel délicatement toastéeset torréfiées traduisent la maturité exceptionnellede ce Champagne, résultat d'un long vieillisse-ment sur lattes, au cours duquel les levures de laprise de mousse s'autolysent patiemment, dans lesecret des caves Pommery, à trente mètres sous

terre. Le nez dévoile ensuite une complexitéréjouissante, sur le miel, l'abricot et les raisinssecs, assortie de délicates notes de tabac blond etd'agrumes confits.Bouche : Attaque pure et minérale, d'une vivacitéinespérée pour un Champagne de cet âge, grâceà la sélection rigoureuse des premiers jus deraisin au pressurage, expression des 60 % deChardonnay, issus des nobles terroirs des GrandsCrus d'Avize et de Cramant. La bouche révèleensuite une présence et une rondeur hors ducommun, grâce aux 40 % de Pinot Noir d'AÿGrand Cru. Longueur en bouche interminable.

Cette Cuvée Louise 1999, équilibre improbableentre plénitude et tension, traduit tout le potentieldu millésime 1999, année mythique mais auxconditions météorologiques délicates. Elle illustretout le talent de Thierry Gasco, Chef de cave duChampagne Pommery.A réserver aux moments choisis, à l'apéritif où ellese suffit à elle-même, ou au cours du repas,accompagnée d'un carpaccio de Saint-Jacquesaux truffes ou d'un bar au champagne.

Plus d'informations sur le champagne Pommery à Reims au 03 26 61 62 63.Avec la collaboration des étudiants en BTS Technico-Commercial du Lycée Viticole de la Champagne à Avize.Retrouvez les « Coups de coeur » du Guide Véron des vins, sur le site www.viticulture-oenologie-formation.fr

Loisirs24 �www. lhebdoduvendredi .comN°153 du 9 au 15 décembre 2011

e vin de l 'Hebdo�Champagne Pommery - Cuvée Louise 1999 - 129 euros la bouteille

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Bilan de compétences et d'orientationBilan du Potentiel Intellectuel (test QI)

Séjours linguistiques

UNE SOIRÉE D’ENFER(USA 1H37 Comédie dramatique)De Michael Dowse, avec Chris Pratt, MichaelBiehn, Jeanie Hackett.Un diplômé glandeur se retrouve dans une soiréebranchée en quête de la fille de ses rêves. Pour menersa quête à bien, il sera accompagné de son meilleurpote et de sa sœur jumelle. Il ne reste rien à tirer decette comédie qui se voudrait dans la roue de JohnHughes, La Folle Journée de Ferris Bueller. Nousn’apprendrons rien de plus sur cette énième versiond’un homme qui passe par une soirée de folie pourapprendre qui il est et ce qu’il veut. Le film sembletrop formaté, cible trentenaire en manque d’avenir,recherche d’une légitime, bande son années 80. Jepréfère me coucher et quitter la partie de poker men-teur.

SHAME (Angleterre 1H39 Drame)De Steve McQueen (II), avec Michael Fassbender,Carey Mulligan, James Badge Dale.Comme d’autres sniffent la ligne blanche sur latable, se piquent la veine pour trouver l’extase,Brandon s’envoie au septième ciel. Jusqu'à mainte-nant, tout allait bien, il arrivait à cacher son addictionsexuelle. Sa sœur s’installe sans prévenir dans sonappartement, Brandon a bien du mal à dissimuler savraie vie. En seulement deux films, Steve McQueens’impose comme le Larry Clark d’un cinéma où lesadolescents seraient devenus adultes. Il ne fait pas deconcession aux travers de nos âmes tout en choisis-sant une mise en scène soignée au fond trash quinous met mal à l’aise. C’est du grand cinéma, bril-lant, à ne pas louper.

LIVIDE (-12 ANS)(France 1H20 Comédie dramatique)De Julien Maury, Alexandre Bustillo, avec ChloéCoulloud, Félix Moati, Jérémy Kapone.Lucie, son amoureux et un copain décident de cam-brioler la maison d’une vieille professeure de danse,Deborah Jessel. Un trésor caché, une fortune amas-sée depuis longtemps par cette centenaire clouéedans son lit attire la jeune équipe. Ce coup facilepourrait bien se révéler plus difficile et ouvrir laporte à pire que la prison. Les deux réalisateurss’émancipent de leurs influences liées au genre. Ilsquittent l’exercice de style pour montrer leur savoirfaire et commencent à bâtir un univers qui leur estpropre.

HOLLYWOO(France 1H47 Comédie)De Frédéric Berthe, Pascal Serieis, avec FlorenceForesti, Jamel Debbouze, Nikki Deloach.Jeanne, doubleuse d’une star américaine de série téléau look proche de Jennifer Aniston, voit son boulotstopper brusquement avec la fin de la carrière de songagne-pain. C’est une battante et elle ira à LosAngeles pour approcher la star et la décider à repren-dre du service. Elle trouve de l’aide en la personnede Farrès, un petit magouilleur. Après Gad Elmaleh,Dany Boon, Dubosc, Bigard, l’humoriste passe surgrand écran pour nous livrer un show Foresti, surfond d’Hollywood. N’étant pas un inconditionnel,j’éviterai de me prononcer sur cet essai plutôtmoyen.

Les sorties �

HAPPY FEET 2 3D(USA 1H39 Animation)

De George Miller , avec les voix de Carlos Alazraqui, Lombardo Boyar, Jeffrey Garcia

Mumble le pingouin qui rêvait defaire des claquettes ne trouve pasdans son fils un digne successeur.Erik, depuis qu’il a vu ce qu’il prendpour un pingouin volant, rêve des’élancer dans le ciel. Il s’enfuit pourmener comme son père sa proprequête. Hélas, un bouleversement cli-matique viendra tout bousculer.George Miller nous livre bien plusdans ce film d’animation et s’éman-cipe très vite des thèmes du premierpour s’élancer vers d’autres pistes,mythologique, écologique, sens del’humanité. Il s’inscrit dans la même lignée qu’un Hayao Miyazaki. Pour une fois, la 3D est soignée etapporte un plus.

gros plan �

Patrick Vanlanghenhoven

C inéma25�

Les horaires �du 7 au 13 déc. 2011


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Happy Feet 2 3D Mer,Lun:14:50 Jeu,Mar:19:00 Ven:19:20 Dim :11:10 Sam:14:20 19:20 2D Mer, Lun : 19:00 Jeu, Ven, Mar : 14:50Sam : 16:50 Dim:14:20 19:00Hollywoo Mer,Jeu:14:40 19:00 21:15 Ven:20:00 22:15 Sam : 14:1516:40 20:00 22:15 Dim:14:15 16:40 19:00 21:15 Lun, Mar : 19:0021:15Le chat Potté 3D Mer : 14:20 Ven : 21:40 Sam : 14:20 16:40 19:3021:40 Dim:11:00 14:20 16:40 2D Mer : 15:00 20:30Jeu,Lun,Mar:14:40 20:30 Ven:14:40 19:30 22:10 Sam : 15:30 17:3022:10 Dim:10:50 15:30 17:30 20:30Les Lyonnais Mer,Lun,Mar:14:40 19:00 21:15 Jeu:14:40 20:40Ven:14:40 20:00 22:10 Sam : 15:15 20:00 22:10 Dim:11:00 15:1517:30 20:40Rhum Express Jeu, Lun : 18:50The Lady Mer,Jeu,Lun,Mar:14:20 20:40 Ven:14:20 19:40 Sam:16:3019:40 Dim:11:00 17:00 20:40Les adoptésMer, Mar : 19:00 Sam, Dim : 17:30Les Immortels Mer,Jeu,Lun,Mar:21:15 Ven, Sam : 21:40 Dim:16:5021:15 2D Ven, Sam : 20:00Time Out Mer : 14:30 21:10 Jeu, Lun, Mar : 21:10 Ven:20:00 22:15Sam : 15:15 20:00 22:15 Dim:15:15 21:10Mission Noël, les aventures de la famille Noël 3D Sam:14:20Dim:11:10 14:20Twilight 4 Révélation partie 1 Mer:14:30 20:40 Jeu, Lun, Mar :20:40 Ven:19:50 22:10 Sam : 15:10 19:50 22:10 Dim:10:50 15:1020:40Intouchables Mer:14:20 20:30 Jeu,Lun,Mar:14:30 20:30 Ven:14:3019:10 21:40 22:10 Sam : 14:10 16:30 17:30 19:10 21:40 22:10Dim:10:40 14:10 16:30 17:30 20:30Emilie Jolie Dim:11:10 13:40

Happy Feet 2 3D Mer : 14H30 - 17H30 Ven : 17H30 Sam :14H30- 17H Dim : 10H30 - 15H Mar : 17H30Hollywoo Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu:14H30-17H30-20H30Ven : 17H30 - 20H30 Sam :20H - 22H30 Dim : 10H30 - 15H -17H30 - 20H Lun : 14H30 - 17H30 - 20H30 Mar : 14H30 - 17H30- 20H30Carnets de voyage SAMEDI 16H en présence de Julie AndrieuLe chat Potté 3D Mer : 14H30 - 20H30 Jeu : 17H30 Ven : 20H30Sam :14H30 - 17H Dim : 10H30 - 15H Lun : 17H30 Mar : 20H30Les Lyonnais Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 - 17H30- 20H30 Ven : 17H30 - 20H30 Sam :14H30 - 17H - 20H - 22H30Dim : 10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 17H30 - 20H30Mar : 17H30 - 20H30The Lady Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 - 17H30 -20H30 Ven : 17H30 - 20H30 Sam :14H30 - 17H - 20H - 22H30Dim : 10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 17H30 - 20H30Mar : 14H30 - 17H30 - 20H30Time Out Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 - 17H30 -20H30 Ven : 17H30 - 20H30 Sam :14H30 - 17H - 20H - 22H30Dim : 10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 17H30 - 20H30Mar : 17H30 - 20H30Mission Noël, les aventures de la famille Noël 3D Mer : 14H30Sam : 14H30 - 17H Dim : 10H30 - 15HTwilight 4 Révélation partie 1 Jeu : 17H30 - 20H30 Ven : 20H30Sam : 20H - 22H30 Dim : 17H30 - 20H Lun : 17H30 - 20H30 Mar :20H30Intouchables Mer : 17H30 Jeu:14H30-20H30 Ven : 14H30 - 17H30Sam :20H - 22H30 Dim : 17H30- 20H Lun : 14H30- 20H30 Mar :17H30Wast Land MERCREDI 20H

Faust (Retransmission) Sam : 19h00Les géants Jeu à 21h00 Ven à 18h00 Dim à 20h00 Lun à 20h00Poulet aux prunesMer à 18h00 et 21h00 Jeu à 18h00 Ven à 21h00Dim à 17h00 Lun à 15h00

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

Ciné MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

Il y a quelques semaines,le collège d'Aÿ prenait son nom.Mercredi 7 décembre,l'Hôtel de Ville d'Epernay étaitle théâtre de la sortie officielledes mémoires d'Yvette Lundy,Résistante déportée, qui parcourt,depuis le début des années 1960, lescollèges et lycées de la région pourtémoigner.

�Le représentant des anciens combattants ala voix qui tremble, autant que la page qu'iltient, sur laquelle il a écrit son discours. Lesdiscours du maire, Franck Leroy, et du préfet,Michel Guillot, tous les écoutent, commejamais. La chorale Interlude entame le Chantdes Partisans. L'émotion noue tant leschanteurs que les voix peinent à passer lesgorges. Rarement une chorale n'aura pourtantfait tant frissonner son audience.Yvette Lundy a pris la parole. Comme d'habi-tude, elle a paru gênée que tant de gens, tant

d'officiels, soient là. Elle a fait rire l'assem-blée parce qu'il lui fallait chercher seslunettes. Elle a discouru, avec tendresse, avecfermeté, avec sensibilité. Ses yeux racontentsa vie.À son retour des camps, en mai 1945, ellecommence à raconter. « Personne ne voulaitnous croire au début, alors je me suis tue, jeme suis refermée dans ma coquille. » Il faudraattendre la diffusion du film documentaireNacht und Nebel, en 1955, pour que çachange. « Mais alors, c'était vrai ! » « Oui,c'était vrai. » L'organisation, à partir de 1961,du Concours National de la Résistance et dela Déportation permet la suite. L'objectif estde témoigner, pour que l'on n'oublie jamais.« J'ai vu, j'ai vécu ou je ne sais pas. Même sije suis quelquefois fatiguée, même si c'estlourd de me remettre en situation, tant pis,il faut y aller ! Parce que si on n'y va pas,on laisse le champ libre à tous les détracteursqui revisitent l'histoire comme ça lesarrange ! »

Tony Verbicaro

Yvette Lundy

Iron Lady


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Repères

Yvette Lundy a 95 ans, elle est née à Oger le 22 avril 1916. Après avoir grandi à Beine(devenue Beine-Nauroy), d'où sa famille est originaire, mais qu'elle avait fui pour Ogerpendant la Première Guerre Mondiale avant d'y revenir, Yvette Lundy devient institutrice.En 1938, elle prend son poste à GIonges, où elle est également secrétaire de mairie.Sous l'Occupation, elle fournit des faux papiers d'identité et des cartes d'alimentation, enparticulier à des prisonniers évadés du camp de Bazancourt, ainsi qu'à une famille juive.Elle cache des enfants, héberge des réfractaires du STO, des résistants traqués, des sol-dats alliés pris en charge par le réseau d'évasion Possum. Yvette Lundy a été arrêtée àGionges le19 juin 1944. Pour protéger ses frères et soeurs René, Lucien, Georges etBerthe, également engagés dans la Résistance, elle affirme, durant les interrogatoires,qu'elle est fille unique. Incarcérée à la prison de Châlons, elle est transférée au camp deRomainville puis déportée, comme Résistante, le 18 juillet 1944 au camp de SarrebruckNeue Bremm, puis à Ravensbrück. Transférée dans le camp de Schlieben (l'un des campsdu complexe de Buchenwald), le 16 novembre 1944, elle est libérée le 21 avril 1945 parl'Armée rouge. Après une marche d'au moins 200km, Yvette Lundy et son groupe dedéportés parviennent à rejoindre Halle, d'où ils sont rapatriés par avion jusqu'au Bourget.

« Le 18 mai, un Dakota, avion de l'US Army pour le transport des troupes, se pose sur lapiste d'atterrissage. Nous le prenons littéralement d'assaut et, en dépit des gesticulationsdu pilote et des récriminations outragées de quelques gradés, nous nous accrochons ànotre siège avec une détermination féroce qui décourage nos contradicteurs. Bien malincelui qui nous en fera descendre ! Du reste, ils renoncent, de guerre lasse, et nous décol-lons enfin. » Extrait du livre Le Fil de l'Araignée, itinéraire d'une résistante déportée mar-naise, Yvette Lundy, en collaboration avec Laurence Boisson-Barbarot, Collection Book &Mystère

Yvette Lundy dédicacera son livre ce samedi 10 décembre à la librairel'Apostrophe, à Epernay, à 15 heures, et mercredi 14 décembre à la librairieChapitre, à Châlons-en-Champagne, à 15 heures.

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JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°153 …static.lhebdoduvendredi.com/journaux_pdf/... · Semaine du 9 au 15 décembre 2011 w w w . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m. L’hebdo